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Satsang 3 (Partie 2)
Vacances (5 au 10 Août 2022)

8 Août 2022

Bien, alors nous en sommes à la deuxième partie du troisième Satsang, c’est-à-dire du 8 Août 2022, et nous reprenons.

Allez, nous reprenons nos entretiens.

…Silence…

Elisa : On va mettre un peu de piquant ?

Sœur : Oui.

Elisa : Un petit peu de piquant, un petit peu … un petit peu de choses …

Elisa : Moi je vous attends aussi.

Frère : On va suivre un entraînement là …

Elisa : Quoi ?

Frère : … Le piquant !

…Silence…

Elisa : Moi j’en reste à : qu’il ne faut pas penser. Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas.

(Rires)

Elisa : Mais si je ne dois pas penser alors, autant ne pas le demander …

Quoi ?

Elisa : Parce que finalement, quand je tourne en rond, je pense ! Alors il vaut mieux, je pige (comprends) mieux : ne pas penser que je tourne en rond.

Exact.

Elisa : Mais j’ai … (Rire) … ça m’est resté accroché.

Le problème c’est que, tous, on a tendance à être identifiés à son mental quand il parle.

Elisa : Ah oui ! Cette histoire de mourir et que le monde disparaît, je n’arrive pas à la piger (la comprendre). Tu vois ce que je veux dire ?

Mais tu ne peux pas le comprendre.

Elisa : Parce que je l’ai lu dans le livre de Betty, alors j’ai essayé de le capter, mais je n’arrivais pas à le capter complètement.

Tu ne peux pas.

Elisa : Parce que si moi je n’existe plus, le monde n’existe plus, si moi je suis le monde.

Alors je me disais : ‘’Mais alors les autres ?’’.

Les autres, ils sont encore dans leur rêve. Mais toi, le rêve n’existe plus pour toi …

Elisa : Mais si je suis les autres ? Alors je ne comprenais pas ça.

Oui, parce que eux sont encore inscrits dans l’illusion du temps.

Qu’est-ce qu’il y a ? (Une sœur parle et quelqu’un siffle)

Elisa : Mais si je suis les Autres … Je ne comprends pas ça.

Mais tu ne peux pas le comprendre.

Parce que quand tu dors, tu ne rêves plus, donc le monde n’existe plus pour toi.

Elisa : Oui.

Mais les autres rêveurs, ils sont là eux, et que, un fragment de la Conscience Une qui s’éteint en dormant, ce qui est le cas de toute l’humanité tous les jours, mais il y a toujours l’autre partie de la Terre qui ne dort pas.

Elisa : Mais ça je ne le comprends pas.

C’est pour ça qu’on doit passer à un moment collectif, commun, qui permettra à tout le monde de comprendre.

En résumé, c’est pour ça que la résolution de l’illusion du Mythe de la Création ne pourra se faire effectivement que quand l’ensemble des rêveurs vivront la stase, ce qu’on a appelé la stase, le sommeil. Parce que tu sais bien que, même si tu dors ou si tu es morte, pour toi le monde n’existe plus, mais pour ceux qui ont été tes enfants, tes parents, qui sont vivants, tu existes encore, dans leurs souvenirs, dans leurs mémoires.

Tant que tous les rêveurs de toutes les dimensions du rêve n’ont pas réalisé qu’ils rêvent, et bien le rêve continue. Ce qui n’a jamais existé continue. C’est pour ça que quand on parle de fin, de l’évènement de l’horizon, mais ce n’est rien d’autre que l’évènement initial. C’est le souvenir commun que c’est un rêve. Et c’est pour ça qu’il doit y avoir une synchronicité totale, dans un temps et un espace donnés, le temps zéro, où l’ensemble des rêveurs, l’ensemble des créations dans toutes les dimensions, dans tous les univers, va se rappeler que ce n’est qu’un rêve.

Elisa : Ça, je comprends.

Voilà.

Elisa : Mais dit comme ça, oui. Mais vu du fait qu’on est tous Un

Oui.

Elisa : … alors là je n’arrive pas.

Mais si ! Et alors, on est tous Un, mais tant que tu ne l’as pas réalisé ! Si il n’y en a qu’un qui le réalise, ça ne sert à rien ! C’est pour ça que ça doit être réalisé au même moment par tout le monde là aussi, par tous les fragments de la Conscience Une.

Elisa : Ce n’est pas, ce n’est pas…

Mais si, c’est le principe de l’hologramme. Tu imagines un hologramme. Chaque point contient la totalité des points.

Elisa : Oui.

Si tu éteins un point, l’image elle est toujours là. Il faut que tous les points de l’hologramme s’éteignent en même temps, puisque chaque point est capable de reconstituer l’hologramme.

Elisa : Maintenant oui.

C’est la même chose. Un rêveur contient tous les rêves. Chaque point de conscience contient toutes les consciences, et tant que tous les points fragmentés de la Conscience Une ne sont pas dans le même espace/temps, entre guillemets, c’est-à-dire dans le rêve du temps et de l’espace, et bien il ne peut pas y avoir de résolution. Une résolution individuelle n’est pas collective. D’où l’utilité et la nécessité de ce qu’on appelle l’Alpha et l’Oméga qui se réunissent.

Elisa : Et là tous les points de conscience se sont, disons, dissociés ?

Exact. Exact. Exactement, ils se sont fragmentés à l’infini dans des milliards et des milliards de galaxies. Donc il n’y a que l’Instant Initial. Et c’est ça que la conscience ne veut pas se représenter, c’est que la conscience ne peut pas accepter que l’instant final soit l’instant initial.

Et c’est nous qui avons, ici, sur Terre, nous avons la toute Puissance – ça, Bernard de Montréal l’avait vu -. Nous Humains, dans notre dimension aussi enfermée, nous avons toute Puissance.

Elisa : Mais si moi je disparais, pour moi c’est fini.

Pour toi c’est fini. Mais tu n’es qu’un point de conscience, comme l’hologramme. Si un point disparaît, on s’en fout, le rêve continue et donne l’illusion de se poursuivre. Mais si tous les points …

Elisa : Mais moi je m’en fous alors !

Toi tu t’en fous.

Elisa : Eh bien, me voilà bien ! (Rires)

Mais c’est quelque chose, à la limite, qu’on pourrait dire de très égoïste. Mais cet égoïsme ou cette indifférence, comme on disait l’indifférence divine, c’est de ne même pas se préoccuper des autres consciences.

Étant un fragment comme le point d’hologramme, tu contiens tous les univers, donc tu peux t’extraire de l’hologramme, mais l’hologramme il existe toujours. La seule façon de comprendre que ça n’a jamais existé, c’est quand tous les rêveurs font le même rêve et comprennent, en le vivant, qu’il n’y a pas plus d’Alpha que d’Oméga. Il n’y a pas de distance.

C’est une présentation pédagogique, didactique parce qu’il faut bien trouver les mots, mais, fondamentalement, il n’y a pas plus d’Alpha que d’Oméga. Mais ça on ne peut que le découvrir au moment commun, au moment collectif si on veut. Mais comme les rêveurs n’en sont pas tous au même point, surtout sur la Terre, …

Elisa : Mais alors il faudra attendre des éons pour qu’ils soient tous là ?

