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Satsang (Q/R)

La pédagogie d’Agapè

Avec : Jean-Luc Ayoun
Animation et traduction (espagnol)
Par : Elisa Bernal

26 Février 2021

Bien, bonjour à tous ! Alors aujourd’hui, nous avons bien sûr un satsang en premier, avec bien sûr les réponses aux questions que vous vous posez. J’en profiterai pour parler de ce que j’ai nommé la pédagogie d’Agapè. En fait, c’est pour celui qui ne le vit pas encore, quels sont les comportements à vivre dans l’instant présent, qui vont vous permettre de toucher, de vivre (inaudible), l’Unique, l’Ultime, (inaudible) à proprement parler, mais bien plus des attitudes, des comportements, des réactions, des actions qui vont vous permettre, en regard de chaque instant et de chaque situation, de laisser être ce qui est.

Alors bien sûr, nous n’allons pas reparler de la Transparence, des Quatre Piliers, des vibrations, mais comment cet État Naturel est accessible à chacun, dès l’instant où vous vous conduisez, si je peux dire, de la façon la plus adéquate, la plus adaptée à ce qui se produit dans notre vie à chacun de nous et ce dans quelque circonstance que ce soit. Alors bien sûr, ce n’est pas un cours, mais je compte sur vos questions pour justement aborder ça de différentes façons qui vont vous permettre de retrouver la Vérité que vous êtes, de traverser de manière lucide et simple, aussi bien les conditionnements, les habitudes, les histoires.

Je voudrais que vous vous rappeliez en préambule, que ce que nous nommons l’État Naturel, l’État Agapè, sera toujours Sans Vous. Sans vous, ça veut dire au travers de vous et c’est dans ces moments-là, quels qu’ils soient de votre vie, où vous allez vous rappeler ce que nous allons échanger aujourd’hui et qui vont vous faciliter, si je peux dire, le souvenir de qui vous êtes au-delà de la forme, au-delà de l’énergie, au-delà des vibrations. Bref, ce que nous avons nommé la dernière fois, le Grand Silence.

Je termine mon préambule en vous redisant que vous ne pouvez pas chercher ce que vous êtes. Dès que vous pensez que vous devez chercher, en réalité vous vous éloignez de vous-mêmes. L’État Naturel est de plus en plus simple dès l’instant, si je peux dire, où vous vous effacez de vous-mêmes. Ce n’est pas en luttant contre vos émotions, votre mental, mais en Acceptant déjà. C’est peut-être là le plus dur, d’accepter en quelque sorte, que vous êtes à la fois tout ce que vous percevez, tout ce que vous voyez, afin de découvrir que vous avez toujours été là au travers de la naissance et de la mort et qu’en définitive vous n’avez jamais bougé.

Voilà, donc on va aborder cela au fur et à mesure de vos questionnements. Je vous rappelle que quand vous voulez prendre la parole vous avez le menu déroulant en haut ou en bas, selon les versions, vous demandez la parole et l’opérateur vous branche le son et la vidéo de façon à ce que tout le monde vous voit et écoute votre question. D’accord ?

Elisa : Bon, on va voir s’il y a des questions.

Alors, qui se lance ?

Maurice, une question ?

Pas pour l’instant, d’accord.

Ne vous inquiétez pas parce que nous sommes quelques amis, donc je m’adresse aux anciens qui sont autour. Ils suivent sur leur téléphone, mais comme ils sont en face de moi, c’est plus facile de leur poser la question directement. (Rire de JLA)

Elisa : Moi je suis professeur de yoga, et dans mes séances j’utilise des mantras. J’aime bien le faire avec les mantras parce que ça fait des séances de yoga très agréables. Je ne sais pas à quel point je suis en train de faire ça bien ou je commets une erreur.

Alors. Ce qui est plus important, et ça j’ai eu l’occasion de l’expliquer à de nombreuses reprises, il n’est pas question de dire : Le yoga, tel yoga c’est bien, ce n’est pas bien. Aujourd’hui, au-delà de tous les aspects de la conscience, nous ne sommes plus aujourd’hui dans une dynamique d’expansion de la conscience. Par exemple si on prend le Siddha Yoga, le Kriya Yoga, je veux dire ça va être bien évidemment utile pour le personnage.

En neurosciences, le plus important ça va être le silence du corps, parce que dès l’instant où il n’y a plus d’information qui revient de ce qu’on nomme la perception du corps, dès l’instant où le corps est au repos, immobile, quelle que soit la position, la conscience corporelle, la proprioception, s’éteint d’elle-même. Rappelez-vous que vous ne pouvez pas chercher. Vous ne pouvez Que Accepter et vous reconnaître.

L’immobilité du corps, et je ne parle pas là de relaxation ou de méditation, dès le moment où le corps est immobile, même s’il y a des pensées, ce n’est pas grave, vu les circonstances actuelles, dès que votre conscience ne reçoit plus d’information du corps par une immobilité stricte et les yeux fermés, très rapidement, instantanément, vous devenez disponibles pour ce qui est et ce qui passe.

Aujourd’hui, dans les temps actuels, si vous arrivez à faire le silence de ce corps, vous vous rendez disponible pour la Vérité, pour l’État Naturel. Vous ne pouvez pas vous tromper. J’ai insisté longtemps la dernière fois sur cela parce que, quand l’État Naturel apparaît, l’observateur, le témoin, ne peut que se reconnaître avec certitude. Alors bien évidemment, cette reconnaissance, cette reconnexion peut se faire de manière radicale, d’un seul coup ou par étapes, par petites touches.

Vous ne devez pas chercher, là non plus, à vous saisir de ce qui est vécu, c’est-à-dire ne pas en faire une expérience qui va s’éteindre, mais laisser se déployer ce qui se déploie, peu importe si c’est une émotion, peu importe si ce sont des idées qui vous traversent, peu importe si ce sont des visions qui arrivent. Si vous demeurez parfaitement immobiles, très vite vous créez les conditions de la réémergence de cet État Naturel et vous ne pouvez que vous reconnaître.

L’État Naturel ne s’appuie pas sur de l’énergie, même bien sûr si vous sentez les énergies. Ça ne s’appuie pas sur une vision. Ça ne s’appuie pas non plus sur une quelconque projection de la conscience et de votre capacité, à ce moment-là, à laisser être aussi bien ce qui passe que ce qui est, dès l’instant où vous ne cherchez pas à vous saisir de ce qui est vécu. Dans le même temps, dans le même instant, la Vérité est vécue, c’est aussi simple que cela. Rappelez-vous que les énergies, le vibral même, ou même le feu igné, le feu vital, le feu vibral, doivent être, pour ceux qui le sentent, traversés.

Retenez que, dans ces moments-là, vous ne devez vous saisir de rien. Si vous respectez cela, alors vous retrouverez ce que vous êtes en Vérité très rapidement. Je vous assure que l’élément le plus complexe aujourd’hui, et pourtant le plus simple, c’est simplement l’avidité de la conscience …

Elisa : La quoi ?

… L’avidité, comment dire ? La soif de la conscience pour tout ce qui est perçu, capté. Vous devez accepter intellectuellement que vous n’êtes rien de ce qui est capté, vous êtes antérieurs à la perception. Le plus dur c’est donc d’éliminer de la tête de tout le monde, l’idée de devoir conquérir, de devoir acquérir, de devoir posséder, pour découvrir que vous êtes à la fois le Tout et le Rien. Si vous abordez, par exemple puisqu’on parle du yoga, si vous abordez le yoga de cette façon, à ce moment-là, vous allez le vivre extrêmement facilement.

La posture mentale, intellectuelle la plus importante à ce moment-là, c’est, je dirais en quelque sorte, l’ultime croyance d’affirmer que vous êtes tout ce que vous voyez, tout ce que vous percevez, d’accepter que vous êtes toutes les dimensions, toutes les entités, que rien ne peut être extérieur à vous. Et que dans le même temps vous n’êtes rien du tout, ni ce corps dans lequel vous êtes, ni avoir en vous la moindre prétention de changer quoi que ce soit. Et si vous affirmez cela mentalement, vous vous mettez dans les conditions les plus parfaites pour le vivre. Ce processus, je l’ai expliqué longuement en neurosciences.

