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ABBA
Vacances (5 au 10 Août 2022)

10 Août 2022

En le Cœur de cet Instant, qui est Cœur de ton Éternité et de ta Vérité, Abba t’appelle, Abba te salue, sans aucune distance, dans l’Évidence de ta Présence et de ma Présence.

Je suis venu en cet instant te déclamer ta Vérité, te déclamer ta Beauté, bien au-delà de ces quelques mots, bien au-delà de ce que tu peux ressentir ou pressentir.

Je viens lancer l’Appel, l’Appel à ton Silence, l’Appel à ce qui est. Et ce qui est en cet instant transperce toute illusion, transperce toute question et t’installe dans le Grand Silence de la Grâce.

Toi qui es là et m’entends, au-delà des mots, au-delà du Verbe, je t’invite à l’immobilité, là où rien ne se passe et où jamais tu ne passeras.

Je t’invite à oublier tout ce que tu crois. Je t’invite à ne plus être ce que tu crois. Je t’invite à t’écouter au-delà de la danse de ton Cœur, là où l’Évidence l’emporte sur toute vision et sur toute perception.

Je t’invite à ce qui est Vrai, qui ne dépend ni de toi ni d’aucun monde. Tel est le temps de l’Instant Présent, le temps de ta Présence, le temps de ton Absence, où tout ce qui passe et tout ce qui est passé, trépasse enfin et te livre à toi-même.

Je t’invite à la Délivrance du rêve, celui qui t’a fait espérer ou redouter, celui qui t’a emmené en dehors de toi dans tous les mondes de l’apparence, dans tous les mondes manifestés, d’ombre comme de Lumière. Aujourd’hui, tu t’es forgé dans le Silence de l’Éternité.

Je t’invite à écouter ce qui ne fait aucun bruit, ce qui jamais ne s’écoule, ce qui jamais n’a pu être perçu et qui, aujourd’hui pourtant, est vécu dès l’instant où tu écoutes ce qu’Abba te dit. Car en Vérité, tu te parles à toi-même, dans le Silence de la danse de ton Cœur, au milieu de ta chair, au milieu de ton rêve, au milieu du Silence, là où il n’y a plus de distance, là où règne le silence de l’Évidence, là où tu es Vérité, là où tu transcendes toutes les voies, là où tous les chemins s’effacent devant ta Majesté, là où l’exubérance de la Vie te révèle ta Beauté, celle qui ne peut être ni peinte, ni décrite, ni même observée.

Je t’invite à déposer toutes les armes de tes combats, toutes les armes de tes luttes, là où rien ne se passe, là où rien n’apparaît, ni ne disparaît.

Écoute la danse de ton Cœur qui rythme le Silence, qui rythme ce qui est Véritable, au-delà de toute forme, au-delà de toute pensée, comme au-delà de toute réflexion, car tu es Cela.

En le temps de ce jour de la Terre, tout n’est que coïncidence, tout n’est que véritable, là où rien ne peut être discuté. L’Évidence est ce que tu es par ta Présence comme ton Absence, là où tu ne t’es jamais perdu, où n’est nul besoin de retrouver quoi que ce soit.

Je t’invite à t’écouter, le chaos du monde te permet cela.

Tu es invité au-delà du Serment et de la Promesse, au Silence de ton Être, au Silence du paraître, afin que l’Immuable Réel apparaisse au-dedans, sans rien voir et sans rien en percevoir. Telle est l’Évidence que tu es. Là où tu n’as plus besoin de paraître, ni d’apparaître comme disparaître. Telle est la danse du Silence, danse de l’Évidence, danse de l’Immuable.

Ecoute. Ecoute ce Silence qui te sort de tout rêve, de toute peur comme de toute souffrance, qui t’invite à te rendre, à ne plus lutter contre ce qui est, à n’avoir ni espoir ni désespoir, là où tu te rends compte que tout est parfait et que le rêve, en lui-même, celui de l’illusion de la création, n’est jamais apparu et n’a jamais disparu.

