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O.M. AÏVANHOV (Partie 3) – 17 Juillet 2021
Vacances (12 au 17 Juillet 2021)
Animation par : Elisa Bernal
17 Juillet 2021
Eh bien chers amis, je suis extrêmement content de vous retrouver. Permettez-moi tout d’abord de vous transmettre toutes mes bénédictions et de vous remercier pour votre présence afin de, encore une fois, échanger entre nous. Alors nous allons commencer d’emblée.
Elisa : Je traduis.
…Silence…
Vous avez le droit de parler bien sûr.
…Silence…
Sœur : Omraam, je voulais juste te remercier parce que, à un moment, il y a quelques années, je passais du temps avec toi en méditation, et tu me répondais toujours Abba. Abba, Abba, c’était la seule chose que tu voulais que j’entende. Et donc je répétais Abba, et je sentais que ça voulait dire Papa d’Amour. Je sentais que c’était ça que ça voulait dire. Et puis j’ai passé le mois de vacances avec Abba comme ça, dans la joie et la gratitude. C’était il y a environ dix ans. Voilà, c’était pour te remercier directement Omraam.
Eh bien Chère amie, je suis très touché de ces remerciements et je suis très content que tu aies pu assister, si je peux dire en direct, durant cette semaine de vacances comme l’a nommée Tête de Caboche.
…Silence…
Alors il n’y a plus de questions, ou elles sont en train de germer en vous ?
Sœur : Je voudrais poser une question. Lorsqu’un individu fait des cauchemars, quelle est l’implication, à quoi il est relié à son inconscient qui lui fait descendre dans la mémoire à un moment donné pour qu’il réalise ce qui se passe ?
Que ce soit le rêve ou le cauchemar, voilà de nombreuses années, nous vous avions dit, les uns et les autres, que l’état de rêve ou de cauchemar était un plan de réalité comme le personnage. Le rêve et le cauchemar appartiennent aussi à la scène de théâtre et les deux, le rêve et le cauchemar, te ramènent bien évidemment à ce qui a besoin de sortir de toi.
Voilà de très nombreuses années, nous passions beaucoup d’heures ensemble à décoder vos rêves. Bien sûr, il existe différentes sortes de rêves, mais ça vous le savez. Mais le cauchemar a une particularité, c’est de te faire sortir du théâtre.
Il éclaire de façon brutale si je peux dire, tout ce qui n’a pas été vu et conscientisé en toi, et particulièrement durant cette époque, en ce moment même. Les cauchemars que vous pouvez éprouver, vivre la nuit, ne sont là que pour vous faire prendre conscience de quelque chose qui était inconscient en vous, de la même façon que vous vivez des évènements qui vous ébranlent dans la société et dans la nature aujourd’hui.
Le cauchemar est une forme d’éclairage de tout ce que vous avez mis sous le tapis. Vous êtes beaucoup à vivre des situations très inconfortables dans les cauchemars à l’heure actuelle, qui vont vous envoyer visiter les enfers, mais ce sont simplement les enfers que vous avez créés vous-mêmes et que vous ne voyez pas.
Ces cauchemars, quels que soient leurs aspects vivants et réels, ne sont là que pour vous ébranler littéralement dans vos croyances résiduelles, et bien sûr je dirais pour résumer tous ces cauchemars, sans rentrer dans l’interprétation de tous les cauchemars que vous vivez, ne sont là que pour vous démontrer qu’au sein de votre conscience et de votre inconscient, il existe encore en vous une croyance quelque part entre le bien et le mal. Ça ne veut pas dire que vous êtes le bien ou le mal. Ça veut dire simplement que votre mental, votre propre conscience est encore imbibée, je peux dire, entre ce qui est bien et ce qui est mal.
Je dirai donc que les cauchemars sont une forme d’évacuation de ce qui fait écran entre vous et la Vérité, à la différence des rêves que j’ai expliqués pendant des années. Tous les cauchemars sont un ébranlement je le répète. C’est le moyen de vous faire évacuer, dans votre personnage et dans votre conscience, ce qui est quelque part l’adhésion encore à vouloir discerner le bien du mal plutôt que de traverser cela.
Les cauchemars vous montrent vos zones de résistances. Quelque part dans votre histoire, dans votre mémoire, dans votre vécu, il existe encore une peur de l’ombre. Il existe encore en vous un jugement, sur vous ou sur les autres, peu importe, qui vous bloque l’accès à la Vérité qui est réelle, et qui bloque votre État Naturel. Vous n’avez pas besoin de réfléchir dessus, vous n’avez pas besoin de les expliquer contrairement aux rêves, mais simplement d’accepter ce cauchemar, car en l’acceptant sans le comprendre, et surtout quand ça met en prise, quand ça met en action vous-mêmes et l’ombre, ce ne sont que vos propres parts d’ombre qui n’ont pas été aimées.