Retenez qu’aujourd’hui face à quelque événement que ce soit, face à quelque pratique que ce soit, si vous êtes capables de demeurer tranquilles, vous allez vivre ce Grand Silence. Agapè, ce que nous avons nommé Agapè, cette Résonance Spatiale Interdimensionnelle, c’est encore la manifestation de cet Amour. Cette expression de l’Amour Agapè vient de quelque part qui est aussi en nous. Alors que vous l’appeliez le Rien, le Néant, c’est à ce moment-là que vous allez le vivre, pas avant. C’est une invitation à vous regarder franchement, en vous.

Est-ce qu’il y a une autre motivation que simplement d’être présent ? Si vous êtes sincères, vous allez traverser toutes les couches de la conscience et vous allez vivre le Grand Silence. À ce moment-là, vous serez en Agapè de façon constante. L’État Naturel est exactement à l’inverse de la recherche spirituelle, c’est à l’inverse du développement personnel ou du développement transpersonnel, et vous ne pouvez pas être disponibles pour la Vérité si vous n’êtes pas dans cette posture ou dans ce comportement préalable.

Vous n’avez pas d’effort à faire. Tant que vous croyez que vous avez des efforts à faire, cela implique nécessairement que vous vous considérez comme imparfaits. Mais vous êtes parfaits avec vos souffrances, avec vos karmas, avec vos histoires, avec votre âge. Tout le reste n’a été que des conditionnements : éducatifs, sociétaux, sociétales ou encore dits spirituels. Effectivement quand vous vivez cela, vous constatez qu’il y a un film qui se déroule où il peut y avoir des contacts avec d’innombrables entités même de Lumière Pure, mais acceptez que vous n’êtes rien de tout cela, et la Vérité, tout naturellement, va se révéler à vous.

Ça n’a rien à voir avec votre personnage. Gardez l’énergie, le yoga pour être bien. Mais ça n’a rien à voir avec la Vérité. Voilà ce que je pourrais dire sur les pratiques.

Elisa : Au travers des chants, au travers des méditations, on arrive à un état de silence, également à travers la respiration.

Oui.

Elisa : Et je me demandais si au travers de tout ça on n’arrive pas justement à cet État ?

Non, parce que le pranayama, les exercices sur le souffle, vont vous permettre de vivre le supra conscient, le supra mental. Mais j’affirme aujourd’hui, de façon formelle, que même la supra conscience est une escroquerie totale qui vous masque la Vérité, parce que la conscience est entraînée par les visions, par sa propre expansion. Alors qu’aujourd’hui c’est infiniment plus simple. Vous n’êtes Rien du tout et pourtant vous êtes Tout. Il n’y a personne. Ce n’est pas un jeu de mots.

(Elisa discute avec notre sœur qui a posé la question.)

Elisa : Elle dit qu’alors elle va faire autre chose, je lui ai dit que c’est bien pour le corps physique mais pas pour atteindre, pas pour faire ce qu’elle prétend. Ok ?

Je n’ai rien compris.

Elisa : Bon, je te répète. Elle disait que dans ce cas-là elle allait arrêter de faire du yoga.

Non, je n’ai jamais dit ça.

Elisa : Je lui ai dit … non mais écoute moi (Elisa s’adressant à JLA), je lui ai dit que pour le yoga c’est bien …

Bien sûr.

Elisa :… Mais qu’elle ne prétend pas … le yoga c’est bien pour le corps vital, c’est bien …

Bien sûr. Si mon corps est malade, je me soigne, que ce soit avec des cristaux, avec de l’énergie ou des médicaments. J’ai toujours dit que vous n’avez rien à supprimer, parce que déjà, croire que vous devez changer telle pratique ou tel comportement, est une erreur. Vous êtes là où vous êtes, à l’âge que vous avez, avec le porte-monnaie vide ou plein, peu importe. Acceptez que tout est parfait même dans la pire des imperfections, quelle que soit la souffrance. C’est la posture et le mécanisme neuroscientifique de ce que nous avons nommé l’Accueil et l’Acceptation qui vous fait vivre la Vérité.

Mais je n’ai jamais dit par là qu’il ne fallait pas faire de yoga ou d’énergétique ou de médecine pour gagner sa vie. Ça n’a rien à voir.

Elisa : Parce qu’alors là, elle aurait une prétention, elle veut quelque chose alors, c’est qu’elle cherche quelque chose, si elle voulait changer quelque chose alors.

Il n’y a rien à changer. Ça changera tout seul, sans vous. Là je parle des mécanismes intimes et ultimes de la conscience.

Elisa : Il y a une question sur le chat …

Votre vie doit être acceptée totalement, mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas se soigner. Ça ne veut pas dire qu’il faut changer quoi que ce soit puisque c’est le principe de l’acceptation qui nous fait retrouver l’État Naturel. Ça ne vous dispense pas de trouver des solutions aux problématiques de la vie.

Elisa : Alors, il y a une question qu’on va …

Mais vous ne pouvez pas faire … oui, vas-y.

Elisa : On va lire la question, ok, en français. Tu le peux plus fort. En rentrant en moi ces jours, je ne sens plus rien autour de moi… je suis légère. Pouvez-vous expliquer ce phénomène ?

Elisa : Tu as entendu Jean-Luc ?

Non, j’ai entendu en espagnol mais pas en français parce que la voix de la dame était très hachée. Je ne l’entends pas du tout.

Elisa : Bon alors, je vais le dire. En rentrant en moi ces jours, je ne sens plus rien autour de moi. Je m’envole dans un espace noir sans repère et je suis légère. Pouvez-vous expliquer ce phénomène ? C’est Murielle qui pose cette question.

Ce phénomène de quoi ? De ne rien sentir ?

Elisa : «Je ne sens plus rien autour de moi. Je m’envole dans un espace noir sans repère et je suis légère». Disons qu’elle s’envole dans un espace noir sans repère, elle se sent légère. Voilà.

Je dirais que c’est l’antichambre de l’Absolu, c’est ce qu’on a appelé l’Ultime Présence. Nous sommes très nombreux à le vivre, à repérer ces moments. Et là aussi le problème, c’est que justement nous voulons l’expliquer, nous en saisir. C’est le propre de la conscience. Et à ce moment-là, ce n’est pas actualisé, ce n’est pas l’État Naturel, c’est une approche de l’État Naturel. Le simple questionnement sur ces états vécus, au moment où c’est vécu, vous empêche d’être libres.

Ce qui veut dire que pour les innombrables frères et sœurs qui vivent cela, sans savoir ce que c’est, ça veut dire que dans ces moments-là, vous avez une opportunité incroyable si vous restez tranquilles. Si vous avez la possibilité de laisser le corps immobile et surtout de ne pas vous interroger sur ce que vous êtes en train de vivre, juste derrière, juste après, il y a ce que vous êtes. Il y a l’État Naturel, il y a Agapè. Agapè, le Grand Silence, ne seront jamais une acquisition. C’est le moment où on se donne, on se livre à l’Inconnu. Et là, l’Inconnu est vécu. C’est cela l’État Naturel.

C’est ça la Béatitude qui ne dépend de rien, ni de l’état de votre corps, ni de votre porte-monnaie, de votre âge ou de vos maladies. Ne croyez jamais, parce que ce n’est pas vrai, qu’un déficit de santé ou qu’une maladie même douloureuse soit un obstacle à l’État Naturel, bien au contraire, c’est une opportunité. Vous devez renverser en vous toute notion de jugement ou d’auto-jugement. Il n’y a personne. Comment voulez-vous que votre foie, votre cœur, votre voisin, votre parent soient responsables ? Ne mêlez pas, ne mélangez pas ce qui est de l’ordre de la forme de la conscience, et ce qui est de l’ordre de la Vérité. Ce sont deux choses qui n’ont rien à voir.

Le plus dur est d’accepter effectivement, que nous vivions une grande joie ou une grande souffrance, ne fait aucune différence par rapport à l’État Naturel. Tout ce que vous pouvez prétendre par rapport à manquer de santé, manquer d’argent, manquer d’affect, ne sont que des alibis de la conscience. Ne soyez pas dupes. Si vous êtes dans cet accueil, cette acceptation de ce qui est en l’instant où vous vivez cela, alors vous ne pouvez que vous reconnaître et ça ne peut jamais échouer.

Autre question.

