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O.M. AÏVANHOV (1ère Partie)
Vacances (21 au 27 Juillet 2021)
Animation par : Elisa Bernal

21 Juillet 2021

Eh bien chers amis, je suis extrêmement content de vous retrouver à nouveau, et je dirais, pour inaugurer en quelque sorte cette deuxième semaine de rencontre et de vacances avec vous.

Je vous transmets toutes mes bénédictions et je me tiens donc à votre disposition durant je crois deux heures, c’est ça, afin que vous puissiez interroger, questionner ou témoigner.

Alors nous allons démarrer ensemble à ce jeu de questions, réponses et de témoignages. Alors je vous laisse la parole.

Elisa : J’ai une question ici que j’ai eue.

Elisa : Bonjour Elisa. S’il y a de la place pour une question, la voici. Il nous a été dit qu’à la finalité du rêve, tout serait réabsorbé, et nous permettra de retrouver la Liberté pour tous et chacun, quelles que soient nos croyances, et sortir définitivement de tout rêve. Pourquoi ce scénario s’est déroulé de cette manière ?

Elisa : Les enseignements de AD, etc…, de nombreuses personne ne se sont pas encore réveillées, elles vont vivre un cauchemar si elles ne le vivent pas déjà. Est-ce que cela aurait changé si nous avions tous reçus ce flash galactique sur les planètes dont parle OMA sans cesse par toutes ces étapes, et pourquoi la fin du scénario n’a pas été rapide, expéditive ? Est-ce que le fait de vivre cet état naturel, les deux pieds sur terre pour certains d’entre nous et pour la Source que nous sommes, est une étape essentielle ?

Elisa : Alors je dois traduire.

Tout à fait

Elisa : Est-ce que vous avez compris ou on va par étape ?

Qui moi ?

Elisa : Je veux dire, parce qu’il y avait beaucoup de…

Non, mais j’ai compris la trame. Mais bon j’ai déjà répondu des milliers de fois à cela, mais je vais encore y répondre après quand tu auras traduit.

Elisa : Bien.

(Traduction par Elisa qui se pose à un moment donné et reprend.)

Ah ce n’est pas fini.

(La fin de la traduction se termine par plusieurs por qué.)

Et Por qué, et por qué, et por qué.

Elisa : Beaucoup de pourquoi.

Cela a été expliqué comme je le disais de toutes les façons possibles. Ne vous posez pas la question sur les autres quels qu’ils soient. Comme je l’ai dit, tout au début de mes interventions en 2009, occupez-vous de vos fesses !

Si vous tournez votre regard vers l’extérieur, et pourquoi, et pourquoi et pourquoi, à partir d’aujourd’hui vous perdez du temps ! La solution est en vous. Il a fallu, et je le répète une dernière fois, reconstruire les étapes du corps d’éternité, il a fallu remonter pour un certain nombre d’entre vous le fil de l’histoire.

Aujourd’hui vous n’avez plus besoin d’aucune histoire dès l’instant où vous vous retournez sincèrement vers vous. Bien sûr vous assistez tous au scénario qui se déroule. Il vous est demandé de ne croire en rien de ce que vous voyez et ce que vous voyez, comme je l’ai dit, est un cauchemar total, et c’est justement ce cauchemar qui vous réveille. Je ne vais pas revenir sur le serment, la promesse de la Source, le corps d’éternité et tout. Ce n’est plus du tout d’actualité. Ne vous occupez plus des chakras, des vibrations, du supra mental.

Nous vous avons conduit au scénario de l’histoire afin de voir que c’était un scénario, pour vous positionner au plus proche de la Vérité qui n’est dans aucune histoire, dans aucun yoga, dans aucune évolution. Je vais être très brutal, vous devez vous reconnaître comme ce qui a toujours été là, qui n’est jamais né et jamais mort, et que la seule porte d’une sortie d’ailleurs illusoire, est d’être ici et maintenant, comme Anaël l’a dit dès le début de ses interventions.

Toute la période d’Autres Dimensions, tout l’enseignement des maîtres Melchizedeks depuis le Vingtième siècle, n’a été destiné qu’à vous préparer d’une manière ou d’une autre à vivre l’instant présent. Et tant que vous êtes dehors aujourd’hui, vous n’êtes pas dedans, et vous manquez apparemment la Vérité. Mais même ça, ça été écrit dans le scénario. Le scénario est un rêve qui passe. Les dimensions sont des états du rêve. La forme quelle qu’elle soit est l’illusion de la conscience.

Et tant que vous aurez ce genre de questionnement : et pourquoi, et pourquoi, et pourquoi, comment voulez-vous être disponibles pour la Vérité?! La Vérité est sans histoire, sans début ni fin. Le début et la fin appartiennent au rêve de la conscience mais cela a été exprimé clairement dès l’intervention de Nisargadatta, Bidi en 2012. Il a fallu en quelque sorte créer ou recréer ou ressouvenir, c’est pareil, la fusion du Réel et de l’éphémère.

Mais nous vous répétons maintenant depuis quelques années que l’amour est dans l’instant présent, que la sagesse est aussi dans l’instant présent, et que tant que vous n’acceptez pas le cauchemar qui est présent sur cette terre, vous ne serez pas libres de vous-mêmes jusqu’au derniers instants . Mais que vous nommiez ça un rêve ou un cauchemar, en définitive, ni le rêve ni le cauchemar n’ont été réels. Occupez-vous de vos fesses, occupez-vous de votre Cœur. Ne demandez rien.

Comprenez bien qu’à travers le questionnement de ce frère ou de cette sœur, c’est le personnage qui perd du temps à essayer de comprendre ce qui ne peut être compris en aucune manière, vous ne pouvez que le vivre. J’ai déjà dit l’année dernière que vous n’aviez rien vu. J’ai dit la semaine dernière que vous n’avez encore pas vu la moitié de ce qui est à voir, jusqu’à temps que vous réalisiez que ce qui est à voir n’est pas vrai, que vous êtes toujours la Félicité Éternelle , que vous avez toujours été là, et c’est tout !

