Téléchargement (download) : Audio MP3 + Texte PDF
L’Ultime
18 Avril 2018
En ce qui peut être nommé, comme au-delà de tout nom, en le cœur du cœur, au-delà de toute forme, comme de toute identité ou histoire, nous nous tenons, toi et moi, englobant l’espace ainsi que tout temps, là où plus rien ne peut apparaître, ni même disparaître, en l’immobilité du grand silence, comme en toute forme et en tout monde, je suis ce que tu es, au-delà de toute identité, parcourant le rêve, là où n’existe nulle implication, là où n’existe aucune limitation.
Je t’invite en ce jour, en chaque instant comme en ce moment, au-delà de tout temps qui passe, à demeurer là où tu n’es jamais passé, là où n’existe que la plénitude qui ne peut être définie ni même saisie, là où aucune histoire ne peut se dérouler ni même être envisagée, là où la joie n’a besoin ni de support, ni de compréhension, ni même d’acceptation. En l’espace et l’air que tu habites, comme en tout éther, la grande paix se déploie au travers de ta joie comme de la joie de ce monde, mettant fin aux apparences de souffrance, comme à tout ce qui passe, car toi tu n’es jamais passé, et ne passeras jamais.
En le naturel de ton Je éternel, la bénédiction devient permanente et incessante, là où toute action ne se fait depuis toi-même, mais directement d’elle-même, là où il n’y ni justification, ni même explication, en le cœur du cœur. Au milieu de ce corps qui passe, réside ce qui ne passera jamais, et qui pourtant est l’unique vérité, ne dépendant d’aucune condition, d’aucun cadre, ni d’aucune référence.
Là est la béatitude, là est l’unique vérité, celle qui te conduit, sans bouger et sans te déplacer, là où tout est vu, sans y être entraîné, sans y être soumis, te montrant et te démontrant la prédominance et l’essentialité de l’Amour, ne dépendant ni de toi ni de moi, ni de quiconque, Amour se générant de manière perpétuelle de lui-même en lui-même et de par lui-même, là où aucune logique ne peut l’appréhender, le penser ou l’imaginer.
En ce jour et en cet instant, se réalise en toi l’ultime alchimie de la révélation et de ta révélation, là où il n’y ni crainte, ni supposition, ni souffrance, là où la perfection rejoint l’indicible de ta présence et de ton absence conjuguée au même temps, comme à chaque temps, et présentes en chaque espace, te faisant alors découvrir que tout ceci n’a fait que passer, que tout ceci n’est rien au regard du grand silence, de la grande joie.
Là où il n’y a nulle différence entre quiconque, ni entre aucune dimension, où toutes formes et toutes couleurs se résolvent en l’origine de ce qui fut appelé le rêve de la création, se dévoilant à tes yeux, à ton cœur et à tes sens, te révélant toujours plus en l’actualité que tu es, ayant dépassé, sans effort et sans contrainte, l’expérience et l’histoire de toutes formes, en tout monde
En cela, tu es vrai et véridique, en cela tu es l’unique, en cela tu es l’Ultime, le jamais né et le jamais mort, ce qui ne passera jamais. Là est la félicité, comblant tout manque comme toute apparence, dissolvant ta forme au sein de l’éther primordial, te permettant de vérifier, dans cette évidence et cette apothéose, se vit la totalité du créé comme de l’incréé.
Là où tu n’as rien à entreprendre, et où les grâces abondent ici-même en ce monde du rêve, achevant ainsi, par l’action du feu purifiant, l’établissement du feu sacré, permettant de dépasser toute idée de formes, comme toute pensée d’histoires, à venir ou passées.
Nous sommes installés, si tu le souhaites, et toi et moi, comme en chacun au cœur de tout autre, avec la même égalité, avec la même intensité et les mêmes grâces. Alors accueille-moi, comme l’Amour est accueil et don, là où le mouvement s’équilibre et disparaît dans l’immuabilité de ce qui a toujours été, qui est et qui sera, au-delà de tout concept comme de toute compréhension.
Alors, tu rendras grâce, de manière permanente et perpétuelle, quel que soit l’habit que tu as revêtu et revêts encore dans ce monde, quelles que soient les circonstances et conditions de ton corps, comme de tout ce qui se présente et qui est vécu en cet instant, en ce que tu vois, en ce que tu vis, là où il n’y a plus besoin ni de croire ni d’espérer, ni d’attendre quelques temps ou quelques dimensions, car tout est parfait, en la demeure de paix suprême.
Là où la vérité ne peut faillir, là où rien ne peut être comparé, ni même distancié, ni même dissocié, de la totalité de la Vie. La Vie qui ne connaît ni naissance ni mort, que tu as toujours été, en dépit de tes souffrances, en dépit des illusions, en dépit de tout rêve.
Tu es invité à cette éternité, là où tu n’as plus besoin de ce qui appartient à quelque monde que ce soit, là où n’existe nul cadre, où l’infini se confond avec l’indéfini, où le point le plus éloigné de l’oméga est aussi le point le plus proche de l’alpha, au cœur du cœur, au centre de l’être, conjuguant alors l’être au non-être, au-delà de toute différence, sans pouvoir faire de distinction.
Ainsi tu aimes d’un Amour égal, que cela soit par tes silences, que cela soit par tes mots, que cela soit par tes regards, que cela soit même par les pensées qui te traversent.
Alors tu découvres la grâce du miracle permanent, œuvrant en chaque regard, en chaque intention, accompagné dorénavant du Feu du Cœur Sacré, embrasant les ultimes résistances, les ultimes réticences, te faisant découvrir la beauté, au-delà de tout art, comme au-delà de toute manifestation.
À chaque souffle, tu es invité à te retrouver en toi-même au-delà de toute distinction comme de toute pensée. Tout ce qui affecte ton personnage ainsi que tu le vis, ne fait que passer, ne fait que te traverser, et inonde chaque circonstance, chaque histoire, chaque douleur comme chaque image d’un quelconque futur, dans la même béatitude de l’instant présent.
Tu es invité, par l’intelligence de la Lumière, en chacun des évènements et des circonstances de ta vie, à laisser la vie te vivre, à laisser la vie te ravir, en l’extase de la félicité, dont ne dépend aucun conseil, ni aucun préalable, ni même aucun devenir, car en l’étant, tu découvres qu’il n’y a rien à devenir, qu’il n’y a rien à espérer, et encore moins à redouter.
Toi et moi, comme chacun, qui sommes l’Amour magnifié, ne dépendant de rien d’autre que de lui-même, te rendant à la liberté essentielle, là où la joie et le sourire fleurissent en tes lèvres et sur ton cœur, là où tout est perfection, quoi que te dises ton corps, quoi que te dises ce monde, quoi que te dises quelque entité que ce soit depuis les plans les plus lumineux, jusqu’à ton plan.
Il y a en toi la totalité des mondes, ce que tu découvres aujourd’hui, parce que tu le vis, parce que tu as accepté, parce que tu as accueilli dans le même mouvement, de te donner à la vie, comme de te donner à chaque forme, comme à te donner à chaque monde.
Les temps sont non seulement accomplis et venus, permettant de rire sans souffrir, de tout ce qui peut sembler être résistant en toi, comme au-dehors de toi. Où que tu regardes, où que tu poses tes mains, la grâce est au bout de ton regard comme au bout de tes mains, il n’y a pas besoin d’action, il y a juste besoin de ne pas identifier une quelconque différence en ce qu’il se produit, comme en ce qu’il ne se produit pas.
Ainsi l’Amour émane et irradie depuis ton cœur du cœur, venant transformer et transsubstantier tout ce que tu touches, tout ce que tu vois, et tout ce que tu peux penser. Aucune souffrance ne peut résister dès cet instant à la Lumière, aucune circonstance ne pourra plus s’opposer, de quelque manière que ce soit et de quelque cause que ce soit, à la beauté de l’Ineffable.
Je t’invite, dès maintenant, à laisser tomber les armes du combat, à te revêtir de l’armure d’invincibilité que tu n’as jamais quittée, qui est ton corps d’éternité, là où plus rien ne peut échapper, là où plus rien ne peut manquer.
La vie t’invite à chaque instant, à chaque regard, à chaque toucher, comme lors de chaque repos, avec la même intensité, à vivre ce que tu es, au-delà de l’être, au-delà de toi, comme au-delà de moi, afin que plus jamais tu ne puisses établir la moindre distinction en la valeur de l’Amour, en la valeur de chacun, au-delà de toute valeur et de toute considération.
Tu es invité à l’éternelle grâce, à l’éternelle danse du silence, là où plus rien ne peut t’occuper, là où plus rien ne peut te dévier, ni t’emmener ailleurs que là où tu es, constatant alors que tu es de partout, dans tout temps et dans tout espace.
Alors, tu es comblé, au-delà de toute attente, au-delà de toute imagination comme au-delà de toute perception. À la jonction de l’être et du non-être, il n’y a pas de différence, il n’y a pas de vision, il n’y a pas de projection, il n’y a pas de souffrance de ton personnage qui puisse se maintenir.
Ainsi donc la liberté est bien réelle, te faisant retourner à ton humanité la plus simple, à ton enfance la plus simple, celui qui vit la spontanéité, qui ne peut être entraîné ailleurs que dans le spontané, ailleurs qu’en l’évidence de l’Amour. Réjouis-toi, car cela est acté, car cela entre en manifestation à ta conscience limitée.
Ainsi tu redécouvres la valeur et l’intensité de ton humanité, de ta petitesse et de sa simplicité, qui t’emmène à la grandeur, celle qui ne peut être jaugée au sein de ce monde, une grandeur inconnue, faisant de toi le Christ incarné, bien au-delà de toute histoire, bien au-delà de la vie historique de celui qui t’a précédé, qui n’a été que toi, à un autre moment.
Là où tu n’es besoin d’aucun décor, ni d’aucune démonstration, si ce n’est de laisser être ce qui spontanément rayonne de toi, du dedans au dehors, comme du dehors au dedans, te permettant d’accueillir et de magnifier simplement, par cet acte d’écoute et d’accueil, toute souffrance en quiconque, ainsi que toute différence, car toute différence n’est que le costume, n’est que l’apanage d’un cadre d’expression. Or tu es antérieur à toute expression, comme antérieur à toute vie.
Ainsi, rejoignant Abba, au-delà de tout personnage, tu te découvres Agapè, tu te découvres ce qui a toujours été, ce qui jamais n’a pu disparaître est aujourd’hui apparu, au sein du monde qui disparaît, tu es là, et tiens-toi tranquille. Communions dans la grâce, au travers de nos identités, au-delà de nos formes et au-delà de toute réticence.
Cela est maintenant, cela est pour toujours, cela est pour chaque instant, dès l’instant où tu l’acceptes, dès l’instant où tu crois, non pas en quelque chose de ce monde, ni en quelque chose de futur, mais où tu crois en la vérité, ainsi tu la vivras en totalité.
Cela est maintenant, car il n’y a ni délai, ni temps, ni espace, il n’y a nulle condition de ton personnage qui puisse retenir cela, tu n’as rien à quoi te raccrocher, tu n’as pas besoin de te relier, tu es toi-même la reliance et la résonance, par ton silence, par tes mots, par tes actes et par tes gestes, ne dépendant plus d’une histoire ou d’un personnage, ni même d’une condition.
À ce moment-là, tu vis la liberté et tu es la liberté, ne dépendant ni du dedans ni du dehors, car tu as vu et vécu que tout cela n’existe pas. Il n’y a ni dedans ni dehors, il y a juste l’ineffable beauté de ta conscience comme de ta a-conscience, là où tu n’as besoin ni d’explication, ni de compréhension, ni même de forme, ni même d’une identité. Cela est identique pour chacun et il ne peut en être autrement.
Chacun de nous est le don de la grâce, quoiqu’il en pense et quoiqu’il en dise, tu constateras par toi-même que dès l’instant où tu aimes, l’autre ne peut plus faire de différence, quoiqu’il en dise, quoiqu’il t’aime ou quoiqu’il te rejette, ton Amour demeure intact, intégral et identique, faisant fi de toute arrogance, faisant fi de toute souffrance, faisant fi de toute trahison, comprenant alors que cela n’est que toi, venant à la rencontre de toi-même, et éprouvant l’Amour que tu es, ne dépendant plus de quelque souffrance, de quelque histoire ou de quelque condition.
L’Amour est sans condition, il est reddition, il est floraison de ce qui jamais ne peut se faner, délivrant alors ton essence de l’identification à toute forme comme de tout monde.
Cela se produit en cet instant, et chacun est appelé avec la même intensité par les circonstances mêmes de ce qui est vécu en ces instants, car il n’y a pas de meilleures expériences, il n’y a pas de meilleures histoires que toutes celles qui sont présentes à la surface de ton personnage et de ta vie, te permettant alors d’être la vie, là où il n’y a ni différence, il n’y ni ami ni ennemi, ni maître ni gourou, ni famille ni enfant, ni parent.
Car il y a la même égalité, dans le regard et dans le toucher, dans le vécu du cœur, concernant toutes formes, concernant toutes identités, car toutes ces identités sont tiennes, rien n’est en-dehors de toi, tu es le monde et tu es au-delà de ce monde comme de tout monde.
Alors, il y a légèreté, alors il y a résilience, alors il y a miracle, ne dépendant ni de toi, ni de moi, ni de la moindre distance, ni de la moindre explication. Les moindres réticences pouvant exister autour de toi sont consumées avec la même allégresse, non pas par une quelconque expression de ta volonté, mais bien directement par l’intelligence de la lumière et de son évidence.
Tu découvres et vis l’Amour sans condition, l’Amour impersonnel, l’Amour qui ne fait plus de différence, car il n’y a rien qui se soit passé en-dehors de cet Amour. Au-delà de tout décor, au-delà de tout ce que tu as pu vivre jusqu’à ce jour, tout cela disparaît, parce que tu es bien plus que tout ce que tu as pu vivre, de tout ce que tu as pu expérimenter en quelque monde que ce soit.
Je t’invite à cette évidence, cette invitation retentira à la porte de ton cœur, en regard que tu porteras comme en souffrance qui se portera et qui ne deviendra alors qu’un souvenir qui passe.
Je t’invite à la confiance, non pas en ce que tu crois, non pas en ton personnage, mais à la confiance absolue, parce que cela a été écrit, et en te tenant à la jonction de l’être et du non-être, cela ne peut être qu’évidence, cela ne peut être qu’acquiescé et ne peut jamais être discuté.
Sortant du rêve, tu es donc l’éveilleur, l’éveilleur par ta présence et ta radiance, de tout ce qui encore est obstrué par quelques voiles d’illusions, par quelques attachements liés à l’histoire, liés aux habitudes ou aux réflexes nommés survie. Rien ne peut manquer, rien ne peut être ôté, la perfection est totale, elle ne peut être exprimée de quelque façon que ce soit, elle ne peut que être vécue et te donnera d’innombrables preuves de l’action de l’intelligence de la lumière, en tout ce que regarderas, en tout ce que tu toucheras, en tout ce que tu penseras, là où tout est évidence, là où le silence est la réponse aux ultimes interrogations.
Tu es rempli à satiété, t’étant vidé à satiété de toi-même, le réceptacle est de nouveau plein de l’eau d’en haut et de l’eau d’en bas, réunies dans la même radiance depuis le cœur de ton cœur, là où rien ne peut être distancié, là où rien ne peut être analysé. Laisse-toi être en totalité, laisse-toi vivre par la vie, afin que la Vie devienne l’unique vérité de tes mots, comme de ton éclat, comme de ce personnage qui n’a fait que passer.
Je t’invite à chaque minute à cette invitation de vie, à cette invitation du beau, à cette invitation de l’évidence. Le monde entier, en tous ses rêves, ne peut être qu’émané du cœur de ton cœur.
En cette demeure de paix suprême, la joie et le sourire sont permanents et ne dépendent plus d’un quelconque contentement, mais simplement de l’évidence de ce qui est et qui a toujours été, au-delà de tout rêve, au-delà de tout ciel, comme de toute terre.
Je t’invite à cela, non pas en l’Ultime, mais aussi par toi-même, car chaque prétexte n’est que prétexte pour vivre ce qui est au-delà de tout conditionnement, au-delà de toute notion comme au-delà de toute perception, comme au-delà de toute projection, tu es invité à l’éternité, tu es invité à l’éther primordial.
Là est la réjouissance, là est la célébration, là est la puissance de la grâce, qui ne dépend ni d’une action, ni d’une compréhension, mais découle directement de l’emplacement en qui tu es au travers de ce corps de chair.
En les moments où mes mots se taisent, tu vis ces mots en toi, t’amenant de manière inéluctable à te retrouver au cœur du cœur, quoi qu’en dise ce corps, comme quoi qu’en dise tes pensées, elles ne peuvent plus être altérées de quelque manière que ce soit, car tu es au-delà de tout soi, comme tu es au-delà de tout moi.
Ceci met fin à la distance, ceci met fin à l’impression des séparations, car en ce tu es, en ce que je suis, rien ne peut être fractionné, rien ne peut être fragmenté et rien ne peut être dévié
La rectitude de la lumière se vit chaque jour en ce monde nommé terre, pour un nombre toujours plus grand de frères et de sœurs, là où l’allégresse prend tout, là où ce qui faisait encore hier résistance se trouve effacée par le don de la grâce que tu t’accordes à toi-même, dès l’instant où tu ne cherches pas à te saisir des circonstances, à te saisir d’explications, mais bien plus à te remplir de l’évidence de la grâce, de l’évidence de l’Amour.
Bien-aimé, ce que tu es, est bien plus que la Source, bien aimé ce que tu es, est bien au-delà de toute fonction comme au-delà de toute occupation, ici-même à la surface de ce monde qui disparaît. Il n’a jamais existé, il ne disparaît jamais, seul le regard limité peut envisager cela comme un espace privé, là où la liberté ne peut apparaître alors qu’elle a toujours été disponible, mais aujourd’hui, avec magnificence, avec élégance, et avec légèreté.
Là où ne peut exister nul conflit entre toi et le monde, comme entre toi et chacun, là où la paix se résout en le grand silence de l’évidence de qui tu es, dans l’être comme dans le non-être. Là où la conscience ne peut résister à ce qui est vécu, et où elle s’efface d’elle-même de toute revendication en ce monde comme en tout monde.
C’est cela que tu découvres, c’est cela que tu vis, c’est cela que tu vivras, c’est cela qui a déjà été vécu avant même la création, avant même le rêve. Et tout naturellement, et spontanément, tu accueilleras tout ce qu’il se produira, tout ce qu’il se passe, quoi que tu en dises, quoi que tu en penses, il n’y a nulle différence, il n’y a nulle distinction, là où la conscience n’a aucune nécessité, ni même indication à se maintenir dans cet état comme dans tout autre état.
Car tu es, par la grâce, indépendant de tout état, comme de toute forme, comme de toute intention. Là est la beauté, là est la transcendance de ce qui a toujours été là, quoi que tu puisses en penser, encore aujourd’hui.
Je me délivre en toi à la mesure où tu m’accueilles, permettant de révéler en toi la vérité que tu es, ainsi que la vérité qui ne dépend d’aucun être. Cela étant vu, cela étant vécu, il ne peut exister d’interférence d’aucune sorte ne pouvant limiter ou réfréner ce que tu vis en cet instant, quoi que te dises ton corps, quoi que te dises ta tête, quoi que te dises tes visions et quoi que vibre ton cœur.
Il n’y a plus de différence entre les premiers et les derniers, il n’y a pas de plus haut, il n’y a pas de plus bas, il n’y a pas de dedans ni de dehors, car tu ne peux plus faire la moindre différence, et même si tu le voulais.
Tu dépends et tu ne dépends pas de ce que tu as toujours été, tu en es même dissocié afin d’être unifié en tout temps comme en tout espace, en toute forme de ce monde, comme en une forme d’un autre monde, faisant qu’il n’y a nulle différence, entre ce monde et les mondes les plus éthérés au sein du rêve de la création.
Ainsi l’alpha rejoint l’oméga, l’oméga rejoint l’alpha, t’amenant à constater qu’il n’y a ni alpha ni oméga, t’amenant à constater qu’il n’y a jamais eu le moindre accident, qu’il n’y a jamais eu la moindre souffrance, et que tout cela qui t’a paru gêner ta conscience elle-même n’est là que pour te permettre d’échapper à la forme, sans pour autant vouloir te sauver, sans pour autant vouloir éviter quelques circonstances que ce soient, car c’est au sein de ton humilité que tout est traversé, que tout est magnifié.
