ABBA 3 – 7 décembre 2018
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ABBA 3 – 7 de diciembre de 2018
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ABBA 3

7 Décembre 2018

 

Abba résonne et s’installe dans le cœur de chacun.

Ainsi, nous établissons en notre présence Une, dans la paix, dans l’accueil, au cœur de l’instant comme au cœur de l’Eternité. Que la Paix en chacun se répande en votre Unité et en votre Vérité.

Bien-aimés Abbas, résonnons en le même cœur. Dans le silence comme dans mes mots, mais aussi dans votre Verbe, la vérité se déploie, dévoilant la joie et la simplicité.

Accueillons-nous les uns les autres, en la joie de l’Agapè, en la joie de la vérité.

Bien-aimés de l’Un, il est temps de laisser exprimer ce qui peut vous sembler encore, et de manière transitoire vous freiner, en ce déploiement de l’Agapè. Ne réfrénez aucun de vos mots, afin que chacun puisse y résonner et s’y retrouver, au-delà de toute distance et de toute fragmentation.

Alors nous tous, ici et partout, en la résonance des Abbas, nous accueillons tous tes mots.

Alors bien-aimés, nous vous écoutons et nous vous attendons, en votre témoignage, en votre présence et en vos mots, afin de partager le don de la grâce, afin de communier, en cet espace sacré, celui de votre Cœur, celui de l’espace de la vérité et du temps de la vérité, afin que tous les voiles se consument en un feu de joie et d’allégresse.

Alors bien-aimé, tu es invité à venir parler à chacun des Abbas qui t’accueillent et t’entendent en l’instant. Alors qui veut dire ce qu’il vit en cet instant, ce qu’il veut partager, ce qu’il veut donner, afin que tous, ensembles, résonnions à ta présence et en ta joie, comme en ta douleur quelle qu’elle soit. Alors viens auprès de moi, afin de dire ce qui te traverse en ce moment-même. Ne mets aucune barrière, aucune limite, à ce que ta personne ou ton cœur veut dire.

Alors nous t’accueillons afin d’entendre ta voix, quels que soient tes mots ou ton verbe, le même accueil t’est réservé. C’est un accueil sans restriction, un accueil en vérité. Alors tu es invité et nous t’attendons en le silence, afin que les biens aimés ici présents viennent prendre et donner parole. Nous t’attendons.

Qui veut exprimer ?

Participante : Je suis Patricia, je vais vous raconter encore une autre histoire italienne.

Allons-y.

(Un traducteur est là, étant donné que la plupart des personnes parlent espagnol).

Participante : Influencée par les grands acteurs des gens où je suis, en venant ici, en écoutant notre ami Jean-Luc, ceci a été une histoire immense, pourquoi toutes les choses que j’ai faites dans ma vie, toutes les folies que j’ai eues dans ma vie, je n’ai jamais réussi à être, à comprendre ce qui se passait, en me culpabilisant pour chaque pas que je faisais…

Tu parles bien évidemment de toute ta vie, de celle-ci.

Participante : Oui, oui, cette vie. Et donc en fait, en venant ici et en nous retrouvant tous ensemble, d’un seul coup, tout est tombé, tous les scénarios que je m’étais montés sont tombés, et je me suis donc rendue compte qu’en fait tout ça était bien une grande scène où j’étais une très, très grande actrice pendant toute cette partie-là et le fait que tout soit tombé, je ressens en moi une très, très, très grande joie car avant, au moment des souffrances que je vivais, j’ai vraiment ressenti la souffrance la plus profonde, je me ressentais comme une actrice du  metteur en scène Fellini, et donc en me rendant compte que ceci n’a été qu’un film, et ceci a eu une conséquence énorme au niveau de mon cœur, et j’ai pu ressentir une joie immense.

J’ai donc compris, mais ce n’est pas comprendre, c’est une sensation intérieure de me rendre compte que tout a été une fiction à l’intérieur de mon être même, de pouvoir ressentir, percevoir tout ceci, d’avoir vécu en personne avec toute son intensité et en première personne, de pouvoir voir le personnage et se rendre compte que je n’étais plus l’actrice, ceci a été une vérité que j’ai toujours cherchée.

Je n’avais pas compris tout ce que, aujourd’hui, j’ai pu comprendre, que cette joie que j’ai ressentie ça a fait comme un clic, ça a été plus grand, plus grand que tous les orgasmes que j’ai eus dans ma vie.

(Rires)

Bien-aimée, cela valait le coup d’être là. J’espère ne pas avoir de problème avec ton époux

(Rires)

Participante : Non, parce que cela ne valait pas la peine de continuer avec le même acteur.

(Rires)

Je me suis donc également rendue compte que mon mari, cet acteur, que le rôle qu’il a joué pendant toute cette période, n’a plus aucune importance en fait.

Traducteur : Elle a reconnu ou elle a senti qu’en fait toute cette façon de la traiter, etc…, c’était son rôle, c’était juste un rôle. En fait, avec toute cette expérience et cette sensation, elle vient de découvrir aujourd’hui qu’elle est Abba. Elle pense qu’elle a suffisamment parlé par rapport à son cœur. Elle remercie.

Bien-aimée, que la grâce te comble.

Participante : Merci, merci, merci.

Ce que tu as exprimé en mots fort simples est la stricte vérité. Dès l’instant où tu acceptes que tout ce qui a été vécu, comme tu l’as dit, en fait n’est pas vrai, sans pour autant le renier, te permet aujourd’hui, avec évidence, effectivement de découvrir que tu n’étais qu’un acteur ou une actrice, et ce qui est compris et vu qui ne passe pas par la tête, ce que je nomme être de l’ordre de la compréhension ne passe pas par une analyse, ni par les concepts, mais par l’évidence qui est là dès l’instant où tu la regardes.

Aujourd’hui, tu te retrouves dans ce qui a été nommé par Bidi, le témoin ou l’observateur de la scène de théâtre, en laquelle tu étais actrice. L’observateur ou le témoin, aujourd’hui devient, pour chaque Un, le Je éternel. C’est cet état en quelque sorte que tu redécouvres aujourd’hui, en ayant mis de côté ta personne, non pas en la reniant, mais en acceptant de le voir. Il suffit bien évidemment aujourd’hui à déchirer l’ultime voile. Il ne reste plus maintenant, et dorénavant, comme pour chacun qui vit cela, à accepter d’être l’acteur jusqu’au bout, tout en étant dans le même temps cet observateur, qui disparaît de lui-même lui aussi, pour laisser place à ton essence, qui ne peut que résonner et s’identifier, au-delà de toute forme comme de tout monde, à Agapè.

