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Satsang 2 (Partie 2)
Vacances (5 au 10 Août 2022)

7 Août 2022

Alors, Satsang du 7 Aout 2022, partie 2.

Alors nous continuons sur ce que vous voulez.

…Silence…

Élisa : Après le coup de fouet que tu nous as mis ce matin !

Après il y a les coups de bâtons.

(Rires)

Allez vas-y.

Frère : Tant qu’on est dans les protocoles, il n’y aurait pas un protocole pour aller un peu plus directement vers l’État Naturel ?

(Rires)

Sincèrement je ne pense pas, il y a le protocole Shakti qu’on a vu, qui t’aligne. Voilà fort longtemps on portait sur soi ce qu’on appelle un cristal lémurien, cristal source lémurien. Vous pouvez calmer votre mental avec le quartz rose…

Élisa : Mais on a la… la bleue, là, que je mets tout le temps

La quoi ?

Élisa : Attends… le béryl.

Ah le béryl, le béryl d’aigue-marine, c’est le rayonnement du divin, c’est encore une extériorisation, comme la résonance Agapè. Le Grand Silence, je dirais, c’est le moment où vous jetez tout, tout, absolument tout. Ça ne veut pas dire qu’on arrête de faire des protocoles ou d’arrêter de prendre des compléments, ça, ça concerne le personnage.

On peut ouvrir les chakras, on peut ouvrir des portes, on peut agir sur l’onde de vie. Pour chaque circuit vibral, on avait donné des cristaux. Mais le Cœur du Cœur, c’est vraiment un abandon, un sacrifice. Donc c’est le moment où on ne peut pas être aidé par le personnage, par l’histoire, par l’énergie, par la vibration, puisque l’instant présent, le temps zéro, on l’a dit, c’est le Grand Silence, c’est le moment où il n’y a plus rien.

Donc c’est difficile de donner un protocole quel qu’il soit. On verra ça ce soir, mais un peu plus tard, nous ici, l’ostéopathie tri-unitaire, qui est aussi un moyen de se recentrer. Mais je ne peux pas dire que c’est ce qui va vous ouvrir, l’ouverture finale ne peut venir que de vous. Aucun Maître, aucune énergie, aucun modèle ne peut vous rendre libres. Ce que disait Bouddha, quand tu rencontres Bouddha, sauve-toi vite. On disait aussi, quand tu rencontres les pouvoirs de l’âme, et même les pouvoirs de la Lumière, sauvez-vous vite.

Aucun pouvoir d’aucune sorte ne peut vous être utile. C’est la seule façon de le vivre, que fondamentalement vous êtes le pouvoir, pas sur l’autre, pas sur vous, mais simplement le pouvoir du Réel. Eckart Tollé disait le pouvoir de l’instant présent je crois, peu importe, mais vous devez réaliser qu’il n’y a que vous, et vous seul, qui pouvez y arriver. On a un témoignage que j’ai reçu ce matin, que je t’ai envoyé, que je peux lire d’ailleurs, qui est absolument incroyable, quoi ! Alors attendez, je le retrouve et tu traduiras après.

Alors : “Bonjour Jean-Luc, tout d’abord merci pour les deux vidéos du 5 Aout avec Élisa, la première partie dans laquelle tu réponds aux questions, et au-delà, extrêmement riche en enseignements comme toujours, et l’autre vidéo avec OMA qui est la raison de ce courriel.”

“J’écoute toujours avec beaucoup d’attention ce qu’il se dit. Il s’est passé une chose bizarre au cours de la lecture. Subitement, alors que j’étais profondément à l’écoute de ce que disait OMA, j’ai été prise d’un fou-rire incroyable, tellement puissant, les larmes coulaient et je ressentais une grande joie, je voyais une pièce de théâtre, avec la scène, et les mots prononcés par OMA me paraissaient tellement drôles, comiques, ridicules, insensés, des propos qui sonnaient faux. Il est difficile de transcrire cet instant survenu sans raison, instantanément, de façon subite et très surprenante, mais j’étais en joie.’’

‘’Et puis est arrivée l’histoire de la chenille et du papillon, et là l’intérêt de cette très belle histoire m’a faite revenir dans la présence du cœur, de l’instant, et j’ai vécu et partagé ces merveilleux silences qui se sont ensuite écoulés. J’ai l’impression d’avoir touché, par le personnage que je suis, la réalité de la tromperie, du mensonge, du cauchemar de ce monde dans lequel nous vivons. Avant, c’étaient des mots, et ces mots sont devenus prise de conscience dans mon esprit, et joie dans mon cœur, accepter même l’inacceptable sans oublier que nous ne sommes pas dupes.”

Voilà.

“ Bises à toi Jean-Luc, merci de m’avoir lue”.

Des témoignages comme ça, depuis les trois rencontres d’ailleurs, ça n’arrête pas.

Si tu veux le traduire.

Élisa : Tu veux me faire traduire tout ça ? Tu veux me faire travailler.

Si tu y arrives, au moins les grandes lignes.

Élisa : Je traduis mot par mot.

Comme tu veux.

(Élisa traduit)

Alors des comme ça, on en reçoit je ne sais pas combien par jour. Donc il y a vraiment un grand changement, les gens qui écoutent ne vivent pas seulement l’écoute, ils traversent tout ça. Comme OMA l’a dit, ça finira par un grand éclat de rire cosmique, c’est exactement ce qui est en train de se passer. Il y a encore quelques mois, on n’avait pas ces témoignages-là, alors que là on n’a que ça. Ça n’arrête pas, aussi bien les gens de l’événement privé de la semaine dernière que ceux qui ont écouté hier. Ça confirme aussi, je dirais, peut-être la violence de mes mots de ce matin, la puissance des mots de ce matin, parce que, effectivement, nous sommes dans ces temps-là, c’est tout

Élisa : Et bien, c’est ce que je te disais ce matin au déjeuner, au petit déjeuner, que moi j’ai toujours des problèmes de douleurs partout, et hier j’ai traversé tout ça dans le personnage, j’ai vu le personnage comme personnage, et j’ai été absolument au-delà de ça, et je me suis endormie comme un loir toute la nuit, j’ai passé partout. Je suis passée au-delà des ondes, hein ?

Comment ?

Je suis passée au-delà de l’onde, des ondes.

Le témoin maintenant, l’observateur, rit de lui-même, parce qu’il voit que lui-même n’est pas vrai, et le personnage, alors là ! C’est effectivement un bouleversement, ce n’est pas uniquement un bouleversement climatique ou cosmique, c’est le bouleversement ultime de la conscience. Quand le personnage est vu, quand l’observateur est vu, qui voit, qui regarde ? Il n’y a personne, c’est une farce, vous vous en rendez compte, c’est ce que les témoignages nous disent sans arrêt là depuis deux semaines, et c’est une grande liberté. Comme je l’ai dit, les ennuis de la vie courante sont toujours là, ça ne les enlève pas, mais ça vous donne un sacré sens de l’humour, vous riez de vous-même, vous riez de l’autre, vous riez de tout.