Et ce genre de questionnement vous éloigne de l’instant présent, vous éloigne du grand Silence. Gardez vos questions et vos interrogations pour résoudre, pour faire face à tout ce qui va se dérouler sur la scène du monde dans les jours qui viennent.

L’année dernière à peu près à la même époque, nous vous avions précisé que vous rentriez dans quelque chose de jamais vécu, mais je n’ai jamais dit qu’il fallait …, à part connaître un petit peu ce qui se passait, que la Vérité était ‘’restée là-dedans’’ ! Il est temps aujourd’hui  de le dire avec fermeté, vous vous égarez en regardant la scène de théâtre tant que vous n’êtes pas libres de ladite scène de théâtre.

Elisa : Comment ?

De la, de la, de cette scène de théâtre. Tous les événements de votre corps, tous les événements de votre conscience et de votre mental, ainsi que tous les événements qui se déroulent sur la scène de théâtre, vous conduisent inexorablement au temps Zéro de l’instant présent, à la Béatitude qui n’est jamais née et jamais morte.

Ça a été raconté de toutes les façons possibles et je dis aujourd’hui avec une manière encore plus forte, ce n’est pas la peine de perdre du temps avec les chakras, l’énergie, les portes, les étoiles. Si vous étiez sincères une minute avec vous-mêmes, à travers cette acceptation de ce qui est là, mais immédiatement vous seriez dans la Béatitude !

Mais si vous vous interrogez sur la Béatitude et la finalité de ce qui n’a jamais existé, alors oui, alors oui, vous allez souffrir de toutes les façons possibles, mais cette souffrance n’est que votre traversée de vos dernières illusions, de vous croire ce corps, de vous croire ce monde, de vous croire cette conscience à quelque niveau que ce soit.

Le cauchemar met fin à toutes les croyances en ce qui passe, et comme l’a dit Nisargadatta, vous ne passerez jamais. Alors bien sûr après vous pouvez vous amuser comme le fait Tête de Caboche à éclairer encore plus la scène de théâtre, à trouver des moyens de vivre un rêve, je dirais encore confortable quelque part.

Mais ne mettez aucun espoir ni aucune espérance sur cette scène de théâtre. Rentrez le plus vite possible au-dedans de vous, faites le Silence, allez dans la nature, ne vous occupez plus de ce que nous vous disons les uns et les autres, nous ne faisons qu’accompagner votre propre réveil du cauchemar.

Je dirais que cet accompagnement peut être agréable, pour vous permettre d’adoucir les zones de souffrance. Cherchez sans chercher, la Joie que vous avez toujours été, et tout le reste se passera bien. J’ai toujours dit que tout ça finira dans un grand éclat de rire cosmique, et vous avez beaucoup de choses qui vont encore se révéler, sur le plan physique, visible, et sur le plan subtil encore invisible. Vous devez tout voir, tout voir que tout ce que vous voyez n’est pas la Vie, à tous les niveaux.

Rien n’est vrai, ni la création ni la dé création, puisque tout se déroule hors du temps, et même je dirais, que plus la pression du temps que vous allez tous éprouver de façon dramatique, n’est destinée qu’à augmenter la Joie que vous êtes. Vous ne pouvez pas le comprendre. Aucune question ne peut résoudre l’équation, mais il est simplement temps d’être honnêtes avec vous-mêmes, ne plus rien croire de vous-mêmes, ni d’aucun monde, et l’éclairage va devenir de plus en plus violent, pas pour punir quoi que ce soit ou qui que ce soit, même pas les auteurs du mensonge planétaire ou cosmique.

Ce ne sont que des joueurs comme vous. J’ai eu l’occasion de dire il y a très peu de jours, que vous ne saviez pas, au-delà des apparences et de la forme, à qui vous avez affaire. Tant que vous jugez quoi que ce soit ou qui que ce soit, et en premier lieu vous-mêmes, quand vous dites : Je n’y suis pas ou que j’ai des résistances, ou que j’ai des souffrances, ou que j’ai des malheurs, ou que j’ai même des expériences mystiques fabuleuses, ça prouve simplement que vous ne vivez pas la grande Paix, que vous ne vivez pas encore le grand Silence, et que vous n’êtes pas dans l’État Naturel.

Ce que je dis n’est ni un jugement ni une accusation, parce que c’est justement ce que vous jouez sur la scène de théâtre qui va vous amener au Réel, à l’État Naturel.

Plus vous vous tenez tranquille, et Osho dans ses dernières interventions a été très clair là-dessus, et tous les intervenants de la deuxième partie, je dirais post Autres Dimensions, que ce soit les peuples de la nature, le chœur des anges, etc…, ne vous ont que positionnés, pour ceux qui ont connu cela, pour vivre votre réveil à ce qui a toujours été là, afin que vous preniez conscience, au-delà de la conscience, que personne n’a besoin d’être réveillé, que vous avez juste à être là mais être là en totalité, là où vous êtes à chaque instant, et que c’est la Lumière qui vous trouve, et que c’est l’Absolu qui se vit au travers de ce corps illusoire.

Je dirais même que l’enseignement de Autres Dimensions appartient lui aussi au monde d’avant, et que si vous lâchez toutes ces expériences passées, si vous lâchez aujourd’hui sincèrement tous ces enseignements qui ont eu leur utilité, alors vous êtes libres instantanément. Tel est le cadeau et le don de la Grâce, tout le reste n’est que gesticulations, des mises en scène et des prétextes que vous mettez au devant de vous par peur de l’inconnu et de la Vérité.

