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Satsang
Vacances (20 au 25 Juillet 2022)

22 Juillet 2022

On commence.

De quoi voulez-vous parler ? Alors, je sens qu’il y a eu beaucoup d’interrogations en vous, pour certains qui ont suivi certains chemins jusqu’à présent. Si vous voulez que l’on développe par rapport à toutes ces histoires de maîtres ascensionnés et d’anges, d’archanges, c’est par rapport à ce que tu parlais ce matin.

Sœur : Oui.

Il y a, pour ceux qui ne le vivent pas encore, mais nécessairement dès que tu l’acceptes, tu vas le vivre très rapidement, de comprendre comment des entités, quelles qu’elles soient, peuvent communiquer avec nous par exemple. Les enseignements, par exemple, que je recevais, il y a trente ans, de Kuthumi, Morya, Sanat Kumara, étaient des enseignements justes. Le traité des sept rayons de Blavatsky est juste, simplement, on vous occulte la Vérité. L’enseignement de l’âme, les sept rayons, est exact. Je ne peux pas dire mieux, mais la finalité ne vous est jamais donnée. D’accord ?

Et c’est toute la différence, ce que je disais ce matin au petit déjeuner, entre des enseignements qui appartiennent au rêve nécessairement, dès qu’il y a quelque chose qui est projeté, exprimé, conscientisé, c’est faux. Ça n’appartient pas au Réel. Mais il y a, comme je le disais, des enseignements qui permettent de vous approcher du Réel, et des enseignements qui font tout pour vous occulter le Réel. Avec parfois la conscience de cette occultation ou parfois une inconscience totale parce que non vécue.

J’ai pris l’exemple des maîtres ascensionnés parce que, bon, c’est une histoire, comme je vous l’ai dit, que j’ai passé des dizaines d’années à étudier quand même, l’enseignement de Blavatsky et à relayer ces enseignements, jusqu’au moment où l’archange Anaël, en 2010, la Toussaint 2010, m’a emmené avec les autres archanges dans Shamballa, que je connaissais déjà, et m’a montré la supercherie. C’est-à-dire que ces maîtres ascensionnés se sont enfermés eux-mêmes, à leur tour, dans une boucle d’espace/temps en décrétant que c’était ça la finalité, alors qu’ils n’ont pas eu accès à la Vérité.

Tant que vous ne vivez pas le Réel, vous ne pouvez qu’être trompés.

Sœur : Mais au fond de nous, on le sent quand même, ça. Non ?

Peut-être. Mais moi, j’ai mis du temps à le sentir. Ça a mis une dizaine d’années.

Sœur : Bien moi, je l’ai senti cette année. On t’accompagne là et tout d’un coup, comme si quelque part on te manipulait un petit peu quand même.

Oui. Et comme disait hier Bidi, il a tout à fait raison, finalement même les Melchizedeks nous ont manipulés. Mais, ils nous ont manipulés dans un but noble de nous approcher …

Sœur : Voilà.

… parce qu’ils ont permis quand même la constitution du corps de Lumière. Les Étoiles, les Portes qu’on a vécues, les vertus sont réelles. Mais à un moment donné, il faut se défaire de tout ça, et alors c’est le moment, voilà. Il n’y a pas de culpabilité à avoir ou de chercher une responsabilité quelconque.

(Ils parlent tous ensemble.)

Et rappelez-vous ce que disait Bidi et ce que je dis toujours, la compréhension vient du vécu. Elle ne peut pas venir de votre intellect ou même de votre état vibratoire. C’est impossible. Il n’y a que quand que vous acceptez de ne rien comprendre, là vous lâchez tout, vous êtes dans l’acceptation, et là le Réel se déploie devant vous. Et vous le vivez. Ça s’est stéréotypé, il n’y a pas d’autre possibilité.

Sœur : On nous enferme avec l’histoire de l’engagement, on te dit, tu t’es engagé. Alors après on n’ose plus bouger, bon et bien là, qu’est-ce qu’on fait. Et quand on nous dit que si on ne fait pas, on va voir la loi de cause à effet. Alors nous c’était, ben tu n’as plus tes points… tu te rappelles ? (en s’adressant à une autre sœur).

Ce que je disais aussi, dès l’instant où vous êtes attrapés par un égrégore, fût-ce-t-il lumineux ou sombre, peu importe, vous n’êtes plus libres.

Sœur : Nous, sauf que nous on ne s’est pas laissé attraper …

Mais tu fais partie d’un égrégore, dès que tu lis Blavatsky, tu rentres dans l’égrégore Blavatsky. Dès que tu lisais A.D., tu rentrais dans l’égrégore A.D. Mais cet égrégore A.D. a explosé en 2012 avec la venue de Bidi et l’interruption de A.D. parce que c’était indispensable. Il faut comprendre que tout ce qui est relation au sein d’un groupe occulte ou politique, c’est exactement la même chose, vous prive de la Liberté.

Sœur : Même familier.

Oui, bien sûr. L’égrégore est constitué d’un rassemblement de gens, quel que soit le domaine : affectif, familial, social. Et là vous êtes cuits. Parce que dès l’instant où vous remettez votre pouvoir à une autorité extérieure, et bien, vous ne pouvez pas vous retrouver. C’est-à-dire que vous vous déniez en tant que maître de vous-mêmes. Voilà, maintenant ceci dit, on est tous passés par là.

Elisa : Mais ça a quelque chose à voir aussi, cette histoire, avec l’histoire de la réincarnation.

Oui. Alors la réincarnation correspond à un plan de réalité. Comme je l’ai expliqué, j’ai travaillé dans les années 2000 et avant, avec Patrick Drouot. J’ai fait des régressions et par milliers dans mon cabinet, et c’était fantastique. Je vais vous citer un exemple, j’ai un monsieur âgé, qui ne croit en rien, qui avait une arthrose du genou. Et puis, je lui propose une régression. Il se retrouve en Afrique, chez les papous ou un truc comme ça, et il avait voulu se sauver de sa tribu et on lui brise les genoux. Le fait d’avoir retrouvé cette scène, le fait d’avoir pardonné cette scène, il est revenu, j’ai fait des radios, il n’y avait plus d’arthrose.

Alors, effectivement, ça marche. En tant que médecin, j’étais obligé de constater que ça marchait. Et combien de choses j’ai pu résoudre comme ça. C’est hallucinant. Mais quand vous voyez la supercherie, vous ne pouvez plus vous en servir. Parce qu’en fait, et ça on l’a compris très tôt avec Patrick Drouot parce qu’on a eu l’occasion de faire vivre aux gens ce qu’on appelle des morts/renaissances, c’est-à-dire non pas des régressions, mais des morts dans des vies passées. Et de faire des analyses de l’électroencéphalogramme, de l’électrocardiogramme, et un enregistrement Kirlian, c’est-à-dire, l’effet Kirlian, pour voir ce qui se passait dans ces régressions.

Quand vous faites une régression, vous créez un lien avec la personne que vous régressez. Et ce lien est un transfert d’énergie. Dès qu’il y a un transfert d’énergie, c’est du vol énergétique et de la prédation, même s’il y a effet thérapeutique réel, validé. Donc, à partir de là, on a commencé à comprendre que les régressions n’étaient pas la solution, que d’accéder réellement ou dans l’astral, parce qu’à la limite peu m’importait en tant que médecin, que ce que la personne avait vu, soit vrai ou pas. Simplement, elle avait capté une scène quelque part qui permettait de résoudre son problème. Moi, ça me suffisait en tant que médecin.

Mais au niveau spirituel, c’est une hérésie, c’est une hérésie. J’ai vu des choses incroyables. J’ai vu des gens avec une arthrose vertébrale qui disparaît à la radio. Ce qui est mathématiquement impossible, même en énergétique, même avec tous les produits du monde. Donc, c’était spectaculaire. Mais quand on a compris avec les électrocardiogrammes, et surtout l’effet Kirlian, quel était le lien qu’on induisait entre celui qui faisait la régression et celui qui était régressé, moi, j’ai arrêté tout de suite. Mais il a fallu que j’ai la preuve, je suis aussi médecin scientifique, donc si je n’ai pas la preuve, tant que je n’ai pas une preuve objective, c’est comme ça quoi.

Elisa : Pourquoi on ne peut pas ?

Pourquoi ?

Elisa : Pourquoi on ne peut pas agir là ?

Parce que si tu agis là, tu crées un lien karmique réel entre toi et celui que tu as régressé. Donc, tu alourdis, entre guillemets, ton karma et tu crées le karma. Tu n’as pas le droit d’intervenir sur ce niveau-là. Tu peux le faire et je l’ai fait des milliers de fois, mais à un moment donné, tu ne peux plus tricher avec toi-même.

Quand tu vois les modifications qui surviennent au niveau du Kirlian, du régresseur et du régressé, quand tu vois les modifications de l’électrocardiogramme, de l’électroencéphalogramme qui se produisent, quand tu vois des effets thérapeutiques réels, mais que tu vois après que l’énergie vitale des régresseurs s’effondre d’année en année !!! C’est la même chose que, par exemple le Père Brune.

J’ai connu le Père Brune. C’est moi qui l’est fait connaître à Radio ici et maintenant.

Elisa : Ah, c’est ça qu’il disait, qu’au bout de cinq ans la personne allait mourir.

Oui.

Elisa : Elle allait guérir, mais après elle mourait.

Exact. Exact. Le Père Brune, par exemple, travaillait sur la trans-communication instrumentale avec les désincarnés. Et ils avaient des messages absolument lumineux, réels, des personnes désincarnées à leur famille. Et puis, je suivais toute l’équipe au niveau médical. Et puis, au bout de six mois, un an, je me suis aperçu que tous les gens qui participaient à cette trans-communication instrumentale, devenaient livides, cadavériques, étaient exsangues.

Et en fait, je me suis aperçu et c’est confirmé bien évidemment, la communication avec des désincarnés n’est ni positive ni négative, mais la manifestation, que ce soit sur un poste de télé ou sur un enregistreur audio, se fait aux dépens de votre énergie. C’est toute la différence entre, par exemple, une canalisation d’un archange et une canalisation des maîtres ascensionnés. Les maîtres de Lumière arrivent en haut à gauche. J’ai fait une canalisation même quand j’étais malade il y a deux jours, ça ne me gêne absolument pas. Au contraire, ils m’apportent de l’énergie.

Un désincarné, il m’est arrivé de communiquer plein de fois avec des désincarnés et même des patients qui mouraient, et qui venaient me délivrer des messages, ils se manifestaient aux dépens de mon énergie. C’est la grande différence. Un Être de Lumière vous apporte de l’énergie, un désincarné ou les membres de la loge luciférienne vous soutirent de l’énergie. C’est de la prédation énergétique.

Et que sans ça vous le vivez et donc, avec le Père Brune qui pourtant partait d’un objectif louable, de démontrer la communication avec les désincarnés, je m’apercevais que toute l’équipe, en plus j’avais moi l’effet Kirlian, j’avais plein de moyens de mesures réelles énergétiques, je m’apercevais que toute l’équipe était complètement, mais lessivée, ils l’étaient tous.

Ils n’avaient pas de maladie constituée, mais ils n’avaient plus de jus quoi. Ils n’avaient plus de jus du tout, c’est-à-dire que tout ce qu’ils obtenaient sur les écrans de télévision avec l’image brouillée, et puis on entendait clairement les gens parler, se faisait aux dépens de leur énergie. C’est-à-dire que eux-mêmes canalisaient les désincarnés, donc, c’était leur énergie qui passait.