Élisa : Ce n’est plus grave, ce n’est plus dramatique.

Non. Ça fait partie de l’atmosphère de cette fin d’année. La peur, la terreur, conduisent au rire, beaucoup plus que l’espoir ou le désespoir.

Élisa : De toute façon, on ne peut rien faire.

On ne peut rien faire, on ne peut strictement rien faire, et c’est très agréable. Quand je vous dis que, quand on le vit, on le sent, on le sent, on le sait. Ça ne peut laisser, mais alors aucun doute, c’est le seul endroit où il n’y a aucun doute.

Élisa : Qu’est-ce que tu veux faire ?

Sœur : Est-ce que c’est dans ton histoire que tu peux avoir accès à ça, à ce silence, ou est-ce que tu peux, ton personnage doit faire quelque chose pour y arriver ?

C’est uniquement en acceptant ton histoire, ici et maintenant. Ça ne peut pas être ailleurs, ça ne peut pas être une méditation, c’est dans la vie la plus simple, ici. Plus vous êtes …

Élisa : Elle disait “Est-ce que c’est dans ton histoire ?”

Oui, c’est ce qu’on a écrit, donc c’est nécessairement dans histoire, ça ne peut pas être ailleurs, il n’est pas question de fuir l’histoire, il suffit juste de la voir.

Sœur : Ça a à voir avec la volonté ?

Non, la volonté ne peut rien. Aucune volonté ne peut te faire vivre le Réel. Encore une fois, ce n’est que l’acceptation de ce qui est là, tout de suite, là, ici et maintenant, dans le rêve, dans le personnage, dans le témoin, dans l’immédiateté. Et c’est fini, dès que tu acceptes l’immédiateté, que ce soit des mots d’OMA, que ce soit mes mots à moi, le silence, Bidi, peu importe, absolument tout n’est que prétexte pour vivre ça. Donc il n’y a rien à fuir, il n’y a rien à chercher. Si vous le cherchez, si vous pensez même que vous allez y arriver, vous n’y arriverez pas.

La disponibilité à l’instant présent est un accueil total de ce qui est là, à travers les cinq sens, ce corps est là, cet écran est là, vous êtes là. C’est l’immersion dans ça, l’immersion totale dans le rêve, sans rien vouloir, qui démasque le rêve. Ce qu’on a appelé aussi la traversée, accepter l’inacceptable, fusse-t-elle votre souffrance. Mais ne comprenez pas de travers, accepter la souffrance ne veut rien dire, ne veut pas dire ne rien faire contre la souffrance, ça veut dire déjà l’accueillir, la traverser, et après vous demandez à un médecin, vous demandez à un cristal, vous demandez à n’importe qui, la solution viendra.

En fait, toutes les circonstances du scénario que nous avons écrit, maintenant, nous amènent à ça. Même si aujourd’hui ça vous semble farfelu, fou, ce n’est pas grave, à un moment donné, vous en rirez. Et plus vous allez tenter d’être sérieux, plus vous allez tenter de faire face aux circonstances, plus vous allez essayer d’avoir la volonté de …

Plus vous allez méditer, plus vous allez rire de vous-mêmes un moment. Et quand vous rirez de vous-mêmes, c’est fini, ça veut dire que fondamentalement vous ne vous prenez pas au sérieux, parce qu’il n’y a strictement rien de sérieux. Ça peut être emmerdant, ça peut être douloureux, on le sait quand on a mal, ça peut être contraignant, mais la finalité de tout ça c’est le grand éclat de rire, c’est une farce.

Alors allégez votre personnage de tous ses objectifs, de toutes ses mémoires, engrammes, projections. Quand on dit qu’il suffit d’être simplement là, oui, il suffit d’être simplement là. Vous avez plus de chances d’être là, en peignant, en faisant le ménage, en rencontrant des baleines comme hier, qu’en cogitant. C’est une immense farce, c’est une blague. Quand je dis sans arrêt que ça va vous faire le même effet que quand vous sortez d’un cauchemar qui vous a ébranlé dans la nuit, vous avez très peur, vous transpirez, vous êtes mal, et juste après, il y a un grand éclat de rire. Vous ne pouvez pas être sérieux parce qu’il n’y a rien de sérieux

Élisa : Et ça ne sert à rien en plus, tu t’emmerdes pour rien.

Ça ne sert à rien, ça ne changera rien à ce qui est.

Élisa : On a l’habitude de s’être embêté tout le temps.

Toute la vie, parce qu’on nous a éduqués à être sérieux, parce qu’on nous a dit que nous étions responsables, que nous étions coupables, que nous avions chuté, que nous sommes imparfaits, que nous sommes des êtres finis, qui ont un début et une fin. C’est une farce, une sombre farce, mais une farce quand-même. Acceptez-le déjà, même si vous ne le vivez pas, c’est déjà vous rapprocher du grand éclat de rire. Bien sûr l’ego va vous susurrer que ce n’est pas possible, les habitudes, le mental, les émotions, et la conscience elle-même, vont vous dire que ce n’est pas vrai. Mais vous serez obligés de constater que c’est vrai, vous serez obligés de le vivre.

Et plus le collectif, la société, la famille, les enfants, plus tout ça va éclater, plus vous allez éprouver et sentir la liberté. Même les pénuries qui s’annoncent sont une occasion extraordinaire de jeûner, quand les téléphones et les écrans s’arrêteront, vous verrez tout de suite la différence, que vous le vouliez ou pas. On est tous devant un écran, l’écran de notre vie déjà, et puis les écrans qu’on a créés. Et tous les frères et sœurs qui nous écrivent à Élisa, à moi, nous disent la même chose, ils rient d’eux-mêmes, ils rient d’OMA, ils rient de leur écoute même de ces mots.

Sœur : Mais finalement, tu ne vas plus canaliser alors, Jean-Luc ?

Mais il n’y a pas besoin, je pourrais vous chanter n’importe quoi, ce serait la même chose.

Et bien alors ?

C’est ce que je fais, c’est ce que j’ai annoncé tout à l’heure, les canas ne serviront plus à rien, elles ne servent déjà plus à grand-chose, mais à partir du moment où il n’y a plus de collectif qui écoute, je ne vais pas canaliser pour moi tout seul, tout le monde rentrera dans l’authenticité la plus pure, que ce soit par le silence ou par le regard.

Élisa : On peut faire des rencontres de silence ?

Exact.

Élisa : Sans manger !