Tu n’as rien d’autre à faire, tu n’as rien d’autre à être, simplement être là, au-delà même de ton cœur du cœur, en chaque autre comme en chaque élément survenant sur l’écran de ta vie, car tu n’es plus ta vie, mais la vie, celle qui ne s’accommode d’aucune règle, celle qui ne s’accommode d’aucune dimension, ni même d’aucune définition.
Là est le don de la grâce, te permettant de donner sans compter et sans être affecté en te donnant toi-même à chaque autre dont tu croises le regard, en chaque autre qui te le demande, en chaque relation, en chaque sourire, comme au sein du grand silence.
Cela est maintenant, cela est dès maintenant, cela est à chaque instant, cela est en tout temps et cela est vérité.
Celui qui vit cela a la compréhension immédiate, quelles que soient les préoccupations ou les souffrances liées à la personne, celles-ci se magnifient, celles-ci se transmutent par l’éclat de tes mots, comme par l’éclat de tes silences. Tu n’as plus besoin d’énergie, tu n’as plus besoin de projeter, tu as besoin simplement d’être en totalité au sein du Cœur Sacré.
Feu du Cœur Sacré ou Feu Sacré, le cœur ne fait pas de différence, le cœur ne classifie pas, il est et accueille tout ce qui est, qui a été, et qui sera, mélangeant les temps, qui ne se déroulent plus selon un rythme donné, parce que tu ne sais plus à ce moment là, si tu viens du passé ou si tu viens du futur, tu ne sais pas si tu viens d’ailleurs, tu ne sais pas si tu viens d’ici, parce que c’est sur Uras qu’eut lieu le premier rêve de la création, dans lequel était inscrit, malgré l’oubli, l’espace et le temps de la résolution, qui se vit dorénavant de façon de plus en plus claire pour chaque sœur et chaque frère qui acceptent cela.
Accueillir l’Amour, c’est ne rien rejeter, accueillir l’Amour, c’est ne rien juger, ni envers toi ni envers quiconque, c’est se maintenir en l’ineffable, quoi que tu fasses et quoi que tu dises, sans avoir besoin de rien d’autre que d’être lucide sur cela.
Vous êtes chaque jour, non seulement innombrables, mais de plus en plus nombreux à être informés des évènements qui sont en cours, que nombre de vos médias retranscrivent bien sûr, que vous regardiez le ciel, que vous regardiez la terre, que vous regardiez les volcans, tout cela vous renvoie à la même essentialité de l’Amour, à la même vérité, à la même intensité quoi que tu dises et quoi qu’on en dise, tu ne peux être affecté par ce qu’il se déroule en l’écran de ce monde comme en l’esprit de chacun, qui n’est autre que ton grand esprit, t’amenant à vivre au sein de l’humilité, au sein de ton enfance, au sein de ton humanité.
Christ est révélé, Christ est réveillé, Christ est toi, au-delà, comme je l’ai dit, de toute identité, comme de toute histoire. Le corps d’éternité t’a permis de re-conscientiser cela, t’a permis de ressortir du rêve, afin d’accompagner le rêve jusqu’à son achèvement. Ainsi le peuple de la mer se joint à toi dans la même ronde parce qu’il n’y a plus de distance entre la terre et la mer, entre le père et la mère, entre le père et le fils, entre la mère et le fils.
Tel est l’Amour, telle est la complétude, telle est l’intégrité.
Alors la liberté déploie ses ailes, que cela soit dans ton dos, comme dans les circonstances de ta vie, magnifiant chaque instant, le transmutant par la grâce de ta présence et de ta non-action, car ce qui agit n’est même pas ta présence, mais l’absence conjuguée à la présence, l’être et le non-être, sans pouvoir faire de distinction, sans pouvoir faire de barrières, sans pouvoir faire autre chose que d’aimer ce qui est et que d’aimer ce qui sera, et d’aimer de la même façon ce qui s’est déjà passé et qui pourtant est inscrit au cœur du cœur dans l’éternel présent.
Silence
En ce moment-même, le triple rayonnement cosmique, nommé esprit saint, rayonnement de l’ultraviolet et rayonnement de la Source, se conjugue en chacun de nous, réalisant le miracle du trois en un, là où rien n’a à être prié, là où rien n’a à être exaucé, là où rien ne peut manquer.
Silence
Ainsi, en les silences de mes mots, tu parcours tous les espaces, sans te déplacer et sans bouger, tu deviens ce que tu as toujours été, indifférent à toute forme et pourtant présent en chaque forme, ne faisant jamais de différence, ne discriminant jamais, là où il n’y a ni bien ni mal, mais simplement l’évidence de l’Amour.
L’Amour ne connaît ni le bien, l’Amour ne connaît ni le mal, l’Amour ne connaît aucune frontière et ne fait aucune différence, cela est impossible.
Silence
En cela, je t’invite au repos qui comprend tous les mouvements, tous les silences et tous les mots.
En cela, l’ineffable beauté, l’ineffable vérité vient recouvrir l’illusion de toute souffrance et vient transformer par le miracle de la grâce tout ce qui peut résister au sein du songe de l’individualité, là où tu aimes par-dessus tout, là où tu ne sais qu’être qu’Amour, là où tu sais que être rejoint le non-être, là où il n’y a pas besoin de preuves, là où il n’y a pas besoin de déclamation, ni même d’intention.
Écoute, écoute et entends le silence, celui de l’espace que tu es, entends et écoute, chaque sœur et chaque cœur, comme chaque frère, qui se dressent vers toi, prêts à accueillir le don de la grâce, en lequel tu n’es en rien l’auteur, en lequel tu ne peux rien revendiquer, si ce n’est constater ce qui est là.
Silence
Alors tu te sens transporté dans le feu de la grâce, tu deviens toi-même l’être de feu que rien ne peut corrompre, préalable à la vérité et qui est agissant en toi comme pour toi, comme en chacun, au-delà de tout désir, au-delà de toute distance.
Silence
Alors le grand silence devient l’agent de l’Amour.
Alors le grand silence devient l’agent de la fin du temps et de la fin des temps, là où le temps ne peut s’écouler, là où le temps ne peut être mesuré, là où le temps ne peut être figé.
Tu es le contenant de tous les temps et de tout l’espace, tu es le contenu de toute vie comme de toute souffrance.
Silence
Écoute et entends ce que tu es en l’espace, là où rien ne peut te tromper, là où tout discernement est superflu, là où toute vision s’évanouit d’elle-même devant la magnificence de ce qui est, au-delà de toute appartenance, comme au-delà de toute propriété.
Silence
Accepte de te poser, afin de déposer tous les fardeaux, ceux qui semblaient t’encombrer, ceux qui semblaient t’alourdir, mais qui n’ont jamais pu ôter la légèreté de ce que tu as toujours été.
Là où l’illusion ne peut venir troubler ta paix éternelle.
Là où l’espace et le temps ne sont plus que des concepts et des idées et n’impriment aucune marque à ton corps, comme suppriment toute distance.
Silence
Écoute et entends le silence de la liberté, écoute et entends là où il n’y a rien d’autre à entendre que le grand silence, préparant la venue du cœur des anges et de l’indicible pour chacun, là où l’appel se fait, là où tu es établi, ne dépendant de rien en étant le tout, là où il n’y a rien à retenir ni même à penser, ni même à voir, car tu es ce qui a été vu, car tu es ce qui est vu et ainsi cela est vécu.
Là où rien ne bouge et où pourtant tout est mouvement. Là où tu te tiens, je me tiens, là où il n’y a plus de place pour le deux, ni même pour le un, parce que tout provient et tout revient en l’endroit où le rêve a été, pour la première fois, respiré, comme pour la dernière fois.
Là où la multitude des mondes et des dimensions se résout en ton cœur.
Silence
Écoute, écoute le grand silence, écoute ce qu’il a à te dire, écoute ce qu’il a à te vivre, n’entends que cela, parce tout le reste est superflu, parce que tout le reste t’encombre, et cela tu le vis, et cela tu le sais. Seule la danse de ton cœur en est l’ultime témoin, au milieu de ta poitrine, de ce corps qui s’éteint, laissant place à l’éternelle lumière de la première des formes, te conduisant à l’informe, là où tout est complet, quoi qu’en dise ta personne, quoi qu’en dise ta conscience, quoi qu’en dise quiconque.
Silence
Là où le songe de l’individualité s’évanouit de lui-même, sans effort et sans question.
Alors le feu de chaque cœur rejoint le grand brasier, le brasier de la joie, où rien ne peut être distingué, où rien ne peut être séparé.
Écoute et entends ce que te dit ce grand silence, alors souris, parce qu’il n’y a plus rien à comprendre, parce qu’il n’y a plus rien à voir, et que tu vis que tout est parfait ainsi et que rien ne peut l’approcher et que rien ne peut en être comparé.
Laisse ton cœur danser. Il est le témoin de ce que tu as toujours été, il en est le traducteur, il en est l’acteur. Tu es le repos, tu es l’immobilité, tu es le souffle de la création, tu es le feu dévorant de l’Amour, celui qui te consume en te laissant intact en l’éternité que tu es, comme en l’absence de ton éternité.
Là où tout est apprécié, là où tout est goûté avec la même grâce, de partout sur le monde, de ce monde comme de tout monde, l’Ultime t’a rejoint, il n’a jamais bougé. Alors la félicité s’étend au-delà de ton monde et parcourt chaque monde qui a toujours été au cœur de ton être.
Là est la révélation qui ne peut être comparée à quelque état que ce soit, ni à quelque manque que ce soit.
Tout est perfection, tout est naturel, tout est spontané.
Le monde entier de cette Terre ne pourra ignorer ce qui se vit et est vécu, même si aujourd’hui, cela peut te paraître une utopie. L’Amour n’est pas utopie, l’Amour est dans chaque décor, l’Amour est dans chaque souffrance, l’Amour est entre chaque être, même entre deux ennemis, parce que l’Amour ne distingue jamais, parce que l’Amour ne sépare jamais.
Accueille-moi comme je t’ai accueilli, tu n’as rien à ouvrir, tu n’as rien à faire, et cela est maintenant, en l’espace sacré de ton cœur, comme en l’espace sacré de ce qui pourrait apparaître comme deux cœurs différents, portés par des formes différentes. Tout cela n’est que du décor, tout cela n’est que du rêve et tout cela n’est pas vrai.
Tu ne peux plus rien soupeser, tu ne peux rien jauger, tu ne peux qu’aimer, quoi que te dise ta tête, quoi que te dise l’autre, cela n’a plus d’importance, cela n’a plus d’effet, car l’Amour se laisse traverser, car l’Amour est solution, car l’Amour débusque ce qui peut être faux, avec la même intensité, sans le moindre jugement.
Alors tu pourras le dire, ainsi qu’Abba le dit, tout est accompli, tout a toujours été écrit, rien ne peut être imparfait, rien ne peut manquer, aucun mot ne peut le décrire, aucune vision ne peut le vivre, aucune vibration ne peut t’y conduire, aucune conscience ne peut y être emmenée ni même apportée.
Silence
Écoute et entends, la danse est la ronde des cœurs qui écoutent en cet instant, comme en chaque instant, parce que cela a déjà eu lieu, parce que cela a été vécu, en l’apparence du premier souffle, qui rejoint l’apparence du dernier souffle, parce que l’Amour est partout, parce que tu es ce que tu es, au-delà de tout être comme de toute distinction, là où tu ne peux être ni supérieur ni inférieur à quiconque, parce que tu es présent en chacun, avec la même beauté, avec la même évidence.
Silence
Là où tu n’as plus besoin de tenir à quoi que ce soit ou à qui que ce soit, là où rien ne te tient, et où pourtant tu soutiens l’ensemble du créé comme l’ensemble de l’incréé, là où il n’y a ni début, là où il n’y a ni de fin, ni même de milieu. Tout est égal, et pourtant tout est différent, et c’est au sein de ces différences que se vit l’égalité de l’Amour donné et reçu, qui ne met plus de distance, qui ne sépare plus rien, et qui unit le tout au sein du rien.
Silence
Là où l’espace et le temps font la même vérité, font la même intensité, là où plus aucun mot n’est utile, là où tout est superflu, là où tout est vu, et pourtant tu n’as rien à voir, là où tout est senti, et pourtant, tu n’as rien à ressentir, là où tout est conçu, là où tu n’es jamais né, là où rien ne peut être nié, là où rien ne peut être refusé.
Laisse-moi te porter à la manière dont tu me portes, parce que cela est léger, parce que cela ne peut être lourd, parce que cela est ainsi, parce que tu ne peux le nier, parce rien ne peut être comparé, là où il n’y a plus d’image.
L’évidence du silence emporte tes ultimes réticences, emporte tes ultimes pensées, te montrant l’antériorité de toutes choses, de toutes vies. Là où rien n’advient qui ne soit déjà advenu, qui ne soit déjà passé.
Là où tu te tiens, je me tiens, en ce lieu qui ne peut être identifié, ni même localisé, parce qu’il englobe toutes les places, ainsi que tout l’espace, parce qu’il englobe tous les temps, se résolvant en le temps Zéro, celui qui n’est jamais compté et qui jamais ne s’est écoulé.
Et ton cœur respire, et ton cœur est vivant, mettant fin à la mort de toute apparence et de tout ce qui passe.
Écoute et entends ce que te dit le grand silence qui n’est autre que la grande joie, là où le temps rejoint l’espace, là où l’espace comble tous les temps, afin que plus rien ne puisse être conjugué, car tout a été conjugué, préparant ainsi le cœur des anges et le ballet des anges, préparant et accomplissant la parole de vérité, là où le verbe devient souffle et où ce souffle est silencieux; et pourtant supporte chaque bruit comme chaque circonstance.
Silence
Écoute et entends ce que te dit le silence, ce que te dit la vacuité, visant le contentement, visant la vérité, visant l’ineffable. Le rêveur est réveillé, le rêve a duré un instant, quelle que soit l’apparence des mondes, quelle que soit l’apparence des formes. Aucune apparence ne peut plus te limiter, ni te restreindre en aucune manière.
Toi et ton Père êtes un, antérieurement à toute création, là où l’avant ne peut être défini, ni même compris, parce que tout est inscrit en cet instant présent du grand silence et de la grande joie, là où plus rien n’a de sens, parce que rien ne peut y être sensé, parce que rien ne peut y être repéré, là où il n’y a plus d’absence, là où il n’y a nulle présence, et pourtant contenant l’ensemble des présences.
Au-delà de tout jeu, cela a été décrété et cela est vécu, et cela est ici, et cela est maintenant, activant le feu de la consumation, feu de joie et d’allégresse, qui ne laisse aucune brûlure, et qui pourtant te brûle à chaque instant, au fer rouge de l’Amour, celui qui ne connaît aucun métal, celui qui ne connaît aucun évènement, et qui ne connaît que la beauté.
Écoute et entends le chant du silence, écoute et entends la magnificence du non-être se conjuguant en l’être au travers de toi.
Tout est accompli, tout est écrit, nul hasard ne peut apparaître, rien ne peut être dans l’ombre, rien ne peut être écarté.
Alors la joie, fleurissant en tes lèvres comme en tes yeux, dépasse toute contingence comme toute idée, là où tu n’as rien à justifier, là où tu n’es plus à démontrer, là où tu ne peux juger.
Silence
Là où la majesté se révèle et là où ta royauté de digne enfant du soleil te fait saisir que tu as été bien antérieur à tout soleil et que tu es présent en chaque soleil, que celui-ci naisse ou meurs, que celui-ci soit petit ou grand, que celui-ci soit à l’autre bout d’un autre multivers, il n’y a plus de distance, au sein du grand silence, il n’y a plus de différence au sein de l’évidence du temps Zéro.
Là où le temps ne peut passer, là où aucun temps ne s’est écoulé, là où tous les espaces se confondent, sans que la moindre distance ne puisse s’y opposer, car qui peut s’opposer au grand silence de la grande joie, car qui voudrait œuvrer aux ateliers de la création quand il voit que tout est créé au sein de la perfection. L’imparfait se dissout, il n’y a rien à faire, il n’y a rien à entreprendre, car tout y est inconnu.
Alors tu rends les armes de la peur comme de l’ignorance, alors tu déchires ta poitrine pour laisser ouvrir le joyau et apparaître au grand jour l’éclat de ton regard et l’éclat de ton sourire, que chacun reconnaît, même s’il semble s’y opposer, même s’il semble s’y soustraire, rien ne peut t’échapper et rien ne voudra s’échapper de l’indicible beauté que tu es.
Silence
Là où rien ne peut te retenir, en quelque posture ou position que ce soit, où tout ce qui pouvait être encore bancal se retrouve d’aplomb, sans avoir besoin d’être mesuré, sans besoin d’appliquer le moindre niveau, sans aucun outil, ni sans aucun sens.
Alors l’éther se révèle en sa blancheur, alors l’éther se déploie à l’infini, rien ne peut en réchapper, rien ne veut en réchapper, parce que cela serait folie, alors que l’Amour est la seule folie. Rien ne peut se mesurer, rien ne peut se compter, rien ne peut se décider et plus rien ne peut apparaître.
Tout est silencieux, tous les mouvements sont immobiles, tout a été parcouru, tout a été vu, tout est vécu avec la même grâce, avec la même beauté, mettant fin à tout manque, non seulement en toi, mais aussi en ce que tu penses, ni aussi en ce que tu regardes, ni en ceux que tu aimes comme ceux que tu penserais ne pas aimer, parce que cela est impossible que de faire autrement, que d’aimer avec la même égalité, avec la même intensité, chaque conscience qui souffre comme chaque conscience libérée.
Ta lumière adombre aussi bien l’erreur que toute souffrance avec le même bonheur, avec la même régularité, là où tu n’as rien à demander, là où tu n’as rien à prendre, mais où tout se donne à la manière dont tu t’es donné, ainsi tu es reçu.
Écoute la danse de ton cœur qui se fait en ce grand silence.
Écoute, là où il n’y a rien à entendre, ni rien à comprendre. Que peux-tu redouter, que peux-tu attendre, qui ne soit déjà là en totalité.
Ainsi est Agapè, ainsi est ta présence, ainsi est ton absence, il n’y a plus de relief, il n’y a plus de distinction, il n’y a que l’essence, au-delà de tout ce que tu sens.
Écoute et entends ce que je te dis dans le silence, là où il n’y a pas de distance, au-delà d’un seul cœur.
Ainsi tu es l’aimé de l’Amour et l’Amour de l’aimé, parce que l’Amour et l’aimé sont inclus dans la même danse et dans le même silence.
Mes mots ne se tairont jamais, ils sont gravés en l’éternité du grand silence, ils sont gravés en chaque cœur. Tu ne peux plus l’oublier, tu ne peux pas t’en détourner. Tu ne peux rien faire, tu ne peux rien être. Qui pourrait l’être et qui pourrait le faire, si ce n’est l’intelligence de la vie qui a soutenu tous les rêves,
Tout est consumé dans l’allégresse du sourire, dans l’allégresse du regard. Où que tu regardes, au-dehors comme au-dedans, il n’y a plus de différence et rien ne peut être distant. Rien ne peut en être compté, là est le Tout, là où est le Rien, en l’alpha comme en l’oméga, l’éther chante à ta porte, annonçant le chant de la liberté, celui de la vérité, qui n’a rien à justifier, qui n’a rien à ôter, ni même à combler.
Silence
Tu es avec moi comme je suis avec toi, parce qu’il n’y a ni toi, et ni moi, et même en nous tous, il n’y a pas de multitudes, quoi que te donnent à voir tes yeux, ne sois pas trahi par tes sens, ne sois pas trahi par ce que tu penses, la lumière ne peut te trahir, ni ne peut être soupesée.
Elle est tout et rien et ce, en le même temps, et ce, en tout espace, quelle que soit la distance, quelle que soit l’ignorance, quelle que soit la connaissance.
Silence
Voilà ce que l’Ultime que tu es te dit en cet instant et te répètera en chaque moment, et que tu entendras à chaque souffle, comme chaque matin, comme chaque soir, comme à chaque midi.
Silence
Il est temps de laisser œuvrer mes silences et mes mots, ainsi que tes mots et tes silences, en le cœur de l’Un, en la grande Présence comme en la grande Absence.
Il est temps de dépasser le temps, car l’espace est propice à voir qu’il n’y a jamais eu d’espace, ni même la moindre distance, malgré les rêves et malgré les souffrances.