Bien sûr d’autres, Tête de Caboche, Abba, peuvent vous parler de tout ce qu’ils veulent au niveau médical, mais il n’y a aucune contradiction, c’est simplement comme ça été dit le moyen d’être confortable dans le personnage que vous n’êtes pas, et réellement d’avoir, je dirais, l’esprit tranquille pour vivre la fusion afin que le personnage, l’esprit, la conscience elle-même, ne soient jamais un frein à la Vérité qui est vécue ou à vivre.

Je l’ai dit la semaine dernière : comment vous allez faire quand vous n’aurez plus d’écran ? Comment vous allez faire quand vous n’aurez plus rien dans votre assiette ? Quand la société n’existera plus, que le chaos sera total ? Parce que ne vous faites pas d’illusion, vous rentrez dans le chaos total. Mais ce chaos du personnage ou de l’histoire n’est rien d’autre que le retour au Réel, et ça c’est une grande Joie dès que vous lâchez tout, dès que vous acceptez tout, nous l’avons suffisamment développé !

Bien sûr le personnage se posera toujours des questions sur ce qui se passe, mais quand vous aurez usé votre propre questionnement, et quand vous vivrez, là, dans les jours qui viennent, les semaines qui viennent, que dans tous les sens du terme, que plus rien de l’extérieur ne pourra vous nourrir, à tous les niveaux, et bien vous verrez que vous êtes tout nu, que vous ne pouvez rien faire, absolument rien faire, même par rapport aux êtres que vous chérissez, alors vous vivrez l’Amour, celui qui ne dépend de rien. Cet Amour Agapè, vous le vivrez, c’est indiscutable.

Nous sommes suffisamment près de votre dimension pour voir, de manière je dirais de plus en plus affinée, le script de fin de l’illusion, et ça se produit effectivement avec des moments de chaos de plus en plus intenses dans votre corps, dans vos familles, bref sur tout ce que vous pouvez voir ou ressentir et qui aujourd’hui, pour encore nombre d’entre vous, fait encore obstacle à cette Vérité nue.

Et bientôt si vous pleurez, aujourd’hui ou demain, vous rirez de vos propres larmes. Il n’y aura plus de personnage, il n’y aura que cette Béatitude, la Béatitude sans rien. Et je me fous un peu de ce que vous pensez encore aujourd’hui par rapport à ces mots. Parce qu’ils sont là pour vous ébranler dans vos ultimes croyances en quoi que ce soit. La Vérité est sans personne, la Vérité est sans monde, et c’est ce à quoi vous vous êtes promis vous-mêmes, quelles que soient vos réticences aujourd’hui.

Nous vous avons raconté le scénario pendant des années, vous le voyez réalisé aujourd’hui sous vos yeux pour ceux qui sont au courant, mais pour ceux qui ne sont pas au courant, c’est la même chose, ils seront saisis par la Béatitude. J’ai dit la semaine dernière que le cauchemar allait vous faire vomir, allait dégoûter votre personnage et votre conscience, et que simultanément vous éprouvez la Joie. Et d’ailleurs vous êtes beaucoup à vivre à la fois le chaos à un niveau ou à un autre, et à vivre dans le même temps la Béatitude, la Joie et le Silence. Essayez de trouver la tranquillité.

Elisa : La quoi ?

Qui est en vous, qui est aussi dans la nature, loin des hommes, et vous constaterez alors que vous serez, je dirais, de plus en plus à l’aise avec cela. Mais effectivement, le dégoût de la société des hommes fait …

Elisa : Je ne sais pas, là je me suis embrouillée

Tu t’es embrouillée. Je disais que le dégout même du monde, le fait de vomir ce cauchemar qui, je répète, n’est pas encore révélé en totalité, vous ramène inexorablement à la Joie. C’est ça le principe de l’abandon à la Lumière, le principe de l’acceptation et de l’accueil. Le personnage est là jusqu’au dernier souffle, la conscience est là jusqu’au dernier souffle, et ce monde et le cosmos dans sa totalité sont aussi là jusqu’au dernier souffle.

Vous êtes, je dirais, dans les ultimes préparatifs du scénario, de l’extinction de tout scénario. Si vous aviez franchement la capacité et la volonté, je dirais l’ultime volonté, de vous tourner dedans, vous ririez de vous-mêmes, vous ririez de moi, vous ririez de cette conscience et de toutes les consciences. Il n’y a pas d’autre façon de sortir du rêve que par le chaos total. Le chaos est la Liberté. Non pas pour un ordre d’après ou un monde d’après, mais pour la Vérité de l’Instant Présent. Tout le reste, je le répète, ne sont que des peurs ou des incompréhensions. Vous ne pouvez pas mettre fin à la peur par vous-mêmes, parce que cela renforcera la peur.

Pourquoi croyez-vous que j’ai répété depuis plusieurs années la peur ou l’Amour ? Pour vous faire comprendre et vivre qu’il n’y avait que ça. Si vous regardez la peur, ça veut dire que vous regardez dehors, de quelque façon que ce soit, et si vous ne regardez plus rien, alors vous êtes présents à l’Amour qui est là. Vous êtes présents quand-même au monde, à la scène, et c’est comme ça que vous voyez, en le vivant, qu’il n’y a rien de réel.

Par rapport à l’Absolu que vous êtes, vous n’avez rien à améliorer, vous n’avez rien à franchir, et je dirais même que bientôt vous n’aurez rien à opposer. Parce que vous serez la totalité de la Béatitude et de la Joie. C’est inexorable, et cela se déroule dans l’illusion de la fin de ce monde, qui n’est en fait que la fin définitive de vos propres illusions de conscience.

