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ABBA 6
24 Septembre 2018
Abba à nouveau présent, en la présence de chacun.
Nous allons donc poursuivre les questionnements et les témoignages, les interrogations, de la même façon que précédemment.
Bien-aimé, nous pouvons poursuivre.
Pour ouvrir le bal, j’ai retrouvé un texte à l’intérieur de moi-même, que j’ai écrit il y a environ une vingtaine d’années, qui m’a été inspiré donc avant même qu’Autres Dimensions existe. Je me sens très ami avec les chats, donc ce texte a pour titre Miaou. (Rires)
Bien-aimé, je propose donc à chacun ici présent, comme lors de l’écoute, à accueillir, tout simplement, et à se placer, en conscience, en cette notion d’accueil. Non pas de réflexion, de compréhension, d’interprétation ou d’écoute des mots, mais bien au travers des mots. Bien-aimé, nous t’écoutons.
Quand tous les chats du monde
Miauleront à l’unisson
Ce sera un grand miaulement de joie
Et tous les autres chats
Des galaxies lointaines
Leur répondront à leur tour
Ça fera un tel raffut dans l’Univers
Que les souris trembleront
Mais en attendant
Ce grand concert cosmique
Prévu depuis toujours
Sur leur petite sphère
Qu’on appelle parfois la Terre
Elles dansent
Font la ronde
Et tournent en rond
Bien-aimé, nous te rendons grâce. La poésie, puisque tu parles d’inspiration, je pourrais dire que toute poésie, comme toute création de quelque nature que ce soit, même si cela n’est pas visible ou perceptible, ne fait que chanter la danse de la Vie, la danse de l’éternité. Et même aujourd’hui, au sein de ce monde, où l’art évolue en une forme d’esthétisme particulier, quel que soit l’art, il convient de saisir qu’à travers ce qui est exprimé, quel que soit l’aspect maladif, ou souffrant, ou distordu, cela ne fait que traduire l’appel à l’Amour. Certes, ce n’est pas le témoignage de l’Amour, mais cela revient au même. Cela ne fait que signer la carence de l’Amour, et qui ne fait qu’appeler l’Amour.
Là aussi, allez au-delà de toute apparence, allez au-delà de toute discrimination, de tout jugement. Car même au travers de la laideur, n’est exprimée que la recherche de la beauté. Tout, au sein de la création, tu parlais des chats, mais cela est pareil bien sûr pour l’humain, et cela est pareil pour tout ce qui sort de l’humain. Cela vous aidera peut-être à dépasser la notion de jugement, la notion de bien et de mal. Car même un mal qui s’exprime, n’est en fait que la souffrance de l’absence de bien. C’est cela qu’il faut voir, et non pas le mal manifesté, mais bien l’absence de bien. Cela vous place instantanément, non pas dans le jugement, mais dans l’accueil inconditionnel de tout ce qui est émané de chaque conscience, en quelque acte créateur que ce soit.
C’est ceci, traverser les apparences, traverser les jugements, traverser les conditionnements, de quelque nature qu’ils soient. L’art, sous quelque forme que ce soit, vous engage à cela. Quoi que vous contempliez, quoi que vous détestiez, l’artiste en définitive, quelle que soit sa technique et quelle que soit sa forme d’expression, ne fait que traduire, selon son propre langage et sa propre perception, soit la beauté de l’Amour, soit son manque. Le manque n’a pas à être jugé, il a simplement à être comblé. Et en écoutant ce manque, en le voyant, vous réalisez le grand œuvre. Et vous permettez de traverser ce qui est l’apparence, le jugement, et vous traversez de la même façon qu’il vous faut traverser la forme ou l’identité. Cela est la même chose en tout regard que vous portez sur le monde. Ne voyez pas les apparences, allez au travers, allez au-delà. Car tout ce qui peut s’exprimer au sein de ce monde nommé la Terre, n’est en définitive que le chant de l’Amour ou le chant de son manque.
Alors, ne jugez pas les apparences et la manifestation, mais allez à l’essentiel. Ainsi est l’absorption de l’essence que je vous ai dit pouvoir réaliser, aussi bien avec un être humain qu’un galactique, qu’un objet, quel qu’il soit. L’art bien sûr en fait partie, et cela changera votre regard, sur ce qui est entendu, sur ce qui est vu, et dépassera simplement l’aspect antipathique ou sympathique, pour dévoiler l’Amour. Qu’il soit manifesté ou en déficit ne change rien, car tout tourne autour de l’Amour, même dans, aujourd’hui, ce que vous pourriez nommer encore le mal.
Que ce soit le mal de votre corps ou le mal de ce monde, cela n’a aucune importance pour celui qui est Amour, il ne peut faire la moindre différence. Il ne peut en aucun cas discriminer quoi que ce soit. Il est pourtant lucide de ce qui est harmonieux, de ce qui est dysharmonieux, mais il sait au fond de lui, pour l’avoir vécu, qu’au-delà de toute dysharmonie, il n’y a que la recherche effrénée de l’harmonie. Votre regard ainsi posé, votre conscience ainsi regardant, ne peut que transcender l’illusion de la forme, l’illusion de l’apparence, l’illusion de la dysharmonie.
C’est ainsi que la Joie va se magnifier et qu’elle se magnifiera de plus en plus, au fur et à mesure que vous accepterez cette conduite, qui est la conduite de la transparence et de l’accueil, telle que j’en parle depuis de nombreuses sessions.
Ainsi vous vous donnez vous-mêmes, sans faire de restriction, sans mettre d’opposition, avec la même transparence. L’Amour ne peut être affecté, ni par le bien, ni par le mal, il est au-delà de tout cela. Il est le principal agent de l’univers, agent de la création, agent de la vie, au-delà de toute apparence, comme au-delà de tout monde.
Adopter ce comportement, ici même sur Terre, vous permet bien évidemment de transcender et de traverser sans difficulté ce qui peut vous sembler être résistant, en vous comme autour de vous, dans ce que vous voyez, dans ce que vous percevez, dans ce que vous étudiez. Allez au-delà de toute apparence, allez au-delà franchement et sincèrement, au-delà de toute dualité, non pas pour la négliger, non pas pour la nier, mais bien pour passer au travers. C’est ainsi, en passant au travers, que vous réalisez l’alchimie finale de la dissolution, vous amenant à constater qu’il n’y a ni l’un ni l’autre, et qu’il n’y a réellement et concrètement que l’Amour et que la Joie.
