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L’Impersonnel

(Partie 2)

Novembre 2016

Je te salue à nouveau, enfant éternel de Lumière et je m’installe à nouveau en toi afin de chanter le chant de ta résurrection, de ta renaissance, le chant de la Liberté et de la Vérité.

Installe-toi tout d’abord en le cœur de l’Unique, en ma compagnie, afin qu’ensemble nous élevions le chant de l’Amour au plus profond des cieux et au plus profond de la Terre.

Par ce chant, nous déclarons la Vérité à la face de ce monde et nous éclairons ce qui doit encore l’être en les circonstances de ce monde, en ce temps précis de la Résurrection et de l’Appel de Marie.

Accueillons-nous, chacun de nous, en le cœur de l’Unique, afin que jaillisse, dans le silence de tes mots et de mes mots, le Verbe jaillissant, le Verbe de Vie, le Verbe d’Amour.

La Lumière t’invite dorénavant, en les circonstances de ce temps de la Terre, à faire taire ce qui n’est pas vrai, simplement en l’éclairant par l’Amour de ton cœur, venant à bout de toutes résistances, venant à bout des ultimes croyances, et venant à bout de toute peur de l’inconnu.

Écoute, écoute ce chant, c’est celui de ton cœur, celui de la Vie, celui de l’Éternité.

Ce son, recouvert par le Chœur des Anges, chante en toi comme bientôt il chantera en chaque recoin de la Terre, en chaque espace de ce monde qui ressuscite lui aussi.

Posons-nous donc ensemble dans ce cœur de l’Unique où l’Amour est roi, où la Vie est reine.

Tu es invité au banquet céleste, au banquet de la Liberté. Je t’invite à laver tes robes dans le sang de l’agneau, je t’invite à te dépouiller de tout ce qui peut encore t’encombrer et obstruer la clair-vision de ce que tu es.

Entends et écoute ce que ton cœur te dit, ce qu’il dit à chacun, ce qu’il dit à la Vie, ce qu’il dit à la face de ce monde. De ta radiance d’enfant re-né ici même au sein de l’Illusion, ce chant parcourt les cieux et tous les espaces de ta terre qui viendront bientôt se conjuguer au chant du ciel et de la Terre, réalisant la tri-Unité et la Nouvelle Eucharistie, ouvrant la voie à la Mère pour venir te déclamer son chant d’Amour, l’appel à ta résurrection, l’appel à te renaissance.

Toi, qui entends, qui écoute et qui lis, il n’y a plus de temps, alors n’attends pas que Marie arrive, réalise son Appel en pleine conscience de ton Êtreté, de ton Éternel comme de ton éphémère.

N’aie pas peur, la Grâce t’inonde maintenant de ses bienfaits. La Grâce est le don de l’Amour fait à toute vie, à toute forme et à toute conscience, en tout monde, même dans le tien.

Quel qu’ait été ton enfermement au sein de ta vie ou au sein de tes vies sur ce monde, n’aie crainte. Même si tu n’en vis pas les prémices, même si tu n’en vis pas la vibration, ce banquet t’est ouvert, il a été dressé pour toi afin de te rendre hommage au sein de tes pérégrinations où la souffrance fut parfois ton lot, et le bonheur éphémère, ta seule satisfaction.

La Vie t’invite dorénavant à te tourner vers le monde, le vrai, l’authentique, qui demeure au fond de toi, là où siègent les Archanges, là où siègent les Étoiles, là où siègent les Anciens.

Tu es invité et tu es convié à venir chanter avec les peuples libres, à témoigner de ta liberté et de l’Amour que tu es, enfin restitué. Tu es rendu à toi-même au-delà de toute projection, au-delà de tout masque, au-delà de toute mémoire, retrouvant ainsi la Liberté alors que les voiles s’effacent de l’ensemble de tes cocons de Lumière, te donnant à te voir chaque jour de façon plus intense et plus vraie.

Les clés de la Liberté, qui n’ouvrent aucune porte car il n’est pas besoin de porte là où tu es, te sont rendues.

Ton véhicule de transition, ta Merkabah, à titre individuel comme pour certains à titre collectif, se constitue, se pare de Lumière, se pare de Vérité, mettant fin à toutes les simagrées, à tout ce qui est faux, à tout ce qui n’a aucune subsistance au sein de l’Éternité.