Le cauchemar vous montre que vous n’êtes pas dans l’acceptation totale de ce qui est, ou en l’autre. C’est-à-dire que fondamentalement, si des cauchemars de cet ordre-là se manifestent, cela veut dire que vos propres ombres n’ont pas été éclairées. Elles sont inconscientes et elle font partie aussi de la peur qui peut encore exister en vous, quelle que soit cette peur, qu’elle soit liée à une expérience passée, à un besoin important de savoir ce qui est vrai ou pas vrai, plutôt que de vivre l’instant présent.
Je dis bien que tous les cauchemars où vous fuyez un danger, qui vous mettent en contact avec des entités ou des situations inconfortables, ne sont que l’éclaircissement de ces zones d’ombre en vous. L’ombre est liée à la peur.
Encore une fois, il n’est pas nécessaire de trouver la cause, mais c’est simplement une résolution. Si vous acceptez cela sans chercher à comprendre, là aussi de la même façon, si vous les laissez se manifester, alors ils s’évacueront. Par contre si vous persistez à vouloir les expliquer ou à les faire coller à votre vécu, peu importe, alors vous les nourrissez et ils se reproduiront jusqu’à temps que vous lâchiez toute prétention à vouloir juger, vous ou l’autre, à quelque niveau que ce soit.
Je termine par ça, rappelle-toi, que c’est quelque chose qui est éclairé et que ce quelque chose s’évacue ainsi. Alors le cauchemar a été vécu quelle que soit son intensité, mais ne cherche rien d’autre, ni explication, ni compréhension. Alors les cauchemars s’espaceront et ils ne pourront plus revenir, te donnant la preuve que ce que je viens de dire est la stricte vérité.
Vous ne devez rien garder sous le tapis si je peux dire, de la Vérité. Autrement dit, aucune zone d’ombre ne doit demeurer en vous. Comme je l’ai dit il y a quelques années, gardez votre maison propre pour accueillir Celui qui vient, qui n’est que vous-même. Mais dans vous-même en Vérité, il n’y a pas la moindre place pour discerner l’ombre, pour juger ce qui est bon ou pas bon pour vous. Si vous êtes réellement dans l’instant présent, il ne peut pas subsister de cauchemars, il ne peut pas exister de rêves douloureux, mais il ne restera que des rêves légers et encore très fugaces. Voilà ce que je voulais dire à propos des cauchemars.
Sœur : Merci.
Elisa (pour une autre Sœur): Est-ce que ça peut être pareil pour les fantaisies ?
Pour les quoi ?
Elisa (traduisant) : Fantaisies.
C’est quoi les fantaisies ?
Sœur: Les amusements.
Elisa (après échange en espagnol avec cette sœur) : C’est également un rêve, mais au lieu d’un cauchemar, c’est un rêve fantastique, fantaisiste.
Ah, des rêves fantaisistes !
Vous pouvez rêver tout en étant libres de vous-mêmes. Ce qui serait gênant par exemple, c’est de vivre le même rêve agréable qui se répéterait. Là aussi, c’est votre inconscient qui s’adresse à votre conscience et à votre personnage pour vous montrer quelque chose que vous ne voulez pas voir. Mais les rêves fantaisistes, fantastiques, ne font que traduire l’aspiration de la conscience à vivre quelque chose de plus léger. Quelque part, les rêves fantaisistes sont le moyen d’alléger la pression de votre vie, non pas de résoudre une ombre, mais directement de rendre en vous les choses plus paisibles.
C’est pour ça que depuis quelques années comme je l’avais dit, je n’interprète plus de ceci ou de cela, parce qu’il y a quelques années, les rêves étaient le moyen de résoudre quelque chose dans votre conscience. Mais aujourd’hui les rêves, pas les cauchemars, quels qu’ils soient, ne sont là que pour vous permettre d’évacuer peut-être des tensions. C’est une soupape de sécurité je dirais, comme la cocotte-minute si tu veux, qui vide sa pression. Avant de l’ouvrir, la pression doit disparaître, mais ce sont des pressions qui n’ont rien à voir avec les jugements ou les ombres que vous n’avez pas vus.
Oui c’est ça, ce sont des soupapes de sécurité qui vont alléger surtout certaines tensions, je veux dire dans votre émotionnel ou dans votre mental. Voilà les généralités auxquelles je resterai sur les rêves et les cauchemars. Globalement, c’est toujours comme cela.
