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O.M. Aïvanhov
Vacances (5 au 10 Août 2022)

10 Août 2022

Eh bien chers amis je suis extrêmement content de vous retrouver. Comme d’habitude, je vous présente toutes mes bénédictions et tout mon amour et, comme vous le savez, j’interviens…

Ah oui c’est vrai qu’il y a quelqu’un qui doit traduire.

(Elisa traduit)

Alors je disais, je vous présente toutes mes bénédictions, et je viens pour la conclusion, bien sûr de cette rencontre que vous avez vécue ici, mais aussi, plus généralement, des trois semaines de vacances que, comme vous savez, beaucoup de frères et sœurs écoutent ou suivent.

Alors, tout d’abord, nous établissons un petit silence entre nous de communion.

…Silence…

Et bien sûr je vais vous laisser ensuite la parole pour échanger entre nous, et poser toutes les questions que vous voulez.

Ah oui, il faut que je fasse des pauses, c’est vrai. (Pour la traduction)

Je crois que vous venez d’avoir un échange avec Abba, qui vous a impulsés et qui vous a invités aussi à être dans l’Instant Présent à sa manière.

Alors je vous laisse interroger, ou dire, ou témoigner, et aussi si tu as chère amie des témoignages ou des questions.

Mais vous avez la parole.

Élisa : Alors je lis en français, après je traduis, OK ?

Alors nous t’écoutons

Elisa : Une sœur – Je me sens de plus en plus légère du poids de ma personne et de ma vie dans ce monde, j’écoute ma joie intérieure pour avancer et le résultat est merveilleux. Je vous aime tous.

Eh bien, c’est un gentil témoignage

Elisa : J’aimerais bien …

Ah, ce n’est pas fini, excuse-moi.

Elisa : J’aimerais bien vous revoir pour faire la fête ensemble avant la débâcle. À force de me détendre et de me reposer, et de ne rien faire, j’ai fait deux micro-siestes dans mon canapé cet après-midi, et je ne me sens pas partir, et quand la conscience revient, j’ai l’impression qu’elle revient de nulle part, je suis dans une douce quiétude, c’est mon témoignage du jour.

Alors je te laisse traduire

Alors effectivement je te remercie, nous avons de plus en plus de témoignages de frères et de sœurs qui disparaissent, soit dans le silence, soit dans la joie. Et comme l’exprime très bien cette sœur je crois, la conscience n’est en vérité nulle part, c’est le processus de réabsorption, de dissolution de la conscience, qui ne laisse, au retour, qu’un sentiment de légèreté et de joie.

Alors je précise que ça n’a rien à voir avec des méditations, c’est vraiment un état intérieur où vous éprouvez votre Éternité, et dont le meilleur marqueur ,bien évidemment, au retour au sein du personnage, est ce sentiment qui est décrit de plus en plus souvent, de joie, de légèreté, de vacuité.

Et rappelez-vous que j’ai toujours dit que plus le chaos de la Terre grandirait, plus vous aurez accès à cette joie, à ce silence, avec de plus en plus de facilité, avec de plus en plus aussi de certitude quelque part que c’est la Vérité que vous vivez. Et ce monde aussi, et votre personnage, l’histoire, s’éloignent de vous de cette façon.

Ne vous laissez pas emporter par le chaos, par la peur, ou par quelque événement de votre personnage. J’en profite pour dire que vous avez vraiment tous la même capacité de plus en plus grande chaque jour, de rentrer dans cet état intérieur, et de constater la joie, de constater le Feu du Cœur, mais aussi le Grand Silence, quoi qu’il vous attende.

Vous devez vous abandonner à vous-mêmes quelque part. Vous devez faire l’immobilité, ou faire des siestes, je crois que c’est ce qu’elle a dit. C’est la meilleure façon de vous oublier dans le personnage, de transcender le personnage quelque part. Ce n’est pas un effort, ça ne sera jamais un effort, ça ne sera jamais une recherche, c’est l’évidence qui s’installe, nous vous l’avons toujours dit.

Et bien sûr à travers ce que vous avez entendu ces trois semaines, à travers Abba, qui vous a parlé d’abord de l’Evénement à l’horizon, et l’ensemble de l’activité des éléments sur la Terre qui sont déchainés n’est-ce pas ? À travers la propagande de ce que vous nommez les médias, mais à travers tout ce qui est en train de s’installer, que ce soit par les méchants garçons ou par l’Intelligence de la Lumière, ça ne fait aucune différence.

Mais comme je vous ai prévenus, c’est le chaos qui s’installe. Ce chaos va de plus en plus vite, et concerne aussi bien les éléments, que la société humaine, mais aussi en vous pour beaucoup, les ultimes croyances, les ultimes certitudes spirituelles, qui sont en train de voler en éclat, si je peux dire. Et si vous éprouvez de la peur, de la souffrance, de la terreur, il vous suffit de rentrer dans le silence en vous, et la joie est directement là. Un peu comme vous l’a démontré Abba juste avant moi.

Ce que je veux dire par là c’est qu’il ne faut pas vous laisser emporter par ce qui se déroule, il ne faut pas vous laisser emporter par les images qui sont de plus en plus terribles, il ne faut pas vous laisser emporter par l’activité des éléments, parce que tout ceci ne représente que des opportunités incroyables de rentrer en vous et de vivre la joie.

Vous pouvez le faire même à travers une de vos souffrances, à travers une maladie, à travers un problème, et plus vous ferez cela, plus vous constaterez que vous êtes de moins en moins impactés par les circonstances de ce monde, ou même par les circonstances de votre corps, de vos maladies, de vos problèmes, et c’est à chacun de vous qu’il appartient de se rendre compte de cela, de le vérifier par lui-même. Et plus vous allez rentrer nombreux dans cet état de joie, de silence intérieur, plus vite le chaos va se dérouler.

J’avais dit, et Bidi aussi, que vous ne pouvez rien changer du film, pas une virgule, mais que si vous êtes dans la joie, dans la reconnaissance de vous-mêmes, alors vous allez appuyer sur avance rapide, pour vous comme pour la totalité du créé. C’est toujours le même film, on n’a rien changé, mais il va se dérouler plus vite, pour vous bien sûr, parce que vous constaterez que les souffrances, les peines, les croyances, les illusions, vont de moins en moins vous perturber. Mais aussi au niveau collectif, j’en veux pour meilleure preuve un signe, très physique si je peux dire, qui est l’accélération de la dérive du pôle du Pôle Nord magnétique.

Le film ne peut plus s’arrêter, il ne peut que se dérouler et je dirais même de plus en plus vite. Les repères qui sont encore debout dans vos vies, quels qu’ils soient, vont voler en éclats. Ce n’est pas une souffrance qui vous est imposée, c’est l’Intelligence de la Lumière toujours qui vous libère de vous-mêmes, qui vous libère de vos dernières illusions, et de vos derniers attachements si je peux dire, au rêve, à la forme, à cette société, aux notions-même de famille ou de responsabilités de quoi que ce soit.

Alors bien sûr, chacun n’a pas le même degré, je dirais, comment vous dites, d’émancipation par rapport au rêve, de libération du rêve, mais je tiens à vous rappeler, que plus vous penserez à rentrer au-dedans de vous, plus vite votre propre film s’accélèrera, et plus vite vous éprouverez cette joie, ce silence, plus vite vous verrez votre vie, votre monde, réellement comme un rêve qui s’éloigne de vous.