Rejoins-moi et tu te rejoindras. Tu n’as pas à bouger, tu n’as pas à te déplacer, tu n’as pas à attendre, le rendez-vous est maintenant, à chaque minute et à chaque souffle. Il ne tient qu’à toi de le révéler en toi, il ne tient qu’à toi de lâcher ce qui doit être lâché. La Lumière te montre la Voie, la Lumière te montre la Vérité. Il n’y a pas d’effort, repose-toi, repose-toi en ta vérité où toutes les nourritures sont à disposition, où aucune soif ne peut apparaître, où aucun tourment ne peut même être évoqué.

En ce lieu et en tout lieu, dès maintenant tu es cela. Vivre cela pour toi aujourd’hui, c’est renforcer le sens du service à la surface de ce monde, c’est permettre à un autre frère, à une autre sœur où qu’il soit, dans ta maison ou à l’autre bout de la terre, de bénéficier de ta prière et de ton accueil.

Ainsi tu tiendras ton juste rôle, celui de la Vérité, celui de l’Éternité, parce que ce n’est pas qu’un rôle. Quelle qu’en soit l’apparence en ce monde, cela est réellement l’éternité de ta Présence.

Je t’invite à revêtir tes plus beaux atours, muni de tes Couronnes, munis de ton émanation, muni de ta Présence ; alors le cœur exulte en toi comme en chacun. Même si cela n’est pas perçu, même si cela donne le sentiment de ne pas être vécu, la Lumière sait ce qu’elle fait, elle connaît son action de même que tu te reconnais.

En ta résurrection, la foi est totale et irréductible. Elle ne souffre d’aucun mensonge, d’aucun défaut. Ainsi, paré de tes atours, resplendissant de mille feux, feu toi-même, tu t’embrases et embrases autour de toi tout ce qui peut s’opposer au dévoilement de ta Présence éternelle au sein de l’éphémère.

La Lumière Une, la Lumière véritable, celle qui ne peut que te combler de joie, qui ne peut rien laisser insatisfait, se déploie dorénavant, de proche en proche, en tous lieux et pas seulement sur les vortex. La Lumière se sème et s’essaime en chaque point de cet univers local, en chaque point de ton cœur comme en chaque point de ton corps. De proche en proche, l’allégresse du cœur, dans le silence de ta pensée, applique un baume à tout ce qui peut souffrir sur cette terre. Tu n’as ni besoin d’y penser ni besoin d’intention car cela est le rôle, au-delà de ton rôle, de la Lumière révélée, de l’Éternité rétablie en totalité.

Aime, sans condition et sans restriction, aime avec le même regard toute chose comme tout frère ou toute sœur. Ne te limite pas, ne réfrène rien, laisse apparaître ce qui se déroule. Il n’y a rien à démontrer, il n’y a rien à justifier, car tout cela est Évidence, car tout cela est juste.

Que ton sourire efface chaque larme de ton corps ou du corps d’un frère ou d’une sœur. Tu es le baume, parce que tu es la Vie ; tu es le baume parce que tu es la Vérité et tu es la Voie.

Accueille dorénavant de manière incessante et permanente le don de la Grâce. Désormais ta présence en ce monde est veille et prière permanentes, quoi que tu fasses, même en dormant.

Toi, étendard de Lumière et flamme dressée, ressuscité, laisse le Feu Igné gagner de proche en proche ton corps comme le corps de la Terre, comme le corps de chacun.

Découvre enfin la fraternité. Non pas celle de circonstances au travers des liens d’amitié, de la famille ou de la société, mais la fraternité de cœur, celle qui vous fait vous reconnaître l’un l’autre à la façon dont je te reconnais, à la façon dont tu me reconnais.

Entends-moi, entends-moi vraiment.

La légèreté est là. Si tu te sens encore lourd et pesant en ton cœur comme en ta tête ou en ton corps, alors éprouve la liberté de l’Amour, sa légèreté et en même temps sa densité et sa consistance. En l’Amour, tu es tel le roc immuable de cette terre, tu es le flambeau et le porte-flambeau ainsi que l’étendard de la Vérité.