Elisa : On vient de m’envoyer des questions, je peux vous les donner ?
Autre question.
Elisa : Je ne sais pas, j’essaye de comprendre. Ce sont des copies de Facebook que nous avons comme questions. (Elisa lit en espagnol). Alors je traduis.
Oui, il vaut mieux.
Elisa : Mon personnage ne demande plus rien, ni expérience ni rien. Comment continuer pour continuer dans ce jeu et me maintenir dans ce cauchemar ? Mais il y a des moments de désespérance parce que je sens que ce jeu … je n’ai plus lieu d’être dans ce jeu. Je me sens comme hors de ce jeu et ça n’a plus de sens. Comment calmer ce ressenti si rien ne dépend de nous ?
Mais justement c’est le but. C’est très précisément le but : que vous soyez absolument dégoûtés afin de ne plus jamais rentrer dans un théâtre quel qu’il soit.
C’est ce qui va se produire de plus en plus. Plus vous découvrez la Vérité, le Réel, et pour certains d’entre vous, moins vous pourrez continuer à jouer sur la scène de théâtre. Ça concerne en ce moment beaucoup de frères et de sœurs. Néanmoins pour certains d’entre vous, il y a encore des obligations, que ce soit par rapport aux enfants, à la société, à un mari, ou à n’importe quoi. C’est le mécanisme de la Lumière elle-même qui ne vous satisfait que quand vous ne jouez plus sur le théâtre, et c’est tout à fait logique de se poser des questions de comment vous allez pouvoir continuer à jouer.
Mais ça fait partie du dégoût de l’illusion et qui vous rapproche chaque jour de plus en plus de là où il n’y a plus rien à faire, de là où vous vivez la béatitude infinie. Je te rassure, c’est strictement normal et viendra un moment très proche où tous, pour la majorité d’entre vous, serez littéralement écœurés de cette scène de théâtre morbide. Et ça, c’est juste avant que vous riez de vous-mêmes. Mais c’est un processus de plus en plus collectif.
Vous n’avez plus envie de jouer sur la scène de théâtre, c’est vraiment l’expression : vous êtes dégoûtés. Et c’est normal parce que ça va devenir pour la personne et le personnage de théâtre, réellement et concrètement, de plus en plus dégoûtant dans tous les sens du terme.
J’ai dit et répété la dernière fois, la première fois des vacances où je suis venu, Abba vous l’a répété, je l’ai répété il n’y a pas si longtemps, vous arriverez au stade d’écœurement. À ce moment-là, vous ne pourrez plus investir, malgré les obligations restantes, le moindre intérêt en ce monde. Et quand vous serez beaucoup à constater ça, alors vous serez vraiment, en termes terrestres, très proches de l’évènement collectif, ceci afin de ne pas avoir de regrets, ceci afin de conserver le moins de liens possibles avec la scène.
Je précise que plus vous serez écœurés, plus vous rirez, plus vous serez légers, vous serez allégés de vos tourments, de vos obligations. De toute façon je l’ai déjà dit, il n’y aura plus aucune obligation, si ce n’est dans un premier temps de survivre. Et dans cette phase-là, vous constaterez que, énormément de frères et de sœurs qui dormaient encore, vont réellement se réveiller, sans rien avoir à désirer d’autre que la Paix intérieure. Et à ce moment-là, vous rirez de tout ce que vous verrez.
Nous l’avons dit et redit depuis de nombreuses années, que plus le chaos grandira, plus vous serez en joie. Pas en joie de voir le chaos parce que c’est quelque part toujours triste, mais parce que vous trouverez et vivrez le Cœur du Cœur. J’ai annoncé ça depuis de nombreuses années, certains d’entre vous le vivent, mais vous allez le vivre de plus en plus.
Vous ne serez plus dupes d’une quelconque société, d’un quelconque lien ou d’un quelconque attachement à qui que ce soit ou à quoi que ce soit. Vous éprouverez et vous ressentirez cette grande Joie, même si aujourd’hui, comme ce frère ou cette sœur, vous vous posez des questions sur comment continuer. Je vous rassure, il n’y a pas grand-chose à continuer. Et chaque jour vous rapproche inéluctablement de la Joie intérieure.
Vous ne pourrez plus souffrir de ce qui vous faisait souffrir avant, à tous les niveaux. Parce que vous n’aurez pas d’autre choix que de lâcher ce qui est déjà mort. Vous n’aurez d’autre choix que de vous retrouver en-dehors du théâtre. C’est inéluctable. Ce processus est en cours, de toutes les façons possibles.
Autre question.
Sœur : Il y a des personnes qui n’ont plus besoin de se nourrir. Qu’est qui fait que l’on n’a pas encore transcendé ce besoin de se nourrir ?