Elisa : Elle pose une question. Tout est inscrit dans le film mais elle croit avoir entendu de ta part comme quoi on pouvait accélérer ou freiner le film. Est-ce que tu peux t’expliquer ?

Bien sûr. Plus vous êtes neutres, quoi qu’il vous arrive, plus votre acception et votre accueil vont être francs et réels, plus vous allez comprendre, dans le vrai sens du terme, que tout cela a déjà été écrit, que tout cela fait partie du même rêve. En réalité, moins vous réagissez et plus vous acceptez, plus vous allez accélérer votre propre film de vie – la vitesse où se déroule votre scénario -, et à ce moment-là, vous allez demeurer de plus en plus immobiles – même sans le chercher à l’intérieur de vous -, et plus ces zones de difficultés, que ce soit au niveau du corps ou de votre vie, vont s’éloigner de vous et disparaître.

C’est ça l’Intelligence de l’Amour. C’est ça l’Intelligence de la Lumière. Vous ne pouvez rien changer à ce qui est. Vous pourrez toujours me dire que vous avez réussi à changer quelque chose …

Elisa : Quoi ?

… Vous pourrez toujours me dire que vous avez l’impression de changer quelque chose. Mais je vous répondrai que même ça a déjà été écrit. Ça fait des années que je répète que la seule liberté que vous avez, c’est justement d’accepter que vous ne pouvez rien changer à ce qui est. Ça ne vous empêche absolument pas de faire des études, de faire des recherches, bien au contraire. À ce moment-là, vous allez être libérés de tout ce qui est personnel, de tout ce qui est histoire, de tout ce qui est projection et vous allez renforcer votre disponibilité à l’Instant Présent.

Et c’est là que vous constatez qu’effectivement le film va se dérouler plus vite pour vous, et vous sentirez cette Joie silencieuse et exubérante à l’intérieur de vous, ce que nous avions nommé ce Feu du Cœur, ce double Tore du Cœur.

Le plus dur encore une fois, et pourtant le plus simple, qui vous permet de comprendre par vous-mêmes en le vivant que rien n’est réel si ce n’est l’Absolu, vous êtes chez-vous. Que ce corps soit jeune ou âgé, c’est ça, c’est ce qu’on appelle voir et vivre que l’on est Tout, ça s’appelle l’Amour. Voir et vivre que nous ne sommes Rien, c’est la Sagesse. Mais ne voyez pas la sagesse de quelqu’un qui porterait une robe orange, blanche, comme un maître de je ne sais quoi. Quand vous êtes véridiques, vous ne revendiquez rien. Vous Êtes simplement, vous sentez cet Amour qui est là envers tout ce que vous regardez.

Et ça ne vous empêche certainement pas d’être humains, bien au contraire, avec vos émotions, avec vos pensées. Mais vous savez que vous n’êtes pas ça, et vous le vivez à chaque minute. Ça n’empêche pas de s’intéresser à tout ce qu’on peut imaginer. Mais c’est à la fois une forme de sentiment, si on peut dire, ça ne peut plus vous quitter. Que vous soyez avec un enfant, avec un ange, avec un elfe, avec un dragon, avec un parent qui vous énerve, ça ne changera rien. Vous êtes encore plus humains. Vous fuyez réellement et concrètement tout ce qui peut être en rapport avec l’ascendance sur quelqu’un, la prédation envers quelqu’un.

Elisa : Je n’ai pas bien pigé (compris) moi.

Vous ne pouvez plus avoir de revendication. C’est ce que nous avons exprimé les uns et les autres, les intervenants, moi-même. Nous sommes la Vie mais nous ne sommes pas notre vie. Et la Vie se charge de notre vie sans effort et sans difficulté. Ce qui ne veut pas dire que vous n’avez pas d’effort à faire, par exemple, si vous devez passer un examen quel qu’il soit. Je dirais que le maître-mot là-dedans, c’est une forme de disponibilité et une lucidité totale de l’Instant. Vous ne pouvez plus avoir en vous la moindre notion de jugement. Mais gardez bien présent à l’esprit que vous êtes dans votre humanité.

Celui qui se revendique comme un maître de quoi que ce soit est dans l’illusion totale. Comment peut-il y avoir un maître puisqu’il n’y a personne et que tous les autres, sans exception, sont vous, que tous les anges et tous les diables sont vous. Ce que je vous dis là n’est pas une conception ou une vue de l’esprit, c’est un vécu, c’est l’État Naturel. Mais si vous prenez l’idée de vouloir mettre une tenue particulière ou prier je ne sais quel dieu extérieur, j’affirme que vous êtes dans l’erreur et que vous ne vous trouverez pas dans ces circonstances-là. La Vérité est affreusement simple.

Ce sont l’éducation, l’histoire, la spiritualité et la maladie qu’on appelle conscience, qui nous empêchent de réaliser cela. J’essaye de plus en plus de vous parler du vécu commun, de mon vécu et du vécu des frères et sœurs qui le vivent, parce que le résultat est toujours le même. Alors que vous le nommiez Shantinilaya, Demeure de Paix Suprême, Béatitude, Extase, Intase, vous l’appelez Feu du Cœur si vous le sentez, peu importe. Mais les résultats sont immédiats dans votre vie. La Vie prend la place de votre vie. Vous êtes lucides. Ce n’est pas une question de discerner ce qui est bien, ce qui est mal. On s’en fout !

Il n’y a pas plus de symbole que de diabole et c’est une grande joie permanente que de retrouver cet État Naturel. Et de grâce, ne recherchez pas cet État Naturel. Vous ne pouvez pas le chercher. Vous l’êtes déjà. Acceptez que vous l’êtes. Je dirais, c’est l’ultime croyance qui devient le Réel et qui met fin à toutes les croyances. Et vous voyez bien tous les jours les fruits de cet État Naturel sur la santé, sur la vitalité, sur la résolution de ce qui doit se résoudre et qui ne dépend pas de vous. Et ainsi, chaque jour vous sentez, vous vivez cette progression, cette amplitude de cet État Naturel.

Et on constate tous, les frères et sœurs qui le vivent, que l’on n’a même plus besoin d’évoquer Agapè, d’évoquer Agapè Résonance Spatiale Interdimensionnelle. C’est un état quasi permanent, quel que soit votre humeur, quelles que soient vos pensées, quelles que soient vos émotions. J’aime beaucoup par rapport à cela ce qu’a pu écrire par exemple Jeff Foster. Il dit de façon un peu humoriste quelque part : «Ne vient pas m’énerver avec ton Absolu, ton Parabrahman, ta Béatitude.» Parce que vous êtes dans l’État Naturel et que ça ne veut plus rien dire ces mots.

Vous n’avez plus besoin de démonstration, de justification, comme on dit en français : «ça coule de source». C’est comme ça tous les jours, les problèmes sont les mêmes mais ils se résolvent plus vite. Vous êtes au service de la Vie avant d’être à votre propre service. Ce n’est pas une conduite morale ou une volonté, c’est quelque chose qui se fait de manière spontanée, sans vous et au travers de vous. C’est un état, comme on l’a dit, au-delà de tous les états que l’on a pu connaître. Ça met fin à tous les besoins d’expérience, d’énergie, de vibration.

Et à ce moment-là, vous vous apercevez qu’effectivement vous êtes totalement humains, totalement présents, parce que vous vivez réellement que tout cela n’est qu’un rêve ou un cauchemar. Et à ce moment-là, vous êtes pleinement dans la Vie. L’enseignant, c’est le cours d’eau que vous regardez, c’est le soleil qui se lève, vous ne pouvez avoir la moindre prétention. Votre personne est toujours là mais elle ne fait plus écran, elle ne bloque plus la traversée. Retenez que c’est toujours simple. Si ça vous semble compliqué, c’est que Vous, vous êtes trop compliqués.

Elisa : Il y a d’autres question, je crois.

Vous êtes Dieu, vous êtes le diable. Vous êtes l’ensemble du créé et de l’incréé, ça ne fait aucun doute. C’est l’arrêt du moteur de la souffrance comme dirait Eckart Tolle. Voyez, la pédagogie d’Agapè finalement c’est quelque chose de très simple, et tant que vous considérez ou croyez que c’est quelque chose qui est éloignée, c’est vous qui créez la distance, c’est vous qui vous séparez de vous-mêmes. C’est bien plus que la fusion avec le double, parce que j’ai vu une question passer par rapport au double, le corps de Lumière, le corps d’êtreté, le double, le monadique même.

