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Bidi (Partie 2)
Vacances (20 au 25 Juillet 2022)
21 Juillet 2022
JLA : Voilà, nous allons repartir pour une canalisation de BIDI d’une heure, parce qu’après nous avons la ‘’glace’’ (en montrant Elisa du doigt).
Eh bien, Bidi est de nouveau avec vous pour reprendre nos entretiens.
Alors d’emblée je vous écoute.
…Silence…
Ils sont tous bien silencieux.
…Silence…
Elisa : Question d’un frère : S’il ne se passe rien en la vérité, il peut recréer…
Qu’est-ce que ?
Elisa : … S’il ne se passe rien dans la Vérité, est-ce qu’il peut recréer des jeux ?
Il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace, tout ça fait partie du rêve.
Pourquoi vouloir imaginer ou penser une recréation ? Sortez de l’espace temps et vous constaterez par vous-mêmes que toute création est un mythe, un rêve, un songe, agréable ou désagréable, mais ça n’a rien de réel. Ce qui n’a jamais commencé ne finira jamais. La fin du rêve n’est rien d’autre que la compréhension et le vécu que toute la création s’est déroulée en un instant initial.
Pourquoi vouloir imaginer ou penser recréer quoi que ce soit ? Vous avez déjà tout créé. Tous les possibles, tous les chemins du rêve ont déjà été parcourus avec l’illusion respective de leurs temps et de leurs espaces.
Elisa : Oui mais dans certaines cultures, il y a ce qu’on appelle l’inspir et le soupir de Brahma, c’est-à-dire que chaque fois qu’il respire, il y a un …
Arrêtez de parler de vos conceptions et de ce que vous avez lu, parlez-moi de ce que vous vivez.
Arrêtez de parler des concepts, des religions, de Brahma, de Bouddha, de qui vous voulez ! C’est ce que vous avez lu.
Je ne vous demande pas de poser des questions sur ce que vous avez lu, mais sur ce que vous vivez, est-ce clair ? Sans ça, on n’en sortira jamais. Mais alors pourquoi le Christ ceci, mais alors pourquoi le Samsara cela, … Vous rendez-vous compte que vous ne parlez jamais de votre vécu ? Vous ne parlez que de ce que vous avez lu. Il y a quand même un sacré problème à ce niveau-là !
Croyez-vous que ce que vous lisez est vrai ? Quelle importance cela a que vous l’ayez lu sans l’avoir vécu ? Aucune. Vous êtes encore dans des concepts, dans des idées mais vous, que vivez-vous, où êtes-vous, pas dans votre tête mais dans votre cœur ? Est-ce clair ?
Elisa : Oui, il y a une autre question qui va aussi vous faire crier : ‘’Les portails organiques vont-ils aussi se réveiller ?’’
C’est quoi cette histoire encore !
(Rires)
Elisa : Si les portails organiques vont se réveiller ?
Mais ils se réveilleraient à quoi ?
Elisa : Je ne sais pas.
Ils sont le rêve dans le rêve du rêve du rêve du rêve.
Elisa : Est-ce qu’une machine se réveille ?
Est-ce que ?
Elisa : C’est comme si on posait la question : ‘’Est-ce qu’une machine se réveille ?’’
Exactement pareil.
Elisa : Voilà.
Est-ce que vous espérez qu’un ordinateur se transforme en la Vénus de Milo ?
Expliquez-moi à quoi vous sert de savoir cela. Parlez-moi de ce que vous avez vécu, de ce vous vivez, des questions qui concernent le cœur, qui concernent le Réel, qui concernent le temps, l’espace.
Oubliez et rayez définitivement de vos vies les concepts. Ils ne vous apportent rien, ils vous éloignent du réel.
Elisa : Ce qu’on vit pour l’instant, c’est la peur d’une troisième guerre mondiale.
Mais quelle peur ? Elle est déjà là.
L’humanité est en guerre depuis qu’elle est née, dans ce cycle comme dans les autres cycles. Je répète : Vous ne pouvez pas ressentir la peur et vivre le Réel. Vous n’êtes aucunes de vos peurs. Arrêtez de vous identifier à la peur que vous ressentez. C’est pourtant simple. Ne soyez soumis à rien.