Sans manger. Et on peut même imaginer une rencontre, devant un écran comme nous là, où il n’y a que ceux qui écoutent, mais il n’y a personne qui parle. Eh oui, le tout c’est de vous distraire, mais pas vous distraire comme ils font pour vous éloigner de l’instant présent, mais vous distraire pour vous emmener dans l’instant présent. En fait vous emmener simplement là où vous êtes, comprendre que vous ne pouvez pas être ailleurs que là où vous êtes à l’instant où on parle, comprendre réellement que vous n’avez aucun choix, qu’il n’y a pas de libre arbitre.

Élisa : On pourrait quand-même faire un peu de bouffe (à manger !), toute légère

Oui, vous pouvez jouer de la flûte. C’est vraiment le moment du Grand Silence, mais à tous les niveaux. Alors il peut y avoir des mots qui traduisent le silence, c’est ce qu’on essaie de faire. C’est vraiment, dans les témoignages qu’on reçoit, c’est vraiment un, quelque chose de … pas d’invraisemblable puisque ça se produit, mais d’inouï, d’exceptionnel.

Ça n’aurait jamais été possible ça du vivant de Nisargadatta, parce que tous ceux qui allaient l’écouter, qui lisaient, sentaient, pressentaient cette immensité, mais ils ne pouvaient pas la vivre. De même que ce fût le cas pour Sri Aurobindo, pour Omraam, pour tous, ils ont pressenti, mais ils ont été incapables de le rendre réel. Le moment n’était pas venu tout simplement. Mais simplement ils pouvaient le voir.

Élisa : De toute façon ça vient tout seul.

Oui, ça ne peut pas venir, ça ne peut pas être forcé, ça vient quand ça doit venir. Mais néanmoins, ce que nous parlons, ce que nous disons, est aussi une préparation à ce qui vient, à ce qui est là. C’est pour ça que je dis toujours, c’est l’État Naturel, c’est un état de simplicité. Et d’ailleurs la plupart des gens qui disent qu’ils ont un grand éclat de rire et une grande joie, parce qu’ils comprennent, à ce moment-là, que c’était tellement simple, que ça a toujours été là, que simplement c’était nous qui ne le voyions pas au passé, nous ne l’avons pas vu.

Mais c’est de plus en plus facile, oui. Il y a de plus en plus de témoignages chaque jour qui passe depuis trois semaines, on ne l’avait pas il y a encore deux mois ou trois mois. C’est vraiment maintenant, et c’est toujours le même scénario, c’est toujours le même événement, traduit bien sûr par des mots et des perceptions différentes, mais comme je vous l’ai dit, ça ne peut laisser aucun doute.

Ah oui, vous vous retrouvez, ça veut bien dire ce que ça veut dire, vous savez à ce moment-là que vous n’êtes pas le personnage, mais que vous êtes dedans. Vous savez que vous êtes la totalité du rêvé, vous savez que l’autre est vous, et il ne peut pas être autre chose que vous. Et chacun peut dire la même chose. C’est le moment où le Tout rencontre le Rien, où l’amour rencontre la sagesse on peut dire, et là, à ce moment-là effectivement comme on dit, vous êtes libérés de votre personne, vous ne pouvez même plus vous identifier au témoin, à l’observateur, vous êtes identifiés uniquement à ce qui est.

C’est une grande joie comme disait Betty, c’est le Grand Silence, quel que soit le bruit, vous savez que vous n’avez rien à voir avec le bruit, vous savez que vous n’avez rien à voir avec ce monde, avec cette société, avec votre famille, et que vous êtes simplement dedans, mais que ce n’est pas vous, réellement et concrètement.

Et là il y a une grande légèreté qui sort du cœur, vous n’êtes plus, même si les vibrations sont là, vous n’êtes même plus soumis ou assujettis aux vibrations, c’est vraiment la rencontre, ce n’est pas une promesse, ce n’est pas un serment, c’est la fin du mensonge cosmique, de notre propre mensonge cosmique. Nous avons toujours été là, et nous serons toujours là, avec ou sans monde, avec ou sans conscience. Mais en tout cas, comme je l’ai dit, nous ne serons plus dupes de quoi que ce soit.

Mais à ce moment-là, il n’est même plus question d’accepter l’inacceptable, parce que vous savez que vous êtes ça et que vous riez de vous-mêmes, des circonstances comme l’a dit la sœur, parce que c’est une immense farce.

Bien sûr si on reparle d’AD, Autres Dimensions, nous avons été encadrés, les quatre piliers du cœur, les étoiles, les portes, les nouveaux corps, mais c’était le cadre qui nous a permis de faire voler tous les cadres, et là on ne peut plus être soumis comme on dit au personnage, ça été dit il y a des années, on est encore soumis à quelques habitudes, mais elles n’ont plus aucun poids.

Autres choses, à dire, à exprimer, à partager.

Elisa : Là tu peux parler, mais tu me parles doucement.

Sœur : Oui, oui, je vois que tu me regardais, c’est bon, je n’ai plus rien à dire, ne t’inquiète pas !

(Rires)

Elisa : Non, je ne m’inquiète pas.

Sœur : Non, non, mais c’est l’expression, c’est une phrase …

Elisa : On fait une phrase et on arrête, comme lui (en montrant Jean-Luc). Il a appris ça lui aussi, parce que au départ, ce n’était pas facile.

Elisa : Si vous faites d’ailleurs comme ça, moi je rentre en automatique et je suis, mais si vous ne me laisser pas alors je me…, ça fait une interférence.

…Silence…

Elisa : En fait je canalise la traduction.

(Rires)

Elisa : Je rentre en stase.

D’ailleurs on le sent, bon hier Pépère en avait parlé, mais dès qu’on est dans le Silence après ses paroles, on sent bien ce qui se passe quoi.

Elisa : On peut mourir d’un moment à l’autre.

Comment ?

Elisa : On peut mourir d’un moment à l’autre.

Nous sommes déjà morts puisque que nous ne sommes jamais nés.

Elisa : Oui, je veux dire le personnage.

Ah le personnage oui, en ce moment oui, il est tellement comprimé, regardez ce qu’on a vécu depuis deux ans, le confinement, l’enfermement.

Elisa : Des fois quand on me demande : comment tu te sens, je me dis, je ne sais pas si je suis très, très bien, ou je vais mourir à l’instant.

C’est la même chose.

Frère : Pour moi le confinement…

Vas-y.

Frère : Pour moi, le confinement, je me rappelle parce qu’au mois d’aout 2019, j’ai compris ce qui se passait. Il y a un livre qui s’appelle ‘’Les yeux des ténèbres’’, je ne sais pas si tu connais, qui raconte  en 89 ce qui va se passer, et j’ai vécu une très belle période, magnifique.