Je souris en toi, je souris de ta Présence, de ta magnificence, de ton humilité, de ta pureté. Il n’y a plus d’impuretés à voir, il n’y a plus de défauts à voir, il y a simplement à être. La Lumière éclairera et dissoudra de toutes les façons possibles ce qu’il peut encore te sembler heurté ou résistant à la surface de ce monde. Vois, vois dans les choses la façon dont les choses se révèlent et se dévoilent, aussi bien dans le regard que tu peux porter sur ce monde, qui n’est que le reflet de ce qui se déroule en toi. Où que tu portes ton regard dorénavant, celui-ci te ramène à toi-même parce que tu ne fais plus de différence, parce que tu ne mets plus de distance, parce que la différence et la distance n’existent tout simplement plus dès l’instant où le cœur est élevé en les demeures de l’Éternité.

Sois vigilant à toujours suivre l’Intelligence de la Lumière, sois vigilant, avec légèreté, de ce que tu es. Et laisse l’Amour transparaître au-delà de ta personne, au-delà de toute histoire, au-delà de toute règle de ce monde et de toute loi de ce monde, car rien ne peut résister à l’Amour.

Je te l’ai dit, tout s’accomplit devant toi et en toi.

La Terre vibre désormais sur sa dimension nouvelle. Quelles que soient les apparences résiduelles de la structure de ce monde enfermé, ces apparences sont en ce moment même en train d’être balayées et dissoutes dans la grâce de la Vérité. Rappelle-toi, il n’y a pas d’effort à fournir mais simplement à cesser tout effort, à te rendre compte de l’Évidence dans la simplicité, dans le recueillement.

Dorénavant, chaque occasion de ta vie est une occasion de Lumière, une occasion d’Amour. L’Amour est vaste, il est tellement vaste qu’il ne connaît aucune limite dans sa présence et dans sa diffusion maintenant. Ne t’attarde plus aux convulsions de ce qui doit s’effacer, en toi comme en le monde. Rappelle-toi que le baume est dans ton cœur, que la Vérité est dans ton cœur, qu’elle n’a que faire des justifications ou des explications. Elle est là, en ton cœur, prête à se révéler, prête à se dévoiler en chaque circonstance, en chaque rencontre, en chaque évènement.

Ose, ose faire le premier pas qui en fait n’est que le dernier, car tu n’auras plus besoin de parcourir avec tes pieds. L’ensemble des mondes t’est ouvert en l’immédiateté, en l’instantanéité, dans la perfection de l’Amour. En cette perfection, il ne peut exister de mystères, il ne peut exister de conquêtes, il ne peut exister de pertes. C’est cela qui t’est donné à voir maintenant, c’est cela qui t’est donné à vivre, à expérimenter. Non pas pour démontrer, non pas pour montrer, mais simplement pour être dans ta vérité.

Rien ne peut échapper à l’Amour, rien ne peut se substituer au Verbe de Vérité, et tu le sais. Même si tu l’ignores encore, cela tu le sais ; il te suffit simplement de te regarder, non pas dans tes apparences mais en profondeur, en ton Cœur du Cœur. La magie de l’Amour opère dorénavant au régime et au rendement maximum, sans effort, spontanément, avec humilité et avec puissance.

En ta renaissance actuelle, tous les secrets disparaissent. En ta renaissance actuelle, tout ce qui est superflu disparaît de lui-même, que cela soit dans tes humeurs, que cela soit dans ta personnalité, que cela soit dans tes pensées, que cela soit dans tes affects.

Il y a juste à être là, toi et moi, et chacun de nous et chacun de toi y est instantanément.

Regarde, regarde, tu n’as rien à cacher et rien ne peut être caché.

Et là où nous sommes placés, nous occupons en fait toute place car nous sommes en chacun chez nous. Il n’y a pas de différence, il n’y a pas de distance, il y a juste l’évidence de ce que ton cœur te dit en le cœur à cœur avec chacun, en le cœur au cœur de l’ensemble.

Que peut un canon de ton monde, que peut n’importe quelle arme de ce monde devant la puissance de l’Amour ? Que peut infliger comme douleur quelque blessure que ce soit devant la majesté de l’Amour ? En  ton cœur, tu sais que tous les possibles sont présents et que le mot impossible ne peut même pas être évoqué. Alors laisse tomber, laisse disparaître de ta vue et de ton corps ce qui encore jusqu’à aujourd’hui pouvait te sembler impossible. Il n’y a pas de limite à la grâce de l’Amour, il n’y a pas de limite à sa puissance, parce que l’Amour est au-delà de la forme, même s’il s’inscrit dans chaque forme, en ce monde comme en tout monde.