C’est inimaginable que dans des milieux dits spirituels, il y a autant de peur. Vous êtes vraiment des gens de peu de foi. Vous vous cachez derrière des visions, derrière des énergies, derrière des vibrations, derrière des auras, mais fondamentalement, pourquoi cette peur est toujours là ? Réfléchissez un peu.
Elisa : Ah je n’ai pas peur, je parlais en général.
Moi aussi je parle en général.
Sœur : Et les animaux ? Les animaux sont dans la vérité à priori.
Les ?
Sœur : Les animaux.
Elisa : Les animaux.
Les animaux ne sont que dans l’instant présent. Ils obéissent à un programme et ils ne peuvent pas en dévier. Ils sont bien évidemment uniquement dans l’instant présent.
Elisa : Ils sont absolus.
On ne peut pas dire qu’ils soient absolus, ils n’ont aucune conscience ni aucune a-conscience de l’Absolu. Ils ont une conscience d’une individualité, une conscience en cours d’individualisation pour certains animaux, ou une conscience collective.
Elisa : Il y a une dame qui demande pourquoi tu es fâché ?
Encore une fois !
(Rires)
Elisa : C’est que…
C’est quelqu’un qui n’était pas là à la première séance.
Elisa : Ils ne vous connaissent pas dans ce canal.
Comment ?
Elisa : Ils ne vous connaissent pas dans ce canal, alors ils doivent se dire : ‘’Qui est cet homme qui crie ?’’
Ils n’ont qu’à écouter ce qui a été dit depuis dix ans. Je n’y peux rien, je ne peux pas recommencer à zéro à chaque fois.
Elisa : Un frère ou une sœur : Plus de question. Le Silence prend de plus en plus de place avec la joie et la paix, le cœur explosé et les peurs disparaissent. Plus envie de laisser faire quoiqu’il arrive. Merci Bidi.
Merci du témoignage. C’est exactement comme cela que doit être votre conduite aujourd’hui. Acceptez que vous n’y pouvez rien, sur quoi que ce soit, et vous serez libres de la scène de théâtre, c’est aussi simple que ça ! Il n’y a pas plus simple, il n’y a pas plus évident. Simplement vous ne regardez pas au bon endroit. Vous êtes soumis et assujettis au rêve. Voyez que tout cela n’est qu’un rêve et vous ne serez plus affectés par le rêve. Il n’y aura plus aucune peur, il n’y aura que la paix, la béatitude, quel que soit l’état de votre monde, quel que soit l’état de votre corps.
Elisa : Je vis actuellement un calme absolu …
Un quoi ?
Elisa : … Un calme absolu et quand j’ai une douleur, je la traverse sans peur. Je n’ai plus peur de rien maintenant. » – Un témoignage.
Merci de vos témoignages. Enfin !
La résilience est liée à l’acceptation de ce qui est. Acceptez que vous ne pouvez rien changer et tout changera.
…Silence…
Elisa : … Merci Bidi, Merci Elisa.
…Silence…
On va baisser le volume parce qu’ils vont croire encore que je suis fâché. Je peux aussi parler normalement vous savez.
…Silence…
D’autres témoignages s’il vous plaît, surtout pour les incrédules et les peureux.
…Silence…
Elisa : Témoignage. Il a fallu que je passe par d’énormes souffrances pour comprendre la vérité de qui je suis.
Merci. La souffrance du point de vue de la personne est détestable, horrible, mais c’est souvent la souffrance, la perte, ou quoi que ce soit, qui vous conduit à la liberté; que vous le vouliez ou non, c’est comme ça. Il faut que vous perdiez absolument, par les circonstances de votre vie, toutes vos certitudes.
Elisa : Aujourd’hui mes craintes disparaissent de plus en plus et l’objet de mes peurs me paraît dérisoire.
La peur ne peut que s’éloigner de vous au fur et à mesure que vous êtes en confiance, lorsque vous affirmez : ‘’Je ne suis pas ce corps, je ne suis rien de ce monde’’, tout en étant ici et maintenant dans votre vie, va vous montrer l’éloignement de la peur, de la souffrance et de la douleur de ce que vous êtes.
Avant de chercher à résoudre une souffrance, bénissez-la. Il n’y a pas de plus grand signe du destin, il n’y a pas de plus grand signe de la vie où que soit située cette souffrance. Je plains les frères et les sœurs qui auraient une vie sans aucune épreuve, où tout serait linéaire et joyeux. Ils maintiennent le rêve, ils le nourrissent, ils l’entretiennent avec précaution, mais ils ne verront jamais que c’est un rêve.