Ainsi naît la Joie. La Joie ne peut pas être discriminante, elle ne dépend pas des circonstances, je vous l’ai dit et redit, elle dépend avant tout de votre point de vue, de votre posture et de l’emplacement d’où vous regardez. Regardez-vous depuis la scène de théâtre, regardez-vous depuis le fauteuil du spectateur, ou regardez-vous en dehors même du théâtre, qui n’existe que dans l’illusion du temps. De là naît spontanément, dorénavant, dès l’instant que vous adoptez cette conduite, ce précepte, vous n’avez besoin d’aucun concept, vous n’avez besoin d’aucune perception, ni d’aucune sensation, ni d’aucune conscience, vous prouvant à vous-mêmes alors, que vous êtes dans l’accueil total de tout ce qui est présenté à votre regard, à votre conscience et à votre perception. C’est ainsi que l’Amour se magnifie, c’est ainsi dorénavant que la Joie prend tout l’espace et tous les temps. Je l’ai dit et je le redis encore une fois, il n’y a pas d’autre solution, il n’y a pas d’autre alternative.
De la façon dont vous comprenez mes mots et les appliquez dans votre vie, la résolution de l’équation finale se réalise instantanément. Vous n’avez besoin de rien d’autre que de vous-mêmes, au-delà de vous-mêmes. Tout le reste ne fait que passer. C’est en cela que je vous invite à être chacun ce que vous êtes au-delà de l’être et du non-être, c’est-à-dire être Abba au-delà de toute forme, au-delà de tout concept, de toute image, ou de toute représentation. Cela vous permettra de traverser quelque représentation que ce soit, quelque heurt que ce soit, avec le même bonheur, avec la même Évidence. Dès l’instant où vous faites cela, vous ne pouvez que constater, de façon immédiate ou très proche, la réalité de l’Amour et la réalité de la Joie.
Rappelez-vous qu’il n’y a que vous dorénavant qui faites écran, par vos pensées, par vos positionnements, à l’établissement de la Joie collective. C’est en ce sens qu’il vous faut disparaître à vous-mêmes et apparaître entre l’être et le non-être, là où les deux se conjuguent, là où la Joie et l’Amour se sécrètent en permanence, et s’expriment et s’impriment en permanence. À partir de là, vous constaterez par vous-mêmes qu’il ne peut plus exister la moindre problématique qui n’ait de solution au sein de l’Amour, quelle qu’en soit la nature.
Le miracle deviendra alors pour chacun l’Évidence, en les temps restant à vivre au sein de l’incarnation, vous amenant à apporter non plus simplement la bonne parole, mais à manifester votre état d’être et de non-être, au travers de ce corps, comme au travers de tout regard que vous porterez, comme au travers de toute relation. Faisant cela, vous constaterez que c’est l’Évidence même, et qu’il n’y a rien d’autre à entreprendre, qu’il n’y a rien à discriminer, qu’il n’y a rien à séparer, qu’il n’y a rien à éviter.
C’est ainsi que vous vous libérez vous-mêmes. C’est ainsi que vous démontrez à tous les autres humains ce que vous êtes. Vous n’avez pas besoin de mots, vous n’avez pas besoin de discours, vous avez besoin simplement de vous-mêmes en votre nudité, en votre transparence, et en votre simplicité.
J’ai eu l’occasion de le dire déjà, durant cette semaine, si vous êtes en Joie, si cette Joie est réellement présente, alors vous êtes libres. Quel que soit ce que vous en pensez, quel que soit ce que manifeste votre corps, quel que soit ce que manifeste votre conscience, il y a là aussi, une inéluctabilité individuelle comme collective. Je ne peux que vous enjoindre et vous suggérer de vérifier cela par vous-mêmes, comme toujours, et de vous démontrer à vous-mêmes que cela est stricte vérité et que cela ne dépend ni d’une quelconque évolution, ni d’un quelconque événement extérieur, mais uniquement de votre avènement intérieur, comme cela est possible pour chacun, depuis déjà de nombreux mois.
Ne mettez pas de délai ou de distance entre vous et la Vérité. Même si vous n’en vivez rien, le simple fait de l’affirmer permettra de le vivre avec intensité et en totalité.
Acceptez cela, mettez-le en pratique, et cela sera suffisamment juste et suffisamment vrai. Vous n’avez besoin de rien d’autre que d’être vous-mêmes, traversant le personnage, traversant la conscience, traversant la souffrance, et vivant alors l’Évidence. En cela, vous ne pouvez ni vous trompez, ni vous abuser vous-mêmes, ni abuser qui que ce soit, ni quoi que ce soit, vous êtes à la très juste place, celle de l’éternité retrouvée, préalable à l’Absolu.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
Témoignage : Cher Abba, il y a quelque temps, un médium est venu me chercher au jardin, et quelle surprise, maître Philippe de Lyon était là. Ça m’a un peu secoué, il m’a dit, maintenant tu peux soigner les animaux, les plantes, les herbes, donc ben jusqu’à maintenant j’appelais la Lumière Christ, mais là, apparemment..
Bien-aimé, tu es Abba, tu es la voie, la vérité et la vie, et il est bien évident que chacun d’entre vous, recouvert de son corps d’éternité, ne peut être que Kiristi, fils ardent du soleil, non pas fils de Dieu, mais fils de l’homme. Tu t’es enfanté et engendré toi-même.
Effectivement, chacun d’entre vous est du même soin pour lui et pour le monde, dès l’instant où il accueille, au-delà de toute technique, de tout protocole et de toute intention. Si tu te mets dans cette nudité-là, effectivement, chacun d’entre vous est apte à soigner quoi que ce soit, de la même façon qu’un thérapeute chevronné. Mais vous n’avez pas besoin d’être chevronné, ni même de connaître les lois de la guérison, mais simplement la loi d’Amour.
En appliquant la loi de Un et la loi d’Amour en vous, par la transparence et l’accueil, il y a déjà une émanation qui se produit, reconnue ou pas dans l’autre. Si elle est reconnue, elle sera guérissante, si elle est refusée, si elle n’est pas reconnue, elle sera de toute façon reconnue à un autre moment. Là est la véritable guérison qui est passée au travers, là aussi, de la souffrance, allée toucher, sans aucune volonté, le noyau de l’être, ou si tu préfères, le cœur du cœur, là où tout se déroule dorénavant, et permettant ainsi à l’autre, de guérir. Ceci n’est pas être, à proprement parler, un thérapeute, ni devenir thérapeute, mais être simplement la vérité, la voie et la vie, qui va se transmettre par sympathie, par résonnance, par vibration, par témoignage même de ce que tu peux dire ou être, ou par tes yeux, tout simplement.
