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Satsang Staff (Dédié à tous)
(Événement Facebook Live)
Avec Jean-Luc Ayoun

Dimanche 21 Mars 2020

Vous avez atteint le chiffre de 100. Donc, on va pouvoir commencer.

Alors, je commence. Comme je vous l’ai dit, nous avons une douzaine de questions qui viennent vraisemblablement de ce qu’on appelle le Staff Agapè. C’est l’ensemble des gens qui participent, d’une façon ou d’une autre, à la retransmission, retranscription et diffusion, entre autres, de tout ce que je peux dire à gauche et à droite.

La première question.

«En ce qui concerne la diffusion de tes messages, as-tu une idée de ce qui semble le plus important ou le plus essentiel à partager ?»

 Alors, le plus important à partager est bien sûr ce que l’on vit. Nous ne sommes pas dans l’étalage, je dirais, de connaissances ou de vécus d’expériences. Mais tout, tout, absolument tout ce qui doit être dit, entrepris, en tout cas par tous ceux qui le vivent ou tous ceux qui l’espèrent, c’est d’être le plus en accord avec l’Instant Présent, qui est l’Éternité. Accepter que ce monde soit une illusion totale, non pas pour s’en détourner, mais pour se réveiller de ce rêve ou de ce cauchemar, parce qu’il n’y a pas d’autres alternatives. Les montées vibratoires et les expériences de différents états, pour la plupart, nous les avons vécues depuis de nombreuses années.

Donc, le plus important est vraiment cette notion d’Instant Présent, d’Éternité, de limitation autant que faire se peut, que ce soit dans les publications ou dans ce que vous pouvez comprendre ou échanger aussi. Tout ce qui est en rapport avec les aspects mémoriels, que ce soit des mémoires qui vous soient propres ou des mémoires même de l’histoire de l’humanité qui nous serviraient, je crois en ce moment, absolument à rien. Il a toujours été dit que nous allions vivre un cauchemar qui allait nous permettre de nous réveiller de ce mauvais rêve, si je peux dire.

C’est inéluctable, c’est en cours, tout le monde le vit, tout le monde le sait, tout le monde le perçoit de différentes façons. La solution, la sortie, elle est en soi et uniquement en soi et elle est dans la disparition à proprement parler de ce monde. Ce qui ne veut pas dire fuir ce monde mais comme nous le verrons, je pense, dans des questions, dans des témoignages, c’est à la fois d’être conscients que nous rêvons, d’accepter le rêve pour ce qu’il est, un rêve, afin de ne pas être soumis, je dirais, au cauchemar du réveil. Savoir que vous rêvez quand vous rêvez, vous réveille instantanément par la puissance de l’Instant Présent, par la puissance de l’Agapè, par la puissance du Silence.

Tout le reste, tout le reste et plus les semaines vont passer, tout le reste va devenir complètement superflu, je dirais, par rapport à qui vous êtes. Bien évidemment, nous avons aussi des responsabilités les uns, les autres, dans nos vies que ce soit par rapport à des enfants, par rapport à n’importe quel aspect sociétal, qui ne sont en aucun cas un obstacle à vivre ce que l’on est.

C’est-à-dire que ces éléments-là, si vous voulez, qui sont à l’ordre du jour plus que jamais, bon tout simplement l’acceptation de ce qui est, l’acceptation qu’on ne peut rien changer à ce qui est, c’est un script, c’est un scénario qui a été écrit et que nous traversons et nous pouvons trouver la sortie de ce script dans l’Instant Présent, dans le Silence, dans l’Acceptation et dans l’Accueil et dans Agapè. Tout le reste est superflu.

Alors, bien évidemment, les témoignages du vécu des frères et sœurs qui découvrent Agapè ou qui découvrent le Grand Silence ou la Vérité, sont bien évidemment essentiels, ce ne sont pas des témoignages d’expériences. Ce sont des témoignages de l’État au-delà de tout état. C’est exactement ce que nous recherchons tous et exactement ce que nous vivons pour ceux qui y sont installés.

Voilà je pense, à mes yeux en tous cas, le point essentiel, que ce soit par rapport à des canalisations, des satsangs ou même des explications neuroscientifiques, ou tous les questionnements qui peuvent exister, qui finalement ne sont là que pour nous ramener à cet essentiel qui est l’Instant Présent, qui est l’Agapè, qui est l’Acceptation et qui est le Grand Silence.

Alors, la question deux nous dit :

«Les 30 personnes qui constituent actuellement le Staff, sont autant d’interprétations, de points de vue, de vécus différents des messages que tu transmets. Est-ce une chance ? Doit-on en tant qu’équipe le revendiquer et le développer dans nos façons de présenter ton travail ?»

 Alors, je pense que l’interprétation est le propre de l’humain, que ce soit par rapport à une scène de théâtre, que ce soit par rapport à une image, un tableau, à un texte, ou à n’importe quoi, mais c’est à pondérer. C’est-à-dire que dès l’instant où vous vous installez dans Agapè, dès l’instant où vous vivez le Grand Silence, l’Instant Présent, bien évidemment vous êtes de moins en moins soumis à une interprétation ou à une conviction personnelle, je dirais. Donc, la question ne se pose même pas. Bien évidemment, nous avons tous des sensibilités différentes, des aptitudes, des compétences différentes, mais aussi peut-être encore des résistances différentes.

Donc, plutôt que s’attarder sur les différences d’interprétation, je propose que l’on se rappelle dans ce staff, et dans tous ceux qui nous rejoignent à différents niveaux d’ailleurs, pas uniquement dans le staff, que le plus important est l’écoute de l’autre.

Rappelez-vous qu’en  Agapè on n’a rien à défendre, ni ce qui est juste ni ce qui est vrai. On n’a pas non plus à défendre un point de vue ou une interprétation, mais bien plus à se laisser effectivement pénétrer, je dirais, par les paroles de l’autre. Non pas dans une attitude de compréhension pour discuter, pour débattre ou pour imposer un autre point de vue, mais bien plus pour voir la convergence qui peut exister justement au-delà de la différence de point de vue et au-delà des possibles interprétations.

Mais vous savez tous, même parmi les membres du staff, que dès l’instant où l’on vit Agapè, il ne peut pas y avoir de différences de point de vue. Bien évidemment, il peut y avoir des perceptions différentes. Bien évidemment, il peut y avoir des expériences encore différentes, des niveaux vibratoires, entre guillemets, différents, mais la finalité est absolument la même. Donc, à partir de là, il n’y a pas à interpréter, il n’a pas à justifier d’interprétation, il n’y a pas non plus à comparer d’interprétation. Rappelez-vous qu’Agapè est parti de quelque chose de tout à fait, je dirais, direct et spontané.

Alors, restons dans cette démarche-là. Bien évidemment, des fois nous ne nous comprenons pas toujours, dans un premier temps, indépendamment du barrage de la langue, il y a le barrage culturel, il y a le barrage individuel aussi, le bagage individuel que nous avons vécu, qui nous conditionnent malgré tout. C’est tout ce qu’on a appelé l’histoire, les habitudes auxquelles on est soumis tant que le personnage sera là.

Donc, bien évidemment, il y aura toujours même en Agapè, je dirais le plus parfait, des différences de perception, des différences d’assimilation, d’interprétation, qui ne doivent pas nous abuser. Allons plutôt vers la convergence. Laissons de côté tout ce qui est en relief ou tout ce qui peut sembler incompris ou interprété de travers. Ce n’est que temporaire pour les uns comme pour les autres. Donc, il n’y a pas à se soucier de cela.

Et continuons à avancer en gardant à l’esprit cette notion de Bienveillance, d’Acceptation, d’Accueil mais aussi de silence quand l’autre émet une idée, nous n’avons rien à défendre bien sûr, nous n’avons rien à imposer ni les uns ni les autres, ni moi ni vous d’ailleurs. Mais simplement, effectivement dans certain cas, à confronter des visions un petit peu différentes, un petit peu, pas tout à fait justes, mais dans un cas, pour l’un comme pour l’autre. Il n’y a pas de différence. Et c’est à travers l’écoute et l’acceptation là aussi que vont se résoudre les différences de perception, les différences de point de vue ou d’interprétation qui finiront, là aussi, dans un grand éclat de rire.

Il est évident que quelqu’un qui est Bélier même s’il est libre, libéré du rêve, il gardera les comportements du Bélier jusqu’à ce que le personnage vive son dernier souffle. Il en est de même pour les signes astrologiques, il en est de même pour les éducations, etc. Donc, plutôt que de voir ces différences qui sont réelles sur le plan du rêve, si on accepte qu’elles aussi, ces différences, ne veulent rien dire dans le principe de l’Essence et le principe de l’Absolu, alors ce qui peut nous apparaître comme quelque chose de pas clair ou de pas compris va disparaître de lui-même. C’est ça aussi l’Intelligence de la Lumière.

Ce n’est pas seulement dans les choses qui vont nous arriver dans notre vie, qu’on peut constater, mais là aussi dans les relations interpersonnelles, elles doivent se manifester comme dans les relations familiales, quelles que soient les oppositions. C’est comme ça que vous vous prouvez à vous-mêmes la Puissance et l’Intelligence de l’Amour et de la Lumière, qui agissent, comme je l’ai dit, indépendamment de vous et indépendamment de votre volonté. Sans ça, il n’y a pas de réel sacrifice. Sans ça, il n’y a pas de réel abandon à la Réalité ou au Réel.