Et c’est toujours ce sur quoi j’ai insisté, il y a des fois des gens qui arrivaient et qui me demandaient : Ah, je communique avec telle personne, pouvez-vous me dire ce que c’est ? Je leur disais, c’est très simple, qu’est-ce que vous ressentez quand vous rentrez en communication ?

Il y en a qui me regardaient avec des yeux écarquillés, ils ne sentent rien. Alors là déjà, c’est leur tête. Ah oui ! Alors, d’autres qui nous décrivent : Ah oui, ça arrive à gauche. OK, c’est parfait. D’autres me disent : Ah oui, ça arrive par derrière, là. Et je demande : Ah oui, et vous êtes comment après ? La réponse : Ah ben, je suis lessivé ! C’est le cas par exemple du canadien qui est décédé maintenant, qui s’appelait Lessard, qui communiquait avec St-Germain.

Sœur : Ah, il est décédé, ça y est !

Il était dans un état, il faisait des apoplexies à chaque fois …

Sœur : Pierre Lessard, il s’appelle. On l’a rencontré une fois, nous.

Pierre Lessard, quand il rentrait en communication avec l’archange, tu n’avais qu’une envie, c’est de te sauver !

Sœur : Oui, nous on n’a pas apprécié, non plus.

Il faisait des poussées de tension à trente quand il canalisait l’archange, non pas l’archange, pardon, St-Germain. Mais tout ça, c’est du pipeau ! Ça ne veut pas dire qu’il ne canalise rien, il canalisait réellement quelque chose, mais qui n’est pas vraiment de l’ordre de la Lumière. C’est aussi simple que ça à comprendre.

Sœur : Il organisait plein de stages.

Oui, je sais.

(Coupure)

Le problème c’est que l’on a tous tendance à assimiler. Bon, je l’ai fait aussi pendant des dizaines d’années, à croire que quand il y a une guérison, c’est la Lumière ou c’est la Grâce. C’est faux. La guérison du corps n’est pas la guérison de l’esprit. Tu peux très bien guérir un corps en soutirant les énergies de l’âme et de l’esprit. Et donc, sur le chemin de la personne, ça va l’emmener sur des chemins de traverse. Et nous, on est content parce qu’on est guéri. La guérison du corps, par rapport à la Vérité, n’a strictement aucune importance.

Elisa : Mais maintenant qu’on est à la fin, quelle importance ça a si le corps est guéri ?

Simplement au moment de la fin, comme tu dis, bien ce que tu vas vivre ne va pas être la même chose. Selon que tu as accès librement à ton Cœur, ou selon ce qui a été fait qui met des obstacles, des voiles, qu’il va falloir traverser pour accéder au cœur.

Elisa : Parce que moi, j’ai bien compris qu’au niveau énergétique, il y a une action incroyable, même meilleure que n’importe quoi, je l’ai vu dans mon corps…

Bien sûr.

Elisa : …que tous les traitements énergétiques que je reçois me font beaucoup plus d’effet que les autres. Mais évidemment, je ne sais pas à quel prix !

Alors, je vais te dire. Quand tu vis le Réel, totalement, tu comprends que ce qui t’est arrivé, dans ton cas par exemple, est une bénédiction et pas une malédiction. À partir du moment où c’est une bénédiction, pas pour la personne, pour ce que tu Es. Pourquoi tu veux guérir ?

Elisa : Oui, c’est ce qu’on me dit, par exemple Rafa, mais ce n’est pas lui qui a mon corps. Ce n’est pas lui qui se réveille le matin qui ne peut pas marcher.

On est d’accord.

Elisa : Donc, c’est quand même une fatalité. Non ?

Non. C’est une grâce. C’est une grâce pour moi.

Elisa : Parce que vous n’avez pas mal aux bras. (Rire)

Je sais. Moi j’ai passé ma vie à être malade avec une maladie périodique, une maladie génétique familiale. Toutes les semaines, j’étais malade. Ça a disparu le jour où j’ai arrêté de vouloir comprendre.

Elisa : Mais pourquoi tu dis que c’est une grâce, Jean-Luc ?

Pourquoi c’est une grâce ? Mais du point de vue de l’Absolu, tout ne peut être qu’une grâce. Plus pour ton personnage ça va être dramatique, plus il faut remercier. J’ai lu les textes d’Eckhart Tolle. C’est comme si les gens ont mis des trucs, ils acceptent sur le moment, et après ils refusent d’entendre quand ça les concerne. On est tous comme ça. Avoir un accident, c’est dramatique pour la personne. On est d’accord ? Mais c’est une grâce du point de vue de l’Absolu. Parce que ça te rapproche de ce que tu es. Bien évidemment, si la personne entend ça et que tu restes dans la personne, tu ne peux pas le comprendre. Mais c’est évident que c’est une grâce.

Ça n’empêche pas de vouloir trouver des solutions, ou d’améliorer : de prendre des compléments alimentaires, faire des séances cristaux, pour maintenir un état quand même ! C’est humain et normal de vouloir se soigner, même dans le rêve. Heureusement, sans ça on ne fait plus rien, on se laisse mourir. Mais comprendre ce que ça signifie au-delà des apparences, accepter l’inacceptable, te met dans la grâce.

Elisa : Ce que tu es en train de dire, je le sens au fond de moi.

Oui.

Elisa : Mais je ne veux pas justement, ce n’est pas que je ne veux pas l’accepter. C’est que j’ai du mal à vouloir le reconnaître.

Mais bien sûr.

Elisa : Parce que je le sais, en fait, quand tout le monde veut me guérir,… parce qu’il y a une manie des gens, tous les thérapeutes qui me connaissent, veulent me guérir. Et j’ai des résultats …

Oui, bien sûr.

Elisa : … au niveau énergétique, beaucoup plus importants. Mais je me demandais, est-ce que je dois continuer par cette voie ou alors accepter.

Attend. Non, ils doivent continuer. Mais ce qui doit changer, c’est ta façon de voir les choses. C’est-à-dire qu’à partir du moment où tu acceptes l’inacceptable, tu ouvres la porte à la grâce et il y a une guérison. Tant que tu ne l’as pas accepté, tu ne peux pas guérir. Ça ne veut pas dire que tu vas guérir.

Elisa : Ce qu’ils me proposent, c’est de l’astral, c’est de l’énergétique.

Oui mais alors. On est obligé de se servir de ce qu’on a à disposition. À partir du moment où tu es lucide, tu utilises l’énergie, à ce moment-là l’énergie est typiquement d’essence luciférienne. Et alors, on est bien obligé d’utiliser l’outil qu’on a. Le plus important, ce n’est pas de dire : les outils sont astral, ou sont ceci, ou sont cela, ou sont lumière ou sont ombre. Le plus important, c’est ton positionnement à toi, qui va être celui d’accepter l’inacceptable. Dès l’instant où ton personnage, à travers ce que tu es, accepte l’inacceptable, c’est là où la révolution se produit, où la grâce se produit, pas avant.

Elisa : Mais si je l’accepte et en même temps j’accepte d’autres traitements qui vont m’amener par exemple à des, comment on dirait bien, des réversions …

Des prédations, des vols énergétiques.

Elisa : des …

Frère : Des liens énergétiques.

Elisa : Non. Quand tu retournes en arrière …

Tous en même temps : Des régressions.

Elisa : Des régressions ou même d’autres choses, on est en train jouer avec le temps.

Oui. Mais la grande différence, encore une fois, si tu acceptes, avant, l’inacceptable, tous les soins, même lucifériens, même diaboliques, seront doublement efficaces.

Elisa : C’est que ça, inconsciemment, je l’ai déjà accepté parce qu’au fond de moi, tout ce que tu as dit, je le sais.

Alors, attend. Anaël me répétait : ‘’Savoir n’est pas voir et voir n’est pas vivre’’. Il y a que quand tu le vis. Le savoir ça ne suffit pas. Sans ça tout le monde serait guéri instantanément.

Elisa : Attends. Je m’explique.

Tu sais.

Elisa : Je sais au fond de moi …

Oui, mais quelque part, tu n’as pas accepté, toujours, tu le sais bien. C’est là où on voit la stupidité du mental humain, pas d’Elisa, mais même moi. On est tous comme ça.

(Rires, le groupe acquiesce)

On veut comprendre avant de le vivre. On veut se saisir de quelque chose alors que c’est quelque chose dont on ne peut pas se saisir, et qui est librement là. Ça fait partie du lâcher, quoi. Donc, accepte l’inacceptable et la grâce sera encore plus évidente. Et tu constateras que même si tu fais une régression, il n’y aura pas de vol énergétique parce que tu auras vu la supercherie.

Elisa : Mais je la vois la supercherie. Je sais qu’elle est là.

Oui.

Elisa : Dans tout ce qu’on m’a fait déjà, qui m’a fait du bien physiquement …

Oui.

Elisa : … je savais d’où ça venait. Et à un moment donné, je me suis dit, je suis en train de faire un pacte avec le diable.

Alors. Quand tu es libre, le pacte ne veut rien dire.

Elisa : Mais même je rigolais, je me suis dit, bon je me marie avec toi, Satanas, mais guéris-moi. Tu vois, en rigolant. Parce qu’en fait, je ne sais pas si tu piges ce que je veux dire.

Si tout à fait. Tout à fait. Mais c’est la même problématique pour tout le monde.

(Il fait chaud dans la salle. Le groupe ajuste la température.)

Frère : Quand on est vraiment libre, même quand ce n’est pas totalement accepté, on ne le vit pas.

Elisa : Parce qu’il y a des gens qui vont, par exemple, chez ce monsieur qu’on a nommé avant, et je suis allée à des séances. Il les touche. Ils guérissent.

Mais oui.

Elisa : Mais, moi pas. Parce que je n’y crois pas.

Tu sais, moi, je suis allé au Brésil, chez Joao. J’ai assisté, en plus j’étais médium à côté de lui pendant trois semaines. Parce que dès qu’il m’a vu, il m’a appelé. J’ai vu des trucs, mais de ‘’ouf’’. J’ai vu un mec paralysé et il lui rentre une pince comme ça dans le nez, qui va donc dans le cerveau, le sang artériel qui gicle. En tant que médecin, mon sang n’a fait qu’un tour : ‘’Mais il est en train de le tuer !’’ Il sort la pince, le saignement s’arrête. Le mec était complètement en épilepsie, tu vois. Il revient, il jette les béquilles, il marche.

Elisa : Alors, ça je sais que c’est possible.

Non seulement, c’est possible, mais j’ai vu pendant trois semaines, je n’ai vu que ça. Je l’ai vu opéré une américaine d’un cancer du sein, en parlant au micro – d’accord -, sans regarder ce qu’il faisait. Il parle comme ça au micro, il a sa main qui ouvre le sein au bistouri, qui rentre son doigt dans le sein qui retire la tumeur et la jette par terre. Et après, il recoud sans regarder. Je l’ai vu de mes yeux. J’ai vu un mec arriver, à l’article de la mort avec ses infirmières, un japonais, en stade ultime du sida. Une semaine après, il poussait son fauteuil roulant. Mais c’est satanique !

Elisa : Ça c’est satanique.

C’est astral mais ça marche !

Elisa : Oui, mais après, tu as les conséquences.

Mais ça, ils ne le voient pas les gens.

Elisa : Mais après si cette âme, elle ne va pas être bien. À quoi ça lui a servi ?