Elisa : Je lis la question de Yannick ? Mais tu parles au fond ou tu parles ici ? Ah bon. Alors, on va lire un témoignage.

Il est où ? Ah, je croyais qu’il allait s’afficher, moi.

Elisa : Tu l’entends ? Jean-Luc, tu entends ?

Je n’entends rien du tout, moi. Je n’entends rien.

Elisa : Tu dois parler plus fort simplement.

(Elisa s’adresse à la personne qui doit lire le témoignage).

Il y a un problème de micro, on n’entend rien là. Tu entends quelque chose, toi, Elisa ?

(Il y a des sons qui résonnent en vibration.)

Ça fait des (Rire de JLA), ça fait des sons bizarres, là.

Elisa : Tiens. Réessaye.

Il y a quelqu’un qui parle ?

Sœur : Oui, il y a un témoignage de Corine.

D’accord.

Sœur : Mes obligations actuelles …

On n’entend rien. J’ai entendu « Mes obligations actuelles» et après, plus rien.

Elisa : Mais ça ne va pas, ça ne va pas. Ça ne va pas. Mais c’est parce que tu parles doucement ou quoi ? Tu ne peux pas parler plus fort ? Il faut que tu parles plus fort.

Mais la première phrase, on l’a très bien entendue.

Sœur : Mes obligations actuelles me font vivre …

Mais pourquoi ça démarre très bien et après, il n’y a plus rien ? «Mes obligations actuelles me font vivre» et après ça s’arrête.

Sœur : (suite) … Une réalité très agitée et chaotique ces derniers mois. Il y a des temps ou plutôt des espaces où le Silence surgit. Ce n’est pas quelque chose que je recherche, c’est inattendu, pas recherché. Ce Silence s’installe un temps, un espace qui est là, simplement là. Et ensuite, je replonge dans l’agitation mais la manière d’y être présente est différente, à cette agitation, et d’une qualité différente.

Quelle est la question, ou le témoignage s’arrête là ?

(On entend une sœur parlant en espagnol)

On n’entend rien là.

Elisa : Je traduis, Ok ? Je traduis.

Non mais j’ai entendu. J’ai entendu tout ce qu’elle a dit au début, Corine. Ce que je n’entends pas, c’est maintenant, qu’est-ce que vous dites là.

Elisa : Je vais traduire.

Ah, traduis oui. Traduis en espagnol.

Elisa : C’est un témoignage.

Oui, tout à fait. Je rajoute ces mots. Plus vous allez vivre le chaos à titre individuel, plus vous allez vous retrouver. Je l’ai dit la dernière fois : «Il n’y a rien de mieux pour se réveiller qu’un cauchemar.» Parce que le cauchemar vous saisit dans la routine, il vous saisit dans ce que vous croyez comme tangible, comme réel. Quand nous vous disons que vous n’êtes jamais nés ni jamais morts, c’est la stricte vérité. Et quand votre vie devient un chaos, que ce soit par la situation sociétale, familiale ou même par une maladie grave, c’est ce que Vous, vous avez écrit pour vous réveiller.

Donc, il ne sert à rien de pester, de refuser, de rejeter quoi que ce soit. Il vous faut l’accepter en totalité quoi que vous en pensiez. Ça ne vous prive pas d’une action pour soigner ou pour rajouter quelque chose mais je voudrais que ce soit justement cet aspect de réaction immédiate, logique pour la personne, qu’il vous faut traverser. Je n’ai pas dit ni de la nier ni de la refuser, mais vraiment de la traverser. Et je vous assure que plus cela vous semble ardu, difficile, infranchissable, plus vous êtes proches de la Vérité. Il ne peut exister la moindre revendication personnelle dans l’État Agapè Naturel.

Ça ne met pas fin au désir. Ça ne met pas fin au plaisir, bien au contraire. Mais il est à la fois magnifié, c’est ça l’Intelligence de la Lumière et de l’Amour, et c’est quelque chose qui est constant parmi les frères et sœurs qui vivent cela déjà. Pourtant, ceux qui me connaissent savent bien que j’aime bien râler, que j’aime bien discuter, mais je ne suis pas dupe de tout ça. J’accepte pleinement le jeu, j’accepte pleinement de jouer mais en aucun cas, je suis le joueur ou l’acteur. C’est une liberté indescriptible. C’est à la fois un état de vacuité et de plénitude qu’aucune expérience de la vie ordinaire ne peut procurer.

Imaginez dans une vie humaine ce que peut représenter pour vous le plus grand des bonheurs ou la plus grande des joies. Eh bien, tout ça n’est rien par rapport à l’État Naturel. Il n’y a aucune comparaison possible.

Autre question.

Elisa : Oui, alors il y avait une question ici pour le double. Bonjour. Le double, est-il aussi dans la forme ? Pouvez-vous, s.v.p. me parler du double ? On parle aussi du second …, on parle aussi du double, des intérieurs lumineux qui guident. Merci.

Les mots ont été mangés. En tout cas pour moi, …

Elisa : Ok, je répète.

Ton micro passe mal Elisa. Bon.

Elisa : Bonjour. Et le double, est-il aussi dans la forme ? Pouvez-vous, s.v.p. me parler du double ?

On en a parlé tout à l’heure.

Elisa : On parle du second moi, on parle aussi d’un double très intérieur lumineux qui guide.

Il n’y a pas plus de double …que …

Elisa : Je traduis.

Oui, vas-y, traduis.

Vous n’êtes pas plus votre double que vous-mêmes. Vous êtes sans forme et sans identité, sans dimension et sans énergie. Tout ça, ce sont les péripéties de la conscience, l’escroquerie de la forme. Bien sûr, ça a été des étapes importantes pour ceux qui les ont vécues …

(Il y a eu un court délai dans la traduction)

Allo.

Mais aujourd’hui, ne vous encombrez pas avec tout ça. Plus vous serez simples, plus vous serez dans l’Instant Présent, plus vous serez dégagés de toute mémoire et de toute projection, et plus vous serez légers et libres. Le double appartient à quelque chose qui passe, mais la Liberté est sans personne, sans double et sans aucune forme. Vous êtes antérieurs à la Lumière. Vous êtes antérieurs à la mort, et c’est ça qui permet le rayonnement spontané de l’Amour. Il ne peut y avoir aucune prétention là-dedans.

J’ai passé des années à parler du corps d’Éternité, des Portes, des Étoiles, des chakras. C’est une réalité qui a été vécue, qui a posé les fondations et l’architecture dans laquelle allait pouvoir se déployer l’Infini et l’Absolu. On l’a dit il y a plusieurs années, la Matrice dite Christique, c’est ça, a remplacé la matrice binaire. Mais en définitive, cette Matrice Christique est toute aussi Illusoire que la matrice binaire.

Il n’y a que l’Amour. Il n’y a que le Grand Silence. Tout le reste passe. Vous, vous n’êtes jamais passés et vous ne passerez jamais. Quand nous vous disons avec Bidi que la spiritualité est une escroquerie et que la conscience est une maladie heureusement mortelle, c’est la réalité du vécu.

Quand vous le vivez, vous le constatez chaque jour, quelles que soient les joies, quels que soient les problèmes, cela est toujours là. Encore une fois, il n’y a aucun jeu de mots dans ce que je dis. Il n’y a aucun concept. C’est strictement la vérité, que chacun de nous qui le vit peut exprimer avec ses mots. Les mots de Jeff Foster ne sont pas les mots d’Éric Baret par exemple, mais c’est le Même Vécu, je peux vous l’assurer. Pour être libres, il ne faut rien demander. Pour être libres, il faut se donner à ce que vous ne connaissez pas.

C’est pour ça qu’on l’a appelé à un moment donné le sacrifice, la résurrection, mais en fait si vous acceptez l’instant tel qu’il est, réellement, vous êtes libres tout de suite. Il n’y a pas de distance. Vous êtes le Réel. Tout le reste, ce ne sont que des projections illusoires dans le temps ou dans l’espace ou dans les dimensions. Vous êtes la pure Béatitude, la pure Félicité, tout le reste ne concerne que ce qui passe.