C’est la réabsorption de la Création et la dissolution du rêve. Et ça n’aura plus aucune importance, parce que comme je l’ai toujours dit, l’amour, la joie, le silence, prendront tout l’espace de votre vie, tous les temps de votre vie. C’est comme ça que, sans vous détourner du monde, vous achevez quelque part sa consumation, et réellement et concrètement vous consumez le rêve, et vous êtes de moins en moins accrochés par le rêve, de moins en moins tributaires du rêve, quel que soit votre état aujourd’hui.

J’attire aussi votre attention, et je crois que je l’ai déjà dit mais je le redis, aujourd’hui c’est la synthèse. Si vous résistez, même inconsciemment en vous accrochant à ce qui doit disparaître pour vous dans votre vie, dans votre histoire, cette résistance s’imprimera en vous comme une souffrance, du corps, de la tête, du mental si vous préférez. L’Intelligence de la Lumière vous frappera en quelque sorte afin que vous compreniez, par votre vécu, que certaines choses sont encore à lâcher. Et d’ailleurs plus vous lâcherez ce à quoi vous pensez tenir encore, plus vous ressentirez une certaine forme de légèreté.

Je crois que j’ai déjà dit que vous êtes dans les temps où il n’y a plus aucune obligation, morale, sociale, affective, plus aucune responsabilité à maintenir dans ce monde et dans cette société. Mais bien sûr vous n’en êtes pas tous au même point là encore, certains d’entre vous doivent encore exercer des responsabilités. Mais même dans ces responsabilités qui vous semblent justifiées et obligatoires aujourd’hui, l’Intelligence de la Lumière va venir vous éclairer tout ça. Non pas pour perdre quoi que ce soit, mais parce qu’il y a urgence pour vous à vous retrouver, à être libres de toutes ces croyances en un devoir.

Ça fait quelques mois que je dis que les obligations que vous aviez, obligations si je peux dire à tenir, ne représenteront strictement plus rien par rapport à votre liberté, par rapport à votre souveraineté. Vous ne pourrez pas discuter avec ça, ça sera tellement évident là aussi que vous ne pourrez pas faire autrement. Mais vous le repèrerez, ce n’est pas vous qui allez décider de quitter ceci ou cela, mais c’est l’Intelligence de la Lumière qui va vous le montrer. Et si c’est le cas pour vous, essayez de ne pas résister pour ne pas entrer en souffrance, pour ne pas vous égarer ou être perdus.

Et rappelez-vous aussi que dans ces moments-là, il faut vous tourner au-dedans de vous, et vous trouverez à la fois la joie, et à la fois les ressources nécessaires, peut-être pour passer un cap pour certains d’entre vous. Et rappelez-vous que derrière l’Intelligence de la Lumière il y a toujours la simplicité, la légèreté et la liberté. Il n’y a rien qui peut tenir devant l’Intelligence de la Lumière, il n’y a rien qui soit obligatoire par rapport à la Grâce qui est à vivre. Vous verrez bien.

Je ne vous ai jamais caché que la rentrée va être très, très dure, où que vous soyez sur cette Terre, à tous les niveaux, et même intérieurs. Mais rappelez-vous que la facilité est en vous, et que plus vous acceptez de lâcher ce à quoi vous croyez, ce à quoi vous tenez, plus vous éprouverez cette liberté. Excepté si vous êtes têtus, et que vous voulez à tout prix maintenir ce qui doit disparaître à quelque niveau que ce soit, alors vous serez en souffrance, vous serez sur pause dans le film.

J’ai toujours dit qu’il n’y a pas de rembobinage arrière, il n’y a pas de retour en arrière possible, je le dis déjà depuis deux ans, mais vous le constatez de partout, la matrice ne sera jamais reconstituée comme avant. Tout vous conduit à la liberté, tout vous conduit comme disait Abba juste avant moi à l’Ici et Maintenant, parce que c’est là que vous êtes. Et tout va se conjuguer, même par l’action des méchants garçons, pour vous retrouver vous-mêmes.

Donc ne pestez pas contre les circonstances, quoi qu’il se produise dans votre vie, même si c’est un choc important pour vous, ça sera toujours un éclairage et une libération. Je dirais même pour certains d’entre vous, que si vous êtes amenés à vivre un événement important de quelque nature qui soit, même le plus dur à vivre, juste derrière il y a la liberté et la joie. Il vous suffit de rentrer dedans, il vous suffit de ne plus donner de l’énergie, de l’attention, à la problématique qui s’est présentée. À vous de le vérifier, si ça vous arrive, vous verrez bien, il ne peut pas en être autrement.

Voilà ce que ce témoignage m’amène à vous dire. Et je vous rends la parole

Élisa : Et bien j’ai quelque chose, là dans mon WhatsApp, une sœur de Mexico, et c’est un petit peu long, c’est en espagnol.

Alors commence, en espagnol.

Elisa : C’est long !

C’est presque aussi long que moi, ça, dis-donc !

Elisa : Est-ce que je vous traduis tout ça ?

Il vaut mieux.

Elisa : Ça va être long.

C’est un témoignage, c’est ça ?

Elisa : Oui, mais la traduction, à l’envers pour moi, ce n’est pas évident. Alors on va voir

On va essayer de comprendre quand-même.

Elisa : Depuis avant la canalisation d’Abba, j’ai commenté avec mes amis que je sentais que j’allais me réveiller de ce rêve quand j’allais dormir, et quand j’ai écouté la canalisation d’Abba, pour moi ce fut une confirmation de ce que je sentais, sans me demander plus. Depuis ce moment, le corps s’est relaxé tellement qu’est partie une infinité de sensations. Je vois les personnes, mais je n’ai plus contact avec elles de formes externes, je les sens éloignées de moi comme si le contact intérieur faisait intérieur et non extérieur.

Elisa : (Suite) Chez moi à la maison, ce qui se passe c’est que je vois la famille, mais ce sont seulement des fantômes, ils disparaissent, je ne les perçois presque plus, je perçois à peine les voix, je les entends au loin, comme des échos, mais très lointains, et ça s’éloigne de moi et disparaît. Quand j’ai écouté la canalisation de Bidi du 7 Octobre est partie de moi la notion de l’observateur et je ne fais plus partie de ce corps, j’ai perdu la notion de son fonctionnement, même si il est en train de faire sa fonction.

Elisa : (Suite) Parce que seul me reste le silence, la relaxation est tellement totale que j’ai l’impression que l’Amour même, même cet amour disparaît concrètement, et seulement reste le réel de ce silence, la sensation indescriptible de liberté, sans commencement ni fin. Il n’y a rien que ce rien, que je reçois et je vis avec une absolue …, j’ai du mal à m’écouter moi-même, même ce que je pense.

Elisa : (Suite) Je veux seulement dormir, mais pas parce que je suis fatiguée, parce que j’ai plus de vitalité que jamais, je le fais parce que je me sens comme un bébé, je sens juste, je me sens comme un bébé qui dort sans conscience, et il est en paix. J’ai essayé de résumer cette traversée totale et ces données qui sont là.

Elisa : Ce témoignage, il serait bien d’être traduit normalement, avec une personne normale (qualifiée).

Nous avons parfaitement compris. Ce qu’exprime ce témoignage est tout à fait conforme à ce qui se vit en ce moment chez déjà beaucoup de frères et de sœurs. Il correspond à ce que nous avions appelé la dissolution, réabsorption du mythe de la création.