Et puis après, tu apprends que cette personne à qui je donnais vraiment le bon dieu sans confession, il avait une ferme à bébés, il était dans le pouvoir. Le pouvoir conduit toujours, toujours, à la prédation. Il n’y a pas d’autre alternative. Tu ne peux pas être autonome et libre, et exercer le moindre pouvoir sur quiconque, que ce soit un pouvoir d’enseignant, que ce soit un pouvoir familial, c’est impossible.

Elisa : Dans le fond, moi je reste comme ça.

Non. Accepte l’inacceptable et tu verras que l’on te proposera des soins même diaboliques ou sataniques, qui t’amélioreront dix fois plus vite, parce que tu ne seras plus dupe. Encore une fois, ce n’est pas parce que…

Elisa : Mais si je ne suis pas dupe, je n’y crois pas, alors donc ça ne marche pas chez-moi.

Aussi. Aussi, mais pourquoi tu ne croirais pas ? Qu’est-ce qui t’empêche de croire ?

Frère : C’est surtout que là en fait, sur tout ce que tu dis, on voit qu’en fait ce sont des dérivatifs pour ne pas accepter. Ce ne sont que des projections …

Oui. Bien sûr.

Frère : … autour du fait d’accepter. Regarde juste l’acceptation. Tout le reste …

Ne t’occupe pas du reste. Travaille sur l’acceptation.

Frère : … ce sont des projections à l’extérieur de l’acceptation.

Elisa : C’est difficile parce je suis trop mentale.

Frère : Justement, c’est une belle occasion là.

Sœur : Ça c’est bien. Elle le reconnaît.

(Rires)

En plus, tu vois les auras, tu travailles sur les auras. Donc, tu dois bien le voir ça ?

Elisa : Oui mais tu vois, j’ai toujours eu un problème avec ça. J’avais devant moi le fantôme et je doutais encore. Fallait comme St-Thomas que je le touche. Je voyais des trucs extraordinaires, je les voyais, mais il fallait que je me tape dessus.

Ça c’est le scorpion.

(Un frère rit à l’arrière.)

Elisa : C’est marrant !

Ça c’est ce qu’on appelle la personnalité, le mental, l’ego, …

Elisa : Oui, l’ego.

Mais sans notion péjorative. Puisque tu as tous les points de vue, tu es au courant de l’Absolu, tu as vécu des expériences de mort imminente et puis, tu as la personne qui est là.

Elisa : Elle est chiante.

(Rires)

Elle est horrible. Elle est horrible.

Sœur : Mais on l’aime bien au village.

Mais bon, c’est quelque chose d’important dont on parle ce matin, à partir du moment où vous n’êtes plus dupes, qu’est-ce que tu en as à foutre que l’autre il utilise des énergies d’égrégore ? Si toi ça te fait du bien, où est le problème ? Si toi tu es lucide, qu’est-ce que tu veux que ça répercute sur… Celui qui n’est pas lucide, effectivement. Mais toi à partir du moment où tu as accepté l’inacceptable, c’est ça la résilience et l’État de Grâce.

Je ne suis pas le seul à le dire. Je vous ai lu un texte de Eckhart Tolle, Osho l’a dit, Nisargadatta l’a dit. Ils l’ont tous dit. Mais quand ça nous concerne, on n’entend pas. (Rires de JL)

Sœur : Mais oui.

Ça s’appelle, effectivement, le mental, un mental très fort.

Frère : C’est parce qu’elle n’a pas encore accepté.

Comment ?

Frère : C’est parce qu’elle n’a pas encore accepté.

Oui, elle n’a pas accepté. C’est évident.

Frère : Parce que si elle avait accepté …

Elle a accepté au niveau de ce qu’elle est fondamentalement, mais elle n’a pas réussi à transmettre l’information à la personne. Ceci dit, je ne dis pas que c’est facile. Quand tu te retrouves, du jour au lendemain comme ça, ce n’est pas évident. Je ne peux pas critiquer, moi, j’étais atteint d’une maladie chronique qui me touchait toutes les semaines, toutes les semaines. Je conçois que pour la personne, ce n’est pas simple. Alors qu’en fait, c’est affreusement simple.

Elisa : Mais tu sais des fois, j’ai même des doutes qu’avant j’ai été normale. Toi, tu es témoin. Tu me connaissais avant.

Oui.

Elisa : Je marchais normalement.

Oui. Et alors ?

Elisa : Des fois, je me demande si c’est vrai ou pas. Je regarde, des fois, des vidéos de moi où je bougeais normalement, je dis tiens -comme si cet état était maintenant naturel chez-moi.

Mais c’est la problématique à laquelle on fait tous face à un moment donné, parce qu’il y a la peur de lâcher, consciente ou inconsciente. La peur de perdre ce que l’on croit être, pas ce que l’on est, on ne le perd jamais. Mais c’est une révolution intérieure. C’est pour ça que Bidi disait encore hier que l’on ne peut pas … les gens qui te proposent d’ouvrir ton Cœur, c’est une hérésie. Il n’y a que toi qui peut ouvrir ton Cœur. Ah si, on peut t’ouvrir les chakras du haut, ça on l’a fait pendant des années. On peut te faire résonner ton Cœur. Mais, le basculement ultime, c’est une décision intime.

C’est la personne qui s’offre en holocauste, en sacrifice comme on disait, pour vivre sa propre résurrection. Mais personne ne peut te l’imposer de l’extérieur. Maintenant, attention par rapport à ça, de ne pas rentrer dans la peur des égrégores, dans la peur des énergies manipulatrices. À partir du moment où on est dans quelque chose qui n’existe pas, qui est un rêve, tout est possible.

Sœur : Oui mais, quand tu dis, ‘’il y a des conséquences’’, …

Oui.

Sœur : Quelles sont les conséquences ?

Les conséquences sont la prédation de l’énergie de l’âme et de l’esprit, la modification induite au niveau du karma, tant que la personne reste une personne. Si un jour elle réalise l’escroquerie, elle réalise que ce qu’elle est, est indépendant de toute notion énergétique, spirituelle, vibratoire. À ce moment-là, tout ça est balayé. Et donc, même ça, même de vivre ça, je ne considère pas ce que j’ai vécu avec les maîtres ascensionnés il y a trente ans, comme une erreur, mais comme une leçon.

Sœur : Une expérience.

C’est ce que c’est d’ailleurs. Ça a permis d’affiner, petit à petit, la lucidité, pas la discrimination mais la lucidité, la clarté sur ce qui se passait. C’est normal, on est dans un monde enfermé déjà, où tout ce que tu peux créer, c’est encore plus d’enfermement. Donc à un moment donné, à force de déconvenues comme on pourrait les appeler, mais ces déconvenues, finalement, ont été une grâce. Parce que si je n’avais pas vécu ça, je n’aurais jamais vu clair. Donc il n’est pas question de se condamner ou de condamner quiconque.

Même les archontes, il faut les remercier de nous avoir enfermés. Eh oui ! Sans ça, on serait dans la co-création consciente sans fin, sans Alpha ni Omega.

Elisa : Et ça c’est possible ?

De quoi ?

Elisa : Ça c’est possible d’être sans fin.

Qu’est-ce qui est sans fin?

Elisa : Le rêve. Il doit avoir une fin le rêve ?

Non. Il n’a ni fin ni début. Parce que de là quand tu parles, tu parles au niveau du temps. Mais il n’y a pas de temps Elisa. Le temps n’existe pas. Le temps existe pour la personne. Le temps existe pour le rêve.

Elisa : Donc, on peut rester attrapés là ?

Nous serions restés, attrapés. Dans un ‘’no man’s land’’ de, comment dire, oui, si on n’avait pas été enfermé, on n’aurait pas pu résoudre le problème de l’enfermement. Parce qu’on a été enfermé dans l’enfermement. C’est un double enfermement.

Et tant qu’il n’y a pas, regarde comment on est dans notre vie, tous sans exception, spirituels ou pas, tant que tout va bien, on ne se pose pas de question, en général. On commence à se poser des questions quand on s’aperçoit qu’il y a des choses qui sont un peu bizarres. Tant que tu sens les énergies, que tout va bien, que tout est Agapè, que ta vie…, mais il n’y a aucune raison de te réveiller du rêve. Aucune. Pourquoi supprimer quelque chose d’agréable, faut être logique.

Sœur : Bien oui. Tout à fait.

Pourquoi mettre fin à quelque chose qui te procure, une fausse joie certes, mais une joie quand même. Demande à un créateur qui crée. Il crée avec la joie, il crée spontanément. Les artistes, on en connaît plein. Mais ça été développé d’ailleurs dans A.D., ce qu’on appelait la co-création consciente. On développe la co-création consciente, mais on n’est pas lucide sur d’où vient cette création, d’où vient la conscience, d’où vient la forme. Et après, tu vis le Réel, bien tu t’aperçois que tous les petits bonheurs de la vie, quels qu’ils soient, que tu as vécus jusqu’à présent, ne sont rien par rapport au bonheur et à la joie que tu as quand tu vis le Réel.

C’est ce qu’on a vécu avec certains intervenants, on parlait ce matin, avec Eynolwaden. C’est ce qu’on a vécu la première fois quand on a été sur le bateau en décembre, je ne sais plus combien, 2017, et que le bébé de Phahame a approché. On était tous en extase. On était en pleurs tellement…

Elisa : C’était en 2019.

Quoi ?

C’était en 2019.

Non, avant, bien avant.

Elisa : Non, Jean-Luc, parce que toi tu es venu ici après.

Je ne parle pas de la canalisation de Phahame. Je parle de la première rencontre où on était à Tarifa avec Isabelle. Et on a fait la connaissance du ‘’Capitan’’, qui nous a emmenés sur son bateau faire un tour. Et c’est là qu’on a…, tu étais là.

Elisa : Oui, j’ai vu le bébé.

Ce n’est pas 2019. C’est 2017. Puisque les premières canalisations de Phahame sont venues après avec le Code Source des Mères Généticiennes, en février déjà, de l’année suivante. C’est en 2018. 2019 non, 2019, j’étais sur le St-Laurent, au mois de Juin 2019. C’est là où on a rencontré Phahame que nous avions vu ici et qui m’avait donné rendez-vous là-bas au St-Laurent.

Donc, tout ça pour dire que tout n’est qu’expérience. On n’a pas à les juger en bien ou en mal puisque de toute façon, le bien comme le mal, inexorablement, nous conduisent au Réel. Tout est fait pour nous conduire au Réel, à un moment donné du rêve de la création.

Elisa : De toute façon, à un moment donné quand tu viens de là, maîtres ascensionnés et tout ça, et tu vois la Vérité, après, tu ne peux plus faire marche arrière.

Non, c’est impossible.

Elisa : J’ai essayé de faire marche arrière parce que ça ne m’intéressait plus. C’était beaucoup plus attrayant, mais tu ne peux plus. Tu ne peux plus.

En fait, tu ne peux plus tricher avec toi-même.

Elisa : Non tu ne peux plus …

Même si tu vois ton personnage, comme dit Elisa, avec son mental très fort qui bloque. Il bloque, d’accord, mais tu ne peux pas tricher.

Elisa : Tu veux essayer de rentrer là, de participer, mais tu ne peux plus.

Non.

Elisa : Tu ne peux plus, je ne sais pas. J’ai essayé du moins, mais je n’y arrive pas.

Frère : Oui mais c’est normal. Là en fait, quand on parle il y a la tête qui parle, qui hésite, qui ne sait pas, mais quand tu parles, on sent bien qu’il y a quelque chose qui, lui, est clair sur le fait qu’il ne veut pas y aller, quoi.

Elisa : Il ne peut plus y aller, ça l’intéresserait d’être comme avant mais il ne peut plus.