Accueillez l’Amour et vous êtes l’Amour. Soyez disponibles à l’instant, et l’instant sera éternel, hors de tout temps. Là, tout de suite, ne mettez aucune distance entre l’inconnu et votre personnage. Et vous allez voir que vous n’êtes rien de ce personnage, et que vous êtes reconnus dans l’inconnu que, encore, vous croyez être. C’est ça la grande Joie, vous n’avez plus besoin de maître, vous n’avez plus besoin de quoi que ce soit qui prenne l’ascendance sur vous. Ni la morale, ni la famille, ni quoi que ce soit de cette société.

Et vous ne dépendez d’aucun vaisseau de Lumière, nous sommes là avec vous de plus en plus visibles, pour vivre strictement la même chose que vous. Parce qu’en vérité il n’y a ni vous ni nous. Et en vérité il n’y a même pas une conscience une, il y a juste Agapè sans rien. Et vous êtes tous, ici et ailleurs, et nous sommes tous, d’où que nous venions, le même Absolu.

Il n’y a jamais eu personne, ni en l’Alpha ni en l’Oméga, qui sont le même point. Mais ce même point n’a jamais existé. En définitive il n’y a jamais eu de mondes, il n’y a jamais eu d’univers et de multivers, pas plus que de lignées stellaires et d’origines stellaires. Il n’y a pas plus de Chœur des Anges que d’Eynolwaden. Ce sont par contre des éléments qui vous ont permis de traverser toutes les couches, toutes les couches du rêve et du cauchemar. Et vous verrez qu’il n’y a jamais eu de rêve ni de cauchemar.

Et quand je dis vous verrez je ne parle pas d’un futur, mais de vous-mêmes, en cet instant. C’est aussi simple que cela. D’ailleurs on vous a toujours dit que c’était dans la simplicité, dans l’humilité, où il n’y a rien à revendiquer pour soi ou pour quoi que ce soit, que vous retrouvez ce que vous n’avez jamais perdu, la liberté de l’Absolu, qui ne connaît ni dedans ni dehors. Mais simplement la vie qui est là, qui est la vie du rêve, aussi bien sa beauté que dans le même temps sa laideur.

Tout cela est à vivre dès maintenant, et tout ce que vous verrez vous ramène à cela. Quoi que vous puissiez en penser aujourd’hui, la scène de théâtre de la société, de la prédation, des méchants garçons, s’éclaire de plus en plus. Il vous reste à vivre que c’est aussi nous tous les méchants garçons. Et que nous sommes nous tous les Mères Généticiennes. Et que nous sommes nous tous, tous les démons.

C’est quelque chose qui est à vivre maintenant, pour découvrir que vous avez toujours été vivants. Et bien sûr que ce qui n’est jamais né ne peut jamais mourir bien sûr. La fin du monde, la fin des univers est quelque chose qui s’est passée au même instant que le début du monde, que le début de la Création, le début et la fin sont hors du temps, et qu’il n’y a pas plus de distance que d’espace que de dimensions. Nous avons tous écrit ce même scénario, en acceptant d’en jouer toutes les facettes, tous les personnages. Il ne sert à rien de se battre contre soi-même.

Comme disait Abba, vous n’avez qu’à dire OUI et être là. Le reste se fait de lui-même. Ça ne vous empêche pas de mener votre vie au sein du personnage, mais vous n’êtes plus dupes de lui. Vous n’êtes plus dupes de quelque conscience que ce soit.

J’ai peut-être répondu un peu longuement, mais ça pose, je dirais, les fondements de ce que nous développons.

Autre question.

Frère : Alors, si je peux parler…

Eh oui.

Frère : Vous êtes toujours là et je suis extrêmement content d’être à côté de vous.

Mais c’est un honneur, cher ami, toi qui a pendant tant de temps retransmis les questions. C’est moi qui vais passer la parole maintenant.

(Rires)

Frère : Je voudrais faire un témoignage qui peut s’accompagner d’une question…

D’accord, alors laisse traduire avant de parler. Sans ça je vais te taper. Alors vas-y.

Frère : Ah non je n’en ai plus besoin !

Alors on commence par le témoignage phrase par phrase. Parce que tu as un traducteur à côté.

Frère : (…) Oui, excusez-moi je disais d’accord, mais en polonais. Il y a un certain temps, je vous ai parlé d’une douleur que j’avais du côté gauche de la tête.

Elisa : (Répète en français) (Rires) Excusez-moi, je me suis embrouillée.

(Rires)

Elisa : Attends, parce que j’ai parlé français, il faut que je parle espagnol !

Alors je vais dire français/espagnol, français/espagnol …

Elisa : Là on perd les pédales Alors, … je ne sais plus.

Frère : En fait c’était une communication entre une veine et une artère. Ce problème a fini par une hémorragie cérébrale. Cette hémorragie cérébrale m’a fait perdre la mémoire, la possibilité de lire, la possibilité d’écrire, donc je n’étais plus conscient, et quand je me suis réveillé, ma compagne m’a dit que j’étais en Joie et en Paix. J’ai appris à travers cet incident, cet accident, je n’ai toujours pas retrouvé tous mes mots, mais j’ai appris plusieurs choses : que notre corps, c’était un sac de tuyaux …

Un sac de tuyaux qui nourrit la viande.

Frère : Il n’y a que des tuyaux partout, même dans la viande. Et puis, quand je me suis réveillé, j’ai, sans le vouloir, sans le décider, j’ai coupé tous les mots en petits bouts, parce qu’on peut couper tous les mots en petits bouts. Et c’était très rigolo, et ce qu’il y a, c’est que je n’ai toujours pas récupéré ma parole, en totalité, j’arrive à m’exprimer pour des choses simples, mais je peux très bien ne pas retrouver un mot qui était là cinq minutes avant.

Est-ce que tu arrives à rire de toi-même du coup ?

Frère : Si j’arrive à lire ?

À rire de toi-même !

Frère : Ah oui, je ris de moi-même. Ma compagne était étonnée, elle trouvait que j’étais en joie en retrouvant conscience.