Et bien évidemment, chacun de vous est, effectivement, dorénavant, on pourrait dire, un thérapeute, car l’Amour est la meilleure des thérapies, il n’y en a pas d’autre. Tout le reste ne fait qu’appliquer quelque chose sur le corps, pour lui permettre de guérir, mais jamais vous ne guérirez la conscience comme cela.
Le cœur à cœur, l’absorption des essences, la fusion-dissolution, avec l’intensité qui est vécue aujourd’hui, vous permet d’aller au-delà et de guérir réellement la conscience, c’est-à-dire le cœur, afin que celui-ci ne fonctionne plus selon le mode binaire, mais sur le monde ternaire. J’ai déjà eu l’occasion d’en parler, par rapport à la respiration du cœur.
Chacun d’entre vous, aujourd’hui, est à même d’avoir cet effet, sans aucune intention, simplement en accueillant. Et dès l’instant où vous croisez qui que ce soit, dès l’instant où quelqu’un vous demande quoi que ce soit, alors, à ce moment-là, quelles que soient vos techniques, quel que soit ce que vous avez envie de dire ou de faire, remettez-vous d’abord en l’accueil de l’autre en sa totalité, traversez l’apparence de sa forme, de sa demande, et vous toucherez immanquablement son cœur. Cela peut passer par le regard, par le silence, par les mots, par une rencontre fortuite, ou par un acte thérapeutique.
En définitive, toute relation en elle-même, quelle qu’elle soit, de quelque nature qu’elle soit, devient agissante, et guérison en elle-même. Cela, vous allez le constater, de façon de plus en plus évidente, de plus en plus magique, pourriez-vous dire, mais ce n’est que la réalité de l’Amour, de sa simplicité et de son efficacité. Et cela vous met en Joie. Et cela met l’autre aussi en Joie. C’est en ce sens qu’en vous reconnaissant les uns dans les autres, mais au-delà de l’un et de l’autre, vous êtes l’Amour nu, et à ce moment-là, tout devient possible. Dès que l’autre entre en résonance, n’avez pas besoin de lui dire, vous n’avez pas besoin de mots, mêmes si parfois l’alibi de la technique ou de la maîtrise d’un acte quel qu’il soit, fournira le prétexte. Mais au-delà de tout prétexte, il y a la même Évidence pour chacun, car chacun de vous est à même de guérir quiconque, dès l’instant où il accueille.
Là aussi, vérifiez-le. Déjà sur vous, mais n’importe quelle circonstance où cette absorption d’essence se vit, où l’échange d’âme et de corps, d’esprit, se réalise avec facilité, vous êtes réellement les uns dans les autres, l’un dans l’autre, et cela suffit à réaliser le miracle de l’Amour.
Le Christ vous l’avait dit, quand vous serez deux réunis en mon nom, je serai parmi vous. Mais parmi vous n’est pas seulement parmi vous. À un moment donné, tu conscientiseras qu’appeler le Christ n’est rien d’autre que t’appeler toi-même, en l’Amour et la nudité de ton cœur. À ce moment-là, il n’y aura plus aucune distance, il n’y aura plus de possibilité de rétablir le cloisonnement, de séparation ou d’histoire, quelle qu’elle soit. Tu seras effectivement la voie, la vérité et la vie, tu seras l’alpha et l’oméga, et tout sera résolutoire, en toi comme pour chacun qui sera croisé, qui demandera, ou qui questionnera.
N’oublie pas que le plus important, quelles que soient les techniques que tu maîtrises, en quelque activité que ce soit, est la spontanéité que tu y mets, et avant tout, le sens de l’accueil. Accueillir l’autre sans restriction, quelle que soit sa demande, quelle que soit son agression, quelle que soit sa distance. Tu n’as pas besoin de le prendre dans les bras, mais de le prendre dans ton cœur. Cela te permettra de dépasser toute apparence et toute contradiction au sein de la dualité, et mettra fin à la séparation entre toi et l’autre, l’autre qui n’est que toi, en une autre ligne temporelle, en une autre forme. Mais au-delà de tous ses travers, en traversant justement ses travers, tu le vivras, assurément.
Et cela est valable pour chacun de vous. Et chaque jour qui passe va vous renforcer dans l’Évidence de ce qui est vécu où, vous allez, quoi que vous fassiez, entraîner un espace de résolution en l’autre comme en vous, montrant qu’il est vain de vouloir s’opposer, discriminer, ou savoir simplement si cela est vrai ou faux. Parce que dès l’instant où vous le vivez, vous ne pouvez plus vous poser la question en termes de vrai ou de faux, ni même d’efficacité, mais uniquement en termes de Joie et d’Amour. Tout le reste se fait tout seul.
Vous le constatez parmi vous, dans vos familles, pour celui qui est en Joie, même s’il y a surprise ou dérangement pour ceux qui sont habitués à autre chose que cette Joie et cet Amour, vous vous apercevrez que vous les contaminerez. Même s’il y a un refus, même s’il y a une opposition, là aussi, traversez cela, ne vous alarmez pas et restez centrés, je dirais, dans le don et dans l’accueil, et rien d’autre. Et l’Amour sera là.
Cela va devenir effectivement de plus en plus magique, de plus en plus évident, et surtout de plus en plus simple. Et cela deviendra votre conduite normale, en quelque occasion que ce soit, quel que soit l’état de votre corps, quel que soit l’état de vos finances, quel que soit l’état de vos relations, de quelque nature que ce soit.
Alors ne vous alarmez pas de ceux qui s’offusqueraient de la Joie que vous montrez, ou du rayonnement que vous émanez spontanément. Rappelez-vous ce que je disais à propos de l’art, si l’autre est en colère, c’est qu’il lui manque justement cet Amour. Quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, il ne peut en définitive que vous reconnaître. Quelle que soit la violence, quels que soient parfois les mots, quels que soient même parfois les départs, cela n’a aucune importance pour celui qui voit réellement l’Amour et qui donc le vit.
