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O.M. Aïvanhov
Partie 1
Vacances (5 au 10 août 2022)

5 août 2022

Eh bien, chers amis, je suis extrêmement content de vous retrouver au sein de cette assemblée.

Permettez-moi, tout d’abord de vous présenter toutes mes Bénédictions, tout mon Amour et nous allons tout d’abord nous établir dans la communion du Silence, quelques minutes, avant …

Elisa : Je vous rappelle que je dois traduire.

Ah, mais fallait me le dire, chère amie, je n’étais pas au courant. Alors, je te laisse traduire ce que j’ai dit, si tu t’en rappelles. J’ai présenté simplement mes Bénédictions et dire que nous allons passer un moment ensemble, tout d’abord, avec quelques minutes de Silence, avant de vous laisser la parole.

…Silence…

Eh bien, je dirais, parfait, nous sommes tous alignés sur le Cœur du Cœur.

Alors nous allons commencer cet entretien si vous le voulez bien par des questionnements, des choses à dire, qui nous permettront d’enclencher notre échange.

Sœur : Je voudrais demander, qu’est-ce que c’est l’amour pour vous et si ça fait partie de l’Absolu, cette essence d’Amour ?

Mais de quel amour parlez-vous ? L’amour humain n’a rien à voir avec l’Amour Divin. L’Amour au sens Absolu du terme, …

Elisa : Comment ?

L’Amour au sens Absolu du terme, ne peut, en aucune manière, être comparé avec ce qu’éprouve un humain pour un autre être humain, que cela soit l’amour dans un couple, l’amour filial, l’amour sentiment, l’amour passion, ne peut aucunement être comparé avec l’Amour Absolu. Mais je précise que dans l’Absolu, vous ne pouvez pas vivre l’amour. Vous vivez le Grand Silence, la Béatitude, la Perfection et la Vérité. Il n’y a aucune nécessité de manifester un quelconque amour et une quelconque lumière.

La lumière appartient à la manifestation. L’amour, dans ses différentes compositions, n’a rien à voir avec l’Amour sans objet et sans personne. Vous ne pouvez pas être et nous ne pouvons pas être cet Amour Absolu non projeté, non visualisé, non émané, et être en même temps dans l’Amour Absolu. L’amour est toujours une projection entre un sujet et un objet.

L’amour peut être reliance, résonance, mais même l’Amour que vous avez nommé Agapè, c’est-à-dire comme je disais quand j’étais incarné, l’Amour du Soleil qui donne la même lumière et la même chaleur pour le saint comme pour l’assassin, il y a encore une distance (…), il y a un objet, un sujet ou deux sujets ou deux objets. Dans l’Amour Indicible qui confine au Grand Silence, il n’y a pas besoin de manifester l’Amour.

L’Amour est la substance même de la création s’appuyant sur l’Absolu, sur le Vide si vous préférez. Mais ça, aucune forme ne peut le ressentir, parce que celui qui ressentirait cela, ne pourrait plus maintenir une quelconque forme, dans quelque monde que ce soit. L’Amour essence, l’Amour quintessence, est Omniprésent dans la manifestation mais il ne peut être, aucunement, ressenti ou exprimé.

Il se traduira simplement par quelque chose qui est nommée la Béatitude, et que Tête de Caboche appelle le Grand Silence, parce que dans le Rien, il y a la Sagesse bien sûr, il y a, je dirais, l’Omniscience de l’Amour, l’Omniprésence de l’Amour. Mais dès que cet Amour est parlé, manifesté, il est alors qualifié. Or, l’Amour Absolu ne peut être qualifié en aucune manière. Je l’ai dit, c’est l’essence même du rêve. La Résonance Agapè est la première émanation de cet Amour Absolu. Mais cet Amour Absolu ne peut être qualifié en aucune manière.

Seul le Grand Silence, ce qui est ici (niveau du cœur), comme je l’ai expliqué et vécu lors de l’événement privé, la semaine précédente, vous fait goûter, si je peux dire, à l’Amour Non Manifesté. L’Amour Non Manifesté ne peut se traduire que par la Béatitude, là où il n’y a rien à voir, là où il n’y a rien à dire, là où il n’y a rien à ressentir. C’est comme le Silence. Qui peut décrire le Silence ? Le Silence n’est pas seulement l’absence de bruit ou l’absence de mouvement. C’est quelque chose qui est la jonction entre le Tout et le Rien. Vous ne pouvez pas appréhender, d’une manière ou d’une autre, cet Amour Absolu que vous êtes.

La seule traduction possible est dans l’Instant Présent Éternel et s’appelle Ici et Maintenant. C’est la grande différence. Vous pouvez éprouver, je l’ai dit, en tant que forme un amour filial, un amour Philae, c’est-à-dire, philosophique, toute sorte d’amour, jusqu’à l’amour nommé éros, l’érotisme. Tous les amours, sans aucune exception, sont possession, c’est tourné vers un objet ou vers un sujet. Seul l’Amour Absolu, dont rien ne peut être dit, est, en quelque sorte, restitution au Réel. Il n’existe aucune possibilité de représentation, d’imagination, de cet Amour qui ne peut être exprimé.