On peut le dire, paradoxalement, l’enfermement, quelles que soient les blessures que certains ont vécues, parce qu’il y a des gens qui ont souffert vraiment, nous a préparés qu’on le veuille ou pas. Ça a ébranlé le rêve.

Frère : Pour les gens qui était en ville, en tous cas, en Suisse ça allait encore, mais en France ça devait être terrible – oh non! Non, ce n’est pas mortel.

Ça dépend, ça été terrible surtout pour les jeunes parce que enfermer un jeune qui a l’habitude d’être dehors.

Frère : Les jeunes.

Les jeunes effectivement, comme le constatent les psychologues, il ya eu beaucoup de souffrances.

Frère : Dépressions, suicides.

Elisa : Je suis toujours enfermée là, je n’ai pas senti de différence.

Elisa : Après le confinement, ce que j’ai senti, c’est que il n’y avait plus l’envie de sortir, pour aller où, à moins que tu ne sois obligé d’aller travailler, d’aller acheter quelque chose, mais il n’y avait plus d’intérêt, au moins pour moi, de sortir.

Ça a commencé …

Elisa : C’est comme prendre conscience … ça a marqué, de te rendre compte que tu n’avais rien à faire dehors. Pour moi c’était comme ça.

Oui, pour chacun ça été différent. Mais en tout cas, ça a mis fin effectivement à un certain nombre de désirs en chacun en tout cas, en tout cas pour les plus âgés, parce que les plus jeunes, ils ont le feu vital.

Mais ça a été, si on regarde à posteriori tout ça, ça été la plus grande escroquerie qui a existé sur Terre. Ah oui, même les guerres à côté de ce mensonge, ce n’était rien.

Frère : …toute la planète.

Qu’est ce que tu disais ?

Frère : Si on prend la deuxième guerre mondiale, c’était une partie, mais là c’était la planète entière.

C’était la planète, grâce aux ‘’médias’’ entre guillemets, moyens de communication moderne. Tout le monde a été emporté dans un délire. D’ailleurs ça s’appelle une névrose, une psychose collective, pas une névrose, une psychose collective.

Frère : Une hypnose collective.

Comment ?

Frère : Une hypnose collective.

Oui, une hypnose aussi, mais pour beaucoup un état psychotique quoi, une dissociation. Un petit peu comme un psychotique qui vit une dissociation de la réalité. Pour beaucoup, on a vécu une interruption quelque part, mais ça fait partie du scénario. Et ce qui arrive là, maintenant, à la rentrée, ça fait aussi partie du scénario. C’est comme ça qu’on se rend compte que finalement on ne peut rien faire, et c’est quand on est sûr qu’on ne peut rien faire, que tout change. Ça fait partie quelque part du sacrifice, la crucifixion, enfin vous l’appelez comme vous voulez.

Elisa : (Une sœur) Qu’est ce qui va arriver en septembre, elle demande.

Eh bien, les pénuries alimentaires, les pénuries de tout, d’énergie, surtout en Europe.

Frère : Chauffage.

Oui, entre autres le chauffage, on ne pourra plus se RÉ-chauffer.

Elisa : On brûlera tout ce qui est bois. (Dit-elle en riant)

Mais ce n’est pas grave, parce qu’on s’aperçoit, et on sait maintenant, que plus on nous retire des choses, même si on n’est pas content, plus on se retrouve.

C’est pour ça qu’ils ont toujours dit, les intervenants, qu’eux aussi servaient le plan, même s’ils ne le savent pas. Ils ont, à travers le confinement, par exemple les mesures qui ont été prises, ils ont voulu nous enfermer, mais c’est en nous enfermant qu’on comprend qu’on ne peut pas être enfermé nulle part. L’enfermement  conduit à la liberté, la privation conduit aussi à la liberté.

C’est parfaitement exprimé dans ‘’Dialogue avec l’ange’’, ce qui s’est produit pendant la seconde guerre mondiale. Le drame, le drame du point de vue de la personne, de la société, de l’humanité, c’est en fait une comédie burlesque.

Sœur : Ça doit se terminer…

Ce n’est pas croyable, c’est à dire qu’il y a tellement de bugs dans la matrice, il y a tellement d’aberrations dans les médias, il ya tellement d’aberrations partout, c’est tellement invraisemblable que, passés la stupeur et la peur, l’angoisse, le choc, et bien il ne reste rien.

C’est dans la nature humaine et c’est dans ce qui a été écrit.

Sœur : …une petite parenthèse …

On ne t’entend pas dans le micro, et moi non plus d’ailleurs.

Sœur : L’accent helvète ! Il y a sur You tube, une petite, enfin des vidéos d’un garçon, je ne sais pas de quelle origine il est … ça se produit aux États-Unis ou dans d’autres pays, souvent je n’arrive pas à percevoir. En fait, c’est bushma…, Bushman, il est déguisé comme un …

(…) bushman ?

(Bruit de toux)

Sœur : Il est comme un arbre, il est assis dans un gros pot de fleurs mais en végétation, et donc les personnes qui frôlent l’endroit, les personnes, ils ne s’attendent pas à ce que le bushman bouge, enfin ils ne savent même pas qu’il est là, et tout à coup (Bruit de toux) …le végétal se met à bouger. Et alors c’est des cris de frayeur, souvent ce sont des petites jeunes filles ou même des gars qui font ‘’oh’’, ils font comme ça et après ils éclatent de rire. Ça part …, ils éclatent de rire,  ils sont tellement heureux d’avoir vécu cette peur en fait. Voilà.

C’est exactement ça.

C’est comme un arbre, je ne sais pas ici qui se déplacerait et qui viendrait nous surprendre, voilà. Enfin c’est imagé la façon dont ça se produit.

Je pense à ce que disait aussi OMA hier : ‘’Quand il y aura une terreur, parce qu’on va passer par la terreur, mais juste derrière la terreur, il y le rire !’’

Sœur : Là c’est vraiment, c’est dans la nature humaine.

Ah oui, bien sûr, c’est bien plus que ce qu’on pourrait appeler la résilience, c’est une transcendance, c’est une transsubstantiation totale.

Frère : On parle souvent transsubstantiation, en fait ça veut dire quoi?

Changer de substance.

Elisa : Tu es parti. (S’adressant à Jean-Luc)

Ah oui je suis parti.

La transsubstantiation, c’est passer d’un état à un autre, le passage, par exemple de la chenille au  papillon, mais là, ça ne serait même pas une transsubstantiation, si on devait trouver un mot, c’est une trans-essentialisation.

Elisa : Alors là, où tu vas, c’est une quoi ?

Alors sur la scène de ce théâtre, ça donne les transgenres. Hé bien oui, à l’image du sacré correspond toujours un simulacre. Nous, on rejoint l’évolution du corps d’éternité, on rejoint l’androgyne primordial.