Cela vous montrera et vous démontrera à chaque occasion que vous avez dépassé la notion d’apparence, la notion d’identité, la notion de forme, et toute notion de séparation sera abolie, parce que vous le vivrez réellement et concrètement. Cela est valable aussi, bien évidemment, pour les thérapeutes, pour l’art, mais aussi pour tout ce qui advient sur l’écran de votre conscience, à quelque niveau que ce soit, et même pour vos propres pensées. Si vous prenez pour habitude, non pas de chasser vos pensées ou d’essayer de faire le vide, mais si vous accueillez vos propres pensées qui naissent, elles seront elles aussi magnifiées par l’Amour et ne pourront plus s imposer, ni même tourner en rond. Vous serez vous-mêmes la résolution de votre éphémère, de votre corps, de tous les problèmes qui peuvent encore vous sembler être présents, et qui ne sont en définitive que le manque d’éclairage de l’Amour. Mais tout cela vous le savez.
Je le dis simplement aujourd’hui, parce que l’immanence de l’événement, et l’immanence de votre présence et de votre absence conjointes, vous permet de réaliser cela sans difficulté, à chaque circonstance, je le redis, à chaque instant. Dès l’instant où vous pensez à être en accueil et en don, tout le reste suit de lui-même, de manière automatique. Tant que vous avez compris et que vous acceptez que tout ce qui doit arriver arrivera, et ce qui arrivera ne peut être que l’Amour, parce que l’Amour est là, alors vous ne pourrez plus avoir d’incertitude ou d’incroyance de quoi que ce soit, vous serez immergé en totalité dans la vérité de la Joie et la Vérité de l’Amour, quoi que disent vos pensées, quoi que dise votre corps, quoi que disent vos proches, quoi que dise le monde. À ce moment-là, vous serez dans l’immuabilité de la Joie, ou de la Paix, et plus rien ne sera jamais pareil. Parce que vous ne fonctionnerez plus comme avant. Tout redeviendra comme à l’origine, dans la simplicité et dans l’enfance.
Vous n’avez plus besoin d’élaborer ou de suivre quelque concept que ce soit, mais de mettre en pratique de façon rapide, tous ces mots que je vous énonce durant cette semaine, qui sont on ne peut plus simples et qui vous conduisent à la découverte totale de vous-mêmes, même dans les situations qui peuvent vous sembler les plus difficiles. Et c’est surtout dans ces situations les plus difficiles qu’il y a le plus d’opportunités de traverser cela, rappelez-vous-en. Il s’agit simplement, non pas d’un concept, non pas d’une perception, mais je dirais, simplement, une posture de votre conscience. Mettre votre conscience dans cette posture vous fait découvrir immanquablement que vous êtes antérieurs à la conscience, parce que vous vous êtes réellement donnés et que la magie de l’Amour fait tout le reste.
Ainsi le sacrifice aujourd’hui est vécu, il n’a pas besoin d’en passer par des douleurs ou par des cris, il a besoin de passer simplement par l’acceptation. C’est l’acceptation en elle-même qui magnifie l’accueil, et qui permet de dévoiler l’Amour qui a toujours été là, en le Je Éternel que vous êtes.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
Silence
Et de la même façon que les frères et les sœurs présents posent leurs questions, essayez de ne pas écouter la question, mais simplement d’accueillir la modulation de la voix, et vous verrez ce qui se passe, ici même. Cela n’est pas lié à ma présence, mais bien à la vôtre, je n’y suis pour rien.
Silence
Personne ne veut témoigner, ou questionner ? N’hésitez pas.
Témoignage : Votre porte-parole, hier soir, est venue nous donner un soin, à tous et à chacun. Ça m’a mise en feu, et j’ai senti des parfums, c’était.. de multiples parfums, et ensuite, je me suis endormie.
Je sens qu’aujourd’hui, la respiration du cœur est beaucoup plus ample que d’habitude, elle a un mouvement qui est plus large, je ne sais pas trop comment le dire, oui, plus large. Pendant de nombreux mois, j’avais senti cette respiration du cœur, puis elle s’était un peu comme atrophiée, j’avais perçu, parce que le mental était revenu de façon forte. Et là, le mental à nouveau est calmé, et il s’est calmé parce que j’ai pu le voir, et surtout l’accueillir en moi, dans mon cœur.
Et à la session précédente, quand vous avez parlé d’OMA, il s’est présenté devant mon cœur, et lui et tous les melchisédech ont pénétré mon cœur.
Bien-aimée, je te remercie de ton témoignage. Mais cet élargissement va aller jusqu’à l’infini. C’est ainsi que chacun de vous, sans aucune exception, en l’ultime moment, réabsorberez tous ensemble l’ensemble de la création.
Bidi vous avait dit lors de sa dernière intervention qu’il suffisait de l’appeler. Nombre d’entre vous l’avez vu, l’avez senti, même de façon parfois spontanée, se présentant en vous avec son sourire, mais bien évidemment, ce qui est possible avec Bidi, va devenir possible avec tous les anciens et toutes les étoiles. Ne faites pas de particularisme, ne vous posez pas la question de pourquoi, mais accueillez, sans questions, et vous serez de plus en plus en grâce, de plus en plus en Joie.
Mais ce processus est bien réel, cela arrivera à chacun, quelle que soit sa posture d’aujourd’hui, quel que soit son déni. Cela n’est pas destiné à converser, mais réellement à réabsorber l’essence de la création, ainsi que la création elle-même. Cette réabsorption, vous le savez maintenant, se fait au travers du trou noir de votre cœur, qui est superposé avec le cœur du cœur, mais aussi avec l’infinie présence ou ultime présence, et surtout la superposition du non-être et de l’être, la jonction entre le paradis blanc et l’Absolu. Cela vous le vivez de manière concrète, tout ce que vous décrivez les uns et les autres, même au travers de vos questionnements, même à travers de vos témoignages, ne fait que traduire cette unique Vérité, qui est en train de s’installer partout.
Ainsi donc, chacun des mots que vous prononcez les uns et les autres, ne fait que vous confirmer à vous-mêmes et à tous ceux qui nous entendent, que cela est possible, et que cela est même en train de se généraliser. À partir de là, vous serez de plus en plus nombreux à accepter cet accueil, cette Joie, cette Évidence, avec facilité, avec aisance. À partir de là, que peut-il vous rester encore à entreprendre, si ce n’est magnifier cette Joie, la laisser prendre tout l’espace d’elle-même, en quelque circonstance que ce soit.
Tout le reste, je dis bien tout le reste, avant même la stase, que cela soit des maladies, que cela soit des résistances, que cela soit des problèmes, disparaîtront d’eux-mêmes, non pas nécessairement parce qu’ils auront disparu, mais parce que la Joie les recouvrira et vous montrera le côté futile de ce qui vous gênait l’instant d’avant, même votre propre mort, même votre propre souffrance. Cela peut paraître peut-être encore difficile à accepter pour certains d’entre vous, et pourtant c’est inéluctable là aussi, et non pas avant des années, mais en ce moment même. Il vous reste juste simplement à changer de posture, à accueillir.