C’est bien plus que l’extase ou l’intase qui confirme vraiment, le meilleur mot, c’est le Silence ou le Grand Silence. L’expression, je dirais, la plus aboutie mais incomplète, de cet Amour Absolu est l’Amour Agapè. C’est un Amour qui ne fait pas de distinction. C’est ce qui a été nommé, voilà des années, en relation avec le neuvième corps, ici sur le thymus, le rayonnement du divin.

Mais le rayonnement du divin n’est pas le Divin. C’est déjà, dès que vous entrez en manifestation, que ce soit une forme, que ce soit une énergie, que ce soit un monde, il y a obligatoirement apparente disparition de cet Amour Absolu. Il disparaît parce qu’il est partout, parce qu’il supporte tout. Et étant le support de tout, il ne peut pas être manifesté ou ressenti.

Voilà ce que je peux répondre à cette question.

Dit autrement, je peux compléter, que le Feu du Cœur, le Feu Vibral, comme le Double Tore du Cœur, est l’émanation première de cet Amour Absolu. L’Amour est la substance même du rêve. La création, le rêve de création est apparu par Amour et, si l’on peut dire, il disparaîtra par Amour. L’Amour consume tous les rêves, cet Amour que j’ai nommé Absolu à défaut de le nommer autrement, quand il est vécu, tout en sachant qu’il ne peut pas s’exprimer, met fin à tous les rêves et met fin, comme disait Bernard de Montréal, bien sûr au mensonge planétaire, mais surtout au mensonge cosmique.

Autre question ou autre chose à dire.

Frère : Bonjour. J’ai bien compris la réponse à cette sœur. Je suis amoureux d’une fille et elle est amoureuse de moi.

Amoureux de ?

Elisa : D’une fille.

Frère : Et elle est amoureuse de moi.

D’accord.

Frère : Je dois tout de même vivre cet amour.

Bien sûr, il n’y a pas d’opposition. Et alors ?

Elisa : C’est tout.

Vous êtes ici pour exprimer et manifester toutes les palettes du rêve. Et tous les amours, quels qu’ils soient, depuis l’amour filial, par exemple, l’amour érotique, l’amour idéal, l’amour romantique, tout en sachant que tout ça ne sont que des facettes, des aspects particuliers de l’Amour Absolu. Mais n’allez pas créer des concepts à travers ce mot d’Amour Absolu. Vous trouvez l’amour ou l’amour vous trouve, dès l’instant où vous ne revendiquez plus aucun amour à vivre. Ce n’est pas un manque et ce n’est pas non plus une plénitude.

Je peux dire que, dans l’expérience de l’incarnation ici sur Terre, nous passons tous par toutes les tranches, toutes les strates d’amour mais aussi de manque d’amour. C’est une chance extraordinaire de pouvoir ressentir toutes ces facettes. Mais tant que vous êtes dans un monde manifesté, même au plus haut de la création, vous ne pouvez prétendre à être cet Amour Absolu. Même ce que nous avions appelé à l’époque, l’amour des flammes jumelles, n’est en définitive qu’une facette de l’Amour Absolu, qui justement découle de la séparation. Les flammes jumelles sont issues d’un même esprit, et il y a donc une forme d’incomplétude malgré la complétude.

L’amour s’éprouve lui-même, dans ce monde comme dans toute création. Mais l’Amour sert surtout, l’Amour Absolu, est la substance même de la création, la substance même du rêve. Et vous ne pouvez en éprouver qu’une des facettes. Et je dirais même que, même si vous en éprouvez et en vivez toutes les facettes, cela ne vous donne pas à vivre l’Amour Absolu. L’Amour Absolu n’est pas la réunion de toutes les facettes de l’amour. C’est directement la fin du rêve, la fin de l’expression de l’amour, qui justement révèle l’Amour que vous êtes, qui est un Amour qui n’est ni projeté, ni extériorisé, ni même intériorisé.

Le Vide est rempli d’Amour et l’Amour est rempli de Vide, mais n’en restez pas aux mots. C’est quelque chose qui s’éprouve, qui se vit, dès l’instant où tout ce qui fait les mondes des rêves, que l’on pourrait appeler, les mondes du désir d’amour, ne peuvent exister que justement parce qu’il existe ce sentiment de manque à l’intérieur de toute forme vivante. La meilleure approche en est le Grand Silence et l’Instant Présent.

La première représentation en est, avant même la forme, avant même le sujet et l’objet, la totalité de l’espace, c’est-à-dire l’Intelligence du Réel, comme disait Bernard de Montréal, ou encore, comme nous disons nous, l’Intelligence de la Lumière qui occupe tous les espaces, toutes les dimensions du rêve et la totalité de la création, et donc la totalité du rêve. Toute expression ou manifestation de cet Amour Absolu est amputée de lui-même. Une facette de l’amour, en définitive, n’est qu’un aspect de l’Amour, et en vivre toutes les facettes dans les différentes amours, comme de son manque, fait partie du rêve, fait partie de l’expérience, appelez ça comme vous voulez.

Voilà ce qu’on peut en dire.