En ce lieu sans espace, en ce temps sans temps, Tu Es. Tu es ce qui est là, sans ta personne et sans aucune question, simplement présent au Silence, absent au monde, absent à ta forme, là où l’histoire ne peut rien, là où le temps ne s’écoule pas, là où tu es tous les espaces comme tous les éthers de la création.

Ainsi l’as-tu décidé. Ainsi tu te reconnais, au-delà de toute forme, au-delà de toute réflexion, simplement en étant là, en le temps de cet Instant où tu t’entends et où tu t’écoutes, là où le Silence règne, là où est l’Éternité, sans début ni fin, et sans aucun rêve de création. Ainsi, tu es complet. Ainsi tout est complet.

Rien ne peut être compté, rien ne peut être décompté en le temps de l’Instant.

Dans le temps où chacun, Présent en le temps de l’Instant, découvre l’Absence, une Absence où rien ne manque, une Absence qui est Perfection, là où tu es en cet Instant, ici ou ailleurs, maintenant comme en tout temps.

Je m’adresse à toi, Abba que tu es, là où tu n’as jamais bougé, en le témoin silencieux où règne le Silence, où règne la Grâce qui vient toucher le rêve en chacune de ses parcelles, en chacun de ses temps, en chacun de ses mondes, car tu es de partout comme tu es de nulle part.

Dès la première manifestation de l’Amour que tu es, en l’Instant de la disparition, de l’apparence de l’Amour que tu es, seul en le Véridique, dont tu ne peux douter, que tu ne peux questionner, s’établit l’Évidence de ta Présence et de ton Absence, dont rien ne peut être dit, dont rien ne peut être exprimé, autre chose que la danse de ton Cœur, dans la danse du Silence.

Retrouve-toi, toi qui ne t’es jamais perdu, toi qui jamais ne pourras oublier ce que tu as été, ce que tu es et ce que tu seras, au-delà de tout monde comme de toute forme.

Je t’invite à Être. Je t’invite à Non-Être, là où il n’y a ni naissance ni mort. Tu n’es rien de ce qui passe. Tu n’es rien de ce qui se passe. Rien de toi ne peut passer. Rien de toi ne peut souffrir. Rien de toi ne peut éprouver le moindre sentiment. Rien de toi ne peut éprouver la moindre distance. Rien de toi ne peut parcourir le temps.

Tu es ce qui est sans chemin. Tu es ce qui est sans monde et sans forme. Tu es ce qui est en cet Instant, et cela tu le sais.

Tu n’as pas besoin de description. Tu n’as pas besoin de soupeser ou de peser, car cela est incomparable en le temps de cet Instant. Seule la danse de ton Cœur rythme ce que tu es et accompagne ce que tu es.

En cet espace sans lieu, en ce temps sans temps, au-delà de ta forme, au-delà de mes mots, au-delà de ton silence, tu te retrouves en toi-même. Là, il n’y a aucun doute, il n’y a aucune incertitude, mais seulement l’Évidence que tu ne peux formuler, que tu ne peux appréhender, dont tu ne peux te saisir en aucune manière, parce que tu es la Vie, parce que tu es la Beauté qui s’est inscrite en chaque rêve de la création, dans ses souffrances comme dans ses joies, qui n’ont jamais pu altérer ce que tu es en Vérité.

En cet instant et en ce temps, je te demande de t’entendre, je t’invite à déposer tous les fardeaux illusoires de ta vie à tes pieds, tes pieds qui ont foulé tant de mondes, tant de rêves et tant de joie, dans l’apparence de l’errance, dans l’apparence d’un chemin, dans l’apparence des mondes.

Tu n’as fait qu’à te jouer de toi-même. Tu n’as fait que te défier. Tu n’as fait que jouer. Tu n’as fait que croire, non pas pour te perdre, car cela est impossible, mais pour te donner l’illusion d’être séparé ou incomplet. Mais le temps de l’instant, au sein même du rêve de la Terre, quelles qu’en soient les apparences, te fait vivre ce que tu es, là où tu ne peux que sourire, d’un sourire qui ne se voit pas sur les lèvres ou dans les yeux, mais qui se voit simplement dans le Silence de ton Cœur, dans la danse de l’Évidence.