Oui, mais le temps – Non ils sont tous là -, mais le temps n’existe pas, la distance n’existe pas.

L’ensemble de la Confédération Intergalactique des Mondes Libres, l’ensemble de ce qu’on nomme les extraterrestres, sont soit autour du Soleil, soit autour de la Terre. Et les planètes, qu’on a appelées les nombreuses demeures de la maison du Père, n’existent pas. Ça fait partie aussi du rêve, mais comme le rêve est parti de la Terre, même si on a dit des Mères Généticiennes de Sirius qu’elles ont créé la Terre, la scène, tout ça est inscrit dans la Terre, et dans les consciences qui y sont, puisque c’est nous qui avons créé la Terre.

Nous sommes des co-créateurs conscients, ça avait été expliqué depuis longtemps et que nécessairement, s’il n’y a pas effectivement de moment synchrone où l’Alpha rejoint l’Oméga, c’est-à-dire que tout le monde, tous les fragments de la Conscience Une doivent vivre le même moment du souvenir – de notre point de vue c’est l’Oméga, du point de vue de l’Absolu, il n’y a pas de différence entre l’Alpha et l’Oméga. C’est la première émanation de la Conscience, c’est ce que nous on pourrait appeler le flash galactique ou l’évènement à l’horizon.

Elisa : Moi j’ai appelé ça le big-bang.

C’est ça. Mais vous ne pouvez pas le comprendre. Encore une fois vous ne pouvez que le vivre.

Aucun intellect, aucun Logos solaire, c’est-à-dire une grande Entité, ne peut le comprendre. C’est impossible à comprendre parce que, chacun dans son fragment, ici comme ailleurs, est limité. Même si le fragment représente, comme un point de Lumière d’un hologramme représente la totalité, et est réellement la totalité, comme j’ai dit l’hologramme est toujours là. L’illusion du temps est toujours là.

Il n’y a qu’en sortant du temps et de l’espace, l’Éternel Présent, qu’on peut le réaliser.

Elisa : Donc je ne suis pas aussi importante que ça.

(Rires)

Elisa : Je ne suis pas aussi importante que ça.

(Tous parlent en même temps)

Elisa : Je suis le Tout et si je disparais, vous, vous continuez.

Frères et Sœurs : Eh bien, oui.

Elisa : Je ne vous fais pas disparaître.

Non. Personne n’a ce pouvoir. Il n’y a que la réintégration dans le Grand Tout, c’est-à-dire devenir le Tout-Espace, chose que nous avons faite en 2018-2019 quand on voyageait, où on voulait, dans le corps qu’on voulait.

Tant que le Grand Tout n’est pas vécu, le Rien ne peut pas être vécu. Et pour vivre le Grand Tout, il faut que tous les fragments de la Conscience Une réalisent dans le même moment, ce moment n’est rien d’autre que le moment initial puisqu’il n’y a pas de temps et pas d’espace. Comment voulez-vous résoudre l’équation ?

C’est pour ça qu’on dit que l’évènement final n’est rien d’autre que l’évènement initial, point final. C’est le serpent qui se mord la queue.

Sœur : J’étais en train de penser … oui, c’est l’histoire du…

Comment ?

Sœur : Pardon. C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue.

Exactement ce que je viens de dire.

Sœur : Oui, oui.

C’est la Roue du Samsara comme disent les Orientaux, ou la Roue du Karma, c’est la même chose. Et c’est le cas de le dire, on tourne en rond. Et d’ailleurs on sait très bien que même dans les dimensions, la spirale de la vie et de l’illusion du temps et de l’espace repasse à chaque fois par le même point de l’espace, mais sur une autre octave. C’est le principe de la spirale.

Et effectivement dans ces cas là, on peut considérer que les milliards et les milliards de galaxies sont en expansion. Du point de vue de l’observable, ça apparaît comme ça. Mais ce n’est pas parce que c’est observable que c’est réel. Ce qui est observable appartient à la manifestation.

C’est toute la dialectique qui avait été expliquée, il y a bien longtemps dans ce qu’on appelle ‘’les Eaux d’en Haut et les Eaux d’en Bas’’. Vous avez ce qu’on appelle, dans les premiers versets de la Genèse, ‘’BÉRÉCHIT BARA ELOHIM ÈT HACHAMAYIM VÉÈT HAARÈTS’’ (au commencement Dieu créa et les cieux et la terre), les MAÏM, les Eaux d’en Haut et les Eaux d’en Bas, les eaux de la manifestation, la main, la matrice, maman, MA, et MI, l’étoile IM qui est MI, le Mystère.

Il n’y a que la réunion des eaux d’en haut et des eaux d’en bas qui fait le miracle d’une nouvelle chose. C’est-à-dire qu’on comprend à ce moment-là que c’est une image en miroir : ‘’l’Esprit de Dieu flottait sur les Eaux’’.

Alors on appelle ça aussi les Eaux Primordiales, le premier cristal de la création. Mais ce sont les Eaux du Mystère, lors le mystère du baptême comme du mystère de la Vie.

Il n’y a que la réunion des eaux d’en haut et des eaux d’en bas, c’est-à-dire quand il y a une synchronisation, une syntonisation, qu’on se rend compte, comme on l’a dit, qu’il n’y a pas de théâtre, il n’y a pas plus d’eaux d’en haut que d’eaux d’en bas.

Oui.

Sœur : Jésus qui marchait sur l’eau …

Oui, eh bien ?

Sœur : … c’étaient les eaux d’en bas ?

Bien sûr que ce sont les eaux d’en bas. Les eaux du Mystère sont invisibles. Ce qu’on appelle l’eau d’en haut, ce n’est pas une eau manifestée. La source de la Lumière est le Néant. La forme n’existe que parce qu’il y a le vide. Sans ça il n’y a pas de forme. La manifestation s’appuie sur le Mystère, MAYIM – les Eaux d’en Haut et les Eaux d’en Bas.

IM qui est le mystère de l’Étoile IM, Im et Is, Hic et Nunc, Ici et Maintenant, tout ce qu’on a développé à l’époque pendant des années, que vous retrouvez d’ailleurs dans le symbolisme de la lettre hébraïque Aleph, le symbole de la cristallisation de la Vie, c’est-à-dire de l’alchimie entre l’invisible et le visible, qu’on appelle l’ADN (l’acide désoxyribonucléique), qui a une structure spiralée.

C’est le mystère de la vie qui est caché dans l’angle de cinquante et un degrés et trente minutes, qui est l’angle de force généré par l’ADN. C’est la moitié d’un angle entre l’oxygène et l’hydrogène de la molécule d’eau.

Elisa : Attends, là, il faut que, quand tu rentres dans des trucs comme ça, tu vas doucement, parce que je vais arrêter (de traduire) !

La molécule d’eau, vous avez un atome d’oxygène et de chaque côté, vous avez deux petites boules d’hydrogène. Mais l’eau telle qu’on l’a représentée à l’école, H₂O, n’existe pas !