Abba n’est rien d’autre que cela, ce qui te fait résonner à la vérité et te permet sans encombre, de lâcher comme tu l’as dit, d’un instant à l’autre, la croyance en l’idée d’être ce personnage.

Alors il ne te reste plus qu’à laisser se dérouler tout ce qui se déroule, puisque dorénavant, et tu l’as dit toi-même, tu découvres que tu es Abba, et qu’il n’y a qu’Agapè. Le reste n’est pas nié ni refusé, mais est en quelque sorte traversé avec allégresse. Ainsi ce que tu as exprimé avec tes mots, fournit à chacun qui écoute et entend, la clef essentielle du jeu entre l’humain, l’être et le non-être. Tu es donc en train de réaliser en toi, en ce moment-même, la fusion du trois en un, qui débouche sur la liberté.

Et vous êtes innombrables aussi, ici comme ailleurs, à constater qu’il y a un avant et un après, et comme tu l’exprimes si bien, cet avant et cet après ne sont plus étalés dans la notion de temps, mais surgissent avec de plus en plus d’évidence et de plus en plus de légèreté. Il te reste simplement à laisser être ce qui est, à accepter ta vie comme la Vie, parce que c’est cela qui efface et transcende toute souffrance et qui élimine le rêve. Tu es donc libérée de ta personne.

Tu constateras avec aisance, en ce qu’il te sera donné de vivre, de constater que cet état différent et ton état naturel, en dépit de toutes les souffrances, en dépit de toutes les errances, et en cela tu peux le dire aujourd’hui, Je M’Aime, mais non pas au travers de l’histoire, mais au travers du Je éternel, et cela suffit à te permettre de vivre avec de plus en plus de légèreté, avec de plus en plus de facilité.

Alors Abba, je ne peux que te souhaiter l’Agapè le plus pur, le plus franc et le plus spontané. Rappelle toi dorénavant que ta quête et ta recherche se sont achevées à cet instant-là. Il ne te reste plus qu’à vivre, qu’à traverser ce qui doit l’être, et laisser s’affermir l’assise de ce Je éternel et sa radiance naturelle, de là où tu es jusqu’à la source elle-même.

(Remerciements)

Tu deviens réellement ce qui fut appelé l’autonomie, l’enfance, l’humilité et surtout la Vérité. Ton chemin n’est pas unique, car c’est le chemin de chacun dorénavant

En ces jours qui précèdent ce que vous nommez Noël, vous allez constater tout autour de vous, de façon naturelle et spontanée, ce que tu as décrit et ce que tu vis. Agapè ne peut échouer, parce qu’Agapè est la seule chose qui ne passera jamais, parce que ton Je éternel que tu vis aujourd’hui a toujours été là. Tu l’avais tout simplement oublié et maintenant tu es libérée de la scène de théâtre, tu es libérée de la forme, même au sein de cette forme. Il te reste à accueillir chaque jour, avec bonheur, la même paix que tu décris, à la laisser grandir d’elle-même, car elle ne peut faire que cela, indépendamment de toi, et c’est ce que tu es.

Tu as accepté, lors de ce déclic, de n’être rien, et surtout pas l’actrice, et c’est cela qui te permet de découvrir que tu es le Tout. Ton témoignage en est l’illustration parfaite d’un processus qui touche en ces jours, une multitude d’autres Abbas. Tu constateras aussi, avec aisance, que même s’il existe des fois au sein de l’actrice, des moments ou des passages difficiles encore, que le Je éternel, vient par Agapè, éclairer tout cela et consumer le reste d’habitudes, tout ce qui peut rester de ce monde, et tu constateras aussi que la paix deviendra de plus en plus vaste, qui débouche inexorablement et très rapidement sur cette joie nue.

Cette joie nue consiste effectivement, simplement à comprendre en le vivant, que toutes les blessures, toutes les souffrances, que tout ce qui a été traversé dans ta vie présente, n’était en définitive que destiné à te faire vivre cela, en ce jour-là. Et là est la liberté, que jamais tu ne pourras retrouver comme tu l’as dit en quelque relation que ce soit, en quelque jouissance de ce monde que ce soit, parce qu’en le Je éternel, en cet Agapè qui se déploie, il ne peut exister de manque. Tu es alors réunifiée et disponible pour le grand vide, pour la béatitude, mais déjà en tant que je éternel et observateur présent, tu ne peux plus être dupée par l’actrice que tu as été.

Ainsi est la grâce d’Agapè.

…Silence…

Bien-aimé, nous accueillons le prochain Abba.

Traducteur : Cela va commencer par un témoignage et ensuite une question.

Participante : Cela fait à peu près deux ans, j’ai vécu une histoire très agréable, je me suis retrouvée très surprise à la maison, pendant une nuit, j’ai vécu l’expérience où j’avais l’impression que mon cœur arrêtait de battre et arrêtait même de respirer. Et donc à ce moment où je ne savais pas si j’étais en train de mourir ou qu’est-ce qui se passait, donc d’un seul coup à ce moment-là j’ai senti une vibration ou une énergie très, très puissante, quelque chose que je n’avais jamais ressentie auparavant, et donc c’est entré à travers la plante des pieds et ça remontait tout le corps pour sortir au niveau de la tête.

Donc à ce moment, ce que j’ai ressenti en plus de toute la sensation au niveau physique, j’ai ressenti quelque chose qui est très difficile d’exprimer avec des mots, comme une joie de vivre immense, c’était une expérience la plus belle et la plus plaisante que je n’ai jamais vécue. Je sentais en même temps beaucoup, beaucoup de paix et surtout beaucoup de joie.

Au même moment où je vivais tout ça, j’ai ressenti comme une explosion très grande au niveau de la poitrine et, en même temps, comme une épée qui me traversait d’une oreille à une autre et qui a créé comme une explosion. A partir de ce moment, j’ai perdu la notion du temps, et à partir de ce moment, j’ai entendu une voix intérieure qui me parlait et qui me racontait, en ce qui concerne mon être intérieur, et qui me parlait comme par exemple certaines connaissances au niveau plus universel.