Elisa : Alors je n’ai rien traduit…

Ah, je disais que ce témoignage correspond parfaitement à ce que nous avons décrit, à ce que vous êtes capables de vivre, la réabsorption du rêve, la dissolution du rêve. Le seul Réel est quand vous disparaissez au monde et à vous-mêmes, quand vous retrouvez ce Silence, et plus le Silence grandit, moins le monde, moins votre personnage, votre histoire, interfèrent avec ce grand Silence.

Vous êtes très nombreux à le vivre, c’est un processus que nous avons largement décrit, et nous avons de plus en plus de témoignages de ce genre, c’est normal. Vous n’avez pas d’autres façons de vivre ce que vous êtes. Bien sûr, vous n’en êtes pas tous au même stade de la dissolution de votre propre rêve, mais vous avez ici un témoignage parfait, qui vous engage à rentrer dans la joie intérieure au-dedans de vous. C’est la seule façon de mettre fin à votre souffrance, aux dernières illusions d’être le mari, la femme, l’enfant ou le père de ceci ou cela.

Elisa : Je vous fais une petite parenthèse, je ne sais pas si je dois le dire ou pas mais cette sœur, j’ai entendu qu’elle était, qu’elle avait un cancer terminal.

Oui.

Un cancer terminal est une grande aide pour vivre le Réel. Parce que quand vous savez que vous allez mourir, il y a un relâchement de l’énergie vitale, normale, physiologique si je peux dire, et qui dans cette période particulière, vous donne accès à cette paix. Mais même un frère ou une sœur qui n’a pas de cancer, est tout à fait capable de vivre exactement la même chose.

Et je dirais même que, si vous ne le vivez pas, ça veut dire que quelque part encore vous croyez à votre personnage, vous croyez à votre histoire, vous croyez que le rêve est réel. Mais celui qui s’en libère vit cette joie, ce Silence, c’est les mots qui sont employés. Plus vous allez vous opposez au Réel, plus vous allez souffrir de toutes les façons possibles, je l’ai dit et répété.

Avant je disais ‘’la peur ou l’amour’’, ça fait déjà de très nombreux mois que je dis, ‘’l’amour ou la souffrance’’. Vous souffrez uniquement parce que vous résistez au Réel. Si vous souffrez, c’est que vous croyez encore en votre personnage, en votre histoire, au scénario de ce monde, et que vous êtes encore pris dans les illusions. Mais rassurez vous, vous avez tous la même clé de sortie si je peux dire, de rentrer au-dedans de vous en le Silence, et vous verrez que la souffrance s’éloigne. Et qu’elle est remplacée par une grande paix, une grande joie et le Silence.

Chacun d’entre vous peut le constater à chaque minute, et chaque jour ça sera de plus en plus facile. Vous ne pouvez pas vous en prendre à un ennemi, ou au monde, ou à la société, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-mêmes, et vous avez tous la solution, arrêtez de lutter, rentrez en vous sans rien demander, sans rien attendre. Parce que rentrer en vous c’est la même chose que l’acceptation, l’accueil, et c’est ça qui crée la Grâce.

Aucune résistance ne vous mènera à la Grâce. Et toutes les circonstances de votre vie individuelle vont vous amener de plus en plus brutalement à constater cela. À vous de le vérifier, comme dit tête de caboche, surtout ne me croyez pas, mais expérimentez, vous verrez bien que vous avez tous la même clé en vous. Acceptez, accueillez l’inacceptable et la Grâce sera présente, et le résultat en sera la joie, la légèreté, et comme le dit si bien ce témoignage, l’impact du monde, l’impact du rêve sur vous s’éloignera naturellement.

Ce n’est pas une démission ou un refus du rêve, c’est une traversée du rêve, et une lucidité réelle que ce n’est qu’un rêve, que c’est une illusion totale, ou si vous préférez une scène de théâtre ou un film. Chacun de vous a exactement la même capacité. Quel que soit l’état dans lequel vous êtes encore aujourd’hui, je ne peux que vous engager à en faire l’expérience, à le vérifier par vous-mêmes et en vous-mêmes

Et vous constatez que dans ce processus, aucune notion spirituelle, énergétique, vibratoire, ne peut vous être d’aucune utilité, quelles que soient les vibrations que vous avez vécues. C’est ça que vous devez accepter et vérifier. Chacun de vous peut le faire et chacun de vous le fera, que vous le vouliez ou non encore aujourd’hui.

Rappelez-vous que juste derrière la souffrance, il y a la grande joie, le grand Silence, pour chacun. À vous de le vérifier et à vous à vous le prouver. De toute façon, comme je l’ai dit et je le redis, à un moment donné, dans votre vie personnelle comme dans la vie collective de l’humanité, vous ne pourrez pas l’éviter, vous ne pourrez plus résister. Donc c’est plutôt encourageant je dirais, quelle que soit l’horreur que vous allez traverser.

Cette horreur deviendra une mascarade, et ça se terminera, je le répète, en un grand éclat de rire cosmique, pour chacun, vraiment. Mais je remercie ce témoignage qui était long, mais qui exprime bien ce qui est à vivre.

Je vous laisse la parole.

Sœur : C’est un témoignage, ensuite une question. C’est par rapport à l’intervention d’Abba, j’ai rarement eu l’occasion d’écouter Abba, ces paroles qui m’ont paru douces, bref, ont instillé dans mon cœur encore plus de joie, de légèreté et une plénitude mais, je ne sais pas comment expliquer, c’est comme si c’était une plénitude vide, et en même temps, je ne sais pas si le mot est adapté, comme une force.

Comme si ?

Sœur : Une force.

C’est une force, oui.

Sœur : Peut-être pas d’invincibilité, mais ça pourrait ressembler à ça.

Elisa : De quoi ?

Sœur : Une force d’invincibilité. Invincible, qu’on ne peut pas être atteint par quelque d’extérieur à ce qu’on était.

Sœur : De là vient ma question. Bon je connais d’où vient OMA, Bidi, les différents Melchisédech, les étoiles, mais Abba, qui est Abba ?

Abba c’est toi. C’est bien plus que le Christ qui disait : ‘’Moi et le Père sommes Un’’. Tu es le Père, en totalité, tu es Abba en totalité. Bien sûr, il y a eu un élément, voilà quelques années, qu’a vécu tête de caboche, qui l’a fait identifier à Abba. Mais ce n’était pas une particularité ou une spécificité individuelle, ce n’était que la révélation que vous étiez tous Abba.

Et je redis aussi ce que j’ai dit en conclusion la semaine précédente dans l’évènement privé, si on peut dire, qui s’est reproduit cette semaine, pour une raison qui est très simple, c’est que vous êtes un petit groupe, vous n’êtes pas en direct avec des milliers de frères et de sœurs qui écoutent en direct.

Et nous l’avons vécu, nous l’avons expliqué la semaine précédente, où les quelques dizaines de frères et sœurs présents dans l’évènement, ont quasiment tous vécu ce que tu décris, c’est indélébile. Ce qui n’est pas possible quand il y a des milliers de consciences qui écoutent en direct. Il faut qu’il y ait un groupe restreint. Mais après, ensuite, par exemple parce que là, c’est publique bien sûr, ça sera diffusé, et certains l’écouteront individuellement, pas en groupe, et Abba l’a, dit vous le vivrez.