Je dirais que tu as adopté à l’insu de ton plein gré la phrase que prononce Tête de Caboche : Rien à branler quoi qu’il arrive !

Frère : Voilà c’est ça.

Elisa : Mais ça je ne vais pas traduire !

(Rires)

Alors là chère amie il faut traduire, rien à branler quoi qu’il arrive. Rien à foutre si tu préfères (ou : aucune importance). Merci. Alors je te laisse poursuivre.

Frère : Quelquefois c’est fatiguant quand-même. Quand on entend un mot et puis que cinq minutes après on ne le retrouve plus…

Ça préfigure le Grand Silence.

Frère : Voilà.

Et tu dois te sentir plus léger.

Frère : Ça dépend. Par exemple j’ai un problème au niveau des pieds, qui sont, comment on dit, je ne trouve pas le mot, paralysés, lourds, tous les jours et surtout le soir, ça m’enquiquine, c’est un petit problème, au niveau des orteils. Sinon, j’en rigole (j’en ris) bien sûr.

Et la question, c’était laquelle ?

Frère : Il n’y a pas de question.

Ah je croyais que c’était un témoignage et une question, ou alors tu as déjà oublié.

Frère : Ah bien j’ai déjà oublié.

Voilà donc c’est normal. As-tu envie de dire autre chose ?

Frère : Bien comme je n’ai plus que la moitié de ma tête, ça va me revenir.

Mais tu dis toi-même que tu es plus joyeux, et les autres l’ont constaté.

Frère : Oui, j’ai toujours été joyeux, mais avant aussi j’étais joyeux.

Ah non je peux dire que tu étais chieur aussi à certains moments.

(Rires)

Frère : On applaudit.

(Rires)

Mais je me rappelle de lui pendant des années à ma droite, quand-même.

Frère : Oui, on s’est attrapés quelques fois.

Bon, alors vu ce qui s’est passé, est-ce que tu as envie de dire quelque chose au public ici et ailleurs, de ta philosophie…

Frère : Je n’ai pas de philosophie.

Alors de la façon dont tu vis.

Frère : Je suis heureux, je mange, je vis l’instant présent complètement.

De toute façon, quand tu n’as plus de mémoire, tu ne peux pas faire autrement.

(Rires)

Frère : C’est vrai. Il m’en reste un chouia (un peu) quand-même ! Eh oui, je vis l’instant présent, je suis en joie, je me mets en joie, et puis voilà quoi.

On te fera chanter une chanson française, comment elle s’appelait là, ah oui Tino Rossi “Y’a de la joie”.

(Note : Ce n’est pas Tino Rossi, mais Charles Trenet. Eh bien voyons OMA, c’était de ton Époque ce chanteur !!!)

Frère : Y’a d’la joie, lalalalalalala, y’a d’la joie …

Il manque les mots.

Frère : Mais je ne sais pas, je n’ai plus que la moitié de ma tête.

Bonjour, bonjour les … ?

Frère : Hirondelles.

Et voilà. Tu vois, il lui reste encore de la tête.

(Rires)

Je te remercie en tout cas d’être à côté de moi aujourd’hui.

Frère : Moi je suis très heureux.

Alors qui veut poser une question ?

Elisa : Là j’ai des questions sur le chat.

Ah alors on va écouter.

Elisa : Ou c’est des questions peut-être pas pour vous, je ne sais pas, je les fais quand-même, “Quelqu’un sait si l’on doit porter toujours l’octaèdre de magnétite ?”

Hein, attends, excuse moi, je croyais que tu parlais espagnol, donc je n’écoutais pas.

Elisa : Attends, je ne sais pas dans quelle langue je suis maintenant. “Quelqu’un sait si on doit toujours porter sur nous l’octaèdre de magnétite ?’’

Mais je n’y connais rien aux cristaux, qu’est-ce que vous m’embêtez avec ça ?! Vous voyez ça avec Tête de Caboche. Moi je vous répondrais spontanément vous portez ce que vous devez porter. Mais je ne peux pas rentrer dans des explications de quoi que ce soit sur les cristaux, je l’ai toujours dit, depuis toujours. C’est vrai qu’il y a quelques fois où je suis allé me renseigner ‘’plus haut’’ pour des questions, à l’époque, mais voyez cela avec ceux qui connaissent les cristaux.

Elisa : Il y a une question dans la salle.

Écoutons.

Sœur : Alors j’ai un témoignage, et peut-être une question suite à ce témoignage, alors il y a deux situations.

N’oublie pas que je dois t’entendre et le micro doit t’entendre aussi.

Elisa : Tu répètes ?

Ah oui, il faut laisser répéter.

Sœur : Alors, un témoignage en deux parties et peut-être une question Alors, mon personnage est assis sur un banc, il regarde des personnes au loin passer et d’un coup j’ai l’impression que c’est une scène, avec des faux personnages qui bougent comme des papiers, et il y a un décor qui se dessine où je suis surprise de ce que je vois, et un peu inquiète.

Sœur : Ça c’est mon premier témoignage, et le second témoignage, donc je suis au travail et on est en réunion, avec beaucoup de personnes autour, et moi je dois tenir un rôle pour ma profession, et d’un coup je déconnecte, je ne suis plus là, ni qui je suis ni qui sont les gens autour de moi, et je suis inquiète, je ne sais plus ce que je fais là, hop hop hop j’essaie de retrouver qui est ce personnage, et après je rentre dans mon rôle, je prends la parole et je m’observe en même temps que je prends la parole. En fait je m’écoute parler de moi, qui est-ce personnage et qui joue ce rôle, c’est très perturbant.