Elisa : Quoi ?

L’androgyne, le douzième corps, on rejoint l’absence de polarité, c’est-à-dire ce qu’on expliquait  au niveau électrique, on n’est ni plus ni moins, on est zéro. Et la scène de théâtre de la société nous montre le simulacre de ça.

Elisa : Le changement de sexe aussi.

Oui aussi, tout ça fait partie du simulacre. Et c’est justement la concordance ici et maintenant de la scène de théâtre, la scène du simulacre, et du sacré, qui crée la dissolution. Et c’est là qu’on vit qu’il n’y a plus de temps, qu’il n’y a jamais eu de temps.

Le temps que j’y pense, un petit aparté par rapport à Bidi cet après-midi, si vous avez, – après vous aurez des questions, comme ça, comme on échange -, mais aussi, si vous avez des questions écrites, parce que ça permettra de structurer un peu la chose, vous les donnerez à Elisa avant.

Même si l’essentiel se produit dans l’échange direct, il est important d’asseoir la chose si je peux dire, avant de la faire voler en éclats. Et ça vole en éclats, je vous le dis, à travers les témoignages, bien sûr. Ce n’est pas, il ya des mots qui sont nouveaux dans ce que je dis, il y a ce que j’ai dit ce matin sur les maîtres, sur tout ça, mais c’est vraiment les circonstances actuelles qui veulent ça. Ce n’est pas moi qui décide. Ni vous.

Frère : OMA disait longtemps : ‘’Vous allez dans l’événement, vous êtes dans l’événement’’, la dernière fois, il a dit : ‘’Vous êtes au nœud de l’événement’’, au nœud, on ne peut pas dire plus que ça.

On ne peut pas plus, on n’aura jamais été aussi proches de nous-mêmes que maintenant, même si on croit ne pas y être. Peut-être, comme je disais, parce qu’on ne peut plus se mentir, on ne peut plus se raconter d’histoires sur quoi que ce soit et que tout ça, ça nous renvoie à la simplicité de notre vie. Si on voyage, on voyage, si on fait un jardin, on fait un jardin, si on peint, on peint, si on ne fait rien, on ne fait rien !

En fait, pendant que l’excitation des guignols devient majeure, à tous les niveaux on le voit, avec l’Ukraine, Taiwan, les différentes crises …

(Bruit de toux)

C’est en train de … Pendant que la scène de théâtre devient de plus en plus incohérente, paradoxalement, nous on rentre en cohérence. En cohérence avec ce que nous sommes, et je dirais que, plus c’est incohérent, plus on est cohérents. Mais oui, parce qu’on n’a rien à se rattacher, il n’y a aucune logique, tout ce qui était raisonnable et raison vole en éclats.

Elisa : Mais qu’est-ce qu’il se passe en Taiwan ?

Et ceux qui sont le plus proche du Réel, et bien ils n’ont plus rien à dire, ils n’ont plus rien à faire. Et c’est très énervant pour ceux qui sont dans la matrice. Parce qu’on les trouble, même si on ne dit rien, ils sentent, c’est comme dans le film Matrix, ils sentent qu’on n’est plus dans la matrice. Et pourtant on n’est pas ailleurs, on est ici. C’est eux qui ne sont pas ici, ils sont dans leurs rêves, ils sont dans leurs têtes. Ils n’ont pas vu qu’ils rêvaient et nous, contraints et forcés, on le conscientise petit à petit. Rien n’est cohérent.

Frère : C’est comme dans Matrix quand il se bat il découvre que …

Oui, oui.

C’est le dialogue de l’enfant avec Néo, qui dit, grosso modo, il dit : ‘’Ce n’est pas le monde que tu dois faire tomber, le monde, il est ce qu’il est. C’est tes croyances en ce monde qui doivent tomber.’’ C’est pareil pour la spiritualité, c’est pareil pour la conscience et, bien sûr, pour le personnage.

Et on est réellement à l’aube de la grande révélation, l’apocalypse. On est à l’aube de comprendre, réellement en le vivant, que toute la création n’est qu’un rêve, et que ce rêve, ces milliards et milliards d’univers, milliards et milliards de destins, d’histoires, se sont réalisés en un instant. Instant qui a créé l’illusion du temps de l’espace, des dimensions, des hiérarchies, des dieux, des diables.

Non seulement on conscientise que l’univers est en nous, mais que réellement c’est une farce. Réellement c’est une farce, et plus vous allez accepter ça, plus vous allez vous en rendre compte de toutes les manières possibles, plus vous allez rire, de la joie dont témoignait notre sœur tout à l’heure, là, qu’on a eue, de comprendre que tout ça c’est de la pacotille, il n’y a aucune véracité.

C’est vraiment un bouleversement dans tous les sens du terme, étymologiquement ‘’boule versée’’ inversée, ça veut dire la boule, vous perdez la boule… on perd la boule, on perd les polarités.

Oui.

Sœur : Une petite question qui ne concerne pas le Réel, qui concerne le personnage, j’avais oublié. J’avais oublié, mais ça ne m’est pas arrivé ces dernières semaines, peut-être, mais depuis des années, quelques années, lorsque je rêve, ce sont des rêves, toujours c’est sombre, il n’y a que de l’eau, il n’y a jamais de lumière. Sauf qu’autrefois, ça m’est arrivé d’avoir des rêves comme tout le monde, très colorés, très parlants, mais là c’est toujours – par exemple, ça me revient, je vais prendre un train et puis, soit le train s’en va avant moi, ou je n’ai plus de billet.

Elisa : Si…

Sœur : Je n’ai plus de billet. De ticket.Sœur : Mais ce qui me frappe en fin de compte, c’est toujours dans la pénombre, dans l’ombre. Je suppose bien sûr que c’est lié à l’astral, mais pour le personnage, il y a une petite interrogation quand même.

On peut dire effectivement que les couleurs et les saveurs de l’illusion s’éteignent. Le problème, comme disait Nisargadatta, vient uniquement du corps de désir, il y a plus de désir, il n’y a plus de monde. Le rêve est né du désir de s’éprouver, de se voir. Donc quelque part un désir qui est né.

Elisa : C’est l’amour à soi-même.

Oui le désir de la conscience, le désir de voir, le désir de comprendre et il ne pouvait rester qu’en nous, ce qu’on éprouve pour beaucoup, quelle que soit notre vie à partir d’un certain âge, c’est la fin du désir. Quand il ya plus de désir, il ne reste que l’Instant, parce que le désir est toujours un but, soit un désir sexuel, un désir alimentaire, un désir cérébral, un désir de quoi que ce soit. Et quand je dis depuis des années, qu’à ce moment-là, on devient la Vie et on n’est plus sa vie.

C’est ce processus là aussi que nous vivons et tout ça est en simultané en même temps.