Silence
Aimé de l’Amour et Amour de l’Aimé, tu es l’enfant comme tu es le vieillard de tout monde, comme en aucun monde, et ces mots sont bien faibles au sein du grand silence, mais ils rythment la danse, celle de l’évidence, celle de la félicité.
Silence
Et je te dis à toujours, à chaque instant, à chaque moment, en chaque espace et en chaque lieu, en chaque corps comme en chaque défi, comme en chaque joie, avec le même bonheur, avec la même vérité, au-delà de tout être et de toute conscience.
Et je te dis tu es l’Amour, antérieur à tout Amour.
Je te dis, tu es l’Aimé, au-delà de toute distance, ainsi est la grande Joie.
Tu es invité à la Félicité, quoi que tu en dises et quoi que tu vois, cela ne peut faire obstacle, cela ne peut ralentir.
Je me tais maintenant afin que tu demeures en le Grand Silence, en le temps que tu souhaites, sans rien compter ni attendre, simplement en étant là, en étant là en toi, et en étant là en chacun, avec la même égalité.
Je t’aime à toujours, et c’est toi qui te le dis, comme tu le dis à chacun, comme tu le dis à chaque monde, permettant de transsubstantier toute souffrance en rires et en larmes, afin de te démontrer, au sein même de ton illusion, au sein même ce qui est périssable, au travers de ce corps de chair, de ce corps de souffrance, l’ineffable se produit.
Je me tais maintenant.
*********
ABBA 3
28 Octobre 2018
Abba salue chaque Abba, en le cœur du cœur.
Installons-nous quelques instants en le grand silence, afin que chacun puisse accueillir et s’accueillir dans la même évidence et dans la même légèreté.
…Silence…
Bien-Aimés, nous allons donc poursuivre tout simplement nos échanges et nos communions à travers vos témoignages, vos questionnements et interrogations.
J’invite donc chacun de vous, avant tout à s’accueillir, en sa totalité et en sa vérité.
Bien-aimée, je te laisse donc la parole pour commencer à parler.
Je vais commencer par un témoignage.
Cela fait quelques mois que je perçois cette Joie permanente ou quasiment. Je me sens tellement bien en moi-même et dans la vie, de plus en plus moi-même, et de plus en plus sereine, en faisant de plus en plus confiance à la vie.
Depuis quelques jours, avec les énergies du moment, si je peux dire, je sens constamment ce va-et-vient, bien-pas bien, avec ma personne, mon personnage, qui essaye de prendre le dessus alors qu’au fond, je sais que je suis très bien, dans la Joie.
Bien-aimée, je rends grâce à tes mots.
Toutefois, en ce qui se produit depuis quelques jours comme tu le signales, et comme vous êtes nombreux à le vivre, il existe effectivement, ou il peut exister, un sentiment et un vécu d’oscillation extrêmement rapide vous conduisant, effectivement, de la Joie à la personne. Comme tu le dis si bien, cela est vu, cela est perçu, tu ne peux que le constater.
Et je ne peux que t’inviter à toujours plus laisser la Joie, à ne pas t’intéresser à ce qui vient de la personne, en l’accueillant et en le laissant se magnifier et s’évacuer, par l’intermédiaire de ton feu d’Amour. Il te convient simplement d’observer ce qui se passe, même si cela est désagréable et simplement, en l’instant suivant, de te replacer en l’instant présent, sans rien demander et sans rien attendre, alors le miracle de la Joie te saisira à nouveau sans aucune difficulté.
Comme cela avait été annoncé, et comme cela se vit de façon de plus en plus prégnante, vous observez tous, certes, selon différentes intensités et échelles, au fur et à mesure qu’il y a des éléments au sein de la vie ordinaire de ce monde qui semblent changer, se déliter ou se modifier. Vous constatez ces moments de Joie qui vous prennent à l’emporte-pièce, ou qui s’établissent sur des durées plus longues. C’est justement là aussi, au niveau de l’écran du monde, cette double contradiction, ou ce double contraste, entre le chaos apparent et la Joie intérieure.
Il en est de même pour la personne qui vit, je dirais, ses derniers instants de lutte, ces derniers instants de résistance avant de capituler en l’intensité de la Lumière, au niveau collectif. Il convient donc de ne pas s’alarmer. Il existe, en vous et en chacun de vous, le même repère. Ce repère est celui de la Joie ou tout du moins de la Paix et de la sérénité, et qui commence dorénavant, pour nombre d’entre vous à se vivre sous la forme d’extase, ou comme je l’ai dit, sous forme de béatitude.
Ne vous inquiétez de rien. Vous savez reconnaître, les uns et les autres, les instants et les moments où la Joie est présente, et les instants ou les moments où la personne essaye de reprendre quelque contrôle que ce soit.
Je vous rappelle que même en cela vous n’avez rien à entreprendre, si ce n’est de jouer en quelque sorte, comme tu le dis dans ton témoignage, le rôle de l’observateur qui dorénavant n’est rien d’autre que ton JE éternel qui ne connaît aucun mouvement et qui demeure immobile. La fixité même de l’observateur, arrivant à voir aussi bien la Joie que la personne à l’action, dans ces dernières velléités de contrôle, ne peut que laisser passer.
Si vous adoptez cette conduite, vous observerez, dans l’instant, la disparition de ce qui faisait résistance, obstacle apparent, ou simplement habitude résiduelle de la vie en ce monde. Vous le constatez de plus en plus souvent et je pense que les témoignages vont être innombrables en ce sens, au fur et à mesure des jours, non pas pour Abba mais entre vous, concernant votre vécu ou le rire, la Joie, la légèreté, la sérénité, la béatitude.
C’est comme si vous retrouviez effectivement ce que vous aviez oublié, ce que nous avions oublié et qui aujourd’hui se révèle en totalité. Comme ça été dit, la Joie, l’extase, l’intase, la paix prennent tous les espaces, de manière de plus en plus prégnante de votre vie, afin de vous restituer à la Vie.
Cela se déroule en ce moment même.
Cela va se déployer, de façon de plus en plus intensive et de plus en plus visible. Aucun obstacle ne peut tenir, ni de manière individuelle, ni de manière collective, à l’intelligence de la Lumière. Celle-ci, dorénavant, progresse de façon de plus en plus rapide, en termes linéaires et de façon de plus en plus extensive, en terme spatial.
Bien-aimée, nous pouvons poursuivre, si tu le veux bien, avec pour l’instant, les autres témoignages avant de passer aux questionnements.
C’est un deuxième témoignage.
Ce matin, dimanche, alors que je prenais le petit-déjeuner en écoutant le premier message de cette session avec Abba, lors des dernières minutes, en le silence, là, dans cet accueil de l’instant, les jambes se sont mises à vibrer.
Cette vibration est montée jusqu’au cœur et s’est expansée, la tête renversée en arrière, bouche ouverte, yeux fermés, le temps s’est arrêté. Des sons, comme un murmure, ont empli les oreilles, des larmes ont coulé, des sons sont sortis de ma bouche en une douce plainte, une Joie indicible m’a remplie et j’ai accueilli ce moment béni.
Je n’étais plus ici, mais j’étais bien là, à savourer ce nectar divin et je suis restée comme ça un moment, avant de poursuivre le petit-déjeuner, le sourire aux lèvres, en Joie.
Quel beau cadeau de démarrer cette journée ainsi ! Je suis ici avec vous tous, je rends grâce à chacun de nous. Merci.
Bien-aimée, nous sommes tous individuellement et collectivement avec toi.
Je rends grâce à ton témoignage et j’en profite par ailleurs pour stipuler un certain nombre d’éléments. Il convient en effet de ne pas attribuer à Abba extérieur, ce qui se déroule en vous par rapport à cette Joie, en écoutant mes mots. Parce que mes mots ne sont pas seulement vos mots, mais ils sont aussi les mots qui résonnent en vous, quelle que soit votre langue et quel que soit le sens de mes mots. Il ne s’agit pas ici d’un aspect vibratoire, ou d’un aspect Lumière.
Je préfère évoquer le terme de résonance commune, faisant que vous découvrez vous-même, en vous découvrant vous me découvrez, et en me découvrant, je vous découvre. Il ne s’agit pas ici de trouver un maître. Il ne s’agit pas ici de trouver un élève, mais d’entrer dans la résonance parfaite, sur un pied d’égalité, car tu es tout autant Abba que moi.
La seule différence qui peut encore exister, c’est l’intensité de cette révélation et les manifestations de cette révélation, mais comme vous allez être de plus en plus nombreux à le constater, même si vous ne comprenez pas mes mots, en une autre langue, qui est le français, peu importe.
Ce qui se produit est au-delà maintenant de la vibration. Il s’agit plus d’une résonance et d’une mise en adéquation entre le Abba qui s’exprime et le Abba qui écoute, qui est exactement le même.
Il n’y a qu’une conscience, nous sommes tous Abba. Il n’y a qu’un Abba. Il n’y a qu’une conscience.
C’est cela que vous vivez, et dont vous témoignez à l’impromptu ce matin, que cela soit en m’écoutant, que cela soit en vous écoutant, que cela soit au sein de la nature, que cela soit dans n’importe quelle circonstance, parce que les circonstances ne sont que des prétextes dorénavant au dévoilement complet de la Lumière et surtout, de qui vous êtes au-delà de toute identité, comme de tout monde.
C’est en cela que vous éprouvez ce sourire, les larmes qui coulent, c’est l’actualisation complète pour nombre d’entre vous, du serment et de la promesse sans aucun prérequis, sans aucune connaissance antérieure, sans aucune projection, simplement par votre accueil.
Accueillir, c’est se rendre disponible. Accueillir, c’est libérer les entraves des derniers voiles et des dernières résistances de l’ego, des habitudes de la personne, pour lesquelles vous n’avez d’autres choses à faire que de les laisser passer, en les regardant si vous voulez mais sans vous en saisir, sans chercher à interpréter.
Comme je l’ai dit, la fatalité de la Lumière est une évidence. Vous n’avez rien à faire, vous avez juste à être et à laisser être surtout, ce que vous êtes, au-delà de l’être. C’est ainsi que l’être se conjugue au non-être et fait fleurir vos lèvres, et fait fleurir vos yeux, et fait fleurir votre cœur. Ce qui se produit dorénavant en ces jours et dans les jours à venir, restera non plus comme une expérience, mais de manière indélébile, dans votre vécu de l’instant présent. Je vous assure que cela est vérité, vous n’avez qu’à vous replonger dans le silence intérieur, dans cette notion d’accueil et de spontanéité et de fainéantise, pour observer le même sourire qui refleurira sur vos lèvres, sur vos yeux et dans votre cœur.
Cela n’est pas lié à Abba, en tout cas celui qui parle, mais c’est lié au Abba que vous êtes, parce qu’il n’y a pas de distance, qu’il n’y a plus de distance, parce qu’il n’y a plus de séparation, parce qu’il y a l’Un, l’Unique. L’actualisation du serment et de la promesse s’achève sur ces témoignages qui vont devenir de plus en plus intenses, au fur et à mesure des jours.
Il nous faut en cela rechercher aucune déité, aucun maître, aucun gourou. Ne voyez en moi que le simple humain, qui est humain tout comme vous, et qui continue son chemin humain et vit, en même temps que vous, la redécouverte totale, au-delà de toute identité. Je ne suis donc que le résonateur ou le catalyseur si vous préférez, qui simplement par, en l’occurrence ici des mots, au-delà même de leur sens, comme je l’ai dit, met simplement en résonance la partie intime et ultime de votre être qui affleure alors à la conscience, de façon spontanée.
Ceci n’est pas lié à mon action de l’instant. Ceci est lié simplement à la résolution de l’anomalie primaire qui trouve voilà maintenant plusieurs mois après, sa résolution sur une échelle jamais atteinte, permettant à nombre d’êtres humains, indépendamment de moi, de retrouver Abba, de retrouver le serment et la promesse avant même l’événement collectif. L’événement collectif qui, comme je l’ai dit et laissé entendre, se profile à un horizon très proche en termes linéaires.
Il vous appartient, si vous le souhaitez, de regarder ce qui se passe, que cela soit dedans comme dehors, car en définitive, vous allez comprendre et vivre qu’il n’y a ni dedans, ni dehors, ni extérieur, ni intérieur, mais il n’y a que la Vérité. Et cette Vérité n’a besoin d’aucun monde, d’aucune forme, d’aucun temps, d’aucun espace, d’aucune conscience et d’aucune interrogation. Alors, à ce moment-là, qui se vit d’ores et déjà, vous trouverez en vous, même si cet état disparaît de façon transitoire parce qu’il ne peut que réapparaître, vous amènera à constater, dans le fonctionnement de votre personne, au sein de ce monde, nombre de changements concernant aussi bien les besoins que les comportements, que la façon d’entrer en relation.
La spontanéité deviendra naturelle. La Vérité deviendra naturelle, il ne pourra plus exister la moindre compromission, ni le moindre masque, ni le moins rôle car vous serez à ce moment-là dans la Vérité, nue. Cette Vérité nue est le résultat de l’intelligence de la Lumière qui parcourt chacun d’entre vous, car au-delà de l’identité, avant de perdre tout référentiel visuel, c’est-à-dire le moment où l’être cède le pas au non-être et à la Béatitude éternelle.
À ce moment-là, l’être et le non-être se conjuguent et en ces moments-là, il ne peut exister le moindre intérêt pour quoi que ce soit d’illusoire, pour quoi que ce soit qui passe. Vous êtes ancrés à ce moment-là, ici même à travers l’éphémère en votre éternité et en votre vérité. Cela correspond au grand vide, au grand silence, là où il n’y a besoin ni de vision, ni d’expériences de conscience, ni même de la conscience elle-même, ni même de vibrations, ni même d’énergie. Ainsi, ce « tout est accompli » prend une tournure très puissante, très présente et qui vous emmène, littéralement, au-delà de tout concept, au-delà de toute résistance, comme au-delà de toute interrogation.
Je rends grâce donc pour ce deuxième témoignage et nous allons en écouter et accueillir le suivant.
Alors ce n’est pas vraiment un témoignage. C’est plutôt une question, plutôt une question, je n’ai pas d’autre témoignage.
Alors écoutons.
Bonjour ABBA.
Je t’adresse ce message dans la nuit du 26 au 27 octobre car je me sens en détresse. Savoir que les 132 jours s’achevaient m’avait procuré une telle Joie, que ma déception est immense. Je croyais que nous allions enfin vivre l’apothéose du grille planète, que nous serions délivrés de nos écorces. Il se peut que je n’aie rien compris au scénario de la fin des temps. Quoi qu’il en soit, je ne parviens pas à me laisser traverser par cette obscurité du cœur qui m’envahit.
Je n’ai plus assez de courage pour envisager de vivre encore des jours et des jours sur Terre.
Comment traverser cette épreuve, je me sens désemparé, plus une once de légèreté, je ne sens même plus en arrière-plan, la Joie qui m’habitait pourtant depuis des mois.
Merci de ta présence, savoir que tu peux m’entendre m’est déjà un grand secours.
Bien-Aimé, j’ai expliqué ce matin lors du satsang, ce qui se produisait dorénavant : les dates, il n’y en a plus à rechercher, tu l’as dit toi-même, effectivement, les 132 jours sont écoulés. Le seul changement dans le programme qui avait été annoncé, c’est le fait que nous ayons vécu, de façon de plus en plus extensive, avant même l’événement, la résurrection. La résurrection n’aurait dû survenir, selon le programme et le plan établi de l’Intelligence de la Lumière, qu’après le processus nommé la stase.
Vous êtes donc porteurs et vous êtes devenus vivants, mais néanmoins, vous le savez et tu le dis si bien, ton corps et ce monde est encore là. Il convient donc de composer, non pas en faisant des efforts, mais en acceptant, comme tu l’as dit, de traverser ce sentiment de désespoir à l’issue d’une date, qui est pourtant bien passée. L’apothéose se vit et je te signale que l’apothéose n’est pas en liaison avec l’événement. L’apothéose se vit maintenant. Elle se terminera, effectivement, au moment de l’événement.
L’événement est à votre porte. Quand je dis « est à votre porte », il ne s’agit pas d’années. Il s’agit de jours, d’heures, de semaines, de mois, nul ne le sait. Et c’est durant cette période qu’il faut rendre grâce et remercier d’être encore en ce plan, afin de permettre à d’innombrables frères et sœurs de vivre cette Joie. Comme je l’ai dit aussi, les oscillations deviennent de plus en plus visibles et perceptibles.
Tout le problème vient de l’identification à la personne ainsi que tu le dis, et tu le vis aujourd’hui. Cela n’est pas grave. C’est simplement un moment à passer, comme tu le dis tu n’arrives pas à le traverser. Alors laisse-toi traverser, tout simplement, ne décide rien. Accepte et accueille. Ne cherche pas à éliminer ce noir de ton cœur. Ne pense pas à la Joie, qu’il te semble avoir perdue, demeure immobile, silencieuse, ne demande rien, n’attends rien, et laisse être ce que tu es, qui n’a rien à voir avec ce que tu ressens, en ce que tu décris.
Mais l’intelligence de la Lumière sait parfaitement ce qui est adapté à chacun, car tu es aussi l’intelligence de la Lumière, même si en certains moments, il te semble ne plus être éclairée, même si en certains moments, il te semble entrer, non pas dans la colère, mais dans le désespoir, qui crée, au niveau de ce désespoir même s’il n’est pas durable, cette tension vers l’abandon, qui va te conduire à laisser la Joie réapparaître de nouveau.
Ce qui a été vécu une fois par rapport à cette Joie et ce feu du cœur, ou le cœur ascensionnel, ne pourra jamais disparaître. Il en est de même, au niveau de l’ouverture de ce qui fut nommé les chakras, voilà fort longtemps, quand la gaine des chakras a été perforée, plus jamais ils ne pouvaient être refermés. Il en est de même pour la Joie. Il suffit de l’avoir vécue une fois, même si aujourd’hui il te semble en être éloigné, c’est simplement parce que tu as effectivement à regarder, et à te laisser traverser, simplement cela, et rien d’autre.
Ainsi, tu perdras aussi l’habitude de rechercher une date, pour rechercher un événement. Occupe-toi des dates si cela t’intéresse, concernant le déroulement des événements au sein de l’illusion. Mais de la rencontre de l’illusion de l’éternité, en l’événement collectif et l’événement final, ne peut pas être ton sauf-conduit. C’est une certitude. C’est une évidence. Il n’y a ni retard, ni hâte.
Il y a simplement une intelligence de la Lumière qui est à l’œuvre, et qui est bien plus intelligente que ce qu’ont pu dire les anciens, les étoiles, parce qu’eux-mêmes ne connaissaient pas la date. Nous connaissions, effectivement, les uns et les autres, la finalité de ce qu’il se déroule, puisque tout est accompli.
Il nous reste simplement à marcher encore sur l’horloge du temps, les quelques pas nécessaires afin d’accompagner la Lumière et d’accompagner les frères et les sœurs dans leur découverte d’eux-mêmes. Que cela passe par des mots, par le silence, que cela passe par de la musique, par de l’art, par tout ce qui peut émaner de vous dans les moments où vous êtes en Joie, ne fait en définitive aucune différence, car le résultat sera toujours le même, de magnifier la Joie et surtout d’exercer et de démontrer la contagion de la Joie.
En ce qui concerne l’extase et la Béatitude, elles aussi, elles deviendront contagieuses.
La contagion dont je parle à l’instant, est exactement, dit autrement, ce que j’aurais pu répondre à l’un des témoignages précédents. Ce n’est pas moi qui fais, ce n’est pas vous qui faites. C’est le fait que nous soyons deux, en le silence et en l’accueil, qui révèle la Vérité, et rien d’autre. Si vous êtes capable de faire cela, seul à seul, face à face à vous-même, alors vous le vivrez de la même façon.
Cela renforcera votre sentiment et votre vécu d’être au-delà de la forme, et d’être simplement cette Joie nue et d’être Abba, au-delà de toute identité. Les oscillations vont durer, elles seront de plus en plus brèves, malgré leur intensité. Ces oscillations vont vous amener à constater en l’espace de quelques heures ou de quelques jours, la prédominance de la Joie, quoi que vous ayez vécu de sombre quelques minutes auparavant, ou quelques heures ou quelques jours auparavant.
