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SATSANG 3 – 17 Juillet 2021
Vacances (12 au 17 Juillet 2021)
Animation par : Elisa Bernal
17 Juillet 2021
Bonjour à tous, nous allons reprendre avec cet ultime Satsang de cette première semaine de vacances. Nous sommes ensemble durant deux heures jusqu’à 18h, et à 19h nous reprendrons avec Omraam Mikhaël Aïvanhov, jusqu’à 20h30 à peu près.
Alors, qui a une première question ?
Alors Elisa, elle en a une dans son groupe ?
Elisa : Ils ont deux… On va d’abord commencer par la deuxième, la deuxième question va répondre à la première. “Est-ce que vous pourriez nous parler de ce Parabrahman que nous sommes réellement ?
Alors le Parabrahman est le nom qui a été donné par Bidi pour signifier que, en quelque sorte, après le Brahman, qui est dans la tradition Indou on va dire le dernier stade, mais que ce dernier stade qui est Dieu, qu’après ce dernier stade qui était Dieu, il avait encore quelque chose, qu’après l’infinie Présence ou l’Ultime présence, après le Soi, il y avait le Réel.
Ce qui rejoint à la fois le rien et le tout, c’est ce que les expérienceurs de la mort imminente ont pu vivre, après la source de la Lumière que nous sommes, ou avant, c’est la même chose, il y a cet espèce de néant pour la conscience, qui est en quelques sortes notre ultime Demeure, c’est la demeure que nous n’avons jamais quittée, qui n’a jamais à évoluer ou à involuer, et que c’est le seul endroit si je peux dire où nous pouvons nous reconnaître vraiment.
Quand nous rejoignons cet état, où toutes les connaissances sont strictement inutiles, nous savons que nous sommes cela. Ça met fin à la recherche, le Parabrahman met fin aux interrogations, il met fin aux questionnements de toutes les natures, il met fin en le vécu du Soi ou la croyance du Soi, parce que de cet ultime état, que j’ai nommé l’État Naturel ou l’état Agapè, nous percevons et ressentons clairement, au moment précis de l’extinction de la conscience, que nous sommes Tout cela, et aussi, Que cela. La véritable Liberté est ici. Nous ne sommes plus dupes d’une quelconque spiritualité, le Parabrahman est donc le Tout révélé, qui nous conduit au Rien vécu.
C’est un état d’humilité et de simplicité naturel, où tout est évident, où tout est accepté par le personnage. Nous savons que nous sommes illusoires, nous savons que nous sommes dans un rêve, nous ne refusons ni le rêve ni notre humanité. C’est effectivement le lieu aussi de la grande Joie où seul existe dans notre vie, au sein du rêve, que l’instant présent ou le temps Zéro. Ne voyez pas là un esprit de sainteté, ou un esprit de maîtrise, parce que c’est exactement l’inverse. Nous sommes dans notre humanité la plus simple, nous sommes là où nous sommes, parce que nous avons perçu clairement que nous ne pouvons être nulle part ailleurs.
Il y a donc à la fois une acceptation, un état d’accueil permanent, une intégration totale de tous les plans de vie qui n’ont plus besoin d’être expérimentés même si cela est possible. C’est l’endroit où nous nous tenons tranquilles, c’est ce sentiment de présence et d’absence conjuguées que plus rien ne peut faire disparaître. Dans la terminologie orientale, Bidi appelait ça le Jnani, celui qui n’est pas concerné par le personnage, qui n’est pas concerné par un quelconque karma, mais qui est concerné uniquement par l’instant présent, l’instant présent étant au sein du rêve, l’actualisation et le vécu permanent du temps Zéro.
Voilà ce qu’on peut en dire, tout en précisant là aussi que vous ne pouvez aucunement le comprendre, vous ne pouvez aucunement le mimer ou l’imiter, c’est dans ce sens que je l’ai appelé l’État Naturel, et que Nisargadatta quant à lui le Je éternel. Voilà ce qu’on peut dire brièvement du Parabrahman, ou de l’Absolu si vous préférez.
Tu as d’autres questions ?
Elisa : Oui, quand-même.
Sœur : Bidi appelait ça comment ? Le Djani ?
Le Jnani, autre expression qui est mal traduite je pense, c’est le libéré vivant.
Sœur : Et ça s’écrit Gain ?
Oui, D-J-A-N-I pour la prononciation (Jnani).
Elisa : (question en espagnol)
Alors en français ça nous donne ?
Elisa : En sachant que nous sommes en vérité, et que nous sommes dans un personnage qui est en train de jouer ce jeu, savoir aussi, que pour sortir de ce jeu, nous devons mourir en étant ce personnage, c’est très fort ce processus. Que pourrais-tu me dire pour nous maintenir en paix malgré tout ce que nous devrons maintenant vivre ?
Ça aurait été en 2012 je vous dirais comme Bidi, le principe de la réfutation, le principe de l’immobilité, le principe-même de la non-réaction, qui est exactement l’inverse de ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas une démission. Acceptez tout ce qui est, ne comprenez pas là non-plus de travers, ça ne veut pas dire ne pas se laver, ou ne pas se soigner.
Cette espèce d’acceptation totale va vous permettre de débusquer ce que vous êtes au sein de la manifestation, ce que Nisargadatta appelait l’observateur. Ça vous permet de passer de l’acteur de la scène de théâtre au spectateur, ça permet de relâcher la pression que vous avez vis-à-vis de vous-même, vis-à-vis de vos histoires, de vos mémoires, de nos souffrances communes, ça va en quelque sorte décoller la conscience de la croyance d’être ce corps ou ce mental, ou cette identité.
Et c’est ça qui permet dans un premier temps une apparente prise de distance, et comme je l’ai dit, n’est absolument pas une démission de la vie, mais qui vous installe irrémédiablement au plus proche de l’instant présent, de l’ici et maintenant. C’est l’endroit où il y a le moins de résistances et d’oppositions à ce qui est, c’est je dirais une forme de première étape.
Mais saisissez bien qu’aujourd’hui, je sépare ces étapes sur un plan didactique et pédagogique, mais dès que l’observateur est vu, vous débouchez sur le Je éternel, l’État Naturel. Là, vous constatez réellement et concrètement qu’il n’y a ni acteur ni spectateur, et que la scène de théâtre et le théâtre, eux aussi, font partie de la Maya, c’est-à-dire de l’illusion. Paradoxalement, cela n’entraîne pas d’état psychiatrique, qu’on pourrait appeler la déréalisation, qui est un syndrome psychiatrique, mais au contraire ça va vous installer dans le Réel.
Vous constatez en vous qu’il n’y a plus de recherche spirituelle, qu’il n’y a plus de recherche d’expériences même mystiques, même si elles se présentent, ça nous installe dans la Demeure de Paix Suprême. Le personnage bien sûr est toujours là, il sera là jusqu’au dernier souffle, mais ce n’est plus lui qui est aux commandes. C’est en fait l’Intelligence du Réel, l’intelligence de la Lumière, l’Intelligence de la Vie, qui est à l’œuvre.
C’est une grande légèreté, c’est une grande liberté, et c’est surtout une grande humilité. Ce n’est pas encore une fois une déréalisation, ni une fuite, mais bien une installation dans l’instant présent, dans le temps présent, qui vous met ici et maintenant. Vous savez à ce moment-là clairement, sans effort, que vous le vivez. Et le fait de le vivre vous donne la compréhension totale de cela. Ce n’est pas une compréhension qui peut être issue d’une connaissance quelle qu’elle soit, parce qu’à ce moment-là les connaissances ne vous sont d’aucune utilité.