Alors, nous allons prendre la question trois. Alors, quelqu’un qui dit :

«Il y a évidemment différents stades de vécu de l’Agapè et dans l’optique d’un partage le plus large possible, peut-on imaginer que les premiers niveaux soient aussi importants que les plus avancés pour témoigner et transmettre à tous ? Quels sont les intervenants qui te font le plus vibrer, qui t’étonnent ou qui t’apportent le plus ?»

 Alors, ça fait beaucoup de questions en même temps. Effectivement, il y a une espèce de, on pourrait d’ailleurs catégoriser les différents stades du Réveil, du Rêve, qu’on a tous le matin, d’ailleurs on se demande qui on est, où on est, tout ça doit fonctionner à nouveau pour pouvoir affirmer : Je suis telle identité, tel corps, à tel endroit. Il y en a qui le font instantanément. Il y en a à qui ça peut prendre plusieurs minutes, voire plusieurs heures selon le type de réveil que vous avez. Alors, bien évidemment sur un plan pédagogique, on pourrait imaginer qu’il y ait plusieurs stades, vibratoires ou pas d’ailleurs.

Mais je rappelle qu’Agapè n’a rien à voir avec la vibration. Absolument pas puisque c’est l’absence de vibration qui fait le Silence, ce ne sont pas les vibrations. Les vibrations concernent et concerneront toujours la supra conscience mais pas la a-conscience, c’est-à-dire ce qui est antérieur à la conscience, c’est-à-dire le moment où nous nous souvenons de qui nous sommes avant d’expérimenter la conscience.

Alors, plutôt que de parler de stades, je pense qu’on peut résumer cela à quelque chose qui est très simple. Plus vous êtes en Agapè, plus le Silence intérieur est présent. Ça ne veut pas dire que vous êtes enfermés dans votre Silence, que vous ne communiquez plus. Ça veut dire simplement que, quoi que vous exprimiez, quoi que vous fassiez, le Silence est toujours là en arrière-plan, même si le personnage est en colère, même si le personnage semble reprendre les commandes par moments, ce n’est absolument pas le cas.

C’est-à-dire que cette notion de Silence est fondamentale. Et plus vous allez pénétrer ce Grand Silence, plus vous allez vous sentir libre et plus vous allez vous réveiller, je dirais, de manière de plus en plus franche et de plus en plus certaine. Il y a d’ailleurs des mécanismes qu’on peut imaginer, et ça été dit d’ailleurs en satsang et aussi par divers intervenants, où on a l’impression, à la fois de vivre un rêve et de vivre la Vérité qui n’a rien à voir avec le rêve. D’accord ?

Et ces deux choses-là se superposent, bien sûr, ça été expliqué longuement et, effectivement, c’est ce que nous vivons la plupart. Il y a un sentiment d’irréalité à ce monde, ce qui ne veut pas dire qu’on le fuit, ça ne veut pas dire qu’on ne fait pas face à ce qu’on a à faire face au sein du rêve, mais on est, je dirais, définitivement sortis du rêve, et définitivement sortis d’une prétention quelle qu’elle soit. Ce qui ne veut pas dire qu’on a envie de ne rien faire, mais on n’a aucune revendication. Comme disait Nisargadatta : Il n’y a plus de désir et quand il n’y a plus de désir, c’est la Paix totale de l’Être, du Non-Être, du personnage. N’est-ce pas ?

Donc plutôt que de parler de stades et d’essayer de discriminer ou de donner un tableau évolutif qui en fait n’existe pas, je pense que l’on peut résumer ça par la qualité du Silence que vous vivez. Vous ne pouvez pas vous tromper. Comme pour Agapè, si vous voulez quand quelqu’un demande s’il vit Agapè, mais vous ne pouvez pas demander ça à quelqu’un d’autre. Vous le savez. Vous le vivez ou pas. Ça ne peut pas être interrogatif. De la même façon, le Silence dont je parle, quand vous le vivez, vous ne pouvez pas le confondre avec le silence des mots, le silence des sons, le silence des lumières. Ça n’a rien à voir. Ce n’est pas ce silence-là.

Ce Silence intérieur n’a rien à voir avec le silence des sens. C’est bien plus que cela. Ça englobe, bien sûr, non pas le silence des sens mais une espèce de sidération des sens, où le Silence demeure quoi que vous entendez, quelle que soit la discussion ou l’activité que vous menez. Et c’est quelque chose que vous constatez et vous ne pouvez rien faire, même quand vous êtes malades, même quand vous n’êtes pas bien, entre guillemets, au niveau de votre humeur comme ça peut arriver à n’importe qui, et bien vous constatez quand même que ce Grand Silence, cette Acceptation, cet Accueil, même si le personnage est en colère, il est toujours là. Vous voyez ?

Mais il n’y a pas de relief. Il n’y a pas de crise. Il n’y a pas autre chose que l’Instant Présent qui est vécu même au niveau des émotions. Il n’a jamais été dit qu’il fallait mettre fin aux émotions. Les émotions sont la vie, c’est ce qui nous maintient en vie. Il n’y a pas à les juger en positif ou négatif. Il y a simplement deux différences de comportement quelle que soit l’émotion : soit vous la laissez vous traverser, et à ce moment-là vous savez que ce n’est pas vous mais vous acceptez de la vivre, soit vous ne la laissez pas traverser, vous vous accrochez à cette émotion, vous la raccrochez à un souvenir, donc au mental et aux mémoires, et là vous êtes cuits.

Et par contre, quand vous êtes libérés réellement du rêve, vous le voyez clairement. Vous le voyez dans tous les actes de votre vie. Donc, plutôt que d’envisager cette notion de stades, il n’y a pas de premier niveau ou de fin de niveau. Il y a progression du Silence. Et cette progression, une fois que vous l’avez vécue une fois, ne peut être qu’exponentielle et ne peut que s’installer de plus en plus, là aussi, effectivement, chacun à son rythme bien sûr. Mais ce n’est pas une raison pour en faire des stades.

C’est pour ça qu’on a simplifié de plus en plus le langage dit spirituel, le langage énergétique ou vibratoire, pour ne garder que l’essentiel qui est en fait, je dirais, une posture de la conscience qui va permettre, de par cette attitude d’accueil, d’acceptation, de silence, d’abnégation quelque part, plutôt que de sacrifice dans un premier temps, de vous amener à découvrir Agapè, à découvrir le Grand Silence et l’Instant Présent.

Mais tant que vous voulez en faire un objectif, tant que vous cherchez ce Silence, tant que vous cherchez Agapè, c’est très simple, vous ne pouvez pas le vivre, c’est impossible. Il n’y a que le Silence d’acceptation qui crée en quelque sorte cette espèce d’intériorisation, d’une introjection au niveau psychologique et c’est dans cette espèce de retour au Cœur du Cœur comme on l’a nommé, au retour à l’intérieur de soi, là où il n’y a plus de mental, là où il n’y a plus d’émotion, et là où il n’y a quasiment plus de personnage, que vous allez vous souvenir, que vous allez vous rappeler de qui vous êtes.

Mais tant qu’il existe une revendication de la personne par rapport à cela justement, vous ne pouvez pas le vivre. C’est impossible, puisque vous créez vous-mêmes la distance par rapport à vous-mêmes. Ça fait partie aussi de ce qu’on a dit, c’est-à-dire, que tout ce qui a été écrit, a été écrit. Vous ne pouvez pas changer un iota de ce qui est. Ce n’est pas une démission par rapport au monde, c’est un dépassement du monde, qui vous ouvre à la vérité du vécu au-delà de l’expérience, mais par le biais de l’Instant Présent, par le biais de l’incarnation et aussi par le biais de votre présence en cet instant-là. Et là, ça va se passer à merveille.

Donc, ce n’est pas une technique encore une fois. Bon, j’ai appelé ça la pédagogie d’Agapè parce qu’il faut bien mettre des mots. Mais c’est quelque chose d’affreusement simple. Simplement, c’est tellement affreusement simple que pour beaucoup de gens ça semble extrêmement compliqué. La première étape, c’est vraiment d’arrêter d’analyser ses propres émotions, son propre mental et de tourner sa conscience d’abord vers l’Instant Présent, vers ce qui est, là, tout de suite dans l’instant.

Accepter totalement ce qui est là dans l’instant, même si vous n’êtes pas d’accord et surtout si vous n’êtes pas d’accord. Traverser cette expérience de désaccord, entre guillemets, même mental ou émotionnel ou affectif ou peu importe. Et laisser se vivre ce qui se vit, la Lumière se vit sans vous. Elle est au travers de vous, elle est aussi en vous bien sûr, mais ce n’est pas vous. Vous êtes antérieurs à la Lumière.

Or ça, il n’y a aucun concept, aucune explication, aucune connaissance, aucune histoire, aucun maître, aucun mystique qui peut vous y conduire. Par contre, vous avez toutes les capacités pour vous y conduire tout seul, dès l’instant où vous respectez, si je peux dire, ces quelques conseils qui sont fort simples, que n’importe qui peut mettre en œuvre, quel que soit son âge, quel que soit son vécu, quelle que soit son histoire, quelles que soient ses blessures, quel que soit son état vibratoire ou non vibratoire d’ailleurs, mais c’est affreusement simple.