Et donc, pour résumer un petit peu, j’ai vécu ce genre d’expérience pendant beaucoup d’heures. Pendant ce temps-là, j’étais quand même, même si le temps était assez long, j’étais consciente d’être une personne, mais en même temps, je ne me sentais pas une personne. C’est comme une sensation d’être quelque chose de très, très, très grand qui récupérait vraiment toute l’existence, tout ce qui existait. Et, en même temps, cette sensation d’être vraiment tout petit, petit, petit, petit, petit, mais très, très intense. Donc ça ce fut l’expérience que j’ai vécue pendant cette nuit et donc après, dans les semaines qui ont suivi, tout cet état de paix et de joie, j’ai continué à ressentir cette paix et cette joie pendant plusieurs semaines après.

Et donc ça continuait pendant plusieurs semaines où j’ai même ressenti de la compassion pour tous les êtres qui étaient autour de moi et également compassion, joie et allégresse pour moi-même. Et donc, avec un peu plus de temps, un peu plus de semaines, petit à petit, au niveau de l’intensité, ceci a diminué un petit peu, avec le temps, ça a duré pendant deux ans …

Traducteur : Que la joie et la paix intérieure a donc continué après et son état est évidemment bien meilleur après l’expérience qu’avant.

Participante : Et donc après toute cette époque, c’était il y a deux ans, maintenant il y a à peu près trois mois, je me suis retrouvée dans une crise assez importante, une crise existentielle, et donc le fait de ne voir aucun évènement ou aucune cause à cette crise, j’ai donc décidé d’arrêter de croire à tout, à rien, je pensais que l’essence n’existait pas, l’être intérieur n’existait plus et je ne croyais même pas en moi-même, à mon propre personnage. Donc, au départ j’ai senti beaucoup de colère et de frustration, et ensuite beaucoup de tristesse, et donc petit à petit, j’ai réussi à me recentrer, à me retrouver moi-même à l’intérieur, il y a à peu près un mois de ça maintenant, donc maintenant je me retrouve dans un état de paix et de joie, avec un petit peu de mouvements et donc la question maintenant après ce témoignage…

Avant tout, avant que tu poses ta question, là aussi, en ce que tu viens d’exprimer, tu as vécu le Je éternel et comme tu le dis, cela a été il y a deux ans, et comme tu l’as vécu, cet état, petit à petit, s’est amenuisé pour une raison qui est fort simple, parce qu’il y a deux ans, il était tout simplement impossible, avec la meilleure des volontés ou la meilleure des abandons, de réaliser et de vivre la permanence du Je éternel.

Aujourd’hui, depuis quelques mois, les choses sont profondément différentes. Le jeu de la vie durant ces deux années, t’a amenée progressivement à t’éloigner de l’expérience passée et t’a réinsérée, sans que tu t’en rendes compte, en la personne. Cela fait partie du va et vient, cela fait partie de ce qui devait encore être expurgé ou éliminé, de ce qu’il restait de la personne. Maintenant que tu l’as traversé, tu constates avec aisance que ce qui avait été vécu se réinstalle. Cela ne disparaîtra plus jamais parce qu’il ne s’agit plus d’une expérience ou d’un état, mais de la vérité de ton humanité, de ton être et de ton non être.

Maintenant, j’écoute ta question.

Participante : Je me retrouve maintenant avec la volonté de mon mental de vouloir retrouver cette expérience que j’ai vécue il y a deux ans.

Bien aimée, je viens de te dire avant que tu ne poursuives, ce qui a été vécu et qui t’a semblé voir disparaître et qui se réinstalle, n’a besoin de ta part d’aucune volonté pour vivre cela, mais simplement d’accueillir, de t’accueillir toi-même en totalité, sans justement penser à ce passé, te libérant par là-même de l’expérience passée. Le personnage comme le Je éternel seront libres pour l’instant présent. Même par rapport à ces expériences magnifiques, qui sont passées, vous ne pourrez jamais les revivre à l’identique, d’autant plus si comme tu le fais tout naturellement, ce n’est pas un reproche, il existe un besoin de raviver ce qui est passé. Mais aujourd’hui, les circonstances ne sont pas les mêmes, non pas tes circonstances, mais les circonstances de la Terre. Alors il te faut faire une croix sur ce qui a été vécu dans le passé, car ce qui t’es promis dès aujourd’hui, si tu laisses partir ce qui est passé, quel qu’ait été son aspect merveilleux, alors tu te rends disponible pour le vivre avec une autre intensité en le laissant s’installer. Tu n’as rien d’autre à faire qu’accueillir et laisser se dérouler ce qui se déroule par rapport à cela. Mais cela va s’installer, de manière définitive.

Alors ne retarde pas cela en pensant à ton passé. Rends toi libre pour l’instant, rends toi libre pour la joie présente, sans souvenir ou nostalgie de cet instant passé, et dès l’instant où tu acceptes cela, alors tu le vis. Je pense que tu n’avais pas fini ton questionnement.

Participante : Non. Cette volonté, elle n’est pas contrôlée, elle surgit d’un seul coup et elle me surprend. Comment je peux arrêter cette volonté qui n’est pas contrôlable ou qui n’est pas contrôlée, qui surgit d’un seul coup, qui est cette volonté de revenir.

C’est un réflexe… Cette volonté de… ?

Traducteur : De retourner dans le passé, de revivre l’expérience.

Mais l’expérience est là, dès l’instant où tu acceptes, non pas de prier, de demander, de ne pas méditer, mais simplement de vivre le présent. Sois lucide et présente dans ta vie la plus simple, dans tes activités les plus quotidiennes, sois le plus présente à toi-même, ne t’occupe pas du reste en tant que personne et profite justement de ces moments où tu es occupée à autre chose qu’à penser à ce qui a été vécu, et cela sera là.