Il n’y a rien à acquérir, c’est quelque part une restitution, c’est aussi un don de soi, et un service aux autres on pourrait dire, qui se fait naturellement. Malgré toute l’intensité de la scène de théâtre, vous savez que ce n’est qu’une scène de théâtre. Et paradoxalement, ça vous donne une disponibilité, une intensité beaucoup plus grande pour être là. Ça ne va pas vous priver des problèmes quotidiens de tout être humain, mais cela ne peut plus vous perturber, cela ne peut plus vous interroger, et ça ne peut pas vous dévier de ce que vous êtes.
Ça aboutit sur l’accueil, sur l’absorption des essences, comme nous le nommions il y a quelques années, tout ce qui est vu, perçu, venant de l’intérieur comme de l’extérieur, est réabsorbé en totalité dans la pure Béatitude. Donc le plus important n’est pas de lutter contre quoi que ce soit, vous n’avez pas à lutter contre vos mental, vos émotions.
Vous devez constater en le vivant par vous-mêmes, que plus vous acceptez ce qui est inacceptable, que plus cet inacceptable, en vous comme à l’extérieur de vous, se transforme de lui-même, se solutionne quelque part de lui-même. Il n’y a pas besoin d’aller vivre des expériences intérieures, même si certains d’entre nous le vivent, la certitude et l’évidence de l’État Naturel se manifestent spontanément et naturellement.
En fait ce n’est pas ce que vous faites qui va être important, c’est justement ce que vous ne faites pas, ce que vous accueillez sans réagir, qui vous permet de passer dans la fluidité de l’instant, dans la fluidité de l’Unité, et c’est une évidence qui est présente à chaque instant, même si le personnage peut ressentir par moments l’inverse.
Dans cet État Naturel, on ne cherche pas à éliminer ou contraindre, une émotion, une pensée, un état d’humeur, on est simplement dans la réalité de l’instant. C’est une grande légèreté. Nous savons que tout s’est déjà passé, que tout a déjà été écrit, nous ne faisons que suivre des lignes de potentialité, aujourd’hui dans ce corps humain, aujourd’hui dans ce monde. Il n’y a plus de mystères, la vie était un mystère, la vie est devenue quelque chose qui n’est plus mystérieux du tout, qui s’écoule librement entre l’Amour et la Sagesse.
C’est un état où vous ne pouvez rien revendiquer, rien projeter, c’est un état où vous savez que vous n’avez pas d’effort à fournir, parce que vous vivez que vous devez laisser être ce qui est, sans effort. Cela n’empêche pas d’être dans ce monde, parce que le monde n’est que nous-mêmes. Nous ne sommes ni de ce monde ni d’aucun monde, quelle que soit notre origine stellaire ou nos lignées stellaires, nous n’avons fait que parcourir l’espace du rêve. Et ce parcours, ce chemin, a été créé dès l’instant initial de l’apparition du temps.
Cette acceptation totale nous permet de vérifier à chaque minute que tout est à sa place. Rien ne peut être déplacé, où tout a sa raison d’être, que nous n’avons même pas besoin de connaître ou de chercher. C’est vraiment une grande liberté. À la limite, il n’y ni intérieur ni extérieur. À la limite la conscience est vue pour ce qu‘elle est, un moyen de percevoir le rêve, un moyen de construire des formes, des mondes, des corps, mais qui n’est absolument pas le Réel.
En as-tu d’autres ?
Sœur : Moi j’en ai une petite.
Alors vas-y, tant qu’Elisa cherche.
Sœur : Pourquoi le message du Christ n’a pas été compris, voire même dévoyé lorsqu’il est venu il y a 2000 ans ?
Mais aucun message ne peut être compris, parce qu’il est toujours travesti par les hommes, et le messager, quel qu’il soit, est toujours travesti, le message du Christ, comme de tant d’autres qui sont passés sur cette Terre. Le Christ était fils de Dieu, il disait “Moi et mon Père sommes Un “, mais en réalité, il n’y a ni toi ni le Père. Cela n’a pas pu être réalisé, ni par le Christ ni par Sankara, par exemple, l’un des fondateurs de l’Advaita Vedanta, parce que dans ces temps il n’y avait aucun moyen de vivre le Réel.
Il y a eu quelques êtres au milieu du vingtième Siècle qui ont eu accès au Réel. À partir de ce moment-là, comme disait Bouddha, si tu rencontres le messager ou Dieu, tue-le vite”. Bouddha disait ça, quand vous rencontrez un Maître ou un Dieu, ça voulait dire en quelques sortes que, dès que vous suivez quelqu’un, que ce soit le Christ, un Saint ou même Nisargadatta, vous ne pouvez pas être vous-mêmes. Les modèles sont nécessaires, en tant que trame historique, qui vous permettent de comprendre qu’il n’y a jamais eu d’histoire.
Le problème n’est pas de comprendre un message, ou d’accueillir un enseignement comme vrai ou faux, le problème est de vivre la fin des enseignements, puisqu’en définitive, il ne peut pas y avoir de messager, même le plus prestigieux, parce que ceci n’est pas la Vérité Absolue. Ce sont des vérités relatives, qui sont fonction des temps et des cycles, mais nous ne sommes aucun cycle, nous sommes à l’époque de la résolution du mythe de la Création, nous sommes à l’époque de la rencontre avec nous-mêmes, et lors de cette rencontre avec nous-mêmes, nous vivons réellement et concrètement qu’il n’y a jamais eu personne.
Les béquilles ont été nécessaires, ce n’est pas moi qui vais dire le contraire après avoir canalisé 40 ou 50 intervenants, mais tout ça n’était qu’une trame historique, qui devait être un fil conducteur jusqu’au Réel. Quand vous vivez cela, il n’y a ni Christ ni Dieu qui tiennent, ni diable, ni conscience même. Ça appartient au scénario, au scénario du rêve. Il n’y a, comme disait Nisargadatta, que l’état de perfection.
Finalement, Nisargadatta était le plus grand prophète de tous les temps si je peux dire, parce qu’il disait, dans les dernières années de sa vie, que la recherche de la Vérité et le vécu de la Vérité allaient mettre fin au monde et à la Création. L’Apocalypse de Saint Jean, dont nous avons beaucoup parlé au sein d’Autres Dimensions, était la trame de la Révélation, sur un langage vibratoire, et un langage réel et concret. Actuellement, c’est Apocalypse 13.17 : “Nul ne pourra acheter ni vendre s’il n’est marqué du chiffre de la Bête, et du nom de la Bête”.
Mais tout ceci appartient au scénario. L’histoire des cycles, comme l’a dit encore Phahame récemment – le cinquième rêve et le sixième rêve, la race bleue dont ont parlé beaucoup d’enseignements -, n’est rien d’autre que le fait de nous retrouver nous-mêmes. En sciences, il est parfaitement démontré que ni le temps ni l’espace n’existent, et que ce monde comme toute la Création n’est en quelques sortes qu’une simulation informatique. Rien de plus et rien de moins.