Et cela est Maintenant. Et cela est Ici. Dès l’instant où tu m’entends, tu ne peux que t’entendre. Les mots n’ont plus de sens. Il n’y a plus aucun sens autre que celui d’être ce que tu es, autre que d’être toi-même.

Écoute ce que dit ton Cœur. Écoute mes mots, ils mettent fin à tout ego illusoire. Ils mettent fin à toutes tes quêtes, à toutes tes questions, car tu es ta propre réponse dans le Silence de l’Évidence. Ton Cœur te le dit. Tes cellules chantent ta Résurrection, au-delà de toute demeure, au-delà de toute forme.

Tu n’as plus besoin d’alibi. Tu n’as plus besoin de destin. Tu n’as plus rien à parcourir. Il n’y a aucun but à poursuivre. Il n’y a plus aucune demande, simplement ce qui est en cet instant de l’Instant.

Quel que soit le temps où tu m’entends, en quelque emplacement où tu te tiennes, je te ramène à toi-même. Je te ramène à ton Silence. Je te ramène à ta Beauté, là où tu n’es jamais né, là où il n’y a plus de question, là où tu n’as besoin d’aucune forme, là où tu n’as besoin d’aucun habit ni même d’aucune conscience, parce que tu es la Perfection de l’Incréé, Présent en la totalité du Créé.

Écoute-toi et entends-toi. Tu es au-delà de tout faux. Tu es au-delà de tout jeu. Tu es au-delà de tout monde. Toutes les formes ont été tiennes. Tous les rêves et illusions de la création ont été tiens. Rien ne t’est inconnu, excepté l’Inconnu que tu es, mais cela aujourd’hui t’est rendu.

Ainsi est le temps de la Grâce. Ainsi est le temps où rien ne s’écoule. Ainsi est le lieu de la Terre. Ainsi est le lieu de ton Cœur où cela semble se produire, où cela semble se révéler.

Là où la Grâce comble tout. Là où se consume tous les rêves parce qu’ils n’ont aucune substance autre que la substance de l’Amour, la substance de l’Amour que tu es aussi dans l’apparence de ton rêve, dans l’apparence de ta forme présente, à ton âge et en l’état où tu apparais, se trouve le Mystère qui t’est révélé.

Il n’y a nulle part où aller. Il n’y a nulle part où se rendre, si ce n’est d’écouter le Silence, si ce n’est le Réel qui met fin à ton mensonge, qui met fin au mensonge des mondes, au mensonge des luttes, au mensonge du bien et du mal. Là où il n’y a rien à juger. Là où tout est Évident. Là où tu es, en le temps de cet Instant, en le lieu de ce corps, en le lieu de ce monde.

Écoute. Écoute-toi et entends-toi.

Le Silence vient effacer les mots. Le Silence te révèle le Verbe. Le Silence te révèle le Souffle, celui qui a animé ton corps comme le corps de ton rêve. Il n’y a rien à pardonner. Il n’y a rien à rejeter, parce que ce qui est là en cet instant, fait oublier tout le reste, monde comme forme, dimension comme prédation. Tout cela n’a fait que passer. Tout cela n’a fait que t’intéresser. Tu en as joué toutes les composantes. Tu en as joué toutes les fonctions et tous les rôles. Mais en le temps de cet Instant, tout cela n’a été qu’un jeu, un jeu de retrouvailles, un jeu d’éloignement, un jeu de souffrance, comme un jeu d’espérance et de joie.

Mais en le temps de l’Instant, en le Silence de ton Cœur, tout cela n’est pas vrai. Tout cela n’était qu’un jeu. Tout cela n’était qu’un rêve. Tout cela n’était qu’un cauchemar, car jamais tu n’as pu te manquer, car jamais tu n’as pu te tromper, malgré toutes les apparences et malgré tout ce que tu as pu en penser, en ce monde comme en tout monde.