Mais nous n’avons jamais dit que vous deviez cesser de vous nourrir. Beaucoup ont constaté depuis déjà de nombreuses années des changements alimentaires. Mais aujourd’hui, il y a deux facteurs supplémentaires. Le premier, c’est que vous faites des provisions sur vous, parce que ce sont les seules provisions auxquelles vous aurez accès. Et le deuxième facteur…
Elisa : Qu’est-ce que ça veut dire « provisions sur nous » ?
Qu’il n’y aura pas de provisions à faire à l’extérieur, tout simplement. Ça c’est le premier facteur. Le deuxième facteur, paradoxalement, vous allez constater que vous prenez plaisir à manger. Ça fait partie aussi de la Joie intérieure. Je dirais qu’il vaut mieux faire envie que pitié. Et vous remarquez, par exemple, que si vous êtes avec des frères et sœurs, avec de la famille ou ici en vacances, que vous avez, comme on dit en français, un bon coup de fourchette ! C’est l’effet d’entraînement à la Joie, tout simplement.
D’un autre côté, votre corps sait ce dont il a besoin. Certains d’entre vous mangent des choses qu’ils n’auraient jamais mangées avant. Vous avez des végétariens qui se mettent à dévorer de la viande rouge par exemple. Vous suiviez un régime très strict, particulier, et vous vous jetez sur des sucreries, ce qui contraste d’autant plus avec ces dernières années. Mais tout ça participe uniquement de la joie, le besoin de se faire plaisir avant d’entamer vos provisions, si je peux dire, que vous portez sur vous !
Pendant un certain temps, voilà très longtemps, l’archange Anaël avait parlé de nourriture liquide pour monter en vibration, pour monter vers la supra conscience. Mais aujourd’hui, à travers de ce qu’il se déroule, vous n’êtes plus à cheval sur les principes énergétiques ou vibratoires.
Et ma foi, dans l’instant présent, il y a une disponibilité totale pour ce qui est. Et si un plat passe devant vous, vous le mangez. Mais remarquez que si vous êtes seul et que vous ne pensez pas à vous nourrir, alors vous oubliez de manger. C’est vraiment la stimulation de groupe, mais aussi la Joie. Et puis vous savez que vous êtes dans une période où vous avez de moins en moins envie de vous réprimer, à tous les niveaux.
Beaucoup d’entre vous avaient constaté ces modifications involontaires. Ces modifications vont dans les deux sens, selon les circonstances. C’est tout à fait normal.
Elisa : Y a-t-il des questions à (…). Alors, Catherine ?
Sœur : Bonsoir. Alors vous êtes quelques uns à parler de la réabsorption des essences, et pour mieux communier avec l’autre, quel est le chemin le plus rapide pour réabsorber l’essence de l’autre ?
Et tu penses que tu vas le manger, et tu le manges.
Sœur : Oui, ok.
(Rires)
C’était un processus qu’avait mis en place Tête de Caboche, pour démontrer quelque part, qu’il n’y avait aucun risque à manger qui que ce soit, et que même le plus indigeste des idiots était un nectar total. C’est ce qui a préfiguré et anticipé la compréhension que vous étiez réellement les uns dans les autres, et que nous le sommes avec vous. Nous avons passé des années à vous dire que nous étions en vous. Nous avons passé des années à vous dire que la création est issue de vous.
Ça a été aussi des éléments, cette réabsorption des essences – la réabsorption des essences n’est pas manger le corps physique de l’autre, ça n’a rien à voir avec le cannibalisme naturellement ! – (Rires), ce n’était pas la réabsorption de l’énergie de l’autre, ni même de l’âme de l’autre, mais c’est ce qui a préfiguré la résonance Agapè, en réabsorbant par ce terme d’essence, qui ne pouvait pas être un référentiel des corps subtils, physiques ou d’âmes, mais bien de faire appel à l’élément le plus subtil et immatériel de chacun, l’Absolu.
Et en réabsorbant l’essence de l’autre, vous vous placez tout naturellement dans l’acceptation et l’accueil et dans le OUI.
Les résonances Agapè ont poursuivi cela parce que vous aviez besoin de prononcer le nom de famille et le prénom pour résonner en Agapè, et pour réabsorber l’essence de ce nom et de ce prénom. Ça a été une pédagogie très utile. Je dis pédagogie mais pas un enseignement, parce qu’au jour d’aujourd’hui, les résonances Agapè se font de plus en plus spontanément.