Sœur : Et puis je suis dans mon travail, c’est encore un troisième témoignage avec mes élèves, ce sont des élèves porteurs de handicap mental. Ils sont complètement déconnectés de ce système, ils sont libres, j’ai l’impression que c’est eux qui ont raison, qui sont dans le vrai en fait, rien ne les atteint, ils sont dans la joie, dans leur univers.

Sœur : Par rapport à ces trois témoignages, en fait ce qui m’inquiète, j’arrive quand même à continuer à jouer le rôle,  à chaque fois je suis déconnectée, je ne sais plus qui je suis, qu’est-ce qui m’arrive en fait ?

C’est une question, ce qui t’arrive ? C’est très simple, tu passes de l’acteur à l’observateur. Et dans les moments où l’observateur, tu dis toi-même des fois le personnage revient dans le rôle de l’acteur, et à d’autres moments tu dis que l’observateur se pose des questions.

Ça veut dire que l’observateur que tu crois être, qui observe cet acteur sur la scène, là où tu travailles, c’est précisément le moment où l’observateur ne sait même plus ce qui se passe quelque part, où il disparaît, comme une forme d’absence, de stase, que tu vas te rendre compte si ce n’est déjà fait qu’il n’y a pas plus d’acteur, d’observateur, de spectateur que de théâtre, qu’il n’y a jamais eu personne.

Ça a été l’irruption de Bidi en 2012 qui a passé une année à vous parler de ce témoin ou observateur. L’observateur est quelque part le Soi. Ce Soi qui à un moment donné s’aperçoit qu’il n’y a personne. Ni un acteur, ni un observateur ou un spectateur, et qu’il n’y a même plus de théâtre. À ce moment-là tu découvres, malgré l’interrogation de l’observateur, qu’il y a quelque chose au-delà du Soi, c’est-à dire au-delà du spectateur ou de l’observateur, quelque chose qui est au-delà de l’acteur de la scène de théâtre et quelque chose qui n’est pas non-plus le décor de théâtre ou le théâtre.

Et c’est précisément ainsi que le Je éternel est quelque part débusqué et démasqué de lui-même. Bidi te dirait que tu n’es même pas l’observateur, tu es ce qui observe l’observateur et qui a la vision aussi bien du personnage qui joue sa scène, que l’observateur qui observe la scène, et il y a donc cette espèce de troisième, je n’aime pas le mot, entité peut-être, mais qui n’est pas vrai, qui s’aperçoit de tout ça.

Et ce troisième terme si je peux dire, est ce que tu es avant de naître, avant d’apparaître sur une scène de théâtre. C’est le Je Eternel, ou de l’état Réel Naturel, ou de l’état Agapè. À ce moment-là tu as une sensation d’irréalité de l’observateur humaine, il y a une perte de repère spatial et temporel, un arrêt du temps et de l’espace. Ce sont des mécanismes de stase ou de disparition de la conscience que nous avions déjà décrits voilà de nombreuses années

Et si vous êtes attentifs, vous êtes innombrables à vivre ce genre de processus, et c’est comme ça que vous verrez qu’il n’y a jamais eu de théâtre et qu’il n’y a jamais eu personne.

Donc c’est tout à fait normal, c’est tout à fait naturel, et c’est une preuve dans ce qui est à venir que tu n’auras aucune crainte de quitter le théâtre. Il n’y a pas plus d’acteur que de spectateur qu’il n’y a même de théâtre ou de décor. Et donc tu commences à vivre sans pouvoir le nommer, par fulgurance si je peux dire, à certains moments, l’Absolu que tu es, qui est en dehors de tout théâtre et de tout lieu en même temps qu’il est en tout lieu et en tout théâtre.

C’est l’amour et la sagesse qui viennent consumer littéralement les dernières adhésions à la conscience, si je peux dire, c’est tout à fait réel et je dirais même que c’est ce mécanisme que tu as décrit qui est l’apparition de l’éternité dans l’éphémère, mais aussi la fusion de l’éphémère et de l’éternel. C’est exactement comme cela pour toi.

Autre question ou témoignage.

Sœur : Pour faire suite, j’ai vécu une expérience, j’ai l’impression que c’était une fusion, … pouvoir m’éclairer là-dessus ?

Elisa : Tu dois parler plus fort.

Ah oui je crois. Je n’ai rien entendu, il va falloir que tu répètes.

Elisa : Sinon tu t’approches, sinon je vais devoir le dire dans les deux langues.

Ils n’entendent rien non plus sur le direct.

Elisa : Viens, viens, viens.

Tu ne seras pas sur l’écran. Ne t’inquiète pas.

(Rires)

Sœur : Bonjour Omraam, pour faire suite à cette expérience, je voulais parler de la mienne, j’avais l’impression que c’était une fusion.

Alors attends, il faut que ce soit traduit maintenant en espagnol.

Sœur : Lors d’une plongée sous-marine, j’ai eu l’impression que je devenais une goutte d’eau et une cellule dans l’eau et en même temps j’ai eu l’impression d’être tout l’océan. J’étais Tout et Rien.

C’est ce que je viens de dire, tout et rien en même temps.

Sœur : Voilà en même temps et donc c’est ça Agapè ?

Et donc ?

Sœur : C’est Agapè ?

Oui c’est une expérience de l’approche de l’État Naturel…

Sœur : Une extase.

… Qui est liée à une circonstance particulière dans ton cas. Et celui qui est dans l’État Naturel peut dire exactement la même chose à propos de tout. Parce que c’est réellement ce qu’il vit. Il est à la fois cet acteur, ce personnage, en même temps qu’il est l’observateur et le Soi, et dans le même temps et en permanence, il vit que cela n’est pas vrai.

C’est réellement comme cela que ça se produit, et dans l’état Agapè il y a à la fois une superposition de la personne, du Soi et du JE éternel, et dans le même temps une dissolution de la personne, du Soi et du JE éternel dans la pure Béatitude de la Demeure de Paix Suprême.