Mais c’est effectivement beaucoup plus intense quand il n’y a pas des milliers de personnes en direct, mais quelques personnes en direct. Et là il n’y a que vous qui êtes en direct, ici présents dans cette salle. Cette chose là est impossible à vivre et à réaliser en direct devant des centaines ou des milliers de personnes, mais ce n’était pas lié nécessairement à Abba.

Parce que dans l’événement privé, ça s’est produit avec moi, ça s’est produit avec Bidi, ça s’est produit avec tête de caboche, ça s’est produit avec chaque être qui écoutait. Parce que ce n’est pas un égrégore, ce n’est pas une énergie de groupe, c’est un face à face avec vous-mêmes, et c’est pour ça que je te dis, Abba, c’est toi.

Abba est antérieur à la création, c’est, je dirais, la première forme à apparaître, avant que la conscience apparaisse. J’ai toujours dit que c’était les lettres AB, un deuxième B à l’envers si on peut dire et un A, en lettres de feu. C’est antérieur à l’Alpha et à l’Oméga.

Et c’est pour ça que tu sens à la fois cette plénitude, cette présence, cette absence au milieu de ta poitrine, et tu ne peux que te reconnaître. Et je suis sûr d’ailleurs que les frères et les sœurs présents ici, dans cette salle, lors de la canalisation d’Abba, l’ont ressenti de la même façon.

C’est difficile à mettre des mots dessus, mais c’est ça le Réel, dans cet instant présent, Hic et Nunc comme disait l’archange Anaël. Mais qui, voilà dix ans, ne pouvait pas être vécu encore, parce qu’Abba ne s’était pas révélé, parce que l’anomalie primaire de la création était bien sûr active. Mais tu as raison, c’est exactement ça qu’a déclenché Abba, l’accès au Réel. Et je dis bien, il l’a déclenché, ce n’est pas une action extérieure, énergétique ou vibratoire. Il a déclenché la mise en relation de ton personnage, avec ton éternité qui est Abba, et tu ne peux que te reconnaître dans ces circonstances

Et à ce propos d’ailleurs, si d’autres frères et sœurs veulent intervenir pour dire ce qu’ils ont vécu, parce que ce sont des choses qui vont se vivre effectivement de plus en plus. Vous pouvez le dire, en témoigner, pour les frères et les sœurs qui écouteront en différé si je peux dire. Mais encore une fois n’y voyez pas une supériorité d’Abba ou de moi ou de tête de caboche. Si vous étiez devant l’écran vous feriez la même chose en parlant de vous, de ce que vous vivez.

C’est bien plus qu’une résonance Agapè, c’est, je dirais, la résonance du grand Silence, parce que le moment est venu de vous souvenir de qui vous êtes avant le (…), de s’en rappeler. Et vous le constatez depuis trois semaines, pour ceux qui suivent, que c’est de plus en plus spontané et naturel, et que ça le sera de plus en plus.

Et que bien sûr, n’importe qui peut le faire, dès l’instant où il est honnête, et dès l’instant où il n’y a que quelques consciences présentes. Ça peut être un frère, une sœur, ça peut être une assemblée de quelques amis et ça peut être, comme je le fais maintenant, même à l’instant présent.

Parce que dès que vous parlez du Réel maintenant, dès qu’il n’y a plus d’histoire, vous réalisez le Réel, sans effort. Dès qu’il y a des histoires qui se racontent, nécessairement vous vous en éloignez. C’est ce que font beaucoup, malheureusement, de channels, de soi-disant maitres, qui font tout pour vous éloigner de ça, consciemment ou inconsciemment, parce qu’ils ne le vivent pas.

Mais comme nous le vivons, nous aussi Anciens maintenant, comme tête de caboche le vit, il a la même possibilité, non pas de vous le transmettre, c’est intransmissible, mais que vous le viviez vous-mêmes en vous retournant vers vous-mêmes, sans rien attendre.

Alors qui veut exprimer aussi ce qui a été vécu avant, avec Abba.

Frère : Je voulais confirmer ce qu’a dit ma sœur.

Parle plus fort, que le micro t’entende.

Frère : Je voulais confirmer ce que ce que disait ma sœur, et qu’en même temps, j’ai ressenti que je n’avais pas de mots à mettre. Merci.

Je te remercie.

Vous savez la semaine précédente – je crois que tu as lu des témoignages -, il y avait des témoignages très courts, des témoignages très longs, mais tous décrivent la même chose, ils vivent tous la même chose. Et rappelez-vous que si vous demeurez en Silence et dans l’accueil, vous aussi, dans votre famille, vous allez déclencher exactement la même chose.

Vous le verrez de plus en plus, même si au début, dans vos familles, ça peut passer pour un rejet ou une incompréhension. Même le plus opposé au fait que la conscience soit une illusion ou que ce monde soit une illusion, quand il rencontre le Silence d’un frère ou d’une sœur, même s’il est très en colère, même s’il y a une incompréhension, il va le vivre.

Tête de caboche parlait voilà quelques années de la pandémie Agapè, six mois avant la pandémie de l’illusion, là, du corona circus, mais aujourd’hui c’est aussi une pandémie, la pandémie du Réel, du Grand Silence, et c’est beaucoup plus vivable pour l’instant en petits groupes, dans votre famille, dans des relations intimes avec des proches, mais c’est ça qui prépare l’événement collectif qui est à l’horizon, comme disait Abba.

Autre témoignage peut-être de ce mécanisme.

Frère : À un moment donné, je ne savais plus si c’étai Abba ou moi qui parlait.

Quand je dis que vous êtes Abba, que tu es Abba, ce n’est pas un jeu de mots. Il vous l’a dit et redit durant cette transmission. On ne peut même plus parler de canalisation, ça ne veut plus rien dire, c’est une transmission du Réel, où vous vous reconnaissez, et où vous vivez le Réel. Parce comme ils l’ont dit, les temps sont là. C’est la Vérité. Depuis trois semaines, vous en avez la preuve indiscutable.

Autre chose, autre personne, autre frère ou sœur.

Sœur : J’ai expérimenté une grande paix et je ne voulais pas sortir, c’est comme si je veux encore rentrer là-dedans.

Mais tu vas vouloir y rentrer, de plus en plus souvent, et tu y rentreras dedans de plus en plus souvent et facilement. Une fois que cela est vécu, ça ne peut plus disparaître. Ce n’est pas une expérience qui est passée, c’est l’État Naturel, il ne peut plus jamais disparaître, quoi que tu aies à vivre, et c’est exactement la même chose pour chaque frère et sœur. Vous ne pouvez pas oublier ce que vous avez vécu. Même si vous n’arrivez pas à mettre de mots, c’est le Réel. Tout le reste s’efface devant ça.

Vous allez constater que la spiritualité est une illusion totale, vous le vivez. Il n’y a rien, il n’y a jamais eu personne, il n’y a que ce qui est là dans l’instant présent, ici et maintenant, tout le reste n’est qu’une illusion, totalement et concrètement. Et il faut le vivre pour le croire, et vous le vivez de plus en plus facilement, et vous allez le vivre de plus en plus facilement.