La seule chose qui existe, ce sont les ions H+ ou H-, et on se représente cette molécule d’eau avec la tête de Mickey, c’est-à-dire l’oxygène et l’hydrogène. L’angle, entre les deux molécules d’hydrogène par rapport à l’oxygène, est un angle qui fait exactement le double de cinquante et un degrés trente minutes, c’est-à-dire cent trois degrés.

Le Mystère, la mémoire de l’eau est logée dans ce qu’on appelle ce mouvement électronique, qui est l’électron. Mais cet angle là, vous l’avez dans l’eau, vous l’avez dans l’ADN, dans sa structure statique, et vous l’avez en haut de la pyramide de Chéops – c’est le même angle-, et vous l’avez en astrologie sidérale, où c’est ce qu’on appelle un angle de réalisation karmique entre deux planètes.

Donc toutes les matrices de vie sont basées sur le même modèle qui est l’eau du Mystère. L’eau est un support de vie, et même les Elohims qui sont constitués de cristal, ce n’est pas H₂O, c’est SIO₂, silicium et deux oxygènes. Pourtant quand on les voit, quand on rentre dans le corps d’un Elohim, c’est un corps de cristal, mais le cristal qui n’est pas figé comme sur Terre, et pourtant c’est du cristal.

Donc il y a une unité de la manifestation. Comme on dit, ‘’on est les uns dans les autres’’, depuis les enfers jusqu’au plus haut de ce qu’on appelle les dimensions, il y a le même schéma de vie. Il y a un anthropomorphisme qui apparaît à un moment donné, qui est toujours le même. Vous avez une tête, vous avez des membres et vous avez un tronc. Que vous ayez six membres, ou deux membres, ne change rien.

Sœur : À ce propos …

Comment ?

Sœur : À ce propos, au niveau du corps, du véhicule du corps physique, il y a quelques temps, alors que, bon, je ne me suis jamais penchée sur la question, on dit que c’est parfait et tout, enfin bref … Et là je me disais, bon et bien, Bidi dit corps, parle de … donc Bidi qui nous dit ‘’sac de viande’’, de nourriture, qu’il nous disait, et bien voilà. Bon moi je m’étais distanciée de ça, ça ne m’a pas du tout créé une psychose. Mais là, il y a quelques temps, je me dis, mais enfin, c’est ridicule ce corps !

Sœur (suite) : Regarde, une tête, deux bras, deux jambes. Oui d’accord, c’est parfait peut-être, mais … mais non, enfin, ce n’est pas ça ! Et puis en fait, je ne projetais pas sur les personnes que je voyais, mais enfin je les associais à cette histoire là, que finalement sur Terre on avait ce véhicule, c’était quand même un peu ridicule, bien qu’on en ait parlé, qu’il y avait une perfection dans le corps humain.

Tous les manuels te disent …

Sœur : C’était bizarre, et c’est parti !

Nisargadatta disait que le seul problème, fondamentalement, c’est l’identification au corps, c’est se croire son corps. Et tout le danger vient aussi de là, parce qu’on a vu des occidentaux quand même complètement délirer en disant : ‘’Ce corps va aller prendre un café’’ !

Sœur : Mmm.

Ah non, c’est vous qui allez prendre un café, avec ce corps. Le danger psychiatrique de l’Advaïta Vedanta, de la non-dualité, étant la déréalisation ou la dépersonnalisation, qui est un syndrome psychiatrique. C’est le danger énorme des gens qui suivent avec un esprit occidental l’Advaïta Vedanta.

J’ai vu dans l’Advaïta Vedanta des gens qui sont dans le refus de leur corps. Ils ont rejeté le corps, ils ne sont pas incarnés. Ils ont mal compris l’Advaïta Vedanta, ils en arrivent à dire : ‘’Ce corps va faire l’amour, moi je ne fais pas l’amour’’ ! Mais non, c’est toi qui fais l’amour avec ce corps, à travers ce corps.

Sœur : Ils sont dissociés.

C’est complètement l’opposé. C’est le danger de l’Advaïta Vedanta. Donc vous n’avez qu’à vous dire qu’il n’y a pas plus de dualité que de non-dualité, et le problème est résolu. Parce que beaucoup de gens approchent l’Advaïta Vedanta aussi comme un moyen de se fuir eux-mêmes, donc là ça rentre dans un syndrome psychiatrique. Le but n’est pas de nier le corps, mais au contraire de l’accepter complètement. Ce n’est pas la même chose. C’est même à l’opposé.

Oui Marie-Thérèse.

Sœur : Oui parce que …

Oui, approche-toi, que le micro entende.

Sœur : Parce que Bidi a dit aussi que c’était peut-être un sac de viande, mais aussi que c’était le temple.

Oui aussi.

Sœur : Donc … Et bien moi, quand j’ai intégré ça, j’apporte plus d’importance à mon corps qu’à mon mental, ou à ce qui se passe autrement.

Bien sûr.

Mais c’est le même principe qu’avec ta voiture ou une moto. Si tu n’entretiens pas ton véhicule, sous prétexte que tu n’es pas ce véhicule, ça prouve que ça n’a pas été compris. Donc votre corps est un sac de viande, mais c’est votre véhicule. Donc il contient le Sacré que vous êtes. C’est le moyen d’expression du Sacré que vous êtes. Et l’erreur serait de ne pas entretenir ce corps.

C’est le danger effectivement de l’Advaïta Vedanta, qui s’est totalement éliminé avec Nisargadatta, parce que Nisargadatta est bien au-delà de l’Advaïta Vedanta.

Retenez que quand on vit le Réel, on redevient humble et simple, on est complètement dans notre humanité. Paradoxalement, découvrir le Pouvoir de l’Instant Présent, c’est-à-dire l’Absolu qu’on est, nous ramène à la petitesse de ce corps – c’est la véritable humilité -, à notre faiblesse quelque part.

Et beaucoup, beaucoup de gens avant Nisargadatta, qui ont lu l’Advaïta Vedanta, ils l’ont lu, mais n’ont rien vécu. Vous avez des auteurs très connus aujourd’hui, je ne donnerai pas de noms pour une fois ce matin, mais qui ont écrit sur l’Advaïta Vedanta, mais à l’évidence ils n’ont rien vécu. Ils ont parlé de l’Advaïta Vedanta comme ils parleraient de n’importe quelle philosophie, et là est le danger ! C’est la dépersonnalisation, la déréalisation, et finalement la fuite de ce qui est, c’est-à-dire la fuite de l’instant présent.

Et tout l’enseignement de l’Advaïta Vedanta avant Nisargadatta, présentait, surtout pour un occidental, ce risque énorme. C’est le paradoxe.

Chercher le Réel, conceptualiser le Réel, vous éloigne du Réel. C’est ce que je me tue à dire. La compréhension, elle vient du vécu, elle ne vient pas de ce que vous lisez. Et on voit parfaitement la différence, même chez beaucoup de channels et d’enseignants, entre guillemets, entre ceux qui parlent intellectuellement de l’Unité et ceux qui le vivent.

On ne va pas citer de noms, sinon on va être censuré encore.