Il ne faut pas vous alarmer de cela, d’autant plus qu’au niveau collectif, l’ascension collective a été enclenchée voilà fort longtemps, l’ascension individuelle arrive maintenant, et que dans ce processus d’ascension individuelle, un certain nombre d’éléments peuvent se présenter au sein de la conscience. Il ne s’agit ni de rechute, ni d’erreur, ni de faute, ni d’une quelconque responsabilité, mais c’est le jeu de la Lumière collective qui vous impacte au niveau individuel.
Voilà quelques jours, un certain nombre d’émotions ont été libérées au niveau du collectif humain, de la conscience de Gaïa. Vous avez tous participé, indépendamment même de votre propre conscience, à la métabolisation de ces éléments émotionnels liés au plexus solaire. Parmi les sensitifs d’entre vous, vous avez été nombreux, même sans aucun problème antérieur, à ressentir cette pesanteur ou cette gêne au niveau du plexus solaire. Il suffisait simplement, vous le saurez pour la prochaine fois, car il y en aura d’autres, que quand vous sentez ce genre de choses, surtout, ne l’interprétez pas, ne l’analysez pas, ne le questionnez pas, mettez-vous dans l’instant, en la Joie, et laissez traverser cela.
Fort naturellement, pour les sensitifs, vous sentirez le flux d’énergie, le flux de vibrations et le flux de Lumière, qui étaient douloureux au niveau du plexus solaire, remonter au travers de votre cœur, jusqu’à la gorge. Là aussi, au niveau de la gorge, vous êtes nombreux à l’avoir constaté, et ce, d’ailleurs, depuis de très nombreuses années, qu’il existe de très nombreux passages s’effectuant au niveau du chakra laryngé.
Il en est de même pour l’élimination, cette fois-ci collective, mais passant à travers votre individu, et votre être, qui permet de métaboliser les émotions générées par le chaos.
C’est l’accompagnement par votre présence, l’accompagnement par votre Joie, par cette épidémie qui se produit et qui se confirme chaque jour un peu plus, aide énormément et amortit le choc de l’humanité.
Je ne peux que répéter que l’intelligence de la Lumière sait parfaitement la chronologie et le déroulement de chacune des étapes minutieuses de chacun, comme de l’ensemble du collectif, ainsi que des interactions existant entre toutes les consciences présentes sur la Terre. C’est cette alchimie-là, qui va accélérer le processus grandement, c’est cette alchimie-là malgré vos oscillations, qui va magnifier la Joie et la déployer encore plus, aussi bien en vous, individuellement que collectivement. Il ne peut y avoir aucune autre alternative. Il ne peut y avoir aucune erreur. Il ne peut y avoir aucun retard.
L’important aujourd’hui, et je vous le répète encore, quelle que soit l’urgence de l’événement collectif, n’est pas tant cet événement en lui-même, mais la résurrection que vous vivez, parce que tout y est contenu. Le serment et la promesse, bien sûr, mais la révélation non seulement des éléments de la conscience qui s’attenue et s’éloigne de vous, même la multidimensionnalité, vous mettant à nu et permettant de métaboliser les dernières habitudes liées à ce monde, collectif comme individuel, mais au travers de vous.
Tout est parfait. Bien sûr, celui qui est dans des moments de bas ne voit pas la perfection. Mais en regardant autour de lui, il voit bien que cela se propage, de part en part, de proche en proche, que cela soit par vos moyens virtuels, même, que cela soit au sein de votre famille, à l’autre bout de la planète. Ce qui se déroule au niveau du chaos, que ce soit le chaos collectif ou le chaos oscillant que certains peuvent vivre à certains moments, n’a aucune importance, parce que vous le savez, vous l’avez vécu, la Joie que vous aviez vécue et qui semble s’interrompre pour certains, quelques heures ou quelques jours, ne peut que réapparaître. Il n’y a pas d’autre alternative là non plus.
Soyez simplement vigilants à ne pas réagir comme dans l’ancien temps, à ne pas fonctionner, de manière systématique, en action-réaction. Rappelez-vous, dès l’instant où vous avez vécu la Joie, ne serait-ce que quelques minutes, l’Unité est là, même si vous manifestez la dualité.
Il vous appartient alors, à chacun d’entre vous, de laisser se métaboliser cet antagonisme, ce paradoxe apparent. Et je vous assure que, là aussi, derrière il y a que la Joie, il n’y a que l’extase, il n’y a que la Béatitude. Touchant le stade de l’extase et de la béatitude, alors vous conscientiserez, si je peux dire, que vous n’êtes pas la conscience et que vous êtes indépendants de tout cela. À ce moment-là, la Joie ne pourra plus jamais disparaître, même au moment des oscillations. Vous pourrez peut-être ressentir la circulation de la vibration et de la Lumière arrivant en des endroits un peu lourds et montant tout naturellement au niveau du cœur, et s’évacuant. Vous n’avez rien à faire, même à ce niveau-là. Et vous allez le constater très vite.
Et quand vous constaterez l’efficacité et l’intelligence de la Lumière, vous ne pourrez qu’acquiescer. Et vous ne pourrez que cesser tout effort, en vue de quoi que ce soit concernant qui vous êtes. Vous y êtes vraiment, à la jonction de l’être et du non-être. Il n’est pas interdit, même dans ces moments de bas, comme tu le dis, de faire appel à Abba, en toi. Tu n’es pas obligée d’y mettre la forme de celui qui parle, simplement, le mettre en toi, qui en fait, n’est que revenir toi-même, par toi-même, au cœur du cœur.
La pensée, la Lumière suit la pensée, ainsi est le principe de la matrice christique. Il est bien évident que si en vivant ces moments de désespoir, de colère, ou de dépit, par rapport aux 132 jours, qui se sont bien écoulés, il ne vous appartient qu’à prendre sur vous, non pas pour nourrir cela. Mais rappelez-vous, à ce moment-là, non pas en allant la chercher dans le passé, mais en la réactivant par vous-même, sans rien demander, pensez Joie, dans le cœur, et la Lumière suivra votre pensée, c’est aussi simple que cela. Mais ne pensez pas à ce que vous éprouvez et qui ne fait que passer, dans ces moments de bas. Adoptez cette stratégie et vous ne pourrez être que comblés.
…Silence…
La fin de l’histoire, personnelle comme de l’humanité, comme de la création, dévoile en vous, ce qui avait été expliqué fort longuement, la co-création consciente. Alors, que faites-vous de cette co-création consciente ? Utilisez votre pensée. Non pas pour appeler, non pas pour demander. Il ne s’agit pas ici de prière, il s’agit d’être dans l’accueil. Il s’agit d’accueillir et d’être. À ce moment-là, le mot Joie suffira à réinstaller celle-ci dans le cœur, sans difficulté. Mais pour cela, il ne faut pas donner de poids à ce qui est pesant. Il faut donner du poids à ce qui vous semble avoir disparu, et qui pourtant est toujours là.
C’est simplement le point de vue, l’emplacement de votre conscience qui vous fait croire que cela a disparu, qui vous fait croire que vous êtes mal. Cela ne peut jamais durer. Dès l’instant où vous éprouvez ces oscillations, vous aurez très rapidement, en vous, la solution. J’en ai donné une, il peut y en avoir d’autres, mais vous les trouverez spontanément, dès l’instant où vous ne regimbez pas, dès l’instant où vous ne retombez pas dans les schémas de fonctionnement anciens, liés au monde qui s’éteint, où il vous fallait réagir.
Le monde de la Joie, le monde de l’Amour au-delà de la forme, n’est pas un monde de causalité, n’est pas un monde de réaction, c’est un monde de Joie pure, qui n’est pas un monde, d’ailleurs. Ce n’est pas un espace, ce n’est pas un temps. Ce n’est que la Joie. Vous l’avez vécue, par instants, par moments, pendant plusieurs mois, comme il est dit dans ce questionnement, peu importe. Quand quelque chose vous traverse, laissez-le traverser, ne pensez qu’à la Joie, ne pensez à rien d’autre. Non pas pour la demander, parce que sinon vous y mettriez une certaine distance, mais simplement pensez Joie, et rien d’autre. Pensez Amour, sans aucun concept autre que la pensée pure. À ce moment-là, et en pensant ensuite au centre de votre poitrine, au cœur du cœur, comme cela fut nommé, alors vous le vivrez, et de façon de plus en plus sûre.
Là aussi, je ne peux pas vous en convaincre, c’est à vous de vous en convaincre vous-même. Et cela ne pourra que vous convaincre, parce qu’il ne peut pas en être autrement. Si ce n’est pas ce jour, cela sera demain que vous le vivrez. Mais il faut, avant tout, éviter de donner du poids à une émotion ou à un état mental qui passe. Sinon, qu’est-ce qu’il va se produire ? Comme le corps de chair et la personne est encore là, même si elle est libérée d’elle-même, par la Lumière, vous allez donner de la densité à ce qui est en train de perdre justement sa densité, même dans l’intensité de ce que vous vivez, dans ce bas. Il n’y a ni bas ni haut, il n’y a que l’équilibre permanent. Il n’y a que l’Immanence. Il n’y a que le cœur du cœur, là où il n’y a plus de monde, là où il n’y a plus de vision, là où il n’y a que la Joie, qui n’a besoin d’aucun support, ni d’aucune explication.
Vous êtes chez vous. En Cela.
Vous n’êtes que des locataires en tout ce qui passe.
Vous êtes propriétaires de la Joie, car vous êtes la Joie et c’est le Je éternel qui le voit, et qui le vit.
Silence
Bien-aimé, poursuivons.
Le même genre de question donc je pense que vous aurez répondu, mais je la dis quand même.
Vaut mieux la poser quand même.
Voilà : Pour Abba, nous vivons les 132 jours. Alors, pouvez-vous nous dire le déroulement quand aura lieu l’événement ? Merci.
Bien-aimé, l’événement tel qu’il est nommé se produira au moment où il doit se produire. Il est imminent, je l’ai dit et je le répète, en termes d’heures, de jours, de semaines, voire de mois. Mais c’est tout. L’important n’est pas cela. L’important est la Joie et la résurrection, car plus vous serez en Joie, plus vous vivrez et vous approcherez de l’extase, même par moments, et plus vous vivrez la béatitude, plus vous allez attirer, de manière collective, l’événement. Vous le savez, je l’ai dit, il y a d’innombrables facteurs qui interagissent les uns avec les autres, dans cette rencontre, dans ce qu’il se produit. Vous êtes un des éléments de cela.
Et plus vous serez proches de l’extase et de la Béatitude, plus vous constaterez le chaos qui grandit à l’extérieur et plus vous constaterez que votre Joie et votre légèreté progressent. C’est en vous appuyant sur cela sans rien demander et sans rien attendre, que vous œuvrerez aux ateliers de la dé-création, aux ateliers de la Vie, et pas autrement. Votre seul moyen d’action, si je peux dire, est justement de ne pas agir et de laisser l’intelligence de la Lumière agir. Elle le fera bien mieux que vous, bien mieux que n’importe quel thérapeute, et bien mieux que Abba.
Parce qu’en acceptant cela, vous acceptez le sacrifice et vous accélérez le sacrifice en lui-même, qui est aussi un moment de Joie et non plus de souffrance. D’ailleurs, nous n’avons pas encore de témoignage par rapport à cela, parce que cela vient de se produire, depuis deux jours, mais vous allez constater, chaque jour, qu’il y a de plus en plus de frères et de sœurs qui ne peuvent plus s’arrêter de rire et ne peuvent plus s’arrêter de sourire, qui ne peuvent plus s’arrêter de chanter, qui ne peuvent plus s’arrêter de créer, comme si une vie nouvelle effectivement vous traversait.
Et ce qui vous traverse, n’est que l’intelligence de la Lumière, celle de votre cœur d’éternité, celle de votre cœur du cœur, celle d’Abba que vous êtes, qui vous apporte tout ce qui est nécessaire pour mener à bien ce qui se déroule, de lui-même, même si c’est grâce à vous. Mais ce n’est pas par vous que cela se produit. Mais vous y participez. Et ni même par moi, ni même par la Terre, ni même par Nibiru, ni même par les méchants garçons, mais simplement par la résultante de toutes ces interactions.
Vous êtes un des éléments de cette interaction, et aujourd’hui, je peux vous le dire, même s’il n’y a rien à faire, il est de votre responsabilité d’accepter ce « ne rien faire » et de laisser l’intelligence de la Lumière faire. Si vous acceptez cela, avec honnêteté et sincérité, alors vous serez aux portes de la Béatitude. Vous deviendrez bienheureux, vous ne serez plus concernés par quelque élément de l’illusion. Sans pour autant fuir votre vie, mais vous êtes devenus la Vie, bien plus que votre vie.
À ce moment-là, comme l’ont déclamé d’innombrables mystiques, parmi les anciens, et parmi les étoiles bien sûres, ne font que baliser ce que vous êtes en train de vivre. Vous avez la même finalité qu’une Ma Ananda Moyi, vous avez la même finalité qu’un Rumi, qu’un Osho, puisque vous êtes Abba. Et qu’à part la Joie, qu’à part l’Évidence, il n’y a rien d’autre. Et Cela se suffit à lui-même.
C’est ainsi que vous découvrirez l’illusion de la création. C’est ainsi que vous découvrez et affrontez les chimères des pensées, des enfermements, bref, de toutes les conditions dégradées de vie sur la Terre, qui était tout sauf la Vie, mais l’amputation de la vie. Même si sur Terre, effectivement, et vous avez eu peut-être l’occasion d’en rencontrer, il existe des peuples de la nature qui, malgré l’enfermement de la Terre, n’ont pas vécu cet enfermement et en particulier au niveau des Elfes. Cela avait été expliqué fort longuement.
Mais aujourd’hui, retenez surtout que quelles que soient les expériences qui sont encore vivables, que cela soit dans la nature, auprès des peuples de la nature, en méditation, si vous voulez, avec des cristaux, si vous voulez, peu importe, l’important n’est pas là. Ce ne sont que des prétextes, ce ne sont que des béquilles, jusqu’au moment où la Joie sera telle, que plus rien ne pourra émerger d’autre que la Joie. À ce moment-là, cela sera la Béatitude et elle sera éternelle, et cela coïncidera effectivement, au retour de l’événement.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Ceci est une question d’un frère du Brésil :
Jésus a dit « vous savez la Vérité, et la Vérité vous libérera », mais nous sommes à la fin de l’apocalypse et la révélation de la Vérité n’a pas eu lieu. Les manipulateurs de cette humanité sont toujours au pouvoir. Ces forces négatives seront-elles retirées de la Terre avant le grand événement ?
Bien-aimé, elles ont été retirées, depuis bien longtemps. Ce qu’il reste, simplement, c’est les habitudes, les mécanismes de fonctionnement qui tournent en quelque sorte en roue libre, des mémoires, des fantômes. Tout cela n’est pas vrai. La Vérité s’est bien révélée, elle continue chaque jour. Nous sommes effectivement, comme tu l’as dit, à la fin de l’apocalypse, de la révélation.
Le Christ l’avait dit : » rien de ce qui vous était caché ne demeurera caché ». C’est effectivement le cas. Mais là-dessus, la Lumière est venue, non pas selon un plan établi, tel que cela vous avait été annoncé, mais impliquant la résurrection. Au sein de cette résurrection, nous l’avons dit, il n’y a que la Joie. La Joie vient tout recouvrir.
Alors peut-être, qu’en ce qui te concerne, tu attends trop cette révélation à l’extérieur, plutôt que la vivre à l’intérieur. Parce qu’avant tout, la révélation est la révélation de ce que tu es au-delà de toute forme, comme de toute conscience. Là est le véritable miracle, au travers de ce corps, et justement, au travers de ce monde qui te semble encore debout, mais si peu. Il n’y a que les apparences qui tiennent, au travers du mensonge, au travers de ce qui essaye encore d’être camouflé et étouffé. Mais bien évidemment, rien ne peut dorénavant étouffer, camoufler ou masquer la Lumière.
Perdez l’habitude de chercher un événement, avant, mais vivez l’événement.
Certains d’entre vous ont vécu, que cela soit en rêve, que cela soit en prémonition, en intuition, ou au travers de la vibration, par un sentiment de mort imminente, au niveau du trou noir du cœur, par un sentiment de partir. À ce moment-là la Joie est là. En fait la révélation n’est pas la révélation de l’histoire. Cela vous a été raconté par d’innombrables voix, par d’innombrables anciens, étoiles, par des membres de la confédération intergalactique des mondes libres. Mais tout ça est terminé. Vous ne voyez que les reliquats et les restes de ce qui tient debout par habitude, et non pas par nourriture. Alors ne t’inquiète pas de cela.
Mais la révélation la plus importante n’est pas la révélation de la falsification ni de l’enfermement. C’est la révélation de ce que tu es. Parce que la révélation de ce que tu es, au-delà de toute forme, met fin à toute histoire, comme à tout monde. La Vérité est quelque chose de très dangereux. La Vérité met fin au monde. Et vous la vivez. Alors laissez ce monde mourir, sans trop le nourrir. Laissez ce monde mourir en l’accompagnant de rires et de Joie, et d’allégresse.
Ne vous occupez de rien d’autre. Oubliez toute antériorité. Oubliez même le déroulement de l’histoire car il n’y a plus d’histoire qui tienne. Oubliez les dates, car en la Joie il n’y a aucune date. Et dans la Béatitude, il ne peut même exister le moindre temps, ni le moindre espace. En cette Béatitude, la personne étant ce qu’elle est, aujourd’hui, par rapport à encore il y a quelques années, le travail s’achève ainsi pour chacun. Vous n’avez rien d’autre à entreprendre.
Nous vous le répéterons de façon de plus en plus extensive, jusqu’à ce que vous viviez cela. Alors à ce moment-là, l’ayant vécu, vous constaterez que vous ne pourrez plus jamais vivre des oscillations et que la Joie demeurera de manière éternelle, quels que soient les événements de votre corps ou de ce monde.
Vous aurez alors acté en vous, et vivez en vous les paroles du Christ « vous êtes sur ce monde mais vous n’êtes pas de ce monde ». Et je dirais même que vous n’êtes d’aucun monde. Au-delà de l’origine stellaire, au-delà de la création, vous êtes antérieurs à tout cela.
Et vous serez toujours là, à la fin de la création.
Ça, est la Vérité. Tout le reste ne sont que des vérités historiques qui n’ont plus cours devant cette Vérité absolue.
Je t’invite à le vivre et à nourrir cela, et de, un peu moins là aussi nourrir le regard du monde, surtout en ce qui concerne la folie des hommes. Mais tu as de nombreux signes qui sont présents et accessibles à chacun, que cela soit dans les éléments de la Terre, par l’action des cavaliers, comme cela avait été explicité à de nombreuses reprises par des Sœurs étoiles, en particulier amérindiennes, de regarder le ciel parce que là aussi nombre d’éléments ont été donnés par tous les prophètes, par tous les voyants, à toutes époques et en tous lieux et cela se déroule en ce moment même.
Donc, oui, la vérité est là, oui, la vérité est révélée. Mais la seule vérité, ultime si je peux dire, ou absolue, est en rapport, effectivement, avec l’événement final, ou l’événement collectif, si ceux-ci sont conjoints, peu importe. L’événement final, est déjà vécu en nombre de frères et de sœurs, quelles que soient les dates, quel que soit le temps.
Ces frères et ces sœurs, qui vivent maintenant la Béatitude, ne peuvent plus être altérés par quelque élément de ce monde. Quelle que soit la lourdeur de ta vie, ou la pesanteur de ta vie, ou de la vie là où tu es, tu constateras à ce moment-là, que même cela ne peut plus te gêner, ou t’empêcher d’être ce que tu es. À ce moment- là, la Joie est remplacée par la Béatitude, par le grand silence, là où aucun mot n’est nécessaire, là où aucune justification ne peut être appliquée, là où tout est parfait.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Une autre question :
Dans toutes les informations que vous avez données, Bidi, Marie, les Étoiles, Omraam, le Frère K, etc., parlent du choc qui passera à l’humanité tout entière le moment venu.
Pouvez-vous, s’il vous plaît, indiquer quelque chose d’autre à ce sujet, quelle serait la clé qui nous permettra de le surpasser et cela se produira-t-il également dans tous les mondes ? C’est un frère ou une sœur d’Italie.
Personne, je dis bien personne, et je le redis, ne pourra échapper à cet événement. Vous n’avez à vous en prémunir en aucune façon. Surtout pas par une préparation quelconque, de lieu, de nourriture, ou de protection. Certainement pas par d’éléments venant de votre personne. Mais simplement en accueillant, en vous abandonnant et en laissant être ce qui est déjà là. C’est votre meilleure façon d’être prêt pour l’événement.