Rappelle-toi que voilà deux ans cela n’était pas possible, excepté dans de très rares occasions pour certains êtres, d’installer la permanence de cela. Alors comme tu l’exprimes si bien, tu vois le poids de ce passé, fusse-t-il souffrance ou fusse-t-il joie ne fait pas de différence, parce qu’il n’y a rien à en redouter ni rien à rechercher. Considère vraiment que cela est derrière toi et que dès l’instant où tu arrêteras, par l’intention et l’humilité de ta présence dans chaque acte quotidien, alors tu laisseras l’accueil se faire de lui-même.

Ainsi que tu l’as vécu voilà deux ans, je te répète cette phrase qui a tout son sens, ce n’est jamais la personne qui est libérée, mais c’est toi qui est libérée de ta personne, et la façon la plus sûre aujourd’hui de t’installer dans la permanence de ce qui fut vécu voilà deux ans, est effectivement dans l’acceptation totale, au sein de l’action quotidienne, quelle qu’elle soit, d’être pleinement présente, parce qu’à ce moment-là tu es libérée de ton passé, fusse-t-il le plus agréable et tu t’installes alors spontanément, naturellement et sans effort, en ce que tu es au-delà de ce personnage, mais tant que tu cherches à le faire revivre, tu ne peux que t’en éloigner.

La liberté n’est que dans le présent, elle ne sera jamais dans ce qui a été vécu, fusse-t-il un évènement le plus éblouissant qui soit et plus fort qui soit. Ne demande rien, sois entièrement présente à toi-même, même au sein de cette personne, avec une attention et une lucidité forte de ce que tu fais, même au sein du quotidien. Cela éliminera de lui-même le passé et te fera vivre Agapè. Bien sûr, il existe d’innombrables techniques permettant d’apaiser le passé, sans pour autant s’y replonger. Il existe d’innombrables moyens, mais le plus important n’est pas de traiter le passé mais de vivre l’instant, car l’instant se suffit à lui-même pour que tu vives pleinement cela, non pas comme une expérience ou un état, mais comme ta véritable non identité Agapè.

Vous avez ici l’illustration que nous sommes tous, sans exception, encore marqués, même sans en être affectés, par le poids de l’histoire collective et par des éléments mémoriels que vous nommez souvenirs, qui ne sont pas simplement des mémoires mais qui sont actifs dans notre présent par le simple fait de les regarder, nous détournant donc de l’instant présent, qui n’est pas dans le même cadre que le témoignage de notre sœur précédente, et paradoxalement, notre sœur précédente qui n’avait rien vécu avant de tout cela, le vit aujourd’hui.

Toi tu l’as vécu, à un moment individuel et non collectif, mais le souvenir en lui-même de cette joie, crée un éloignement de cette joie innée. Si tu acceptes cela, sans rien d’autre demander ni faire, alors cela sera ouvert à profusion et ne partira plus jamais. Mais tu ne peux pas retrouver, même dans ta mémoire, malgré l’intensité du vécu et des souvenirs, faire revivre l’instant passé. Encore une fois ne cherche pas à éradiquer ces pensées de ce passé, mais installe toi fermement en l’instant présent. Et cela est d’autan plus facile quand tu es occupée au sein de ton quotidien, parce que l’attention portée dans une tâche quotidienne, dans ton cas qui a déjà vécu cela, réinstallera cela, et dès l’instant où tu le chercheras, tu constateras que cette paix s’éloignera, et que dès l’instant où tu arrêtes de rechercher ou de demander, quand la nostalgie aura disparu, alors tu seras disponible pour Agapè.

Le jeu du personnage n’est qu’une construction issue de l’histoire et une projection d’un hypothétique futur. Le passé et le futur n’ont aucune existence au sein d’Agapè. Il y a réellement et concrètement que l’intensité du présent. Accepte cela, fais en l’expérience et comprends-le en le vivant. Tu n’as besoin de rien d’autre en définitive, as-tu saisi.

Participante : Oui. Merci beaucoup.

Nous te rendons grâce pour avoir exprimé et bien sûr tu l’as exprimé pour toi, mais au travers de ta personne, pour chaque frère ou sœur qui écoute et entend, et la résonance d’Abba, ici présent ou ailleurs, t’absout et te libère de tout cela, par leur écoute aimante et par leur accueil inconditionnel de ce que tu viens d’exprimer. Alors va en paix, que la paix, l’amour et la joie deviennent ton quotidien, il n’y a rien d’autre. Et cela peut être fait non pas au fur et à mesure des jours comme je te l’ai dit, au sein de ton quotidien, mais dès cet instant, si tu l’acceptes.

Nous te rendons grâce de nous avoir permis de t’accueillir

…Silence…

Bien-aimés, poursuivons.

Traducteur : Nous avons une nouvelle personne qui arrive.

Participante : Depuis 2013, le son s’est installé au niveau de mes oreilles, qui a toujours continué, à aucun moment ça ne s’est arrêté, donc ça s’élève, ça descend, ça passe d’une oreille à une autre, et des fois c’est un son très aigu que ça gène vraiment au niveau des oreilles, à tel point que je suis obligée de m’allonger, de me mettre dans le noir complet jusqu’au moment où je peux m’endormir. C’est un témoignage.

Bien-aimée, ce que tu nommes sifflements est bien sûr ce qui est nommé le nâda, c’est-à-dire le chant de l’âme, qui fait partie de ce que nos frères orientaux appellent les siddhis, ou pouvoirs de l’âme. Ce son, perçu alternativement, à gauche ou à droite, avec différentes, comme tu l’as dit, tonalités et intensités, correspond effectivement aux injonctions de la lumière, car effectivement, dans certains cas, le son devient tellement ample et aigu qu’il n’y a pas d’autre alternative que, comme tu l’as dit, de s’étendre dans le noir et disparaître à soi-même. Or les sons que vous percevez, pour ceux qui les perçoivent aujourd’hui, vous avez tous constaté ces variations de tonalités et d’amplitudes, allant vers un sifflement très aigu.

Le nâda ou chant de l’âme présente sept tons différents. Ce que tu exprimes vivre est l’injonction de la lumière, mais aussi l’avant-dernier son, l’ultime son étant ce qui fut nommé le cœur des anges où il te semble entendre des milliers de cœurs d’enfants, accompagnés par des violons. Vous êtes tous aux prémices de cela, certains parmi vous ont déjà eu l’occasion de le vivre par expérience, et quand vous entendez cela, vous êtes emportés au Trône de la Vérité… C’est donc une préparation qui s’accélère pour beaucoup. Il existe des formes de yoga, qui permettent d’être en résonance avec ces sons. Tu trouveras cela dans ce qui fut nommé le kriya yoga ou les siddhis yoga, aussi.