Et enfin, objectif final, de préparer la réabsorption de la création en chacun de nous. Les trous noirs que vous avez au cœur du cœur, au milieu du double tore, ils jouent le rôle d’un trou noir qui réabsorbe tout ce qui est autour, et même votre propre corps physique et vos corps subtils, parce que la Liberté et la Vérité sont sans forme et sans corps.
Donc tout cela vous a permis de vous réapproprier le fait qu’il n’y a eu en définitive que vous. Et je vous rassure, tous ceux qui ont pratiqué cela, voilà quelques années, n’ont éprouvé aucune indigestion, même avec les plus lourds des démons, ou les plus guignos de ce monde. Bien au contraire. Parce que tous ceux qui ont joué à cela, ont constaté qu’il n’y avait aucun extérieur, et que le diable n’était rien d’autre qu’une projection de vous-mêmes, comme le diable vous projetait vous-mêmes.
C’était là aussi la préfiguration du Tout est Un, du temps Zéro et de l’Absolu. Maintenant ce sont les systèmes solaires qui se réabsorbent entre eux, grâce aux trous noirs. Voilà ce que je peux en dire aujourd’hui.
Sœur : Merci.
De rien.
Elisa : Y a-t-il des questions ? Je le dis aussi pour le « chat ».
Là vous avez des questions intéressantes, c’est bien.
Sœur : Omraam, je voudrais poser une question. Quand on va vivre, quand il n’y aura plus d’électricité, il n’y aura plus …
Laisse traduire, n’oublie pas que c’est en deux langues.
Sœur : … On va être coupés entre guillemets du monde, on commencera déjà à vivre cet état d’être seul, et c’est comme un préambule avant de ce qu’on va vivre au final.
Et ?
Sœur : Et donc à ce moment-là, quand on quittera ce corps et qu’on ira à l’intérieur, on réunifiera tous les êtres l’un dans l’autre, mais on aura fait une préparation avant.
Ah, tu n’auras pas besoin de réabsorber qui que ce soit, ça a déjà été fait, dans tous les univers, c’est simplement l’actualisation, tu n’as rien à faire. Parce que, quand vous n’aurez plus d’écran, plus d’électricité, plus rien de ce monde, de cette société, ne fonctionnera.
Alors, personne ne sait si cela va être en même temps que la stase et Nibiru, ou légèrement avant. L’archange Anaël avait expliqué que tous les scénarios que nous vous avions donnés n’étaient plus linéaires et que les étapes pouvaient être dans n’importe quel sens, que ce soit les évènements humains, que ce soit les évènements de la Terre, que ce soit l’arrivée de Nibiru, que ce soit les trompette, que ce soit l’appel de Marie.
Il y aurait un évènement, quel qu’il soit de cela, qui se produirait, et que plus le temps nous était accordé, à vous comme à nous, plus il y aurait une synchronicité forte et une simultanéité des évènements de partout. Donc il n’y a pas besoin d’autre chose que d’être là.
Je répète que ce processus d’absorption et de conscientisation, de ce qui s’est passé il y a quatre ans, n’a aucune raison de se reproduire. Tout a été réabsorbé, il reste juste à l’actualiser sur ce plan, c’est-à-dire sur le plan physique. Ça a été fait pour l’astral collectif, c’est, comment vous dites, le gros bordel dans l’éthérique, pas le vôtre, mais de la planète, et tout cela participe de la dissolution de l’illusion.
Mais vous, vous n’avez rien à faire, juste être là, être présent. Vous n’avez aucune action à mener, c’était des données historiques. Vous n’avez aucun intérêt à repasser par toutes les étapes intermédiaires, vous n’avez pas besoin d’avoir les étoiles, les portes activées, les nouveaux corps activés, vous n’avez pas besoin de percevoir ou de vivre le corps d’éternité, parce que l’accès au temps Zéro à l’instant présent est immédiat.
Et quand vous le vivez, vous n’avez pas besoin de vous encombrer avec des processus vibratoires d’expansion de conscience, puisque c’est le mouvement inverse, ce n’est plus une expansion mais retour au temps Zéro, là où il n’y a jamais eu de vibration. Donc laisser être ce qui est dorénavant.
Comme je l’ai dit voilà quelques années, c’est l’Intelligence de la Lumière qui met tout en œuvre. On peut dire que vous avez donné, pour certains, une impulsion. Et comme l’a dit Abba, le film se déroule, le script, le scénario, la bobine du film est toujours la même. Vous pouvez juste appuyer sur le bouton « avance rapide » ou « pause », comme sur les magnétoscopes d’avant, mais ça s’arrête là.
Mais je crois que plus vous serez dégoûtés, comme ça a été dit tout à l’heure, plus vous appuierez frénétiquement sur le bouton « avance rapide ».