Mais bon c’est tellement évident, comme le nez au milieu de la figure. D’ailleurs même indépendamment des mots, des phrases, des idées exprimées, quand vous vivez le Réel, vous ne pouvez plus raconter d’histoire, ni d’ascension, ni de dimension ou de nouvelle Terre, ni de je ne sais quoi

Sœur : Loi d’attraction par exemple.

Comment ?

Sœur : Les lois qui utilisent encore beaucoup la loi d’attraction, c’est incroyable.

Mais ça, ça appartient à cette matrice la loi d’attraction, l’attraction c’est la gravité, c’est la gravitation, c’est le bien et le mal, il n’y a pas plus de bien que de mal, fondamentalement.

Elisa : Mais Jean-Luc il y a très peu de gens aujourd’hui, enfin en Espagne du moins, enfin je veux dire dans ce que je (…), qui parlent de ça.

Mais très peu, parce qu’ils ne le vivent pas bien sûr

Elisa : Parce qu’ils ne peuvent pas le concevoir

Mais parce que ce sont des commerçants au sens le plus vil du terme, tu ne peux pas faire de commerce avec la Vérité, ce n’est pas possible. Une fois que tu le vis tu ne peux pas tricher, tu ne peux plus être dupe, même des enseignements de Autres Dimensions, ou de quoi que ce soit. Ça ne veut pas dire que je mets en cause ce qui a été reçu, je dis simplement que ça n’a plus aucune utilité.

Sœur : C’est un passage.

C’est un passage oui, c’est un passage qui a permis de se libérer de tous les enseignements, de tous ces Melchizedeks et même de toutes ces Etoiles qui ont été le témoin par leur vécu, plus que les hommes d’ailleurs.

Elisa : C’est un passage, on l’a vécu quand-même.

On ne t’entend plus.

On l’a vécu quand-même.

Oui, bien sûr, bien sûr, un passage important pour l’époque à laquelle ça s’est produit, mais aujourd’hui on n’a plus le droit de se mentir.

Elisa : Donc Avril 2012 a été le …

Le summum, l’arrivée de Bidi en fait, est venue casser tous les scénarios, toutes les histoires. D’ailleurs, quand Bidi est apparu, en 2012, la moitié des gens qui suivaient AD est partie, ils sont revenus 5 ans, 6 ans, 7 ans après, parce qu’il y a un mec qui débarque et qui casse tout ce qui avait été construit pendant des années

Elisa : Je crois qu’OMA avait dit : “Il va y avoir quelqu’un qui va venir avec un nom bizarre’’

Exact

“Qui va vous mettre” euh …enfin il avait dit quelque chose comme ça, je ne me souviens plus.

Et les Melchizedeks qui se prenaient très au sérieux dans ce qu’ils relayaient, je pense qu’ils ont dû redescendre de dix étages au moment de leur silence, là, en Janvier, je ne sais pas si c’était 2018 ou 2019, je ne m’en rappelle plus. C’était en début d’année où ils sont restés deux mois en silence, ils ont dû en prendre quand-même, euh … qu’ils le veuillent ou non, même si ça avait des noms jolis, que si les gens ont vécu des choses réelles, c’étaient des forces d’enfermement, sans qu’ils aient la possibilité de le voir à l’époque, ils n’en étaient pas capables, entre guillemets.

Elisa : Il y en a qui sont en train de découvrir ça et qui pensent qu’il faut passer par là pour arriver à autre chose.

C’est la même chose pour nous.

Élisa : Mais alors ils passent par là ?

Et bien, eux, ils l’ont vécu dans un espace interdimentionnel,

Elisa : Non, je dis les gens de dehors découvrent maintenant par exemple AD, et ils pensent qu’il faut passer par là.

Pas du tout, je me tue à le dire, il n’y a plus besoin de Portes, d’Étoiles ou de vibrations.

Elisa : Mais je vois, par exemple, ce qui se passe …

Oui, parce qu’il y a des channels qui ont pris, qui ont pompé honteusement tout ce qui avait été dit, et qui le resservent aujourd’hui, dix ans après, quinze ans après en le présentant comme quelque chose de nouveau. Ça prouve simplement qu’ils ne vivent pas le Réel.

Elisa : Mais c’est parce que justement, pour eux, c’est nouveau, pour les gens c’est nouveau

Oui, exactement, exact. Mais c’est un travestissement aujourd’hui, ils emmènent les gens en dehors du Réel.

Elisa : Mais ce qu’ils me disent c’est : ’’on vient par exemple, de ne rien comprendre, donc pour nous, ça, c’est important’’. Mais ça les égare, ça les éloigne.

Oui. Mais encore une fois, il n’y a pas à juger quoi que ce soit, il y a des rêveurs qui emmènent les autres dans le rêve encore plus, mais ça fait partie de leur chemin, du réveil. Ce que je veux dire par là, c’est qu’aujourd’hui, plus que jamais, vous devez fuir tous les enseignements spirituels, sans ça vous êtes piégés. Ça fait partie de votre chemin, mais vous êtes piégés quand-même.

Nisargadatta dès qu’il est arrivé en 2012 l’a dit, la spiritualité est une escroquerie totale, et la conscience, il l’appelait la perfide, la menteuse, le serpent. Le serpent de la Genèse aussi, d’Adam et Eve, c’est la même chose. Si vous voulez connaître les mystères de la vie, vous ne vivrez jamais la vie, ça restera extérieur. C’est le piège de la conscience.

Elisa : C’est la voix que j’entendais, “la conscience est le piège, la conscience est le piège”.

Et le paradoxe, c’est qu’il n’y a que la conscience – le personnage ne peut pas le comprendre -, il n’y a que la conscience qui est en train de s’éteindre, qui accepte de laisser la place à ce que vous êtes. Mais il fallait déjà emmener la conscience à ce point-là, c’est-à-dire ce qu’on a appelé à la jonction de l’Être et du Non-Être, Shantinilaya. C’est là que vous réalisez l’imposture, le simulacre, tout a toujours été parfait, il n’y a pas de temps, pas d’espace, et nous ne sommes pas responsables, nous l’avons écrit comme ça pour nous permettre de rêver, pour nous permettre d’être des créateurs, de mondes, d’enfants, de peintures, de musiques.

Sœur : Pour arriver à rien alors.

Hein ?

Sœur : Pour arriver à rien du tout.

Exact, c’est pour ça qu’on dit que la vie ne sert à rien.

Sœur : Donc on ne va pas recommencer.

Mais tu ne peux pas recommencer quelque chose qui n’existe pas.

Elisa : Le rêve ?

Ah le rêve est terminé. À partir du moment où tu sais que tu rêves, tu ne peux plus rêver, ça veut dire que tu es réveillé, mais comme le rêveur ne peut pas se réveiller pendant le rêve, on sait très bien quand on fait un rêve agréable, il n’y a aucune raison de se réveiller, parfois on sait qu’on rêve, oui, effectivement.

Élisa : Bon après, il n’y aura plus rien, il n’y aura plus de rêve.

Non, mais c’est ni après ni avant en fait, ce n’est ni après ni avant, c’est pendant, puisqu’il n’y a pas de temps.