Acceptez que ça soit simple déjà, acceptez que ce que vous vivez est la seule possibilité, et vous verrez que c’est un rêve. Et à ce moment-là, le rêve bien sûr, vous y participerez puisque vous ne pouvez pas ne pas y participer, mais c’est comme si il y avait effectivement un personnage avec son histoire, ses mémoires, son karma, son âme, son esprit et qu’il y avait autre chose qui est au-delà de la Présence, qu’on appelle la Demeure de Paix Suprême, qu’on peut appeler l’Absolu, le Parabrahman, encore une fois, ce sont des mots, mais c’est quelque chose où vous ne pouvez, et je le répéterai à chaque fois, vous ne pouvez Que Vous Reconnaître.

Donc, si vous vous posez la question de savoir si vous vous êtes reconnus, ça veut dire évidemment que vous ne vous êtes pas reconnus. Sans ça, vous ne vous poseriez pas la question. Vous ne pourriez la poser à personne. C’est une telle évidence intérieure. Quand on voit les témoignages de frères et sœurs qui l’ont vécu,  même si ce n’est pas installé en totalité, c’est tellement flagrant, c’est tellement fort, comme quelque chose qui n’a rien à voir avec quelque chose qui passe.

C’est vraiment une espèce de basculement total de la perception, de la conscience, du temps, de l’espace, qui entraîne un changement radical, même si le personnage avec son tempérament, ses comportements, parfois encore ses résistances mémorielles qui sont liées aux habitudes comme je l’ai expliqué déjà depuis trois, quatre ans, vont effectivement entrer en ligne de compte. Mais avant ça, chacun a exactement la même capacité dans l’Instant Présent, dans l’Acceptation, dans le Silence, dans l’Accueil et dans la traversée si on peut dire.

C’est le même processus pour tout le monde, que vous ayez vécu l’ouverture des portes, des chakras, que vous ayez vibré, pas vibré, peu importe, c’est quelque chose qui va se produire immanquablement.

Donc, plus vous êtes disponibles pour l’Instant Présent, disponibles tout simplement pour le rêve lui-même, en sachant, en affirmant que c’est un rêve, plus vous allez vous réveiller du rêve. Vous ne pouvez pas faire autrement. Vous ne pouvez pas vous battre contre le rêve. Il n’y a rien à améliorer. Il n’y a rien à évoluer. Cette découverte qu’on a appelée le Serment, la Promesse, la Bonne Nouvelle, le Temps Zéro, c’est exactement la même chose, c’est pour tout le monde. C’est la Bonne Nouvelle de la Matrice Christique si vous voulez encore l’appeler par quelque chose de référencé, mais c’est avant tout le Grand Silence de l’Instant Présent.

C’est là où vous êtes dans cet état de Grâce tellement apparent en vous, même si les autres ne le perçoivent pas et ne le voient pas. Vous n’avez pas besoin de vous mettre en méditation ou de léviter ou de vous mettre une robe orange ou blanche pour être reconnus, puisque vous êtes complètement transparents.

À partir de ce moment-là, dans cette transparence, dans cette humilité comme je l’ai appelée, où vous ne pouvez pas faire autrement que d’être présents dans l’Instant, même si vous êtes en train de préparer vos vacances, de préparer comme c’est normal au sein du rêve, vous n’êtes plus affectés par cela, réellement et concrètement. Ce qui ne vous empêche pas bien sûr d’avoir des choses à résoudre selon ce que vous avez écrit individuellement et personnellement.

Alors, on va avancer un peu sur ces questions. Alors là oui, on me pose aussi la question, toujours dans cette question trois :

 «Quels sont les intervenants qui te font le plus vibrer ?»

 Alors, indéniablement, celui qui m’a fait le plus vibrer de tous les temps, ce n’est pas Bidi, je l’ai déjà expliqué pour mes amis proches, c’était Métatron qui, à chaque fois, me faisait des effets ultra-vibratoires.

«Qui t’étonne ou qui t’apporte le plus ?»

 Mais je dirais qu’aujourd’hui, il n’y a plus aucun de ces intervenants qui m’apporte quoi que ce soit, si ce n’est la possibilité de me remettre au sein de l’Instant Présent, avec de plus en plus de facilité et de certitude, d’évidence, mais on ne peut pas parler à proprement d’apport, c’est vraiment une résonance qui se fait, et à ce niveau-là, je ne fais pas de différence. Par contre, effectivement dans toute l’époque Autres Dimensions et avant les années 2017, c’est-à-dire, il y a quand même une dizaine d’années, bien évidemment c’était Bidi, et avant tout Métatron qui avait, je dirais, cette hauteur vibratoire.

Mais on sait aujourd’hui que cette hauteur vibratoire correspond à l’expansion de la conscience, mais absolument pas à la A conscience qui est l’arrêt de l’expansion de la conscience. C’est le retour au Cœur du Cœur, au Point Zéro, vous l’appelez comme vous voulez, l’Instant Présent, le Réel, ça n’a pas d’importance, mais en tout cas, quels que soient les mots que nous collons sur ce vécu, c’est toujours, toujours, le même vécu.

Alors, question quatre.

«As-tu imaginé ou t’es-tu mis à la place des gens qui découvrent pour la première fois tes interventions ?»

Bien évidemment. On est pas channel entre guillemets, ou médium depuis très jeune sans faire attention à ce que l’autre pense ou dit ou ressent. Il en est totalement différent pour l’État Agapè. La Bonne Nouvelle, je l’annonce. Je me fous d’être accueilli. Je me fous d’être rejeté. Je dis simplement ce que je vis. Je dis simplement où est le Réel et j’invite chacun à le vivre ou pas. Mais je ne peux rien vous faire vivre et je ne peux rien induire en vous si vous-mêmes ne l’avez pas accepté.

Donc, à partir de là, aujourd’hui en tout cas, je n’ai plus aucune imagination possible sur ce que ressentent les gens, que ce soit à travers les interventions, ou les intervenants, ou les satsangs, les explications scientifiques, peu importe. C’est à prendre ou à laisser. Il n’y a aucune volonté de nuire, aucune volonté de vendre quoi que ce soit. Il y a simplement la volonté d’affirmer que tout ceci n’est qu’une mascarade, ce monde, la création est une mascarade. Je ne suis pas le premier à le dire. Je le dis peut-être de façon violente, mais tant que vous croyez qu’il y a une évolution, tant que vous croyez que vous allez vous améliorer, c’est simple, vous n’êtes pas disponibles pour l’Instant Présent.

Donc, vous n’êtes pas disponibles pour Agapè. C’est l’un ou l’autre. Voilà ce que je dis. Donc, à partir de là, et à partir du moment où on est de plus en plus nombreux à le vivre, je me contrefiche, je dirais, de savoir si je suis bien accueilli ou mal accueilli. Je dis ce que je vis. Je dis ce qui est, pour moi. Ce n’est peut-être pas vrai pour vous, mais vous avez la possibilité de le vivre exactement de la même façon. D’accord ? Il n’y a pas plus de Jean-Luc Ayoun, que d’Abba, que d’Omraam Michaël Aïvanhov, que d’entités, puisqu’il n’y a jamais eu personne.

Vous voyez un peu ce qui pourrait sembler un paradoxe. Nous sommes tous présents dans le rêve, nous avons tous notre vie, notre âge, nos soucis de santé, nos soucis de couple, d’argent, ou de je ne sais quoi. Ce n’est pas parce qu’on est libérés du rêve qu’on va faire, comme on dirait – Cui, Cui, les petits oiseaux – et échapper à notre humanité, à notre simplicité. C’est justement ça qui fait la beauté du Silence, la beauté d’Agapè, et la beauté de la Liberté.

Alors, question numéro cinq. Je prends mes lunettes.

«Je constate que tant que l’État Naturel Agapè n’est pas encore installé complètement, on ne s’est pas encore entièrement reconnus. Nos personnages peuvent avoir tendance à s’identifier et à jouer au bourreau-victime-sauveur, rôles de la dualité que nous jouons ou avons tous joué depuis la nuit des temps et ce, au lieu d’être dans la bienveillance et au service de l’Amour que nous sommes. Peux-tu développer à ce sujet ? Quand on le voit clairement, peut-on l’accueillir, le traverser et rire de nous-mêmes ?

Oui, bien sûr. Mais il est illusoire de croire que vous devez être dans la bienveillance, que vous devez être au service de l’Amour. Ça c’est la personne qui le croit. Alors le problème, c’est qu’il n’y a personne. Donc comment voulez-vous être au service, comment voulez-vous être dans la bienveillance ? Vous n’êtes pas plus dans la bienveillance que dans la malveillance. L’État Naturel n’a rien à voir avec une quelconque bienveillance ou une quelconque malveillance. L’État Naturel Est Naturel, c’est-à-dire, ce qui émane de vous, c’est la Vérité, que vous le vouliez ou pas. Donc, pourquoi aller se poser la question de savoir comment résoudre ça ou comment changer ça ?

Non, vous le voyez. Et comme le dit le frère ou la sœur qui pose la question, effectivement on rit de nous-mêmes bien évidemment, même quand vous êtes, allez, on va dire, parfaitement réveillés, ce qui ne veut rien dire, vous êtes réveillés ou vous ne l’êtes pas, tout simplement.

Par contre, vous pouvez être réveillés à certaines moments et être moins réveillés à certains autres moments, c’est-à-dire être plus soumis au personnage, ça c’est vrai. Mais au fur et à mesure du temps, des jours, des expériences, des semaines, voire des mois ou des années pour d’autres, vous allez constater que tout ce qui faisait relief de la personnalité ne peut plus vous affecter. C’est comme ça que ça se passe.