J’accueille avec toi le plus haut des cieux au plus bas de ta terre. J’accueille en toi l’évidence de la Vie. Là où nous sommes, plus rien ne peut être refermé ni enfermé. Là où nous sommes, se réalisent enfin le Serment et la Promesse, se réalise enfin l’espérance de ton Esprit, le retour à la Vérité. Où que tu sois sur ce monde, en quelque situation que tu te trouves, n’oublie pas la puissance de l’Amour, révèle-la totalement, ne retiens rien. Rends-toi compte de la majesté de ces instants que tu vis sur cette terre. En l’Amour, il ne peut y avoir la moindre déception ni la moindre erreur. Tout est droit, tout est lumineux et tout est joyeux.  Où que tu sois, laisse-moi encore te bénir, laisse-moi encore t’aimer, à l’infini.

Ainsi je me donne à toi, ainsi tu te donnes à moi, gratuitement, sans aucun sens de propriété, sans aucun sens d’une quelconque limite. Vois, vois ta propre liberté, quelle que soit la lourdeur de ton corps et des résidus de ce monde.

Il n’y a pas à tergiverser, il y a juste à accueillir, il y a juste à s’abandonner en totalité à la grâce de cet instant.

… Silence…

Toi, pèlerin d’Éternité, joyau de vie et d’Amour, laisse les oripeaux de ce monde disparaître d’eux-mêmes par la grâce de ta Présence. Tu n’as rien à faire, tu as juste à être, à chaque minute, à chaque souffle. Quelles que soient tes contingences, matérielles, corporelles, elles ne peuvent résister, elles ne peuvent s’opposer. Alors capitule et rends-toi à ce que tu es.

Dépose toutes les armes, toutes les armures et tous les boucliers que tu as élevés autour de ton éternité pour survivre au sein de ce monde et de ses lois. Mais tout cela est maintenant derrière toi, quelles qu’en soient les apparences qui restent, mais qui chaque jour disparaîtront de plus en plus.

Élève-toi en restant ici présent, élève-toi dans les demeures d’Éternité, élève-toi là où jaillit la Fontaine de Cristal, là où te conduit l’Intelligence de la Lumière. Une fois sorti de ce monde, tu es entré en toi, tu es entré en Éternité. Alors il n’y a rien à redouter de ce qui se déroule à la surface de ce monde, tu ne peux être touché, tu ne peux être altéré par quelque évènement quel qu’il soit. La totalité de la Flotte nommée Intergalactique des Mondes Libres ceinture dorénavant l’ensemble de ta terre afin d’assister à cette Résurrection, afin de participer à ce banquet céleste. Car de tout ce que tu as vécu au sein de la souffrance et de l’Illusion, il ne restera que l’Amour et que le souvenir de ce banquet céleste, gravant à jamais en ta flamme éternelle, en ta langue de Feu, le principe inviolable de la Liberté, le principe inaltérable de l’Amour.

Tout cela se vit. Même si tu penses et dis ne pas le vivre, je peux t’assurer que tu te trompes. Il y a simplement en toi, peut-être, encore une latence, mais qui elle aussi sera dissoute par le Chœur des Anges, par les Trompettes du ciel et de la Terre qui t’annoncent maintenant l’Appel de Marie et le retour du jumeau du Soleil de ce système solaire. Il n’y a à redouter que pour celui qui est attaché à sa peur et à son corps, mais même cela disparaîtra sans regret et sans difficulté dans les temps que vous vivez de la Terre.

N’écoute pas, je te l’ai dit, le brouhaha de ce monde et reste centré en le Chœur des Anges, en le Chant de l’Esprit et en le Feu de ton cœur. Tout le reste est accessoire, tout le reste est dissout.

Au fur et à mesure, une pluie de grâces se représente en toi, venant t’insuffler le sens même de l’Éternité, venant insuffler ta conscience et ton corps avec l’Air léger de l’Amour. L’Eau de Vie s’écoule en toi maintenant, de partout ; le Feu Igné progresse en chaque lieu de ton corps, en chaque espace de ta conscience.

Soyons Un, il n’y a pas d’autre vérité pour affronter le brouhaha de ce monde qui te touchera de moins en moins et qui n’aura aucun effet sur ton cœur. Vérifie-le, je ne te demande pas de me croire mais simplement de le vivre – et je te rappelle que cela est très facile. Oublie, par la grâce de l’Amour, toute rancœur, tout karma, toute erreur, afin que ne reste que la pureté de ton cœur qui est déjà là, et que seul ton regard peut parfois ne pas voir.