Frère : Oui. Mais sauf que là, la tête hésite. Il y a quelque chose qui dit pour lui, eh bien non, c’est non.

Elisa : Non, c’est là. Tu as vu ?

Écoutez le paradoxe. C’est quand même, on écoute les mots. Elle a peur du mot fin, fin du corps, fin de la vie et la mort. Quelle la seule chose qui ne finit jamais? L’Absolu.

Sœur : Elle a peur d’y aller.

(Rires)

Donc, débarrasse-toi …

Elisa : C’est complètement ça.

Eh oui.

(Rires)

Sœur : C’est que tu en es consciente.

Elisa : C’est complètement absurde.

Sœur : Elle a la réponse mais elle ne participe pas.

Mais oui mais je comprends tout à fait. Quand le mental est très fort, même si tu le sais, ce mental t’empêche, il t’a accordé de le savoir, mais il t’empêche de le vivre.

Elisa : Mon expérience de vie m’a donné à voir des trucs spectaculaires et j’en suis là quand même. Le personnage d’Elisa bloque tout.

Elle a vécu plusieurs NDE et il y a des gens qui rêveraient de vivre une NDE.

Frère : Pour le moment.

Elisa : C’est marrant.

Sœur : Qui a écrit les sept plumes de l’aigle ?

(Ils parlent tous ensemble.)

Elisa : Dans la dernière expérience, il y avait une voix qui me disait, je ne sais pas – ce n’était pas une voix. C’était un message qui m’arrivait en mourant et on me disait, je ne sais pas si c’est en espagnol ou en français, ‘’La conscience est le piège’’, constamment. J’étais en train de mourir et on me disait ‘’la conscience est le piège’’ ! En fait, ce n’est pas qu’on me disait …

Un message qui s’imprimait.

Elisa : Et tu vois, quand je revenais à moi, il n’y avait que ça qui tournait. Et tu sais, à ce moment, je ne comprenais pas ce que ça voulait dire. La conscience est le piège ?… Il a fallu beaucoup de temps après, des mois, à vraiment intégrer ce que ça voulait dire.

La conscience est effectivement le piège.

Elisa : Mais j’ai mis du temps à pouvoir intégrer ce que ça voulait dire. Parce que la conscience est le piège, c’est très vaste comme message. Tu peux aller chercher à beaucoup d’endroits pour pouvoir … Et là tu le piges complètement quand tu vois que vraiment c’est le piège. Elle est le tout, mais elle est le piège aussi.

Frère : C’est comme s’il y avait un conflit permanent entre la tête qui ne sait pas, qui cherche, le Cœur qui sait et ne bouge pas, et tant que ce n’est pas lâché là, en fait,  ça empêche de le vivre.

La pleine expression du Cœur. Oui. Et c’est comme ça chez tout le monde. Et en plus, plus ce phénomène arrive, plus tu as envie de t’y opposer, alors que c’est une erreur.

Sœur : Donc, en fait, il faut accepter que le mental …

Ah, bien, il sera là jusqu’à la fin.

Oui. Il sera là jusqu’à la fin de tes jours, le mental.

Sœur : Oui mais, il faut accepter qu’il ne veut pas lâcher.

Tu ne peux pas contrôler le mental avec le mental, ni avec l’énergie. Il n’y a qu’en laissant fleurir ce qui est plus important que le mental, le Cœur qui sait, donc de laisser le singe s’exprimer, le perroquet répéter ses conneries, ses âneries et savoir que ce n’est pas vrai, mais accepter qu’il continue ses divagations. Tu ne peux pas t’empêcher de penser. Simplement, à un moment donné, et c’est ce que disait Bidi et c’est ce que je vais vous lire, c’est absolument extraordinaire ce qu’il a dit, à l’époque. Alors, attend je l’ai publié pour être sûr de le ravoir.

En quelques mots, il a parfaitement… alors, c’est là, écoutez bien :

‘’Le fait même de l’observation transforme l’observateur et ce qui est observé.’’

Ça on le connaît en physique quantique.

‘’Après tout, qu’est-ce qui empêche la vision pénétrante de notre vraie nature, si ce n’est la faiblesse et l’étroitesse de notre mental, et sa tendance à laisser de côté le subtil pour se concentrer uniquement sur le grossier. Quand vous suivez mes conseils et que vous essayez de concentrer votre mental uniquement sur la notion ‘’je suis’’, vous devenez pleinement conscient de votre mental et de ses caprices.’’

C’est-à-dire que l’observateur voit le mental. Il est question de le voir. Il n’est pas question de le supprimer. Dès que tu vois ton singe, ton perroquet et ton mental, déjà, il ne peut plus avoir de prise sur toi, mais progressivement.

Alors :

‘’Vous devenez pleinement conscient de votre mental et de ses caprices. La conscience, qui est l’harmonie lucide en action, …’’

Parce qu’on est obligé d’avoir une conscience pour s’exprimer, ça te va ?

‘’… dissout sa torpeur, calme l’agitation du mental et doucement, mais fermement, se transforme en la substance même. Nul besoin que ce changement soit spectaculaire, on peut à peine le remarquer. C’est néanmoins un changement profond fondamental, de l’obscurité à la lumière, de l’inadvertance à l’éveil.’’

Extrait de ‘’Je Suis’’, un de ses premiers livres qui a été, qui relatait ses entretiens.

Donc, si vous voulez, ne vous posez pas la question de comment vous allez y arriver, sans ça, vous êtes ‘’paumés’’ (désorientés, perdus). Acceptez de jouer le rôle du témoin, observateur, vous l’appelez comme vous voulez, d’être pleinement Ici et Maintenant, mais simplement d’avoir le regard lucide sur vos agissements, sur vos pensées, sans chercher à vouloir vous opposer. Parce que, tout ce à quoi vous allez vous opposer va se renforcer. Donc, ne critiquez pas votre mental. Voyez-le ! Voyez-le clairement, l’observateur, et petit à petit, d’elle-même la transformation va se faire. Et c’est pareil pour accepter l’inacceptable.

Ce que disait Eckhart Tolle ou d’autres extraits que j’ai lus d’Osho, c’est qu’à un moment donné, tout ça va lâcher prise tout seul. Ça se fait sans vous. Mais si vous voulez vous opposer au mental, effectivement,  tout ce – et dans la vie, c’est toujours comme ça, pas uniquement au niveau du mental -, tout ce à quoi vous vous opposez, se renforce. C’est une loi inéluctable. Donc, il ne sert à rien de vouloir s’opposer. C’est aussi ce qu’on appelait la Divine Indifférence, pas uniquement au niveau du mental, mais à tous les niveaux.

Pour la personne, quand vous dites à quelqu’un ‘’moi, je ne fais rien, ça se fait tout seul’’, il ne peut pas comprendre parce qu’il ne l’a pas vécu. Donc, on a été obligé de trouver des techniques, des moyens, vibratoires ou pas, parce que Dieu sait qu’on en a eu des moyens vibratoires, d’ouvrir la shakti, de recevoir l’Esprit Saint. Ça c’est une première étape. Et si vous arrivez à être observateur de vous-mêmes, vous voyez votre mental. Tu le vois. Mais l’erreur, c’est de vouloir s’opposer à lui. Tu ne peux pas. Si tu t’opposes à lui, il est toujours gagnant, d’une façon comme d’une autre.

Donc, tu vois ton mental. Contente-toi de voir sans le condamner, sans l’apprécier, sans aucun jugement de valeur. Tu le vois. Tu le vois. Et au bout de quelques jours, quelques semaines, tu constateras qu’il n’a plus de prise sur toi. Il est là parce que jusqu’à ton dernier souffle, il sera là, mais ce n’est plus lui qui dirige ta vie. Et c’est pour ça que tu passes de ta vie, comme on l’a dit, à La Vie. C’est-à-dire que tu deviens complètement transparent vis-à-vis de toi-même, vis-à-vis du monde.

C’est un acte qui t’apporte beaucoup, c’est-à-dire qu’au fur et à mesure, tu t’aperçois que tu ne peux plus tricher, ni avec toi, ni avec les autres, ni avec l’énergie, ni avec les forces dites d’involution ou d’évolution, qui sont les deux versants, en fait, de la même escroquerie. Mais ça n’a plus d’importance. Ça n’a plus d’importance parce qu’à ce moment-là, tu vis réellement la Liberté, que ton corps soit souffrant, en train de mourir ou en parfaite santé, ça ne change rien. Et l’avantage c’est que cette acceptation de l’inacceptable au profit de ton mental, qui sera jusqu’à la fin des temps, crée la guérison.

C’est une guérison de l’esprit, c’est-à-dire que tu n’as plus l’esprit tordu. C’est une guérison au sens spirituel, c’est-à-dire que tu n’es plus soumis à la spiritualité. Toute spiritualité n’est que le reflet de la peur de la mort. Toute spiritualité, quelle qu’elle soit, est par essence luciférienne et je pèse mes mots. Maintenant, en disant ça, je ne condamne pas Lucifer, je ne condamne même pas Satan. Les choses sont ce qu’elles sont. On n’y peut rien. Et, paradoxalement, le fait d’accepter qu’on n’y peut rien, change tout.

Parce que vous avez, comme on disait à l’époque, vous avez accepté le sacrifice, vous vous êtes crucifiés, entre guillemets, mais en fait il n’y a aucune perte. Le mental va vous dire que c’est une perte. Le mental, de toute façon, on ne pas le supprimer. Tout ce à quoi tu t’opposes se renforce. Ça c’est une grande loi dans ce monde et on n’y peut rien. Il n’y a que l’acceptation pleine et entière du cauchemar, si on peut dire, ou du rêve ou de ce que nous sommes dans notre condition humaine, qui vous fait découvrir que nous n’avons rien à voir avec ce corps, et rien à voir avec notre humanité même.

Et à ce moment-là, vous êtes encore plus humains, vous ne pouvez pas être autrement. Vous êtes obligés, ce n’est pas que vous êtes obligés, c’est, vous n’y pensez même pas, vous rentrez dans une forme de simplicité, dans une forme d’humilité qui n’est pas recherchée. Ce ne sont même pas les quatre piliers du Cœur sur lesquels on travaillait. Quels étaient les quatre piliers du Cœur, toi tu as travaillé là-dessus.

Elisa : Simplicité, …

C’était l’humilité, la simplicité …

Elisa : … la transparence et l’enfance.

Voilà, même ça, tu n’as plus besoin d’y penser. Tu t’aperçois que tu es de plus en plus dans la spontanéité, comme je disais, si tu as une colère, et bien tu exprimes ta colère. C’est normal, c’est humain. Croire qu’un être de Lumière qui a vécu sur Terre est dépourvu d’émotion, c’est une hérésie. D’ailleurs, ceux qui ont fait partie des (…), ils sont très forts au niveau mental.

Frère : Bidi !

Mais toi, ta vie change du tout au tout, c’est-à-dire que tu ne cherches plus à comprendre tout ce qui arrive, mais tu es pleinement dans le vécu de ce qui arrive, c’est différent. Et puis tu le sens en toi, il y a une légèreté, tu sens les énergies, tu sens cette amplitude au niveau du Cœur, sans te poser la question des vibrations, des chakras et tout ça. Ça pour moi, c’est la Vraie Liberté. C’est l’acceptation finalement de sa petitesse, comme disait Nisargadatta : ‘’ Accepter de n’être rien, c’est déjà la sagesse’’.