Mais aujourd’hui tu n’as pas besoin d’exercices, tu as effectivement à respecter cette injonction de la lumière au moment où cela se produit. Comme je l’avais dit, les appels et les injonctions de la lumière, pour beaucoup d’entre vous déjà, il ne reste pas beaucoup de place pour vivre un éphémère. La lumière que vous êtes se retrouve en totalité et en vérité, vous désincrustant littéralement de l’idée de croire être une personne ou une histoire. Ces sons ne sont que la traduction du contact avec l’âme, et puis ensuite, d’une effusion de l’esprit, qui induit le retournement de l’âme ainsi que sa consumation dans l’allégresse de la joie de l’esprit. As-tu quelque chose à ajouter ou à demander par rapport à cela ?

Participante : Non, merci.

…Silence…

Nous pouvons poursuivre.

Traducteur : Une personne se rapproche.

Participante : Dernièrement, je perds le sens de l’orientation et pourtant à des endroits que je connais très, très bien et d’un seul coup, je me perds. Je disparais, je ne sais pas où je suis et à ce moment-là, je rentre en panique et je ne sais pas du tout comment en sortir. Je ne sais pas si c’est l’Alzheimer, ou qu’est-ce que c’est.

Cela serait un Alzheimer de Lumière alors, car ce processus est vécu par d’innombrables frères et sœurs, même très jeunes. Cela fait partie de la même phrase que ce que je viens de dire, la lumière te veut en entier. C’est d’abord une perte de repère spatial et je vous dis à chacun de ne pas vous inquiéter parce que certains parmi vous l’ont déjà vécu. Il peut arriver, même des moments au sein d’une journée, où tu perds même en étant lucide, le sens de ton identité, c’est-à-dire que soit au réveil, soit à un moment dans l’activité que tu es en train de mener, d’un seul coup, d’un seul, tu te demandes où tu es, où qui tu es.

Au-delà de l’inquiétude normale concernant des problèmes neurologiques, et on ne peut que t’assurer que nous sommes innombrables à le vivre et que bien évidemment nous avons tous pensé à cette maladie, et je conçois tout à fait en le vivant comme d’innombrables frères et sœurs, qu’il m’arrive parfois, à pied ou en voiture, d’un seul coup, d’un seul, de ne plus savoir où je suis, ni qui je suis, ni qui conduit. Ce processus est tout à fait normal, c’est la disparition de l’éphémère, la disparition de ce que tu es, du personnage et de ce monde.

Alors bien sûr, cela peut être paniquant et déroutant, mais quelle que soit l’intensité de cet aspect très particulier de ce que les médecins nomment la désorientation temporo-spatiale découle effectivement pour la personne d’une maladie bien plus grave que l’Alzheimer ou qu’un trouble neurologique, c’est tout simplement ta disparition en tant que personne et ta disparition de ce monde qui commence à se vivre… Viendra un moment, que cela soit par les sons ou par la désorientation ou par tout autre mécanisme, vous serez en quelque sorte contraints, en apparence, de vous coucher, de vous étendre, de fermer les yeux et si vous acquiescez, alors vous grandirez en joie ou grandirez en éternité. Vous deviendrez présents à la vérité et absents à la personne ou absents aux lieux. Je te répète que cela est un processus normal dans le déroulement de la libération et dans le déroulement de l’ascension.

La Lumière trouve toutes les voies possibles pour vous toucher et vous épouser car, en définitive, ce n’est que vous-mêmes qui vous retrouvez. Là aussi, dans ce que tu viens de témoigner, c’est exactement le même processus qui se déroule par différentes manifestations, mais qui conduisent inéluctablement à l’Agapè final, celui qui n’aura jamais de fin, mais l’Agapè final du personnage qui est, comme je l’ai dit, consumation totale, une consumation d’amour, d’allégresse et de joie.

Tout le reste te semblera bien futile, que cela soient tes biens, tes histoires, tes attachements, il ne pourra exister le moindre sentiment ou ressenti de perte, mais uniquement une complétude et une joie sans objet, qui mettra fin d’elle-même aux interrogations, aux paniques qui peuvent effectivement être fort logiques, de ne plus savoir qui tu es et où tu es. Bien sûr, cela est déroutant et quand tu vivras cela, lors d’un repos de la personne, alors il n’y aura aucune panique, c’est ainsi, et dans un grand éclat de rire, vous quitterez définitivement l’illusion.

Il n’y a pas d’autre façon de sortir de l’illusion, quels que soient les éléments qui ont précédés. A un moment donné, l’Agapè finira sa transmutation de tout ce qui est éphémère. Comme je l’ai répété d’innombrables fois, ce processus est inexorable, quelles que soient vos paniques, quels que soient vos symptômes comme les sifflements d’oreilles ou autres, quelles que soient même vos visions d’un quelconque avenir, vous constaterez très vite que dans l’Agapè, il n’y a pas de place pour quoi que ce soit, pour aucune forme, pour aucun devenir, simplement l’instant, au-delà de toute histoire.

Et à ce moment-là, chacun d’entre nous sera comblé en totalité et il trouvera par lui-même que, quelles que soient les paniques ou les moments difficiles, quelles que soient les blessures et les mémoires ou quelles que soient les visions d’une nouvelle terre ou d’autres dimensions, l’Agapè mettra de lui-même fin à toutes prétentions d’un quelconque devenir ou de la persistance d’une quelconque identique.

Celui qui vit Agapè ne pourra jamais l’oublier, nous avons eu d’ailleurs le témoignage d’une sœur qui vivait dans le regret de ce qui a été vécu, aujourd’hui c’est différent. Si tu acceptes cela, si tu profites de ces moments si cela peut t’arriver chez toi et même si cela t’arrive dehors, trouve un banc, assieds toi, si tu es en voiture, arrête ta voiture, ne cherche rien à résoudre, ferme les yeux, ne bouge pas et Agapè sera là à la place de la panique, à la place du questionnement.