Alors, oui, donc la triade infernale, bourreau, victime, sauveteur, bien évidemment, elle est à l’œuvre depuis des temps immémoriaux dans ce monde duel, illusoire et complètement faux. D’ailleurs, il n’y a pas que ce monde qui est faux, tous les mondes sont faux. Il n’y a aucun monde. Bien évidemment que je suis conscient en disant ça d’avoir canalisé des dizaines d’entités. Bien évidemment, je suis conscient des voyages que j’ai faits dans les vaisseaux de Marie, dans la dix-huitième dimension sous les ailes de Michaël. Mais tout ça ne représente rien par rapport à l’Instant Présent et à l’État Naturel. Rien du tout.

À tel point, qu’à aucun moment aujourd’hui, je n’imaginerais aller rêver encore de ces choses-là, puisque toute la création est un rêve, pas seulement cette troisième dimension, mais toutes les dimensions sans aucune exception. Il y a eu création. On vit un Alpha et un Oméga. Mais l’Alpha a rejoint l’Oméga. L’Oméga est égal à l’Alpha. Tout ça s’est déroulé dans le même point, dans le même temps. Tout ça s’est produit en même temps. Donc, à partir de là, on le sait aussi en science, le temps n’existe pas. Le temps n’existe pas. Et l’espace n’existe pas plus. Il n’y a rien.

Il y a juste Agapè. Il y a cette Intelligence de la Vie, cette Intelligence de la Lumière. Vous êtes toutes les entités. Comme disait Nisargadatta quand il était incarné, «Vous êtes Dieu», puisqu’il employait le mot Dieu, pas dans la connotation de Yaldebaoth, bien sûr, mais vous êtes la Source première si vous voulez.

Bidi disait : «La seule différence entre vous et moi, c’est que moi je le sais, vous vous ne le savez pas encore». Quand il disait ça, ce n’est pas «savoir», c’est-à-dire qu’il le vivait. Et aujourd’hui, tous les frères et sœurs qui vivent Agapè, on ne peut que vous dire ça, et la rapidité avec laquelle vous allez vous souvenir de qui vous êtes, avant la création, avant la forme, à ce moment-là, le rêve est fini.

Il n’y a pas plus de raison d’aller en cinquième dimension ou de subir comme on le croyait à un moment une assignation vibrale, en fonction de nos origines stellaires, de nos lignées stellaires, et tout ça. Tout ça fait partie du même rêve. Alors que l’on parle de haut astral, bas astral, monde mental, monde causal, dix-huitième dimension ou vingt et unième dimension, ça ne fait plus sens.

C’est-à-dire que quand vous vivez la Vérité, vous ne pouvez plus être soumis à aucun rêve de la création. Vous vous êtes retrouvés. Ce n’est pas une vue de l’esprit, ce n’est pas un concept, c’est quelque chose qui est extrêmement prégnant, c’est quelque chose qui est extrêmement puissant auquel vous ne pouvez pas échapper.

Et néanmoins, vous laissez l’autre vivre son rêve. Vous ne pouvez convaincre personne. Vous pouvez simplement être ce que vous êtes, le plus naturellement du monde et le plus simplement du monde, et l’autre va résonner ou pas. Et ça, ce n’est pas nécessairement lié à un satsang ou à des mots que je prononce maintenant. Ça peut se faire à n’importe quel moment de la vie, à propos de n’importe quelle rencontre, dans n’importe quelle circonstance et avec n’importe qui. Tout dépend de votre disposition intérieure.

Alors, alors la question six :

«De par l’approche matérialiste dominante de nos sociétés actuelles, la présentation de tes messages est un vrai challenge».

L’approche matérialiste, c’est simplement l’approche de ce que les orientaux ont appelé le Kali Yuga, la fin du Kali Yuga, la fin de l’âge noir. Et j’ai toujours dit qu’il fallait descendre au plus profond de l’horreur et des cauchemars pour se réveiller du cauchemar.

Ce n’est pas en rêvant de petits oiseaux et de dimensions éthérées, des ailes de Mickaël ou des mondes lointains, que vous allez vous réveiller. La Terre est le lieu du premier rêve et du dernier rêve. J’ai eu l’occasion de l’expliquer longuement, de le démontrer longuement dans les années deux mille dix huit, deux mille vingt, on n’a même plus besoin de s’occuper ou de s’intéresser à ça. Soyez simplement présents à vous-mêmes, soyez lucides dans l’instant, soyez suffisamment humbles pour accepter ce qui est et vous vivrez le grand Silence et vous vivrez Agapè.

Donc ce n’est pas un challenge. Je trouve bien au contraire que malgré les apparences, plus le chaos grandit, le chaos matériel grandit, plus il y a de possibilités de vous retrouver. D’ailleurs c’est très simple, quand le monde extérieur disparaît, la société d’abord, l’argent, la profession, les volcans qui se réveillent de partout, quand les tsunamis commencent à arriver, quand la croûte terrestre se déplace, qu’est-ce qui vous reste à part vous tourner vers l’intérieur ? C’est exactement ce que nous sommes en train de vivre.

Alors à vous de décider si vous voulez rêver ou si vous voulez vous retrouver ! Mais de toute façon, une chose qui est inéluctable, c’est que vous ne pourrez Que vous réveiller. Même si cela, même si mes mots – ça rejoint aussi la question sur l’effet de mes paroles – même si aujourd’hui ça vous semble détestable, même si aujourd’hui ça vous semble complètement horrible ou faux, je m’en fous.

Je sais que c’est le Réel, pour le vivre, l’endroit où il n’y a plus de mémoires, l’endroit où il n’y a plus de vies passées, où il n’y a pas de vies futures, où il n’y a pas de formes, où vous êtes à la fois l’éther, vous êtes la Lumière mais vous êtes aussi l’absence de Lumière, c’est tout cela à la fois. Vous êtes l’ensemble du Créé, vous êtes l’ensemble du rêve. Maintenant je ne peux pas, ni vous convaincre, et je ne veux surtout pas vous convaincre, ni vous faire adhérer à ce que je vis. Par contre vous pouvez le vivre. Et ça, il n’y a que vous qui pouvez le décider.

Alors, donc je dirais que cette approche matérialiste de la société au contraire, aujourd’hui en tout cas avec le chaos, c’est beaucoup plus facile qu’il y a vingt ans. Comme je l’ai dit, le monde extérieur disparaît dans toutes ses composantes, il ne vous restera plus à un moment donné qu’à vous tourner vers vous-mêmes. Quand vous n’aurez plus rien où vous tourner à l’extérieur, à quelque niveau que ce soit, qu’est-ce que vous ferez ? Vous n’aurez pas d’autre choix que de rentrer à l’intérieur et de vous retrouver.

Certes vous passerez peut-être par des cauchemars, par des inconforts, par des résistances, mais ce n’est pas grave, c’est un jeu puisqu’il n’y a personne. Vous n’existez pas. La résistance vient de l’idée d’être une personne. À partir du moment où vous avez vécu qu’il n’y a personne, les résistances se résolvent d’elles-mêmes. Ce qui n’empêche pas d’être malade, ce qui n’empêche pas le corps de vieillir, ce qui n’empêche pas un mental de se scléroser avec l’âge.

Mais ce que vous êtes, ça vous ne pouvez pas l’oublier, c’est impossible. C’est impossible parce que ce n’est pas une expérience, ce n’est pas une mémoire, c’est le Réel de l’instant présent.

Alors question sept, un peu toujours dans le même sens :

«As-tu une opinion sur la façon la plus souple ou intelligente de rendre publiques, de présenter, les sujets que tu développes ? »

Alors je dirais que ce que je vois, d’ailleurs il y a beaucoup d’entre vous qui le font déjà, beaucoup, c’est de prendre des phrases-clés. Les phrases-clés ont été prononcées par Jean-Luc Ayoun, mais elles ne m’appartiennent pas. Ce sont des phrases comme dans ce satsang et comme toujours, même dans les canalisations, il n’y a jamais rien eu de préparé. C’est-à-dire ne sort que ce qui doit sortir en fonction de ce qui est prévu par les auditeurs, ou ce qui est prévu par les intervenants, ou par moi-même de manière programmée, mais il n’y a jamais d’anticipation ou de préparation. L’État Naturel c’est aussi cela.

Ce n’est pas un art oratoire, c’est simplement que vous laissez tellement sortir ce qui sort, que vous n’avez plus besoin de contrôler vos propres pensées. Là je vous parle, je n’ai pas de pensées, ça sort tout seul. C’est pour cela que parfois il y a des fois où j’ai l’impression de partir dans un sens et dans l’autre. Bien évidemment si j’avais un mémo et que je devais suivre un plan précis, ça n’arriverait pas. Si ça arrive, c’est qu’il y a une raison, ce n’est pas parce que je perds la tête, ce n’est pas parce que je suis sénile. C’est simplement parce qu’il y a des états de silence et des états vibratoires qui sont au-delà du discours.

Nisargadatta, son propre maître, son successeur aujourd’hui, ils vous disent tous la même chose. Les mots, dans les satsangs par exemple comme ils faisaient, on peut parler de la pluie et du beau temps, ce qui est important c’est ce qui se déroule, je dirais, sous le seuil infra-conscient. Et quand ça sort tout seul, vous laissez l’opportunité pour l’Instant Présent de se présenter et d’être vécu. Et ça peut être aussi bien avec une peinture, qu’avec un chant, qu’avec un morceau de guitare, qu’avec les échanges que nous faisons.