(Rires)
C’est la conséquence directe du dégoût. Donc ne vous inquiétez de rien et gardez ce laps de temps pour effectivement être vivants et de profitez des moments de joie que la vie vous offre. Et je ne peux même pas dire que ça vous fera de beaux souvenirs.
(Rires)
Mais en tout cas, ça vous allège. Ça prouve que vous êtes en plus en plus dans l’instant présent et pas l’instant suivant. La Joie, le plaisir d’échanger vous allège littéralement, même si ce n’est plus une expansion vibratoire, ça participe à votre installation à l’instant présent, et donc dans le temps Zéro.
Soyez simples, bien sûr, et les plaisirs de la scène de théâtre vous sont accordés à profusion. Plus, je dirais même, vous êtes spontanés et véridiques, moins vous vous encombrez dans votre tête de référentiels quels qu’ils soient, plus vous vous rendez disponibles pour vivre cela. N’ayez peur de rien.
Bien sûr, si vous le pouvez, prévoyez, pas des provisions extérieures, vous les avez sur vous les provisions, mais accordez-vous les moments que la vie vous offre sans aucun scrupule. C’est une opportunité d’être en accord avec la Vérité, la Joie et la Vie.
Et encore une fois, si cela vous est offert, ne posez aucune limite à ce qui vous est offert, profitez de la vie, tant que la scène de théâtre est encore acceptable. Vous n’aurez aucun regret, ni aucun autre désir. Je dirais même que plus vous accueillez l’Intelligence de la Lumière que vous êtes, plus les défis de vos vies respectives s’atténuent, s’assouplissent. Ça vous prouvera de plus en plus que vous acceptez ce qui est. C’est l’instant présent, c’est la Joie. C’est tout.
Sœur : Merci.
De rien.
Elisa : Il y a des questions ? Sur le chat ? Non, ils envoient des cœurs mais ils ne posent pas de questions.
…Silence…
Elisa : Ah. Je ne sais pas si c’est une question ou un témoignage, je vais le lire. Je le lis en espagnol. Non, ce n’est pas une question, c’est un témoignage, je vais traduire.
Elisa : J’ai écouté OMA et mes larmes ont coulé. Eh oui je vis ici et j’ai du mal à respirer avec tellement de cauchemar et d’asphyxie. Ah donc, il ne me reste rien que d’accepter, parce que nous ne décidons pas quand nous partirons, mais évidemment nous ne sommes pas réels, et rien n’est réel. Et même en le sachant, cette sensation de réalité ne part pas. Il ne me reste plus qu’à vous remercier de tellement de guidance et d’accompagnement. Merci.
C’est un témoignage très touchant. Merci beaucoup.
Et rappelez-vous que, quand vous aidez l’autre, en vérité c’est vous que vous aidez. Je ne vais pas entrer dans l’analyse du pardon, de l’acceptation et de la grâce. A la mesure où vous aidez, vous êtes aidés et vous vous aidez vous-mêmes. Et cette aide, ce service concerne toutes les actions et tout ce que vous voyez.
Tout es prétexte sur la scène du théâtre du chaos de mettre en œuvre votre bienveillance, votre fraternité. Qu’est-ce que vous faites passer d’abord ? Vous ou l’autre ? Celui qui est dans la Vérité ne peut pas faire autrement que de privilégier l’autre avant lui-même. Ce n’est pas une volonté, mais c’est un constat, rien de plus. C’est soi le service à vous-même, soit le service à l’autre qui est vous.
Je ne parle pas ici d’ego, de personnage ou d’histoire. Mais si vous vous servez vous-mêmes d’abord, ça veut dire simplement que vous n’avez pas encore accueilli ce qui est. Et ce service peut prendre n’importe quelle forme. Par contre si dans vos pensées naturelles, sans faire d’effort, vous vous retrouvez à aider qui que ce soit, alors quelque part vous disparaissez de vous-mêmes, et vous êtes dans l’accueil, et c’est quelque chose qui est naturel.
Et celui qui est dans l’instant présent, dans le temps Zéro, ne décide pas de faire comme cela. Cela se fait tout seul. Rappelez-vous ce que disait le Christ : « Ce que vous faites au plus petit d’entre vous, c’est à moi que vous le faites ». C’est la même chose pour vous aujourd’hui. Je vous rappelle que vous êtes tous le Fils de l’Homme et vous êtes tous les Fils Ardents du Soleil, les Ki-Ris-Ti et que vous êtes tous la Vérité Absolue.