Le paradoxe, les gens n’arrivent pas – et on ne peut se le représenter en tant que personne -, que le Rien, le Vide, le Néant contient la Plénitude et réciproquement. On ne peut que le vivre. On ne peut pas l’expliquer. Il n’y aura jamais d’équation mathématique pour ça. Mais simplement c’est le Réel.

Et tout ce qui nous est demandé, tout ce qui nous arrive, surtout maintenant dans ces temps particuliers, c’est uniquement ça. Alors, on pourrait aussi l’appeler avoir la foi. On pourrait l’appeler, oui, la foi. Mais en plus là, c’est une foi, ce n’est pas la foi de l’enfance de Thérèse. C’est la foi de l’Étoile Unité, de Gemma Galgani qui a vécu tous les processus mystiques.

De toute façon, dès que vous touchez le Temps Zéro, dès que vous vivez que le temps est une illusion, dès que vous vivez le moment où vous devenez l’espace et que même l’espace est une illusion, vous ne pouvez plus être dupes. Ah, vous aurez les mêmes emmerdes (ennuis, problèmes) que n’importe quel autre humain. Vous aurez des problèmes à aller aux chiottes (aux W.C. !), vous aurez des problèmes pour payer vos impôts, vous aurez des problèmes de relation avec la famille, mais vous serez différents. Ne cherchez pas à supprimer les problèmes. Il y en aura jusqu’à la fin des jours. Vous aurez toujours un pet de travers quelque part (être contrarié, fâché). Ça fait partie de la vie.

Elisa : Tu me fais penser : les Étoiles, il y en a quelques-unes qui ont également souffert dans leur corps.

Regarde la plupart des mystiques. On parlait des prophéties de Marie-Julie Jahenny, tu vois sa tête, ça fait peur. Tu vois Marthe Robin avec son hostie par semaine, elle fait peur. Ce ne sont pas des modèles de bonne santé, quand même.(Rire) C’est comme ça.

Frère : Pareil pour les Étoiles, je crois qu’il y en a une qui, a priori, a souffert vraiment toute sa vie. Je ne sais laquelle c’est. Peut-être Hildegarde ?

Elisa : Hildegarde déjà, mais aussi Thérèse, je ne sais pas trop, mais il avait aussi l’autre, Gemma Galgani, elle est morte très jeune aussi.

Elle est morte très, très jeune, oui.

Elisa : Également de maladie. Et puis bon, Ma Ananda Moyi, elle tombait dans ses comas constamment.

Oui, parfois elle restait dix heures absente.

Elisa : Donc, elles n’avaient pas une santé non plus très …

Frère : C’est vrai qu’à l’époque, en plus, le niveau vibratoire n’était pas le même qu’aujourd’hui. Ça devait être beaucoup plus dense…

Les années 50, les années 70 …

Frère : plus important, à l’époque, ça devait être encore plus insupportable.

Sœur : Il y avait Mère aussi.

De qui tu parles ?

Sœur : De Mère.

Mère Miracle ?

Sœur : Non, pas Mère Miracle …

Ah, Mère la compagne de Sri Aurobindo.

Sœur : Elle a souffert. Mais tu disais qu’elle était capable de soigner elle-même ses cancers qu’elle déclenchait pour pouvoir montrer qu’elle pouvait se soigner elle-même.

Frère : Ce ne sont pas des cancers, ce sont des crises cardiaques.

Sœur : Et à la fin, elle avait demandé qu’on ne s’en occupe pas. Ils l’ont soignée alors qu’elle ne voulait pas, je pense.

On ne fait pas de pause puisque là on arrête à midi et qu’on mange directement.

Frère : Le sujet est vraiment très intéressant, je trouve. Parce qu’en fait, on est dans des temps où on est très confrontés à ça, à ce côté…. Le fait d’être en échange avec des consciences ou avec des égrégores, sans se rendre compte, en fait, de ce qu’il y a derrière. Il y a une sorte de séduction, on se fait entraîner dans quelque chose, en ayant notre propre croyance des choses ou notre propre perspective des choses, sans se rendre compte que, en fait, ce avec quoi on est en interaction nous emmène malgré nous vers un sens dont on n’est pas au courant, en fait.

C’est la confrontation de l’Éternel et de l’éphémère.

Frère : J’en ai eu quelques-uns des cancers, jusqu’au moment justement où je me suis rendu compte que, bien non, en fait, il y a des non-dits, il y a des choses, mais on ne sait en fait finalement pas qu’on est guidé quelque part, qu’il y a déjà une organisation qui est en train  de te guider quelque part, qui fait tout pour que tu y ailles, mais qui ne te dit jamais qu’elle existe, qui ne te dit jamais sa vraie véritable intention, qui ne te dit jamais à quoi tu es en train de lui servir. Ça c’est incroyable, quoi. Moi, j’en ai eu plusieurs comme ça jusqu’au moment où je me suis dit : il y a quelque chose qui ne colle pas, je le sens quoi…

Ceci dit, il y a de plus en plus…

Frère : C’est à ce moment-là, quand tu commences à sortir, tu te rends compte de l’ampleur jusqu’où tu as été dans des non-dits encore une fois, donc tu es ramené à …, moi j’appelais ça être enrôlé sans le savoir, comme l’armée enrôle un soldat pour l’emmener à la guerre, quoi. Donc là, tu es enrôlé dans des intentions de guérison et tout ce que tu veux, mais tu n’as pas encore compris que tu t’es fait enrôler, tu es toujours toi, dans ton optique de dire ‘’ok je vais guérir, je vais machin’’, et un moment tu te dis : mais il y a quelque chose qui ne colle pas. C’est là où je me dis dans les temps qu’on vit, il y a beaucoup de ça, d’enrôlement, on ne te dit pas que tu es enrôlé en fait, au fur et à mesure tu es embarqué dans un truc…

C’est aussi la révélation du Mensonge Cosmique, du Mensonge Planétaire, comme l’avait dit Bernard de Montréal, c’est aussi le face-à-face entre l’Éternité et l’éphémère. C’est aussi ce qu’on pourrait appeler – il commence à y avoir des bugs – la matrice se fissure dans tous les sens. Et ça même les gens qui ne pensent rien observent des trucs bizarres. Alors que ce soit, ce qu’on appelle les heures miroir, que ce soit des anomalies dans le fonctionnement de quoi que ce soit qui surviennent… Tout ça fait partie du même processus.

Et on est obligé de le constater, que l’on soit dans un cheminement dit spirituel ou de développement ou pas, il y a que : personne ne peut échapper à ça. Et ça fait partie du processus. Quand depuis des années Pépère nous prévenait que plus on allait avancer vers le chaos, plus on serait en Joie, on avait du mal à comprendre parce que, à priori, le chaos te met plutôt mal. Oui, ceux qui ne sont pas encore prêts vont vivre la peur, vivre des effrois, vivre des terreurs même. Je suis bien conscient que même moi, ou quand Bidi parle de fin des temps, que tous les gens qui débarquent, ils sont comme ça ! Mais c’est salutaire.

On n’est pas là pour les caresser dans le sens du poil pour leur faire plaisir. En tout cas, ce n’est pas mon rôle. S’il y en a qui veulent conserver ce rôle-là, c’est leur problème. C’est vrai que c’est beaucoup plus valorisant d’annoncer des belles choses et d’avoir des milliers de personnes qui sont là, comme ça : parce que c’est très agréable ce que tu dis. J’ai largement dépassé ce stade-là quoi, puisqu’à partir d’un certain moment, tu ne peux plus tricher. Tu ne peux plus parler pour faire plaisir. Tu ne peux que parler de ce qui est vrai même si ça te détruit, ce n’est pas grave.

Même si on te traite de fou, ce n’est pas grave. Ça n’a aucune importance. C’est encore un jeu. C’est encore dans l’illusion, le rêve. Mais ce rêve, il faut bien le fissurer, le fracturer, le cauchemarder, pour qu’enfin la Vérité éclate. Pas seulement pour un individu comme ça tous les siècles ou tous les deux cents ans, mais pour la totalité puisqu’on est les uns dans les autres. On est réellement les uns dans les autres, c’est ça en plus. Le monde, il est à l’intérieur de nous. Donc, le rêve, il est à l’intérieur de nous. Et puis en plus, tu le vois dans ta vie.

À partir du moment où tu acceptes le Réel, où tu es dans l’acceptation, appelle-la la résignation si tu préfères, nécessairement tu rentres dans la résilience, nécessairement tu rentres dans l’État de Grâce et nécessairement tu l’observes. Tu ne peux pas dire ‘’je vis le Réel et dire il ne se passe rien’’, si, il se passe. Bien sûr, les mêmes événements se produisent, mais ils n’ont pas la même incidence parce qu’ils ne sont pas vus du même endroit. Et c’est quelque chose qui est très libérant. Tu n’as pas besoin de justification, en fait. La vie coule, c’est ce qu’on appelait à l’époque la fluidité de l’Unité.

Ce qu’on appelle maintenant, Bernard de Montréal parlait de l’Intelligence du Réel. Nous on a parlé de l’Intelligence de la Lumière, qui est l’exacte antithèse de l’intelligence artificielle. Il y a d’un côté le simulacre, les gais, les travs (travestis), qui n’est pas anormal en soi, ça fait partie du jeu, mais ça devient anormal quand on le met sur le devant de la scène. Il n’y a jamais eu de problème avec les gais, avec les travs depuis que le monde est monde. Ça n’a jamais été un problème. Ça devient un problème à partir du moment où on attire ta conscience dessus, et où on te met ça comme une norme.

C’est l’inverse de l’androgyne primordial, à un côté lumineux correspond toujours l’aspect inverse. Dans la Kabbale, on parle des Séphiroth, l’Arbre des Séphiroth, mais il y a aussi les Kliffoth, c’est-à-dire, les valeurs inversées, Molok, Bélial et tout ça, qui font partie des mondes dits infernaux, qui sont des images en miroir inversé. Ça fait partie de ce qu’on a appelé l’anomalie primaire il y a quelques années, c’est-à-dire que, à partir du moment où il y a eu la première émanation depuis la Lumière, ça s’est accompagné d’une anomalie.

S’il n’y avait pas eu cette anomalie, eh bien, on ne serait jamais sorti de la notion d’un temps linéaire, différent selon les dimensions, mais quand même, néanmoins, linéaire. Et effectivement aujourd’hui, tout concourt à nous diriger vers ce point de résolution, qui est un point de chaos, certes, du point de vue de la personne, mais c’est un point de résolution avant tout.

…Silence…

Et la meilleure façon de se rencontrer soi-même, ce n’est pas de vouloir faire taire le mental ou de vouloir faire cesser les croyances qu’on a eues, c’est simplement de s’immerger dans ce qui vous rapproche le plus de l’Instant Présent. Si c’est peindre, peignez. Si c’est la nature, soyez dans la nature. Si c’est écrire des poèmes, écrivez des poèmes. Si c’est faire la cuisine, faites la cuisine. Si c’est faire l’amour, faites l’amour. Peu importe. Faites ce qui vous rapproche de vous-mêmes.

Bien sûr, certains n’ont pas la possibilité encore, parce qu’ils doivent s’occuper de la famille, des enfants, des parents, de leur boulot, ils ont des ennuis, et pour eux aussi c’est une grâce d’être comme ça. Mais dès que du temps se libère en vous ou pour vous, profitez-en.

Sœur : Mais si on est dans la famille, dans un travail, on peut être aussi dans l’instant présent.

Oui, bien sûr.

Sœur : Ah, oui.