Cela peut sembler tellement simple et pourtant c’est cela. L’amour est simple, et souvent la panique ou l’interrogation par rapport à une désorientation temporo-spatiale ou même de l’identité que nous sommes, passées les premières réactions, vous remarquerez que vous vous installerez avec facilité, dans cette joie sans objet, qui ne dépend d’aucune histoire, d’aucun futur, d’aucun monde, d’aucune forme.

…Silence…

Te voilà rassurée ?

Participante : Cela m’arrive également lorsque je parle, que les paroles les plus simples ne sortent pas, se perdent et je ne sais même pas de quoi je parle.

Bien-aimée, là aussi je te rassure, tu n’es pas la seule et cela arrive même aux personnes jeunes. Ce processus va se généraliser, prendre de plus en plus de ton temps, et là aussi c’est comme ça que vous disparaissez de l’illusion et de l’éphémère pour vous retrouver dans le cœur aimé de Dieu, de la Source, dans la Demeure de Paix Suprême et dans la Béatitude.

Les preuves de ce que je vous dis, pour chacun d’ailleurs, vous apparaitront de plus en plus clairement, car au-delà des premières inquiétudes ou des paniques, vous constaterez que vous en rirez vous-mêmes, parce que c’est justement cette forme de désorientation, de perte d’identité comme de perte de mots, qui vous libèrent. Comme je l’ai dit, le face à face et le seul à seul, la rencontre de l’éphémère et de l’éternité, aboutissent inexorablement à cela, et cela concerne l’ensemble de l’humanité et pas seulement les humains.

Pour ceux d’entre vous qui ont des animaux dits domestiques, vous pouvez constater avec aisance une modification comportementale de ces dits animaux domestiques et même sauvages, comme si les résonances de cœur à cœur, au sein des animaux de la nature, comme les animaux qui sont chez vous, vivent le même processus, et cela a été dit, le lion se promènera avec l’agneau, le chat enlacera sa proie plutôt que de la dévorer.

Ce processus là aussi va se développer jusqu’au moment de l’évènement. Vous le constaterez de partout, en vous comme tout autour de vous. Ce processus déjà enclenché va apparaître de plus en plus clairement au regard de l’humanité collective. A ce moment là, vous ne pourrez plus cacher ni à vous-même ni aux autres, la réalité physique de votre ascension et de votre libération. Vous serez désengagés littéralement, non pas par une quelconque volonté, mais par l’intelligence de la lumière que vous êtes. Il n’y aura plus à ce moment de questionnement, il n’y aura plus à ce moment-là de panique, mais seule l’évidence de la béatitude. As-tu quelque chose d’autre à ajouter ?

Participante : Non, merci beaucoup.

Merci à toi.

…Silence…

Autre participante : J’ai peut-être une question à poser. Sur un plan pratique, l’évènement doit être proche parce que certains symptômes ne nous facilitent pas, par exemple cette pression… Sur le plan pratique, OMA nous avait parlé de la déchirure du péricarde, mais dans la vie courante, le temps qui reste encore à vivre.

Bien-aimée, ta vie courante, notre vie courante va se réduire à peau de chagrin, à rien du tout si tu préfères, mais vous le vivez tous, même sans le comprendre, et cela touche de partout autour de la planète, autour de vous, renseignez-vous. Bien évidemment, les frères et les sœurs ne veulent pas en parler parce qu’ils croient qu’ils sont malades, qu’ils ont un problème, mais le quotidien disparaît et c’est très clair, à très brève échéance.

Pour beaucoup d’entre vous, dans un premier temps, vous ne pourrez plus rien faire, si ce n’est être en joie, et quel quotidien peut tenir devant l’intensité de la lumière, au sein de la lumière il n’y a plus d’obligation, il n’y a plus de justification et vous le vivrez, vous le constaterez par vous-mêmes que tout ce qui vous semblait important comme vous nourrir, travailler, aimer, assurer le quotidien et le courant deviendra très vite absolument impossible, mais cela ne sera pas la peine à ce moment-là d’appeler un médecin, il sera exactement dans le même état que toi,

(Rires)

Et d’ailleurs tu ne pourras appeler personne, parce que tout ce qui est électrique ne fonctionnera plus tout simplement, et comme tu t’en doutes, vu l’intensité de ce qui est vécu par les uns et les autres, bien évidemment l’évènement est maintenant. Je n’imagine pas, et je suppose que nombre d’entre nous n’arrivent même pas à imaginer pouvoir encore vivre une vie normale, avec ce que vous vivez maintenant et ce que nous vivons maintenant.

Jusqu’à présent, comme avait dit le Commandeur puisque tu as employé la citation d’ouverture du péricarde, jusqu’à présent vous étiez sur une chaise ou sur l’autre, celle de l’éphémère ou celle de l’éternel. Et après vous avez réussi à jongler entre les deux chaises, cela se nomme en français avoir « le cul entre deux chaises », et à un moment tu t’apercevras qu’il n’y a jamais eu de sièges, et à ce moment-là, il n’y aura plus que la joie, ton identité aura disparu, le monde aura disparu, mais tu seras toujours là, la résurrection est la fin de la mort, mais la fin de ce monde aussi, mais aussi la fin du rêve de la création, et comme j’ai eu l’occasion de le dire, qui peut préférer le quotidien à ce monde de lumière, en vivant Agapè.

Cela est votre destination commune, sans aucune exception et bien évidemment vous avez constaté, que cela soient les sifflements, le témoignage de votre sœur, il va arriver un moment où cela va prendre tout l’espace, tout le temps, et toute ta vie, mais ce n’est pas une mort, c’est une résurrection. Je te rappelle que c’est ici que tu es mort, en ce monde, contrairement à ce que vous pouvez encore penser et voir. Mais avec Agapè, vous ne pourrez plus penser et voir quoi que ce soit. Et bien évidemment, il est difficilement concevable, vu la progression en nombre et en intensité de ce processus que vous vivez et décrivez, que cela puisse s’étaler dans le temps, ou alors il n’y aura plus personne pour assurer quoi que ce soit sur cette planète.