Le personnage, votre vie, votre histoire, vos formes, doubles, corps physiques, tout ça n’existe pas vraiment et pourtant nous somme dedans et c’est vraiment une grande joie, c’est une jubilation que de le vivre.

Je dirais que c’est le seul moment ou le seul espace où rien ne peut manquer, où tout est parfait surtout dans le chaos actuel. Comme ça été dit, il ne fait que commencer le chaos, comme disait Omraam la dernière fois et maintes fois précédentes : Vous n’avez encore rien vu, réellement.

Bien avant de canaliser les intervenants d’Autres Dimensions, depuis le début des années 90, j’ai vu tout ce qui allait se passer sans avoir les dates et je vous confirme que vous n’avez encore rien vécu du chaos. Le cauchemar ne fait que commencer mais c’est ce cauchemar qui va vous réveiller. C’est en traversant ce chaos total, cette apparence de destruction de ce qui n’a jamais été créé, que vous allez retrouver la (Inaudible) et la Vérité. Comme je l’ai dit vous ne pouvez pas me comprendre mais vous avez tous la même possibilité de le vivre, sans aucune exception.

Tout cela n’est qu’un rêve que vous avez écrit, que nous avons écrit.

Quand nous rêvons, si le rêve est agréable, on a envie qu’il se poursuivre. Par contre, quand c’est un cauchemar, on tarde de se réveiller, c’est ce que nous vivons réellement et concrètement, ici sur la Terre qui, je vous le rappelle, est le lieu du premier rêve et du dernier rêve.

Ce qu’ont pu décrire Peter Deunov, Sri Aurobindo, Omraam, sur la race bleue, la sixième race racine, il ne se passe pas dans le temps, le temps n’existe pas, pas plus que l’espace. Vous ne pouvez pas vous le représenter, vous ne pouvez pas l’accepter, et néanmoins vous avez toutes les possibilités de le vivre en l’instant présent.

Tout le reste, ce ne sont que des histoires que l’on se raconte, des souffrances inutiles et pourtant indispensables en le même temps. Seul celui qui est réveillé à son État Naturel peut vous dire ça parce qu’il l’a vécu. À ce moment-là vous êtes dans l’Amour, même en hurlant contre quelqu’un, parce que votre rayonnement est naturel, vous ne cherchez rien, vous n’avez rien à prouver, vous n’avez rien à demander et c’est tout. Plus vous êtes dans cette attitude comportementale, mentale, émotionnelle, peu importe, plus vous allez le vivre.

Autre question.

Elisa : Autre question ? Comment on va faire ? Il y a une autre question ? Laquelle ? Christiane. Où elle est Christiane ?

Elisa : Est-ce que l’on a plus de liberté de choix, d’initiatives, lors de cet État Naturel ? Tu as entendu ?

Ni toi ni la question. Est-ce que quoi ?

Elisa : Est-ce que l’on a plus de liberté, de choix, d’initiatives, lors de cet État Naturel ?

Mais ce n’est pas plus de liberté, c’est la Liberté.

(Elisa reprend la question en espagnol)

Elisa : Qu’est-ce que tu as répondu ?

J’ai répondu que c’est la seule Liberté. Tout le reste, ce ne sont pas des libertés, ce sont des choix. La liberté, ce n’est pas une liberté encore une fois ni intérieure ni extérieure. C’est la liberté de se croire un personnage, une histoire, un corps, une forme, un monde. Et en disant cela je ne fuis pas le monde, je suis dans le monde.

Mon corps est là, ma vie est là. Mes joies, mes peines sont là, comme tout être humain, et ça ne touche à rien de ce que je suis. L’acceptation va jusque-là. Elle est elle aussi sans condition et sans personne et là, effectivement, vous ne posez même plus la question de l’Amour, parce que vous êtes à la fois la substance du rêve mais aussi le réel au-delà de la forme, au-delà des mondes.

Cette Vérité-là, aujourd’hui, elle est offerte à tout le monde, ça ne concerne pas seulement la Terre, ce système solaire, mais l’ensemble des créations dans tous les univers et multivers. L’univers et les mondes passeront, les formes physiques, les doubles, les archanges, les anges, c’est aussi nous.

Dans l’État Naturel il ne peut plus exister la moindre distance, il ne peut plus exister la moindre séparation, la moindre distance, que vous le vouliez ou pas. En fait, la pédagogie d’Agapè nous renvoie immanquablement à l’instant présent, parce que l’instant présent est au-delà du temps, au-delà de la référence linéaire au temps. Quand je parle de l’instant présent, c’est l’équivalent à Ce Qui Est et auquel vous ne pouvez rien, c’est ça la Liberté.

Tant que vous croyez avoir le choix, vous n’êtes pas libres. Vous êtes soumis à l’illusion du personnage, vous êtes soumis à l’illusion de l’histoire, à l’illusion du temps qui passe. Encore une fois, c’est À Vivre, je pourrais parler pendant des milliers d’heures que ça ne changerait rien à ce qui est.

Plus vous êtes dans cette attitude, l’esprit, le comportement, plus vous allez constater que votre vie va devenir fluide, facile, et si un événement dramatique se produit, pour vous il n’aura rien de dramatique parce que vous savez que c’est l’Intelligence de la Lumière. À ce moment là votre vie apparaît comme quelque chose qui se déploie sans vous, mais vous sentez, vous vivez cet Amour, vous n’avez pas besoin d’en parler, vous n’avez pas besoin de le vibrer, il est là.

Autre question.

Elisa : Autre question ? Où est ce qu’elle est ? Le chaos. Tu nous la lis ?

(Une sœur lit la question au loin)

Les micros sont très … Tu as entendu, toi Elisa ?

Elisa : Eh bien oui parce qu’elle est là, à côté.

Elisa : Bon. Le chaos dans une vie personnelle dont tu viens de parler est-il un passage obligé avant de vivre l’État Naturel permanent ou cela dépend-il du scénario que l’on s’est écrit ? Franchement le personnage, ça bouge ici.

Mais qui pose la question du chaos, celui qui croit encore être une personne !

Elisa : Attend je n’ai pas terminé. Franchement le personnage encore présent aime penser que je ne vivrai pas ce chaos. Je vis présentement dans un état de joie intérieure qu’il m’arrive d’oublier dans mes interactions avec autrui, et je ne constate pas encore ce silence mental que plusieurs semblent vivre.

Je vais répondre en vous renvoyant à, même si ce ne sont pas les mêmes mots à quelque chose que j’ai beaucoup aimé d’une dame qui est morte maintenant, qui s’appelait Christiane Singer…

(Interruption, Elisa n’a pas eu le temps de traduire)

Elisa : Voilà, maintenant.

Alors je disais que je vais répondre avec l’exemple d’une femme qui est morte maintenant qui s’appelait Christiane Singer. Sur son lit de mort, parce qu’elle avait un cancer, elle disait que : ‘’Quand le corps est ravagé par la maladie, quand il n’y a plus rien de la personne qui est en train de mourir, alors le comble …

Elisa : Le comble, comment on dit ça ?

… C’est dans la dévastation de la personne qu’il y a cet Amour qui se révèle’’. Autrement dit, tant que vous croyez encore à vous-même en tant que personne, en tant qu’histoire, en tant que devenir, vous ne pouvez pas vivre que vous êtes cet Amour total.

Alors oui, mais aujourd’hui pour beaucoup, même si d’autres voies sont possibles, de plus en plus vous allez constater que le chaos de la société va vous ramener à cet essentiel. Comme l’a exprimé Christiane Singer, comme l’expriment et le vivent certains frères et sœurs qui sont en train de mourir, c’est en mourant que l’on découvre la vie.

Il n’est pas question de mettre fin à sa vie, mais les circonstances de la création en ce moment sur la Terre nous mettent face à cela. Tant que nous sommes une personne, nous croyons que la souffrance, la maladie, la pauvreté, et je ne sais quelle misère, sont un obstacle à la Vérité, alors que c’est exactement l’inverse.

Nous ne sommes pas ici dans le bien-être ou dans l’Être, c’est-à-dire ce que l’on nomme le Soi, nous sommes bien au-delà de ces définitions ou de ces caractérisations si on peut dire. Bien sûr la personne ne peut jamais l’accepter, je vous dis ça à vous mais je ne me vois pas dire ça à … (Inaudible), tu es en bonne voie.