Et quand vous vivez cela, vous ne pouvez plus rien exclure, ni l’autre, ni une quelconque situation. Ce n’est pas un acte de volonté ou de décision, ou de pouvoir. C’est l’État Naturel qui déclenche ça. Il n’y a plus de place pour l’ego, il n’y a que de la place pour l’Amour. Et ce n’est pas quelque chose qui vous coûte, ce n’est pas quelque chose qui vous prive. Vous constatez les uns et les autres que c’est quelque chose qui vous remplit de Vérité, de Bonté et d’Amour.
Tout ce qui n’est pas donné est perdu. Tout ce qui est donné vous est rendu, et c’est une constante. C’est ça l’action de grâce. C’est ça ne plus être soumis à l’action/réaction. Vous n’avez pas besoin de stratégies, de défenses, vous n’avez pas besoin de travestir qui vous êtes. C’est pour ça que ça a été appelé de différents mots, mais en particulier l’État Naturel.
Sœur : Une question. Dans certaines familles, il y a des enfants qui se sont coupés des parents. Est-ce que cette fin qui arrive peut permettre une réconciliation ou ce n’est pas nécessaire.
Ce qui doit être sera. Dans certains cas, il y a éloignement qui est nécessaire pour la Liberté. Et dans d’autres cas, au contraire, il y a réconciliation, mais qui amène aussi la Liberté. Les deux sont possibles, l’un n’est pas supérieur à l’autre, ça fait simplement partie de votre scénario. Mais les deux conduisent au même résultat, que cela soit une réconciliation ou une disparition, c’est-à-dire que, à titre individuel et collectif, vous êtes réellement en train de poser le décor dans lequel vous devez vivre le dernier acte, la dernière scène.
Que ce soit l’un ou l’autre, ce n’est ni supérieur ni inférieur. Que ce soit l’un ou l’autre, il n’y en a aucun qui est supérieur à l’autre, le résultat est toujours le même.
Elisa : Il y a deux questions qui viennent là, ou trois (sur le chat). Alors, qu’en est-il des maladies, comment doit-on les vivre ?
Il n’y a pas de réponse toute faite pour ça. D’abord de quelle maladie parle-t-on, est-ce une maladie chronique, une maladie mortelle ? Mais comme ça a été dit et répété, quelle que soit la maladie que vous avez, vous avez un devoir de guérison, ou tout au moins un devoir de soins. Ce corps, ce véhicule doit être entretenu, selon les moyens et les possibilités qui sont différents pour chacun, mais vous ne pouvez pas ignorer une maladie, même si elle est insoluble. Ça fait partie de votre scénario.
De la même façon que vous avez des besoins physiologiques, vous ne pouvez pas arrêter ces besoins physiologiques bien sûr. Quand vous avez envie de faire pipi, vous allez faire pipi, vous ne pouvez pas dire : « Je suis Absolu, je n’ai plus besoin de faire pipi ! » Il en est de même pour une maladie, quelle qu’elle soit.
Tout d’abord, acceptez-là. Acceptez-là totalement. Elle n’est ni une punition ni une rétribution. Ne cherchez pas de cause ailleurs, ni d’explication ailleurs. Et à ce moment-là, vous verrez que ce qui est soignable vous sera proposé de toutes les manières possibles, que ce soit de la chirurgie lourde, que ce soit pour pacifier l’ultime souffrance d’une vie qui s’éteint. Donc oui, vous avez obligation de respecter jusqu’au bout ce sac de viande.
Mais si vous acceptez votre sac de viande et la maladie dont il est porteur, là aussi l’Intelligence de la Lumière vous apportera des solutions, pas par la Lumière elle-même toujours, mais par une rencontre, par une information que vous n’avez pas. Là aussi l’acceptation de votre maladie ouvre certaines choses en vous, et ce qui n’avait pas de solution semble trouver une solution.
Si vous êtes là aussi dans l’accueil, dans la réception de ce qui est dans l’instant, vous entendrez parler d’un thérapeute, d’un produit, d’un remède qui sera pour vous, c’est-à-dire, d’essayer de ne pas réagir en disant : je veux le comprendre, et je veux le traiter avec tel thérapeute ou tel produit. Mais que réellement et concrètement, si vous acceptez, vous vous rendez disponibles pour que la solution arrive, quelle qu’elle soit.
Si c’est une souffrance, une maladie mortelle, alors vos moments seront adoucis. Si c’est quelque chose qui doit être amélioré ou guéri, là aussi, je dirais, la solution ou l’amélioration vous sera apportée comme sur un plateau. De la même façon que vous ne pouvez pas vous rechercher, dès que vous acceptez et que vous ne cherchez plus, la solution arrive. Et cela va vous rassurer dans l’action de l’Intelligence de la Lumière. Donc il n’est pas question de ne pas se soigner, comme il n’est pas question de ne pas aller faire pipi.