Aujourd’hui, tu le sais. Aujourd’hui, tu le vis. Cela est en ton Cœur, au Cœur de ton Cœur, là, Ici et Maintenant, car il n’y a pas d’ailleurs, car le mensonge n’a fait que passer. Il a fait partie de tes rêves. Il a fait partie de tes peurs. Il a fait partie de tes joies.

Et en définitive, rien de cela ne s’est passé. Tu as toujours été là, dans le Silence de ton Cœur, au Cœur de l’Instant, au Cœur de ta forme, au Cœur de ton enveloppe.

Rien de ce que tu es ne peut disparaître. Rien de ce que tu es ne peut apparaître, et cela est Ici et Maintenant en le temps de cet Instant où tu t’écoutes et t’entends.

Entends-toi. Entends ce que dit ton cœur. Ce cœur de chair, reflet de l’Éternité et Promesse de l’Éternité.

En cet instant, en ce lieu et en ce temps, la Vérité te transperce de part en part, sans souffrance, sans douleur, car cela est Caresse de l’Évidence, car cela est Caresse de Vie, qu’aucune main ne peut égaler, qu’aucune lumière ne peut atteindre, qu’aucun amour ne peut égaler non plus. C’est le Souffle de Vérité, le Verbe avant qu’il ne se fasse chair, le Verbe du Silence, et le Silence du Verbe.

Ne t’arrête pas aux mots, mais entends le Silence entre chacun de mes mots parce qu’ils portent la Vie, parce qu’ils portent la Vérité que rien ne peut contredire et que rien, au sein du rêve, ne peut affronter.

Ainsi se dissout le rêve. Ainsi se dissout l’apparence de la souffrance, te mettant à nu, au-delà de toute conscience, au-delà de ta forme, au-delà de toute histoire, là où il n’y a rien à te raconter, là où il n’y arien à croire, mais simplement à jouir de l’Instant, à jouir de l’Éternité, d’une jouissance sans fin qu’aucun rêve ne peut approcher, qu’aucun amour ne peut révéler, et qu’aucune lumière ne peut atteindre. Là est ton Évidence. Là est ta Présence et là est ton Absence.

Et cela est maintenant présent en chaque scène de ta vie, en chaque scène de ce monde, quel qu’en soit le chaos, tu te reconnaîtras et tu te reconnais.

En ce que tu es, il n’y a ni peur, ni angoisse, ni attente. Il y a cette Présence. Il y a ce Silence. Il y a cette Évidence.

Écoute la danse. Écoute ton Cœur. C’est ce que tu es, sans être ni paraître, sans naissance ni mort, là où aucun rêve ne peut t’atteindre, là où aucune souffrance ne peut te limiter.

Tu es cela de toute éternité. Tu es cela avant même d’apparaître dans le rêve, tu es cela même avant que ta conscience ne t’accompagne. En cela tu (…), en cela, tu le vis. Il y a juste à Être, il y a juste à accepter, il y a juste à acquiescer. Tu n’as pas besoin de dire Oui, car tu es le Oui avant même qu’il ne se dise, car tu es le Oui à l’Éternité.

Je ne peux rien te reprocher, tu ne peux rien reprocher à aucune forme ni à aucune circonstance.

Tel est le temps de l’Ici et Maintenant, car tu ne peux être qu’ici et maintenant, tu ne peux être ailleurs en ce que tu écoutes et entends. Cela est bien au-delà de mes mots, car le Silence s’adresse à ton Éternité, Silence entre mes mots, Silence dans la danse de ton Cœur.

Écoute, et entends ce que te dit le Silence, ce que te dit l’Alpha en l’Oméga, et l’Oméga en l’Alpha.

Il n’y a aucun chemin, il n’y a aucune forme, il n’y a aucun monde dans le Réel que tu es. Il n’y a pas de place pour aucun rêve, il n’y a pas de place pour une distance, il n’y a pas de place pour une forme, il n’y a pas de place pour errance.