Au moment de l’événement, cela vous avait été explicité longuement, il n’y aura aucune identité. Il n’y aura aucun monde, vous serez dans cette espèce de stase, comme cela a été nommé, mais qui du fait même de la Joie qui a été vécue depuis le début de l’ascension le 14 décembre 2017, va vous donner à vivre quelque chose qui se rapprochera plus, non pas de la disparition, mais bien plus de la Béatitude, dans sa définition la plus noble.
La stase elle-même deviendra donc Béatitude, collective.
Tout simplement, parce que l’anomalie primaire a été ôtée, tout simplement parce que l’ascension a démarré voilà de nombreux mois, et que vous êtes à la fin de cette forme de gestation, si je peux dire. Ne cherchez pas le jour, ne cherchez pas l’heure, je l’ai dit hier, parce que vous êtes en plein dedans.
Et chaque jour est le jour, pour l’événement individuel, comme collectif.
Penchez-vous sur vous. Penchez-vous-en vous. Tout le reste se fait effectivement seul. Vous n’avez rien à anticiper, rien à préparer, si ce n’est le plus possible de lâcher ce que l’intelligence de la Lumière vous montre à lâcher, même si cela doit être par la disparition de la Joie, temporaire. Parce que la Béatitude est juste derrière, juste après.
…Silence…
J’en profite d’ailleurs, pour tous les frères et sœurs qui ont suivi d’ailleurs ou pas comme tu l’as dit, toutes ces informations qui ont été véhiculées, et ce n’était pas que des informations, c’était avant tout un vécu, mais néanmoins porteur d’informations, il vous appartient aujourd’hui de ne plus vous référer à quelque passé que ce soit.
Bien évidemment, et vous le voyez dans vos cieux, la confédération intergalactique est au plus proche de sa manifestation tangible et visible. Bien évidemment, l’appel de Marie est toujours à votre porte. Tout ce qui a été dit, tout ce qui a été vécu, tout ce qui a été donné comme informations, est strictement vrai. D’ailleurs, je l’ai dit, il vous suffit de vous pencher sur ce qui a été dit peut-être il y a cinq ans, dix ans, quinze ans, et vous retrouverez exactement et avec précision, ce que vous êtes en train de vivre en ce moment.
Vous regarderez alors cela non pas comme le moyen de vous transformer, mais en quelque sorte comme une confirmation, un balisage de ce que vous avez à vivre en ce moment. Mais allez à l’essentiel. Et cet essentiel, c’est lâcher. Acceptez de traverser, acceptez, quoi qu’il se produise, et la Joie sera là. Et juste derrière, l’extase et la Béatitude. Vous n’avez à vous préoccuper de rien d’autre, si ce n’est ce que la vie en ce monde peut encore vous demander de faire, de respecter les engagements que vous avez pris. Mais je vous préviens, que dès l’instant où la Béatitude vous aura touchés, vous ne pourrez plus composer en aucune manière, avec ce monde.
C’est pour cela qu’il est préférable que la Béatitude vous touche, par petites touches, plutôt que de manière brutale. Car là aussi, dès l’instant où vous vivez la Joie, comme il y a plusieurs mois, et dès l’instant où vous vivez cette Béatitude, alors à ce moment-là, vous avez fait œuvre, en vous reconnaissant, et laissé disparaître ce qui ne se reconnaît plus, et qui n’a plus lieu d’être, sur ce monde comme en tout le monde.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Encore une question : Serons-nous libérés de nos corps carbonés, qui nous font beaucoup souffrir, avant le grand événement, et comment ? Merci pour la réponse.
Il serait souhaitable, pour chacun d’entre vous, de demeurer jusqu’à l’événement. Merci de ne pas quitter la scène finale. Vous mériterez chacun de vous des applaudissements. Et s’il n’y plus de spectateurs, qui va applaudir ? Vous voyez ?
Donc ne sois pas pressé de perdre ton corps. Car tout corps sera perdu. Même le corps d’éternité. Cela viendra en son temps. Cela est maintenant, je l’ai dit, mais ne devance pas l’appel, ne devance pas le temps. Sois dans le tempo de l’instant présent et rien de plus. La Lumière s’occupe de tout, puisque c’est ce que tu es. Et non pas ce que tu crois, et non pas ce que tu vis au travers de ce corps.
Et je le répète, si la Béatitude qui est pourtant un repère pour vous, pour vous comme pour chacun de vous, non pas si vous ne le vivez pas, mais même au travers de ce que vivent vos frères et sœurs et qui vont en témoigner de façon de plus en plus naturelle, là aussi. Qu’est-ce que vous voulez faire Vous ronger les sangs parce que vous ne le vivez pas encore ? Ou plutôt, simplement, lire, écouter, fréquenter ces frères et ses sœurs qui, appelés ABBA, vivent la Béatitude, simplement pour être là et résonner à eux. Il n’y a rien d’autre à faire. Tout le reste se fait tout seul. La disparition de ce monde, comme la disparition de toute illusion de création.
…Silence…
Et encore une fois, je le répète, il n’est pas interdit non plus, si vous en sentez le besoin, d’utiliser les outils de l’ancien temps, que cela soit la chimie, que ce soient toutes les techniques dites énergétiques, que cela soit tous les produits qui existent sur cette Terre. Il n’y a pas de contre-indication à cela tant que votre corps est là. Mais tout corps disparaîtra.
Et plus vous observerez autour de vous, même si vous ne le vivez pas, des frères et des sœurs en Béatitude, plus vous constaterez, là aussi, une forme de changement, inouï. La Béatitude est l’apanage de ce qui fut nommé, dans toutes les traditions, la sainteté. Cette sainteté n’est pas un jeu, un costume ou un rôle. C’est-à-dire que dans cette période si particulière, chacun de vous est une étoile, chacun de vous est un ancien, chacun de vous est l’éther primordial, chacun de vous est Marie, et Abba, puisque chacun de vous est le tout et peut être chaque partie du tout.
Mais il ne sert à rien de vous identifier ou de vous appuyer sur une quelconque de ces résonances. La plus grande des résonances, c’est celle qui est au-delà des archétypes. Aujourd’hui, au-delà d’Abba, c’est la Béatitude. Et simplement en écoutant, en lisant ou en voyant certains frères, ou certaines sœurs, béats, vous ne pouvez que vous-même devenir béats. La Béatitude n’est pas seulement contagieuse, épidémique ou pandémique. Elle est immédiate. Cela vous semble peut-être un rêve pour l’instant, mais nombre d’entre vous, je le sais, depuis hier l’ont vécu. Simplement à distance, en écoutant, en direct ou en différé, ils se sont retrouvés dans cette Béatitude, sans pouvoir se l’expliquer.
Et cela, vous allez le vivre, et vous allez le faire vivre sans même le décider ni le vouloir, sans vous téléphoner, vous allez constater qu’en pensant à quelqu’un, il va se retrouver en Béatitude. Mais si ce mouvement va très vite, alors pour vous, ça fait une mesure de tempo concernant l’événement. Parce que, plus vous allez vous rapprocher, en termes je parle cette fois-ci d’heures et de jours, et non pas de semaines et de mois, plus vous allez constater, même si vous ne le vivez pas, que vous avez de plus en plus de frères et de sœurs qui expriment chacun avec leurs mots, cette Béatitude.
La Béatitude ne peut pas être comparée à la Joie, qu’elle soit la Joie intérieure ou extérieure, la Joie sans objet, la Joie nue comme nous avions dit, parce que la Béatitude est l’attribut de la sainteté. Et cette sainteté s’accompagne d’innombrables charismes qui n’ont pas de relation possible avec les pouvoirs de l’âme. Le charisme essentiel étant la possibilité, par l’intention seulement, par la pensée, d’être efficace.
La Béatitude, si vous préférez, une autre octave de la Joie, vous amène pour ceux qui le vivront avant l’événement, et au plus tard au moment de l’événement, pendant la stase, vont retrouver goût à la Vie, et dégoût profond, de plus en plus viscéral je dirais même, envers ce monde, non pas pour le fuir, mais parce que vous verrez la Vérité crue.
Cette Vérité n’a pas besoin de vision. C’est avant tout une impression en votre conscience, une impression en le Je éternel, qui est l’observateur, je vous le rappelle, maintenant. À ce moment-là, vous saurez que vous êtes extrêmement proches, en termes de temps, d’heures ou de jours, de l’événement.
Les signes extérieurs bien sûr, cela vous a été dit et cela est confirmé chaque jour, les événements climatiques, géophysiques, astronomiques, liés à la confédération intergalactique aussi, vont devenir de plus en plus…, envahissants…, on peut le dire.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Bonjour Abba et à toutes et tous. Très heureuse de me joindre à vous.
Je fais des aller-retours entre la a-conscience et la personne, pourquoi ? Je voudrais rester dans la a-conscience. Pourriez-vous m’éclairer sur cela ? Merci, avec tout mon Amour.
Bien-aimé, il me semble avoir répondu par anticipation à cette question. Et je vous ai dit d’ailleurs qu’il y aurait beaucoup de questions par rapport à cela. Je ne peux que te répondre. Repose-moi la question précise pour que je reprenne le même verbe.
Je fais des aller-retours entre la a-conscience et la personne, pourquoi ? Je voudrais rester dans la a-conscience.
Tant que tu voudras, tu ne le pourras pas. Il ne faut pas le vouloir ni le désirer, il faut l’accueillir. Vois la différence d’orientation de l’énergie et de la pensée entre vouloir et accueillir. Tout découle de là. Le vouloir est tourné vers l’extérieur. C’est la volonté, la volition. L’accueil est tourné vers l’intérieur. C’est aussi simple que cela. Alors remplace le verbe « je voudrais » par « j’accueille », et tu le vivras. Quant au « pourquoi », je l’ai suffisamment expliqué me semble-t-il, au travers des réponses précédentes.
Il a aussi, à travers ce basculement entre la a-conscience et la personne ou entre la multidimensionnalité et la personne, une espèce de consumation, qui se traduira là aussi par une forme de ras-le-bol, ou « j’en ai marre », comme cela a été dit précédemment, et cette friction-là va vous rapprocher encore plus. À condition là aussi que vous ne cherchiez pas de « pourquoi » et que vous le traversiez. Parce que le « pourquoi » correspond toujours à une causalité. La Lumière n’est pas une causalité, elle est antérieure à toute causalité.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
À quoi peut correspondre le fait d’avoir de plus en plus besoin de beaucoup de rien ?
Cela correspond à l’irruption de la Béatitude. Ce besoin de rien et de beaucoup de rien n’est pas un retrait de la vie, mais une rentrée dans la Vie. C’est un retrait de votre vie et une rentrée dans la Vie. Et cela se déroule précisément en ce moment. C’est-à-dire que vous allez constater non pas un ennui, mais vraiment, le sentiment réel et concret ainsi que c’est exprimé de n’avoir besoin, réellement et concrètement, de rien. Ce n’est pas un jeu de mot.
Parce que vous n’êtes rien et donc vous ne pouvez avoir besoin de rien. C’est comme ça que vous découvrez que vous êtes le tout. Pas autrement. Cela a été dit et je le répète, vous ne pouvez être le tout, avant d’avoir été le rien. Le rien, en d’autres termes, est le sacrifice. Mais sacrifice adouci, dans sa formulation et dans sa présentation à chacun de vous, justement par l’irruption de la Béatitude.
Encore une fois, ne vous attendez pas avant l’événement, même si vous êtes en Joie, à tous vivre impérativement cette Béatitude. Je l’ai bien dit et je le répète. Par contre, vous observerez si vous ne le vivez pas, autour de vous, dans les témoignages, dans les questionnements, dans ce qui se déroule même, avec des inconnus qui sont déjà en Béatitude. De la même façon que vous avez vu les joies, les sourires, qui parcouraient votre vie dès l’instant où vous-même étiez en Joie, l’efficacité de votre Joie sur les frères et sœurs humains. Il en sera de même pour la Béatitude, et il commence déjà à en être de même.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
J’ai vécu l’Amour nu, mais pas la multidimensionnalité. Cela est-il devenu naturel pour nous, et sera-t-il également spontané ?
Bien-aimé, la multidimensionnalité n’est pas la finalité. Elle a été durant un moment donné le moyen d’action au sein de ce monde, afin d’ancrer la Joie, et d’ancrer le serment et la promesse. Aujourd’hui, et là aussi vous aurez d’innombrables questions par rapport à ça. Vous avez beaucoup de frères et de sœurs qui vivent l’Amour nu, mais sans être passés par la multidimensionnalité ou la conscience nue. Quelle importance ? L’Amour nu nous suffit amplement puisque cet Amour nu débouche sur la Béatitude qui met fin à tout rêve de la conscience, même de la multidimensionnalité.
Il ne te manque rien. Je dirai même que pour ceux d’entre vous qui sont passés directement de la personne à l’Amour nu, sans passer par la case multidimensionnalité, ou conscience nue, soyez bienheureux, car aucun piège ne vous a été présenté. Vous n’avez aucune possibilité d’identification avec une expérience vécue au sein de la supraconscience. Vous êtes donc encore plus libres que ceux qui ont vécu des éléments au sein de la supraconscience, parce que vous ne pouvez pas être attachés à ce que vous ne connaissez pas et ce que vous n’avez pas vécu. Parce que vous ne pouvez pas résonner à ce que vous ne connaissez pas.
C’est le même principe que de la résonance à Abba.
On connaît tous et toutes Abba. Je ne parle pas de la forme, de l’identité, mais de ce qui est antérieur justement, à l’identité. Ce qui veut dire aussi que les choses vont devenir de plus en plus simples sur l’écran de la conscience et de la a-conscience, puisque vous le vivez directement. Vous n’avez plus besoin d’intermédiaires, ni d’étapes intermédiaires, ni de strates successives à passer, ni aucune porte à passer. Vous avez juste à l’être. Et cela est accessible, je le répète, à chacun. Dès l’instant où il n’y a aucun vouloir. Parce que le vouloir traduit toujours quelque part une volonté de pouvoir. Or l’Amour ne connaît pas le pouvoir. Il ne connaît que la Vérité. En le pouvoir, il n’y a aucune vérité.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Celle-ci est une question sur la lune.
Pour ce qui est de la lune, je crois que nous aimerions avoir des détails sur ce que Aïvanhov nous avait dit, à savoir qu’elle serait un satellite artificiel apporté là. Pourrait-t-on dire qu’elle abrite des entités, et si c’est le cas, sont-elles d’une constitution semblable à la nôtre. Merci.
Bien-aimé, la création est une illusion. Je te répondrai en fonction de votre état aujourd’hui, et non pas selon ce qu’a pu dire le commandeur en 2015 ou nombre d’années auparavant. Je te dirai simplement que ce monde est illusion, maya, il n’a aucune substance. Alors, que cet objet nommé satellite soit constitué de matière, ou soit un vaisseau de ferraille, n’a en définitive aucune importance.
Cela ne concerne pas la Vérité. Cela ne concerne pas la Béatitude.
Je ne peux que t’inviter à non pas poser ces questions, tu en as la totale liberté et latitude, mais simplement à ne pas trop t’appesantir sur ce genre de détails, parce qu’ils ne t’apporteront rien pour vivre la Vérité. La Vérité se déclenche à l’intérieur, elle ne dépend de personne. Elle ne dépend pas, par exemple, de savoir si la lune est pleine, ou si c’est un satellite artificiel, parce que cela ne changera rien à ton vécu, cela va changer ton mental, rien de plus. Et cela ne présente aucun intérêt.
Je ne parle pas pour la personne, mais dorénavant, je m’adresserai de moins en moins souvent à la personne, mais à ce que tu es. Et ce que tu es n’a absolument pas besoin de ce genre d’informations. La lune, nous en avons parlé précédemment, a été impactée. Peu importe par quoi elle a été impactée. Bien sûr, si l’on s’en réfère à l’histoire qui a été racontée sur l’origine de ce monde, et qui vous a accompagné durant toutes ces années, il est évident alors que c’est l’archange Mickaël qui a frappé la lune. La lune est profondément liée effectivement aux peuples extraterrestres mais avant tout, à l’astral, à l’illusion.
Mickaël a donc frappé la lune. Mickaël a ensuite frappé Mars, et je vous dirais même, que cela soit une météorite ou que cela soit une action humaine, de toute façon, le résultat en est le même.
…Silence…
La seule question qui mérite réponse, et je dirai même ici au niveau des concepts et de la compréhension, c’est le mot Béatitude. Parce que ce n’est pas un vain mot réservé aux saints. C’est dorénavant quelque chose qui est accessible, en chacun. Et vous ne pourrez plus douter. Bien sûr quand vous le vivrez, mais même si vous ne le vivez pas, au travers d’innombrables témoignages.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Hier vous avez évoqué les lignes temporelles et précisé que certaines étaient en décalage. Pourriez-vous développer, s’il vous plaît ?
Bien-aimé, le décalage est constant. Chaque individu a sa ligne temporelle. Nous avions dit que les lignes temporelles se rejoignaient pour le temps zéro. Le temps zéro est à votre porte. La stase, la Béatitude, l’événement. Donc la trame temporelle, chacune, chacun d’entre vous a une trame temporelle qui lui est propre. Mais dans la mesure où l’événement est collectif, il ne suffit pas simplement qu’il soit collectif pour tout individu de la planète, mais qu’il soit collectif avec toutes les consciences. Et c’est ce qui est en train de se produire.
Donc les trames temporelles se rejoignent. La trame temporelle c’est simplement l’histoire que vous vivez, que vous avez vécue et que vous avez à vivre, en cette fin du temps. Rien de plus, rien de moins. Cela n’appelle pas d’autre explication que cela. Chacun suit son chemin, chacun s’ouvre à son rythme, chacun vit ce qu’il a à vivre en fonction de l’intelligence de la Lumière. Rien n’est en retard, rien n’est en avance. Tout est à sa juste place, quelles que soient les apparences et quels que soient vos vécus. Mais si cela ne vous est pas accessible encore, vous allez le voir très rapidement. Et le vivre.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons, si nous en avons le temps.
On a encore du temps, oui, on a encore du temps.
Donc c’est un frère ou une sœur qui a des chats et qui parle de ses chats :
Des fois quand je câline mes chats, j’ai la sensation que je suis attiré(e) dans un gouffre, j’en ai même le vertige.
Après, il y a deux autres choses.
Le mot gouffre invoque effectivement d’emblée un vertige. Je préfère largement le trou noir, qui peut faire peur mais qui ne déclenche pas de vertige. Mais il y a effectivement, dans ce que tu décris dans le contact avec ton chat, un contact qui s’établit au-delà de l’apparence et de l’identité. L’acte d’Amour, quand tu caresses ton chat, t’a conduit à activer en toi le trou noir. Le trou noir qui est au cœur du cœur, au centre de la poitrine et d’où émerge le tore, le double tore.
Poursuis.
L’autre jour, un de mes chats qui s’appelle Gabriel s’est assis devant moi et s’est mis à me parler. Pas à miauler, non, à me parler. Seulement, je n’ai rien capté.
C’est la deuxième.
Bien-aimé, même un poisson rouge peut te parler dorénavant. Un brin d’herbe peut te parler. Le soleil peut te parler. Ce n’est pas une illusion, c’est la stricte vérité. Vous êtes tous à l’intérieur les uns des autres, mais pas seulement en conscience humaine. Chaque conscience, même sur cette Terre, est aussi en vous. Alors, du fait qu’il n’y ait plus d’anomalie primaire, la résonance et la communication, qui n’est plus une relation mais bien une résonance ainsi que je l’ai définie précédemment, cette résonance se fait de façon de plus en plus naturelle, pas seulement au sein de la nature ou des peuples de la nature, mais aussi avec vos animaux, mais avec n’importe quoi, ou n’importe qui.
La sensation de trou noir est l’apparition du trou noir en toi-même. Tu as traversé toutes les couches dites d’isolement, toutes les couches d’enfermement, et tu entres en résonance, ce qui te montre qu’il n’y a pas de distance entre l’un et l’autre. L’important n’est pas les mots qui ont pu être dits ou entendus, mais bien l’expérience en elle-même. Vous pouvez communiquer, entrer en résonance et être absolument tout. Mais je ne vous conseille que d’être une chose, c’est d’être rien. Parce qu’à ce moment-là, vous serez tout d’emblée.