Et plus vous rentrez dans cette spontanéité de l’État Naturel, plus les choses vont être évidentes, plus les choses vont se produire effectivement avec fluidité et avec harmonie. Mais ce n’est pas vous qui cherchez l’harmonie, c’est l’Intelligence de la Lumière qui se manifeste à ce moment-là. Et vous n’y êtes pour rien puisque justement il n’y a personne. Comprenez bien que ce n’est pas un effort, que ce n’est pas une ascèse ou une conduite.

Bien sûr comme disent beaucoup de grands maîtres de l’Advaïta Vedanta, la méditation est importante. La méditation est importante dans un premier temps, pour apprécier le silence mental, pour monter en vibration si on veut, pour faire le calme. Mais aujourd’hui pour moi, il est hors de question de méditer, ça ne veut rien dire. Qu’est-ce que vous voulez que je médite ? La Vie est un rêve, la méditation est un rêve aussi. Tout ce qui m’emmènerait dans les expériences de manifestation, de quelque nature que ce soit, serait un rêve.

J’ai vécu, j’ai expliqué déjà les différentes dimensions comme les poupées gigognes emboîtées tout autour un peu comme le décrivait Castaneda, mais ces expériences-là, quels que soient la beauté, les couleurs, les mondes que je vois, ne sont d’aucun intérêt parce que je ne suis plus dupe de ce rêve, c’est-à-dire du rêve de la création.

Il n’y a personne. Tant que vous croyez être quelqu’un, vous ne pouvez pas être Rien. C’est impossible. Et ça ne passe pas par une espèce d’auto-flagellation, ou de sacrifice au sens chrétien ou catholique du terme. C’est quelque chose qui se produit à l’intérieur de vous et qui n’a rien à voir avec les circonstances extérieures. Vous pouvez vous flageller pendant des années, vous pouvez réciter des rosaires pendant des dizaines d’années, comme je l’ai fait d’ailleurs, ça ne sert strictement à rien.

Tant que vous croyez que quelque chose sert à quelque chose, vous n’avez pas compris. Vous n’avez besoin de rien, et surtout pas de vous.

Alors :

«As-tu une opinion sur la façon la plus souple ou la plus intelligente de rendre publique ?»

Oui, c’est de suivre aussi pour les différents membres du staff, comme vous le faites d’ailleurs à la perfection pour beaucoup, d’un coup de sortir une phrase d’un satsang ou d’une canalisation, simplement pour la mettre en avant. Ça pourrait être de moi, ça pourrait être de n’importe qui d’ailleurs. Vous avez vu que moi-même je pose beaucoup de citations quand je suis sur facebook, soit de Eckhart Tolle maintenant, ou Jeff Foster, ou d’autres, Betty Quirion ou d’autres, parce que bien évidemment, même si l’expérience est très différente, la finalité est exactement la même.

Et chacun, selon son œuvre d’art, je dirais, qui est à l’intérieur de lui dans le monde de la manifestation, va traduire ça avec une sensibilité, des mots, qui sont peut-être différents. Mais je vous assure que c’est exactement la même chose. Ce qu’a vécu Christiane Singer, ce qu’a vécu Jeff Foster, ce qu’a vécu Nisargadatta, ce qu’ont vécu tous les Agapèens aujourd’hui, ce que j’ai vécu, c’est exactement la même chose. Peu importe la façon dont ça s’est produit, l’expérience qui a mené à ça, mais en tout cas, la réalité c’est la finalité de ce qui a été vécu. Et elle, c’est toujours la même, toujours la même.

Alors, la question huit :

«Nous te savons tous très enjoué, fonceur et toujours enthousiaste sur toute action visant à partager inconditionnellement des messages d’amour, de joie, d’ouverture et de conscience.»

Ah là je ne vois pas de question. C’est gentil (rire de Jean-Luc). Je ne vois pas de question.

Alors, question neuf :

«Depuis le dernière intervention de Ma Ananda Moyi, je vis de longues périodes de grand silence et de béatitude. Je disparais dans cet état de Joie, paisible, sourire aux lèvres et immobile. Je m’y endors deux ou trois fois par jour, je passe donc de moins en moins de temps dans la vie éphémère, juste le strict minimum. Disparaissons-nous peu à peu de ce monde tout en y étant présent, est-ce une fuite ?»

Non, il n’y a aucune fuite. C’est-à-dire que vous êtes obligés de constater, selon vos vies bien sûr, parce quelqu’un qui va travailler dix heures par jour, il est obligé de travailler, même s’il est en Agapè, même s’il est dans le Silence, que la Vie organise souvent les choses pour que nous ayons, je dirais, du temps. Quelles que soient les circonstances de notre vie, il y a toujours un moment, plus ou moins long, plus ou moins intense, où nous avons cette disponibilité-là. Donc effectivement beaucoup d’entre vous, et je pense que, bon, vous avez dû échanger aussi entre vous, constatent qu’on voit de plus en plus clairement ce rêve comme un rêve.

On est de plus en plus dans le Silence, dans la Béatitude, même au sein de l’action, et effectivement si on est disponible, il n’y a plus d’action. C’est comme ça qu’on se réveille, c’est comme ça qu’on sort du rêve définitivement.

Souvent Nisargadatta a pris l’exemple de cela, c’est-à-dire du rêve du sommeil. Dans les années deux mille douze, l’année de ses premières canalisations, Nisargadatta, Bidi, a beaucoup insisté sur cette notion de conscience, de rêve ou de sommeil, d’absence et de Turiya. Il disait d’ailleurs que le rêve est le réel. Oui parce que le Réel, nous y avons accès par ce qu’on appelle l’inconscient ou le subconscient, à certains moments de la nuit, mais l’erreur serait d’en faire une traduction dans le personnage. Tout ce qui nous est montré ne sert en définitive qu’à dépasser le personnage, non pas à le comprendre, tout simplement à traverser ce qui est montré.

Donc oui, comme le dit cette sœur, nous sommes de plus en plus nombreux à nous apercevoir que nous pouvons, sans aucune fuite, simplement en baignant dans cet état de Félicité, de Béatitude, de Silence, de Samadhi si vous voulez, peu importe, encore une fois ce ne sont que des mots, mais on repère très, très bien ces moments-là. Et dans ces moments-là, il n’y a plus aucune inquiétude de quoi que ce soit puisqu’il n’y a personne, il n’y a plus de monde, mais ce n’est pas une fuite du monde.

C’est un réveil, ça n’a rien à voir. La fuite du monde n’est pas un réveil, c’est un cauchemar. C’est l’acceptation justement de notre humanité, de la simplicité de notre vie ou de nos actions tout simplement, qui nous permet justement de nous établir avec de plus en plus de facilité dans cette Béatitude.

Alors comme le dit notre sœur, elle, elle ferme les yeux et elle s’y endort. Moi j’ai constaté que je peux vivre exactement la même chose, c’est-à-dire être présent quelque part, dans une activité quelle qu’elle soit, et en même temps éprouver ce grand Silence intérieur. Ça ne m’empêche pas de vivre le rêve, mais c’est vrai qu’il y a des moments où j’aimerais pouvoir aussi profiter de cet état de Béatitude.

Mais rappelez-vous que nous avons à être présents au sein du rêve et que nous ne sommes pas des Ma Ananda Moyi à devoir rester «X» temps en extase et à laisser se dérouler les choses. Nous avons encore une fois, pour beaucoup, des obligations au sein de ce rêve. Si la Vie fait que nous avons de moins en moins d’obligations, c’est aussi ce que nous avons écrit.

Donc dans un cas comme dans l’autre nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes, entre guillemets. Il n’y a personne d’autre de fautif que le script que vous avez écrit vous-mêmes et vous avez tous écrit le meilleur script possible pour vous réveiller. Ça c’est absolument certain et encore une fois, vous ne pouvez pas me croire, il vaut mieux d’ailleurs ne pas me croire. Vous ne pouvez que le vivre, dès l’instant où vous cessez toute prétention à autre chose que la Vérité, à autre chose qu’Agapè, et à autre chose qu’au Silence.

L’expérience, les expériences ne sont pas le Silence. Dans le Silence, il n’y a pas d’expérience. Dans le Silence, il n’y a pas de monde, il n’y a pas de forme, il n’y a pas de vision, il n’y a pas de Lumière, il y a la pure Béatitude., et c’est la Vérité.

Alors, question numéro dix :

«Nous aimerions savoir ce qui te rendrait le plus heureux de faire ou d’expérimenter dans ce domaine».

 Bon, je pense que je suis déjà assez gâté pour pouvoir avoir l’occasion de continuer à exprimer ce vécu, je suis parfaitement contenté ainsi. Comme vous le savez, d’ailleurs Stéphane est bien placé pour le savoir et d’autres amis aussi avec qui nous diffusons comme Elisa et autres, je ne veux plus entendre parler de techniques, j’ai suffisamment travaillé sur la technique, sur les logiciels, j’ai créé des systèmes de mesures de bio impédance, j’ai eu un côté très technique et technicien, mais ça maintenant, ça m’a complètement dépassé.

Ce n’est pas mon cerveau qui dégénère ou qui faiblit avec l’âge, c’est simplement que je n’ai plus de temps pour ça. J’ai du temps pour être dans l’Instant Présent, j’ai du temps pour être dans ce que la vie me donne à vivre chaque jour, à quelque niveau que ce soit. Donc pour l’instant, je dirais que je suis extrêmement gâté, je n’ai pas besoin de plus que ce qui est. Le message se diffuse à travers tous les relais que vous êtes, les uns et les autres, de toutes les façons possibles.