Ne parlez même pas de ce mot « sacrifice » que j’emploie, employez simplement le mot accueillir. Et si à chaque fois vous accueillez, vous n’aurez plus besoin de projeter aucun Amour, vous deviendrez l’Amour, et l’Amour est la solution pour vous comme pour tout autre. Vous n’avez rien d’autre à faire que d’être dans cette posture, et cela se fait sans effort, sans comprendre, sans réfléchir, sans avoir besoin de mobiliser quelque conscience que ce soit ou quelque énergie que ce soit. Vous deviendrez alors en totalité la Lumière, comme les premiers témoignages de l’intervention de ce jour l’ont stipulé et l’ont démontré. N’y voyez aucune supériorité ni aucune infériorité nulle part, car c’est votre lot commun, qui appartient à chacun qui est en chacun, cela ne peut être autrement. Mais aujourd’hui cela se révèle, ce que j’ai nommé cette apothéose de l’Apocalypse.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
C’est un témoignage que je voulais partager.
Nous t’accueillons. L’accueil n’est pas simplement de l’écoute, l’accueil c’est ne rien mettre au-devant, se présenter au-devant de celui qui parle en l’accueillant en totalité. En transcendant, là aussi, les mots, vous allez accéder au cœur de l’autre, qui n’est rien d’autre que votre propre cœur. Et cela va se manifester aussi, durant nos réunions et nos interventions. Dès l’instant où vous êtes dans cet accueil dont je parle, vous allez constater par vous-mêmes ce qu’il se déroule. Alors bien-aimé, nous t’accueillons.
Témoignage : Cela concerne simplement une lucidité qui s’est ouverte il y a quelques jours, je crois, chez moi, avec une sœur avec qui je vis. Cette sœur était dans une forme de débat avec une autre de mes sœurs avec qui je vis. Et mon regard s’est posée sur elle, et j’étais comme un murmure qui s’est posé sur son cœur, pour la ramener en son centre, et instantanément, sa posture intérieure a changé, et elle s’est arrêtée de parler.
Et simplement, ce que je partage à travers ce témoignage, c’est cette lucidité de.. quand vous parlez de.. que nous étions l’intelligence de la Lumière elle-même. Donc voilà, j’ai pu vivre, être, le bain qui était ce qu’elle était, et qui l’a ramenée au sein d’elle-même, qui était au sein de moi, qui était pareil. Voilà. Et elle est allée se reposer peu de temps après ça, elle avait besoin d’aller dormir. Voilà, c’était beau. Merci.
Bien-aimé, quand Abba a dit, avec d’autres, que nous étions les uns dans les autres, quand nous avons dit que tu es moi comme je suis toi, aujourd’hui tu découvres la phrase ultime, c’est qu’il n’y a ni toi ni moi, il n’y a que ce qui est entre les deux, l’intelligence de l’Amour que nous sommes. Tu en as vu et prouvé à toi-même l’efficacité. Il ne te reste maintenant qu’à laisser s’installer ça comme un automatisme, et cela le deviendra. Tu n’auras même plus besoin d’attention, ni de quelque support que ce soit. Là est la vraie spontanéité, et là est ce qui est nommé la fainéantise.
Je le dis, cela est magique, au-delà de toute magie, mais cela est naturel aussi, et ne dépend d’aucun effort, mais bien au contraire, d’un relâchement total de la volonté, et simplement, se placer dans le cœur, simplement, comme tu le dis, murmurer en silence du cœur de l’autre, parce que tu es aussi le cœur de l’autre, et c’est ainsi que tu te le prouves. Cela ne marche pas nécessairement avec sa compagne ou son compagnon, mais ça marche avec n’importe quel frère et sœur, dès l’instant où vous êtes juste dans cette posture, dans cet accueil.
L’autre, même en résistance, ou en opposition, ou en confrontation, ce qui n’est pas le cas là, bien sûr, en finalité, cela se produira. Vous l’avez marqué du sceau du fer rouge de l’Amour, et chacun de vous fait cela simplement en vivant. Vous êtes comme le Christ qui demande à un moment donné qui l’a touché. Vous êtes celui qui, en passant, réveille le paralytique ; n’a pas besoin d’agir, mais est simplement là. N’y voyez pas de manœuvre, ni occulte ni magique, au sens d’un rituel, mais c’est la spontanéité de l’Amour et de la présence qui s’exprime au-devant de vous, qui réalise tout, c’est ce que vous êtes.
C’est ainsi que vous allez découvrir cette vérité essentielle, que nombre d’entre vous avez déjà vécue par l’absorption des essences, mais qui se complète à un autre niveau maintenant. C’est-à-dire vous reconnaissant l’un l’autre, non pas au travers de l’apparence ou des liens affectifs, mais au travers du cœur du cœur. Cela ne peut être que la résultante à chaque occasion, et cela va devenir de plus en plus éclatant et joyeux.
Alors bien sûr, là non plus cela ne va pas être permanent d’emblée. Vous allez constater, comme pour la Joie, des moments de variations d’humeur, mais c’est justement ces variations, contre lesquelles il ne faut pas, ni lutter ni s’opposer, qui vous démontreront la puissance de qui vous êtes, au-delà de l’être. Le vivant une ou deux fois, et quand vous aurez tout lâché, toute volonté de vous opposer, de résister ou de comprendre, et que vous serez réellement dans l’accueil, alors là vous constaterez que tout ce qui était gênant, en vous comme en l’autre, ne peut plus, tout simplement, exister. Et même s’il existe un événement particulier touchant le corps ou touchant la vie de la personne, c’est l’événement exact qui va lui permettre en lui de transcender les derniers pas et de les dépasser, et de se retrouver dans le cœur du cœur.
Et vous ne pouvez échouer. Même si cela échoue dans l’instant, vous ne savez pas ce qu’il se produira dans les heures, les jours qui viennent. Mais c’est marqué au fer rouge. C’est-à-dire que la marque que vous déposez, par votre regard, par votre accueil, par votre abandon, marque au fer rouge l’autre, même s’il le refuse, aujourd’hui, cela ne pourra durer bien longtemps.