Elisa : Il y a de moins en moins envie de faire des projets et d’avoir des illusions dans le rêve.
Celui qui est libre n’a jamais de projet. Il laisse les choses arriver, ça ne l’empêche pas de projeter des dates de vacances, mais une fois que cela est projeté une fois, il n’y a pas besoin d’y revenir ni d’y penser, cela se fait automatiquement si cela doit se faire. Ainsi est l’Intelligence du Réel, ainsi est l’Intelligence de la Lumière.
Vivre le Réel est un grand relâchement, une grande insouciance. Vous savez que la vie s’occupe de vous, vous savez que la lumière s’occupe de vous, vous n’avez plus besoin de vous occuper d’autre chose que de votre vie dans ce qu’elle est, vous n’avez plus rien à chercher, vous n’avez rien à trouver, vous êtes pleinement disponibles, installés au temps zéro ou en l’instant présent, c’est tellement évident encore une fois.
Elisa : Bonsoir Bidi, bonsoir Jean-Luc, bonsoir Elisa. Si on a atteint de silence intérieur comment le communiquer aux autres qui sont encore dans le bruit.
Je le répète c’est incommunicable. La transcendance ultime de ce qui a toujours été là ne peut pas être communiquée, parce que dès que vous communiquez, même par une résonance Agapè, vous déviez ce que vous êtes. Ce n’est pas négatif, ça veut dire simplement que vous ne pouvez pas le communiquer. C’est à chacun de vivre le sacrifice à tous les niveaux. C’est une décision intime, personnelle, qui ne peut pas être transmise, par personne, et heureusement. Vous n’avez pas le droit de réveiller les rêveurs c’est le cauchemar qui réveille, pas celui qui est éveillé.
Elisa : Mes amis s’écartent de moi car je ne suis pas dans le système télé média, croyances, religions.
C’est normal, l’Intelligence de la Lumière fait le tri, tout ce qui est contraire à ce que tu es ne peut que s’éloigner, il ne sert à rien de s’opposer à cela, c’est inéluctable, et c’est tant mieux.
…Silence…
Frère : Tous les matins au réveil depuis des années, je vois mon personnage ‘’recharger ’’ entre guillemets les souffrances, les mémoires, les lourdeurs et, malgré que je les observe, en fait je continue à en charger certaines. Je ne comprends pas le sens de ce rechargement qui se refait malgré que je l’observe depuis tant de temps.
Tu as déjà fait je dirais un pas énorme. Le matin au réveil, bien évidemment tu retrouves le personnage avec ses mémoires et ses histoires. Mais là où tu me décris les choses, c’est que tu es placé en l’observateur et non pas dans le personnage. Continue à observer cela, en acceptant de ne pouvoir rien faire, et cela va s’éloigner de toi par l’action de grâce, par l’Intelligence de la Lumière. Surtout ne t’oppose pas, constate ce qui est là, ne cherche pas à interagir, et petit à petit ce processus du réveil va s’épurer tout simplement.
Puis-je avoir un peu de mon thé, s’il vous plaît.
Merci, merci beaucoup.
…Silence…
Elisa : Donc il faut laisser les autres dans leur bruit, sans s’en occuper.
Oui, laissez les rêveurs rêver. Ils se réveilleront quand leur moment sera venu, qu’il soit individuel ou collectif. Cela ne sert à rien parce que vous allez rentrer en opposition, en contradiction, voire même souffrir de cette dualité que vous générez vous-mêmes.
Ce n’est pas parce que vous vivez le Réel et la Vérité que vous devez l’imposer à qui que ce soit. Laissez les autres émerger de leur sommeil à leur façon, tel qu’il a été écrit, dans le rythme qui a été écrit. Par contre, vous pouvez les en informer qu’il y a autre chose que ce qu’ils vivent, que ce qu’ils croient être, et que c’est bien antérieur à toutes leurs habitudes, bien antérieur à toutes leurs croyances ou à toutes leurs expériences quelles qu’elles soient. Suggérez-le, mais ne rentrez pas dans un débat où dans un conflit.
Elisa : Pourquoi je continue à rêver quand je dors et je me souviens à chaque fois de mes rêves.