Comme je l’ai dit à Stéphane et à d’autres, moi je suis un nœud, un hub. Bien évidemment ça passe par moi, mais ce n’est pas centralisé, c’est décentralisé. On parle beaucoup de finances centralisées et de finances décentralisées, c’est-à-dire que je ne garde rien par devers moi.

Alors bien évidemment, c’est là aussi où on veut en venir, c’est que vous voyez par exemple, là nous avons fait un satsang sur Agapè Press, sur Facebook, mais quand nous faisons des évènements un peu plus importants, que ce soit avec Elisa, que ce soit avec Stéphane que nous ferons au mois de mai, il est évident qu’il y a un certain nombre de frais, un certain nombre de logistiques sont mises en œuvre, parce que ce n’est pas comme sur facebook :  « Coucou, je fais une vidéo à 21 heures », il faut un suivi des mails, quand c’est sur Zoom, il faut envoyer les codes.

Donc il y a toute une logistique qui est derrière, qui est un peu plus je dirais prenante certainement que sur facebook, tel que nous fonctionnons à l’heure actuelle, mais il est évident qu’avec les techniques actuelles et les modes de diffusions – comme on dit, c’est à la mode – et qu’il y a de moins en moins de présentiel mais tout se fait en distanciel, c’est à la mode, mais ce n’est pas gênant.

Bien évidemment, on a besoin de se rencontrer, de se toucher, de se voir physiquement. Mais pour Agapè ça n’a aucune importance, nous n’avons pas besoin de se voir côte à côte ou face à face. Il se trouve que ce moyen virtuel permet aussi de vivre la même chose. Nous avons fait suffisamment d’expériences, que ce soit sur Telegram, aujourd’hui sur service Agapè, ou à l’époque sur le Bain d’Amour Perpétuel Agapè qui avait été créé par Stéphane, nous savons tous très bien que nous pouvons vivre la même chose sans nous voir et à distance.

Donc le but, effectivement aujourd’hui, est une espèce de démultiplication naturelle sur laquelle je n’ai rien forcé, ni rien décidé, qui vaut mieux que de faire par exemple une rencontre avec vingt personnes ou trente personnes, faire bénéficier bien évidemment tous ceux qui sont à distance par les transcripteurs, ceux qui s’occupent des vidéos comme Louis Geary comme tant d’autres. Là il y a quelque chose en plus qui va se mettre en place effectivement.

Donc tout ça nécessite, je dirais, une forme de rétribution, qui est fort logique, sur laquelle nous discutons les uns et les autres de différentes façons. Mais bien évidemment nous ne pourrons pas avoir un service de vidéos en-dehors de facebook, avec des transcripteurs, des traducteurs, que ce soit même quelques heures après, sans envisager sous une forme ou une autre, une certaine forme de rétribution. Je ne parle pas ici de rémunération ou de salaire, mais je parle effectivement de rétribution logique de ce qui est fait.

Alors bon, ça, on va laisser les choses avancer comme elles sont, et puis on verra bien au fur et à mesure des mois.

Alors, la question numéro onze :

«Il y a maintenant cette possibilité technique de mettre à disposition de chaque membre du staff qui le désirerait, un site web, un espace personnel, afin de leur laisser la liberté totale pour présenter, s’exprimer, témoigner et diffuser les thèmes de tes partages et révélations. Serais-tu prêt à contribuer pour chacun, en les conseillant ou les supervisant ?»

 Non, parce que vous êtes des gens libres, vous êtes adultes, majeurs et vaccinés comme on dit, c’est-à-dire qu’à partir du moment, comme le font d’ailleurs très bien certains amis Brésiliens, en particulier sur la page Shantinilaya, vous avez des gens qui se sont effectivement inspirés, non pas de mes idées mais de mes écrits, mais ce ne sont pas les miens, ils sont universels, ils ne m’appartiennent pas en propre.

Comme je disais à Marina Marino et à Manuel Egidio, moi, mes textes ils sont en libre accès, vous pouvez en faire ce que vous en voulez. Il y en a qui en ont fait des livres, il y en a qui en font, bien évidemment, des sites, et dieu sait qu’il y en a eu beaucoup de sites qui ont repris un petit peu tous les enseignements à l’époque de Autres Dimensions, mais je ne veux absolument pas, ni superviser, ni contrôler quoi que ce soit.

Encore une fois, je suis un hub. Donc l’information transite ou elle part de moi, mais après elle diffuse. Je ne veux aucun contrôle ni aucune supervision de ce que vous pouvez dire et faire les uns et les autres. C’est de votre responsabilité et je n’ai pas à mettre mon grain de sel là-dedans. C’est aussi simple que ça.

Encore une fois, je ne suis ni un maître, ni un gourou, ni un chef d’école, ni un entrepreneur, je ne suis même plus médecin puisque je suis un vieux médecin retraité maintenant. Donc si vous voulez, je n’ai aucune prétention ni aucun désir de vouloir conseiller, superviser, diriger ou contrôler quoi que ce soit. C’est ce que j’ai fait pour la technique, que ce soit avec Stéphane maintenant, que ce soit avec ma compagne, que ce soit avec Elisa, les gens prennent en charge leur part de travail, mais je n’ai pas à donner de conseils.

C’est aussi ça l’Intelligence de la Lumière. Si vous êtes réellement authentiques et si vous êtes réellement dans l’instant présent, vous devez aussi faire confiance à Ce qui Est. Si vous faites confiance à ce qui est, tout se passera bien.

Alors bien sûr, il y a des fois des problèmes d’interprétation, de compréhension, même tout simples, mais ça, avec l’Intelligence de la Lumière, ça se résout tout seul. Ce n’est pas un conflit, ce n’est pas, comment dire, ce n’est pas quelque chose à résoudre, c’est quelque chose qui se résout de lui-même. Il faut pour cela faire confiance en l’Intelligence de la Lumière, ce qui est très facile quand on le vit déjà ne serait-ce qu’un peu.

Vous voyez. Donc il n’est pas dans mon objectif de diriger quoi que ce soit, il n’est pas dans mon objectif de conseiller qui que ce soit. Je mets à disposition ce qu’ont mis les intervenants à ma disposition, que je mets à votre disposition. Chacun y trouve ce qu’il doit y trouver, mais je n’ai pas à … si vous voulez, de la même façon quand il y a eu des rencontres en présence, en présentiel comme ils disent, vous avez bien vu que les derniers temps je n’organisais rien.

Ce sont les amis à gauche et à droite qui organisaient, aussi bien le voyage au Pérou que, malheureusement ce qui a été annulé l’année dernière, entre autres le Brésil. Tout ce qui était organisé aussi pour cette année, qui n’a pas eu lieu, comme les rencontres avec les cétacés dans des lieux magnifiques puisqu’on aurait dû être en Nouvelle Calédonie, on aurait dû être dans le Pacifique, on aurait dû être au Mexique cette année, donc on aurait dû passer beaucoup de temps sur les mers.

Ça ne s’est pas fait, mais ce n’est pas moi qui ai décidé d’organiser ça, c’est l’Intelligence de la Lumière qui l’a organisé, avec des cinéastes sous-marins, avec des gens de très grande valeur au niveau du monde aquatique, avec des cétacés. Mais ça je ne l’ai pas cherché. Et je pense que pour chacun de vous, dans Agapè Staff, quels que soient vos compétences, vos désirs, vos souhaits, vos envies, ou ce que vous ne voulez pas non plus, vous devez laisser la possibilité à l’Intelligence de la Lumière de vous le montrer.

Encore une fois, moi en tout cas, je ne revendique aucune position autre que celui qui vous donne des choix, et vous en faites ce que vous en voulez, à tous les niveaux. Ça a toujours été comme ça.

A l’époque, il y avait un site qui s’appelait Autres Dimensions.Rus, qui reprenait les canalisations après les avoir transcrites en russe. Il y a eu des dizaines de sites, il y a même eu un ostéopathe qui a repris les douze étoiles de la tête, avec une terminologie qui lui est propre, les douze étoiles qu’on avait, les douze fonctions spirituelles autour du septième chakra, qui en a fait un cours d’ostéopathie.

Quand on a créé l’ostéopathie trinitaire, tri-unitaire, avec un ami Vincent, il n’y a aucune revendication ni de nom ni de méthode. Je ne le fais pas à l’américaine, je le fais parce que j’y prends du plaisir. Si je ne prenais pas de plaisir, je ne le ferais pas, et ce plaisir est en moi, naturel, il n’est pas lié à une revendication d’aucune sorte, ni spirituelle, surtout pas spirituelle, et encore moins financière.

Bien évidemment, finances il y a quand il y a un stage encore une fois, ou quand il y aura des satsangs où il faut organiser, mais tout ça se fait là aussi je dirais sans moi. Je n’ai jamais programmé quoi que ce soit, les choses se programment toutes seules, ou elles s’annulent toutes seules en cas de pandémie comme c’est le cas. Voilà. Mais je n’ai jamais cherché, encore une fois, à prendre ni une ascendance, ni une direction, ni un contrôle de quoi que ce soit.

Sentez-vous tous libres de faire ce que vous voulez. Le travail d’équipe qui est la diffusion de différentes façons de ce que je vous transmets, à vous aussi de le retransmettre à votre façon. Il y a des gens certainement qui ne comprennent pas ce que je dis, qui le comprendront peut-être avec vous, vous voyez. Parce qu’on n’a pas les mêmes mots, parce qu’on n’a pas la même sensibilité, parce qu’on n’a pas les mêmes modes d’expressions, et nous n’avons même pas les mêmes modes de communication.