Frère : On ne mange rien à midi alors…

Ah, on n’est pas en jeûne pour l’instant, il y a encore de la nourriture qu’on peut acheter.

Elisa : Elle est bien plus chère.

J’ai déjà eu l’occasion de le dire quand on était du temps de Autres Dimensions à (un lieu), on n’a pas fait de jeûne, on mangeait liquide, puisque Anaël a dit qu’il fallait monter les vibrations. Vous savez ce que c’était le plus traumatisant ? Ce n’est pas de faire le silence, c’est très facile de se taire, le plus dur, et on faisait ça pendant plusieurs heures, c’était de ne pas avoir le droit de se regarder. On mettait des casquettes, on ne voyait que le sol.

(Jean-Luc se met les doigts devant les yeux)

Il n’y a rien de pire que de parler à quelqu’un ou d’exprimer quelque chose sans le voir. Vous avez l’impression réellement de parler dans le vide, effectivement vous parlez dans le vide. Le regard l’image …

Elisa : Mais c’était comique quand même, moi je riais.

C’est des belles expériences, oui, mais ça faisait partie de l’anticipation de ce que nous vivons maintenant. Si vous êtes privés de regard parce que vous mettez quelque chose, il y en a qui mettait des trucs devant leurs yeux,  c’est-à-dire qu’on pouvait parler, on pouvait se toucher, mais on ne pouvait pas se regarder, on ne pouvait rien regarder sauf le sol.

Ça crée des états de conscience absolument incroyables et vous vous apercevez que, sans regard réellement comme disait aussi OMA hier, il n’y a pas de communication, il n’y a pas de compréhension, quels que soient les mots. Faites l’essai, même là, ne regardez pas la personne et dites-lui quelque chose. Ça va vous faire tout drôle. On le faisait pendant plusieurs jours. Ça c’était le plus dur, c’était bien plus dur même que le silence des mots et le silence des regards, parce que quand tu ne dis rien et que tu ne vois rien, tu t’en fous.

Elisa : Mais des aveugles alors ?

Comment ?

Elisa : Des aveugles ?

C’est ?

Elisa : Des aveugles.

Oui, oui mais là c’était pire, c’était quand on laissait s’exprimer, mais qu’on ne pouvait pas regarder, parce que là vous êtes perdus. Vous n’avez pas le regard de l’autre, vous ne savez pas ce qu’il ne pense, vous ne savez pas ce qu’il dit, vous ne le voyez pas, et vous avez réellement l’impression de parler dans le vide, que vos mots n’ont pas de cible, que les mots, vous vous les dirigez à vous-mêmes finalement.

Ce n’est pas pour rien qu’on appelle …, les illuminatis appellent Lucifer ‘’L’œil qui voit tout’’. C’est comme si, comme le disait Anaël : ‘’Savoir n’est pas voir et voir n’est pas vivre’’, et que, quand vous acceptez de ne plus voir, quand le regard est sidéré, à ce moment là, vous le vivez, parce que le regard nous ment.

En fait, on voit des formes, on voit des couleurs, parce que le cerveau le voit ainsi, mais en fait il n’y a que des longueurs d’ondes, fondamentalement, il n’y a que ça. Et que l’onde est décryptée, au travers d’une forme, au travers d’une vibration, mais fondamentalement, ce n’est qu’une interprétation créée par le cerveau.

Le docteur Eben Alexander, dans le livre Preuve de l’Existence du Paradis, pendant qu’il était en train de mourir d’une septicémie qui lui bouffe le cerveau, tout son néocortex a été détruit. Et lui, il était en train de vivre l’Absolu, le Néant. Et en une semaine, il est revenu, son cerveau s’est reconstitué. C’était un athée pur et dur, un neuroscientifique pur et dur, un neurochirurgien. Il a compris. Il a compris ce qu’est le Réel, il l’a vécu.

C’est pour ça que Bernard de Montréal, il y a deux ans maintenant, a tant insisté lors de son unique présence, sur le mensonge cosmique. Parce que bien évidemment, le mensonge planétaire n’est que le reflet, en petit, du mensonge cosmique.

Nous savons tous, avec plus ou moins de lucidité, même si nous ne le reconnaissons pas encore, que nous sommes à …, alors, il y en a qui parle de disrupture ou de disruption ou de rupture, de changement de paradigme. C’est à la fois cela, mais c’est bien plus que cela. Il y a une révolution intérieure, un bouleversement, que seul le Silence peut traduire et faire vivre. Et le Silence se réalise, encore une fois, par l’acceptation. Le Silence se réalise par la lucidité. Les choses, malgré le brouillard si on peut dire, de beaucoup de frères et sœurs, la confusion, va déboucher sur une immense clarté. Ça ne peut pas être autrement.

Je dis la contagion maintenant, en 2019, avant la pandémie de circus là, il y a eu une pandémie d’Agapè. Là, c’est une pandémie de Silence. C’est une pandémie de Réel. C’est une autre strate, bien plus intense que ce qui s’est produit depuis 2019-2020. C’est pour ça que des auteurs ont parlé de la Grande Joie, de ce qui est là, de l’Instant Présent, de l’Éternel Présent, de la fin des religions, de la fin des maîtres, de la fin du rêve. Le dernier rêve n’est que le Réveil. Il n’y a jamais eu de rêve. Ce qui était appelé la sixième race-racine, la race bleue, n’est rien d’autre que la Révélation des escroqueries du rêve, n’est rien d’autre que la Révélation du Réel.

C’est quelque chose d’intime et, si on est logique, qui ne peut être que collectif. Si je me réveille, l’autre qui est en moi ne peut que se réveiller, c’est logique. C’est ce que j’ai dit quand j’ai incarné Abba et j’ai compris que nous étions tous Abba. Ça ne peut pas être autrement. Ce qui est en l’un est en l’autre. Il n’y a pas le Réel pour l’un et pas le Réel pour l’autre. Et ce moment intime ne pouvait être qu’un moment collectif. Ce n’est pas possible autrement. On ne peut pas laisser un rêveur derrière soi puisque c’est nous. Il n’y a pas plus de premier que de dernier. Ou alors, le premier est le dernier et le dernier est le premier.

Et tout ce qui peut exister encore comme inquiétude pour chacun de nous, par exemple il y en a qui se posent des questions par rapport à leurs enfants, par rapport à leur famille, par rapport à leur profession -Pépère, Omraam l’avait dit -, ne vous occupez pas des enfants, ne vous occupez pas de demain. Occupez-vous de vos fesses. Occupez-vous de votre Cœur. C’est comme ça que vous découvrez qu’il n’y a jamais eu de monde, qu’il n’y a jamais eu de société, qu’il n’y a jamais eu de dimension, qu’il n’y a jamais eu de maître. Et c’est pour ça que vous voyez, parce que vous voyez qu’il n’y a personne.