Ainsi est l’Évidence de la Grâce dorénavant, ainsi est l’Évidence de cet Amour nu, de cette conscience nue, de cette Joie sans objet. Ainsi est ce que réalise le Je Éternel, à l’image du Christ ou d’autres grands thaumaturges, qui agissaient sans le vouloir, sans le souhaiter, mais simplement par leur présence, le reste n’étant que du décor. Nombre de thérapeutes se sont exprimées. Et j’en veux pour exemple simplement le maître Philippe de Lyon, mais aussi d’autres, mêmes s’ils n’en ont pas parlé. Car dès l’instant où vous êtes en Cela, à la jonction de l’être et du non-être, en cette Joie, en cet accueil et cette spontanéité, tout devient possible, pour vous comme pour chacun, comme pour toute situation.
Parce qu’il n’y a plus de différence, vous n’êtes plus trompés par quelque apparence, par quelque idée de quelque possession, d’un corps, d’un mari, d’une femme, d’une maison, d’une voiture. Vous en rirez vous-mêmes. Et il n’y a pas de plus grande richesse que celle-là. Tout le reste n’est que pauvreté, en regard de cette richesse.
Tenant ce trésor et le vivant, pour vous la quête est non seulement terminée, mais la révélation de l’Amour se termine, elle aussi. Il ne vous reste plus qu’à être la Vie, à laisser cette Joie ce répandre et se cultiver d’elle-même.
Il vous a été dit, vous n’aurez plus jamais soif. C’est la stricte vérité. Et maintenant, cela se généralise. Beaucoup de choses, dans la conscience humaine collective comme individuelle, sont en train de se changer, voire d’être bouleversées. Les événements apparents qui se déroulent sur la Terre, nous vous l’avons toujours dit, par l’action des éléments, vous mettent en Joie. Non pas par un plaisir malsain de voir des choses se détruire, mais parce que vous allez, là aussi, au-delà des apparences, sans le vouloir, et que vous trouvez non pas la joie de l’événement, mais le signe de l’événement. Et cela est de partout, dans tous les milieux, dans toutes les cultures, dans toutes les religions.
C’est pour cela qu’il ne peut rester qu’un grand rire, de tous ces conditionnements, de tous ces enfermements, parce qu’aujourd’hui, aucun de ceux-là ne peut tenir devant l’Amour, et devant la Joie. Et cela, là aussi, se fait naturellement. Vous avez juste à développer cette compréhension et ce vécu de l’accueil, et du don. Évitez les mots qui vous blessent. Si le mot sacrifice ne vous plaît pas, retenez accueillir. Si le mot décréation ne vous plaît pas, retenez simplement que la création a toujours été là, et qu’elle passera pour vous, mais vous, vous ne passerez pas.
Ainsi, l’intelligence de la Lumière à l’œuvre de partout, en les situations comment en les êtres, humains ou non, et même ceux de la confédération intergalactique, au plus loin qu’ils aient été, ils sont dorénavant au plus proche de vous. Parce qu’ils ont saisi le sens de ce que vous vivez, et comprennent parfaitement ce qui est en train dorénavant de se vivre. Et je vous l’ai dit, la seule chose que vous ne pouvez éviter, c’est la Joie, quel que soit votre état actuel.
Alors laissez être ce que vous êtes au-delà de l’être, laissez être sans rien vouloir, juste en accueillant.
Ainsi vous dépolariserez la dualité, vous l’empêcherez même au sein de votre vie de se manifester, vous magnifierez en quelque sorte l’unité, non pas par des discours, non pas par des mots, mais simplement par votre regard et votre présence, qui n’a pas besoin de mots, mêmes si parfois les mots sont, parfois et souvent, des supports utiles. Là est la véritable autonomie, là est la véritable liberté, qui ne peut être ni intérieure ni extérieure dorénavant, elle est totale.
Silence
De la même façon qu’en cet instant, je suis effectivement présent en chaque cœur, et qu’en tout instant où frères et sœurs écouteront cela. Ne voyez pas de personnification à Abba, ce n’est qu’Abba en vous, qui êtes vous-mêmes Abba, qui se déploie.
C’est cela aussi la simplicité. C’est cela aussi l’humilité, redevenir comme un enfant qui est totalement immergé dans l’instant, ne dépendant de rien, ni d’un avant ni d’un après, ni de quelque histoire que ce soit, ni d’aucun mental, ni d’aucune circonstance de ce monde.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
Une sœur va parler en espagnol et nous aurons la traduction en français.
Avec plaisir. Mais justement, avant d’avoir la traduction, si vous ne comprenez pas cette langue, c’est une raison de plus pour voir que vous traversez tout langage et toute question. Alors, accueillons, au-delà de la compréhension, avant d’en comprendre le sens. Je te remercie donc de t’exprimer en cette langue.
Amado Abba, es un testimonio. Yo siento mucho Amor, en el sacro y en la garganta, siento que el corazón crece hasta la garganta. Y este Amor que siento, que me hace llorar, también lo siento cuando veo el sol. Me siento muy conectada con el sol. Gracias.
(Cher Abba, c’est un témoignage. Je ressens beaucoup d’Amour, dans le sacrum et dans la gorge, je sens le cœur grandir jusqu’à la gorge. Et cet Amour que je ressens, qui me fait pleurer, je le ressens aussi quand je vois le soleil. Je me sens très connectée avec le soleil. Merci.)
Bien-aimée, je te remercie pour tes quelques mots. Ce que je peux dire simplement, si le soleil te fait cet effet, alors regarde le soleil de chacun, qui est au milieu de sa poitrine. Ne vois pas la forme, et tu vivras la même chose que tu vis en ce moment, à tout instant, à chaque rencontre, sans faire de différence. Cela te permettra de passer outre l’apparence, de passer outre l’histoire, et de passer outre ta propre conscience.
Alors bien sûr, quand vous vivez cet état d’Amour, et vous êtes nombreux à l’avoir traversé ces derniers temps, vous avez pu ressentir des éléments un peu gênants, au niveau de la gorge. Mais c’est votre propre accouchement. Il ne s’agit pas ici d’un passage ou d’un retournement, cela a déjà été fait. Mais il s’agit de votre accouchement en Vérité. Parce que l’accouchement ne se fait plus vers le bas, cet accouchement se fait vers le haut du cœur, vers la gorge. Ainsi vous êtes renés de nouveau. Comme le Christ l’avait dit, nul ne peut pénétrer le royaume des cieux s’il ne redevient comme un enfant, ou s’il ne renaît de nouveau. Vous êtes en train de vivre votre propre résurrection, votre propre renaissance en l’éternité, et cela, bien évidemment, ne peut que vous combler de Joie, et vous reconnaissez la Vérité.