Alors laisse le Feu de l’Amour te faire sourire, te faire rire, te rendre léger et te rendre à ta liberté.

Ensemble, en cet instant où je m’adresse à toi, en cet instant précis, le Christ dépose en toi la Joie éternelle, la béatitude infinie. Seul cela est vrai et occupe tout l’espace.

Là est l’Amour – ce que tu es, ce que je suis, ce qu’est chacun. Quelles que soient les apparences, il n’y a pas d’ennemi ; quelles que soient les apparences, il n’y a personne à haïr ; quelles que soient les apparences, tout est pardonné. Comment peut-il en être autrement dans la loi de Grâce, dans la loi de l’Amour. Il ne peut y avoir ni regrets ni obstacles.

Laisse l’Amour t’aimer en ton entièreté, ne rejette rien. Il y a juste à dissoudre ce qui doit l’être. Tu n’as pas d’effort à faire, tu n’as pas de demande à formuler autre que celle d’être toi-même en totalité.

Alors oui, le Christ est en toi, alors oui le Christ parle en toi, et il te parle de ton cœur. Il ne te parle que de l’Amour car rien d’autre ne peut mériter attention.

Ose être libre, ose être tout ce que tu es. Oublie simplement ce que tu parais, oublie simplement les rôles et les fonctions que tu t’es construits pour vivre en ce monde. Au fond de toi, tu sais qu’il n’y a pas le choix ; au fond de toi, tu sais que l’Amour est la seule Évidence et la seule Éternité. Aucun des amours que tu as connus sur cette terre ne peut même approcher l’Amour dont je te parle. Il ne tient qu’à toi dorénavant de t’installer définitivement en cette qualité de l’Amour.

N’oublie pas, tu n’as rien à retenir ni à tenir, tu as juste à tout lâcher. Toutes tes certitudes liées à ce monde et à ton corps ne représentent rien du tout au regard de ce que tu es et au regard de ce que tu vis maintenant.

Quelle que soit la vitalité de ton corps éphémère, quelle que soit sa gravité, l’Amour remédie à tout et l’Amour comble tout. Afin qu’alors toi aussi tu puisses dire : « Moi et mon Père sommes Un », afin que toi aussi puisses vivre que ce qui est fait au plus petit d’entre toi et d’entre vous, est fait, en fait, à toi-même. Alors, à ce moment-là, il n’y a plus l’autre et toi, il y a simplement toi en l’autre et l’autre en toi, pour faire le miracle d’une seule chose. Le ciel et la Terre sont en toi, le Soleil est en toi, le Sauveur est en toi. Regarde et vois, regarde et entends ce chant de Liberté, ce chant de Vérité. Tout le reste n’est que pacotille, tout le reste ne fera que passer. Ne rejette rien mais élève-toi et vois.

Le don de la Grâce et le don de l’Amour grandit à chaque minute. Ne t’inquiète pas, tu peux tout contenir, car tout est en toi. Tu ne fais en définitive qu’accepter ta propre révélation, quelles qu’en soient les révolutions, quelle que soit la tournure des événements de ce monde. En le cœur, rien ne bouge, tout est là.

Tout cela, je le dépose en ton cœur, mais n’y vois pas un transport car tout y est déjà. Je ne fais que résonner et vibrer sur la même fréquence que ton éternité, de ton éternité et de ta Présence. Cela est simple, il n’y a rien à calculer, il n’y a rien à additionner ni rien à soustraire, il y a juste à multiplier cela de proche en proche. Mais cela se fait sans que tu le décides, parce que c’est cela le rôle de la Lumière et de l’Amour, de se multiplier à l’infini, identique à lui-même, en quelque forme que ce soit et en quelque conscience que ce soit.

Entends, le chant de l’Amour. Entends, les Trompettes qui viennent mettre bas les murs de l’enfermement, les murs de l’Illusion, en ton corps comme partout en ce monde.

Réjouis-toi car aujourd’hui, ainsi que tu le vis, il t’est donné de vivre des rencontres, que cela soit dans la nature, que cela soit avec toi-même, que cela soit avec chaque conscience rencontrée en quelque forme que ce soit, végétale, animale ou humain, ou ange. À part la différence de forme, il n’y a en définitive aucune différence, et surtout aucune distance.