L’acceptation du rêve, là aussi, met fin au rêve ou au cauchemar de la maladie ou de la mort.
Elisa : Je vais poser une autre question, parce que je n’ai plus de batterie.
Elisa : J’ai toujours été spectateur de la vie, sans jamais avoir réellement l’impression d’avoir eu un choix entre deux possibilités. Comment peut-on à la fois dire que l’on est co-créateur et en même temps dire que l’on vit le scénario que l’on a écrit ?
Mais c’est exactement la même chose, je ne comprends pas la question.
Elisa : Je vais la relire et la traduire.
Dans ce cas précis, ça veut dire simplement que ce frère ou cette sœur a simplement co-créé le fait d’être spectateur. Il n’y a pas d’antinomie entre le fait d’être co-créateur. La co-création ici a consisté à écrire qu’il ne créerait rien et qu’il serait spectateur. Je ne vois aucune contradiction. Il y a des créateurs qui ont décidé de mettre fin par la maladie très jeunes, enfants.
Elisa : Bien, j’ai une question pour OMA. Après avoir été visité par Hercobulus dans sa forme cœur et feu qui te demande de l’accueillir, reste-t-il encore d’autres étapes à vivre ou c’est fini ?
Non, il n’y a pas d’autre étape, mais c’est à pondérer, à relativiser. Si un autre évènement que cet évènement collectif qu’est Nibiru, j’ai énuméré tout à l’heure les possibilités de l’évènement, le flash galactique, le renversement des pôles, l’appel de Marie ou les évènements climatiques, les évènements dans la société, peuvent tout aussi bien être l’évènement. A ce moment-là, Nibiru sera la dernière étape.
Mais j’ai dit aussi que tout ça surviendrait dans un temps extrêmement réduit, dans un temps très simultané quelque part. L’évènement collectif est la fin du rêve, ou en tout cas l’adhésion au rêve par l’ensemble des consciences. C’est la fin de cela. Mais peut-être que les évènements continueront à s’enchaîner. Voilà des années, nous avons parlé, entre l’évènement et la fin finale si on peut dire, d’une durée de cent trente deux jours. Mais vous n’êtes plus dans cette logique là.
Le premier évènement qui surviendra sera la fin de l’adhésion au rêve, mais personne ne peut savoir aujourd’hui, ni la date de l’évènement, ni la résolution finale quant à la date. C’est comme ça et c’est tant mieux, une surprise reste une surprise ! Et c’est la surprise qui vous saisit, vous fige et qui vous rend disponibles en totalité pour l’Inconnu et le Réel.
Elisa : J’ai encore une autre question, si vous voulez, vous voulez ?
Alors vas-y, parce que si tu me dis ça, ça veut dire que c’est l’heure si tu me demandes si je veux !
Elisa : Oui parce que il est vingt cinq.
Alors vas-y pour la dernière.
Elisa : Après l’évènement, une fois sortis de la scène de théâtre, une fois la Liberté de la Vérité retrouvée, à quoi ressemblera la vie entre guillemets, que ferons-nous après ?
(Rires)
Encore un qui tourne en boucle, n’est-ce pas. Rien du tout ! Il n’y a rien à attendre, il n’y a rien à créer, il n’y a rien à attendre ! Donc je répète que c’est la conscience qui demande ça, mais quand vous n’aurez plus de conscience, vous serez la pure Béatitude. Dans le simulacre, vous avez un des guignols en chef, dans leur plan morbide et le simulacre, il vous a dit : « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ! »
Il n’est pas question de posséder, il est stupide, et ça sera mon mot de la fin : Vous ne serez Rien du Tout, et vous serez encore plus heureux, parce que vous serez chez vous, rien de plus. Vivez l’Inconnu, vivez le Réel et vous ne poserez plus ce genre de questions. Seul le rêveur qui croit à la conscience peut encore se laisser abuser par la conscience. Mais cela n’a aucune importance.
Comme je l’ai dit, laissez les rêveurs rêver, laissez ceux qui croient que ce que l’on essaie de vous imposer maintenant va les rendre libres. Oui, ça va les rendre libres, mais pas dans le sens qu’ils espèrent. Tout ça n’est qu’une vaste comédie. Même l’escroquerie de tout ça fait partie du grand éclat de rire final.
Sur ce, je vais vous donner toutes mes bénédictions et j’espère que vous avez passé de bonnes vacances.
Tous : Merci, merci, merci beaucoup, merci, bonsoir …
Et je crois que je vous dis, quant à moi, aux prochaines vacances. Et à bientôt.
Tous : A bientôt.
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