Alors c’est facile, je prends un exemple deux minutes. Quand on parle de communication, il faut savoir que les êtres humains ont, en règle générale, cinq modes de communication différents. Je ne veux pas vous faire un cours de psychologie maintenant, mais disons par exemple que vous êtes, vous, mode de communication qu’on dit perceptuel et affectif, c’est-à-dire que vous faites passer l’affectif et la perception, et vous voulez communiquer avec quelqu’un qui est en face de vous qui, par exemple, serait exactement à l’opposé, c’est-à-dire un rationnel, il lui faut des preuves carrées.

Vous ne pourrez jamais communiquer. C’est aussi simple que ça. Et je n’ai pas la prétention de pouvoir communiquer avec tous les modes de communication qui existent sur cette planète. J’ai aussi un mode de communication qui m’est propre et qui n’est pas un mode rationnel, qui n’est pas un mode affectif non plus.

Donc si vous voulez, il est normal que les mêmes vécus, traduits par des phrases peut-être différentes, ont bien évidemment comme je le disais le même effet, selon que ça passe par telle personne ou telle personne, le résultat sera le même. Mais il passera par une, il ne passera pas par l’autre, parce qu’il y a effectivement, avant de comprendre qu’il n’y a personne, il y a quand même ce vécu d’un particularisme d’individualité, on peut le dire, qui est avec ses modes de communication, avec ses modes de compréhension, avec ses modes de comportement, avec lesquels on ne peut pas, si je peux dire, transiger.

Vous ne ferez jamais communiquer un rationnel avec un perceptuel pur par exemple. Il y en a un qui se base sur la perception, l’autre sur la raison. Ils ne peuvent pas se rejoindre. Vous voyez.

Il en est de même dans ce que je vous retransmets que vous retransmettez à votre tour, à votre façon. Et ça, j’insiste, je n’ai ni conseil à donner, ni supervision de quoi que ce soit. On nous a suffisamment parlé d’autonomie et de liberté, pour que je ne me permette de briser ça. Soyez autonomes et soyez libres, je ne peux pas vous dire mieux.

Alors je regarde s’il y a d’autres questions qui sont arrivées, Stéphane n’a pas envoyé d’autre question, je n’en ai pas vu d’autre passer, je regarde simplement si je n’ai pas sauté une partie des questions.

Voilà, donc nous avons fait un petit tour, nous sommes en ligne depuis une heure tout juste.

Alors je vous rappelle que nous avons aussi – il y a d’autres questions qui s’écrivent -, que nous avons pour le moment deux autres évènements qui sont organisés. Un qui est début Avril, je crois que c’est le week end de Pâques, les 3-4 Avril, qui est organisé avec Elisa et avec une traduction simultanée franco-espagnol. Et nous avons programmé du 13 au 16 Mai je crois, à revérifier, c’est encore loin, un évènement cette fois-ci via le site Agapè Press, qui sera le même type d’évènement, vous l’appelez Webinaire, stage distanciel.

Il y a une question d’ailleurs qui apparaît en ce moment-là, qui est :

« Qu’en est-il de l’Évènement ? »

Mais l’évènement, mon cher, nous le vivons. Nous sommes en plein dedans. Bien évidemment qu’il y aura un déclencheur, mais l’évènement, nous sommes en plein dedans. Tout est évènement, vous le voyez bien, vous voyez bien la société qui n’existe plus. Le monde d’avant, d’ailleurs ils vous le disent, il n’existe plus.

Donc l’Évènement, que ce soit les Trompettes ou l’appel de Marie, peut être à n’importe quel moment déjà depuis plus d’un an. Mais vous ne vous souciez pas de l’évènement, vous Êtes l’Évènement. Donc dès l’instant où il y a une question : « Qu’en est-il de l’évènement ? », ça nous renvoie au temps, donc à l’espérance, donc à la distance, et donc à la non présence dans l’Instant Présent.

Vous ne pouvez pas vous poser la question de l’évènement, vous ne pouvez qu’être présent dans l’instant présent et vivre ce qui est à vivre. Mais se poser encore aujourd’hui d’une date, quelle qu’elle soit, je dirais relèverait d’une stupidité sans nom. L’Évènement c’est Nous, l’Avènement c’est Nous. Donc à partir de là, je vous répondrai que quand il y aura suffisamment de dormeurs qui seront en cauchemar et réveillés, l’évènement sera là.

Mais l’évènement il est en cours pour chacun dans notre vie à chaque minute, chaque jour, en chaque circonstance.

Je vais voir s’il y a d’autres questions. Alors il y a quelque chose, mais je n’arrive pas à lire complètement. Alors :

« J’ai du mal à comprendre quand tu dis que la création est un rêve ».

Ah oui, tu ne peux pas le comprendre, c’est impossible. C’est incompréhensible. Ça ne peut être que vécu. La création, oui, c’est un rêve, c’est un cauchemar, en totalité. Donc bien évidemment, que tu aies du mal à le comprendre, c’est, je le répète, sans jeu de mots, tu ne peux pas le comprendre, c’est impossible pour la conscience, c’est impossible pour la personne, c’est impossible pour la supra conscience.

Il n’y a qu’en passant de l’autre côté que tu vas t’apercevoir que tout ça est un rêve, ce monde comme tous les mondes, ça n’a jamais existé, il n’y a pas de temps, c’est aussi simple que ça.

Alors quelqu’un qui pose la question :

« Est-ce que le vaccin va les empêcher de se réveiller ? »

Non, le vaccin vous tue plus vite, c’est tout, donc vous vous réveillerez d’autant plus vite. En plus, ça ne s’appelle pas un vaccin, c’est une manipulation génétique, mais bon, on ne va pas revenir là dessus. Que vous soyez touchés par Nibiru, par l’appel de Marie, que vous soyez – parce que vous avez peur – vaccinés contre le covid avec une thérapie génique, de toute façon, vous mourrez ! Donc de toute façon vous mourrez au rêve.

Qu’est-ce que vous rêvez, qu’est-ce que vous espérez ? Que vous mourriez par un vaccin ou par Nibiru, ça ne change rien. Croire qu’un vaccin va empêcher un réveil par rapport aux phénomènes astronomiques et aux phénomènes cosmologiques qui se déroulent, c’est encore croire que ce monde peut modifier quoi que ce soit à ce qui est.

Tout ça a été parfaitement décrit dans toutes les prophéties, c’est exactement ce que nous vivons. Nul ne pourra acheter ni vendre s’il n’est pas marqué du signe de la Bête.

Alors, il y a quelqu’un qui pose la question de :

« Ancrer Agapè dans l’instant présent ».

Alors, oubliez cette littérature de mot « ancrer » ! Ça c’est ce que j’ai entendu toute ma vie : « Ah oui, tu n’es pas ancré, ah oui, tu n’es pas ancré ! » Mais putain, vous êtes sur Terre, donc vous êtes nécessairement ancré, vous êtes dans un corps ! Vous avez beau dire que vous n’avez pas vos racines qui plongent dans la Terre et que vous êtes ailleurs ! Je suis désolé mais vous êtes dans le corps, donc vous êtes ancrés.

Cette notion d’ancrage est quelque chose de très détestable, parce que quand vous vous ancrés, vous allez finalement vous ancrer dans la Terre, vous allez vous ancrer à travers le premier chakra et les pieds, réellement et concrètement, et qu’est-ce que vous faites du Cœur ? Le cœur n’a pas besoin d’ancrage, aucun ancrage. L’ancrage c’est la peur d’errer, c’est la peur du mouvement, c’est la peur de la vie, la peur de l’inconnu.

Vous n’êtes pas dans la spontanéité quand vous voulez vous ancrer. Agapè est l’instant présent, vous ne pouvez pas vivre Agapè en dehors de l’instant présent.

Donc je dirais que c’est quelque part une forme de litote, Agapè est l’Instant Présent. Mais ne faites pas de l’instant présent une religion, l’instant présent est un vécu, Agapè est un vécu. Ce n’est pas un groupe social, ce n’est pas un groupe spirituel, ce n’est pas un groupe déjanté, c’est un vécu qui est commun. C’est le Seul Réel.

Alors, je vois peut-être une autre question qui passe … attendez :

« J’ai de plus en plus la sensation dans la journée d’être dans une sorte d’aller-retour rapide avec l’extérieur ».

Oui, c’est exactement ça, je crois qu’on a eu d’ailleurs la question sept ou huit qui évoquait cela.

Alors :

« Pour en revenir au rêve, est-ce pour cela que Jésus a dit : Je suis sur ce monde, mais je ne suis pas de ce monde ».

Oui, tout à fait. Vous êtes sur ce monde, vous êtes dans ce rêve, mais vous n’êtes pas le rêve, et vous n’êtes d’aucun monde d’ailleurs.

D’ailleurs le Christ avait dit : Il y a de nombreuses demeures dans la Maison du Père, puisqu’on parle du Christ, mais vous êtes toutes les demeures. Vous êtes le Père, vous êtes le fils, vous êtes tout ce que vous avez imaginé, créé, vécu, traversé. Simplement vous l’avez oublié.

Je regarde s’il n’y a pas d’autres questions qui passent.