Et le rêve s’éteindra de lui-même avant même l’événement collectif, et au moment de l’événement, vous rentrerez, si je peux dire, avec délectation dans le paradis blanc, dans la dissolution totale. Même si aujourd’hui vous tenez encore à votre forme, à votre personnage, à votre histoire, très bientôt ça ne représentera plus rien, quoi que vous en pensiez aujourd’hui. Et c’est très proche vraiment, en termes terrestres, même si personne ne connaît la date, ça se joue en ce moment avec de plus en plus de clarté, de plus en plus d’intensité.

Vous êtes Abba, vous ne pouvez pas le croire, vous ne pouvez que le vivre. Nisargadatta disait, et il vous l’avait dit il n’y a pas longtemps, tête de caboche l’a dit aussi, de son vivant il disait : ‘’La seule différence entre vous et moi, c’est que moi je sais que je suis Dieu, vous, vous ne le savez pas encore’’. Alors vous remplacez Dieu par Abba, même pas Père, parce que père ça fait encore polarisé, père/mère, non, vous êtes le principe archétypiel du rêve, et vous êtes réellement la totalité du créé, réellement et concrètement.

C’est pour ça que, quand nous rentrons dans cet espace où nous exprimons le Réel, et non plus aucune histoire de vibration, d’énergie ou d’histoire à venir, alors le Réel se déploie au travers de vous et sans vous. C’est une Grâce, inimaginable voilà quelques années encore, et pourtant c’est comme ça.

Et rendez vous compte que les frères et sœurs qui écouteront Abba ou qui entendront notre discussion là, auront envie de le vivre. Ils auront envie de faire le Silence. Ils y arriveront, tout seul, ou alors en se regroupant, en permettant de se réunir dans des événements comme ça, ON LINE comme ça été dit, pour vivre beaucoup plus facilement en petits groupes la même réalité. Vous êtes Abba sans aucune exception, c’est à vivre, pas à croire. Et c’est de plus en plus facile à vivre.

Alors bien sûr, Tête de Caboche à l’époque d’Abba pouvait sembler être fou, mais quoi de plus fou que cette réalité ? Quoi de plus fou que le Réel, que chacun est Abba. Mais quand vous le vivez, vous ne doutez plus. C’est extrêmement simple.

Autres témoignages des Frères et Sœurs présents ?

…Silence…

Sœur : Moi j’ai une question.

Alors on t’écoute.

Sœur : Est-ce que vous pouvez nous éclairer …

Comment ?

Sœur : Vous pouvez nous éclairer un peu plus sur ce que c’est que lâcher les responsabilités ?

Ce n’est pas vous qui lâchez, je n’ai jamais dit ça. Ce sont les responsabilités qui vous lâchent. Ce n’est pas vous qui décidez de quitter votre travail, votre mari, votre femme ou la société.

Quand vous vivez le Réel, cela vous lâche. Ce n’est pas tout à fait la même chose. Et vous n’y pouvez rien. Ce qui doit lâcher lâchera, mais ce n’est pas vous qui lâchez, tel que tu poses la question. Tu n’as rien à lâcher par toi-même, c’est le Réel qui lâche, et tu feras la différence très nettement. Je vous ai toujours dit jusqu’à un temps récent, que vous ne pouviez pas lâcher vos obligations, et je vous dis beaucoup plus récemment que le Réel vous obligera à lâcher ces pseudo-obligations, parce que la Joie du Réel est tellement puissante par rapport au poids de vos soi-disant obligations humaines, sociales ou familiales.

Mais ce n’est pas une décision de votre fait en tant que personne, c’est une décision de l’Intelligence du Réel ou de la Lumière qui se produit et qui fait que c’est ainsi. Ce n’est pas du tout la même chose. C’est pour ça que je te reprends. Et tel que tu l’as présenté dans ta question, ça veut dire que tu n’avais pas compris. Mais tu ne peux pas le comprendre tant que tu ne le vis pas.

Sœur : Merci.

Comment veux-tu qu’il y ait une …

(À Elisa) : Je termine.

Comment veux-tu qu’il y ait une quelconque responsabilité dans quelque chose qui n’existe pas ? Réfléchis bien à ça.

Je te laisse poursuivre ta question.

Elisa : C’est clair maintenant. C’est clair.

Comme toujours, c’est quand vous le vivez que vous comprenez. Je dirais qu’avant de le vivre c’est complètement impossible à accepter. Mais quand vous le vivez, vous ne pouvez que l’accepter, parce que vous savez que c’est vrai, et que ce que vous pensiez avant, de vos responsabilités et de vos engagements, est faux. Ça fait partie de l’illusion.

Mais parce que le moment est venu. Ce n’était pas possible il y a un an ou deux, je l’ai déjà expliqué.

…Silence…

Comment ? Ah non, je croyais que tu avais parlé…

Autre question, ou autre chose à demander ou à dire ?

Elisa : Je regarde ici, j’ai des choses là. Mais je ne trouve pas…

Frère : En général, après les vacances, on se remet à travailler. Mais maintenant …

Exact.

Elisa : Quoi ? Attends ...

Frère : En général, après les vacances, on se remet à travailler. Mais si je comprends bien, ici après les vacances, on continue les vacances ?

Oui, si tu vis le Réel, tu ne pourras plus jamais composer avec le rêve, en aucune manière. Tu ne pourras pas te forcer. Tu ne pourras pas aller à l’encontre du Réel, parce c’est une telle joie intérieure qu’il n’y a plus aucun objectif, plus aucune contrainte qui tienne. Tu le constateras par toi-même. Tu le vivras par toi-même. C’est bien pour ça que ça s’appelle les vacances d’ailleurs. Vous êtes en vacances du rêve. Et vous allez être de plus en plus nombreux. Ça a été dit même dans les prophéties je crois. C’est la guerre de tous contre tous qui a commencé.

Elisa : Mais ça va être tellement terrible ?

Exactement. À un moment donné, quand vous verrez l’évènement et vivrez le Réel, vous quitterez les champs de bataille, quels qu’ils soient. Vous rentrerez chez vous, d’un coup. Vous n’aurez d’autre choix que d’être dans le Réel. Vous n’aurez d’autre choix que de voir le rêve, le cauchemar.

C’est une grande Joie, je l’ai dit, je le redis, quelle que soit votre appréhension ou votre interrogation d’aujourd’hui. Il y aura un grand soulagement cosmique, comme quand vous sortez d’un cauchemar, vous faites ‘’Ouf, ce n’était pas vrai’’. Et bien vous direz la même chose ‘’Ce n’était pas vrai’’, de votre mari, de vos enfants, de votre corps, de votre histoire, de ce monde, de toutes les notions spirituelles, énergétiques, vibratoires, ou quoi que ce soit. Ce n’était qu’un rêve.

Peu avant l’évènement, pour beaucoup, vous lâcherez toutes prétentions à continuer quoi que ce soit, et même si ça vous semble aujourd’hui tellement fou. C’est la même chose quand Abba s’est déclaré, ça semblait tellement fou ! Et pourtant aujourd’hui vous le vivez. Il n’y a rien de sérieux. Ce n’est qu’un rêve, une scène de théâtre, un film. Il n’y a rien de réel.

Ça change de perspective bien sûr, même par rapport à ce que j’ai pu enseigner de mon vivant. On est très loin, on était très loin du Réel, très, très loin. Tous, sans aucune exception. Mais nous ne pouvions pas le savoir. Il n’y avait pas d’erreur. Nous ne pouvions pas le vivre. Il y avait un fil directeur à suivre.