Elisa : Ça a coupé, je n’ai pas entendu.

Ça a coupé chez moi ?

Elisa : Oui.

Ah bon. Je disais que je ne vais pas dire ça à quelqu’un dans la rue : Tu sais, tu es dans le chaos tu va mourir, mais tu vas voir … Il ne peut pas me croire.

Par contre, si j’insiste sur l’instant présent, si j’insiste sur ce qui est, la souffrance, n’importe quel problème, à ce moment-là il y a une espèce de retournement qui vous fait vivre la Vérité. En définitive le seul obstacle à la Vérité c’est nous-mêmes. Tant que vous croyez dépendre d’une circonstance extérieure, vous ne pouvez pas être libre. C’est ce que nous montre le scénario que nous vivons collectivement sur la Terre.

Il y a des années Omraam Mickael Aivanhov avait dit : ’’ La peur ou l’Amour’’. Il y a moins d’un an Bidi avait dit : ’’La souffrance ou l’Amour’’. Et la souffrance la plus extrême vous conduit à l’Amour.

Elisa : À quoi ?

La souffrance la plus extrême… Ça passe mal mon son. Pourtant j’ai un super réseau.

Vous m’entendez ou pas ?

(Rire d’Elisa)

Elisa : Tu n’as pas un super réseau. On t’entend chanter.

(Rires)

Vous m’entendez chanter ? Ah ! (Rire)

Ah bon! Pourtant je chante faux.

(Rires)

Elisa : Tu es pourtant à Paris. À Paris ça ne fonctionne pas ?

Bidi a dit : ‘’La souffrance ou l’Amour‘’, c’est la stricte vérité et je crois que ça va être de plus en plus caricatural, de plus en plus extrême.

Est-ce que les autres m’entendent ou pas ou ce n’est que toi Elisa qui ne m’entend pas ? Vous m’entendez les autres sur le téléphone là ?

Un frère : Oui.

Oui. Nous ça marche très bien parce qu’il y en a qui sont avec nous, mais avec le téléphone. Ils entendent très bien sur le téléphone.

Elisa : Il dit que les gens l’entendent bien.

(Discussion entre eux)

Elisa : On a des échos de temps en temps chez toi.

Je ne peux pas …, pourtant j’ai un réseau parfait.

(Discussion entre eux)

Frère : Il y a deux comptes qui sont connectés en même temps, le compte Agapè on line et puis  le sien. C’est ce qui fout le merdier.

(Rire d’Elisa)

Frère : Ça fait écho.

(Discussion entre eux pour essayer de résoudre le problème)

Sœur : Je ne sais pas, mais il y a un problème technique quelque part.

Sœur : Ce n’est pas grave, on peut continuer.

Donc pour répondre en définitive à la personne, vous avez le choix, le chaos n’est pas encore là. Vous avez le choix, soit c’est la souffrance ou soit c’est l’Amour. C’est une décision que vous prenez intimement. Et si vous avez l’impression de souffrir plutôt que de vivre l’Amour, c’est que quelque part que vous croyez encore votre conscience, vous n’êtes pas la conscience. Vous êtes la Béatitude qui est derrière ça.

Ça a été expliqué par les Étoiles. Ça a été expliqué par le docteur Eben Alexander rapidement, récemment, qui l’a vécu. C’est ce que j’essaie de vous expliquer là maintenant, mais il vous faut comme disait Bidi en tant que Nisargadatta, quand il était vivant : Ne vous arrêtez pas aux mots, ne soyez pas arrêtés par mes explications ou mes réponses.

Ce sont simplement nos échanges, quoi que l’on dise, qui vous installent dans l’instant présent. On crée simplement un espace d’écoute, d’accueil, d’échange, qui transcende largement vos notions de personnes, de questions, de réponses. On ne fait que vous rendre un peu plus disponibles à l’instant présent.

C’est un jeu. C’est un jeu qui nous rapproche en quelque sorte de l’illusion de ce que représente ce jeu. Et ne croyez surtout pas que le fait de vivre cet État Naturel nous dispense d’être dans la vie de tous les jours, bien au contraire. Nous sommes à la fois pleinement présents, pleinement conscients, mais nous ne sommes pas dupes. C’est une grande liberté, c’est une grande fluidité que vous allez voir à l’œuvre chaque jour, chaque minute.

Vous n’êtes pas surhumain, vous n’êtes pas supra je ne sais pas quoi, supra mental ou supra conscient, vous êtes simplement là. Tout simplement parce que vous ne pouvez pas être ailleurs. Vous ne pouvez pas être ailleurs que là où vous êtes, et je vous dis ça malgré le fait que j’ai exploré énormément de mondes, énormément de dimensions.

Ça a correspondu à une époque, mais ça ne sert à rien. Aucune expérience ne vous apportera la Vérité, aucune rencontre ne pourra vous faire vivre la Vérité, mais c’est à l’intérieur de l’échange, à l’intérieur des questions/réponses, des silences, que vous réalisez Qui vous êtes, comme on le vivra tout à l’heure avec Ma Ânanda Moyi, avec Agapè à la fin, le grand Silence.

Je n’ai personne à convaincre, je n’ai personne à faire adhérer à quoi que ce soit, mais je ne peux que peut-être vous éveiller à la Beauté que vous êtes. C’est ça le plus important, et pour ça on a besoin simplement de simplicité, de naturel, de spontanéité, parce que l’Amour s’écoule dès que vous êtes dans la spontanéité de l’instant.

C’est ce que nous réalisons dans ces satsangs, c’est ce que nous réalisons en écoutant Bidi, Eynolwaden, l’Impersonnel, l’Esprit du Soleil, c’est bien au-delà des mots qui sont dits ou de la compréhension qu’on peut en avoir les uns et les autres. C’est un peu comme la première question sur le yoga, vous écoutez, vous entendez. Que vous soyez d’accord ou pas ne change rien, parce que le moment le plus adéquat pour vous, tous ces échanges, tous ces mots vous reviendront, et vous ne pourrez plus être séduits par le monde de la mort, le monde astral, le monde des formes, des dimensions et vous réaliserez que vous avez toujours été là.

C’est quelque chose qui ne peut pas échouer, c’est quelque chose à laquelle vous ne pouvez pas échapper, et surtout à laquelle vous ne voudrez pas échapper en le vivant. J’ai dit que le Grand Silence ne peut laisser aucun doute de ce que nous sommes, quelles que soient les interrogations de notre vie qui sont tout à fait justifiées, comme travailler, se marier, faire n’importe quoi.

Bidi disait : ‘’Mes paroles ne peuvent échouer’’. De la même façon que je dis que ces échanges ne me concernent pas, ne peuvent pas échouer non plus, c’est impossible, c’est ça la Bonne Nouvelle. C’est ça la Bonne Nouvelle, mais ce n’est pas ma bonne nouvelle, c’est celle de chacun. D’autres frères ont le même effet en étant simplement dans ce Silence en eux-mêmes et dans la même action que je pourrais avoir, il n’y a pas de différence.

Nous sommes chaque jour, je vous le dis et je vous le redis à chaque fois, de plus en plus nombreux à le vivre. Que ce soit par petites touches, par petits moments, que ce soit d’emblée permanent, ça ne peut pas échouer, et le chaos du monde est quelque chose d’extraordinaire pour réaliser cela.

Vous avez tout à fait le droit de refuser cela, mais vous ne pourrez pas l’oublier. Et au moment où ça se produira pour vous et pour l’ensemble de la création, vous ne pourrez que vous souvenir de cela. Ça été appelé le Serment et la Promesse, le moment où l’Alpha rejoint l’Oméga, et vous constaterez qu’il n’y a jamais eu d’alpha et jamais eu d’oméga, que nous sommes tous la Voie, la Vérité et la Vie, il n’y a que l’Amour sans forme et sans histoire.

C’est la Béatitude dont viendra nous parler, après la pause, tout à l’heure, Ma Ânanda Moyi, comme elle l’a si bien fait l’année dernière au lac Titicaca au Pérou à la même date. Ceux qui étaient présents à ce moment-là, ou qui ont écouté en direct, se rappellent bien évidemment l’orage terrible qu’il y a eu sur le lac Titicaca.

Tout ce qui se déroule dans notre vie sans aucune exception, tout ce qui se déroule sur la scène de ce monde, n’a qu’un objectif et qu’une finalité : Nous rappeler qui nous sommes, et tous les moyens sont bons.