Voyez, on a lu un témoignage pour retrouver des … plein, on en a plein, tous les jours, tous les jours, ça rentre. Et ça dépasse largement l’événement privé qu’on a créé, parce que ça se produit, maintenant, depuis hier. C’est tout récent mais regardez Aïvanhov, on l’a mis en ligne avant-hier soir très tard, donc, ça fait un peu plus de vingt-quatre heures, et c’est le week end, il y a déjà huit, neuf mille vues. Et on a déjà des dizaines de frères et sœurs qui nous ont écrit. Tout ça, si vous voulez, nous conforte que c’est absolument Réel. Les gens ne nous racontent plus des visions ou des projections.

Ils nous racontent de plus en plus ce qu’ils vivent dans l’instant, dans l’écoute, dans l’accueil de ce qui est. Et c’est imparable parce que là, il n’y a pas la volonté de vivre quoi que ce soit. Les gens écoutent tout simplement des mots, ils se retrouvent dans le témoin, l’observateur, et ils éclatent de rire, il n’y a personne. Donc les Melchisédechs, aujourd’hui, sont les plus grands clowns de la création. Ils nous font rire. Et vous l’avez bien vu, pour ceux qui ont connu Omraam vivant ou de l’époque de Autres Dimensions, et depuis 2020, tout a changé. C’est toujours, entre guillemets, la même entité, mais qui est dépourvue de…

Et je pense qu’il doit bien se marrer tout seul de son titre de Grand Commandeur de l’Ordre des Melchisédechs. Ça a été le piège spirituel le plus parfait, dans la dimension où il était. Dans cette vie, dans cet instant, dans ce moment du rêve où nous sommes, dans ce corps, nous résolvons tout. Pas par l’intellect, pas par le karma, pas par la pensée, mais simplement en étant là.

Et d’ailleurs, c’est ce qui se passe, puisque ce soir, dans les Résonances Agapè que nous ferons ici entre nous, avant, au tout début de la manifestation d’Agapè, alors on croisait les chevilles pour faire monter l’Onde de Vie, on mettait les mains comme ça devant le cœur, il y avait une posture particulière, un état particulier, avant de le vivre, et bien aujourd’hui, il n’y a plus rien de tout ça !

On ne fait que répéter le nom et le prénom des gens qui sont là et on le vit. Vous ne pouvez pas ne pas le vivre. Et quand vous prononcez le nom et le prénom, à haute voix, de l’autre, pas dans le but de le soigner, mais simplement dans le but de l’évoquer, et là vous vivez qu’il n’est pas dehors, il est dedans. Et là, c’est une Grande Paix. Si vous ne vous endormez pas, vous sentez qu’il y a quelque chose qui est extrêmement paisible, extrêmement. C’est à la fois enveloppant, mais en même temps libérant.

(On entend un bruit de friction ou frottement quelconque.)

Les Résonances Agapè nous emmènent au Grand Silence. Ce qu’on croyait émaner ou recevoir, a toujours été là. Il n’y a pas besoin d’être émané ou reçu, il n’a jamais bougé. Et c’est quelque chose de réel qui se vit. On verra ça ce soir, ensemble.

Elisa : Comme maintenant je comprends quand on disait que c’était la sixième fois qu’il y avait une possibilité de libération. Moi, j’entendais ça, à l’époque …

À chaque fin de cycle.

Elisa : Je comprenais ça, à l’époque, comme arriver à sortir de… et avoir un monde meilleur.

Exact. Exact, c’était le but de la Lémurie, de Mû, de l’Atlantide. Mais, à chaque fois, ça été la catastrophe, ça a été de pire en pire. Parce que les hiérarchies, aussi bien les fausses que les vraies, pensaient sincèrement que la vie avait besoin d’être libérée, organisée, planifiée, d’évoluer. Ils se sont tous plantés, sans aucune exception.

Elisa : Il y en a qui disent encore que ça va être ça.

Oui, oui, ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Le rêve fait vendre. Quand tu n’es pas prêt pour le Réel, il faut te raconter des histoires. Il faut encore dire que l’être humain, il va monter dans la dimension qu’il veut. Il y a toute la différence entre ceux qui n’ont fait que ‘’pomper’’ Autres Dimensions, il y a en a beaucoup qui ont volé, quelque part, quelque chose. Tant que c’était des histoires, et bien, c’était simple à relayer. Ah oui ! Mais quand c’est devenu du vécu, c’est une autre histoire parce que là, ils ne peuvent pas suivre. Ils ne le vivent pas. Donc, ils tournent en boucle. Ils vous parlent de là où vous allez atterrir après. Et ça montre la supercherie.

Frère : Ils n’ont pas envie de voler du Rien.

Comment ?

Frère : Ils n’ont pas envie de voler du Rien.

Bien oui. Et le problème, quand il n’y a rien à raconter si ce n’est ce qui est vécu profondément, vous voyez bien quand je parle, je n’ai rien préparé, ça vient tout seul. C’est comme ça. Mais ce n’est pas comme ça pour Jean-Luc Ayoun, c’est comme ça pour tous ceux qui le vivent, parce qu’on ne peut pas être en dehors de cette spontanéité-là. Et ce ne sont pas mes mots même si ça passe par mon cerveau. Je n’ai aucune propriété par rapport à ça. Mais comme je l’ai dit, je ne peux plus raconter d’histoires, ni à moi ni aux autres, ni à aucune hiérarchie, ni à quoi que ce soit du rêve.

Il ne reste que le vide, une Grande Joie, un Grand Silence, une Grande Paix. Et c’est exactement comme ça.

Bien, il reste encore dix minutes.

Frère : Je veux revenir sur la communication et l’importance du regard.

Oui.

Frère : Qu’en est-il quand la communication se fait à distance ?

Qu’est-ce que toi, tu entends par communication à distance ?

Frère : Par exemple, vis-à-vis de la famille que je ne vois pas parce que …

Ils sont loin, d’accord.

Frère : Ils sont loin et donc je n’ai pas leur retour de regard, même au téléphone finalement …

Bien sûr.

Frère : … même en SMS, il n’y a plus ce …

Moi, je parlais en présence. Effectivement quand vous êtes au téléphone, sans WhatsApp, sans vidéo, il n’y a pas de regard.

Frère : Mais c’est cette communication-là qui est de plus en plus utilisée.

Elle va devenir de plus en plus difficile parce qu’il y a une incompréhension. Les mots ne veulent plus rien dire. Vous le constatez tous, Omraam en a parlé hier. Ce qu’on appelle la communication est un leurre. Les médias nous l’ont bien montré. La compréhension ne naît pas de la communication. Elle naît du Silence. Donc, bien évidemment une communication à distance, au téléphone par exemple, nous ne pouvons plus être dupes. C’est pour ça que nous ne comprenons pas. Des mots, des expressions, même de notre famille, qui nous étaient compréhensibles, ne nous sont plus compréhensibles.