Le rêve n’est rien d’autre qu’un rêve dans le rêve. Le rêve effectivement peut apporter des prédictions symboliques, initiatiques, réelles, ou simplement liées aux préoccupations de la veille. La grande différence quand vous rêvez dans votre sommeil vous savez que vous rêvez, mais quand vous commencez votre journée, vous ignorez que vous rêvez toujours, parce que la personne s’est réveillée. Si vous saisissez parfaitement cette analogie, le rêveur, la nuit, sait qu’il rêve, se rappelle ou pas de ses rêves, et une fois que vous êtes le matin au réveil, que vous émergez du sommeil, vous continuez à rêver.
Elisa : Quand j’émerge du sommeil je me sens très bien, mais quelques instants, après le programme se met. Il me dit : tu t’appelles comme ça et tu es là, et on est mardi et tu dois faire ça, et alors tout change.
Bien évidemment, nous connaissons tous ce moment privilégié, beaucoup en tout cas le reconnaissent, le moment où vous ouvrez les yeux, vous êtes bien, vous ne savez qui vous êtes, ni où vous êtes, il ya simplement un sentiment de plénitude qui est là, et très vite, vous vous rappelez que vous êtes marié, que vous avez tel âge, que vous avez telles fonctions etc, etc…
Elisa : Voilà.
Le seul moment où je dirais de véritable lucidité de ce que vous êtes est souvent le matin au réveil, avant que la cascade des souvenirs et des mémoires et des identifications reviennent.
Elisa : Exactement.
Rappelez-vous de ce moment là. Si vous arrivez à vous rappeler ce qui se passe précisément, qu’est ce qui fait que le matin, avant de retomber dans le personnage, vous êtes dans cette plénitude. Parce qu’effectivement comme on l’expliquait dans la question il ya quelques minutes, à un moment donné, le programme se met en route. Le programme est fait d’habitudes, d’identifications, il passe par un esclavage cognitif déclenché par le cerveau reptilien sur lequel vous n’avez aucune prise.
Mais néanmoins, vous êtes nombreux effectivement à vivre cela au réveil.
Elisa : Je ne peux pas rester là. Je voudrais rattraper ce moment.
Tu ne peux pas l’attraper.
Elisa : Dès je vais dans la salle de bain ça y est.
Mais dès que tu te vois dans la glace tu sais que tu es là.
(Rires)
Mais le simple fait de vous rappeler de ces moments doit vous interroger. C’est à dire que le seul moment où le programme n’est pas activé, il y en a deux en fait, c’est le moment où vous dormez profondément et le moment du réveil du matin. J’avais dit aussi, de mon vivant, qu’il fallait essayer de vous rappeler la période avant que vous n’atteigniez trois, quatre ans, parce qu’à ce moment là vous n’avez aucune idée ni aucun sens d’être une personne.
Si vous arrivez à faire revenir des souvenirs de la petite enfance avant trois ans vous allez constater que c’était le même état que le matin au réveil pour certains d’entre vous.
…Silence…
Elisa : J’ai remarqué que la spontanéité, la joie, le retour à l’enfance est un accélérateur de chaos.
Oui, parce que la vie des apparences ne peut plus tenir. La rencontre avec le Réel va mettre fin à votre monde personnel comme collectif. Je l’ai dit des dizaines de fois en étant incarné, je le répète, individuellement comme collectivement, la découverte du Réel va mettre fin à toutes vos prétentions, à toutes vos croyances et surtout à votre monde. Il ne peut en être autrement.
Tout ce à quoi vous teniez, quoi que vous fassiez, va s’éloigner de vous, parce que ce que vous êtes ainsi que l’Intelligence de la lumière vous veut, dans la nudité, dans la simplicité et dans l’évidence. Il n’y a pas de place dans la Vérité pour maintenir des mensonges, pour maintenir des apparences. Il n’y a pas de compromis possible, vous êtes entier ou vous ne l’êtes pas.
…Silence…
Rappelez vous cette phrase qui est tellement vraie : ‘’Tout ce à quoi vous tenez vous tient’’.
…Silence…
Et rappelez vous aussi que, quoi qu’il vous arrive au sein de votre histoire, quel que soit l’événement, il vous faut accepter que ce n’est que vous et vous seul qui l’avez créé, même si c’est lié à une attaque extérieure, même si c’est lié au diable, ce n’est que vous qui l’avez créé. Endossez votre propre responsabilité sans aucune culpabilité, acceptez aussi ce fait, et vous découvrirez la paix.