Être vivant, c’est apprécier le décor du rêve, c’est ne jamais en voir la moindre ombre ou noirceur, tout en étant conscient que ces ombres et cette noirceur existent à un niveau de réalité. Il n’y a rien de nouveau là-dedans. Je vous renvoie à ce que Jung disait, qui avait déjà le pressentiment même sans vivre l’Absolu. Si nous prenons l’exemple d’Omraam Mickaël Aivanhov, il savait pertinemment, lors de ses méditations au Soleil, que derrière l’Esprit du Soleil, derrière le Soleil, il y avait autre chose. Mais il n’a jamais pu y aller.
Beaucoup d’expérienceurs de la mort traversent différentes strates de l’astral inférieur, de l’astral supérieur, et seuls cinq à sept pour cent de ces expérienceurs traversent le Christ, Bouddha, Allah, qui vous voulez, traversent les membres de la famille qui sont là pour les accueillir, plongent dans le Soleil, dans le Paradis Blanc, et ressortent de l’autre côté, où là c’est la stupeur, il n’y a rien, ni monde, ni conscience, et là ils se reconnaissent. Je vous dis, c’est en proportion très faible de gens qui ont vécu ces expériences de mort imminente.
Aujourd’hui vous pouvez le vivre spontanément, sans effort. Si vous ne le vivez pas, c’est que vous faites trop d’efforts. Vous ne pouvez pas chercher ce que vous êtes. C’est aussi le même principe de la vision sans tête de Douglas Harding, la seule chose que vous ne pouvez pas voir, c’est votre visage. Posez-vous la question, pourquoi ? Vous êtes obligés d’avoir un miroir.
C’est la même simplicité en fait qui est à l’œuvre. Nous sommes simplement identifiés faussement à un corps, à une histoire. Il n’y a aucune culpabilité à avoir, parce que c’est nous-mêmes qui avons écrit cela, de vivre l’oubli à travers la contrainte de l’enfermement, pour un jour comprendre et vivre que tout cela n’était qu’un rêve, un cauchemar.
Ça vous libère totalement de quelque idée, de quelque avenir que ce soit. Et à ce moment-là vous êtes disponibles, à travers votre corps, à travers votre histoire, mais vous savez que vous n’êtes rien de cela. C’est ça la Liberté. Là où tout devient Évidence, tout devient simple. C’est le moment où vous n’êtes réellement plus accrochés à rien, pas parce que vous avez fait un effort justement, mais parce que vous avez accepté et vous vivez le Réel, et que vous savez que vous ne pouvez rien changer.
C’est ce qu’avait dit Nisargadatta, tout ce qui doit arriver arrivera, quoi que vous fassiez. Tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas, quoi que vous fassiez. C’est une phrase qui est extrêmement profonde parce que, paradoxalement, elle nous rend libres d’agir. C’est quand vous n’avez plus le choix que vous êtes libres. Le libre arbitre est une escroquerie monumentale.
En fait, tant que vous croyez que vous avez le choix, vous ne pouvez pas être libres. La vraie Liberté n’est pas un choix, c’est une acceptation, un accueil total. Et ça change tout en vous. Pour ceux qui sentent et perçoivent les énergies, les vibrations, ça n’a rien à voir avec le supra mental et l’activation des couronnes. A l’interface du Réel, il y a ce double tore du Cœur. Votre cœur bat sur un rythme à plusieurs temps, mais même cela ne vous intéresse plus.
Ce qui vous intéresse c’est d’être humain, d’être là pour ce qui est, et surtout pas d’être ailleurs que là où vous êtes. C’est un état comme on l’a dit et expliqué de Joie sans personne, qui ne dépend de personne, ni d’une circonstance intérieure, ni d’une circonstance extérieure.
Vous êtes lucides, vous êtes dans la clarté, la précision de ce que vous êtes. Mais ça n’a aucun rapport avec la médiumnité, ou une quelconque perception extra sensorielle, même si elles sont présentes. C’est en fait, en définitive, très simple, c’est une acceptation de ce qui est là. D’autres auteurs en parlent à leur façon et ils sont tout aussi efficaces, ils n’ont pas eu besoin de rencontrer la Source, les Archanges, les Anciens, les Étoiles.
Et finalement, en définitive, nous arrivons tous à ce même point, quel que soit le chemin apparemment parcouru. Il y a un moment donné où nous lâchons tous les acquis, toutes les expériences, tous les états mystiques, même s’ils continuent à se produire, ils ne sont rien du tout par rapport au Réel, c’est exactement comme ça.
Que ce soit les auteurs d’aujourd’hui, si je prends par exemple Nassrine Reza ou tant d’autres qui le vivent, connus ou inconnus, nous disons tous la même chose. Nous disons tous la même chose, mais c’est le même vécu, même si les mots sont différents.
D’autres questions ?
Elisa : Oui, il y a d’autres questions.
Sœur : Jean-Luc, en fait, tu dis toujours la même chose quoi.
Non, chaque instant est différent, chaque instant est neuf.
Elisa : Elle dit que tu dis la même chose. (S’adressant à la Sœur) Mais est-ce que tu l’as compris maintenant ? Est-ce que tu l’as assimilé ?
Sœur : Ce que j’entends, pas avec les mêmes mots tout le temps, c’est différent, mais c’est toujours la même trame.
Mais ça ne peut être toujours que la même trame, de quoi veux-tu que je parle ? Je ne vais pas te raconter des histoires. Je ne vois pas où tu veux en venir en fait.
Autre Sœur : Moi je trouve qu’il a beaucoup de talent, parce qu’il le dit quand même toujours un petit peu différemment et franchement … Chapeau, ce n’est pas évident.
En disant ça, tu veux en venir où ?
Sœur : Et bien c’est que c’est toujours la même chose que tu nous dis par rapport à ce que nous sommes et par rapport à ce que nous allons vivre.
Oui bien sûr. Quand je parle de sciences, je parle de sciences. Quand je parle de médecine, je parle de médecine. Mais quand je parle du Réel, je ne peux parler que comme ça. C’est ce que je te dis, même Nassrime Reza qui a un autre vocabulaire, c’est toujours la même chose, c’est immuable.
Autre sœur : Sauf que c’est neuf chaque fois, c’est totalement …
Oui, ça s’agence différemment. Je ne prépare jamais rien, les mots sortent tout seul. Alors je pourrais dire, c’est la Source qui parle, c’est Abba, c’est … Mais peu importe. C’est effectivement toujours la même chose, c’est immuable. Je ne suis pas là pour vous raconter des histoires, je vous en raconte suffisamment avec la médecine, la science et les découvertes récentes, mais le satsang c’est : Entretien avec la Vérité.
Ce n’est pas ma vérité, c’est la Vérité qui est commune à chacun, qui est vécue ou pas. C’est la seule Vérité. Ce n’est pas du tout la même ambiance que quand on parle, comme ce matin, de sciences ou de donner de la connaissance.
Ce que je raconte, de différentes façons, ça n’a rien à voir avec la connaissance. Le Réel, quelle que soit la facette qui est exprimée, est nécessairement toujours le même. Les mots ne sont pas faits pour être compris, ils sont faits pour être absorbés. C’est au-delà de l’écoute, c’est le fait d’entendre au travers des mots. C’est ce que disait Nisargadatta, c’est ce que disait Jean Klein, c’est ce qu’écrivait Christiane Singer ou ce que dit aujourd’hui Nassrine Reza, et tant d’autres, on ne peut pas tous les citer, il y en a beaucoup.