Parce que les règles même d’échange, de communication, ne sont plus du tout adaptées à ce que nous sommes. Le mensonge a commencé par les médias, bien sûr, au niveau planétaire. On nous a menti de toutes les façons possibles et ils maîtrisent parfaitement cette forme de communication. Et d’ailleurs, ça porte un nom. Ça s’appelle ‘’ingénierie sociale’’ ou ‘’ponérologie sociale’’. On sait comment tromper l’être humain avec les mots, avec des images, avec des couleurs même.

En neuro-marketing par exemple, on sait que telle couleur, telle odeur, déclenchent une pulsion d’achat. On vous met dans une voiture une odeur de pain d’épices, dans les voitures de luxe, premium, comme on dit, vous allez saliver. Vous avez envie de l’acheter. Mais ça va très loin. Ça va même dans les yaourts.

À Lausanne, vous avez une faculté qui utilise le goût pour tromper les gens. Eh bien, on sait qu’il y a des saveurs et des goûts qui vous rendent addicts bien plus que le sucre ou une drogue, quelle qu’elle soit. Et c’est largement utilisé dans les yaourts. Quoi de plus simple qu’un yaourt ? Et bien, on a mis des arômes qui vous rendent addicts. Pour les voitures, pour les messieurs, on sait que ce n’est pas le descriptif ou la puissance du moteur, c’est l’odeur.

L’odeur qui va vous rappeler votre enfance, le linge de lit propre qui a séché dehors à l’air, l’odeur du chocolat chaud, du pain d’épices, de la tartine beurrée. Parce que, en vous, ça active le circuit de la récompense, le besoin de récompense. Vous salivez. Vous ne savez pas pourquoi. Vous allez acheter, vous ne savez pas pourquoi. Il en est exactement de même pour la manipulation mentale, avec des faux arguments, des fausses images.

Moi qui m’intéressais beaucoup aux informations, quand j’ai commencé à voir les images de Chine, de gens qui tombaient comme des mouches par terre, en tant que médecin, je me suis dit : « WOW! Sacré virus quand même. » Sacrée mortalité, les gens tombent d’un coup. Tout était faux. Tout était faux. C’est le même exemple que j’ai pris pour Joao, avec des miracles, réels, tous les jours. Mais le miracle ne sert pas le Réel. Il sert l’illusion. Et je les ai vus tous les jours ces miracles.

J’ai vu des gens arriver sur des béquilles, avec Joao qui rentre une pince comme ça, dans le nez de la personne, jusqu’au cervelet, d’ailleurs, des jets de sang artériels qui sortent, la personne qui fait des convulsions. Je l’ai vu tous les jours. Et hop! Il retire ça, le sang s’arrête, la personne revient, elle est guérie et elle jette ses béquilles. Je l’ai vu sans arrêt. Et pourtant, qu’est-ce qu’il y a derrière ? C’est monstrueux.

Elisa : Qu’est-ce qu’il faisait derrière ?

Comment ?

Elisa : Qu’est-ce qu’il y avait derrière ?

Les fermes à bébés et les viols de sa fille, le découpage des bébés, la production d’adrénochrome.

Frère : Ça veut dire que ce sont ces atrocités-là qui le nourrissaient, qui nourrissaient son pouvoir ?

Oui. Enfin, déjà avant d’arriver à Joao et ses médiums, dont j’ai fait partie, puisque j’étais à côté de lui, les malades traversent une salle où il y a des milliers de personnes en prière, qui prient pour ces malades. Et les malades sont guéris, moi, j’ai été guéri de certains trucs par des entités. Je n’ai pas été opéré. Vous avez les patients qui traversent ces milliers de personnes, entre deux et quatre mille qui sont là, en prière. C’est typiquement de la lumière luciférienne.

Le seul miracle de la Lumière authentique, c’est de vous rendre à vous-mêmes. Et vous rendre à vous-mêmes, il n’y a pas de place pour le miracle ou la guérison ou quoi que ce soit. C’est simplement de vous révéler ce que vous êtes. La Lumière véritable n’en a rien à foutre que vous ayez un cancer ou que vous alliez mourir demain. C’est ça qu’il faut comprendre. La Lumière véritable authentique, Shantinilaya, vous rend à vous-mêmes, elle ne peut rien faire d’autre.

Toute guérison est par essence, luciférienne, je l’ai déjà dit. Même une guérison avec un cristal.  L’énergie est luciférienne, par essence. Et je ne parle pas uniquement d’énergie vitale, je parle même de l’énergie vibrale. Mais on est obligé de s’en servir. Quand vous avez quelque chose qui fait mal, soit vous prenez de la chimie, soit vous utilisez un cristal, une énergie ou autre. Mais je ne suis pas dupe, parce que je n’ai pas le moyen – et surtout pas avec la Grâce -, de guérir quelqu’un. Et puis tu ne veux surtout pas guérir quelqu’un quand tu es dans la Grâce.

La volonté de guérir qui que ce soit ou quoi que ce soit, ne fait, en définitive, que partie du désir d’échapper au Réel. C’est comme la spiritualité, qui n’existe chez un individu que parce qu’il a peur de la mort et peur de l’inconnu. Sans ça, il n’y aurait pas de spiritualité, ni de religion.

Oui.

Frère : Pour mettre le point sur le ‘’i’’, est-ce que c’est la même chose avec Jésus, ses miracles ?

Bien sûr. Bien sûr. On en est dans ces moments de lucidité extrême. Quand je disais, il n’y a plus de place pour le mensonge, le sien, ou de tous ces trucs qu’on a pratiqués, les uns et les autres, ou suivis, encore une fois, il y a aucune culpabilité à avoir. Faut simplement le voir, c’est tout. Ça fait partie du jeu. Ça fait partie de ce qu’on a à traverser. Mais ça fait aussi partie de notre Réveil. Donc, il n’y a rien à juger. Il y a juste à être de plus en plus humble et de plus en plus simple par rapport à ça.

Tu as disparu de l’écran, toi.

Elisa : Mais je préfère.

Ah, bon.

Vous voyez. Donc, ça résout tout parce qu’il n’y a plus de causalité, il n’y a pas de coupable à trouver, il n’y a pas plus de sauveur, il n’y a pas plus de dieu que de diable. Il y a juste ce qui est là.

Elisa : Alors, on va prendre notre … (Déjeuner, sûrement !)

Oui, on va mourir en bonne santé.

Bien, allez, il va être temps d’arrêter l’enregistrement et on reprend à 16h00.

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