Ainsi si tu arrives à voir en chacun, au-delà de toute apparence, le même soleil que tu contemples à certains moments, qui te met en Joie, alors tu seras en Joie à chaque regard, à chaque mot, à chaque accueil. Jusqu’au moment où cette respiration du cœur, comme l’ont décrit certains frères et sœurs juste avant, deviendra permanente, sans que tu aies à méditer, à te poser, sans rien demander. Et tu constateras alors que cette respiration du cœur, où que tu tournes tes yeux, se réalise en face de chacun, en face de chaque situation, et cela avec de plus en plus d’évidence, et en ayant de moins en moins de manifestations au niveau de la gorge.
À un moment donné, comme cela a été expliqué, tu ne sentiras plus simplement cette respiration du cœur, mais tu sentiras un autre corps, de manière globale. À ce moment-là, la conscience ordinaire sera complètement transvasée, si je peux dire, dans la conscience d’éternité, de ton propre corps d’éternité, te mettant dans les conditions les plus adéquates pour vivre l’événement.
Cela est maintenant. Car vous êtes et vous serez de plus en plus nombreux, à ressentir cela, à le vivre, à le manifester, et aussi à faciliter pour l’autre le fait de le vivre. Rappelez-vous que c’est en silence, non pas par un discours, mais par votre accueil, que vous réalisez cela.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
Juste un témoignage, en écoutant Mercedes, j’ai senti l’Amour dont elle parlait dans mon cœur, et depuis les larmes coulent.
Bien-aimée, tu es devenue l’autre, en totalité. Et cela suffit à créer ce que tu es. Tu vois, ce que tu viens de dire, montre l’Évidence de l’accueil. Il n’y a rien de plus, rien de plus à entreprendre dorénavant. Juste accueillir l’autre, en totalité. Mettez cet accueil devant, même si après vous voulez discuter ou regimber, et vous verrez que vous n’aurez plus rien à discuter ni à regimber, si ce n’est témoigner vous-mêmes de l’Amour que vous avez vécu. Que voulez-vous de plus que cette Vérité ineffable.
Voilà pourquoi j’ai employé ce mot d’apothéose. Et que ceux qui ne le vivent pas encore, n’en conçoivent ni inquiétude, ni amertume, ni déni, je vous le répète, quel que soit votre état actuel, il vous suffit simplement de mettre l’accueil devant. Accueillez. Parce que quand vous décidez d’accueillir, même si votre mental dit non, vous créez les conditions qui vous permettent de réaliser que l’un est dans l’autre et que c’est cela l’Amour, au-delà de l’un et de l’autre. Vous voyez, il n’y a rien d’autre. Tout le reste se découlera de là.
Vous n’avez besoin de rien d’autre.
Absolument rien d’autre.
En quelque sorte, l’absorption des essences vous a préparés à cela. C’est bien plus que l’absorption de l’essence, c’est effectivement, comme tu le dis, traverser l’autre, ne pas être arrêté par les mots que tu ne comprenais pas, ni par quelque discours que ce soit, même s’il était compris, et réellement, sentir l’Amour de l’autre, qui n’est rien d’autre que ton Amour. Là où il n’y a plus de distance, là, comme je l’ai dit, où il n’y a ni l’un ni l’autre. Mais l’un et l’autre ont été le support, de leur propre disparition.
Je pense que ce que j’exprime et ce que vous exprimez est parfaitement simple et parfaitement compréhensible. Il n’y a pas de oui, mais, il n’y a pas d’autre explication, il n’y a que Ça à vivre. Tout le reste, comme je l’ai dit, n’est que le décor que nous dressons ensemble pour permettre d’emballer, d’enrober, de décorer. Parce que l’Amour n’a pas besoin de décor, mais il est tellement plus agréable quand il est manifesté, quelle que soit sa forme. Ayant vécu cela, avec tes larmes qui roulent, alors tout est accompli. Il reste à parcourir la vie, à la laisser te parcourir, à la laisser être. Et si à chaque fois tu penses à cet accueil, en quelque circonstance que ce soit, alors le sacrifice se fait de lui-même, et tu te libères de toi-même. Rends-toi compte de la simplicité de ce processus.
Surtout si certains d’entre vous avez vécu, par exemple, les différents yogas, les différents processus vibratoires, aujourd’hui, vous ne pouvez que constater, quelle que soit votre surprise, votre Joie, ou votre amertume, que c’est affreusement simple. Mais c’est affreusement simple justement parce que vous avez fait tout cela, justement parce que vous avez échafaudé, les uns et les autres, avec les anciens, avec les étoiles, les archanges et d’autres, ce scénario.
Le commandeur peut jubiler intérieurement, parce que quelque détour qu’il ait fallu faire, en particulier à certains moments, après les noces célestes, il était évident que tout allait s’accomplir. Il a fallu simplement maintenir, en quelque sorte, cette attention, cette vibration, pour permettre d’arriver jusque-là. Le moment est donc accompli, lui aussi, et les mots les plus simples que j’emploie seraient aussi vos mots les plus simples. Décorez si vous voulez, mais ne rajoutez pas de superflu. Il n’est pas question d’éradiquer quelque histoire, mais là aussi de les transcender.
Oubliez, pour le moment, tout. Sauf ce principe d’accueil. Oubliez vos vibrations, oubliez Marie, oubliez le Christ, oubliez Abba, oubliez tout. Sauf Cela. Et vous ne pourrez que le vivre. Avec de plus en plus d’intensité, de façon de plus en plus ample et vaste, que vous sentiez la respiration du cœur ou pas. Mais vous ne pourrez faire autrement que de reconnaître et de vous reconnaître en l’Amour. Tout le reste passera. Mais Cela ne passera jamais. Même quand l’un et l’autre ne seront plus là, même quand il n’y aura plus de création, Cela demeurera. Et en Cela, tout est complet. En Cela, tout est non seulement accompli, mais tout se vérifie, à chaque minute.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
Comme la sœur qui a témoigné juste avant moi, au moment où notre sœur parlait en espagnol, j’ai senti une Joie énorme qui m’a fait pleurer, et depuis, j’ai encore cette sensation d’avoir en moi le soleil qu’elle cherchait à l’extérieur, et pourtant que nous possédons tous en même temps en nous.