Dans le rêve il n’y a pas d’erreur, je dirais même qu’il y a une logique au sens humain, totale. Mais le Réel n’est pas logique, il fallait donc que le rêve soit logique, et que la résolution du rêve soit aussi logique : la souffrance ou l’Amour.

Le Grand Silence met fin au rêve. Vous êtes dans, comment on dit, des espaces et des temps de résolution. Totalement. Il n’y a plus d’histoire à se raconter, à quelque niveau que ce soit. Tout est dans l’Instant Présent. À vous de le vivre, à vous de vérifier que c’est vrai, et de ne plus écouter les marchands de rêve, qui sont en fait des marchands de sable qui vous endorment, alors que tout ce qui se vit dans votre vie, dans la société, est un réveil.

Autre chose.

…Silence…

Frère : Un témoignage.

Alors on t’écoute.

Frère : Cela fait plusieurs mois que je dors beaucoup. J’ai arrêté ma vie professionnelle et je n’ai plus …

Plus fort, à cause du micro.

Frère : Pardon, et j’ai de moins en moins envie de sortir. Donc j’avais le doute sur ce phénomène, mais je n’en ai plus. Merci.

Je pense que maintenant tu n’as plus de doute.

Frère : Non. Merci.

Merci à toi.

Elisa : Moi j’ai une question.

Vas-y.

Elisa : Je ne sais pas si mon comportement est normal de m’exaspérer des fois avec des gens qui sont dans l’ego, qui se répètent, et qui n’ont rien compris, mais ils demandent. Alors je me demande si des fois, je suis brusque, si je ne suis pas dans le cœur parce que je leur réponds d’une mauvaise façon.

Je te laisse traduire, après je réponds.

(Elisa traduit).

Je vais te répondre. J’ai toujours dit ‘’Laissez les rêveurs rêver’’. Mais si un rêveur vient essayer de vous faire rêver, il n’y a qu’une solution, c’est de l’envoyer promener. C’est une grande preuve d’amour, car si un rêveur, par son ego ou par son inconscience, ou par n’importe quoi, veut te ramener au rêve, il est tout à fait justifié de ne pas donner son énergie, son accord.

Ce n’est pas une question d’être dans le cœur ou pas. C’est une question que, quand tu vis le Réel, tu ne peux être que juste. Et un rêveur qui vous emmerde, pour parler poliment, il ne faut pas vous laisser vous emmerder. Surtout que par votre colère, peut-être, – le Christ disait ‘’Une sainte colère’’- vous allez l’ébranler son rêve.

Le rêveur qui ne vous demande rien, dans votre famille, votre conjoint, laissez-le rêver. Mais celui qui vient vous déranger dans votre Réel parce qu’il veut vous remettre dans son rêve, alors là vous devez être intransigeants. Personne n’a le droit de vous emmener dans le rêve. D’ailleurs vous ne pouvez plus le supporter quand vous approchez le Réel.

Il n’est plus temps de faire des fioritures. Il n’est plus temps de raconter des histoires et d’ailleurs, vous ne le pouvez plus quand vous vivez le Réel. Et dès qu’un frère ou une sœur, ou un membre de votre famille, un enfant, un parent, ou n’importe qui, vient essayer de vous faire rêver, vous ressentez une sainte colère à l’intérieur de vous. Et c’est tout à fait juste. Donc, je répète, laisser les rêveurs rêver, mais un rêveur qui veut à nouveau vous endormir, ou vous faire fonctionner comme un rêveur, celui-là, vous avez le devoir de l’ébranler, de le secouer et de lui dire : Stop !

Vous ne pouvez pas faire autrement. À partir du moment où vous vivez le Réel, vous évitez les rêveurs. Et si le rêveur vient vous titiller, alors il est de votre devoir de répondre. Ce n’est pas une action/réaction. Le Réel ne peut pas s’accommoder du rêve. Et du fait que vous ne pouvez pas tricher avec vous-mêmes, quand vous êtes réveillés, vous ne pouvez qu’envoyer promener le rêveur. Pas pour l’envoyer promener, mais pour ébranler ses rêves. Et c’est ce que vous faites. Vous allez l’approcher de lui-même.

Ne raisonnez plus de façon linéaire comme de personne à personne, mais bien plus, comme le rêve de l’autre qui vient essayer d’endormir celui qui est éveillé. Je dirais que c’est une conduite tout à fait saine, parce que vous ne pouvez tout simplement plus composer avec le rêve, avec les mensonges spirituels. Et je crois que, durant cette semaine, que ce soit Tête de Caboche ou moi, nous avons largement dénoncé tout ça. On a été en titiller plus d’un, n’est-ce pas ? Vous laissez les rêveurs rêver, mais un rêveur qui vous semble, entraîner dans le rêve des frères et des sœurs, ça vous est insupportable.

Ce n’est pas ne pas vous mêlez de vos fesses ou de vos affaires. Ça fait partie de vos affaires. C’est la confrontation du rêve avec le Réel, telle qu’elle va se produire dans les familles. Jusqu’à présent, celui qui ne rêvait plus était considéré comme un marginal, comme un fou. C’était quelqu’un qu’on avait tendance à rejeter, parce qu’il ne pensait pas comme le ‘’normal’’ des gens spirituels. Mais aujourd’hui, ce n’est plus possible ça. Donc, n’aie aucun scrupule, ce n’est pas une réaction, c’est un côté – comment dirait Tête de Caboche -, proactif.

Si le rêve vient vous titiller, alors vous allez réagir sainement. Vous ne pouvez pas permettre qu’un frère ou une sœur, votre mari, votre femme, un enfant, vous ré-emmène dans le rêve, ça vous est insupportable. Ce n’est pas une question de goût, c’est une question de justice et de justesse. Comprenez bien ça parce que vous allez aussi le vivre, bien sûr dans vos familles, avec vos proches, mais jusqu’à présent, il vous fallait composer avec ça. Mais vous allez constater que vous ne pouvez plus tricher. Quand vous voyez quelque chose, vous le dites. Ça vient du Verbe, ça vient du Silence. Ça ne vient pas de votre ego ou de votre manque de cœur.

Mais cela, ne peut le comprendre que celui qui vit le Réel parce que, dans le rêve, il n’y a que des compromis et des compromissions. Et quand vous vivez le Réel, vous ne pouvez plus vivre le compromis et vous ne pouvez plus vous compromettre. Vous n’avez pas à aller chercher le rêveur pour lui dire qu’il rêve. Mais si un rêveur vient vous emmerder, alors là, le Réel viendra, non pas se défendre, mais se montrer, il viendra s’affirmer. Et je répète, ce n’est pas une question d’être dans l’ego ou pas dans le cœur. C’est une question de justesse. Ah, jusqu’à présent, vous étiez obligés de composer.

Vous passiez à travers des choses que vous voyiez clairement, mais que vous ne disiez pas, pour laisser les autres rêver. Mais comme vous constatez que les rêveurs deviennent de plus en plus agressifs avec vous qui êtes réveillés, alors vous êtes obligés de rétablir la justice, la justesse. Et vous n’y pouvez rien. Ce n’est pas votre ego qui parle ou votre cœur, c’est l’Intelligence du Réel, l’Intelligence de la Lumière.

Elisa : Vous n’avez pas froid ?

Elisa : Tu as froid ?

Comment ?

Frère : Moi, ça va.

(Un bruit se fait entendre.)

Elisa : On va essayer.