Elisa : Et quoi ?

Tous les moyens sont bons pour l’Intelligence de la Lumière que nous sommes, pour nous rappeler que nous sommes cela, quoi que vous en pensiez aujourd’hui, quelles que soient les interrogations ou les acceptations que cela soulève ou entraine. Vous êtes la première et l’Ultime Vérité, il n’y en a pas d’autre.

C’est une invitation aujourd’hui à encore plus de simplicité, à vous dépouiller de toutes ces histoires, de tous ces scénarios, de tous ces cycles que nous avons traversés. Mais encore une fois, si vous acceptez cette chose là, même sans le vivre, vous vous rapprocherez de vous-mêmes et tout va changer. C’est à vous d’accepter, c’est à vous de vérifier la véracité de ces paroles.

Autre question.

Elisa : Il y a une question en espagnol qui dit : Peux-tu nous expliquer comment était ton réveil à toi ?

Comment expliquer, oui. Quoi ? Bah écoute, c’est quelque chose qui s’est étalé sur de nombreuses années, tous ceux qui ont eu l’occasion de lire, ça a commencé en 2012.

Elisa : Attends, en espagnol on vient de le lire.

Ah oui, on arrête à six heures.

Elisa : Comment était ton réveil à toi ?

Alors je différencie nettement l’accès à la multi-dimensionnalité, que je relie de manière formelle à la génétique familiale puisque nous sommes tous médiums du côté de ma mère, mais la médiumnité n’a rien à voir avec la Vérité.

La première étape importante a été la montée de l’Onde de Vie, ça a été la remontée de l’onde de vie qui a commencé le six mars 2012 pour tout le monde, enfin pour beaucoup de frères et sœurs, c’est toute la traversée de ce que nous avons appelé Abba et c’est le moment où vous «voyez» réellement. Alors c’est un événement extrêmement précis qui a été parfaitement décrit par le docteur Eben Alexander, j’ai vécu exactement la même chose. À un moment donné, lors de la phase apparente d’expansion de la conscience, vous voyez tous les mondes emboîtés les uns dans les autres, comme des poupées russes un peu.

Alors, dans un premier temps, vous êtes attirés par une vision, une expérience, une dimension, un monde, et vous croyez que vous êtes ces mondes, ces dimensions, ces personnages. Vous le vivez réellement, et à un moment donné vous percevez que votre conscience ne s’accroît plus, bien au contraire, mais se réduit à un point de conscience minuscule par rapport à tous ces mondes.

L’immobilité et le silence, malgré tous ces mondes qui sont autour de vous et en vous, s’arrêtent. Là, il y a la Béatitude qui est là, et à ce moment-là, vous acceptez de disparaître, vous n’avez pas le choix de toute façon, vous êtes obligés d’accepter.

À ce moment là, tous les mondes qui étaient autour de vous ou en vous, c’est la même chose. Parce que dans cet état là, il n’y a pas de dedans, il n’y a pas de dehors. Tout est dedans et tout est dehors. La conscience éprouve une espèce félicité à sa propre disparition, et quand tous les mondes qui sont en vous et autour de vous s’éteignent, vous êtes chez vous, vous le savez et c’est quelque chose qui est indélébile, ça ne peut pas s’en aller, ce n’est pas un souvenir qui aurait été vécu un jour donné.

Comment ?

On ne t’entend pas du tout Elisa, c’est toi qui fais écho maintenant.

Elisa : Maintenant ?

Là c’est bon.

Elisa : Alors ?

Oui, je disais que c’est au moment où tu sembles disparaître dans le trou noir, dans le néant quand tu reviens avec ça, comme je disais, c’est indélébile. Ce n’est pas un souvenir d’une expérience, ce n’est pas quelque chose qui peut disparaître, je dirais que c’est tout le temps actif.

Alors il y a deux ans, je cherchais à le mettre en mots à travers le Cœur du Cœur, le double tore du Cœur, donc je ne peux pas dire que c’est une date précise. C’est quelque chose qui est toujours là. C’est toujours sur le devant de la scène, quoi que je dise, quoi que je fasse. Il ne peut être, il ne peut être ni perdu, ni oublié. C’est notre demeure, tous ces mondes et toutes ces dimensions. Je les vois mais je ne suis pas attiré, parce que cette Béatitude de l’État Naturel se suffit à elle-même.

Donc ce n’est pas à proprement parler une expérience, même si elle à eu lieu à un moment donné, c’est quelque chose qui est toujours présent. Un peu comme disait Bidi : ‘’Quand je ferme les yeux je suis dans le réel. Il n’y a rien, il n’y a pas plus vous que moi, il n’y pas plus de diable que de dieu’’. Ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas mais comme disait Bidi : ‘’Votre point de vue est tellement vaste et à la fois insignifiant’’.

Le point de vue est à la fois vaste et insignifiant, qu’il n’y a même plus de place pour un point de vue finalement. Je ne peux pas avoir d’avis, cela est. Ça ne souffre d’aucune discussion, d’aucune interrogation, et il n’y a aucun doute possible. Je dirais, c’est tellement plus tangible, tellement plus dense, c’est tellement concret, bien plus dense et bien plus concret que ce corps de chair ou que ce monde.

Il n’y pas de temps. Le temps passe oui, le temps du rêve s’écoule, mais vous n’êtes rien de tout cela. C’est la conjonction de cet état d’Amour Agapè, et en même temps de ce Grand Silence qui est si plein et si vide à la fois, et vous n’avez plus jamais plus la moindre question vis-à-vis de vous-mêmes. Et j’ai les mêmes questions que vous pour savoir le temps qu’il va faire demain, ou si ma voiture marche ou pas. Mais par rapport à la Vérité et à ce que je suis, il ne peut plus y avoir la moindre question. C’est comme ça. C’est comme ça pour tous les frères et les sœurs qui sont réveillés.

Elisa : Allo, allo.

(Une sœur pose une question en espagnol)

Elisa : Bon je vais d’abord la lire en espagnol et après je te la lis en français, ok ?

(Lecture de la question en espagnol)

Elisa : Ok, alors je vais te la traduire. Tu m’entends ?

Ah très bien.

Elisa : Ok je te lis.

Elisa : Bonne après-midi. J’entends que c’est peut être une question de mental du personnage, mais de toute façon, je continue à ne pas voir le sens d’être ou d’aller à notre état naturel, et passer à vivre ce jeu. Pourquoi a-t’on du réaliser ce contrat de rêver ce cauchemar, pour après le laisser pour retourner à l’Absolu ?

Elisa : Tu as pigé (compris) ?

Parce qu’il fallait bien se rendre compte que toute la création est un mythe. Elle n’a jamais commencé, elle ne sera jamais détruite, elle a été inscrite dès l’instant premier.

Elisa : Alors attend, que tout ça c’est pour se rendre compte que…

Tout ça s’est déployé …, la création dans sa totalité est un mythe. Et pour répondre à la question, ça ne sert strictement à rien. L’Amour est, nous Sommes, c’est ça, cela ne sert à rien, Cela Est. C’est tout.

Elisa : Et puis alors elle dit

Encore une fois.

Elisa : Retourner à l’Absolu… Alors on ne retourne pas à l’Absolu, elle a une notion de retourner.

Non, on ne retourne pas puisque qu’on n’a jamais bougé, on n’en est jamais sorti, la personne croit qu’elle va y retourner, mais il n’est pas question d’y retourner puisque l’on n’a pas bougé, on est toujours là, on a toujours été là. C’est la personne qui …

(Elisa coupe pour traduire)

Le rêve nous a fait oublier Qui nous sommes, aussi bien pour chacun de nous ici, sur Terre, que pour les archanges, que pour les saints, que pour les Arcturiens, les peuples galactiques. Et le cauchemar nous rappelle simplement que ce n’était qu’un rêve, mais ça le personnage ne peut pas l’accepter et la conscience encore moins. Alors si le personnage, la conscience, l’âme, l’esprit ne peuvent pas l’accepter, qui est-ce qui accepte ? C’est vous. Uniquement vous.