Comment tu sais que tu es dans l’Instant Présent ? Bonne question, ça ! Et bien, tu ne te poses plus de question. Tu es tellement immergé dans le bonheur de faire quelque chose, qu’il n’y a plus de place pour un questionnement. Et si tu es dans la fainéantise, que tu as l’occasion de ne rien faire, eh bien, tu es là, posé comme un neuneu, il ne se passe rien. Et tu sens la Paix qui rentre, qui est là. Plus tu acceptes, plus tu es en Paix, moins tu te poses de question, moins le mental, même s’il y a des pensées qui passent, va s’incruster, et puis tu le sens, il y a un relâchement dans le corps. Il y a quelque chose qui est là et qui t’enveloppe.

C’est ça la Vérité, ce n’est pas autre chose.

Frère : Tu sais, il n’y a plus aucune légitimité. Il n’y a aucune position à défendre.

Non. Alors, la position, ce que j’avais expliqué en neurosciences à l’époque, si vous voulez vivre ces moments de Paix, essayez déjà, non pas de vous occuper de votre mental, vous n’y arriverez pas, mais par contre, vous avez le contrôle sur votre corps. Dès l’instant où vous mettez votre corps au repos dans une position agréable, pas une position de yoga compliquée, dès que vous faites cesser, par un repos, l’immobilité, le retour des informations du corps, ça disparaît en quelques minutes, ce n’est même pas de la sophrologie, c’est l’évolution normale, vous laissez votre corps complètement au repos, vous allez sentir, à un moment donné que vous ne savez plus où est votre main, votre bras.

Vous avez une distorsion de la perception du corps. Et quand vous arrêtez là, ce qu’on appelle la proprioception, c’est-à-dire, la perception du corps, à ce moment-là votre conscience est libre pour l’Instant Présent, même s’il y a des pensées. C’est affreusement simple. Après, bien sûr, on a des cristaux qui permettent de calmer le mental, on a des cristaux qui permettent de monter le niveau vibratoire. On peut toujours utiliser des béquilles, ce n’est pas interdit. Mais le plus simple, le meilleur outil, c’est le corps.

Si pour vous, il y a des gens, par exemple ils courent, ils ont une libération (…), si pour vous c’est courir, courez. Mais le plus simple c’est vraiment l’immobilité totale du corps. Vous arrivez à rester dix minutes, immobile complètement, position allongée, relâchement, même si vous avez des pensées, même si vous avez le nez qui gratte à un moment donné, ce n’est pas important, mais au bout de quelques minutes, vous allez ressentir ce relâchement qu’on appelle de la proprioception, et à ce moment-là, il y a une lucidité nouvelle qui apparaît.

Et à ce moment-là, la Paix apparaît. Vous êtes déjà dans l’instant présent. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Et vous ne pouvez passer que par le corps. Vous ne pouvez pas passer par le contrôle du mental ou le contrôle des émotions, ça ne marchera pas.

Alors bien sûr, si vous êtes en position immobile et que vous avez votre mental qui va vous agresser en permanence, alors c’est très simple, faites une séance avec des pierres qui calment le mental, et puis voilà, avant, quartz rose par exemple, ça suffit.

Mais là on est bien loin des théories du yoga ou de la spiritualité ou autre. C’est simplement à vous de faire l’expérience. Vous n’avez pas besoin de techniques.

Une Sœur : Le quartz rose, tu le positionnes où pour calmer le mental ?

En triangulation, c’est-à-dire qu’il y a un quartz rose sur le cœur et un dans chaque main.

Sœur : D’accord.

Ce qu’on appelle les séances de cristaux classiques.

Le monde des cristaux, bon, je connais bien, j’ai travaillé pendant vingt cinq ans là-dessus, c’est une aide extraordinaire, parce qu’on peut jouer sur beaucoup de choses. On peut faire descendre la lumière, c’est la lumière qui descend par le haut, l’important c’est que la lumière après on conscientise qu’elle vienne de nous, qu’elle vienne du cœur. Et dans un premier temps, on est obligé de penser qu’elle vient d’ailleurs.

Donc, en général, elle est essence, qu’on l’appelle la Shekina, l’Esprit Saint, la Shakti, peu importe, mais à un moment donné, il y a une métabolisation de cette énergie, de cette lumière. Alors, ce n’est même pas la peine de poser la question de savoir si elle est astrale, si elle est supra mentale, mais ça débouche sur le supra mental.

Et puis dès que vous vivez que temps est une illusion totale, à ce moment-là, vous êtes libres. Vous êtes soumis aux conditions du rêve. Alors vous avez l’âge que vous avez, vous avez la santé que vous avez, vous avez l’argent que vous avez, c’est comme ça.

Autre chose à dire ou à demander.

…Silence…

Elisa : Plus de question ?

Oui. Question ou échange, ce n’est pas nécessairement des questions.

Une Sœur : ‘’Nous sommes doubles’’ quelque part qui me tourne dans la tête, on a toutes entendu dire qu’on avait un double de nous-mêmes qui travaille dans d’autres systèmes, il me semble. On parle du double …

Du ?

Sœur : Du double de nous-mêmes qui travaille dans d’autres systèmes. C‘est faux ça aussi ?

Je ne suis pas sûr de comprendre. Ton corps de lumière était à un moment donné prisonnier dans le soleil. Après la libération du noyau de la Terre, c’était en 2011/2012, les corps de lumière qui étaient prisonniers dans le soleil sont venus chez les êtres qui étaient prêts, qui ont permis de reconstituer, de resynthétiser le corps de lumière, qui a servi de modèle et de matrice dite christique à tous les frères et les sœurs qui vivaient l’instant présent.

Mais le double est aussi une illusion. Voilà. Mais néanmoins, tu es obligée de fusionner le corps éphémère et le corps éternel, c’est-à-dire le corps de lumière, dans la même réalité, c’est-à-dire ici et maintenant.

C’est toute la différence entre ce qu’on appelait à l’époque l’ascension avec le corps et l’ascension sans le corps. L’ascension sans le corps, c’est-à-dire sans toucher les mémoires est une illusion d’une ascension luciférienne. La véritable ascension se passe à travers le corps. C’est une transmutation du corps physique, des cellules, effectivement en deux brins à douze brins d’ADN, effectivement d’un modèle carboné à un modèle silicé, – ça c’est une réalité objective -, mais qui sert finalement à détruire tout ça.

Parce que tant que le corps silicé n’est pas constitué, maintenant ça peut être immédiat, parce que, à l’époque quand il y a eu les premiers rayonnements de l’Esprit Saint, en 1984, donc dans la réception de l’Esprit Saint, on passait des années sur un chakra avant que l’énergie puisse descendre et ouvrir les autres chakras.

Donc avant de constituer les nouveaux corps, enfin les cinq nouveaux corps, ça prenait des années. Aujourd’hui, ceux qui s’ouvrent, c’est instantané, parce que la matrice, le modèle christique, est accessible pour tout le monde. L’information de la matrice christique, de même que le champ informationnel du temps zéro, c’est-à-dire le moment où on est dans l’alignement avec le temps zéro, est disponible aussi pour tout le monde, c’est un champ informationnel.

Ce n’est pas un champ énergétique, c’est un champ informationnel puisqu’on a appelé d’une manière plus générale le fait de se souvenir de qui on est, c’est simplement de retrouver ce champ ultime acausal de la physique, qu’on appelle le temps zéro. Et qui est inscrit dans tout système vivant : humain, animal, végétal, angélique, archangélique, etc…

À partir du moment où ce temps zéro, cette actualisation du souvenir initial est acté, et bien les choses s’enchainent d’elles-mêmes. Donc le travail du scénario qui était écrit, était d’amener tout ça en plusieurs étapes : 1984, août 84, descente des cinq nouvelles fréquences. Le premier à en avoir parlé, c’est Elton John de l’autre côté, par l’intermédiaire du Major américain Jason Leen.

Sœur : John Lennon, par Elton.

J’ai dit John Lennon …

Sœurs : Non.

Elton John ? (en riant) Alors ce n’est pas le même. Allo, mon cerveau …

(Rires)

Non c’est John Lennon bien sûr.

Dans l’après-vie de John Lennon, qui parlait des cinq fréquences, et ça c’était les années 1980. Moi j’ai bénéficié, sans savoir ce que c’était, parce que quand j’ai commencé à recevoir l’Esprit Saint, j’étais persuadé d’être envoûté. J’avais les sifflements d’oreilles, j’avais des maux de tête, je suis allé voir des désenvouteurs de tous les côtés en leur disant : Oh la la, j’ai un charme, je sens quelque chose dans ma tête, j’ai les oreilles qui sifflent, c’est une horreur. Je croyais être envouté !

Mais très rapidement après j’ai compris ! J’ai compris, bon, j’ai lu effectivement, mais j’ai aussi vécu qu’il y avait ces cinq nouvelles fréquences, je sentais d’ailleurs les impacts de ces cinq nouvelles fréquences sur le nouveau corps qui ouvraient certaines choses, et là donc j’ai compris que c’était quelque chose qui était systématique et qui rentrait en manifestation sur Terre.

À partir de là, on a bâti énormément de choses, bien avant Autres Dimensions, je vous parle de ça, ça c’était début des années 80, 84/85. On a commencé à constater qu’il y avait de plus en plus de gens qui vivaient ça, le Nada, le chant de l’âme, la couronne, ou la petite ou la grande – maux de tête -, et on a constaté que tout ça était repérable aussi puisque, comme je vous l’ai dit, j’ai travaillé sur les étapes proches de la mort dans l’association Iands (iands) français/américain, et on faisait des scanners.

Et on s’est aperçu que les gens qui avaient fait une NDE ou qui se plaignaient de ce chant de l’âme, ce n’était pas le chant de l’âme à l’époque, on pensait que c’était un envoutement, on s’est aperçu qu’il y avait des images spécifiques sur le scanner. Il y avait un œdème au niveau des lobes temporaux, qu’on a appelé après les étoiles Hic et Nunc, c’est-à-dire Im et Is, juste au-dessus des oreilles, et qu’il y avait un œdème cérébral.

Or cet œdème cérébral, le docteur Hammer avait remarqué que quand il y avait un cancer, il y avait aussi un conflit de territoire qui s’imprimait dans le cerveau sur des territoires très précis, et dans les problèmes cardiaques, il y avait- les gens qui avaient fait un infarctus – il y avait un œdème cérébral sur la même zone.

Et en fait la zone, les travaux après du docteur Melvin Morse qui ont montré que l’accès à la multi dimensionnalité ne se faisait pas du tout à travers le cerveau archaïque et ce qu’on appelle l’épiphyse, c’est-à-dire le fameux troisième œil, mais directement à travers le néocortex, et en particulier ces deux zones-là qu’on a appelées hic et nunc, ou Im et Is.

Donc là on s’est rendu compte qu’il y avait des modifications biologiques, hormonales, réelles, d’autant plus que les gens qui avaient fait une NDE ou les gens qui vivaient cette sensation bizarre à la tête avec le sifflement d’oreille, avaient des filets de sang dans la narine gauche, systématique. Pas des saignements, des petits filets de sang.

Donc il y a eu une perforation du plancher des fosses nasales, qui a permis de créer une hyper oxygénation du cerveau, ou effectivement le corps calleux de communication entre les deux hémisphères du cerveau commençait à s’épaissir, ce qui explique que la conformation du crâne changeait, et à l’époque les ostéopathes qui voyaient ça disaient : Oh la la, tu as le crâne bloqué ! – Mais comment ça, j’ai le crâne bloqué ? Ils disaient tous ça. Ils ne savaient pas, ils n’avaient jamais vu ça.