La Vérité s’établit d’elle-même. Elle n’a besoin de rien de ce que tu connais au sein de ton personnage et de ta personne. Laisse le neuf et l’inconnu s’établir en ce lieu qui est le lieu de ta Présence. Fais un pas et la Lumière en fera dix.

… Silence…

Cela est maintenant, et pour toujours.

… Silence…

Ne te fie pas à mes mots. Ils ne sont qu’une musique de fond qui te permet peut-être d’entendre ta propre musique, qui est chant de Liberté, je te rappelle, qui est chant de Vérité.

Où que tu sois, je suis là, et même où tu n’es pas encore, je t’attends.

Il n’y a pas d’espace ni de lieu pour échapper à ta vérité. Il n’est pas d’endroit où tu puisses être à l’abri de l’Amour, et d’ailleurs pourquoi voudrais-tu t’en abriter car c’est toi-même qui viens à ta rencontre ?

Je ne fais que t’assister dans ta propre naissance.

Aujourd’hui, beaucoup de consciences sont venues assister à ta renaissance et à ta résurrection, simplement pour la joie d’être là, pour le plaisir de communier et pour voir tes yeux se dessiller, tel l’enfant qui découvre pour la première fois l’océan. Car ce banquet est un moment unique : l’occasion de nous retrouver sans aucune exception, l’occasion de chanter d’une même voix avec le Chœur des Anges, le chant de l’Amour.

… Silence…

Quand je fais silence, le silence est en toi, permettant à la majesté de l’instant de se révéler entièrement.

Laisse le Feu de l’Amour parer ton front et ton cœur de l’Indicible.

… Silence…

Toi qui es présent, ici, en cet instant, tu es la Joie, et en cette Joie, aucune peur ne peut s’agripper ou se maintenir. Le choix est rapide à faire, il ne souffre aucune hésitation car il n’y a pas d’autre choix que l’Amour, et cela de toute éternité. Tu le sais parce que tu le portes, parce que cela est toi.

… Silence…

Le Feu de l’Amour ne pourra plus jamais se tarir ni même diminuer. Il ne peut que grandir, sans aucune limite et sans aucune condition.

… Silence…

Alors ensemble à nouveau, nous nous inclinons en même temps que nous nous redressons. Nous nous inclinons devant la majesté de l’Amour et nous nous redressons par l’action de l’Amour.

Souviens-toi, souviens-toi de ce qui est toujours présent, qui jamais ne faillit, qui jamais ne peut te manquer malgré les apparences de ce monde.

… Silence…

Laisse-toi parcourir, laisse-toi traverser par ces flammes d’Amour, en cet espace qui n’en est pas un, où rien ne peut manquer, où rien ne peut être absent.

… Silence…

Aujourd’hui, tu te retrouves en totalité. Même si cela te semble lointain, la distance n’est qu’une illusion, un rempart lié à la peur ou au manque de mémoire de ce que tu es. Alors je t’invite à abattre tous les murs, alors je t’invite à te reconnaître.

Et là, dans la Demeure de Paix Suprême, nous communions à la Joie, à la Vie et à chacun.

… Silence…

Je suis avec toi jusqu’à la fin des temps, et bien au-delà.

… Silence…

Entends, entends dans mon silence, ce que dit le Verbe de ton cœur.

Quoi que tu en penses, tu n’as jamais été aussi prêt qu’en ce jour ; que tu sois libéré, que tu sois éveillé, que tu sois endormi, cela ne change rien.

… Silence…

Et là, sous le Feu de l’Amour, tu vois l’Évidence, tu vois la Vérité car tu es toi-même l’Évidence et la Vérité.

Aucun de mes mots ne peut traduire fidèlement la réalité de ce que tu es ; seul le Verbe le peut, mais ce Verbe met fin aux mots. C’est pour cela que maintenant, depuis que je te parle, il y a ces moments de repos, ces moments de silence.

Alors tu t’apparais, tu t’apparais en ton cœur, dépouillé de toute mémoire passée, dépouillé de toute projection future. Il n’y a pas de place pour autre chose que l’Amour.

Laisse le feu et la vibration s’expandre en toi.

… Silence…

Et là, dans le silence, le temps est suspendu à l’identique en l’Éternité. Goûte cela et sois rassasié.

… Silence…

Accorde la liberté à chacun comme elle t’est apportée par la Lumière elle-même. Ne juge pas les circonstances, ne juge pas la forme, ne juge pas les apparences – elles n’ont aucune densité –, mais vois le cœur.