Rappelez-vous que par rapport au Réel, la compréhension ne peut pas être intellectuelle. Elle ne repose sur aucun concept. Mais néanmoins, j’utilise des concepts, des mots, qui sont faits spontanément puisque je ne pense pas à ces mots, ils sortent, je ne vais pas les chercher dans mon mental ou dans ma tête. En quelque sorte, pour ébranler tout ce que vous pouvez croire ou penser, parce que cela est susceptible de déclencher l’entente, la résonance, sans même parler de résonance Agapè, et c’est comme ça que vous allez vous reconnaître, ce n’est pas autrement.
« Quand je parlerai en langues, celle des hommes et celle des anges, quand j’aurai toute la connaissance, s’il me manque l’Amour, je ne suis rien » – Première épître de Saint-Paul aux Corinthiens. C’est toujours d’actualité, c’est intemporel.
Et c’est ce que disait Nisargadatta d’ailleurs de son vivant, dans les années soixante dix, personne ne comprenait rien et pourtant il disait : « Mes paroles ne peuvent pas échouer. Mes paroles vont fracasser vos illusions, vos croyances ». Très peu l’ont vécu de son vivant, mais ses paroles s’adressaient à maintenant, à tous ceux qui rêvent encore, à tous ceux qui croient qu’ils sont la conscience, quelle qu’elle soit, et à tous ceux qui pensent qu’ils doivent résoudre quelque chose.
Acceptez que vous n’avez rien à résoudre et vous verrez bien ce qui se passe. Ça ne vous empêchera pas de réfléchir, d’avoir un mental, ça ne va pas supprimer toutes vos connaissances, mais vous les traverserez, tout simplement. L’important n’est pas que vous viviez cet état naturel maintenant, l’important est que l’observateur au-dedans de vous l’ait entendu.
Et je me fous littéralement que votre conscience, votre personnage ou votre mental l’accepte ! Parce que le moment venu, vous retrouverez le Réel, vous vous rappellerez de ces paroles.
Qu’est-ce qu’on faisait dans l’ancien temps ? Vous aviez le livre des morts égyptiens, le livre des morts tibétains, et on accompagnait les gens qui allaient mourir en leur disant quelles étapes ils allaient rencontrer dans l’astral. J’ai aussi parlé de ça bien sûr, mais je vous dis que vous n’avez pas à être arrêtés par l’astral. Vous ne pourrez pas être arrêtés par un être de lumière ou un proche décédé. Vous ne pourrez même pas être arrêtés par la Lumière. Vous accéderez directement au Réel, avec facilité.
Et ceux qui auraient eu le plus de difficulté à vivre cela, c’était nous, les êtres qui pensions que nous avions une spiritualité, une conscience. Celui qui vit dans un milieu naturel, sans règle sociétale, un indien d’Amazonie, les peuples natifs, les aborigènes australiens qui sont immergés dans la nature, n’ont absolument pas besoin d’écouter un mot de mes mots ! Ils savent qu’ils sont la Vérité.
Donc tous ces peuples là, les gens qui vivent la simplicité de la vie naturelle, n’ont absolument pas besoin de satsangs, de canalisations d’archanges ou du Commandeur. Ils sont déjà dans l’instant présent. Et pour eux, il n’y aura aucune difficulté. Comme les enfants, le Commandeur a toujours dit, ne vous souciez pas des enfants, occupez-vous de vous-mêmes, pour fracasser toutes ces zones d’illusions qu’on a accumulées.
Enfin, il n’y a rien de nouveau. C’est nous tous qui avons rajouté des couches de fond, nous avons accumulé des couches d’oignons qui nous empêchent de voir le cœur du Réel, ça s’appelle les croyances, ça s’appelle les religions, ça s’appelle la spiritualité, ça s’appelle l’escroquerie du supra mental, et nous avons tous été embarqués dans notre démarche intérieure sur ces voies illusoires.
Encore une fois, ça ne m’empêche pas d’utiliser les cristaux, ça ne m’empêche pas d’agir dans le rêve, mais j’ai vécu que c’était un rêve. Tant que ça n’a pas été vécu, ce n’est pas traversé, et tant que ce n’est pas traversé, d’une manière ou d’une autre, il reste des zones de souffrance.
Ça ne veut pas dire qu’un Libéré entre guillemets vivant n’a pas de maladie ou n’a pas de tracas, mais c’est vécu de façon beaucoup plus simple. Et comme je l’ai dit, cette joie intérieure, cette gratitude intérieure, elle est là tout le temps, même si la personnalité peut regimber face à certaines situations, ça ne dure jamais.
As-tu d’autres questions (S’adressant à Elisa) ? J’ai vu que tu lisais avidement tes …
Elisa : Étant mon personnage, en me regardant, étant mère de deux enfants, savoir tout ce qui vient, et seulement de voir tout ce qui vient sur tes enfants, et que tes enfants doivent vivre tout ça, comment le faire sans souffrir et sans s’identifier ?
Qui souffre ? J’ai répondu par anticipation à cette question, ne vous inquiétez pas pour les enfants. C’est bien évidemment la maman qui souffre, il n’y a qu’elle. Alors c’est vrai que c’était beaucoup plus facile pour ces Étoiles, qui n’ont jamais eu d’enfants, mais c’est écrit. Si aujourd’hui vous avez des enfants à vous occuper, voyez-le plutôt comme un facteur de dépassement de vos peurs, de vos attachements.
Bien sûr que vous devez agir, mais si vous agissez au-delà du lien affectif, maternel, vous serez beaucoup plus efficaces. Khalil Gibran avait dit : » Vos enfants ne sont pas vos enfants ». L’inversion du simulacre de la société a complètement pris ça à l’envers. En disant les enfants ne sont pas vos enfants, ce sont les enfants de la République ! Les enfants sont les enfants de la Lumière, c’est tout, comme nous.
Et un enfant est libre. C’est à partir, comme je l’ai dit, de sept ans, quatorze ans, que le corps astral, le corps mental, sont constitués. Il n’y a que la projection de l’amour filial, parce que chez les mammifères il y a un instinct de protection, bien sûr. Il y a même ce qu’on appelle l’instinct de groupe de tous les mammifères, mais tout ça n’est lié qu’à l’histoire.
Mais si vous avez à dépasser cela aujourd’hui, dans cette fin des temps, c’est que c’est ce que vous avez écrit pour vous libérer de tous liens, parce que même le lien le plus noble, l’amour mère-fils ou mère fille, l’amour des âmes sœurs, des flammes jumelles, qui sont la même réalité, ne doit pas être un lien, mais une résonance. Ce n’est pas la même chose.
Le lien vous enferme dans un rôle, la résonance vous libère de tout rôle. Et à ce moment-là, vous aimez vos enfants librement, ou vos parents, votre femme, votre mari, qui vous voulez. Vous respectez l’autre dans ce qu’il est. Je dirais que quelque part ça fluidifie l’amour totalement. C’est un amour qui devient inconditionnel, et qui ne dépend justement pas de ce qu’on nomme l’amour filial, qui est un des sept amours ou dix amours identifiés par les Grecs.
Elisa : Est … ?
Qui vous désidentifie de cet amour filial et vous met aussi dans l’Amour Agapè. C’est le moment idéal où vous ne faites plus de différence entre votre enfant et un enfant, que vous le vouliez ou non. Vous savez que concrètement c’est votre enfant, mais sur le plan du comportement, l’amour qui émane spontanément de vous, ne peut pas faire de différence. C’est réel.
Bien sûr qu’il y a des liens sur la scène de théâtre, mais ceux-là peuvent être vus autrement.