…Silence…
Elisa : C’est le grand Silence.
…Silence…
Elisa : Donc tout est merveilleux puisque nous allons tous nous libérer bientôt.
Exactement.
…Silence…
L’horreur absolue que vous vous préparez à traverser vous amène directement à l’Absolu et à la Béatitude, parce que tous vos rêves, toutes vos croyances, toutes vos certitudes, tous vos acquis, ne représenteront plus rien.
Elisa : Des êtres de lumières et les galactiques nous parlent de nouveau monde pour ceux qui vont ascensionner.
Personne n’ascensionne.
Elisa : Attendez que je termine. Ceux qui pourront ascensionner iront sur une autre planète.
Bien voyons, allez le petit vélo retourne comme dirait Omram.
(Bidi élève la voix)
Pourquoi voulez-vous aller ailleurs, vous êtes ici et maintenant, arrêtez de rêver !
Soyez présents et vous constaterez ce que vous vivrez. Bien sûr qu’il va y avoir de plus en plus d’escrocs, plus les événements vont s’aggraver, qui vont vouloir vous vendre un monde meilleur, une nouvelle terre, ascensionner où tout le monde est lumineux. Mais c’est du, comment dirait pépère, c’est du pipeau intégral.
Il n’y a rien de cela, il serait temps de vous secouer le cœur et de vous réveiller quand même.
Et arrêtez de vous secouer la tête. Rendez vous compte aujourd’hui, dix ans après ma venue, tous ces nouveaux qui arrivent et qui sont embringués par des channels, par des êtres de lumière sur une nouvelle terre. Tout ça fait partie de l’illusion luciférienne, il n’y a rien de tout cela.
La terre est le point de départ et le point d’arrivée de l’alpha et de l’oméga. Vous êtes la vie dans sa totalité, il n’ya pas d’ailleurs. Où voulez-vous vous sauver ?
Elisa : C’est peut-être dur à encaisser pour les nouveaux.
Et bien tant mieux, plus le choc sera dur, plus ils seront libres.
Elisa : Donc tous les messages célestes qui sont de Marie, Jésus ou des maîtres ascensionnés sont faux ?
Mais les maitres ascensionnés ça été dit il ya dix ans, en 2010, il ya 12 ans. La loge noire était constituée à Shamballa par les maîtres ascensionnés, ce sont des escrocs qui ont parlé de l’âme et qui n’ont jamais vécu la Vérité. Ils se sont enfermés dans une bulle qui a été nommée Shamballa, qui n’a aucune réalité et qui n’existe plus, qui a été dissoute par les archanges à la Toussaint 2010.
Maintenant à vous de voir si vous voulez vous soumettre à un avis extérieur, à une histoire extérieure qu’on essaie de vous vendre. Ou voulez vous vivre le Réel ? Le Réel n’est pas dans l’ascension ni dans une autre planète ni dans une autre forme.
Le Réel est ici et maintenant, allez plutôt lire du Eckhart Tollé, allez plutôt lire du Bidi de son vivant que j’étais, mais arrêtez de vous branler la tête. Vous vivez de rêves dans le rêve. Il n’y a jamais eu personne, vous êtes la totalité de ce qui apparaît sur l’écran de votre conscience, diable comme dieu.
Si mes paroles vous choquent, coupez le son et le micro, coupez carrément la chaîne, sinon réfléchissez un peu. Les seules qui soient objectives sont certaines races qui ne sont pas prédatrices et qui parlent du scénario géophysique de la terre, après les trois jours où après l’événement, mais je vous rassure les humains vont faire le travail à la place du cosmos, dans le même temps. Affrontez vos peurs qui n’ont rien à voir avec ce que vous êtes, mais il est temps d’arrêter de rêver quand même.
Elisa : Est-ce utile de faire un travail pour nous nettoyer ?
Absolument pas, sauf pour améliorer la personne, mais vous ne changerez rien à la personne. Vous n’êtes pas cette personne. Bien sûr qu’il est logique de se soigner, de vouloir être mieux dans ce corps, c’est parfaitement logique et justifié. Mais de là à vouloir prétendre que vous allez ascensionner parce que vous allez libérer des mémoires, des engrammes, des implants ou je ne sais quoi, est une escroquerie totale. Je n’ai pas dit que les implants n’existaient pas, ni les entités, mais ils appartiennent au rêve.