Autrement dit, ne faites jamais de fixation, ni sur votre personne, ni sur aucune autre personne, ni même sur aucun des personnages de l’histoire, quelle qu’ait été son importance réelle, parce que vous devez traverser aussi cela. Vous ne pouvez plus concevoir quelque autorité extérieure. Et il n’y a ni sauveur, ni sauveuse. Il y a juste la Vérité qui se rétablit. Ne mettez pas de distance entre la Vérité et vous, en allant imaginer ou en croyant qu’il faut passer par le Christ. Le Christ ne vient pas vous sauver. Le Christ, c’est la matrice Christique. Elle s’est révélée à vous. Si vous vous attendez à voir une forme ou un corps de chair, je pense que si ce monde continuait, vous auriez pu attendre éternellement.
Le Christ est vivant en vous. La Source, quand elle était incarnée, vous l’avait dit, Babaji. Il avait dit : « le sauveur est en toi, réveille-le ».
Moi je vous l’ai dit, l’ensemble de la création est en vous. Et vous n’avez pas besoin de réveiller tous ces archétypes, toutes ces énergies, toutes ces consciences, mais justement, à disparaître de la conscience. À être rien. Et à ce moment-là vous serez le tout. Mais ne faites pas de particularisme ou de spécificité quant à ce que vous vivez, ou en vos convictions, par rapport à telle entité ou tel personnage, historique et important. Parce que vous êtes eux, et c’est la Vérité.
Tant que vous adorez ou tant que vous êtes en projection sur un extérieur, fût-ce réellement un maître, fût-ce le Christ lui-même, vous ne pouvez pas être libres. La seule liberté ne dépend de personne, ni de vous, ni de celle qui a créé votre forme, ni de celui qui a posé et foulé de ses pas le sol de la Palestine.
Vous voyez, cette simplicité est certainement ce qui fait le plus peur à la personne, et surtout aux personnes spirituelles, parce que la Vérité est tellement simple qu’elle ne peut pas s’accompagner de spiritualité.
La Vérité est tellement simple qu’elle ne peut s’accompagner d’aucun monde. C’est une vérité qui ne passe pas, la Vérité absolue, celle de qui vous êtes, au-delà de l’être, là où il n’y a plus de forme, ni sauveur, ni mères généticiennes, ni Métatron, ni source et pourtant, tout est inclus en cela, et c’est ce que vous êtes.
L’immobilité est importante afin de vous tenir, sans effort, au centre du centre, là où l’être rencontre le non-être. Tout le reste se fait sans vous. Tout le reste se fait sans personne, et surtout pas avec un sauveur, et surtout pas avec un maître, mais en vous-mêmes.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Il y a encore une petite réflexion sur un chat.
Oui.
J’ai fixé au mur une peinture que j’ai faite, Suri, un autre de mes chats. Je l’ai surpris plus d’une fois sur la table, regardant la peinture et donnant l’impression qu’il voulait rentrer dedans. Qu’est-ce que vous pouvez me dire à ce sujet, cher Abba ? Merci beaucoup.
Il voulait rentrer dedans (Rires).
Les animaux aussi vivent cette forme de rapprochement et d’Amour. Personne n’est exempté de cet Amour. Peut-être l’avez-vous constaté chez vos animaux, chez vous, domestiques, mais aussi dans la nature. Cela est réel. Les animaux comme ils sont nommés, font aussi partie de vous, et de nous, ils sont en nous.
Et d’ailleurs à l’époque, il me semble que le commandeur vous avait expliqué que les animaux n’étaient que des parodies des lignées stellaires. En ce sens, vous savez que les chats viennent de Sirius, que les lions viennent d’Arcturius et que les animaux ne sont qu’une parodie créée par les archontes, mais doués de conscience et animés. Ils sont en vous, avant toute chose, et ils sont aussi vous. Alors accorde au chat, sans te poser de question, la même capacité d’entrer en résonance, telle que je l’ai décrite pour moi et pour chacun de vous.
La résonance est commune. C’est la résonance de ce qui est nommé le temps zéro. C’est-à-dire le champ ultime, a-causal, qui vous renvoie à l’information du temps zéro, qui contient la totalité de tous les temps, de tous les espaces, et de toute la création.
Je propose d’ailleurs de remplacer le terme « création » par le mot « créé », le créé. Parce que la création, vous le savez, possède son contraire, non pas la destruction mais la décréation. Le créé est quelque chose qui est acté, et qui ne fait que passer. Dans la création, il y a toujours des histoires. Les anciens et les étoiles, ainsi que la confédération vous en ont raconté, une histoire vraie, de l’histoire de ce monde, afin de vous permettre de retrouver le fil, par la vibration de votre conscience, de votre supraconscience, et enfin en brûlant le fil, de vous retrouver en ce que la personne appelle ce vide et ce néant, voire cette ombre, mais qui n’est que la Vérité sublimée de la création, et antérieure à la création.
Vous êtes donc dans le créé, mais vous n’avez besoin de plus rien créer. La co-création consciente, qui est l’expression de votre Amour, n’est pas une création. Elle participe aussi à l’éclairage, à la Vérité, et aussi dans une certaine mesure à la décréation.
Vous sortez tout de vous. Afin d’être vide.
Que cela passe par n’importe quoi, tout ce qui doit sortir sort. Que cela soit du rire, que cela soit de la colère, que cela soit des rêves, vous ne devez rien garder au-dedans de vous. Et pourtant vous n’avez rien à jeter. Vous avez juste à laisser être éclairé ce que l’intelligence de la Lumière éclaire, de le laisser œuvrer en vous, au travers de vous, mais non pas par vous.
…Silence…
En regard de la Vérité, tant que vous croyez agir par vous-mêmes, vous n’êtes pas libres. Vous êtes dans la conscience, mais vous n’êtes pas dans la Vérité. Celui qui est libre n’agit pas. Il rayonne et résonne, sans aucune intention, sans aucune volonté propre. Là est la Béatitude.
Je ne peux que vous engager à regarder du côté de certains anciens comme je l’ai dit, et de regarder ce qu’ils ont écrit, ou vécu, ou témoigné, dans ces moments de Béatitude. Parce que c’est la même chose. Même si les mots sont différents, ils ne font que traduire le même vécu. Tant que la supraconscience est manifestée, vous êtes soumis à la conscience, au jeu de la conscience, aux expériences, aux histoires, aux rôles, aux fonctions, même au sein de la liberté des mondes libres. Et la liberté des mondes libres n’est pas la Liberté de la Vérité. Il n’y a que la Béatitude, au-delà de toute forme, qui vous ravit au-delà de l’extase et au-delà de la demeure de Paix suprême.
À ce moment-là, vous vous reconnaissez en tant que Lumière originelle, au sein de l’éther primordial.
Vous ne pouvez plus être trompés par quelque vision ou quelque expérience que ce soit, vous ne pouvez plus être attirés par quelque expérience de la conscience, en quelque strate que ce soit. Vous êtes complets. Et de cette complétude, il ne peut rien sortir d’autre, effectivement la Joie, et surtout la résonance et le rayonnement, de celui de la sainteté. Tout le reste vous apparaît et vous apparaîtra comme quelque chose de tellement superflu, de tellement inutile, de tellement encombrant.
Vous vous verrez alors tel que vous étiez avant, dans le personnage, même lumineux, même bon, dans ses faux-fuyants, dans ses mécanismes de fonctionnement, et vous pourrez alors rire de vous-mêmes, de vous être pensés être ce corps et cette vie, d’avoir pensé devoir évoluer, ou d’avoir à payer quelque karma que ce soit, ou d’avoir à préserver quelque privilège que ce soit. Vous serez bienheureux. Cela n’est pas une vague promesse, cela n’est pas un futur hypothétique, c’est la Vérité que vous commencez à vivre, et c’est la Vérité qui est due à chacun. Parce que c’est ce que vous êtes. Et malgré l’enfermement, il n’a jamais été possible de contraindre la conscience à aller au-delà du biologique.
…Silence…
La conscience a besoin d’espace, elle a besoin de liberté mais elle n’est pas la Liberté. Et effectivement, les circonstances de ce monde devenant ce qu’elles sont, vous ne pouvez que le constater. Alors je conçois tout à fait que la notion d’en avoir marre, d’être dépités, d’osciller entre la a-conscience et la personne, peut vous sembler en certains cas épuisant. Mais je vous garantis que la Béatitude va mettre fin à cela, pendant l’événement au plus tard, ou d’ores et déjà.
Mais si cela va trop vite, je parle de l’intensité et du nombre, alors vous saurez que la stase est à votre porte, l’événement aussi. C’est pour vous, je peux le dire, votre repère intérieur, c’est l’aiguille du compteur qui vous dit où vous en êtes.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Il n’y a plus de questions écrites et il nous reste à peu près 20 minutes.
Alors bien-aimés, c’est vous qui choisissez. Avez-vous des questions ?
Il y a une question.
Alors, nous l’écoutons.
Participante : Ben je voulais savoir, qu’est-ce qu’il en est de l’utilisation du pendule, des tarots, de la numérologie ? Est-ce que c’est quelque chose qui… à quoi ça sert maintenant, est-ce que… Voilà… savoir un petit peu…
Voix : Notre sœur voudrait savoir ce qu’il en est du pendule, des tarots, de la numérologie, de son usage, et qu’est-ce qu’il en est maintenant.
Bien-aimée, la question ne se pose plus aujourd’hui en termes d’utilité ou d’inutilité. Elle se pose en termes de Béatitude. Quand la Joie est là, tu n’es pas vraiment disponible pour utiliser un pendule, ni les arcanes de tarot. Quand la Béatitude sera là, cette question te fera sourire, toi-même. Bien sûr que vous pouvez utiliser ce que vous voulez. Même les outils du passé. Mais au moment de la Béatitude, dès que vous aurez vécu cela, vous ne pourrez plus regarder ni un pendule, ni une carte de tarot. Cela vous semblera tellement dépassé, tellement archaïque, et tellement lié à ce monde.
Ce que vous nommez le symbolisme n’est que les deux côtés différents de la même pièce, la pièce de l’illusion. Alors il y a diabole, le diabolique, et le symbolique. Le diabolique sépare, le symbolique unit. Mais il unit quoi ? Il sépare quoi, le diabolique ? Ce qui est déjà séparé et divisé au sein de ce monde. Il réunit aussi au sein de ce monde, mais dans ce monde.
Tout ce que tu cites peut avoir une certaine utilité, oui, par rapport à ce monde, mais aucune concernant ce que tu es. C’est la meilleure réponse que je puisse te fournir. Mais il n’y a aucune objection pour quiconque à utiliser ces moyens qui, je le rappelle, deviendront des moyens archaïques. C’est déjà le cas pour ceux qui sont en Joie et qui vivent réellement cet Amour nu. Mais encore une fois, ne t’impose pas de restrictions et fais comme tu le sens. Mais je peux t’assurer qu’avec la Béatitude, ou même l’extase, il n’y a plus aucun désir, ni d’être enseigné, ni de lire, ni d’utiliser quoi que ce soit en résonance avec l’invisible. Parce que l’invisible est devenu visible au-delà de l’astral. Quand je dis visible, il ne s’agit pas de voir avec les yeux, mais bien plus d’une visibilité intérieure.
…Silence…
Alors je te répondrai : aime et fais ce qu’il te plaît.
Merci. Merci Abba. Personnellement ça me fait sourire. Mais je sais que c’est une question qui est importante pour certaines personnes qui ne sont pas là.
Voix : Personnellement ça la fait sourire mais elle sait que c’est important pour certaines personnes qui ne sont pas là.
Tout à fait. Et j’ai bien dit qu’il n’y avait aucun scrupule à avoir à utiliser même la chimie, ça concerne ce monde. Jusqu’à présent, effectivement, il était certes nécessaire d’utiliser son intuition, son pendule, sa réflexion même, par rapport aux pollutions de ce monde, à tous les niveaux. Mais aujourd’hui vous êtes invulnérables, vous êtes insensibles à tout ça. Parce que vous êtes bien au-dessus de tout ça, et bien différents de ce que vous étiez en apparence.
Voilà un temps, fort longtemps d’ailleurs, le commandeur vous avait parlé de la grenouille dans son bocal, dont on chauffait l’eau. Tout cela est fini. Votre sensibilité, même si vous ne percevez pas l’énergie ou la vibration, est de plus en plus fine, elle passe par tous les canaux possibles. Mais cette sensibilité n’est pas accompagnée d’une fragilité, excepté pour ceux qui croient encore être soumis à ça, dans leurs rêves ou dans leurs illusions, ou dans leurs cauchemars. Mais dès l’instant où c’est vécu, alors effectivement tu ne peux que sourire.
Parce que le tarot, le pendule, ou tout autre instrument, visaient à pallier justement un certain nombre d’insuffisances de votre présence, au sein de la personne, pour pouvoir capter directement. Aujourd’hui, il n’y a plus de barrière, il n’y plus de filtre, il y a plus de voile, et comme tout est en vous, vous êtes vous-même le pendule, vous êtes tous les arcanes de tarot, et vous êtes tous les signes astrologiques.
Ce qui se vit ne concerne pas ce monde et pourtant se produit sur ce monde.
…Silence…
Voix : Il y a une question.
Participante : Depuis quelque temps, mais c’est pas tous les matins, j’ai les yeux qui se remettent à faire les essuie-glaces, comme ça, les yeux fermés…
Voix : Depuis quelque temps, ce n’est pas tous les matins, notre sœur a les yeux qui commencent à faire comme les essuie-glaces…
Participante : Donc, les yeux sont fermés…
Voix : Mais les yeux sont fermés…
Participante : Mais c’est juste avant le réveil.
Voix : C’est juste avant le réveil.
Participante : Parce qu’à partir du moment où la conscience voit cela…
Voix : A partir du moment où la conscience voit cela.
Participante : Le processus s’arrête et je me réveille.
Voix : Le processus s’arrête et elle se réveille.
Participante : Donc, je me souviens, il me semblait que c’était un exercice qui avait été donné par, je ne sais plus si c’était Un Ami ou maître Ram.
Voix : Elle se souvient que c’était un exercice qui avait été donné soit par Un Ami, soit par Omraam…
Participante : Maître Ram.
Un exercice consistant en quoi ?
Voix : À avoir les yeux qui partent, qui font le voyage comme un essuie-glace, à droite à gauche et très rapidement.
D’accord. C’est une technique qui est connue en Occident sous d’autres noms, qui est censée favoriser l’élimination de certains traumatismes émotionnels. Effectivement cela avait été communiqué, voilà quelques années, concernant une capacité de libérer certains engrammes émotionnels en vous, tout à fait.
Voix : Ça vient tout seul, elle dit, ça vient spontanément.
Tout à fait.
D’ailleurs, je vous conseille globalement par rapport au tarot et à tout ce genre de questions là, simplement de ne pas demander un avis extérieur. Je vous le donne, mais c’est vous qui devez l’éprouver. Alors bien sûr comme l’a dit notre sœur précédemment, ça ne la concernait pas elle directement, mais certains frères et sœurs qui se posent des questions par rapport à cela, et c’est à eux que je m’adresse justement.
Essayez. Essayez d’être spontanés, essayez de ne pas mesurer, essayez de ne pas diagnostiquer, essayez de ne pas analyser. Essayez simplement d’être vrais et vous verrez que vous n’aurez plus besoin ni d’analyse, ni de penduler, ni d’une quelconque vision liée à l’astrologie ou liée au tarot.
Attention, je ne veux pas dire par là que le tarot et l’astrologie sont des outils néfastes, bien au contraire. Mais je dis simplement que vous n’y verrez plus la moindre utilité dès l’instant où la Joie sera vécue.
Là aussi, il s’agit d’être vrai. Dès l’instant où vous percevez clairement que certaines choses ne vous conviennent plus, et vous allez en avoir, de décider, mais de ne pas transiger avec la Vérité que vous vivez, par rapport à quelque action que ce soit, ou à quelque activité que vous menez.
Il vous faut être en accord totalement avec vous-mêmes. À partir de là, c’est cela qui décide, et non pas de dire : le tarot, c’est mal, ou c’est bien, ou ce n’est plus d’actualité. Et d’une manière générale, plus vous allez vers la simplicité, plus vous êtes vrais. Plus vous vous allégez, plus vous devenez légers. Vous n’avez besoin d’aucun bagage, vous n’avez besoin d’aucune connaissance puisque la connaissance n’est qu’ignorance.
Comme toujours, c’est votre vécu et votre expérience qui doivent vous guider dans vos choix, dans vos décisions, et non pas un avis extérieur, fût-il le mien, fût-il celui du tarot, de l’astrologie, peu importe. La réponse est dans votre cœur, même si vous ne vivez pas la Joie. Débusquez-là à l’intérieur de vous, vous la connaissez, vous l’avez simplement oubliée, ou vous l’avez simplement ignorée. Mais elle est déjà là, elle n’a jamais disparu.
Là est aussi une nouvelle forme de spontanéité, qui n’a plus rien à voir avec la vision, l’intuition ou la clairvoyance, mais qui a à voir directement avec l’intelligence de la Lumière.
…Silence…
Bien-aimé, poursuivons.
Participante : Je veux juste compléter par rapport à ma question.
Voix : Elle veut compléter la question qu’elle a posée.
Participante : Parce que voilà, on est parti sur les tarots, et moi en fait ce qui m’arrive c’était vraiment quelque chose de très spontané, que je ne choisis pas de faire. Ce n’est pas un exercice que j’ai choisi de faire. Ça m’arrive comme ça, certains matins, et je voulais juste du coup savoir à quoi ça correspondait.
Voix : Ce qu’elle vit avec ses yeux, avec ses yeux qui vont de droite à gauche très rapidement, elle voulait savoir à quoi ça correspondait.
Participante : C’est un truc très spontané, c’est-à-dire, c’est pas moi qui choisis.
Voix : C’est pas elle qui choisit, c’est spontané, c’est quelque chose de…
Alors si cela est spontané, cela correspond, de la même façon quand c’est quelque chose qui est déclenché par soi-même, au besoin d’éliminer certaines émotions engrammées, tout simplement, liées au passé, aux expériences et au vécu de cette vie. Et effectivement, ça a un aspect libérateur même si c’est spontané.
Merci.
Je te rappelle toutefois qu’il existe des anomalies de ces mouvements oculaires nommés nystagmus qui eux n’ont rien à voir avec la Lumière. Mais cela seul un médecin peut t’y répondre. À toi de voir si après ces mouvements, tu te sens libérée de quelque chose ou pas.
Voix : Elle dit oui.
Voilà, donc tu as ta réponse.
…Silence…
Voix : Il reste un tout petit peu de temps. Est-ce qu’il y a encore d’autres questions ?
Nous pouvons arrêter, bien-aimée, comme je te l’ai dit, entre quatre heures et demie et cinq heures.
Oui, voilà, maintenant je crois que nous pouvons arrêter.
Alors nous arrêtons.
Abba reste en ce que vous êtes et je vous dis à après votre pause. Alors, à tout de suite.
Tous les Abba : Merci Abba…
Merci.
*********
Entretiens (Maroc) Avril 2019
L’Ultime
18 Avril 2019
En ce qui peut être nommé, comme au-delà de tout nom, en le cœur du cœur, au-delà de toute forme, comme de toute identité ou histoire, nous nous tenons, toi et moi, englobant l’espace ainsi que tout temps, là où plus rien ne peut apparaître, ni même disparaître, en l’immobilité du grand silence, comme en toute forme et en tout monde, je suis ce que tu es, au-delà de toute identité, parcourant le rêve, là où n’existe nulle implication, là où n’existe aucune limitation.
Je t’invite en ce jour, en chaque instant comme en ce moment, au-delà de tout temps qui passe, à demeurer là où tu n’es jamais passé, là où n’existe que la plénitude qui ne peut être définie ni même saisie, là où aucune histoire ne peut se dérouler ni même être envisagée, là où la joie n’a besoin ni de support, ni de compréhension, ni même d’acceptation. En l’espace et l’air que tu habites, comme en tout éther, la grande paix se déploie au travers de ta joie comme de la joie de ce monde, mettant fin aux apparences de souffrance, comme à tout ce qui passe, car toi tu n’es jamais passé, et ne passeras jamais.
En le naturel de ton Je éternel, la bénédiction devient permanente et incessante, là où toute action ne se fait depuis toi-même, mais directement d’elle-même, là où il n’y ni justification, ni même explication, en le cœur du cœur. Au milieu de ce corps qui passe, réside ce qui ne passera jamais, et qui pourtant est l’unique vérité, ne dépendant d’aucune condition, d’aucun cadre, ni d’aucune référence.