C’est une question effectivement sur l’avenir des enfants, qui a été omniprésente dans tous les enseignements depuis quinze ans, en tout cas avec Autres Dimensions, et je dirais une question qui revient systématiquement sur le tapis. Certes, c’est un défi, mais c’est un défi comme un autre, au même titre que le cancer est un défi ou un handicap est un défi.
Mais encore une fois, ce qui change c’est vous, intérieurement et extérieurement, le personnage est toujours là, mais vous vivez profondément les choses différemment. Rappelez-vous que cet état d’Agapè, que vous le nommiez état Parabrahman, au-delà de tout état, est quelque chose qui vient à vous. Mais tant que vous le cherchez, vous ne le vivrez pas.
Ce ne sont pas des concessions à faire, c’est bien plus une acceptation. A partir du moment où vous constatez réellement votre impuissance, si je peux dire, vous devenez toute la puissance, mais cette puissance ne peut pas être un pouvoir sur ce qui que ce soit ou sur quoi que ce soit. Et c’est ça la grande nouveauté. Vous savez que vous n’avez rien à acquérir, vous savez que vous avez juste à être là, et que tout se fait au travers de vous, et en définitive sans vous.
C’est comme ça que ça se passe pour tous ceux qui vivent ça, et que tous ceux qui ne le vivent pas ne peuvent pas comprendre. Encore une fois, c’est le vécu de cela qui crée la compréhension. Ne mettez pas la charrue avant les bœufs, ne faites pas de suppositions, ne cherchez pas à vous en emparer d’une manière ou d’une autre.
En vérité, si vous êtes disponibles pour ce qui est, avant toute chose, alors vous le vivez. C’est tout.
Sœur : Je peux faire un petit témoignage.
Avec plaisir. Mais alors tu vas phrase par phrase pour qu’Elisa traduise. Et tu parles assez fort pour que ça soit enregistré, je ne vais pas le répéter.
Sœur : A un moment, je me suis vu tenir dans mes bras un enfant de l’ombre …
Elisa : Attends, on va commencer.
Sœur : Je tenais dans mes bras un enfant de l’ombre et je lui donnais le biberon. C’était un biberon d’eau glacée, il avait très soif. Et c’était avec le même amour, comme si c’était mon enfant, le mien.
Elisa : Pourquoi tu disais que c’était un enfant de l’ombre ?
Sœur : Parce que c’était vraiment un enfant de l’obscurité, j’étais plongée dans le monde obscur. Je savais que c’était un petit démon. C’était une forme d’amour.
Et ?
Sœur : C’est tout, c’est pour dire que l’amour est partout, il n’y a aucune différence, un tel, un tel ou un tel, ou l’enfant que l’on a en tant que mère.
Elisa : Une sœur demande s’il y a vraiment des enfants dans l’obscurité.
Oh oui. Vous avez déjà trente à cinquante pour cent de portails organiques. Vous avez des enfants qui sont reliés à la Lumière réellement, et vous avez effectivement, comme on peut dire, des enfants de l’ombre.
Sœur : Mais là je ne comprends pas. Si on est tous absolus, qu’est-ce qui a comme différence ?
La manifestation sur la scène de théâtre.
Elisa : Dans la scène de théâtre.
Oui.
Sœur : Quel que soit l’endroit, que ce soit l’ombre ou la lumière, c’est le même amour qui se donne ou qui se reçoit. Il n’y a ni ombre, ni lumière, mais on le vit comme ça.
Elisa : Disons dans le jeu quoi.
Sœur : Voilà, le fait de le vivre, disons c’est indélébile maintenant, indélébile.
C’est la même expérience que nous avions vécue en 2018, 2019, quand on réabsorbait, par le double tore du cœur, les démons même. Nous sommes aussi tous les démons. Nous avons réellement joué tous les rôles, dans le même temps. Ce que nous faisons, c’est d’éclairer la scène de théâtre. Mais ne confondez pas l’éclairage avec le rejet. Quand je disais que notre cher Président, en France, avant même qu’il ne soit élu, était relié à l’antéchrist, ce n’était pas un jugement, puisque du point de vue de l’Absolu, que ce soit Marie ou les archontes, concourent au même rétablissement de ce qui a toujours été là.
Donc effectivement, ce que tu as vécu avec un enfant, même avec un portail organique, ce serait exactement la même chose. Tu vois clairement les choses, un libéré vivant qui verrait un être ou une sœur dans l’ego, dans l’orgueil ou dans la Vérité, ne ferait aucune différence dans la relation, parce qu’on ne peut pas, tout simplement, parce que nous savons que c’est nous.
Sœur : Seulement c’est ça, en fait. C’est égalité partout, c’est la neutralité et l’égalité partout. Et en même temps un grand étonnement. Étonnement toujours neuf de voir tant de belles choses parfaites, quoi qu’il se passe. Et donc tout est plus brillant.
En fait, ce n’est pas que nous cherchons à aimer tout le monde quand on est libre, c’est quelque chose qui est là, c’est tout. Ça ne nous appartient pas. Donc à ce moment-là, il ne peut pas y avoir de privilège, il ne peut pas y avoir de jugement, c’est impossible. On voit les choses, on peut les dire, mais en aucun cas, ça ne peut pas être un jugement.
Sœur : Tu as le droit de dire « ce con de Macron » !
Ah mais tu as le Devoir de le dire (en riant). Beaucoup de gens confondent le jugement avec l’éclairage. Si tu dis cette phrase, stable en toi, c’est un fait, ce n’est pas un jugement.
Sœur : Et en même temps, tu es capable de dire que les méchants garçons ont simplement un rôle très important dans la scène de théâtre, sur l’éclairage en question.
Elle disait que les méchants garçons ont un rôle fondamental sur la scène de théâtre. En français, on dit que c’est le rôle d’un chien dans un jeu de quilles, de bowling ! C’est une expression pour dire qu’ils sont venus foutre (faire) le bordel (désordre).
Ce qui est valable pour l’individu est valable pour les organisations sociétales. Quand tout est normal, tout va bien, vous rêvez de façon plus ou moins agréable. Et puis un jour, il y en a un qui vient faire le diable sur la scène, c’est le cas de le dire, qui veut impérativement mettre le chaos, c’est la devise des francs-maçons quand même, Ordo ab Chaos, l’Ordre par le désordre (ou le chaos). Et à ce moment-là, qu’est-ce que vous faites, vous dénoncez, vous vous soulevez, mais à un moment donné vous voyez clair, et les autres ne voient pas clair.
Mais le simple fait de voir clair est bien plus efficace que de condamner ou de juger. C’est le but de tous les diables, de diviser, de séparer. Et diviser et séparer, c’est ce qui nous met dans un cauchemar ! Et j’ai toujours dit que le cauchemar nous fera sortir du rêve. Ça a l’air bien parti quand même !
Ce que je disais aussi il y a quelques jours, c’est quand l’être humain perd ses certitudes, alors qu’elles soient matérielles, financières, affectives, sociétales, de profession ou de n’importe quoi, alors quand vous perdez vos certitudes, quand vous ne savez plus trouver de solution ou d’issue, alors à ce moment-là seulement vous êtes disponibles ! Quand vous n’avez plus d’issue, l’issue se présente d’elle-même. Je l’avais nommée dans un autre satsang la résilience, mais c’est exactement comme ça que ça se passe dans l’ensemble de l’Humanité, et je dirais même dans l’ensemble de la Création.