Sœur : Non.

Comment ?

Sœur : Je vais faire attention.

Sœur : Bonjour Oma.

Et on t’écoute, oui.

Sœur : Par rapport à l’État Naturel, j’ai une question qui me travaille un petit peu depuis … Lorsqu’on modifie quelque chose de son apparence physique, sans grande incidence, je ne parle pas d’opération ou quoi que ce soit, pour changer son nez, mais par exemple, changer la couleur des cheveux. Est-ce que c’est, par rapport à l’État Naturel, est-ce que c’est une dérive, finalement ?

Non, je ne crois pas.

Sœur : Non ?

Non. Il y a nécessité, comme ça a toujours été dit, d’entretenir le personnage.

Sœur : Oui.

Il vaut mieux se présenter habillé correctement qu’avec des vêtements sales. Tu es d’accord ?

Sœur : Bien sûr.

C’est aussi un respect de l’autre.

Sœur : Oui.

Et des changements d’apparence aussi mineurs que ce que tu décris, ce n’est pas un besoin de séduire. C’est quelque part, simplement, un besoin de te présenter correctement. Donc n’y voit aucun travestissement, ni aucune erreur.

Sœur : Pour mon cas particulier, en fait, j’ai changé ma couleur de cheveux.

(Rires)

Et alors ?

(Elisa rit pendant la traduction)

Sœur : Pour ne pas me sembler être (Rire) dans la sagesse, comme un vieux.

Tant que tu ne te mets pas les cheveux d’une couleur verte ou mauve…

Sœur : Non. J’ai eu une tentation, en en voyant, nombreuses, j’ai eu une tentation, il y a quelque temps. (Rires) Non, mais je ne le ferai pas, mais c’est vrai qu’il y a beaucoup d’êtres qui le font.

C’est seulement un besoin naturel de donner une image, on est d’accord, une image qui est acceptable par l’autre. Ce n’est pas une question de séduction. C’est le respect de soi et de l’autre dans le rêve.

Mais il n’y a aucune incidence sur le Réel, bien sûr.

Sœur : D’accord.

Tant que vous ne travestissez pas, je peux prendre aussi l’exemple de comment je m’habillais quand j’étais incarné.

Sœur : Ah oui.

Il était vital pour moi d’être en blanc parce que ça évoquait, bien sûr, la pureté, ça avait des effets énergétiques sur moi, mais aussi sur les autres. Donc quelque part, il y avait, et je le vois maintenant clairement, une forme de travestissement quelque part. Comme tous les frères et sœurs qui porteraient une tenue en fonction de leur spiritualité. Mais en ce qui concerne l’apparence, d’être coiffé, d’être dans des vêtements propres, de ne pas sentir trop mauvais, c’est plutôt fondamental, c’est un respect.

Sœur : Par contre, au niveau des odeurs, par exemple, en ce qui me concerne, j’ai un flair…

(Rires)

Sœur : … Il ne faut pas rire, très sensible. Et il y a des eaux de toilette, par exemple, que certains messieurs portent encore et qui sont vraiment pour moi, c’est comme un dérivé de pétrole. Ça me prend le cœur.

Ça c’est un problème personnel. Ça n’a rien à voir avec une généralité comme être propre, ou porter des vêtements propres, ou changer sa couleur de cheveux. Là, c’est une sensibilité personnelle. Là je n’ai rien à en dire.

Sœur : Non, c’était au niveau des odeurs, quoi. Bon.

Sœur : Mais maintenant, j’ai quelque chose dont je voudrais parler, c’est un petit peu délicat. C’est quelqu’un avec qui, une personne avec qui je n’ai aucun lien particulier, ou amoureux, ou quoi que ce soit, disons, amical on va dire, et que je ne vois pas très souvent. Lorsque je rencontre la personne, c’est pour des choses commerciales dont j’ai besoin. Et il y a quelque temps, cette personne, lorsque je suis arrivée, on a fait affaire normalement, et il s’est trouvé que… on fait aux États-Unis le ‘’hug’’. Il m’a prise dans ses bras, totalement, je veux dire sans me l’imposer et ensuite, je suis retournée dans l’après-midi, et ça l’avait délivré d’angoisse.

Sœur : Est-ce que c’est quelque chose qui se communique, je veux dire, par le fait qu’on n’est plus dans le rêve ?

Bien sûr.

Sœur : Et il m’a dit, enfin il y a quelque chose que je ne veux pas évoquer, parce qu’après on pourrait penser que j’ai des prétentions …

Déjà, pour prendre quelqu’un dans les bras, il faut ouvrir les bras, n’est-ce pas ?

Sœur : Oui.

Quelle que soit l’intention, sexuelle, amicale, …

Sœur : Oui, oui, il n’avait pas d’intention sexuelle aucune.

Voilà. Donc à partir de là, il y a une communion.

Sœur : Voilà. Et je vais le dire, je n’ai aucune … Quand je suis revenue l’après-midi … (Grande émotion), il me dit : ‘’Mais tu m’as délivré de quelque chose’’, le fait du rapprochement, et que j’avais un cœur en or. C’étaient ses propos à lui, car c’est un homme. Est-ce qu’il y a une guérison qui peut se produire, comme ça, spontanément ?

Ça fait partie de l’Intelligence de la Lumière, oui, bien sûr.

Elisa : Mai, alors, je n’ai pas compris. Après, tu avais des angoisses ?

Sœur : Non, non, la personne, quand je l’ai rencontrée, après il m’a avoué qu’il était très angoissé, …

Il a été libéré de cela.

Elisa : Mais toi, tu n’as rien eu de ça ?

Sœur : Ah non, non. Du tout, du tout.

Elisa : Alors j’ai mal compris et j’ai mal traduit.

(Elisa refait la traduction pour corriger la compréhension de la situation.)

Sœur : En fait, chacun, on est ressorti libre de ce …

Alors, c’est très bien.

Sœur : Oui. Merci.

De toute façon, dès que vous êtes spontanés, aujourd’hui, sans arrière-pensée d’aucune sorte, et que quelque chose de spontané s’exprime, comme dans l’exemple, tout à l’heure de notre sœur par rapport au fait d’envoyer promener, ou de prendre dans les bras, alors c’est l’Intelligence de la Lumière, alors, la Grâce c’est possible. Dès l’instant où vous êtes dans la spontanéité, vous vous rapprochez de l’Instant Présent. Tout ce qui n’est pas calculé et qui se produit dans l’Instant, vous rapproche du Réel. Tout simplement.

Autre chose.

(Elisa et une sœur discutent de la température ambiante)

Elisa : Une sœur. Je sais que le Réel ne peut pas être affecté, il est comme il est.

Comment ?

Elisa : (Suite). Je sais que le Réel ne peut pas être affecté, il est comme il est. Dans ce théâtre illusoire, est-ce qu’il existe la possibilité, quand tu bénis quelqu’un, ça peut affecter de manière positive la personne ? Par exemple, quand quelqu’un est jaloux et fait un travail de magie ou quelque chose, ça peut réellement affecter la personne à qui c’est envoyé ?

Bien sûr que oui. Dans la logique du personnage, parce que celui qui ferait ça, il est dans le personnage, bien sûr. Et si l’autre est dans le personnage, ça aura un effet, bien sûr. Ayant été Merlin, je peux te confirmer que la magie est très efficace. Mais la magie n’a rien à voir avec le Réel.