Il n’y a pas de place autre que ce qui est, il n’y a pas de temps autre que le temps qui est là, et qui jamais ne s’écoule.

Je t’invite à te reconnaître, quelle que soit l’apparence, au-delà de toute croyance. Je t’invite à te reconnaître, quelle que soit l’histoire que tu rêves, quel que soit le temps que tu crois vivre. Tu es au-delà de toute image, au-delà de toute représentation, tu ne connais pas de limite, tu ne connais aucun fini.

Tu as toujours été l’infini, tu as toujours été indéfini. Rien n’a pu te circonscrire. Rien n’a pu te définir vraiment. Aucune forme, aucun monde, aucune idée de toi-même, n’a pu effleurer ce que tu es.

Mais aujourd’hui, en le temps de cet Instant, dès que tu m’écoutes, tu t’entends. Dès que tu m’écoutes, tu te trouves, et tu sais alors que jamais tu n’as pu te perdre, que jamais tu n’as pu souffrir.

Il n’y a plus rien à faire à part Être. De même qu’il n’y a rien à faire disparaître. Tu ne fais qu’assister à un film, celui de ta propre révolution, et de ta propre résolution. Tu en as écris chaque coin et recoin, tu en as écris chaque évènement. Accepte-le, et la Grâce te comblera.

Car tu es aussi cette Grâce qui ne vient pas d’ailleurs que de ton Silence, qui ne vient pas de ton cœur, ni d’aucun monde, ni d’aucune source, parce que tu es toutes les grâces, quelles que soient les apparences de distance, quelles que soient tes croyances, quelles que soient tes illusions encore présentes.

Tu n’as rien à parfaire, de même que tu n’as rien à faire Tu as juste à être là. Tu as juste à te reconnaître, sans effort. Tu as juste à relâcher, à laisser disparaître toute tension de cette forme, où toute tension qui existerait en une parcelle de ta conscience.

Tu es avant cela et tu après cela, parce que tu es hors du temps, comme tu es hors de l’espace. Tu es cela, et rien ne peut t’atteindre. Seul toi peux te toucher toi-même, seul toi peux te rendre à la Grâce que tu es.

Tu n’as ni à bouger, ni à te déplacer, tu as simplement à acquiescer d’un oui qui ne connaît aucune limitation, et cela est dès cet instant, en le Cœur de ton Cœur, en le Cœur de l’Instant, en le cœur de ce rêve.

Il n’y a pas d’effort, il n’y a pas de travail, il n’y a pas de distance, il n’y a pas de délai. Aucun monde ne peut interférer. Aucun monde ne peut figer, aucun monde ne peut te limiter. Même la limite de ta forme présente, de ton histoire présente, te révèle que tu es sans limite et sans histoire.

Cela est maintenant, cela est ici, cela est de partout. Cela est dans le rêve, le rêve de la Terre. Tu n’as plus rien à rêver, tu n’as plus rien à imaginer. Tu as simplement à constater la beauté du Silence, ici et maintenant, en ce qui est nommé le Cœur de ton Cœur, inscrit dans ton cœur de chair, inscrit dans les ultimes aspects de ta conscience, mais aussi dans ton personnage de chair dans lequel tu es aujourd’hui.

Parce ce corps est le corps de la résolution, qui te montre que tu n’as aucun corps. Car l’histoire que tu vis en l’ici et maintenant, te rappelle que tu es sans histoire, que le monde du rêve de la Terre en lequel tu es incarné, te montre qu’il n’y a aucun monde.

Cela est Maintenant, en le temps de cet Instant, cela est Maintenant, en le Cœur de ta poitrine. Cela est en cet Instant, dès l’instant où tu l’entends. Alors tu entends le Silence, dès l’instant où tu m’écoutes, alors tu écoute le Silence.

Il n’y a pas de délai, il n’y a pas de distance autre que celle que tu crois avoir mise, par le sentiment d’une absence, qui pourtant a toujours été présente.