Nous sommes au point Zéro. Pour l’instant, on a encore notre petit confort, on a à manger, on a des cartes bancaires et des billets qui fonctionnent, on a nos écrans qui nous renseignent sur ce qu’on veut. Mais quand vous éliminez tout ça, ou quand VA s’éliminer tout ça, ce qui est en cours, il ne restera que vous.
Alors bien sûr, au début c’est les cinq étapes du choc de l’humanité dont parlait Sri Aurobindo, c’est le même choc que quand vous allez mourir d’un cancer ou d’une maladie, d’une grave maladie, et tout être humain passe par ces étapes. D’abord c’est le déni : Non, pas moi, ce n’est pas vrai ! Après il y a la colère. Après il y a la négociation : vous négociez avec vous-mêmes, avec les médecins, avec vos pensées.
Et au moment où vous êtes le plus heureux, et on le voit chez tous les patients quand ils vont mourir, s’ils acceptent leur mort, ils sont en paix. Et d’ailleurs quand ils partent, ils ont un sourire aux lèvres. J’ai suffisamment travaillé au SAMU (Service d’Aide Médicale Urgente), que ce soit sur des suicides, sur des morts par accident vasculaire cérébral ou par arme à feu, et quand on arrivait, donc ces gens étaient déjà morts.
Et il y avait toujours deux visages possibles : celui du rictus de la peur, ou celui de la sérénité. Et quand vous êtes au courant de ce qu’il y a après, comme nous sommes en train d’en parler, vous ne pourrez avoir que le visage de la sérénité.
Et donc la dernière étape, effectivement, c’est l’acceptation. Cette merveilleuse psychiatre suisse en a parlé, Elisabeth Kübler Ross à merveille, et moi tout jeune, quand j’intervenais en tant que réanimateur dans mon camion de SAMU, c’était systématique. Je voyais des suicidés qui avaient un visage de joie, ils rayonnaient dans leur mort, et j’avais des gens qui se suicidaient et qui avaient le rictus, comme je l’appelle, de la peur.
C’est très important en étant dans ce corps aujourd’hui, d’accepter, de comprendre fondamentalement ce que c’est que l’acceptation, et pas de dire : je n’accepte pas telle situation ou telle situation, que ce soit avec votre mari, votre femme ou n’importe qui d’ailleurs. Parce que, comme je l’ai toujours dit, plus vous allez accepter l’inacceptable, l’intolérable, juste derrière vous êtes libres.
Ce n’est pas quelque chose qui se démontre, à part en neurosciences quand même, mais c’est quelque chose qui est à vivre.
C’est pareil pour la mort de ce sac de viande, c’est pareil pour la mort du personnage, de l’ego, et c’est pareil pour la mort du soi. Et tant que vous ne riez pas, tant que vous ne souriez pas, c’est simplement que vous n’avez pas vécu ni vu le Réel.
La vie est apparue comme ça, la vie disparaîtra comme ça. Les univers sont apparus, sans cause et sans raison, ils disparaîtront de la même façon, sans cause et sans raison. C’est exactement ça. Néanmoins, il vous faut assumer votre fonction sur la scène de théâtre, vous ne pouvez pas fuir le monde, sauf si l’Intelligence de la Vie vous le fait vivre.
L’acceptation, je l’ai dit et je le répète depuis trois ans, est la clef ! Vous pouvez monter en vibration tant que vous voulez, vous pouvez ouvrir tous les chakras, toutes les portes, toutes les étoiles, vous pouvez aller faire un tour dans le vaisseau de Marie, aller conduire un vaisseau Arcturien, vous pouvez être soignés par les Végaliens, il peut tout vous arriver. Mais ce n’est pas la Liberté.
La Liberté, elle est seulement dans cela, dans la résurrection à la Vérité, et vous ne pourrez le vivre qu’à travers l’acceptation. Alors l’acceptation ne veut pas dire accepter l’inacceptable, enfin dans un premier temps, OUI. Accepter que vous ne pouvez rien, et la Lumière fera tout pour vous. Mais ça ne doit pas être ni un chantage, ni une demande, ça ne marchera jamais.
Ça doit être, je dirais, une reddition sans condition, un abandon total. À ce moment-là, vous serez libres, pas libres de faire ce que vous voulez, mais libres d’être Ce qui Est. C’est profondément différent. C’est quelque chose qui est sans choix, c’est quelque chose qui est sans hésitation, il ne peut jamais y avoir de doute. Gardez vos doutes pour le personnage, sur tout ce qu’on a à résoudre chaque jour, mais même ça va se transformer.
Comme je l’ai dit, vous vivrez de plus en plus de grâce, de plus en plus de sérénité, de plénitude. Dès que vous acceptez que toute chose a une raison, même si ça vous semble un brouillard terrible ou quelque chose d’injuste, totalement, acceptez, la solution est juste derrière. Si vous faites ça, vous allez le vivre.
Je n’ai aucun moyen de vous en convaincre, même si j’allais au bout des connaissances neuroscientifiques – tout le monde ferait ça -, c’est la seule façon d’être vous-mêmes, c’est la seule façon de vivre l’instant présent, et c’est la seule façon d’être libérés de l’idée d’être quelqu’un. Les effets se constatent immédiatement, vous le voyez, vous le constatez en tant que personne. Tout ce qui faisait relief, tout ce qui était en excès ou en vide, s’équilibre.
C’est ça le Don de la Grâce, c’est ça le Don de Soi-même, et vous ne pouvez pas l’éviter, parce que nous sommes dans ces temps-là. Ça n’aurait pas marché il y a vingt ans ou trente ans. Et c’est justement parce que cela ne fonctionnait pas, que nous avons tous recherché à notre façon la causalité, dans l’histoire, dans les mémoires ou dans la projection dans une nouvelle terre, de nouveaux cieux. Mais aujourd’hui, cet alibi ne peut plus tenir.
Faites-en l’expérience, vous n’avez pas besoin d’y croire ou de le comprendre, parce que c’est en LE vivant que vous le croirez parce que vous le Vivez. Comme l’a dit Nisargadatta et comme je l’ai répété aussi souvent, la compréhension découle directement du Vécu. Vous pouvez avoir toutes les connaissances du monde, je vous l’ai dit, on peut même le démontrer et le prouver en neurosciences, comme ça a été fait aujourd’hui, dans les neurosciences religieuses ou les neurosciences du comportement, qu’on appelle la neuro éthologie et la neuro théologie, mais ce n’est pas pour ça que vous le vivrez !
En physique de pointe, les physiciens savent très bien que ce monde est une simulation. Ils l’ont expliqué, ils l’ont démontré, ça ne veut pas dire qu’ils le vivent encore, mais c’est déjà plus facile. Parce que quand vous ne pouvez tenir Rien, quand vous constatez que tout ce à quoi vous tenez, vous tient réellement, eh bien, vous êtes obligés de lâcher.
Et vous savez en le vivant, que plus vous lâchez, plus vous recevez. Et plus vous vous donnez, plus vous recevez. C’est comme ça que ça fonctionne. Tout le reste n’est que de la souffrance, tout le reste, ce ne sont que des peurs qu’on s’inflige, tout le reste ne sont que des voies de travers, des voies d’illusion. Il ne peut pas y avoir aujourd’hui de maître, il ne peut pas y avoir aujourd’hui de gourou, il ne peut y avoir aucune autorité à suivre.