J’ai toujours dit, ceci est inexorable, inéluctable, c’est en cours. L’évènement a déjà commencé pour certains d’entre vous. Il devient de plus en plus collectif et à un moment donné, l’évènement sera là, mais vous, vous ne serez plus là, vous serez en Agapè. Ceci a été appelé la stase et expliquez-moi comment, en ayant vécu la résurrection au sein de cette chair, comment pouvez-vous encore imaginer ou prétendre sortir d’Agapè. Je peux vous assurer que vous n’en aurez aucun désir ni aucune envie et d’ailleurs aucune possibilité, vous serez la vie, ce n’est pas une mort, c’est une résurrection, cela n’a rien à voir, et le sacrifice, qui d’habitude dans la logique de la lumière est nécessaire avant, se réalise aujourd’hui de lui-même, quoique vous disiez, quoique vous pensiez, et rien ne peut s’y opposer, sur la terre comme au ciel. Et je l’ai dit, cela commence demain, mais qui peut encore chercher une date, par rapport à l’évènement, en vivant Agapè.

D’ailleurs vous pouvez être nombreux, avant l’évènement collectif, dans les jours qui viennent, si ce n’est déjà fait, à ne plus pouvoir bouger, à ne plus pouvoir rien faire et juste demeurer, même si vous ne le voulez pas, en cet état de béatitude. Et qui peut encore vouloir ou espérer quoi que ce soit, quand la stase d’Agapè sera effective pour tout le monde. Et je doute fort que quiconque, quel que soit encore son déni actuel, ait le quelconque désir de réapparaître au sein d’une forme ou de quelque nouveau monde.

L’expérience que vous vivez, les uns et les autres, en quelque intensité et en quelque forme que ce soit, vous amène inévitablement à cela, chaque jour de plus en plus. Qui pourrait encore préférer le quotidien, ou un monde même dit de lumière, par rapport à la vérité d’Agapè. Je ne prends même pas de paris, car il n’y aura plus personne pour me payer/

(Rires)

Est-ce que cela est clair ?

Réponse : Oui.

Est-ce que quelque chose vous gène à l’intérieur de la personne, qui n’est pas d’accord ?

Réponse : Non, c’est évident.

Nous sommes bien d’accord, et vous êtes de plus en plus nombreux, même sans en parler, à le vivre, d’autant qu’il existe une forme de pudeur pour ceux surtout qui ne savent pas ce que c’est, mais quand l’ultime voile d’Agapè se déchire, vous ne pouvez que constater, ce qu’a dit notre sœur pour le premier témoignage de cet après-midi.

…Silence…

De la même façon, cela avait été expliqué largement par Sri Aurobindo, avec les cinq étapes du choc de l’humanité et, individuellement, vous passez peut-être par l’acceptation. La colère, le déni, la négociation sont terminés, ceux qui négocient encore, c’est ceux qui ont encore des expériences de conscience qui voient le nouveau monde, les nouvelles dimensions et quand ils verront qu’il n’y a rien à voir et que l’amour prend tout, qui d’entre eux pourra encore penser maintenir une conscience quelque part, parce que durant la stase d’Agapè, vous verrez clairement que la conscience est une maladie.

…Silence…

Quand j’ai affirmé au fur et à mesure des mois, depuis le mois de février de cette année, vous constatez aujourd’hui que vous le vivez. Effectivement, il n’y a personne. Effectivement, la création est un rêve. Effectivement il n’y a que l’amour et cela se déroule maintenant. Encore une fois, quoique que vous en pensiez, quoique que vous voyez ou quelles que soient les appréhensions légitimes, comme je le disais ce matin, il vous reste à vivre ce que la vie vous fait traverser, mais vous pourrez de moins en moins vous opposer, en définitive à vous-mêmes, Agapè sera là.

Le choc de l’humanité a été profondément amorti, quel que soit ce que vous observez, dans votre vie comme à la surface du monde, cela n’a aucun poids face à Agapè.

…Silence…

Bien-aimés, poursuivons.

Participante : Bien-aimé Abba, mon cœur suit le rythme de tes paroles, j’ai l’impression qu’il va falloir que j’appelle un médecin parce que ça va rompre mon péricarde.

Cela tombe bien, il y a des médecins ici mais c’est au-delà de toute ressource médicale.

Participante : J’aimerais remercier un Maître que j’ai eu il y a quelques années, que tout ce que je vis en ce moment lui me l’avait commenté il y a quelques années, et maintenant je suis en train de le vivre complètement. Je suis en train d’attendre, avec tout mon amour, l’évènement que nous devons tous vivre ensemble et je répartis tout cet amour à tous ceux qui sont là. Merci à tout le monde.

Bien-aimé Abba, nous te remercions.

Vous savez que d’innombrables frères et sœurs, qui nous écoutent ou qui nous écouterons, vivent bien sûr exactement les mêmes choses. C’est en cela que les témoignages de vos vécus viennent apaiser les inquiétudes, apaiser ce qui reste de la personne, vous êtes réellement dans l’acceptation, dans l’accueil et au cœur de l’évènement.

…Silence…

Si vous avez la chance de ne pas être trop appelés par la lumière, et que vous vivez cette paix, cette joie, il est important que vous soyez présents, au-delà de tout mot même, si votre quotidien vous est permis, pour votre cas personnel, alors servez-vous en, afin qu’Agapè contamine tout autour de vous. Je l’ai dit voilà quelques mois, il s’agissait d’une épidémie et puis d’une pandémie mondiale qui n’épargnera personne.. Quelle que soit la souffrance de la scène de théâtre ou du personnage, tout cela se terminera en un grand éclat de rire. C’est la stricte vérité et vous le vivez, et vous le vivrez.

…Silence…

As-tu autre chose à rajouter ?

Participante : Non, merci.

Alors nous pouvons continuer si nous en avons le temps. C’est vous qui décidez de la pause.

Traducteur : Une question qui arrive.

Une question qui arrive d’un pas décidé.

(Rires)

Traducteur : Il y a une personne qui est en train d’arriver.

Participant : La connaissance nous rend esclave, la sagesse nous libère Payez les taxes, les impôts à partir de la mort, est-ce que c’est Agapè ?

A partir de la mort ?

Traducteur : A partir de l’amour, pardon.