Sœur : À ce sujet …

Oui, Marie-Thérèse.

À ce sujet-là j’ai beaucoup aimé, il y avait un article, qui avait été fait par …

Par qui ?

Je ne sais plus par qui, je ne sais plus qui c’était, qui parlait de … – peut-être Bidi – mais de pièces de théâtre, ou même de jeux vidéo, ou même un livre, on joue la pièce de théâtre, on est vraiment dans notre personnage, mais quand la pièce de théâtre se termine, le personnage, c’est comme si Nous, on continuait la vie du personnage, alors qu’il n’existe pas.

Il n’existe que le temps de la représentation.

Et si, pendant cette représentation, le personnage que je joue est une (…), je sais ! Il se passe un incident technique, la pièce se termine et le personnage est obligé de se voir, qu’il était fictif, et ça m’a beaucoup aidé. Et pareil, moi j’aimais beaucoup prendre l’analogie avec un livre, avec des histoires de personnages, je me suis beaucoup amusée.

La conscience ne peut pas accepter que tout ait été écrit en l’instant initial et final, c’est impossible, mais la conscience à un moment donné, quand vous vivez la supra conscience, l’instant présent maintenant, le Soi, sans passer par les vibrations, puisque ça a toujours été là, à ce moment-là la conscience est à la jonction de l’Être et du Non-Être, ce que j’ai expliqué, vous voyez tous les mondes, toutes les dimensions, réellement autour de vous, vous êtes au centre de sphères emboitées les unes dans les autres.

Si vous regardez dehors vous voyez ça, si vous regardez dedans il n’y a plus rien. Donc il fallait que le Non-Être rejoigne l’Être, dans un instant initial qui est l’instant final puisqu’il n’y a pas de temps, pour le réaliser. Et cette notion d’événement collectif, que beaucoup de frères et sœurs, même qui vivent la supra conscience, ne peuvent pas accepter, est pourtant la seule chose logique dans l’illogisme de la vie. C’est la seule chose imparable.

Et quand vous le vivez, bon parce que maintenant ça ne m’intéresse même plus de le vivre, entre guillemets, puisque je préfère être ici et maintenant avec ça, ici, que de disparaître du personnage pour constater toujours la même chose, ça ne m’intéresse plus de voir tous ces mondes et de voir la conscience qui s’éteint, ça n’a aucun intérêt puisque je le sais, je l’ai vécu, je le sais, et que même aller voyager n’importe où ailleurs, et je ne dis pas que c’était une période en trop, c’est une période qui m’a permis justement de comprendre.

À force de sortir de mon corps, au-delà de l’astral, c’était vraiment au-delà de l’astral, dans ce qu’on appelle le Grand Ciel, d’aller dans toutes ces dimensions, et de prendre un costume comme un acteur de théâtre, je prenais le corps que je voulais, et j’allais où je voulais, jusqu’au jour où Bidi m’a dit, en soins, parce qu’il venait en soins avec moi, il m’a dit : “Tu n’as pas besoin de sortir“. Je lui ai dit : “Mais comment ça je n’ai pas besoin de sortir ?” Il me dit : “Non, c’est dans toi”. Il m’a dit : “Le mouvement que tu crées de sortie est aussi illusoire.”  –  ‘’Et pourtant je vois tout, et je vois même dans le noir, je vois tout, dans ce plan comme dans les autres plans !’’.

À un moment donné j’ai accepté, et j’ai vu que ça se passait en moi, réellement. Mais à partir du moment où j’ai vu qu’il n’y a ni dehors ni dedans, il n’y a plus besoin de voyager nulle part, il n’y a plus besoin de preuves, il n’y a plus besoin de formes, il n’y a plus besoin de mondes, et à ce moment-là effectivement tu vis la paix, le Grand Silence.

Tout en ayant éprouvé l’absolu déjà en 2012 avec l’onde de vie. Mais c’était un processus vibratoire, ce n’était pas le Grand Silence, on était encore dans la perception des mécanismes subtils, mais les processus de la manifestation. Et dans l’aspect originel, principiel, vous savez que la manifestation ne sert à rien. Pourtant vous êtes obligés de l’accepter.

Mettre fin à ce corps ou à cette conscience, c’est impossible, tu es obligé d’être dans ce qui est, et ce qui est, est ce qui est là, ce corps, avec sa mémoire, avec son histoire, mais je ne suis pas dupe. Comme je l’ai dit, j’ai la mémoire d’événements survenus il y a vingt millions d’années, avec une précision redoutable, mais ça ne sert à rien. Jusqu’à la révélation finale d’Abba au moment de la destruction de l’anomalie primaire en 2019, en 2018 pardon, je confonds les années 2018 et 2019, à partir de là, j’ai compris que tout était Abba, et que tout était tout et que tout était rien.

Je ne peux pas mettre de distance ou créer de différence. Je ne pouvais plus être fragmenté. Et que, quelles que soient les vies, quels que soient les plans dimensionnels, ça n’avait plus aucune espèce d’importance, par rapport à l’Instant Présent. Fin de la recherche, fin du chercheur, fin du mythe, fin de l’escroquerie de la spiritualité, fin de l’escroquerie de la conscience.

Ce n’est pas pour rien que les Melchizedeks, par exemple, sont des êtres qui étaient tous incarnés au vingtième siècle, Steiner et tant d’autres parmi les vingt-quatre. Ils ont eu des rôles publics, que ce soit maître Ram, Ram Chandra Babuji, avec le yoga du Supra mental.

Elisa : C’est aussi du siècle vingt ?

Comment ?

Elisa : C’est aussi du siècle vingt ?

C’est aussi des ?

Elisa : Il vient aussi du vingtième siècle ?

Oui, bien sûr. Oui, oui, bien sûr. Ils ont tous vécu au vingtième siècle. Ils se sont tous incarnés au vingtième siècle. Ils allaient préparer, sans le savoir, ce qui allait venir. Comprendre qu’il n’y a aucune hiérarchie, et que tous ces plans de manifestation dans toutes les dimensions, dans tous les univers, faisaient partie du même rêve, de la même illusion.

Elisa : Maintenant, il dort bien dans sa dimension et dans l’Absolu absolu, ça veut dire, il est dans l’Absolu.

Voilà. Qu’est-ce que tu disais ?

Sœur : Qu’est-ce que c’était cette période où, je m’en souviens, on allait dans le soleil.

C’était la fusion avec le soleil, c’était la période de ce qu’on a appelé la délocalisation de la conscience. Les processus de délocalisation de conscience ont permis de vivre et de comprendre qu’on n’était pas seulement ce corps, que la conscience pouvait être ailleurs, avant de comprendre qu’elle était partout, vivre l’éther, l’espace. Sortir des conditionnements de l’habitude de la forme, ici comme dans n’importe quel monde, commencer à pénétrer des espaces de liberté sans forme et sans monde, c’était une forme de préparation à la jonction de l’Être et du Non-être.

Oui, Jean-Pierre.