C’est ce qui se manifeste un peu partout dans le monde, où les autorités auto proclamées, financières, politiques, médicales, sociétales, vont voler en éclat ! C’est effectivement la fin de la prédation, exercée aussi bien dans la société que dans le mensonge cosmique, comme disait Bernard de Montréal.
Il n’y a pas plus de vérité dans Yaldebaoth que dans le Commandeur des Anciens – il va revenir tout-à l’heure d’ailleurs -, mais ce n’est pas une autorité, c’est une résonance. C’est le moment où vous disparaissez réellement et concrètement de l’idée d’être quoi que ce soit, quand vous n’avez plus de revendications, que vous êtes disponibles pour l’instant. Pas Avant !
Avant vous êtes en lutte, avant vous êtes en souffrance, quelles que soient vos possessions à quelque niveau que ce soit. En fait et en définitive, la sécurité quelle qu’elle soit vous éloigne de l’Inconnu qui est le Réel. Il n’est pas question pour autant de tout abandonner. Encore une fois, c’est une question de clarté et de lucidité.
Quelle que soit la façon de le dire – ce à quoi vous tenez vous tient -, que la sécurité est à l’opposé de la vie. La vie va dans tous les sens, elle n’a pas de sens interdit, ni de sens unique, elle est partout à la fois, vous ne pouvez que le vivre.
Mais pour cela, encore une fois, il faut abandonner toute vos prétentions, à vouloir être autre chose que ce que nous sommes dans l’instant. Vous n’avez pas le choix. Tant que vous croyez que vous avez le choix, vous vous placez sous l’influence de la loi de dualité, la loi du bien et du mal, la loi du karma, mais qui ne concernent que des structures illusoires qu’on appelle la personne et l’âme. Tout ça, c’est du vent devant le Réel. Tout ça c’est une monstrueuse illusion que nous avons pourtant écrite, mais dont la seule finalité est de vivre ce que nous vivons maintenant.
Cette vie, cette expérience, ici sur cette Terre, dans la condition où nous sommes aujourd’hui, est exactement le meilleur emplacement pour chacun de nous pour se retrouver, pour vivre le Réel. Vous n’aviez aucun autre choix. Et tant que vous croyez encore aujourd’hui avoir le choix de quoi que ce soit, à quelque niveau que ce soit, ça prouve simplement que vous résistez à l’instant présent, et que vous résistez au Réel, mais que cette résistance est aussi ce que vous avez écrit.
Ne cherchez pas à vous juger, ne cherchez même pas à vous comprendre, c’est d’autant plus dur quand on a les référentiels en soi de compréhension – par rapport à l’énergie, aux chakras, etc… La connaissance de soi aujourd’hui est un obstacle au Réel. Allez directement je dirais à la case départ, ou à la case fin. Il n’y a pas de manière plus directe et plus accessible que ce qui est là aujourd’hui, dans la société comme dans votre vie.
Certes, ça peut sembler oppressant, difficile, mais cette oppression, cette difficulté, comme par rapport à cette question de cette mère de famille tout à l’heure, sont très précisément ce qui vous permet pour vous retrouver.
De l’autre côté du drame ou de la farce cosmique, il n’y a que de la Joie et que du Réel. Tous ceux qui le vivent vous le disent. Tous ceux qui sont installés dans cet État Naturel effectivement ne peuvent que vous dire toujours la même chose, de manière plus douce ou plus violente. Certains vont insister sur la Présence, certains vont fracasser vos concepts, comme ils disent. On est en quelque sorte des empêcheurs de tourner en rond, et il n’y a pas de meilleur moment pour vivre la nudité totale de tout ce qu’on a pu croire, pour rire de soi, de l’autre, de la totalité de la création. Nous en sommes réellement là.
Autre question.
Sœur : J’en ai encore une.
Vas-y.
Sœur : Je pense à nos chers disparus. Tu as dit, aujourd’hui, que les désincarnés étaient dans une stase. Et je voulais savoir, dans cet état de stase, s’ils étaient conscients de ce que tu es en train de nous donner comme enseignement par rapport au Réel. Est-ce que eux ils ont, tout d’un coup, une évidence ?
Je pourrais prendre plusieurs exemples.
Elisa : Une autre sœur demande s’ils sont en train de vivre le même niveau de révélation que nous?
Mais ça dépend du niveau de conscience, c’est ce que j’étais en train d’essayer d’expliquer. Vous avez des gens qui sont morts dans l’ignorance, déjà ils ne savaient pas qui ils étaient. Ceux-là sont mis dans le paradis blanc, jusqu’au moment opportun.
Nous avons des amis qui sont partis, il y a encore quelques jours puisque Colette est décédée. Nous avons des sœurs très proches qui sont décédées voilà quelques mois et qui vivaient déjà l’état Agapè. Elles ont été mises en stase, mais leur conscience est libre, c’est-à-dire qu’on peut ressentir leurs présences, leur joie, elles peuvent communiquer avec nous par des synchronicités, par des moments de joie qu’elles nous communiquent.
Donc chacun est différent. Tous les Incarnés sont dans le paradis blanc, certains de manière très profonde, et d’autres avec plus de liberté, leur permettant je dirais, leur permettant de chevaucher les dimensions et les plans.
Mais en tout cas, tous sans exception, sont placés dans l’atmosphère de la Terre, dans cet espace de paradis blanc dans le Haut astral, parce que toute la création, je répète, doit vivre ce qui va se passer sur Terre, que ce soit les archontes, les anges du Seigneur ou les vaisseaux de la Confédération Intergalactique, les vaisseaux de Marie, des mères généticiennes, les vaisseaux de toutes les dimensions, et même les conscience qui n’ont pas besoin de vaisseaux, les grands archétypes, ils sont tous là, plus ou moins proches de la lucidité de ce qui se passe sur Terre. C’est pareil pour les désincarnés.
Elisa : Disons qu’ils font partie de cette scène de théâtre, donc ils sont derrière les coulisses.
Ils sont derrière les coulisses, ils attendent la fin du spectacle. C’est exactement ça ! Et certains peuvent regarder à travers le rideau. Ils ont donc conservé une certaine forme d’individualité dans le corps astral ou le corps de Lumière. Rares sont les êtres qui ont pu échapper aux mondes de la forme, échapper à toute structure. Le seul que je connaisse, c’est Nisargadatta.
Autre question.
Elisa : Bon, moi j’avais une question. Attends.
Oui.
Sœur : Est-ce que les animaux, leurs âmes-groupes sentent aussi ce qui est en train de se réaliser ?
Oh, bien plus que les humains, oui, bien plus que les humains. Vous avez d’abord des animaux qui étaient, entre guillemets, en voie d’individualisation depuis bien longtemps : les chiens, les chats, les chevaux. Notre premier chat que nous avions avec Elodie est décédé et on le voit en fait, dans une tenue très particulière. Il avait retrouvé un corps d’éternité de Félin, et il est revenu nous voir depuis Sirius.
Les animaux sont moins dupes que nous. Bien sûr, ils ont une conscience, mais ils n’ont pas de mental. Ils ont des comportements, quelque part leur conscience est bien plus libre que nous.
Donc oui, l’ensemble de la création se doute qu’il est en train de se passer quelque chose.