Et effectivement leurs sensations en mouvements respiratoires primaires, c’est qu’on avait le crâne figé, ce qui était faux en fait. Simplement, il y avait une telle pression dans la tête, une telle oxygénation, qui a permis d’activer ce qu’on a appelé après les Étoiles, c’est-à-dire les fonctions spirituelles, alors Clarté, Précision, etc… les douze étoiles de la couronne, que les chakras s’ouvraient, que les gens commençaient à percevoir ce qu’on appelait les chakras, bien sûr d’abord le septième et le sixième, mais que ça prenait des années.

Après on s’est aperçu que le Nada, le chant de l’âme, avait sept tonalités différentes, exactement comme l’avait décrit Patanjali dans les yogas sûtra. Donc il y avait une cohérence énorme dans tout ça, sans qu’on sache à l’époque la finalité, bien sûr. Ça; c’est à replacer dans le contexte, c’est le début, milieu des années 80. C’est quand même vieux, on est 35 ans/40 ans après quand même.

Et tout ça, bon, au fur et à mesure, ça s’est constitué, il y a eu de plus en plus de gens qui rentraient en contact avec ce qu’on appelait des entités, sans se poser la question pour savoir si c’était bon ou mauvais, bien pas bien, lumière pas lumière, mais il y avait effectivement quelque part quelque chose qui s’était déchiré. Et que c’était un processus qui concernait de plus en plus de gens. Il y avait de plus en plus de gens qui avaient cet œdème cérébral, qui avaient le chant de l’âme, qui avaient les pressions sur la tête liées à l’ouverture et la réception de l’Esprit Saint.

Et puis à partir des années 2000, après les noces célestes, donc 2010, 2012, là on s’est aperçu que le processus devenait extrêmement important. Il y avait de plus en plus de gens qui avaient ces maux de tête, de plus en plus de gens qui avaient un filet de sang dans la narine gauche, mais après il y avait des chemins différents, c’est-à-dire qu’il y avait des gens qui bloquaient l’énergie à ce niveau-là, donc là ils étaient déviés vers des énergies lucifériennes qui n’étaient pas vraiment évolutives, entre guillemets.

D’autres gens qui laissaient les énergies s’écouler et qui commençaient à vivre des choses au niveau de la poitrine, avec l’activation des nouveaux corps qui sont toujours sentis pour ceux qui sentent aux mêmes endroits : le huitième corps à la pointe du sternum, le neuvième corps à l’angle de Louis ici, le dixième corps au-dessus du chakra de la gorge, le onzième corps ici sur le point des anges, c’est là où l’ange quand un bébé naît fait Shhht et le sillon nasolénien, et surtout le douzième corps qui est au-dessus du nez, qui correspond à l’Androgynat primordial.

C’est le moment où le corps calleux s’épaississait et où il y avait une communication réelle qui s’établissait entre le cerveau gauche et le cerveau droit. Donc, tout ça, ça a été un travail qui a pris une quarantaine d’années, donc depuis 1984, et que la finalité bien sûr allait devenir de plus en plus claire au fur et à mesure des années pour beaucoup de gens.

Voilà, c’est ce qu’on a constaté, ça a permis de construire un modèle très précis d’activation des nouveaux corps, d’activation des nouveaux chakras donc aussi, le vécu aussi de la conscience de ces chakras, ce qu’il y avait dedans, à quoi ça servait, etc…

Et après, depuis 2017, et surtout depuis la fin de l’anomalie primaire en 2018, en mai 2018, très précisément le 7 mai 2018, il y a eu une destruction de l’anomalie primaire, simplement en détruisant ce qu’on appelle le plasma de réflexion de la Terre qui est en fait la ceinture de Van Allen, qui renvoyait la lumière – d’ailleurs même les maîtres ascensionnés en avaient parlé -, la lumière oblicale, c’est-à-dire une déviation de la lumière.

Parce que tout ce que tu émettais était renvoyé, inversé par ce plasma, qui est un miroir plasmatique, qu’on appelle la ceinture de Van Allen. Quand la ceinture de Van Allen a été détruite, à ce moment là, tout est devenu possible. Agapè est apparu, Agapè a commencé à se diffuser partout, les gens vivaient spontanément le cœur sans être passés par les étapes de constitution du corps de lumière, les activations des étoiles, l’ouverture des chakras, sans avoir d’activation nécessairement de l’onde de vie ou des différents circuits qui existent toujours.

Quand je dis ça, quand je suis en cana, quand je parle spontanément comme ça, je sens toujours le canal de lumière, je sens toujours l’onde de vie qui monte, mais plus besoin de se focaliser dessus. Ça évoluait et ça agissait tout seul, il n’y a pas besoin de s’en occuper. Et donc, moins tu avais besoin de t’en occuper, moins t’avais besoin d’en parler, plus tu étais disponible pour la découverte de l’instant présent, et donc de l’Absolu, et donc le vécu de l’Absolu.

Donc c’est quelque chose qui est parfaitement systématisé et qui n’a pu qu’être écrit, ce n’est pas Jean-Luc Ayoun qui a inventé ça ou les Melchizedeks, ça fait partie de l’ordre des choses. Et donc après la fin de l’anomalie primaire, comme par hasard, on a eu la pandémie Agapè, c’est-à-dire des gens qui vivaient des résonances les uns les autres partout sur la planète, le Cœur, et six mois après ils ont démarré la pandémie du coronavirus !

Le sacré et le simulacre, et c’est toujours comme ça.

Elisa : C’est quand même extra … C’est quand même marrant.

Ah oui, pour ceux qui connaissent l’histoire, qui l’ont vécue, c’est phénoménal, phénoménal.

Un frère : Et ce simulacre, en fait que le simulacre soit déclenché, c’est une réaction consciente du fait que Agapè s’était déclenchée ? C’était pour contrer …

Bien sûr.

Frère : Donc c’est conscient, c’est pensé consciemment parce qu’ils ont vu …

Bien sûr, ça correspond à tout ce qu’on a dans toutes les traditions. Bon, je parle de l’exemple de la Kabbale avec les Séphiroth et les Kliffoth, c’est-à-dire les images miroir inversé. Quand tu déploies dans le rêve quelque chose, il y a toujours l’inverse, toujours, toujours. Le Christ a parlé de messages, l’homme s’en est emparé et en a fait des religions. Il l’avait bien dit le Christ : Ne faites pas de mes paroles une religion.

Quand il disait : Moi et mon Père sommes Un, ce n’était pas pour qu’on suive le Christ, c’était pour qu’on devienne comme lui. Ne pas être un suiveur, ou un toutou ou quelqu’un qui va imiter, mais devenir la même chose. Le seul qui ait compris des années après, c’est Saint François d’Assise. Après avoir suivi le Christ, il a (…) à la Liberté, parce que c’est une matrice christique et c’est une matrice de liberté, qu’on le veuille ou pas. C’est une étape dans le rêve qui te permet de te rapprocher de ce que tu es.

De la même façon que la reconstruction du corps de lumière, la libération des corps de lumière enfermés dans le soleil et, paradoxalement, le chaos a commencé un an et demi après … La pandémie Agapè c’était mai/juin 2019, un an après la fin de l’anomalie primaire. Et comme par hasard, le simulacre, un enfermement encore plus fort puisqu’on a été enfermé, décembre 2019 et début 2020, le début de la pandémie non pas Agapè, mais inverse.

C’est un jeu !

Frère : La ceinture de Van Allen, c’est elle qui … c’était ça la courbure de l’espace/temps ?

Oui, tout à fait.

Frère : Mais alors du coup, s’il n’y a plus de courbure de l’espace/temps, s’il n’y a plus la ceinture de Van Allen, comment ça se fait qu’on a quand même cet effet miroir qui se fait encore avec le simulacre ?

Ben parce qu’il y a des mémoires qui restent. C’est comme la loge noire des maîtres ascensionnés qui a été détruite en 2010, il y a des gens qui canalisent encore ces êtres là.

Frère : D’accord, c’est donc la mémoire de ça quoi.

Oui. De même que je canalise Bidi en ultra temporalité, alors qu’il n’existe plus Nisargadatta aujourd’hui. C’est le même processus.

Mais, donc les images en miroir, ou la lumière inversée, la lumière oblicale, n’existe plus, mais la rémanence, comme la rémanence des murs, des désincarnés, est encore présente bien sûr.

Frère : Et c’est pour ça qu’ils parlent de « Tout est déjà accompli », on est juste dans l’actualisation de ce qui est déjà accompli.

Bien sûr, bien sûr. Et la lucidité sur le fait que tu ne peux pas changer un iota de ce qui a été écrit, ça tu le découvres vraiment quand tu vis la sortie du temps. La sortie du temps ne se passe pas dans une autre dimension, elle se passe ici et maintenant au milieu de la poitrine. C’est un processus que je qualifierais même de chimique, parce qu’on sait que quand les chakras s’ouvrent, il y a une modification de certaines hormones qui se produit, en particulier l’épiphysine sécrétée par le fameux troisième œil, qui modifie les cycles du sommeil, les cycles de l’alimentation et qui modifie la chimie du cerveau aussi au niveau de ce qu’on appelle les comportements primaires.

Comme disait Bidi, la fin de la recherche, la fin du chercheur, c’est l’arrêt de la sécrétion de la dopamine – la mine qui dope – qui est responsable de la recherche de nouveautés. La nouveauté au moment où tu découvres le Réel, aucune nouveauté ne peut t’intéresser. Tu es simplement là.

Et tout ça est parfaitement cohérent. J’ai eu la chance de connaître les neurosciences, d’étudier les neurosciences, d’étudier les médecines traditionnelles, donc d’être au carrefour un peu de tout ça, et de voir la cohérence de tout ça. C’est monumental ! Il n’y a pas de place là dedans pour le hasard, il n’y a pas de place là dedans pour une improvisation quelconque. C’est réglé, c’est comme du papier à musique, quoi qu’on dise, quoi qu’on pense. Souvent on s’en aperçoit qu’à posteriori, parce que c’est comme ça.

C’est l’Intelligence de la lumière, comme je disais, en image en miroir, l’intelligence artificielle, le monde binaire comme disait Steiner. C’est le monde de la Bête. Il disait d’ailleurs que la technologie, Steiner l’avait dit, il avait dit qu’à un moment donné, il créerait des pseudo-médicaments pour couper l’âme. C’est ce qu’ils ont fait avec la thérapie dont il ne faut pas parler. C’est ce qu’ils ont fait effectivement. Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que la coupure de l’âme qui dans leurs têtes allaient aboutir à des automates soumis, bien sûr, ce qu’ils cherchaient, soumission et obéissance, allait finalement révéler l’Esprit. C’est ironique, mais c’est totalement ça.

Parce que l’âme était un médium qui t’empêchait de vivre l’esprit. L’âme, ce n’est pas du tout éternel, comme disait Bernard de Montréal, c’est évident, l’âme c’est un médium. En plus l’âme a été faussée et retournée par l’anomalie primaire, bon je ne vais pas rentrer dans les détails des circuits énergétiques qui correspondent à ça, mais sachez simplement qu’à cause de l’anomalie primaire, quand on nous dit : oui, mais expérience d’âme, et que l’âme renvoie les informations à l’esprit, Pipeau !

L’âme renvoyait les informations au corps, systématiquement par le foie, et donc l’astral progressait, progressait, progressait, et il ne pouvait qu’amplifier. À partir du moment où il n’y avait plus cette inversion de l’âme, que l’âme était retournée vers l’esprit, eux ils ont supprimé l’âme. Et grand Bienfait ! Ils ont permis un accès plus direct à l’esprit, même si ça devait passer par la mort.