Là est la béatitude, là est l’unique vérité, celle qui te conduit, sans bouger et sans te déplacer, là où tout est vu, sans y être entraîné, sans y être soumis, te montrant et te démontrant la prédominance et l’essentialité de l’Amour, ne dépendant ni de toi ni de moi, ni de quiconque, Amour se générant de manière perpétuelle de lui-même en lui-même et de par lui-même, là où aucune logique ne peut l’appréhender, le penser ou l’imaginer.
En ce jour et en cet instant, se réalise en toi l’ultime alchimie de la révélation et de ta révélation, là où il n’y ni crainte, ni supposition, ni souffrance, là où la perfection rejoint l’indicible de ta présence et de ton absence conjuguée au même temps, comme à chaque temps, et présentes en chaque espace, te faisant alors découvrir que tout ceci n’a fait que passer, que tout ceci n’est rien au regard du grand silence, de la grande joie.
Là où il n’y a nulle différence entre quiconque, ni entre aucune dimension, où toutes formes et toutes couleurs se résolvent en l’origine de ce qui fut appelé le rêve de la création, se dévoilant à tes yeux, à ton cœur et à tes sens, te révélant toujours plus en l’actualité que tu es, ayant dépassé, sans effort et sans contrainte, l’expérience et l’histoire de toutes formes, en tout monde
En cela, tu es vrai et véridique, en cela tu es l’unique, en cela tu es l’Ultime, le jamais né et le jamais mort, ce qui ne passera jamais. Là est la félicité, comblant tout manque comme toute apparence, dissolvant ta forme au sein de l’éther primordial, te permettant de vérifier, dans cette évidence et cette apothéose, se vit la totalité du créé comme de l’incréé.
Là où tu n’as rien à entreprendre, et où les grâces abondent ici-même en ce monde du rêve, achevant ainsi, par l’action du feu purifiant, l’établissement du feu sacré, permettant de dépasser toute idée de formes, comme toute pensée d’histoires, à venir ou passées.
Nous sommes installés, si tu le souhaites, et toi et moi, comme en chacun au cœur de tout autre, avec la même égalité, avec la même intensité et les mêmes grâces. Alors accueille-moi, comme l’Amour est accueil et don, là où le mouvement s’équilibre et disparaît dans l’immuabilité de ce qui a toujours été, qui est et qui sera, au-delà de tout concept comme de toute compréhension.
Alors, tu rendras grâce, de manière permanente et perpétuelle, quel que soit l’habit que tu as revêtu et revêts encore dans ce monde, quelles que soient les circonstances et conditions de ton corps, comme de tout ce qui se présente et qui est vécu en cet instant, en ce que tu vois, en ce que tu vis, là où il n’y a plus besoin ni de croire ni d’espérer, ni d’attendre quelques temps ou quelques dimensions, car tout est parfait, en la demeure de paix suprême.
Là où la vérité ne peut faillir, là où rien ne peut être comparé, ni même distancié, ni même dissocié, de la totalité de la Vie. La Vie qui ne connaît ni naissance ni mort, que tu as toujours été, en dépit de tes souffrances, en dépit des illusions, en dépit de tout rêve.
Tu es invité à cette éternité, là où tu n’as plus besoin de ce qui appartient à quelque monde que ce soit, là où n’existe nul cadre, où l’infini se confond avec l’indéfini, où le point le plus éloigné de l’oméga est aussi le point le plus proche de l’alpha, au cœur du cœur, au centre de l’être, conjuguant alors l’être au non-être, au-delà de toute différence, sans pouvoir faire de distinction.
Ainsi tu aimes d’un Amour égal, que cela soit par tes silences, que cela soit par tes mots, que cela soit par tes regards, que cela soit même par les pensées qui te traversent.
Alors tu découvres la grâce du miracle permanent, œuvrant en chaque regard, en chaque intention, accompagné dorénavant du Feu du Cœur Sacré, embrasant les ultimes résistances, les ultimes réticences, te faisant découvrir la beauté, au-delà de tout art, comme au-delà de toute manifestation.
À chaque souffle, tu es invité à te retrouver en toi-même au-delà de toute distinction comme de toute pensée. Tout ce qui affecte ton personnage ainsi que tu le vis, ne fait que passer, ne fait que te traverser, et inonde chaque circonstance, chaque histoire, chaque douleur comme chaque image d’un quelconque futur, dans la même béatitude de l’instant présent.
Tu es invité, par l’intelligence de la Lumière, en chacun des évènements et des circonstances de ta vie, à laisser la vie te vivre, à laisser la vie te ravir, en l’extase de la félicité, dont ne dépend aucun conseil, ni aucun préalable, ni même aucun devenir, car en l’étant, tu découvres qu’il n’y a rien à devenir, qu’il n’y a rien à espérer, et encore moins à redouter.
Toi et moi, comme chacun, qui sommes l’Amour magnifié, ne dépendant de rien d’autre que de lui-même, te rendant à la liberté essentielle, là où la joie et le sourire fleurissent en tes lèvres et sur ton cœur, là où tout est perfection, quoi que te dises ton corps, quoi que te dises ce monde, quoi que te dises quelque entité que ce soit depuis les plans les plus lumineux, jusqu’à ton plan.
Il y a en toi la totalité des mondes, ce que tu découvres aujourd’hui, parce que tu le vis, parce que tu as accepté, parce que tu as accueilli dans le même mouvement, de te donner à la vie, comme de te donner à chaque forme, comme à te donner à chaque monde.
Les temps sont non seulement accomplis et venus, permettant de rire sans souffrir, de tout ce qui peut sembler être résistant en toi, comme au-dehors de toi. Où que tu regardes, où que tu poses tes mains, la grâce est au bout de ton regard comme au bout de tes mains, il n’y a pas besoin d’action, il y a juste besoin de ne pas identifier une quelconque différence en ce qu’il se produit, comme en ce qu’il ne se produit pas.
Ainsi l’Amour émane et irradie depuis ton cœur du cœur, venant transformer et transsubstantier tout ce que tu touches, tout ce que tu vois, et tout ce que tu peux penser. Aucune souffrance ne peut résister dès cet instant à la Lumière, aucune circonstance ne pourra plus s’opposer, de quelque manière que ce soit et de quelque cause que ce soit, à la beauté de l’Ineffable.
Je t’invite, dès maintenant, à laisser tomber les armes du combat, à te revêtir de l’armure d’invincibilité que tu n’as jamais quittée, qui est ton corps d’éternité, là où plus rien ne peut échapper, là où plus rien ne peut manquer.
La vie t’invite à chaque instant, à chaque regard, à chaque toucher, comme lors de chaque repos, avec la même intensité, à vivre ce que tu es, au-delà de l’être, au-delà de toi, comme au-delà de moi, afin que plus jamais tu ne puisses établir la moindre distinction en la valeur de l’Amour, en la valeur de chacun, au-delà de toute valeur et de toute considération.
Tu es invité à l’éternelle grâce, à l’éternelle danse du silence, là où plus rien ne peut t’occuper, là où plus rien ne peut te dévier, ni t’emmener ailleurs que là où tu es, constatant alors que tu es de partout, dans tout temps et dans tout espace.
Alors, tu es comblé, au-delà de toute attente, au-delà de toute imagination comme au-delà de toute perception. À la jonction de l’être et du non-être, il n’y a pas de différence, il n’y a pas de vision, il n’y a pas de projection, il n’y a pas de souffrance de ton personnage qui puisse se maintenir.
Ainsi donc la liberté est bien réelle, te faisant retourner à ton humanité la plus simple, à ton enfance la plus simple, celui qui vit la spontanéité, qui ne peut être entraîné ailleurs que dans le spontané, ailleurs qu’en l’évidence de l’Amour. Réjouis-toi, car cela est acté, car cela entre en manifestation à ta conscience limitée.
Ainsi tu redécouvres la valeur et l’intensité de ton humanité, de ta petitesse et de sa simplicité, qui t’emmène à la grandeur, celle qui ne peut être jaugée au sein de ce monde, une grandeur inconnue, faisant de toi le Christ incarné, bien au-delà de toute histoire, bien au-delà de la vie historique de celui qui t’a précédé, qui n’a été que toi, à un autre moment.
Là où tu n’es besoin d’aucun décor, ni d’aucune démonstration, si ce n’est de laisser être ce qui spontanément rayonne de toi, du dedans au dehors, comme du dehors au dedans, te permettant d’accueillir et de magnifier simplement, par cet acte d’écoute et d’accueil, toute souffrance en quiconque, ainsi que toute différence, car toute différence n’est que le costume, n’est que l’apanage d’un cadre d’expression. Or tu es antérieur à toute expression, comme antérieur à toute vie.
Ainsi, rejoignant Abba, au-delà de tout personnage, tu te découvres Agapè, tu te découvres ce qui a toujours été, ce qui jamais n’a pu disparaître est aujourd’hui apparu, au sein du monde qui disparaît, tu es là, et tiens-toi tranquille. Communions dans la grâce, au travers de nos identités, au-delà de nos formes et au-delà de toute réticence.
Cela est maintenant, cela est pour toujours, cela est pour chaque instant, dès l’instant où tu l’acceptes, dès l’instant où tu crois, non pas en quelque chose de ce monde, ni en quelque chose de futur, mais où tu crois en la vérité, ainsi tu la vivras en totalité.
Cela est maintenant, car il n’y a ni délai, ni temps, ni espace, il n’y a nulle condition de ton personnage qui puisse retenir cela, tu n’as rien à quoi te raccrocher, tu n’as pas besoin de te relier, tu es toi-même la reliance et la résonance, par ton silence, par tes mots, par tes actes et par tes gestes, ne dépendant plus d’une histoire ou d’un personnage, ni même d’une condition.
À ce moment-là, tu vis la liberté et tu es la liberté, ne dépendant ni du dedans ni du dehors, car tu as vu et vécu que tout cela n’existe pas. Il n’y a ni dedans ni dehors, il y a juste l’ineffable beauté de ta conscience comme de ta a-conscience, là où tu n’as besoin ni d’explication, ni de compréhension, ni même de forme, ni même d’une identité. Cela est identique pour chacun et il ne peut en être autrement.
Chacun de nous est le don de la grâce, quoiqu’il en pense et quoiqu’il en dise, tu constateras par toi-même que dès l’instant où tu aimes, l’autre ne peut plus faire de différence, quoiqu’il en dise, quoiqu’il t’aime ou quoiqu’il te rejette, ton Amour demeure intact, intégral et identique, faisant fi de toute arrogance, faisant fi de toute souffrance, faisant fi de toute trahison, comprenant alors que cela n’est que toi, venant à la rencontre de toi-même, et éprouvant l’Amour que tu es, ne dépendant plus de quelque souffrance, de quelque histoire ou de quelque condition.
L’Amour est sans condition, il est reddition, il est floraison de ce qui jamais ne peut se faner, délivrant alors ton essence de l’identification à toute forme comme de tout monde.
Cela se produit en cet instant, et chacun est appelé avec la même intensité par les circonstances mêmes de ce qui est vécu en ces instants, car il n’y a pas de meilleures expériences, il n’y a pas de meilleures histoires que toutes celles qui sont présentes à la surface de ton personnage et de ta vie, te permettant alors d’être la vie, là où il n’y a ni différence, il n’y ni ami ni ennemi, ni maître ni gourou, ni famille ni enfant, ni parent.
Car il y a la même égalité, dans le regard et dans le toucher, dans le vécu du cœur, concernant toutes formes, concernant toutes identités, car toutes ces identités sont tiennes, rien n’est en-dehors de toi, tu es le monde et tu es au-delà de ce monde comme de tout monde.
Alors, il y a légèreté, alors il y a résilience, alors il y a miracle, ne dépendant ni de toi, ni de moi, ni de la moindre distance, ni de la moindre explication. Les moindres réticences pouvant exister autour de toi sont consumées avec la même allégresse, non pas par une quelconque expression de ta volonté, mais bien directement par l’intelligence de la lumière et de son évidence.
Tu découvres et vis l’Amour sans condition, l’Amour impersonnel, l’Amour qui ne fait plus de différence, car il n’y a rien qui se soit passé en-dehors de cet Amour. Au-delà de tout décor, au-delà de tout ce que tu as pu vivre jusqu’à ce jour, tout cela disparaît, parce que tu es bien plus que tout ce que tu as pu vivre, de tout ce que tu as pu expérimenter en quelque monde que ce soit.
Je t’invite à cette évidence, cette invitation retentira à la porte de ton cœur, en regard que tu porteras comme en souffrance qui se portera et qui ne deviendra alors qu’un souvenir qui passe.
Je t’invite à la confiance, non pas en ce que tu crois, non pas en ton personnage, mais à la confiance absolue, parce que cela a été écrit, et en te tenant à la jonction de l’être et du non-être, cela ne peut être qu’évidence, cela ne peut être qu’acquiescé et ne peut jamais être discuté.
Sortant du rêve, tu es donc l’éveilleur, l’éveilleur par ta présence et ta radiance, de tout ce qui encore est obstrué par quelques voiles d’illusions, par quelques attachements liés à l’histoire, liés aux habitudes ou aux réflexes nommés survie. Rien ne peut manquer, rien ne peut être ôté, la perfection est totale, elle ne peut être exprimée de quelque façon que ce soit, elle ne peut que être vécue et te donnera d’innombrables preuves de l’action de l’intelligence de la lumière, en tout ce que regarderas, en tout ce que tu toucheras, en tout ce que tu penseras, là où tout est évidence, là où le silence est la réponse aux ultimes interrogations.
Tu es rempli à satiété, t’étant vidé à satiété de toi-même, le réceptacle est de nouveau plein de l’eau d’en haut et de l’eau d’en bas, réunies dans la même radiance depuis le cœur de ton cœur, là où rien ne peut être distancié, là où rien ne peut être analysé. Laisse-toi être en totalité, laisse-toi vivre par la vie, afin que la Vie devienne l’unique vérité de tes mots, comme de ton éclat, comme de ce personnage qui n’a fait que passer.
Je t’invite à chaque minute à cette invitation de vie, à cette invitation du beau, à cette invitation de l’évidence. Le monde entier, en tous ses rêves, ne peut être qu’émané du cœur de ton cœur.
En cette demeure de paix suprême, la joie et le sourire sont permanents et ne dépendent plus d’un quelconque contentement, mais simplement de l’évidence de ce qui est et qui a toujours été, au-delà de tout rêve, au-delà de tout ciel, comme de toute terre.
Je t’invite à cela, non pas en l’Ultime, mais aussi par toi-même, car chaque prétexte n’est que prétexte pour vivre ce qui est au-delà de tout conditionnement, au-delà de toute notion comme au-delà de toute perception, comme au-delà de toute projection, tu es invité à l’éternité, tu es invité à l’éther primordial.
Là est la réjouissance, là est la célébration, là est la puissance de la grâce, qui ne dépend ni d’une action, ni d’une compréhension, mais découle directement de l’emplacement en qui tu es au travers de ce corps de chair.
En les moments où mes mots se taisent, tu vis ces mots en toi, t’amenant de manière inéluctable à te retrouver au cœur du cœur, quoi qu’en dise ce corps, comme quoi qu’en dise tes pensées, elles ne peuvent plus être altérées de quelque manière que ce soit, car tu es au-delà de tout soi, comme tu es au-delà de tout moi.
Ceci met fin à la distance, ceci met fin à l’impression des séparations, car en ce tu es, en ce que je suis, rien ne peut être fractionné, rien ne peut être fragmenté et rien ne peut être dévié
La rectitude de la lumière se vit chaque jour en ce monde nommé terre, pour un nombre toujours plus grand de frères et de sœurs, là où l’allégresse prend tout, là où ce qui faisait encore hier résistance se trouve effacée par le don de la grâce que tu t’accordes à toi-même, dès l’instant où tu ne cherches pas à te saisir des circonstances, à te saisir d’explications, mais bien plus à te remplir de l’évidence de la grâce, de l’évidence de l’Amour.
Bien-aimé, ce que tu es, est bien plus que la Source, bien aimé ce que tu es, est bien au-delà de toute fonction comme au-delà de toute occupation, ici-même à la surface de ce monde qui disparaît. Il n’a jamais existé, il ne disparaît jamais, seul le regard limité peut envisager cela comme un espace privé, là où la liberté ne peut apparaître alors qu’elle a toujours été disponible, mais aujourd’hui, avec magnificence, avec élégance, et avec légèreté.
Là où ne peut exister nul conflit entre toi et le monde, comme entre toi et chacun, là où la paix se résout en le grand silence de l’évidence de qui tu es, dans l’être comme dans le non-être. Là où la conscience ne peut résister à ce qui est vécu, et où elle s’efface d’elle-même de toute revendication en ce monde comme en tout monde.
C’est cela que tu découvres, c’est cela que tu vis, c’est cela que tu vivras, c’est cela qui a déjà été vécu avant même la création, avant même le rêve. Et tout naturellement, et spontanément, tu accueilleras tout ce qu’il se produira, tout ce qu’il se passe, quoi que tu en dises, quoi que tu en penses, il n’y a nulle différence, il n’y a nulle distinction, là où la conscience n’a aucune nécessité, ni même indication à se maintenir dans cet état comme dans tout autre état.
Car tu es, par la grâce, indépendant de tout état, comme de toute forme, comme de toute intention. Là est la beauté, là est la transcendance de ce qui a toujours été là, quoi que tu puisses en penser, encore aujourd’hui.
Je me délivre en toi à la mesure où tu m’accueilles, permettant de révéler en toi la vérité que tu es, ainsi que la vérité qui ne dépend d’aucun être. Cela étant vu, cela étant vécu, il ne peut exister d’interférence d’aucune sorte ne pouvant limiter ou réfréner ce que tu vis en cet instant, quoi que te dises ton corps, quoi que te dises ta tête, quoi que te dises tes visions et quoi que vibre ton cœur.
Il n’y a plus de différence entre les premiers et les derniers, il n’y a pas de plus haut, il n’y a pas de plus bas, il n’y a pas de dedans ni de dehors, car tu ne peux plus faire la moindre différence, et même si tu le voulais.
Tu dépends et tu ne dépends pas de ce que tu as toujours été, tu en es même dissocié afin d’être unifié en tout temps comme en tout espace, en toute forme de ce monde, comme en une forme d’un autre monde, faisant qu’il n’y a nulle différence, entre ce monde et les mondes les plus éthérés au sein du rêve de la création.
Ainsi l’alpha rejoint l’oméga, l’oméga rejoint l’alpha, t’amenant à constater qu’il n’y a ni alpha ni oméga, t’amenant à constater qu’il n’y a jamais eu le moindre accident, qu’il n’y a jamais eu la moindre souffrance, et que tout cela qui t’a paru gêner ta conscience elle-même n’est là que pour te permettre d’échapper à la forme, sans pour autant vouloir te sauver, sans pour autant vouloir éviter quelques circonstances que ce soient, car c’est au sein de ton humilité que tout est traversé, que tout est magnifié.
Tu n’as rien d’autre à faire, tu n’as rien d’autre à être, simplement être là, au-delà même de ton cœur du cœur, en chaque autre comme en chaque élément survenant sur l’écran de ta vie, car tu n’es plus ta vie, mais la vie, celle qui ne s’accommode d’aucune règle, celle qui ne s’accommode d’aucune dimension, ni même d’aucune définition.
Là est le don de la grâce, te permettant de donner sans compter et sans être affecté en te donnant toi-même à chaque autre dont tu croises le regard, en chaque autre qui te le demande, en chaque relation, en chaque sourire, comme au sein du grand silence.
Cela est maintenant, cela est dès maintenant, cela est à chaque instant, cela est en tout temps et cela est vérité.
Celui qui vit cela a la compréhension immédiate, quelles que soient les préoccupations ou les souffrances liées à la personne, celles-ci se magnifient, celles-ci se transmutent par l’éclat de tes mots, comme par l’éclat de tes silences. Tu n’as plus besoin d’énergie, tu n’as plus besoin de projeter, tu as besoin simplement d’être en totalité au sein du Cœur Sacré.