Fils ardent du soleil. Tu comprends et le vis enfin, la signification de ce mot. Cela vous avait été dit, par le paraclet, par l’Esprit Saint, par l’impersonnel, par Eynolwaden, vous êtes Cela. Le soleil intérieur n’est rien d’autre que le soleil extérieur. Il vous apparaît dans le ciel, parce qu’il a été séparé. Vos corps d’éternité, vous le saviez d’ailleurs, étaient prisonniers dans le soleil, donc prisonniers dans votre cœur. Aujourd’hui, c’est déployé, en totalité.
Vous voyez bien que tout tourne autour de cela aujourd’hui, et même dans les jours précédents. Et nous pouvons rendra grâce à Mercedes de s’être exprimée dans cette langue que beaucoup ne comprennent pas ici, et qui pourtant ont été touchés, non pas par les mots, mais comme je l’ai dit, par ce qui est émané, porté par les mots. Vous comprenez enfin en le vivant, ce que cela veut dire. Et d’ailleurs, nombreux parmi ceux qui m’écoutent depuis longtemps, ne savent même plus ce que je dis. Ils dorment littéralement, parce qu’ils sont en béatitude, en cette apothéose de la béatitude.
Il en sera de même, non pas pour les mots d’Abba, mais pour vos propres mots, comme l’a démontré notre sœur, déjà pour deux témoignages. Vous voyez, vous le vérifiez. C’est la stricte vérité. C’est la seule voie. Elle est directe, elle est transcendante, et elle sera, comme je l’ai dit, de plus en plus immédiate.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
C’est un témoignage. Lorsque Abba, il y a quelques minutes, a mentionné que le plus important était l’accueil, en moi, au niveau de toute ma poitrine, s’est inscrit en lettres très très brillantes, le mot Accueil. Mais ce que je ressens, c’est qu’il n’est pas dirigé vers moi, c’est comme si je l’annonçais afin que tous ceux qui le voient se sentent accueillis en moi. C’est un peu comme un genre de repère, quelque chose qui fait que ceux qui ont besoin d’être absorbés, d’être accueillis, voient le mot inscrit en moi.
Bien-aimée, je te remercie, c’est la stricte vérité. Pour certains d’entre vous, qui fréquentez par exemple le fameux bain, vous voyez bien que vous n’avez même plus besoin de connaître l’identité de qui que ce soit. Cela se fait. De la même façon, ne vous limitez pas dans cette notion d’accueil.
Autant lors de la phase d’apprentissage, comme je l’ai dit voilà deux jours, il vous semblait parfois avoir une indigestion. Aujourd’hui, ce n’est plus possible. Et plus vous êtes vastes dans votre accueil, sans limites, bien sûr, les circonstances particulières de ce que vous voyez, de ce que vous rencontrez, sont essentielles dans un premier temps, mais après ne vous mettez pas de limites. Vous pouvez réellement et concrètement réabsorber toutes les créations, sans aucune exception, en chacun de vous. Quoi que vous en pensiez ou en disiez aujourd’hui, vous le vivrez, assurément. Et cela a commencé.
Silence
Bien-aimé, continuons.
Je sens quand j’accueille les autres, mais je ne sens pas quand je suis accueillie.
Peu importe. Que cela se passe d’un côté, de l’autre côté, ou des deux côtés, cela ne fait pas de différence. C’est-à-dire que tu es marquée au fer rouge, comme je l’ai dit, de l’accueil de l’autre. Cela se révèlera au moment opportun, dans les minutes suivantes, dans les heures suivantes ou dans les jours suivants. N’attache aucune importance à la sensation, même si elle est présente, traverse-la, elle aussi. Et si la sensation est absente, là aussi, n’en conclus rien. Tu ne l’as pas ressenti et pourtant l’acte est réel. En répétant cela, en accueillant comme en étant accueillis, vous réaliserez très vite, qu’il n’y a pas de différence, puisqu’il y a, en définitive, ni l’un ni l’autre.
Cela signe simplement que pour l’instant, il y a peut-être encore une dépendance quelque part, non pas une restriction par rapport à l’Amour, mais une dépendance par rapport à la notion de celui qui émet et de celui qui reçoit. Mais en définitive, tu comprendras qu’il n’y a ni émetteur, ni récepteur. Qu’il n’y a de chaque côté que le don et l’accueil. Alors tout s’éclairera. Mais continue à le vivre, à le souhaiter, à accueillir, et cela suffit.
L’immédiateté des témoignages de deux sœurs ou trois sœurs, je crois, après les mots de notre sœur en espagnol, sont éloquents. Et moins vous avez la possibilité d’être arrêtés par la compréhension, du langage, par exemple, comme dans ce cas-là, plus cela vous touche, et c’est normal. Parce que le langage arrive dans la tête. Mais ce qui est entre les mots et porté par le langage, arrive dans le cœur. Et s’il n’y a pas de sens au langage que vous pouvez prendre dans la tête, il se rend directement dans le cœur.
Et vous le savez, le cœur est relié à la tête, par la fusion des trois foyers. Cela a été dit, je vous le redis, vous êtes reliés, bien évidemment, à la matrice christique, par le cœur. Et quand je dis reliés, c’est une résonance, puisqu’il n’y a qu’un cœur. Mais vous êtes reliés de la même façon par la tête, par la pensée, par l’intention. C’est cela le déploiement total et complet de la Lumière sur toutes les consciences.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
Silence
(Éclats de rire)
Il semblerait que les témoignages se manifestent par le rire.
(Rires aux éclats)
Pour ceux qui perçoivent, au-delà du rire, voyez les fluctuations de la Lumière et de la vibration. Percevez, pour ceux qui perçoivent, ce qui se déploie.
(Cent secondes de rires en tous genres)
Soyez chacun comme le moyeu de la roue, immuable..
(Éclats de rire)
..accueillant chaque cœur, chaque soleil, par son rayon…
(Éclats de rire)
Je te remercie de ton témoignage.
(Fous rires)
Je crois qu’elle a quelque chose à rajouter.
(Éclats de rire)
Je pense qu’il y a un dernier paragraphe.
(Rires et toux)
Cela s’appelle mourir de rire.
(Rires aux éclats)
C’est une belle mort.
(Rires aux éclats)
Bien-aimé, qui veut rire ?
(Éclats de rire)
Là c’est peut-être la conclusion, parce qu’il va être bientôt l’heure.
Je ne vois pas de meilleure conclusion que celle-ci.
(Rires)
Alors permettez-moi, en attendant nos prochains entretiens, de communier en chacun de vous.
Silence
Et Abba vous dit simplement, à demain.
À demain.
Merci.
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