Le Réel est sans personne, c’est ce que vous êtes. Et je plains aujourd’hui tous ceux qui, pour une raison ou une autre, vous entraînent dans des rêves aberrant parce qu’ils devront assumer cela au moment de l’événement. Ils ne vous restituent pas à la Liberté ils vous enchaînent, comprenez cela.
Elisa : Merci, enfin haut et clair.
Merci.
Elisa : Au sujet de l’Advaita Vedanta, est-ce la réalité ? C’est toujours la même personne qui demande.
Alors je répondrai deux choses. La doctrine de l’Advaita Vedanta est réelle, elle est censée vous conduire à l’Unité, mais in fine, je vous répondrai qu’il n’y a pas plus de non-dualité que de dualité, tout appartient au rêve.
Bien sûr que lors du sentiment qu’il vous faut progresser, la rencontre de la non-dualité permet d’établir le Soi, mais le Soi n’est pas plus réel que votre personnage, c’est une illusion, l’ultime illusion.
Je répète, vous n’avez plus qu’à vous souvenir, à vous rappeler de qui vous êtes. Pour cela, ne laissez place à aucune croyance qui vous est induite de l’extérieur, que cela soit un être humain, un channel, un ange, un archange
(Bidi crie très fort) ‘’Ce sont tous des menteurs’’.
Il n’y a que vous qui êtes véritables. Entendez-le une bonne fois pour toutes.
Elisa : Ils savent qu’ils mentent ?
Non, même pas les pauvres. Ils sont tellement pris dans leurs propres rêves, mais c’est pour ça qu’ils sont tous là, pour assister à l’événement, et vivre l’événement de la dissolution du rêve, ici sur cette Terre.
Je rappelle que la Terre, ici, là où vous êtes, est la Terre du premier rêve et du dernier rêve. L’ensemencement des mondes de la forme s’est fait sur Terre et s’est déployé depuis la Terre.
…Silence…
Sœur : Affronter ses peurs, ça veut dire quoi exactement ?
Je n’ai jamais parlé d’approuver.
Sœur : Affronter.
Avez-vous entendu ce mot.
Elisa : Affronter.
Affrontez, regardez, et laissez-vous traverser. L’acceptation n’est pas une approbation. Accepter l’inacceptable n’a rien à voir avec le fait d’être d’accord. C’est reconnaître que vous n’y pouvez rien, c’est profondément différent. Que la personne accepte, rejette les peurs ne sert à rien.
La peur est une invitation à regarder au-delà de la personne qui ressent cette peur et à voir que vous n’êtes rien de cela. L’approbation serait comme un consentement. L’acceptation n’est pas un consentement, elle est l’accès au Réel.
L’acceptation de l’inacceptable est le cœur même de la grâce, le cœur même de la résilience, le cœur même du Réel
…Silence…
…Silence…
Je crois qu’ils doivent avoir tous faim.
Elisa : On a encore un quart d’heure.
Alors allons y, poursuivons.
Elisa : J’ai perdu le nord aussi.
Elisa : Les êtres de lumière, ah non ça j’ai déjà lu. Message céleste de Marie.
À qui tu parles ?
Elisa : Je lisais où on en était.
Elisa : Certains préconisent l’éveil, s’agit-il du même éveil que quand on sort du rêve ?
Absolument pas. La sortie du rêve, l’accès au Réel ne sera jamais une initiation et ne pourra jamais être conférée par une autre personne, jamais. C’est encore une fois des mensonges ou je dirais de la vente frauduleuse.
Elisa : Donc la même personne, c’est elle qui a posé cette question. Donc il n’y aura plus d’humains, seulement la Lumière ?
Il n’y aura même pas la Lumière. C’est retour à la case départ. Dans les traditions orientales, nous nommons-nous le Parabrahman ce que dans les traditions hébraïques est nommé Ain Soph Aur, ce qui est au-delà de la Lumière. Renseignez-vous, vous avez des scientifiques aujourd’hui qui vous décrivent cela, qui l’ont vécu, avec des preuves radiologiques, cliniques. Ils n’avaient plus de cerveau, ils sont revenus et ils ont refait un cerveau. Ils vous décrivent tous la même chose.