Frère : J’ai une remarque à faire en ce qui me concerne, je suis surpris par la rapidité avec laquelle je suis arrivé ici. Parce que j’ai regardé beaucoup de choses et je me trouvais éloigné de ça, il y avait des frères et sœurs qui proposaient beaucoup de vibration, moi, j’étais malheureux de ne ressentir aucune vibration. Et après l’intervention de Bidi, ça m’a ouvert énormément. Comme tu disais, ‘’Je cherche les mots, les phrases pour vous réveiller’’, donc c’est bien, tout est bien.

Heureux les simples d’esprit, heureux ceux qui, aujourd’hui on peut le dire, ceux qui n’ont rien ressenti. Nous, on a construit un pont, pour s’apercevoir que le pont ne servait à rien. Mais on a, quelque part, installé l’accès à ce Temps Zéro, au non-vibral. Alors qu’à l’époque, si on regardait le premier qui a écrit sur le supra mental, c’était Sri Aurobindo, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a construit Auroville pour la nouvelle Terre. Parce que dans le supra mental, ou dans le Soi, vous vivez la Lumière mais vous vivez le rêve, encore. Vous imaginez des mondes lumineux.

Frère : C’est encore de l’Illusion.

C’est encore de l’illusion. Vous voulez structurer le rêve, vous voulez structurer la Lumière, alors qu’elle n’a surtout pas besoin de vous.

Elisa : Mais il y a en a qui disent que, il y a une partie de l’humanité qui a encore besoin de passer par là.

Ça les arrange bien. Ceux qui ne vivent rien, ceux qui sont complètement insérés dans leur vie de tous les jours, sont bien plus proches du Réel que tous les rêveurs spirituels. Ils n’ont pas besoin de se projeter. Ils n’ont pas besoin d’imaginer une nouvelle dimension, un nouveau monde. Ils sont dans leur vie. Les plus grands dangers, c’étaient nous, les êtres dits spirituels qui avaient une démarche spirituelle. On a été neutralisé par les vibrations. Mais on a en même temps servi l’histoire, pour aller à la fin de l’histoire.

Oui, Jean-Pierre.

Frère : J’ai encore une question sur un vécu. Il y a deux ans ou plusieurs mois, mais peu importe, j’étais sur mon lit, épanoui, et je ne pouvais plus bouger. J’étais conscient de cela. Je ne pouvais faire aucun mouvement. Sauf, j’étais conscient, qu’il fallait avoir beaucoup de volonté pour le faire, pour sortir de là. Est-ce que c’est ça la stase ?

Comment ?

Frère : Est-ce que c’est ça la stase ?

Oui. C’est le moment où tu es conscient, mais ta conscience corporelle ne répond plus. C’est exactement ça.

Elisa : Moi je croyais que c’était ça une sortie astrale.

Le corps ne peut plus bouger, il ne peut pas sortir d’ailleurs, il est complètement figé et ta conscience est avec une acuité extrême de ce corps qui ne répond plus. Là, tu es dans la stase. Et là, passé les premiers moments d’interrogation, d’angoisse, ou de questionnement, vient un moment où tu es obligé d’accepter. C’est ce qui se passera pendant la stase.

Elisa : Et ça, je l’ai eu beaucoup, mais je pensais que c’était une sortie du corps.

Non. La sortie du corps, il y a cet arrêt et après, il y a une espèce de vrombissement qui apparaît dans les oreilles, comme un bruit, mais d’une hélice d’avion ou d’hélicoptère qui tourne très vite, tu retournes à l’intérieur de toi, en général, tu bascules à quatre-vingt-dix degrés ou cent quatre-vingts degrés et, à ce moment-là tu sors. Mais là, tu sors en astral. Tu sors, d’ailleurs, soit par le plexus solaire, …

Elisa : Par là, non ? (Montrant la tête.)

… par là, par la tête ou par le doigt de pied, comme Bouddha. Mais ça, c’est une sortie astrale avec le corps astral.

Sœur : Par le gros orteil, par le gros orteil ?

Oui, oui.

Elisa : Moi je sortais par là.

Oui, oui. C’est une sortie astrale. La sortie, hors du monde astral, se fait par le cœur.

Elisa : Tu restes là quand il y a la stase.

Et bien oui, là on ne pourra pas sortir. Mais quand je veux sortir dans ce qu’on appelle le Grand Ciel, c’est-à-dire au-delà de l’astral, je croise mes chevilles pour unifier les deux courants de l’Onde de Vie, à ce moment-là, je sens monter l’Onde de Vie de façon vibratoire, le battement du cœur devient respiration du cœur – d’un rythme à deux temps je passe à un rythme à trois temps -, il y a une activation bien sûr de la Couronne dite Ascensionnelle, du Feu Vibral, le lemniscate sacré se met en œuvre, c’est-à-dire, c’est ce qui relie le point Ki-Ris-Ti, le point central à l’arrière du chakra du cœur, sur la cinquième dorsale, qui rejoint le Triangle de Terre qui est situé derrière la tête, et à ce moment-là je sors.

Jusqu’à ce que Bidi me dise : ‘’Tu ne sors pas.’’ Et j’ai compris que je ne sortais pas, ça se passait là. (Niveau du Cœur)

Sœur : Confiné.

C’est exactement le mécanisme de la stase. Et quand vous vivez cela, c’est-à-dire cette phase de paralysie du corps, qu’on peut induire d’ailleurs par la sophrologie, après vous pouvez voyager dans votre propre corps : physique, éthérique, astral, mental. Il y a très, très longtemps, j’arrêtais les gens de fumer avec un cristal particulier dans la main, et je déclenchais un état vibratoire dans tout le corps. À un moment, la vibration qui était là, donnait cet engourdissement du corps, et je transférais la conscience des gens où je voulais. On l’a fait, d’ailleurs, dans la formation cristal, ici, en physique.

Une fois dans le corps éthérique, ça m’a permis de comprendre la structure du corps éthérique. Par exemple, les gens qui avait une sciatique, je leur disais de descendre dans leur jambe, ils n’avaient pas besoin de comprendre comment ils allaient faire, ils y étaient instantanément. Et la sciatique apparaissait comme un gros nadis – un circuit énergétique -, du corps éthérique, – ce n’est pas un méridien -, tout noir. Et je leur disais de mettre de la Lumière sur ce gros nadis qui était tout noir, non éclairé. Ils revenaient, ils n’avaient plus de sciatique. Et c’est le même principe dans tout transfert de conscience, dans un corps grossier comme dans la Lumière.

Mais cette phase d’immobilité du corps, on a l’impression que, c’est réel, on ne peut plus bouger du tout, est le préambule à la stase.

Frère : Encore une question. Nassrine Reza.

Ah, Nassrine Reza, oui.

Elisa : Je ne la connais pas.

Frère : … c’est une sœur, elle dit avoir accès à vingt et une consciences, c’est la curiosité, je ne sais pas ce tu en penses.

Pose-toi simplement une question. Comment est-ce que quelqu’un dit vivre ça, se fait botoxer les lèvres pour apparaître plus belle ? D’accord ? Voilà. Quand tu es dans le Réel, tu n’as pas besoin de trafiquer ton image corporelle. Tu es ce que tu es. Donc, il y a quelque part un besoin de séduire.