C’est un mécanisme que nous avions nommé bien avant que ça se produise à cette échelle, les expériences de fusion et de dissolution de la conscience, qui avaient été expliquées déjà voilà neuf années. Mais c’est exactement ce que tu décris dans cette expérience que vivent les frères et les sœurs dans l’État Naturel mais de manière constante, et en le vivant, nous savons que c’est nommé l’instant présent ou le temps Zéro.

Tout est à la fois vivant, tout est à la fois immobile, en même temps qu’il n’y a rien. C’est ça l’État Naturel, c’est ça l’état Agapè. Et bien sûr avec la traduction que cela implique, un état de joie, de paix, un état de liberté, d’humilité et de simplicité naturelles où tout coule et où tout s’écoule.

Sœur : Est-ce que tu as des conseils pour arriver de nouveau à cet état et le maintenir. Parce que je suppose…

Tu ne peux surtout pas le maintenir. Tu ne peux surtout pas le rechercher. Parce que vouloir le maintenir et vouloir le rechercher te replace bien malgré toi dans le personnage, dans la mémoire puisque c’est un événement qui a eu lieu, et c’est justement en arrêtant d’y penser, en arrêtant de chercher comment établir cela, que cela va se manifester et se présenter spontanément.

La recherche met de la distance, la recherche crée l’illusion du temps, fait revivre le passé alors que c’est là dans le présent. Ça t’invite à un retournement là aussi à l’intérieur de toi-même. C’est une invitation aussi à lâcher ce qui ne peut pas se reproduire, accepter que c’est toujours là, disponible, justement quand tu supprimes ça de ta mémoire en voulant le revivre.

Parce qu’en faisant cela tu te places naturellement dans l’accueil sans rien chercher, sans rien demander, afin que ce ne soit pas un souvenir à faire vivre ou revivre, mais la réalité de ton instant.

Sœur : En même temps j’ai l’impression de le revivre en moi de temps en temps, pas toujours peut-être, mais…

Tu ne peux pas te perdre, tu ne peux pas te tromper. C’est simplement cette propension de la conscience elle-même à vouloir revivre l’expérience, et si tu veux la permanence de cela, tu as simplement à t’abandonner à la permanence de cela, et surtout pas d’essayer de retrouver cet instant.

Parce que de la même façon dans l’océan, c’est l’événement qui t’a trouvée, et je dirais même que l’expérience n’attend que toi dans l’instant présent pour le vivre dans la permanence, qui ne dépend d’aucun temps, qui ne dépend d’aucune mémoire et encore moins qui ne dépend de toi.

Accepte que tu ne puisses rien y faire, et c’est dans cette reddition, cette capitulation, que cela t’est révélé et que cela est vécu. Mais nous avons tous tendance à faire la même chose, quand nous vivons une expérience de ce genre dans l’eau ou ailleurs, nous avons tendance à nous y accrocher, non pas comme une nostalgie, parce que l’on sait que c’est la Vérité et que l’on aimerait bien que tous nos actes, toute notre vie soient de cette façon, mais si cela ne se fait pas de cette façon, ça veut dire simplement que tu as juste à accueillir l’instant présent, sans questionnement et sans attente.

Se tourner au-dedans de soi en conscience met fin aujourd’hui à la conscience elle-même. Je te remercie de cette expérience partagée.

Autre chose à dire ?

Elisa : Là j’ai une question. Si vous voulez je vous la pose. Elle est en français.

Elisa : Les cropcircles ou cercles de culture ont-ils un rôle important, et leurs messages sont-ils déchiffrables comme étant des événements éclairés à venir, datés, à venir ?

Alors dans les cercles de culture il y a les vrais, les faux, certains sont établis par les technologies extra terrestres, certains sont faits par les hommes. Mais bien sûr, ils racontent une histoire.

Justement en acceptant l’histoire, ça accompagne l’histoire. Ils sont la traduction de ce que vous vivez en langage différent de celui de la langue humaine. Ils accompagnent et révèlent, mais ils passent par une analyse intellectuelle ou vibratoire.

Pour certains, ce sont des messages, pour d’autres, l’occasion d’approcher ces structures sans projection et sans désir. Ils sont là pour résonner pour ceux qui les regardent comme les résonances Agapè, les autres formes de thérapies, c’est le même principe les Cropcircles.

Alors nous reste-t-il du temps ?

Elisa : Bien, on a, il est trente-sept, non vingt-sept, vingt-sept.

Alors encore une ou deux questions peut-être ?

Elisa : Je vais voir s’il y a des questions ici.

Frère : Est-ce que c’est donné à tout le monde d’arriver à cet état d’Agapè ?

Mais c’est votre état. Ce n’est pas seulement un ressenti, une expérience. Agapè ça veut dire que vous êtes l’Amour. C’est constater que vous n’êtes aucune forme et aucune conscience, et bien sûr, dans cette semaine de vacance, vous aurez l’occasion je crois de vivre des résonances Agapè, qu’elles soient créées par Tête de Caboche ou par vous-mêmes, et vous verrez ce qui se passe à ce moment-là.

Elisa : Vous avez des questions ? Oui.

Frère : Alors j’ai une interrogation sur le personnage lorsqu’on l’observe et qu’on le voit faire des projections sur son avenir dans ce monde, et du coup essayer de préparer son avenir dans ce monde. Quelle attitude avoir en fait par rapport à ça ?

Mais continuer à vivre ce que vous avez écrit. Ne réfléchissez pas par rapport à Nibiru ou par rapport au chaos du monde, mais simplement à ce que la Vie vous demande de faire. Et je dirais même que, paradoxalement, c’est aussi assumer le personnage totalement.

Vous êtes effectivement en ce monde obligés de prévoir. Si tu veux prendre l’avion il faut que tu prennes un billet. Je ne pense pas, que sauf miracle, qu’Agapè t’apporte ton billet, et au contraire c’est justement la disponibilité dans votre vie à chaque minute qui vous fait vivre Agapè.