C’est-à-dire que tous les incarnés aujourd’hui ne passent plus par le cycle de la réincarnation. Ils sont stoppés au niveau du soleil, mis en stase pour vivre l’évènement. Donc ceux qui s’incarnent c’est parce que tout le monde veut assister à la fête. D’un point de vue de là-haut des confédérations intergalactiques, ça va être une méga fête. D’ailleurs, on l’a appelée les noces cosmiques. Il y a eu les noces célestes et après les noces cosmiques. Et c’est ce qu’on est en train de vivre.

On est en plein dedans. Maintenant si on se base sur les chiffres de l’Apocalypse de St-Jean, on nous dit que ça durerait deux temps, un temps et la moitié d’un temps, ce qui fait mille deux cent soixante jours, mais le problème, savoir quand ça a commencé. Est-ce que ça a commencé au moment où il y a eu la cessation de l’anomalie primaire, la destruction de la ceinture de Van Allen en mai 2018, est-ce que ça a commencé l’année d’après au moment de la pandémie Agapè, ou est-ce que ça a commencé plus tard au moment de la pandémie de simulacre du coronavirus.

(Discussion sur les dates, les calculs …)

De toute façon c’est évident, c’est en cours, que ce soit la rupture de New Madrid, que ce soit le basculement des pôles quand vous voyez la dérive du pôle magnétique sur les courbes qui sortent, ça accélère grandement. Il y a encore trois mois, on calculait selon la vitesse relative de la dérive des pôles que le basculement aurait lieu au plus tard en février 2023. Là maintenant, on est rendu à Novembre, qui collerait avec les prophéties de Pépère et de plein d’autres prophètes.

Il y aurait à la fois la famine, la troisième guerre mondiale effective et en même temps Nibiru, c’est-à-dire tous les évènements. C’est le show final quoi, c’est comme quand tu tires un feu d’artifice, il y a le show final et tout explose en même temps.

Un frère : Et Bidi, l’année dernière, si j’ai bien compris, disait que tout ça, ça ne serait pas plus d’une semaine.

Et ça ?

Frère : Ça ne tiendrait pas plus d’une semaine, que tout serait plié en une semaine.

Mais on dit toujours ça, mais le problème c’est que, comment on appelle ça, il y a une forme d’inertie ne serait-ce que par les habitudes, et avant que la Terre ne s’arrête, ça ne peut pas se faire comme ça (d’un claquement de doigts), s’arrêter du jour au lendemain. Il y a toute une cinétique. La cinétique, celle du cosmos, on ne peut pas la connaître parce que Nibiru a une vitesse relative, les étoiles mortes qui sont rentrées dans le système solaire le sont de façon erratique.

Par contre, ce qu’on a, c’est d’une manière tangible et objective, ce qui se passe sur Terre, dans la société et sur les aspects géophysiques. Là on ne peut que constater que tout est conforme.

Une sœur : Mais je ne comprends pas la chronologie, parce que sur la carte on voit l’invasion de la Russie …

Oui, ça, ça ne surviendra qu’une semaine avant le basculement des pôles. Mais quand tu vois la famine, les restrictions qui ont été en cours depuis deux ans, la crise économique monumentale qu’on a créée, volontairement en plus, avec le World Economic Forum, le Grand Reset de Klaus Schwab, c’est évident que c’est cette année, je ne vois pas comment. Maintenant la date je ne la connais pas.

Simplement, si on observe les signes géophysiques, je parle en particulier de la dérive du pôle nord magnétique, les évènements sismiques qui s’enchainent le long de la faille de New Madrid, c’est évident que ça peut être d’une minute à l’autre. Et quelle importance ? Ça appartient au film.

Encore une fois, il n’y a rien à sauver puisque de toute façon il n’y a personne. Donc on ne peut qu’observer la scène de théâtre, décrire la scène de théâtre, voir et juger intellectuellement, intuitivement, énergétiquement, peu importe, les évènements, eux concrets. Les évènements concrets, ce sont les évènements climatiques, les évènements humains, le chaos de la société humaine, et les évènements surtout telluriques.

Eux, tu ne peux pas y échapper. Le réchauffement du noyau terrestre, l’expansion de la Terre comme Pépère dit, tout ça est en cours. La fonte des glaces, qui n’est pas un réchauffement climatique mais un bouleversement climatique. Ils ont voulu faire passer à cause de l’humain avec sa voiture, et les vaches. C’est faux, puisque le réchauffement climatique, il touche toutes les planètes du système solaire et que la plupart des planètes du système solaire extérieur ont déjà basculé leurs pôles physiques.

Un frère : Et même en fait dans les courbes de température qui ont été remises en face par rapport à l’histoire de la Terre, ils font des prélèvements dans les carottes et tout. En fait en ce moment, on est dans une période froide, mais à une époque, il y avait des dinosaures partout, il faisait super chaud. Alors on nous présente ça aujourd’hui comme étant en fait un réchauffement, alors que ça n’est rien d’exceptionnel par rapport à ce qui a pu y avoir par le passé, la Terre était super chaude, et ça n’avait rien à voir avec ce qu’on a aujourd’hui.

Exact, exact. Et vous avez quelques Néphilims qui étaient restés sur Terre au moment de l’enfermement, il y a 320.000 ans, qui ont été congelés en Antarctique et qui attendaient ce moment pour se réveiller. Vous savez qu’ils ont découvert des choses incroyables en Antarctique, c’est la vérité. Ils ont compris que la Terre était parcourue de souterrains, pas uniquement les souterrains qu’ont créés les Américains ou les Européens pour se protéger soi-disant des rayons gamma, mais déjà dans l’ancien temps.

On sait que la Terre a basculé plusieurs fois de pôles, et ce n’est pas du tout il y a trois cent mille ans, comme ils le disent, c’est tous les cinquante mille ans. Donc tout ça est révélé, comme disait Bernard de Montréal il y a deux ans, c’est le mensonge cosmique et le mensonge planétaire.

Une sœur : Sauf que là, c’est une décréation totale.

On est ?

Soeur : Sauf que là, il va y avoir l’inversion des pôles avec la décréation.

Oui, il n’y a pas de décréation, c’est un mot qu’on emploie, mais ça ne veut rien dire décréation. Comment est-ce que ce qui n’a jamais été créé- la création est un mythe – peut être dé-créé ? Ce n’est pas possible. Un rêve est ce qu’il est. Sauf que ce rêve, la totalité des rêves de la création ont eu lieu en un éclair. À un moment donné, il y a quelque chose qui est apparu, et qui a disparu aussitôt. Et qui a suffi à créer le temps et l’espace, l’illusion du temps et de l’espace.

Un frère : Comment est-ce qu’on pourrait mourir puisqu’on n’est jamais nés !

Une sœur : Oui, c’est ça.

C’est pour ça que, aujourd’hui plus que jamais, la seule qu’on a à faire, c’est de profiter de chaque minute, lucidement, consciemment, apprécier chaque seconde qui s’écoule, être disponible pour ça. C’est la seule façon d’être tranquille. Ce n’est même pas d’aller regarder l’histoire que je viens de vous raconter, parce qu’effectivement, quand vous ne le vivez pas, ça peut paraître angoissant, effrayant. Alors que pas du tout, c’est un jeu, c’est quelque chose de très marrant.

Comme disait Nisargadatta, tout ça finira par un grand éclat de rire cosmique, et on rira de nous-mêmes, on ne sera pas dans la recherche de responsabilités ou d’accusations, à dire : c’est la faute de ces entités noires, ces archontes … On verra qu’il n’y a pas de différence entre Marie et un archonte, il n’y a pas de différence entre nous et le diable et dieu sait ! C’est ce qu’on a créé.

Un frère : Quelque part on a une chance incroyable d’être là en train de discuter de ça. Je trouve ça extraordinaire.

Mais c’est extraordinaire, la création est quelque chose d’absolument incroyable, le rêve est absolument incroyable, c’est magique et ça …

Elisa : Les quelques personnes que nous sommes là, à échanger, tout ce que nous sommes en train d’écouter de Jean-Luc et de vivre, va pouvoir profiter à beaucoup de personnes, dans le monde entier

Dans ce satsang, on a vraiment fait un tour d’horizon …

Elisa : C’était très intéressant … puisque chaque fois on le schématise, non, on le place mieux, tu vois. Tout se met bien en place, alors quand tu regardes déjà l’œuvre terminée ou presque, on regarde et chaque pièce est à sa place.

Et cette illusion, ce rêve est quelque chose de fantastique, c’est …

Elisa : Par exemple des choses que moi je ne comprenais pas. En Mai 2018, moi j’ai fait …

Tu as fait ton AVC.

Elisa : Mais avant, on était à Can Mas, et là il s’était passé plein de choses. Ce mois de Mai à Can Mas … Purée !

C’est le mois où tous les repères ont été cassés.

Elisa : Oui, mais moi j’étais déstabilisée.

Mais tout le monde.

Elisa : Déstabilisée. C’est là où je suis tombée dans le volcan, on cramait n’importe quoi, on se déplaçait, on cramait des autobus, enfin je ne sais pas, des folies, moi j’ai dit : je deviens folle ! Et là je ne comprenais rien, tu vois. C’est après que tout ça s’est passé et que tu peux le voir, alors tout se remet. Quand tu disais … Qu’est-ce qui s’est passé là, c’était en mai 2018.

Ben il y a eu la destruction de l’anomalie primaire.

Elisa : C’est ça !

Et il y a eu la révélation d’Abba, antérieur à la création.

Elisa : Pour moi c’était la fois où on s’est dépassé au niveau énergétique, enfin moi je sentais dans mon corps, mais vraiment c’était … je ne comprenais pas. Je suis sortie, je me souviens de la salle, et j’ai dit : ce n’est pas possible… Comment tu te sens ? Parce que tout le monde voulait savoir ce qu’on faisait. Je disais : laissez-moi tranquille, je ne voulais rien savoir. Il y avait trop de choses à assimiler, parce qu’on le sentait, ce n’était pas seulement ce qu’on écoutait, on était en train de le vivre dans notre corps.

Oh oui, oui !

Elisa : Et alors chacun le sentait d’une façon différente, moi j’étais complètement déstabilisée, parce que tout ça c’était en train de se passer. Maintenant, on comprend, tu vois.

De plus en plus. Même intellectuellement on le comprend.

Une sœur : C’est un cadeau pour nous parce que tu as beaucoup de connaissances, et en plus tu es scientifique, donc ça aide, ça aide, et tu l’as vécu, et tu n’es pas là pour … Et c’est bien pour nous parce qu’on voit qui est dans cette ouverture … (pas toujours audible)

Elisa : Mais tous ceux qui étions là-bas, nous l’avions … c’était vraiment général. On était tous fous !

Mais c’était tellement vaste, c’était très déstabilisant, je conçois tout-à-fait. Mais ça ne pouvait pas être autrement.

Une Sœur : On te sent tellement en paix par rapport à tout ça et dans cette vérité, nous, on ne peut que la recevoir.

Et bien, si tu veux, j’en suis sorti avec le fait que plus rien n’avait d’importance, que ce soit Abba, que ce soit Jean-Luc, que ce soit Autres Dimensions, que ce soit les mondes, les univers.

La Sœur : Mais du point de vue de l’incarné, ici et maintenant dans ce corps, pour nous, c’est cadeau.

Oui, oui.

Merci.

Allez, on va arrêter là peut-être.

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