Voilà les amis, donc c’était un premier test de cette façon de …

Alors :

« Est-ce que le vaccin peut être un peu limitant pour finaliser la réabsorption ? »

Non, le vaccin était prévu pour couper l’âme, Steiner en avait parlé, le gène de dieu qu’on dit, l’ADN de dieu a été trouvé, en tout cas le point d’accès à la multidimentionnalité. Ce vaccin a pour fonction effectivement sur un plan occulte de bloquer l’âme. Mais maintenant, de quoi vous avez peur ? Vous n’existez pas. Que vous soyez morts du covid, du vaccin, d’un coup de fusil dans la tête, une météorite ou de Nibiru, qu’est-ce que ça change ?

Rendez-vous compte qu’à travers ce genre de questions, il y a encore la volonté de poursuivre le rêve de la conscience, ou de croire que vous pouvez être atteints. Ce qui est atteint, c’est ce corps, mais on meurt tous, non (?), que ce soit de maladie, de vieillesse, ou d’une balle perdue, ou de n’importe quoi. Poser ce genre de question, c’est déjà vous-mêmes vous mettre en limite, en limitation quelque part.

Alors, la question :

« Lorsque l’on meurt sans se réaliser, revient-on dans un autre monde ? »

Non, la réincarnation est liée à l’âme, le monde du karma c’est le monde de la prédation. Ça a été expliqué très longuement pendant des années, vous ne pouvez pas croire à cela. Le plan karmique se déroule dans l’astral. La notion d’être incomplet, de devoir évoluer, montre simplement que vous n’avez pas vécu la Vérité.

Oui, alors quelqu’un qui me pose une question par une date, alors encore, vingt deux, deux, deux mille vingt deux ! Arrêtez avec les chiffres. Les chiffres par définition c’est luciférien. Tout ce qui est compté est luciférien. Dans Agapè il n’y a pas de comptes, il n’y a pas de temps, je le répète, il n’y a que des échéances temporelles, pour tout le monde, soit les impôts, Nibiru, le mariage ou le décès. Mais arrêtez de parler de dates, je vous en supplie.

Bon, il y a l’équinoxe qui vient de passer, alors bon, l’histoire pour ceux qui ont un certain âge, tous les ans depuis cinquante ans ou soixante dix ans, on nous remet l’équinoxe avec les énergies incroyables de l’équinoxe, tous les ans on nous remet l’énergie du 11.11.11, ou onze je ne sais pas quoi, mais vous n’en avez pas marre quand même, de dépendre des chiffres et des nombres, et des révolutions annuelles ?

Vous ne vous rendez pas compte du côté un peu ridicule de ça ? Je ne sais pas, les choses se reproduisent, ça fait cinquante ans qu’on dit : Oh, l’énergie du solstice, l’énergie de tel jour, l’énergie de tel portail … Mais tout ça c’est du rêve, arrêtez, réveillez-vous quoi ! Sans cela vous allez cauchemarder là, vous allez vraiment faire des gros cauchemars … mais vous vous réveillerez quand même !

Voilà, donc maintenant si vous voulez connaître les évènements, vous faites comme moi, vous ouvrez Internet sur les volcans, les séismes, vous ouvrez sur les observatoires du ciel, vous regardez ce qui se passe sur Terre, vous regardez ce qui se passe même avec le coco là (covid) et vous verrez bien que vous êtes dans le bordel, non ? Il me semble ?

Tant que vous ne serez pas dégoutés totalement du rêve, vous rêverez. Donc la seule façon de sortir du rêve, c’est de cauchemarder, et je vous assure que le cauchemar, comme je l’ai dit et comme l’a dit Bernard de Montréal il y a déjà de nombreux mois, il ne fait que commencer, pour ceux qui croient au rêve de la création bien sûr. Pour les autres, c’est un gag, voilà.

Une question :

«Je me suis demandé si la peur de la mort n’était pas liée à ce qu’on a vécu entre la mort et l’incarnation, à ce qu’on appelle l’entre-vie.»

Non, pas du tout. La peur de la mort est inscrite dans le cerveau reptilien parce que tout ce qui est inconnu et tout ce qui finit induit des sécrétions de certains neuromédiateurs au niveau du cerveau dont la traduction est la peur.

Celui qui est Agapè ne peut pas avoir peur de quoi que ce soit. Il peut avoir peur de tel évènement ou de telle chose, mais il ne peut pas avoir peur de la mort ou avoir peur de l’inconnu. Celui qui est établi en Agapè, dans le Grand Silence, dans la Béatitude, il a retrouvé l’Instant Présent, il ne peut pas être dupe ou même des histoires du Christ, allons.

On ne peut pas entretenir des histoires ou se référer soi-même à l’histoire du Christ pour être libre. La Liberté elle est tout de suite. Tant que vous n’acceptez pas que la Liberté est tout de suite, vous mettez de la distance là aussi. Vous vous leurrez vous-mêmes par les histoires, par le mental, par les émotions, par les mémoires, par les projections aussi, une nouvelle création, une nouvelle terre.

Mais ces frères et ces sœurs-là, ces gens-là, vous ne pouvez pas leur en vouloir, ils rêvent, laissez-les rêver tranquille, laissez-les simplement se réveiller à leur rythme. Je vous rappelle que tout a été écrit et si vous, vous êtes en train de chercher la Vérité, c’est la Vérité qui vous trouvera, vous ne pouvez pas la chercher. Donc cessez toute prétention de vouloir atteindre ou de vouloir atteindre quoi que ce soit. Soyez pleinement présents dans l’instant présent, soyez présents à vous-mêmes, soyez lucides et humbles, acceptez, et c’est fini.

Alors, il y a une mère de famille qui me pose la question de ses enfants qui passent beaucoup de temps sur Internet.

Oui, moi aussi, j’y suis quatorze heures par jour en moyenne.

« Très difficile de les faire sortir de leurs écrans, à part lâcher-prise, y a-t-il quelque chose que l’on puisse faire pour les aider ? »

Non. L’écran fait partie de ce qui fait écran à la Vérité. C’est le règne de l’image, Frère K (Krishnamurti) en avait très longuement parlé en 2011, l’image est la séduction. Quand vous êtes sidérés devant un écran, et bien ça fait partie, pour ceux qui ne sont pas réveillés en tout cas. Moi je suis réveillé, donc l’écran ne me fait rien à priori, à part me fatiguer vu le nombre d’heures, mais n’altère pas ma conscience ni ma lucidité.

Néanmoins, être devant un écran, la civilisation des écrans, va vous réveiller, parce que l’écran va vous exploser aussi à la figure, vous voyez. Donc cette notion d’être sur Internet, ça fait partie aussi de ce qui est écrit.

Maintenant, en tant que mère de famille, je ne peux pas dire qu’il faut laisser les enfants devant les écrans pendant quatorze heures, mais il fallait y réfléchir avant. Par exemple, on ne met pas des enfants sur des écrans avant cinq, avant six ans. Surtout pas de tablette, surtout pas de téléphone, parce qu’il y a un pouvoir de séduction de l’image et la séduction de l’image, tout ce que nous regardons, même sur du virtuel, s’imprime dans notre cerveau, s’imprime dans notre mémoire, s’imprime par des formes d’impression mémorielle.

Donc, bien évidemment, celui qui n’est pas libre, est soumis à l’image, c’est le principe du marketing et de la publicité. Vous savez qu’il existe des techniques de neuro marketing, où on est capable de faire acheter quelque chose à quelqu’un avec des couleurs très précises.

Donc, oui, il y a quelque chose à faire, mais ce n’est pas mon rôle de vous dire quoi faire, éteignez le courant ou confisquez les objets du délit. Mais maintenant, je crois qu’Internet est aussi une opportunité, à condition de s’intéresser non pas seulement aux jeux vidéos ou aux films pornos, c’est un mode d’accès à la vérité qui peut aider beaucoup de frères et sœurs. D’ailleurs à travers tout ce qui s’est passé avec cette pandémie, là, depuis plus d’un an maintenant, on a bien vu le poids des réseaux d’informations un peu différents dans l’établissement de la vérité, non ?

Donc bien évidemment l’image est un objet de sidération, c’est un objet de captation et de prédation, mais c’est aussi un objet du réveil. De la même façon, quand vous en aurez marre de faire un cauchemar, vous vous réveillerez, à un moment donné l’écran vous explosera à la figure, c’est aussi une voie de réveil, comme le vaccin, enfin, pseudo-vaccin !

Voilà les amis, et bien écoutez, je ne vois pas d’autres questions apparaître, nous parlons maintenant depuis une heure quinze. Donc, oui, alors une question qui passe sur tous les symptômes, mais cette question elle a été répondue à plein de fois, les sensations de vertiges, de pressions au niveau de la tête. C’est la radiation de l’ultra-violet, les radiations cosmiques qui nous sont relayées, qui effectivement entraînent voire des douleurs, au niveau de la tête ou même de la cage thoracique ou du dos.

Maintenant ne rattachez pas tous les symptômes de votre corps aux énergies, il y a aussi des pathologies, mais ça, ce n’est pas de mon ressort là maintenant par rapport à tout le monde. D’accord ?

Voilà, donc écoutez, je vais vous souhaiter une donne soirée, j’espère vous voir nombreux les 3 et 4 Avril sur Zoom cette fois-ci, et la suite au mois de Mai. Et aussi peut-être cet été s’ils nous permettent de voyager, vous avez vu que nous avons organisé deux petites vacances avec des baleines, quand même, malgré tout.

Voilà, je vous fais des gros bisous à tous et à une très prochaine. Au Revoir.

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