Bien sûr que si vous avez des projets, vous devez les accomplir, les préparer, donc vous êtes pleinement dans la scène de théâtre. Et c’est aussi comme ça, comme pour le cauchemar du monde, que vous trouvez le Réel et que vous vivez la Joie.

Vous n’avez rien à refuser comme vous n’avez rien à respecter d’autre que ce qui se déroule de lui-même et aussi, paradoxalement dans cela, de faire des projets, et tu te rendras disponible pour vivre l’instant présent. Bien sûr à condition de ne pas faire une fixette ou une obsession de ce projet.

Le «restez tranquille» n’est pas de ne pas faire de projet. Vous posez une intention ou vous construisez un projet et vous le laissez se produire ou pas. Vous n’y êtes plus, vous n’en n’êtes plus tributaires, vous n’y êtes plus liés. C’est comme ça que vous démontrez votre propre confiance, si je peux dire, en l’Intelligence de la Vie et de la Lumière. Mais n’ayez pas des projets inaccessibles, les projets sont une forme de liberté, certes illusoire, mais qui justement vous le montre.

Nous ne connaissons aucun frère ou aucune sœur qui, parce qu’il est Agapè, quitte la scène de théâtre ou les projets, mais que le projet se réalise ou pas, cela ne change strictement rien à l’état Agapè.

Comme je l’ai dit la traversée se fait dans ce que vous avez écrit, à travers toutes les circonstances de vos vies, mais à ce moment-là vous changez de point de vue. Vous n’êtes plus dans les points de vue limités de la personne avec ses conditionnements et ses ambitions, ou ses peurs.

Mais paradoxalement, c’est ainsi que vous vous rendez disponibles pour ce qui est. Et si le projet doit tomber parce que le chaos de ce monde se produit, alors vous en serez totalement calme, même si vous avez investi du temps, de l’argent. Vous verrez que c’est l’idée de ce que vous avez programmé qui est bien plus importante que le projet lui-même.

Faire des projets, c’est l’articulation même de la vie, mais tant que la société ou le monde n’a pas vécu le chaos, alors que vous savez que le chaos est là, il doit vous procurer un état de gratitude et de Grâce. Vous êtes indépendants du résultat et indépendants même de votre projet ou projection.

Dans l’État Naturel, il n’y a refus de rien, mais dans la position de celui qui vit cet Absolu, ce Réel, le projet est vécu avec liberté, je dirais même avec une forme de satisfaction, non pas de l’égo, mais d’une satisfaction à laisser se dérouler la vie, à porter une intention qui est un projet, mais qui ne vous perturbe plus, qu’il arrive ou qu’il n’arrive pas. Mais ça vous rapproche inéluctablement de l’état Agapè. Parce que cela fonctionne aussi.

Donc oui, si la vie t’offre la possibilité d’établir un projet de quelque nature que ce soit. Il faut bien comprendre qu’aujourd’hui surtout, ce n’est pas une fuite ni une peur de l’inconnu, mais c’est le déploiement de la vie naturelle et spontanée. Et si tu te places dans cette posture, que le projet se réalise ou pas ne changera rien, c’est comme ça que ça se produit.

Est-il temps de s’arrêter ou pas ?

Elisa : Si vous voulez, il est moins vingt.

Quelle heure est-il pour toi ?

Elisa : Pour moi, il est six heures moins vingt.

Alors encore une peut-être? Ou alors vous en avez peut-être un peu marre de m’entendre et on peut arrêter maintenant et reprendre pour un peu plus d’une heure après, bien sûr. C’est vous qui décidez.

Elisa : J’ai une question.

Alors on t’écoute.

Elisa : L’accueil et l’acceptation du Silence, je ressens la traversée de ce qui se présente et la joie derrière, mais certaines choses traversées reviennent encore et toujours, qu’en est-il ?

Elisa : Voilà, est-ce que vous avez compris ?

Oui tout à fait. Certaines choses doivent se répéter. Elles passent et repassent en donnant l’impression d’une répétition, et quand cela se produit, il n’y pas d’erreur, c’est simplement la façon de stabiliser quelque part l’Absolu du JE éternel. La loi de la Vie, la loi de l’Amour qui est action de Grâce, va reproduire un processus. Ça ne veut pas dire que c’est quelque chose qui n’a pas été compris ou digéré, mais que c’est quelque chose qui permet d’asseoir l’État Naturel.

Certains sont obligés de repasser par les mêmes expériences qui pourtant ont été comprises, assumées, dépassées et transcendées, mais c’est le moyen qu’a choisi l’Intelligence de la Lumière pour vous faire vivre la Vérité absolue. Là aussi il faut accepter que vous n’en percevez pas les fruits tout de suite, mais accepter que c’est utile pour vous, pour stabiliser le JE éternel.

Ce ne sont pas de nouvelles habitudes à prendre, mais c’est le jeu de l’Intelligence de la Lumière seulement.

Autre chose. Mais je crois que vous commencez à ramollir, non ?

Elisa : Il fait chaud ici aujourd’hui.

Alors tu peux avancer la pause comme tu veux.

Elisa : On peut arrêter dix minutes avant.

On peut arrêter dix minutes avant et donc vous reprenez dans une heure, et donc dix minutes avant. On avait dit quelle heure déjà. Dix neuf heures si on arrêtait à dix huit heures et bien vous reprenez un petit peu avant dix neuf heures. Comme ça vous partagez le temps en deux. C’est bien pour tout le monde ?

Dans la salle : Si.

Alors je vous dis bonne pause, et bon café peut-être, et je vous dis à dans une heure. À tout à l’heure. Bravo.

Tous : Merci, à tout à l’heure.

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