Alors on a beau dire que c’est la pollution, les chemtrails, la 5G, la pollution qui a fait disparaître les insectes, et il n’y a plus beaucoup d’insectes sur le pare-brise quand vous roulez la nuit en voiture. L’extinction des espèces fait partie de ce que nous nommons en sciences l’Extinction Level event, phénomène d’extinction massive. Comme par hasard, nous en sommes à la sixième extinction de masse sur la Terre, ce qui correspond aux cinq races racines.
Vous avez bien constaté que les fruits et légumes, par exemple, l’année précédente, enfin l’année des deux printemps, avec les fleurs qui fleurissaient deux fois dans l’année, vous voyez bien qu’aujourd’hui que, pas de manière globale et extensible mais partout quand même, vous n’avez plus de tomates chez vous, ceux qui ont des jardins, vous n’avez plus de haricots, les fleurs ne fructifient plus. Alors vous avez les abeilles qui ont disparu aussi. Dans de très nombreux pays, les abeilles habituelles ont été remplacées par d’énormes abeilles noires, ce sont des abeilles.
La nature nous montre de partout ce qui est en train de se passer, le basculement des pôles, l’augmentation de la résonance Schumann, la perforation de la magnétosphère, la dérive complète du pôle Nord magnétique, la dérive des continents eux-mêmes par l’apparition de milliers de Sinkhole tous les jours sur la Terre – des trous -, la subduction ou l’éloignement des plaques tectoniques est une réalité.
Les nouveaux nuages, indépendamment des chemtrails et indépendamment des vaisseaux camouflés dans les nuages. On nous découvre tous les ans des dizaines de noms de nuages différents, vous avec les mammatus, qui n’existaient pas avant, vous avez les asperatus, je ne vais pas vous faire la liste, regardez sur Google. Le comportement des animaux change, aussi bien de nos animaux domestiques que des animaux sauvages, dit sauvages.
C’est l’ensemble de la création sur Terre et ailleurs qui est en train de fêter la fin du rêve. Nous sommes à la fois la première et la dernière étape sur Terre. Nous sommes à l’origine du rêve de la création, et si nous avons adopté au jour d’aujourd’hui dans ce cycle une forme humaine, alors que nous étions des aigles, des Elohim, des Nephilim, des géants, des mères généticiennes ou des diables, c’est qu’il y a une raison, nous sommes là pour ça.
Mais bien évidemment, la nature est bien plus au courant de ce qui se passe que nous. Le magma terrestre est devenu beaucoup plus fluide, d’où le réveil des volcans, d’où l’expansion de la Terre, d’où les rayonnements gamma qui remontent de la Terre et du noyau cristallin de la Terre. Tout ça, c’est en train de se produire déjà depuis des années, mais avec de plus en plus d’intensité, d’importance. Les couleurs du Soleil et du ciel ne sont plus les mêmes. Le Soleil ne se lève plus au même endroit et ne se couche plus du tout au même endroit.
Même la NASA nous dit que la Lune a changé d’orbite ! Alors rendez-vous compte ! Rendez-vous compte que les températures au sol, je ne parle pas des températures dans l’air, au niveau de l’Arctique atteignent des données absolument insensées. On admet qu’il y a à peu près deux cents à trois cents espèces qui disparaissent chaque année, elles ne sont pas détruites, elles sont sorties du rêve de la création, c’est tout.
Sœur : Oui mais il y en a d’autres qui arrivent, non ?
Oui, elles arrivent pour vivre la fin. Comprenez bien qu’en définitive, quand je dis fin du mythe de la Création, ça ne veut pas dire qu’il y a une destruction, mais simplement le retour à l’origine. Puisque les scientifiques nous le disent et que nous, libérés, nous le vivons, il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace. Tout est dans le même sac si je peux dire de la Création, tous les multivers, toutes les dimensions. C’est simplement la prise de conscience quelque part de ça. C’est ce que nous sommes en train de vivre. Et plus vous l’acceptez, et plus c’est une joie.
Tant que vous ne voyez que la destruction …
Elisa : Acceptez et ?
C’est une grande joie quand vous l’acceptez. Si vous voyez dans cette disparition effectivement que vous nommez une extinction de masse, alors bien sûr c’est très renversant. Mais quand vous vivez que vous n’êtes jamais nés, c’est une grande Joie. Vous ne voyez pas le chaos, même s’il est là, même si c’est difficile pour la personne, vous voyez au-delà des apparences. Vous voyez que ce théâtre là, cette scène de théâtre, vous voyez que cette scène de théâtre n’a jamais commencé, n’a jamais fini finalement.
C’est Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, et que ces cycles qui nous ont donné l’impression de se succéder dans le temps et dans l’espace, et dans les dimensions, se sont produits effectivement en un seul instant. C’est ça que nous allons vivre.
Sœur : Moi j’ai une question d’enfant. Est-ce que les dinosaures ont vraiment existé.
Oui. Les géants aussi. J’ai même posté sur facebook il n’y a pas longtemps, un géant que j’ai connu moi il y a trois cent mille ans, un Néphilim. Mais on a trouvé sur Terre des squelettes, humains (!) de vingt quatre mètres de haut !
Sœur : Mais tu sais pourquoi j’ai posé cette question ? Parce qu’à un moment donné, j’écoutais pas mal Roch Saüquere, qui était à l’origine de Top Secret, je trouve qu’il a des raisonnements intéressants…
Attends, Roch Saüquere (pour Elisa) qui fait des vidéos qui ont beaucoup de succès sur Youtube, où il parle de l’origine du monde, des cycles.
Sœur : Il a une théorie qui s’appelle le « récentisme », de récent, le fait que, si tu veux, l’histoire et que les squelettes qu’on a découverts, ne seraient qu’une pure invention humaine, une création récente, pour nous embrouiller.
Je vous signale qu’on a retrouvé des téléphones mobiles en tant que fossiles aussi, on n’a rien inventé. C’est d’ailleurs ce que nous disent toutes les traditions, la vie n’est qu’une spirale qui passe toujours au même endroit, jusqu’au niveau supérieur, mais que l’on parcourt dans ce sens là (de bas en haut) ou dans ce sens (de haut en bas). Il n’y a pas de sens.
(Discussion non audible)
Oui, même des montres. Bien évidemment tout ça est caché parce qu’on ne veut pas qu’on sache, parce que les gens ne sont plus capables d’accepter même cette réalité passée. On nous a tellement formatés. D’abord on a supprimé le christianisme. Pour la plupart des enfants aujourd’hui, le Christ était un mythe, une bande dessinée. Quant à l’Atlantide, Sumer et tout ça, alors là …
L’être humain a été désacralisé totalement, mais cette désacralisation est aussi une excellente opportunité de vivre le Réel. Nous ne pouvons plus nous appuyer sur les religions, nous ne pouvons plus nous appuyer sur un quelconque maître. Tous les maîtres authentiques ont quitté la Terre entre 1980 et 1985, absolument tous.
Tous ceux qui se présent aujourd’hui comme des maîtres sont des escrocs, sans aucune exception. Le temps des maîtres est fini depuis que l’Esprit Saint est descendu. Il faut faire face à notre autonomie et nous ne devons être asservis par rien, ni par un être de Lumière, ni par un État, ni par un parent, ni par un enfant. C’est à ce prix-là que nous retrouvons la Liberté.
Nous ne dépendons en définitive de RIEN, ni de personne !
Elisa : Ça fait deux heures qu’on parle.
Ça fait deux heures. Alors on vous dit à dans une heure, pour le final de Omraam Mickaël Aivanhov. A tout à l’heure.
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