Frère : Je pensais que c’était une transformation.

Ah non ! C’est du botox. Ça s’appelle du botox.

Frère : Je pensais que c’était naturel, si tu veux.

Voilà, quelqu’un qui est dans le Réel n’a pas besoin de vêtements blancs, n’a pas besoin de s’habiller en blanc comme Oma, n’a pas besoin de mettre une robe orange ou se faire de la chirurgie esthétique pour paraître plus séducteur.

(Le frère parle mais on ne l’entend pas.)

Comment ?

Frère : Je suis resté un peu naïf dans le fond, mais j’ai posé la question qui est quand même là, tu vois.

Dans l’État Naturel, il n’y a pas de place pour le travestissement, d’aucune sorte, ni vestimentaire, ni dans ta présentation physique. Tu es tel que tu es. Le besoin de se travestir, ou d’apparaître autrement que l’on est, montre une distance, hélas bien réelle, avec le Réel, quoi qu’il dise. Quoi qu’il soit dit, parce que les gens sont très sensibles à l’image : le médecin avec sa blouse, le pompier avec sa tenue de pompier, l’homme politique, s’il est de ‘’droite’’, avec son costume qui vaut une fortune. Celui qui est dans le Réel n’a pas besoin de travestir quoi que ce soit.

Sœur : Là, on le sait vraiment, c’est le vêtement cher alors …

Bien sûr. Mais, bien sûr. Bien sûr.

Frère : Donc, l’habit fait le moine.

Exactement. Bidi n’a jamais eu besoin de se travestir. Bon, il allumait une bougie, parce que c’est un acte symbolique. Il avait des portraits …

Elisa : Mais il aimait bien qu’on lui repasse ses chemises.

Oui.

Sœur : Qui ?

Sœur : Ah. Bidi ?

Oui. Mais, il n’a jamais cherché à se travestir.

Sœur : Oui, quand même au niveau du vestimentaire, c’est un petit peu délicat, je veux dire, on peut faire des choix de vêtements sans forcément vouloir se travestir. On n’en est pas à vivre à poil…

Ah non, mais, il y a une différence, quand même, entre prendre le vêtement que tu trouves le matin en te levant, ou réfléchir à comment tu vas t’habiller par rapport à ce que tu veux présenter.

Sœur : Mais par rapport, à la tenue de chez l’autre…

Ah non, tu vas t’habiller chaudement s’il fait froid, d’accord. Tu vas t’habiller légèrement, s’il fait chaud.

Sœur : Oui.

Mais tu ne vas pas sélectionner un vêtement pour regarder si tu es bien, si tu te présentes mieux, quand tu es dans l’État Naturel.

Elisa : Tu vas chercher plutôt à être à l’aise.

Oui, à être en conformité avec ce que tu es. À partir du moment où tu travestis ton apparence physique, il est où l’État Naturel ?

Frère : Oma, il a parlé du maquillage.

Oui, c’est du maquillage. Maquillage dans le sens, pas dans le sens uniquement esthétique, c’est du maquillage au sens trafiqué, comme tu trafiques une voiture, tu maquilles une voiture, pour tromper. Un vêtement est fait pour tromper. Je parle des codes vestimentaires de celui qui va s’habiller en orange, par exemple.

Sœur : Pour être à (sa gnasse).

Comment ?

Sœur : Pour être sa (son) gnasse (MOI – individu).

Pour montrer une image qui n’est pas le Réel.

Sœur : J’ai eu un guide comme ça, qui a pris sa gnasse, et elle avait un vêtement orange pendant un temps et puis après, elle a tout lâché.

Qui ?

Sœur : J’ai eu un guide comme ça par le passé, non mais …

Non, mais tu parles de qui ?

Sœur : Je ne veux pas citer son nom.

(Rires)

Les vêtements orange ?

Sœur : Oui, oui.

… il y en a plein qui portait des robes orange. C’est comme porter la longue barbe pour montrer la sagesse.

Sœur : … pour un temps, et après, elle a tout lâché. Elle est repartie dans …

Donc, soyez lucides quand même sur comment parlent les gens, comment ils se présentent, parce que sans ça, vous allez … Comme on est sensible à l’image, vous voyez un professionnel avec une blouse blanche, ça impose le respect. C’est comme ça.

Frère : Le moment le plus important de la période où j’ai porté une barbe, c’était le moment où je l’ai coupé.

Oui.

Frère : Et là, je me suis reconnu, enfin, j’ai reconnu que je lâchais un personnage.

Bien sûr. Bien sûr.

Frère : Ça été très, très fort.

Quand tu portes des lunettes, c’est différent, c’est pour voir.

(Ce frère parle en même temps que la traduction.)

Parfois, vous avez besoin d’un décor, mais vous n’êtes pas dupes. Vous ne cherchez pas à vous maquiller. Comme l’année dernière, j’avais envie de porter une barbe avec les trois trucs. Ça m’a plu, c’était sympa. Mais je n’ai pas cherché à tromper qui que ce soit, encore moins moi-même, avec cet ornement. Bien sûr, que quand on porte des vêtements d’une couleur, il y a des effets énergétiques, on le sent. Mais à un moment donné, vous vous en foutez, effectivement, comme dit Elisa, vous recherchez le confort avant tout. Mais si vous êtes en train de vous demander quelle image vous allez donner, vous êtes déjà dans le maquillage et dans l’erreur, dans le faux.

C’est-à-dire que vous vous identifiez à quelque chose, alors au rôle de l’enseignant avec les vêtements orientaux ou les vêtements blancs. Si vous êtes un rasta, vous portez des dreadlocks. C’est un maquillage.

Frère : Et tous les tatouages qui se développent aujourd’hui ?

Ah oui. C’est un besoin de se travestir, un besoin d’identification, aussi. Quand vous avez besoin de transformer le Réel, même l’apparence de votre sexe, c’est qu’à un moment, il y a un problème.

Elisa : Moi, j’ai eu ça de plus en plus, je n’ai plus besoin de m’habiller d’une certaine façon. Je pense à la commodité simplement.

Bien sûr. Surtout pour l’habillement et la présentation, c’est-à-dire, ce qu’on donne à voir aux autres.

Elisa : Ils peuvent te dire : Oui, mais c’est par respect à l’autre !

Regarde, aujourd’hui, les codes vestimentaires. À l’époque, il y a quarante ans, les femmes portaient des mini-jupes sans se poser de question. Maintenant, elles ont besoin de traduire leur appartenance à une religion, un mouvement, à travers leurs vêtements. En fait, tous les signes de reconnaissance visuelle, que ce soit par l’habillement ou par autre chose, c’est un code de travestissement. Il ne peut pas y avoir d’État Naturel là-dedans. Et ce n’est pas une question de coquetterie ou de mode.

Frère : C’est une position dans la hiérarchie.