Elisa : Si tu es dans le Réel, ça ne t’affecte pas.

Absolument pas. Aucune magie ne peut affecter celui qui vit le Réel. La magie affecte le personnage. Elle affecte l’âme. Elle affecte le karma. Mais le Réel n’a rien à voir avec la magie. Ou si tu préfères, la magie du Réel met fin à toutes les magies.

Elisa : Mais si la magie existe pour le personnage, elle peut aussi renvoyer à celui qui le fait.

On ne va pas rentrer dans les histoires de retour de sorts et de protections. Mais oui, bien sûr.

Elisa : Et la jalousie aussi affecte …

Comment ?

Elisa : La jalousie, ça fonctionne entre les deux personnages.

Bien sûr. La méchanceté aussi, les mauvaises pensées aussi, c’est de la magie noire.

Elisa : Une sœur. En parlant de la pandémie d’Agapè, si on collabore dans ça, on participe à ce que le rêve se défasse plus rapidement ?

Je ne suis pas sûr d’avoir compris. La pandémie Agapè, quoi ?

Elisa : Elle peut aider à ce que le rêve s’efface plus rapidement ?

Tout à fait. La pandémie Agapè a accéléré le film. La Résonance Agapè n’est pas le Silence. Elle est encore une expression, une manifestation de cet Amour Indicible au sein du rêve. Mais elle a préparé quelque part, elle a anticipé le Grand Silence. Parce que quand vous avez la preuve de cet Amour Indicible, en le vivant, alors vous êtes prêts pour le Réel.

…Silence…

Je crois que vous avez commencé à épuiser tous les témoignages et questions. Non ?

Elisa : Oui.

Frère : Il y a quatre ans, j’ai subi une injonction.

Elisa : Une quoi ?

Frère : Une injonction, un ordre. Il m’a semblé recevoir une injonction, me rendre dans un lieu où beaucoup d’énergie était contraire. Je ne m’y suis pas soustrait. J’y suis allé et j’ai vécu un moment terrible dans ma tête. C’est comme si je devais choisir la vie ou la mort, jusqu’à ce que j’arrive à dire : ‘’Je suis la Voie, la Vie, la Vérité.’’ Et ça s’est passé. Est-ce que c’est la Lumière ou est-ce que c’était ou l’envers du décor ?

Il y a quatre ans, je pense que c’était lié à une résolution karmique ou, en tout cas, de l’âme. Mais ça ne pouvait pas être ce que c’est aujourd’hui, avec l’Intelligence de la Lumière, qui n’était pas révélée à ce point-là. Tout ce qui est injonction à aller sur des lieux, nettoyer, purifier, sont toujours des histoires qu’on se raconte. Quand tu vis le Réel, tout ça c’est du cinéma. Vous ne pouvez rien faire. Quelque part, c’est un reste d’orgueil spirituel, justifié ou pas. Mais ça s’inscrit dans l’histoire, nécessairement.

Frère : Merci.

Vous avez des frères et des sœurs qui sont persuadés qu’ils doivent aller à tel endroit pour nettoyer, faire ceci, cela. La Lumière ne vous demandera jamais ce genre de chose. Elle va surtout vous demander de rester tranquille, d’être fainéant et de laisser être ce qui est. C’est toute la différence.

Frère : Merci.

Sœur : Je voulais encore, ce n’est pas une question, c’est…

On n’entend rien ici.

Sœur : Oui. Le Réel ne peut pas composer avec le rêve …

Comment ? Le Réel …

Sœur : Le Réel ne peut pas composer avec le rêve.

Tout à fait.

Sœur : Maintenant, je perçois que je peux, néanmoins, vivre le rêve avec beaucoup de, on va dire, de légèreté …

Oui, Bien sûr.

Sœur : … Peut-être un peu de ‘’je m’en foutisme’’ (un peu plus d’indifférence, plus d’insouciance), je ne sais pas trop quoi, ça n’empêche pas, en fin de compte, de côtoyer d’autres gens, de faire des choses. On les fait peut-être différemment parce qu’on sait que c’est un rêve, mais on peut danser, on peut faire …

Je te coupe. Quand tu es dans le Réel, tu conçois et tu vois que tu n’as jamais rien fait et que les choses se font à travers toi. Mais ce n’est pas toi qui les fais.

Sœur : C’est vrai.

Et ça, c’est constant.

Sœur : Oui.

Donc, tant que tu penses que c’est toi qui fais, et bien, tu n’es pas encore tout à fait complètement dans le Réel. Le Réel, les choses se font sans toi, mais à travers toi.

Sœur : En fait, oui c’est ça, c’est que, c’est comme si je suis amenée à faire des choses, en fait.

Mais ce n’est pas toi qui les fais.

Sœur : Sans vraiment le vouloir, ça se présente, je le fais.

Voilà. Dans l’Intelligence de la Lumière, les choses se font spontanément. Mais tu sais, pertinemment que tu n’es qu’un outil de l’Intelligence de la Lumière. Il n’y a aucune volonté personnelle qui peut être manifestée. C’est une grande différence. Dans le Réel, les choses sont écrites, elles sont vues comme étant écrites. Tu ne fais que suivre ce qui est écrit. Mais à aucun moment, tu ne peux t’attribuer le fait de faire quelque chose. C’est toute la différence, surtout pour des choses subtiles. Bien sûr, quand tu fais le ménage, et bien, c’est toi qui le fais. Mais pour des événements subtils, non, il n’y a personne qui fait.

Elisa : Le ménage se fait à travers toi aussi, non ?

Bien évidemment. Mais, il faut le faire.

Elisa : Mais il faut le faire.

Donc, il y a quelque part, parfois, un effort. Mais dans le subtil, non. Il n’y a jamais d’effort. On sait que ce n’est pas nous qui faisons, clairement.

Elisa : Ça je le vois pour les traductions. Je ne le fais pas, moi. Je me laisse et ça se fait tout seul.

On peut dire ça aussi.

Elisa : Ça passe à travers moi.

C’est la grande caractéristique, dans le Réel, de toute façon, c’est que les choses se font avec facilité. C’est toujours simple. Ce n’est jamais compliqué. Si ça devient compliqué, ce n’est pas le Réel, c’est votre personnage. Toujours. Parfois, il est nécessaire que ça soit compliqué. Mais vous faites parfaitement la différence entre ce qui est de l’ordre du personnage, de la personne, et ce qui est de l’ordre de l’Intelligence de l’Amour. C’est très facile à voir, à ressentir.

Dans le Réel, il y a, ce que nous nommions à l’époque, la Fluidité de l’Unité. Et dans le personnage, c’est plutôt toujours compliqué, surtout maintenant.

…Silence…

Vous avez épuisé tout ce que vous aviez à dire ?

Vous n’êtes pas obligés de respecter un horaire. On est entre nous. Il n’y a pas de direct, nous ne sommes que le nombre qui est ici.

Elisa : Il est moins cinq.

Alors, nous allons peut-être pouvoir clôturer, non ?

C’est ok ?

Elisa : Oui, oui. C’est ok.

Alors. Eh bien, comme d’habitude, rien de plus rien de moins.

Je vous transmets toutes mes Bénédictions, tout mon Amour, mais aussi tout mon Silence.

Et je vous dis, peut-être à bientôt. Au revoir.

Tous : Au revoir OMA. Au revoir. Merci. Merci.

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