Feu du Cœur Sacré ou Feu Sacré, le cœur ne fait pas de différence, le cœur ne classifie pas, il est et accueille tout ce qui est, qui a été, et qui sera, mélangeant les temps, qui ne se déroulent plus selon un rythme donné, parce que tu ne sais plus à ce moment là, si tu viens du passé ou si tu viens du futur, tu ne sais pas si tu viens d’ailleurs, tu ne sais pas si tu viens d’ici, parce que c’est sur Uras qu’eut lieu le premier rêve de la création, dans lequel était inscrit, malgré l’oubli, l’espace et le temps de la résolution, qui se vit dorénavant de façon de plus en plus claire pour chaque sœur et chaque frère qui acceptent cela.
Accueillir l’Amour, c’est ne rien rejeter, accueillir l’Amour, c’est ne rien juger, ni envers toi ni envers quiconque, c’est se maintenir en l’ineffable, quoi que tu fasses et quoi que tu dises, sans avoir besoin de rien d’autre que d’être lucide sur cela.
Vous êtes chaque jour, non seulement innombrables, mais de plus en plus nombreux à être informés des évènements qui sont en cours, que nombre de vos médias retranscrivent bien sûr, que vous regardiez le ciel, que vous regardiez la terre, que vous regardiez les volcans, tout cela vous renvoie à la même essentialité de l’Amour, à la même vérité, à la même intensité quoi que tu dises et quoi qu’on en dise, tu ne peux être affecté par ce qu’il se déroule en l’écran de ce monde comme en l’esprit de chacun, qui n’est autre que ton grand esprit, t’amenant à vivre au sein de l’humilité, au sein de ton enfance, au sein de ton humanité.
Christ est révélé, Christ est réveillé, Christ est toi, au-delà, comme je l’ai dit, de toute identité, comme de toute histoire. Le corps d’éternité t’a permis de re-conscientiser cela, t’a permis de ressortir du rêve, afin d’accompagner le rêve jusqu’à son achèvement. Ainsi le peuple de la mer se joint à toi dans la même ronde parce qu’il n’y a plus de distance entre la terre et la mer, entre le père et la mère, entre le père et le fils, entre la mère et le fils.
Tel est l’Amour, telle est la complétude, telle est l’intégrité.
Alors la liberté déploie ses ailes, que cela soit dans ton dos, comme dans les circonstances de ta vie, magnifiant chaque instant, le transmutant par la grâce de ta présence et de ta non-action, car ce qui agit n’est même pas ta présence, mais l’absence conjuguée à la présence, l’être et le non-être, sans pouvoir faire de distinction, sans pouvoir faire de barrières, sans pouvoir faire autre chose que d’aimer ce qui est et que d’aimer ce qui sera, et d’aimer de la même façon ce qui s’est déjà passé et qui pourtant est inscrit au cœur du cœur dans l’éternel présent.
Silence
En ce moment-même, le triple rayonnement cosmique, nommé esprit saint, rayonnement de l’ultraviolet et rayonnement de la Source, se conjugue en chacun de nous, réalisant le miracle du trois en un, là où rien n’a à être prié, là où rien n’a à être exaucé, là où rien ne peut manquer.
Silence
Ainsi, en les silences de mes mots, tu parcours tous les espaces, sans te déplacer et sans bouger, tu deviens ce que tu as toujours été, indifférent à toute forme et pourtant présent en chaque forme, ne faisant jamais de différence, ne discriminant jamais, là où il n’y a ni bien ni mal, mais simplement l’évidence de l’Amour.
L’Amour ne connaît ni le bien, l’Amour ne connaît ni le mal, l’Amour ne connaît aucune frontière et ne fait aucune différence, cela est impossible.
Silence
En cela, je t’invite au repos qui comprend tous les mouvements, tous les silences et tous les mots.
En cela, l’ineffable beauté, l’ineffable vérité vient recouvrir l’illusion de toute souffrance et vient transformer par le miracle de la grâce tout ce qui peut résister au sein du songe de l’individualité, là où tu aimes par-dessus tout, là où tu ne sais qu’être qu’Amour, là où tu sais que être rejoint le non-être, là où il n’y a pas besoin de preuves, là où il n’y a pas besoin de déclamation, ni même d’intention.
Écoute, écoute et entends le silence, celui de l’espace que tu es, entends et écoute, chaque sœur et chaque cœur, comme chaque frère, qui se dressent vers toi, prêts à accueillir le don de la grâce, en lequel tu n’es en rien l’auteur, en lequel tu ne peux rien revendiquer, si ce n’est constater ce qui est là.
Silence
Alors tu te sens transporté dans le feu de la grâce, tu deviens toi-même l’être de feu que rien ne peut corrompre, préalable à la vérité et qui est agissant en toi comme pour toi, comme en chacun, au-delà de tout désir, au-delà de toute distance.
Silence
Alors le grand silence devient l’agent de l’Amour.
Alors le grand silence devient l’agent de la fin du temps et de la fin des temps, là où le temps ne peut s’écouler, là où le temps ne peut être mesuré, là où le temps ne peut être figé.
Tu es le contenant de tous les temps et de tout l’espace, tu es le contenu de toute vie comme de toute souffrance.
Silence
Écoute et entends ce que tu es en l’espace, là où rien ne peut te tromper, là où tout discernement est superflu, là où toute vision s’évanouit d’elle-même devant la magnificence de ce qui est, au-delà de toute appartenance, comme au-delà de toute propriété.
Silence
Accepte de te poser, afin de déposer tous les fardeaux, ceux qui semblaient t’encombrer, ceux qui semblaient t’alourdir, mais qui n’ont jamais pu ôter la légèreté de ce que tu as toujours été.
Là où l’illusion ne peut venir troubler ta paix éternelle.
Là où l’espace et le temps ne sont plus que des concepts et des idées et n’impriment aucune marque à ton corps, comme suppriment toute distance.
Silence
Écoute et entends le silence de la liberté, écoute et entends là où il n’y a rien d’autre à entendre que le grand silence, préparant la venue du cœur des anges et de l’indicible pour chacun, là où l’appel se fait, là où tu es établi, ne dépendant de rien en étant le tout, là où il n’y a rien à retenir ni même à penser, ni même à voir, car tu es ce qui a été vu, car tu es ce qui est vu et ainsi cela est vécu.
Là où rien ne bouge et où pourtant tout est mouvement. Là où tu te tiens, je me tiens, là où il n’y a plus de place pour le deux, ni même pour le un, parce que tout provient et tout revient en l’endroit où le rêve a été, pour la première fois, respiré, comme pour la dernière fois.
Là où la multitude des mondes et des dimensions se résout en ton cœur.
Silence
Écoute, écoute le grand silence, écoute ce qu’il a à te dire, écoute ce qu’il a à te vivre, n’entends que cela, parce tout le reste est superflu, parce que tout le reste t’encombre, et cela tu le vis, et cela tu le sais. Seule la danse de ton cœur en est l’ultime témoin, au milieu de ta poitrine, de ce corps qui s’éteint, laissant place à l’éternelle lumière de la première des formes, te conduisant à l’informe, là où tout est complet, quoi qu’en dise ta personne, quoi qu’en dise ta conscience, quoi qu’en dise quiconque.
Silence
Là où le songe de l’individualité s’évanouit de lui-même, sans effort et sans question.
Alors le feu de chaque cœur rejoint le grand brasier, le brasier de la joie, où rien ne peut être distingué, où rien ne peut être séparé.
Écoute et entends ce que te dit ce grand silence, alors souris, parce qu’il n’y a plus rien à comprendre, parce qu’il n’y a plus rien à voir, et que tu vis que tout est parfait ainsi et que rien ne peut l’approcher et que rien ne peut en être comparé.
Laisse ton cœur danser. Il est le témoin de ce que tu as toujours été, il en est le traducteur, il en est l’acteur. Tu es le repos, tu es l’immobilité, tu es le souffle de la création, tu es le feu dévorant de l’Amour, celui qui te consume en te laissant intact en l’éternité que tu es, comme en l’absence de ton éternité.
Là où tout est apprécié, là où tout est goûté avec la même grâce, de partout sur le monde, de ce monde comme de tout monde, l’Ultime t’a rejoint, il n’a jamais bougé. Alors la félicité s’étend au-delà de ton monde et parcourt chaque monde qui a toujours été au cœur de ton être.
Là est la révélation qui ne peut être comparée à quelque état que ce soit, ni à quelque manque que ce soit.
Tout est perfection, tout est naturel, tout est spontané.
Le monde entier de cette Terre ne pourra ignorer ce qui se vit et est vécu, même si aujourd’hui, cela peut te paraître une utopie. L’Amour n’est pas utopie, l’Amour est dans chaque décor, l’Amour est dans chaque souffrance, l’Amour est entre chaque être, même entre deux ennemis, parce que l’Amour ne distingue jamais, parce que l’Amour ne sépare jamais.
Accueille-moi comme je t’ai accueilli, tu n’as rien à ouvrir, tu n’as rien à faire, et cela est maintenant, en l’espace sacré de ton cœur, comme en l’espace sacré de ce qui pourrait apparaître comme deux cœurs différents, portés par des formes différentes. Tout cela n’est que du décor, tout cela n’est que du rêve et tout cela n’est pas vrai.
Tu ne peux plus rien soupeser, tu ne peux rien jauger, tu ne peux qu’aimer, quoi que te dise ta tête, quoi que te dise l’autre, cela n’a plus d’importance, cela n’a plus d’effet, car l’Amour se laisse traverser, car l’Amour est solution, car l’Amour débusque ce qui peut être faux, avec la même intensité, sans le moindre jugement.
Alors tu pourras le dire, ainsi qu’Abba le dit, tout est accompli, tout a toujours été écrit, rien ne peut être imparfait, rien ne peut manquer, aucun mot ne peut le décrire, aucune vision ne peut le vivre, aucune vibration ne peut t’y conduire, aucune conscience ne peut y être emmenée ni même apportée.
Silence
Écoute et entends, la danse est la ronde des cœurs qui écoutent en cet instant, comme en chaque instant, parce que cela a déjà eu lieu, parce que cela a été vécu, en l’apparence du premier souffle, qui rejoint l’apparence du dernier souffle, parce que l’Amour est partout, parce que tu es ce que tu es, au-delà de tout être comme de toute distinction, là où tu ne peux être ni supérieur ni inférieur à quiconque, parce que tu es présent en chacun, avec la même beauté, avec la même évidence.
Silence
Là où tu n’as plus besoin de tenir à quoi que ce soit ou à qui que ce soit, là où rien ne te tient, et où pourtant tu soutiens l’ensemble du créé comme l’ensemble de l’incréé, là où il n’y a ni début, là où il n’y a ni de fin, ni même de milieu. Tout est égal, et pourtant tout est différent, et c’est au sein de ces différences que se vit l’égalité de l’Amour donné et reçu, qui ne met plus de distance, qui ne sépare plus rien, et qui unit le tout au sein du rien.
Silence
Là où l’espace et le temps font la même vérité, font la même intensité, là où plus aucun mot n’est utile, là où tout est superflu, là où tout est vu, et pourtant tu n’as rien à voir, là où tout est senti, et pourtant, tu n’as rien à ressentir, là où tout est conçu, là où tu n’es jamais né, là où rien ne peut être nié, là où rien ne peut être refusé.
Laisse-moi te porter à la manière dont tu me portes, parce que cela est léger, parce que cela ne peut être lourd, parce que cela est ainsi, parce que tu ne peux le nier, parce rien ne peut être comparé, là où il n’y a plus d’image.
L’évidence du silence emporte tes ultimes réticences, emporte tes ultimes pensées, te montrant l’antériorité de toutes choses, de toutes vies. Là où rien n’advient qui ne soit déjà advenu, qui ne soit déjà passé.
Là où tu te tiens, je me tiens, en ce lieu qui ne peut être identifié, ni même localisé, parce qu’il englobe toutes les places, ainsi que tout l’espace, parce qu’il englobe tous les temps, se résolvant en le temps Zéro, celui qui n’est jamais compté et qui jamais ne s’est écoulé.
Et ton cœur respire, et ton cœur est vivant, mettant fin à la mort de toute apparence et de tout ce qui passe.
Écoute et entends ce que te dit le grand silence qui n’est autre que la grande joie, là où le temps rejoint l’espace, là où l’espace comble tous les temps, afin que plus rien ne puisse être conjugué, car tout a été conjugué, préparant ainsi le cœur des anges et le ballet des anges, préparant et accomplissant la parole de vérité, là où le verbe devient souffle et où ce souffle est silencieux; et pourtant supporte chaque bruit comme chaque circonstance.
Silence
Écoute et entends ce que te dit le silence, ce que te dit la vacuité, visant le contentement, visant la vérité, visant l’ineffable. Le rêveur est réveillé, le rêve a duré un instant, quelle que soit l’apparence des mondes, quelle que soit l’apparence des formes. Aucune apparence ne peut plus te limiter, ni te restreindre en aucune manière.
Toi et ton Père êtes un, antérieurement à toute création, là où l’avant ne peut être défini, ni même compris, parce que tout est inscrit en cet instant présent du grand silence et de la grande joie, là où plus rien n’a de sens, parce que rien ne peut y être sensé, parce que rien ne peut y être repéré, là où il n’y a plus d’absence, là où il n’y a nulle présence, et pourtant contenant l’ensemble des présences.
Au-delà de tout jeu, cela a été décrété et cela est vécu, et cela est ici, et cela est maintenant, activant le feu de la consumation, feu de joie et d’allégresse, qui ne laisse aucune brûlure, et qui pourtant te brûle à chaque instant, au fer rouge de l’Amour, celui qui ne connaît aucun métal, celui qui ne connaît aucun évènement, et qui ne connaît que la beauté.
Écoute et entends le chant du silence, écoute et entends la magnificence du non-être se conjuguant en l’être au travers de toi.
Tout est accompli, tout est écrit, nul hasard ne peut apparaître, rien ne peut être dans l’ombre, rien ne peut être écarté.
Alors la joie, fleurissant en tes lèvres comme en tes yeux, dépasse toute contingence comme toute idée, là où tu n’as rien à justifier, là où tu n’es plus à démontrer, là où tu ne peux juger.
Silence
Là où la majesté se révèle et là où ta royauté de digne enfant du soleil te fait saisir que tu as été bien antérieur à tout soleil et que tu es présent en chaque soleil, que celui-ci naisse ou meurs, que celui-ci soit petit ou grand, que celui-ci soit à l’autre bout d’un autre multivers, il n’y a plus de distance, au sein du grand silence, il n’y a plus de différence au sein de l’évidence du temps Zéro.
Là où le temps ne peut passer, là où aucun temps ne s’est écoulé, là où tous les espaces se confondent, sans que la moindre distance ne puisse s’y opposer, car qui peut s’opposer au grand silence de la grande joie, car qui voudrait œuvrer aux ateliers de la création quand il voit que tout est créé au sein de la perfection. L’imparfait se dissout, il n’y a rien à faire, il n’y a rien à entreprendre, car tout y est inconnu.
Alors tu rends les armes de la peur comme de l’ignorance, alors tu déchires ta poitrine pour laisser ouvrir le joyau et apparaître au grand jour l’éclat de ton regard et l’éclat de ton sourire, que chacun reconnaît, même s’il semble s’y opposer, même s’il semble s’y soustraire, rien ne peut t’échapper et rien ne voudra s’échapper de l’indicible beauté que tu es.
Silence
Là où rien ne peut te retenir, en quelque posture ou position que ce soit, où tout ce qui pouvait être encore bancal se retrouve d’aplomb, sans avoir besoin d’être mesuré, sans besoin d’appliquer le moindre niveau, sans aucun outil, ni sans aucun sens.
Alors l’éther se révèle en sa blancheur, alors l’éther se déploie à l’infini, rien ne peut en réchapper, rien ne veut en réchapper, parce que cela serait folie, alors que l’Amour est la seule folie. Rien ne peut se mesurer, rien ne peut se compter, rien ne peut se décider et plus rien ne peut apparaître.
Tout est silencieux, tous les mouvements sont immobiles, tout a été parcouru, tout a été vu, tout est vécu avec la même grâce, avec la même beauté, mettant fin à tout manque, non seulement en toi, mais aussi en ce que tu penses, ni aussi en ce que tu regardes, ni en ceux que tu aimes comme ceux que tu penserais ne pas aimer, parce que cela est impossible que de faire autrement, que d’aimer avec la même égalité, avec la même intensité, chaque conscience qui souffre comme chaque conscience libérée.
Ta lumière adombre aussi bien l’erreur que toute souffrance avec le même bonheur, avec la même régularité, là où tu n’as rien à demander, là où tu n’as rien à prendre, mais où tout se donne à la manière dont tu t’es donné, ainsi tu es reçu.
Écoute la danse de ton cœur qui se fait en ce grand silence.
Écoute, là où il n’y a rien à entendre, ni rien à comprendre. Que peux-tu redouter, que peux-tu attendre, qui ne soit déjà là en totalité.
Ainsi est Agapè, ainsi est ta présence, ainsi est ton absence, il n’y a plus de relief, il n’y a plus de distinction, il n’y a que l’essence, au-delà de tout ce que tu sens.
Écoute et entends ce que je te dis dans le silence, là où il n’y a pas de distance, au-delà d’un seul cœur.
Ainsi tu es l’aimé de l’Amour et l’Amour de l’aimé, parce que l’Amour et l’aimé sont inclus dans la même danse et dans le même silence.
Mes mots ne se tairont jamais, ils sont gravés en l’éternité du grand silence, ils sont gravés en chaque cœur. Tu ne peux plus l’oublier, tu ne peux pas t’en détourner. Tu ne peux rien faire, tu ne peux rien être. Qui pourrait l’être et qui pourrait le faire, si ce n’est l’intelligence de la vie qui a soutenu tous les rêves,
Tout est consumé dans l’allégresse du sourire, dans l’allégresse du regard. Où que tu regardes, au-dehors comme au-dedans, il n’y a plus de différence et rien ne peut être distant. Rien ne peut en être compté, là est le Tout, là où est le Rien, en l’alpha comme en l’oméga, l’éther chante à ta porte, annonçant le chant de la liberté, celui de la vérité, qui n’a rien à justifier, qui n’a rien à ôter, ni même à combler.
Silence
Tu es avec moi comme je suis avec toi, parce qu’il n’y a ni toi, et ni moi, et même en nous tous, il n’y a pas de multitudes, quoi que te donnent à voir tes yeux, ne sois pas trahi par tes sens, ne sois pas trahi par ce que tu penses, la lumière ne peut te trahir, ni ne peut être soupesée.
Elle est tout et rien et ce, en le même temps, et ce, en tout espace, quelle que soit la distance, quelle que soit l’ignorance, quelle que soit la connaissance.
Silence
Voilà ce que l’Ultime que tu es te dit en cet instant et te répètera en chaque moment, et que tu entendras à chaque souffle, comme chaque matin, comme chaque soir, comme à chaque midi.
Silence
Il est temps de laisser œuvrer mes silences et mes mots, ainsi que tes mots et tes silences, en le cœur de l’Un, en la grande Présence comme en la grande Absence.
Il est temps de dépasser le temps, car l’espace est propice à voir qu’il n’y a jamais eu d’espace, ni même la moindre distance, malgré les rêves et malgré les souffrances.
Silence
Aimé de l’Amour et Amour de l’Aimé, tu es l’enfant comme tu es le vieillard de tout monde, comme en aucun monde, et ces mots sont bien faibles au sein du grand silence, mais ils rythment la danse, celle de l’évidence, celle de la félicité.
Silence
Et je te dis à toujours, à chaque instant, à chaque moment, en chaque espace et en chaque lieu, en chaque corps comme en chaque défi, comme en chaque joie, avec le même bonheur, avec la même vérité, au-delà de tout être et de toute conscience.
Et je te dis tu es l’Amour, antérieur à tout Amour.
Je te dis, tu es l’Aimé, au-delà de toute distance, ainsi est la grande Joie.
Tu es invité à la Félicité, quoi que tu en dises et quoi que tu vois, cela ne peut faire obstacle, cela ne peut ralentir.
Je me tais maintenant afin que tu demeures en le Grand Silence, en le temps que tu souhaites, sans rien compter ni attendre, simplement en étant là, en étant là en toi, et en étant là en chacun, avec la même égalité.
Je t’aime à toujours, et c’est toi qui te le dis, comme tu le dis à chacun, comme tu le dis à chaque monde, permettant de transsubstantier toute souffrance en rires et en larmes, afin de te démontrer, au sein même de ton illusion, au sein même ce qui est périssable, au travers de ce corps de chair, de ce corps de souffrance, l’ineffable se produit.
Je me tais maintenant.
NOUS SUIVRE
Tous droits réservés 2019 © Apothéose.live