Elisa : Je ne sais pas pourquoi mais, en ce moment, je sauve des abeilles ou autres dans l’inattendu.
C’est une bonne occupation, il faut bien s’occuper. Il ya des activités qui sont plus agréables que d’autres. Il est beaucoup plus agréable de sauver des abeilles que d’appuyer sur un bouton nucléaire, on est d’accord ?
Elisa : Je me demande car me souvenir de ce que je suis, mais il y a que la grâce, que ce souvenir soit, … (Pas clair comme message)
Cela surviendra au moment que tu as écrit, que tu ne connais pas et que tu ne peux pas connaître. Mais simplement rappelez-vous que, dès l’instant où vous avez l’information que toute la création est un mythe, une escroquerie, même si vous le refusez de toutes vos forces, vous l’avez entendu, et au moment du paradis blanc, vous n’aurez aucune envie de revenir au sein d’une forme avant même de vivre le Parabrahman.
…Silence…
Elisa : Comment concilier ici et maintenant avec le fait d’être dans l’attente, dans l’attente de l’événement ?
Si vous êtes dans l’ici et maintenant, il ne peut exister aucune attente. Vous êtes soit dans l’attente, soit dans l’ici et maintenant, ça ne peut pas être autrement, c’est inconciliable.
…Silence…
La musique accompagne, c’est bien.
Elisa : Nous avons encore dix minutes Bidi.
…Silence…
Je suis à votre disposition.
Frère : Bidi, j’ai un paradoxe que vit mon personnage, que je souhaite partager. En fait il a passé quasiment les trente années précédentes de sa vie à être dans la souffrance, dans la perdition du déséquilibre, toutes sortes de choses, et on va dire depuis deux ans, tout est en train de s’apaiser, et ce qui est paradoxal, c’est que plus il ya cette conscience qu’on va vers quelque chose qui est la fin, entre guillemets, de ce que tu disais, plus il est paisible et léger. Je ne comprends pas ce paradoxe.
Ce n’est pas un paradoxe, plus la fin va se rapprocher, plus vous êtes disponibles, plus vous allez être en paix. Vous allez le constater, nous l’avions annoncé les uns et les autres depuis fort longtemps. Plus le chaos grandirait, plus vous serez en paix.
Donc ce n’est absolument pas un paradoxe. C’est le chaos qui se profile, le cauchemar qui arrive, l’Absolu, qui vous met en paix. C’est comme ça pour beaucoup. Les peurs vont s’éloigner de vous, les rêves d’ascension dans je ne sais quelle planète ou quelle terre lumineuse vont s’éloigner de vous, vous rirez de vous-mêmes, de vos dernières croyances, de vos dernières projections et vous serez libres. C’est inéluctable.
Elisa : Une sœur qui a déjà posé des questions nous revient, elle se prénomme ici Étoile de Vénus, je pense qu’elle doit être ‘’nouvelle’’ dans tout ça. Sa question : La Terre est elle une terre de libre arbitre ou pas ? Sommes-nous responsables de nos pensées
Aucune de vos pensées ne vous appartient. La première partie je n’ai pas compris, la Terre est une…une quoi ?
Elisa : La Terre est-elle, attend, la Terre est elle une terre de libre arbitre ou pas ? Sommes-nous responsables de nos pensées ? Si c’est une Terre de libre arbitre.
Mais absolument pas, puisque la Terre dans l’historique de la scène de théâtre est une planète prison.
Elisa : Mais elle ne doit pas le savoir.
Certainement.
Elisa : Et sommes-nous responsables de nos pensées ?
Non, vous êtes responsables de vous reconnaître dans ces pensées. Mais les pensées arrivent pour ceux qui sont capables d’observer. Les pensées sont créées dans l’éther, pas dans votre cerveau. Le cerveau est l’antenne qui les capte. C’est comme ça que les génies créatifs ont des idées, tous les créateurs sont passés par là, que ce soit en art, que ce soit en science, mais aucune de ces pensées ne vous appartiennent en propre.
Elisa : Puisque nous ne faisons rien, ce n’est pas nous qui faisons.
Elisa : Témoignage. Gratitude infinie Bidi pour ta présence, balayant tout ce qui est de l’ordre de ma programmation, les croyances, et tout ce qui est de l’illusion. Mon cœur est léger.