… Silence…

Écoute en ce silence, la danse de l’Amour. Écoute en ce silence, l’immuabilité de la Vérité.

… Silence…

Là où nous sommes, il n’y a que la Vérité. Là où nous nous tenons, plus rien ne te retient.

Là où nous sommes, il y a bien plus que la somme des univers et des multivers.

Là où nous sommes, réunis au nom de l’Amour et de la Lumière, il est là, le Christ, un Christ glorieux, un Christ-Roi, qui n’est roi d’aucun monde mais simplement le roi de la Vérité et le roi de l’Amour.

Là est ton unique royaume, royaume qui sous-tend tous les mondes et toutes les expériences de toutes les consciences.

… Silence…

Alors même les Éléments te montrent leur quintessence, flammes de vie eux aussi.

Immerge-toi dans le Feu de ton cœur, il est là ; immerge-toi dans l’océan de la béatitude. Que peux-tu désirer de plus ou de moins ? Que peux-tu espérer en cet océan de béatitude ? Que peut-il manquer ? Que peut-il être projeté ?

Vois-le comme je le vois.

… Silence…

Ici, tout est simple ; ici, tout est vrai.

Laisse la flamme de ta Présence être, révélant ton Esprit, révélant le Christ.

… Silence…

Laisse tes pieds accueillir cela.

… Silence…

Toi qui es maintenant couronné de la gloire de l’Éternité, tu ne peux faillir, tu ne peux te tromper, tu ne peux être trompé.

… Silence…

Aime-toi à la mesure avec laquelle tu es aimé. Rappelle-toi, tu n’as rien à faire, tu n’as rien à projeter, tu n’as rien à demander car cela est.

… Silence…

Alors maintenant se révèlent en toi, de manière totale, la radiation de l’Esprit saint, la radiation de la Source et la radiation de l’Ultraviolet.

… Silence…

En l’Amour, tu es la Voie, la Vérité et la Vie ; en l’Amour, il n’y a que l’Amour qui est tout.

… Silence…

Le Verbe de l’Amour résonne en chaque parcelle de ta conscience comme en chaque cellule de ton corps, tout cela achevant de préparer ta rencontre avec Marie.

Tout est prêt. Comme je te l’ai dit, toutes les portes sont ouvertes. Il n’y a plus rien à désirer, il n’y a plus à chercher de moment car tout est là, car tout est accompli. Acceptes-tu ta liberté ? Acceptes-tu ton éternité ? Tu ne peux le refuser, tu peux parfois le discuter mais en définitive tu ne peux t’en écarter.

… Silence…

Tel un roc qui est dressé, invulnérable, et pourtant si tendre avec toi-même comme avec chacun.

… Silence… 

Quand mes mots sont rares, le Verbe se fait chair de plus en plus, et ta chair elle-même, par le Feu Igné, se spiritualise, devenant d’une densité plus légère, où la Transparence règne et où l’Évidence ne peut être remise en cause.

… Silence…

J’écoute avec toi… le Verbe.

Je participe avec toi… à la cérémonie de ta résurrection.

Je reste avec toi, comme je l’ai dit, pour l’Éternité.

… Silence…

Je vois le sourire qui fleurit en ton cœur et sur tes lèvres, signant ta réjouissance et ta joie.

… Silence…

Respire. Respire la Lumière. Respire la Vie.

… Silence…

Et maintenant, où que tu sois, nous allons rester ensemble, en silence, en laissant œuvrer la totalité de la Lumière.

Posons-nous ensemble.

Silence…

Où que tu sois, je suis ; où que je sois, tu es.

Silence…

Mon frère d’Amour, ma sœur d’Amour, je t’appelle.

Silence…

Nous sommes là, tous, immuables et éternels.

Nous sommes là, avec toi.

Silence…

Je te salue et tu es béni par l’Amour.

Accueille.

… Silence…

Je te remercie de m’avoir entendu, de m’avoir lu, car ce que tu as lu et entendu ne sont que tes propres mots et ta propre vérité.

En l’Amour et par l’Amour je te bénis une dernière fois, pour cet instant, car chaque instant est dorénavant bénédiction.

Silence…

Où que tu sois, demeure ainsi le temps qu’il t’est nécessaire, le temps que tu souhaites. Je demeure en toi maintenant.

J’honore ta Présence et je te dis à très bientôt.

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