Mais quand je dis vous, je ne m’adresse pas à la personne, je ne m’adresse pas à la conscience. Je m’adresse à celui qui est derrière vous et qui est vous. Ce témoin silencieux qui n’attend que le moment, et le moment est venu de Se souvenir. Le souvenir ne pouvait pas arriver avant, sauf pour certains êtres qui sont passés sur Terre, mais aujourd’hui c’est pour tout le monde.

Donc la création était un rêve, vous pouvez toujours chercher une signification ou une explication au rêve, mais l’explication du rêve n’est pas le rêve lui-même, c’est déjà une projection ou une interprétation.

C’est ça aujourd’hui que nous vivons, ce que nous avons inauguré au Québec en juin 2019, 2018, 2019, je ne sais plus, quand on a dit ‘’Je me souviens’’ Nous allons tous dire je me souviens, et je confirme ce qu’a dit Bidi : ‘’Tout ça finira par un grand éclat de rire’’ parce que rien de tout ça n’est vrai.

Voilà, donc si vous voulez ça va devenir de plus en plus simple, plus le chaos sera apparent puisque le système de la création a été rattrapé par ce que l’on appelle l’entropie, c’est-à-dire l’expansion infinie…

Elisa : Alors là, il faut que tu me dises doucement.

De la même façon que ceux qui le vivent déjà disent la même chose. Il n’y a pas plus d’expansion que de rétractation, il n’y a aucun mouvement. Il n’y a rien de nouveau dans ce que je dis.

Le Taoïsme, le tantrisme du Cachemire l’affirmaient déjà. Le Taoïsme existait déjà il y a trois mille ans, mais la différence essentielle, c’est qu’aujourd’hui nous le vivons. Parce que tant que ce n’est pas vécu, ce ne sont que des concepts. Mais ce concept-là, même si vous m’écoutez en tant que concept, il vous ramènera immanquablement à la Vérité que vous êtes. Si ce n’est pas aujourd’hui, ça sera au moment où vous quitterez votre corps, à votre mort. Parce que, ce qui peut vous paraître aujourd’hui invraisemblable, est la seule Vérité.

La Vérité est immuable, c’est pour ça que je t’ai repris Elisa quand tu dis on retourne à l’Absolu, on ne retourne pas à l’Absolu puisque l’on n’a jamais bougé.

Elisa : Mais ça c’est toujours pareil.

C’est le principe du Taoïsme. Vous êtes le moyeu de la roue qui permet tous les mouvements, mais vous n’avez jamais bougé. Acceptez cela en tant que possibilité, ou croyance même, vous ramène très rapidement à l’instant présent.

On va peut-être prendre encore une question ou deux pour arrêter à 18 heures.

Elisa : Alors ça tu peux la lire et moi je la traduis.

Frère : Je ne vois rien, tu sais bien.

Frère : Le moment dédié au Feu du Cœur Sacré par Bidi entre 23 heures et minuit est-il actif si on dort, ou faut-il être réveillé et présent en conscience durant l’heure que dure ce moment ?

Absolument pas, il n’y a plus besoin de vous, il n’y a plus besoin d’être conscient pour vivre ce qui est à vivre, il n’y a aucune obligation.

Elisa : Je vais le traduire.

Par exemple vous savez tous que je – comme plein d’autres d’ailleurs -, j’organise des résonances Agapè où les gens prennent rendez-vous. Ne croyez pas que je suis au moment où l’heure est donnée avec vous, je suis hors du temps. Je lis le nom et le prénom, la demande, je n’ai même plus à m’en rappeler.

Je n’ai pas besoin de mobiliser de l’énergie, de la vibration, du feu du cœur. C’est la certitude absolue de ce que je vis et la foi de l’autre qui agit. Il y a réellement une interaction, une résonance, mais elle a déjà été écrite et décidée.

C’est juste un point de rencontre entre votre éphémère et votre éternel. Que ce soit par Bidi, par moi, par n’importe quel frère ou sœur qui a exactement les mêmes aptitudes, ni plus ni moins. Ce qui ne veut pas dire que pour moi ou pour d’autres je ne puisse pas utiliser les cristaux, l’acupuncture, l’homéopathie, ou l’ostéopathie, pourquoi pas.

Mais les résonances et les sessions Agapè transcendent toute identité et tout diagnostique, on n’en a rien à faire. Ce n’est pas telle sœur ou tel frère qui agit, ou Jean-Luc Ayoun, ou Bidi qui agit. C’est la rencontre de la certitude du vécu de l’autre avec la foi de l’autre, mais pas la foi en Bidi ou en Jean-Luc Ayoun, ou en un frère ou une sœur. Ce n’est pas non plus la foi en un sauveur ou en je ne sais quoi ou quel dieu, c’est une foi en l’Intelligence de la Lumière et en la réalité de l’Amour, et l’Amour est sans personne, sans moi et sans l’autre.

C’est là que se fait la rencontre. C’est là que se fait la guérison, la véritable guérison, ce n’est pas la guérison d’une maladie même si elle survient. Mais c’est la foi en la Lumière et donc en la guérison de tout cet éphémère. Il n’y pas besoin de scénario pour ça, il n’y a pas besoin de temps, il n’y pas besoin d’espace.

C’est comme ça que l’on constate que cela a déjà été écrit et a déjà été vécu. Rien n’est dans le futur et rien n’est dans le passé, tout est dans l’instant et dans le moment. Acceptez cela et cela sera, ça ne peut pas être autrement, c’est ça le miracle, c’est ça la Grâce.

Alors il est six heures moins le quart, je vous propose peut-être de faire un moment de repos comme on l’avait prévu. Peut-être des ultimes questions en précisant.

Elisa : Jean-Luc, il y a peut-être une petite question si tu ne t’allonges pas trop avec, eh bien on peut la faire. Q. : Y-a t-il un lien entre Nibiru et les jumeaux de Sirius ?

Encore faudrait-il encore que j’en vois un. Mais je ne vois pas le rapport entre Nibiru et les jumeaux de Sirius, c’est quoi les jumeaux de Sirius ?

Elisa : C’est Karim qui demande. Si elle est là, elle peut peut-être répondre.

Je ne vois aucun rapport. Nibiru c’est le système solaire qui est rentré dans notre système solaire, c’est le jumeau du Soleil, c’est la révélation du cauchemar. Alors bien sûr, ce que l’on a nommé les mères généticiennes de Sirius, ce sont celles qui ont créé le rêve.

Nibiru a été aussi appelé Marduk, le grand destructeur aussi. Le seul lien que je vois est à ce niveau, Sirius, la création du rêve et Nibiru est la destruction du rêve. Mais rappelez-vous que rien n’est détruit puisque ce n’est qu’un rêve. Et que fondamentalement le rêve n’a jamais existé puisque nous n’avons pas bougé.

Voilà la résonance que je vois entre Sirius. Les mères généticiennes qui étaient les plus grandes rêveuses de la création, et Nibiru qui vient nous montrer que ce n’était qu’un rêve, donc un cauchemar.

Aujourd’hui vivez simplement votre vie, soyez le plus honnête et le plus transparent avec vous-mêmes déjà, appliquez la même honnêteté et la même transparence en face de chacun, et en face de chaque circonstance, et je vous assure que vous vous réveillerez très vite. Et vous vous sentirez très légers, vous en arriverez même à rire de vous-mêmes, à rire du chaos qui est tout aussi irréel que le rêve.

(Elisa baille)

Elisa : Pardon.

(Rire)

Voilà, il va être temps de faire une pause. Alors nous reprendrons je pense à 19 heures, on ouvre à 19 heures, nous ferons un moment de silence, et il y aura cette canalisation de Ma Ânanda Moyi, il n’y aura pas de question, j’appelle ça une canalisation magistrale de Ma Ânanda Moyi qui va nous faire vivre la Béatitude.

Voilà donc nous terminerons dès la fin de Ma Ânanda, s’il y a des choses à dire nous le dirons avec Elisa ou vous, avant de commencer la canalisation.

Donc on commence à ouvrir l’antenne à 19 heures, de 19 heures à 19 heures 30 m. nous aurons le Silence et en même temps des informations, avec quelques informations pratiques sur le futur linéaire de ce temps, au niveau des rencontres en particulier, et dès 19h30, nous écouterons pendant une heure et demie Ma Ânanda Moyi.

Donc on se dit à tout à l’heure. À 19 heures. A tout à l’heure.

A tout à l’heure, adios ….

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