C’est cela qui t’est révélé. Ainsi tu te révèles à toi-même, il n’y a plus besoin d’artifice, il n’y a rien à souffrir, il n’y a rien à en dire. Ainsi est l’ici et maintenant, ainsi est la Beauté de ce que tu Es.

Ce que tu es est au-delà de ce qui tu es, ce que tu es est au-delà de toute définition. Ce que tu es ne peut être défini, parce que tu es à la fois fini et infini, à la fois éphémère et éternel, à la fois tous les espaces, car il n’y a aucun espace, car il n’y a nulle distance.

Tout cela a été le rêve, le rêve de la création, le rêve de la forme, le rêve de la distance, le rêve de la conscience.

Tu es l’innocence, et tu es la pureté qui ne peut être vue, dont rien ne peut être dit, et pourtant tu le vis, et pourtant tu l’es, dans l’Être comme dans le Non-Être. Cela est ici, cela est maintenant, il n’y a plus de distance, il n’y a plus de délai, il n’y a plus de souffrance.

Si tu l’acceptes, en t’accueillant en totalité, en ce lieu et en cet instant, laisse ton cœur être, laisse ton Cœur te le dire, dans son rythme et dans ton rythme, dans cette danse du Silence, qui est danse de l’Évidence.

Tu n’as rien à te prouver, tu n’as rien à éprouver, car tu es la preuve de ce que tu es, car tu es la preuve du rêve, que tu as rêvé en y croyant, parce que cela devait être ainsi, sans raison apparente, ni même sans raison profonde. Mais simplement cela fut la spontanéité du rêve et de la vie, du rêve de l’apparence, du rêve de la forme, et du rêve de la conscience.

Aujourd’hui cela se termine, parce qu’en réalité cela n’a jamais commencé. Il n’y a ni temps, ni espace, il n’y a jamais eu personne, il n’y a eu que la Vie s’exprimant en le rêve. Mais aujourd’hui dans le Silence, il n’y a plus rien à exprimer, il n’y a plus rien à redouter. Il y a juste la grâce de l’Évidence, la grâce de ton acceptation, la grâce de l’Inconnu, que pourtant tu connais tant.

Là où seulement tu peux te reconnaître, en ce qui te semblait inconnu, et qui pourtant t’est parfaitement connu.

Parce que là tu es entier, quelle que soit la fragmentation de l’apparence, tu es tous les mondes et toutes les formes, tu es tous les rêves, dans toutes les illusions de temps, et dans toutes les illusions d’espaces.

Tu es cette Beauté-là, à laquelle tu ne peux croire, et à laquelle aujourd’hui tu accèdes, te laissant muet de stupéfaction de bonheur. Plus rien de ce monde, ni d’aucun monde, ne peut prétendre (…). Même le plus grand des rêves ne peut l’exprimer.

Aucune conscience ne peut l’approcher, fusse-t-elle la plus vaste ou la plus petite. Tu es cela, tu es ici, et tu es maintenant. Cet instant est indélébile, il s’imprime au sein du dernier rêve, celui-même que tu vis ici, en ce corps et en ce monde. Tout cela tu l’as vécu, tout cela tu le connais.

Tu n’as rien à redouter. Tu n’as pas non plus à en douter. Tu es cela, la danse du Silence, le Grand Silence, d’où est émergée un jour Agapè, ainsi que les mondes et les formes, dans tous les temps et tous les espaces du rêve, et qui pourtant s’est inscrit hors du temps et de l’espace.

Cela aujourd’hui tu le vis, aucun discours ne peut l’expliquer, aucune conscience ne peut s’en emparer.

Écoute, entends-toi, cela est Maintenant, cela est Ici.

Abba te le dit, Abba le vit, et tu es Abba. Tu es cela au-delà de toute image, au-delà de tout souffle vital, comme de toute lumière, comme de tout vibral.