Oui, oui, tu t’attribues une position hiérarchique, une fonction, les uniformes, quel que soit l’uniforme. À l’hôpital, on reconnait le médecin avec sa blouse blanche et sa petite …, en France en tout cas, avec son petit truc comme quoi il est interne, infirmier, ou médecin, ou étudiant. Donc, effectivement, dans la vie quotidienne, on peut accepter qu’on ait besoin d’un uniforme. Mais pas pour le Réel. Le Réel, c’est le moment où justement vous prenez conscience que les uniformes ne servent à rien. De même que, quand vous travaillez chez IBM, vous avez la cravate noire, ou bleue, avec le costume bleu, ou l’inverse, et la chemise blanche, impératif.

Alors quand vous travaillez chez Apple, vous avez les Nike et le jean. Les adolescents, par exemple, dans tous les pays du monde, cherchent un code identitaire vestimentaire. En France, c’était Lacoste, ils portaient un Lacoste. Parce qu’il y a le besoin de se reconnaître dans le groupe. Mais dès qu’il y a groupe, il y a enfermement.

Elisa : Ça ne veut pas dire d’aller à poil. Ça ne veut pas dire…, mais d’aller à l’aise.

(Rires)

Soit on est dans l’apparence, soit on est dans le Réel. Dans le Réel, on ne peut être que naturel. On ne peut pas travestir son âge ou quoi que ce soit.

Frère : Tu vois Jean-Luc, j’ai du mal à comprendre à comprendre que nos frères et sœurs, ils restent quand même dans le rêve, parce que, une sœur, bon, je ne vais pas dire son nom (…), ce n’est pas mon propos là, parce que (…) des animateurs de vérité, soit tu es dans le rêve, soit tu es dans la Réalité.

Exact.

Frère : Par exemple, cette sœur dont je parle, elle croit au rêve encore en disant qu’il y allait avoir un monde meilleur. (Suite, inaudible)

C’est le rêve de tous ceux qui sont dans le supra mental, qui sont restés figés dans le Soi, aujourd’hui comme avant. C’est ce que disait Bidi à la fin de sa vie, le Soi, même le Soi est une illusion totale. Pourtant, c’est vachement agréable le Soi. Tu baignes dans la Lumière, tu baignes dans la … . Mais ce n’est pas vrai.

Elisa : Et on ne pas jouer un petit peu à ça ?

Non. Si, pendant le Paradis Blanc, pendant la fameuse stase. C’est ça qui met fin d’ailleurs à la terreur et à la souffrance. Et c’est ça qui crée l’Acceptation quand tu ne peux plus faire autrement. Il n’y a que du blanc, du blanc, du blanc, du blanc. Il n’y a plus de forme. Il n’y a plus de conscience corporelle. Il n’y a plus la conscience d’un quelconque monde. Et à ce moment-là, tu es prêt pour l’Absolu ou le Non-Être. Et c’est là où tu reconnais.

Elisa : Mais il y en a beaucoup qui disent qu’on va jouer encore.

Tant pis pour eux ! Ce n’est pas grave. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Ils peuvent être même cent pour cent des humains à dire ça, ça n’a aucune espèce d’importance. Encore une fois, quant à moi, je ne suis pas là pour avoir des adeptes ou des élèves, ou quoi que ce soit. Je dis ce que j’ai à dire, point barre, que ce soit ici ou ailleurs, ou chez-moi tout seul. Aucune importance. Mais peut-être quelque part, ça me dit que je ne m’en fous pas encore assez. Sans ça, je serais comme Rafa (ou Rapha), dans mon terrain et je ne bouge plus, et il ne peut rien dire, et je me tais tout le temps. Il a tout compris.

Elisa : Je n’ai rien compris à ce que tu viens de dire.

(Rires)

Elisa : Mais tu ne fais pas encore assez quoi ? Tu n’as pas encore assez quoi ?

Peut-être que je n’ai pas encore abouti, entre guillemets, parce que l’aboutissement, finalement, c’est quand vraiment tu n’as même plus envie de parler à qui que ce soit, ni devant un écran, ni à personne. C’est assumer sa solitude, assumer sa vacuité. Et ne plus rien faire, effectivement. Et même, ne rien faire, mais surtout ne plus accepter que quelque chose se fasse. L’avenir nous le dira.

Sœur : On sentira le moment.

Je pense que les gens qui vivent ça, …

Elisa : Terminé, tous les désordres.

(Rires)

Je parle de Rafa (ou Rapha), qui est dans cet état-là, c’est-à-dire qu’il n’a plus besoin de parler, plus besoin d’ouvrir le téléphone ou d’ouvrir les infos, de communiquer avec personne, qui vit quasiment en autarcie, quoi.

Frère : C’est un égoïsme divin.

C’est ça. La Divine Indifférence. C’est un égoïsme mais divin, effectivement.

Elisa : Mais c’est quand même un égoïsme, non ?

Tu n’as plus personne à convaincre. Tu n’as plus rien à dire. Tu n’as plus rien à exprimer. Tu as fait le tour. Et d’autant plus, il se sent bien ainsi.

Elisa : Et bien oui.

Et bien alors, tout va bien.

Frère : Quand on est dans la nature, ce n’est pas de l’égoïsme…

Oui, ça se passe quand tu es dans la nature, effectivement.

Frère : … Mais ce n’est pas égoïste puisqu’on partage avec l’arbre …

Et d’ailleurs, je vous l’ai dit, je peux passer des jours sans rien dire. Alors comme je suis curieux, je suis quand même plus ou moins un peu sur internet, mais ça c’est la curiosité. C’est la curiosité personnelle de voir la scène de théâtre sous toutes ses coutures, parce que j’adore observer la scène de théâtre. Il y a de très grands, entre guillemets, enseignements dans ce qu’on vit depuis deux ans quand même. C’est énorme. C’est énorme !

Frère : C’est la curiosité à … Silence, on dirait une bande dessinée.

Voir le degré d’hypnose collective, c’est absolument phénoménal. Entre tous ceux qui croient ce que dit la télé, c’est ça qui est merveilleux à l’heure où tout est accessible ! Il suffit d’aller sur internet, de visiter, d’essayer de comprendre, de poser des questions, il y en a plein qui ne veulent pas. Une solution de facilité. Ils sont hypnotisés, mais vraiment !

Frère : Ils sont encore dans leur zone de confort. Mais …

C’est une zone de confort illusoire.

Frère : Oui. Il y a quelqu’un, je ne sais pas qui sait, qui disait, après la deuxième guerre mondiale, on vous a inventé les vacances, voilà, et puis on vous les a reprises avec la télé, les heures perdues.

Elisa : Je n’ai pas compris. (Rire)

Frère : Après la deuxième guerre mondiale, c’était du temps gagné, entre guillemets, …

Autre Frère : Attend, elle n’a pas compris les vacances.

Autre frère : Ils ont inventé les vacances.

Elisa : Oh, je ne savais pas.

Frère : Il se dit, c’est du temps, que les gens se sont dit, maintenant, on a plus de temps pour nous, on travaille moins.

Pour gagner plus, qu’ils disaient.

(Rires)

C’est Sarkozy qui avait dit ça un jour.

Frère : Et puis après, la personne elle a dit : mais on vous a repris ce temps avec la télé !

Allez, on va peut-être interrompre parce qu’il est 14h00. Il va être temps d’aller …….

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