(Rires)

Bien-aimé, tu imagines bien que si tu es en Agapè, aucun chèque ne pourra se remplir tout seul. Je te rappelle que de toute façon il n’y aura plus d’électricité, alors ne t’inquiète pas des prédateurs, ils auront aussi d’autres choses à faire que d’essayer de t’envoyer un huissier. Tant que ta vie le permet, obéis à tes obligations, mais viendra un moment où aucune obligation ne pourra tenir, et bien évidemment en le vivant, tu constateras par toi-même, et même si ta personne n’existe plus, tu vivras que tu ne dois rien à personne, et que tu n’es responsable de rien de cette scène de théâtre. Que peut représenter un chèque, que peut représenter une maison, que peut représenter e besoin de manger, face à Agapè. RIEN.

Vous allez le constater de plus en plus facilement, et d’ailleurs en cas d’inquiétude face à quelque évènement de votre vie, si vous prenez pour habitude d’accueillir et de demeurer immobiles en fermant les yeux, vous constaterez à la vitesse à laquelle la pensée d’avant, la contrainte d’avant n’existe tout simplement plus. Vous rirez de cela. Vous rirez de cet asservissement réel et concret, de ce que nous nommons la société, parce que ce que vous nommez organisation sociétale, vous le savez n’est basée que sur la confiance. Cela est la même chose dans vos institutions financières qu’au niveau de chaque relation humaine. Cette confiance est simplement un assentiment déclenché à votre propre asservissement.

Si je devais dire quelque chose par rapport à la politique et à ce monde, je dirai que Agapè est anarchie totale. Que voulez vous être intéressés par votre corps, votre vie, votre chèque à faire, votre repas à préparer, le besoin de vous chauffer, quand vous vous consumez de l’intérieur. Soyez logiques. Nul ne pourra s’y opposer. Vous êtes simplement dans la période de l’évènement et effectivement il existe différentes compréhensions, qui ne passent pas par la connaissance, mais bien par cette sagesse, par cet amour-sagesse, qui n’a que faire des lois de la société, parce que, comme je l’ai dit, la loi de Un, Agapè, n’a que faire de toutes les simagrées de ce monde.

En devenant la Vie, vous voyez la stupidité totale de l’humain asservi et vous le voyez d’ailleurs sur l’écran du monde, l’asservissement, même par la violence, doit cesser, parce que Agapè est partout, même chez ceux qui ne l’ont pas encore vécu de manière consciente. De la même façon que vous pouvez prouver, comme tu l’as dit, des formes de panique à certains moments, d’inquiétude, et bien ceux qui ressentent simplement ce besoin de liberté, même appliquée au sein de leurs vies en ce monde, ne peuvent qu’entrer en confrontation avec ceux qui les briment, les enferment et les trompent.

Vous pouvez trouver une analogie très simple, parce que je vous assure, c’est exactement la même chose : quand vous élevez des animaux, pour vous nourrir, dans des structures dites industrielles, vous faites exactement la même chose que ce que font avec vous les archontes et leurs serviteurs. Et cela le vivant dorénavant, par l’éclairage de la lumière, sans vivre nécessairement Agapè, ne peut conduire qu’à la perte de confiance, et je dirai même qu’il était temps de perdre confiance.

Bien sûr, l’éclatement de la violence, au-delà des apparences, ne traduit qu’un besoin de liberté mal exprimé. L’anomalie primaire ayant été dissoute, tout ce qui tenait l’ancien monde, n’existe tout simplement plus. Ce que vous voyez, c’est l’agonie de l’illusion, ce que vous vivez aussi, et le retour de la splendeur, le Je éternel, celui qui n’a jamais bougé et qui a toujours été là. Et qui pourrait, devant cela, vouloir prétendre rédiger un chèque ou vivre sur une nouvelle matrice, même de lumière.

Ce que j’ai exprimé voilà quelques mois concernant ce que j’ai nommé dé-création, n’est simplement que le réveil du rêve de la création. Et cela vous allez le vivre, vous le vivez déjà, ce n’est pas un concept ni une projection en un futur, c’est la réalité de l’instant et comme nous le disions précédemment, si vous essayez de vous projeter, vu l’intensité du processus, vous verrez très bien que cela ne marche pas. Ce monde disparaît, il était un rêve ou un cauchemar, et il ne restera que la Vie.

Ce que je nomme la Vie, ce n’est pas une forme, ce n’est pas un système solaire, c’est la béatitude. Tout le reste n’a aucune substance. Effectivement, je ne vois pas, objectivement, comment ce processus pourrait perdurer au-delà de quelques jours, ou de quelques semaines. Sinon ce monde sera recouvert de gens qui sont au lit, incapables de faire quoi que ce soit et il n’y aura personne pour réveiller personne pour revenir à l’ancien monde.

A ce moment-là, vous commencerez à rire et nous rirons tous ensemble de la futilité de ce monde et de l’inutilité totale du rêve de la création.

Les mères généticiennes, qui sont les créatrices, se réveilleront en l’ultime moment. Je vous rappelle que c’est elles qui ont créé le rêve et je vous rappelle aussi que ce sont les dracos, les archontes, qui permettent la fin du rêve et cette fois-ci, contrairement aux cycles précédents, aucune matrice ne pourra se reformer en ce monde qui n’existera plus comme en n’importe quel monde, comme en n’importe quelle dimension qui a existé.

Réfléchissez, qui peut préférer sa vie plutôt que de vivre Agapè. Vous le vivez en ce moment-même, même si c’est parfois inconfortable comme certains témoignages l’ont évoqué, mais très vite il ne va rester que Agapè. Vous ne pourrez plus rêver à la création, vous ne pourrez plus rêver à une identité quelconque, tout sera réellement accompli sur la Terre comme au ciel, des dimensions les plus « matière » jusqu’au trône de la Jérusalem céleste.

C’est pour cela que la façon de vivre Agapè aujourd’hui est d’accueillir, quoiqu’il se produise, quels que soient les ressentiments par rapport à l’histoire qu’on vous a fait jouer au sein du rêve, car vous serez tellement réveillés que ce rêve s’éloignera très vite et tout ce que vous dites aujourd’hui ne fait en définitive que traduire ce processus.

…Silence…

Bien-aimés.

Traducteur : Nous avons, si vous êtes d’accord, l’heure de la pause.

Je suis d’accord avec tout ce que vous souhaitez. Alors, posons-nous, bientôt je dirai stasons-nous, et je vous dis à dans quelques instants.

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