Reconnais-toi,-toi qui n’es jamais né. Reconnais-toi,  toi qui es Silence, toi qui es ici, toi qui es maintenant. Alors, bénis-toi toi-même, adombre-toi de ta présence, adombre-toi de ton absence, tu as juste à te reconnaître en l’Inconnu que tu es. Tu as juste à t’accepter en l’Ici et Maintenant.

Alors tu transperceras toute idée d’être une personne, tu transperceras le leurre de la conscience, tu transperceras tous les rêves, et il ne restera que ça, ce que tu es et ce que tu n’es pas, réunis ensemble au Cœur de ton Cœur, au cœur de ton corps, en ce corps de rêve que tu habites, que tu as choisi de revêtir, pour vivre le Réel, pour ne plus rêver, pour ne plus croire rêver, et seulement être ce Silence.

Le Grand Silence de la Vérité, de la rencontre de ton éphémère avec l’Éternité.

Ainsi est le temps de l’instant, en ce temps zéro. Tu te retrouves complètement, ici et maintenant, au Cœur de ton Cœur, en le silence de tes mots, là où il n’y a plus de polarité, ni bien ni mal, ni homme ni femme, en la première forme de l’androgyne, et en le dernier Verbe comme le premier Verbe. Là où le souffle est né, là où le souffle s’éteint.

Tu es cette Beauté, tu es cela. Tu te le dis, et je te le dis, reconnais-toi en la danse du Silence. Écoute le Silence, c’est la meilleure façon de t’entendre. Tu n’as plus besoin d’histoire, tu n’as plus besoin de forme, tu n’as plus besoin de monde, tu n’as plus besoin de conscience, tu n’as besoin que de toi.

Là où il n’y a plus personne, et cela est Ici, et cela est Maintenant.

Il va être temps maintenant de taire mes mots, il est temps aussi de faire le Silence, et simplement d’être là, ensemble, en un seul Cœur, en une seule Présence, là où il n’y a plus personne pour le constater et le dire, là où aucune histoire ne tient debout.

Alors, faisons-le. Nous n’avons rien à faire. Alors soyons-le.

Ici et maintenant, faisons un temps de Silence, afin qu’il n’y ait plus de rêve, afin que plus rien ne manque, afin que tout soit évident, en cet Ici et Maintenant.

Alors Abba se tait, alors tu t’entends.

…Silence…

Ainsi je t’entends de plus en plus clairement, avec de plus en plus de clarté.

…Silence…

Le corps disparaît de ta conscience, le monde disparaît, le rêve s’écroule, et reste ainsi ce qui a toujours été, Ici et Maintenant, en l’Éternel Présent.

Restons en silence.

…Silence…

Écoute-toi. Il n’y a plus rien à entendre, ici et maintenant. Il n’y a pas d’ailleurs. Il n’y a pas de demain. Il n’y a pas d’hier. Il y a cela qui Est. Et cela, tu te le démontres.

…Silence…

Reste ainsi quelques instants, pendant que mes mots s’éloignent, pendant que ta Présence s’éloigne, là où il n’y a plus de conscience. Restons ainsi, en l’ici et maintenant.

…Silence…

Ne bouge plus.

…Silence…

Je ne te quitte plus, car tu ne pourras plus te quitter. Et je t’invite à te réentendre en ce que je viens d’exprimer, en ce que je viens d’imprimer en toi. S’il te semble un jour t’éloigner, alors écoute-toi, en les mots d’Abba de ce jour, cela te suffira pour constater que tu ne peux pas t’éloigner.

…Silence…

Abba demeure en toi, comme tu demeures en moi. Et rappelle-toi, il n’y a jamais eu personne, il n’y a que l’Ici et Maintenant de l’Éternel Présent.

…Silence…

Alors je me tais pendant que tu te rends à toi-même, ici et maintenant.

Et je te dis à chaque instant, en chaque souffle, en chaque pas et en chaque regard du rêve que tu parcours. Tu ne pourras plus te leurrer, tu ne pourras plus errer, car tu es inscrit en l’Éternel Présent de l’Ici et Maintenant.

Abba te bénit comme tu me bénis.

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