Merci.
Elisa : Étoile de vénus à nouveau. Donc j’ai compris qu’il fallait que je continue les enseignements de l’Advaita Vedanta et que j’abandonne les messages des êtres de lumière.
C’est une évidence. Il y a, expliqué dans l’Advaita Vedanta, les fondements de la compréhension et du vécu de l’Absolu. À un moment donné, il faudra aussi se séparer de l’Advaita Vedanta. Comme je l’ai dit, il n’ya pas plus de dualité que de non dualité.
…Silence…
Elisa : Si je me permets, je peux te dire quelque chose.
Bien sûr.
Elisa : Il ya un personnage peut-être qui va te mener directement à la compréhension simple et c’est Bidi dans son nom quand il était vivant, c’est Nisargadatta. Je ne sais pas comment le dire en français ?
Nisargadatta.
Elisa : Maintenant il y a plein de questions d’un coup, maintenant qu’on s’en va. Alors donc j’ai compris qu’il fallait…, ça je l’ai dit. Le karma ayant disparu, les futures incarnations, si elles ont lieux, seront-elles libres de tout karma ?
(Rires)
Elisa : Patience ! (en s’adressant à Bidi)
Vous êtes tellement loin du Réel, vous êtes tellement loin dans le rêve, que là je renonce à répondre.
Elisa : Oui, alors ça c’est … un frère ou une soeur. Le karma, il n’y a plus de réincarnation, je crois que là, ce sont des personnes qui sont un petit peu, comment on dit ?
Ils sont soumis à des enseignements archontiques.
Elisa : Voilà.
Le karma a été créé par les archontes, ce qu’on appelle les seigneurs du karma, les lipikas karmiques ne sont que des archontes. Vous n’êtes soumis à rien si ce n’est dans votre tête. Si vous êtes ici et maintenant, réellement, tout ça est balayé. Il n’y a pas plus de karma que de mémoire, que d’avenir.
Remarquez comme ils sont très malins ces anges, ces channels, tous ces êtres qui communiquent avec intensité aujourd’hui. Ils vous parleront tous de demain, de l’ascension, de la nouvelle terre, aucun ne peut vous parler de ce qu’est l’Absolu puisqu’ils ne le vivent pas. Ils sont même incapables de le conceptualiser, ils vous emmènent dans leurs errements, dans leurs traumatismes. Voyons, libérez-vous de tous ces êtres quels qu’ils soient.
Vous n’avez besoin de personne. Ne soyez soumis à rien. Il ya déjà suffisamment de soumission dans cette société non ? Pourquoi voulez vous en rajouter à d’autres niveaux. Par habitude.
Elisa : J’ai revécu en accéléré tous les événements de ma vie mouvementée, cela m’a montré qu’elle n’a été qu’un entraînement de spartiate pour vivre les retrouvailles aujourd’hui.
Oui, rien n’arrive par hasard. Les événements vécus les plus traumatisants, les plus douloureux, quand vous découvrez le Réel, vous identifiez très facilement que s’il n’y avait pas eu ces événements, vous ne vous seriez jamais sortis du rêve. Et vous constatez que c’est vous qui avez écrit ça.
Elisa : Parce que, bonjour à tous, une question. Parce que maintenant je sens mon cœur se noyer à nouveau, la joie semble avoir disparu.
Qu’elle est la question ?
Elisa : Je ne sais pas.
Elisa : Gratitude Bidi, et on est arrivé à vingt heures sur la Terre, ici, je veux dire qu’il est 20h !
Ah!
Elisa : Ici sur Terre.
Alors s’il est 20 heures ici sur Terre, je vous dis à la prochaine fois. Bon réveil, bon Réel et surtout soyez libres de tout enseignement. Il n’est plus temps d’être enseigné sur quoi que ce soit. Il n’est plus temps de faire confiance à qui que ce soit, sauf à ce que vous êtes.
Voilà mon dernier conseil de ce jour, vous êtes autonomes, vous êtes la liberté, vous êtes la Vérité, vous n’êtes rien de ce que vous croyez, rien de ce que vous voyez, rien de ce que vous projetez et rien de ce qui vient d’un hypothétique passé. J’ai dit.
Au revoir.
Au revoir Bidi.
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