Dans l’Amour Absolu, il n’y a ni lumière ni ombre. Il n’y a même pas de sentiment d’unité, c’est le Grand Vide qui est plein.

Voilà les quelques mots que l’on peut mettre sur ça.

Autre chose.

Elisa : Je crois qu’il y a un témoignage, mais il faudrait que je voie.

Je ne t’entends pas du tout, chère amie.

Elisa : Je regarde parce qu’il me semblait que j’avais un témoignage.

Ah.

Elisa : Mais je ne sais pas, il faut que je le regarde. Parce que j’ai vu tellement de choses.

Les témoignages ici parce que je sens que nous sommes en petit groupe. Il n’y a pas de retransmission ?

Elisa : Ah, je ne sais pas, j’ai un témoignage.

C’est un témoignage que tu as reçu, excuse-moi.

Elisa : Mais, il est énorme. Ouf ! C’est très long. C’est très, très long OMA. C’est très long, c’est presqu’un roman.

Alors, ce n’est peut-être pas le moment.

Elisa : Je pense aussi.

Surtout si nous sommes entre nous, en petit comité comme je le ressens.

Elisa : Il faut traduire en espagnol. Je crois que ce n’est pas le moment.

Il est préférable de s’approcher de l’essentiel.

Elisa : Je le pense aussi.

Sœur : J’ai une question. En fait, c’est au sujet des portails organiques. Je voulais savoir, par rapport aux animaux, parce qu’on dit que les animaux ont une certaine conscience et …

Mais tout est conscient.

Sœur : … et les portails organiques, j’ai cru comprendre …

Ils ont aussi une conscience rudimentaire mais ils n’ont pas d’âme. Ils n’ont pas d’histoire. Mais nécessairement, tout ce qui est animé, est doué de conscience et porteur de conscience. Mais il y a des consciences rudimentaires, des consciences de groupe, les animaux par exemple, et il existe certains animaux qui sont, comme on dit, en cours d’individualisation, les animaux domestiques de l’humain mais pas seulement. Le portail organique a une conscience de lui-même, mais cette conscience n’est pas rattachée à une âme, à un esprit ou à un Corps d’Éternité, comme un humain-âme ou un humain vrai.

L’âme de l’animal, et en particulier pour les animaux en cours d’individualisation, est rattachée à un esprit de groupe, de même que, être humain, c’est être attaché par l’identité et l’identification à une forme qui est identique, quelle que soit la couleur de la peau, quelles que soient les races, à ce qui est nommé l’Adam Kadmon, c’est-à-dire l’homme véritable. Pour l’humain, il ne s’agit plus d’une âme-groupe, mais ce que je pourrais nommer, un esprit de groupe, qui est ce qui avait été exprimé par l’Esprit du Soleil voilà quelques années. Voilà les différences.

La conscience est nécessaire à l’expérimentation de n’importe quelle forme, que ce soit un végétal, un atome ou un portail organique ne change rien. C’est simplement à quoi est rattachée cette conscience, qui fait une différence. Et vous savez que nous disons depuis toujours, qu’il y a une seule conscience, qui s’est fragmentée à l’infini. Mais en réalité il n’y a qu’une conscience qui contient et englobe absolument toutes les consciences, planétaires, humaines, angéliques, portails organiques, animaux, etc…

Elisa : Mais alors, ça n’a plus de sens que les animaux sont en train de s’individualiser si le jeu va se réabsorber.

Effectivement, ça n’a aucun sens, de même que vous comprendrez bientôt que de vivre en incarnation, ici ou ailleurs, n’a non plus aucun sens. Quand vous vivez le Réel, l’État Naturel, effectivement plus rien ne fait sens et plus rien n’a de sens, c’est comme ça. Pourquoi vouloir chercher un sens ? Le sens existe dans l’histoire bien sûr, dans le temps, mais n’existe déjà plus dans l’espace, et encore moins de sens dans le Réel. Tout ce qui est logique et, comment vous dites, ‘’cartésien’’, n’est lié qu’à la forme, mais aucunement à ce qui est vrai.

…Silence…

Autre chose.

Frère : Bonjour OMA, ma question continue sur l’âme. Je suis encore de plus en plus confus sur le lien entre l’âme et l’esprit.

L’âme…

Frère : Et l’esprit. J’ai cru que l’âme était une partie de l’esprit…

Absolument pas.

Frère : Et maintenant je comprends que ce n’est pas ça, mais du coup, je ne comprends plus rien.

L’âme, l’âme est un intermédiaire, un médium si tu préfères, entre le corps et l’esprit. L’âme a une mémoire. L’esprit n’a pas de mémoire. L’âme est une coloration de l’histoire, l’âme est profondément astrale parce qu’étant liée à la mémoire, elle est bien sûr mortelle, elle appartient à la fois à la personnalité incarnée, mais aussi à ce que nos frères tibétains appellent  la goutte rouge, ou si tu préfère l’atome germe, où est enregistré ce qui dépend de la personne et des lois du karma.

L’âme n’a aucune once de vérité, l’âme est mortelle et heureusement. Même l’esprit est mortel, mais bien sûr ce ne sont pas les mêmes échelles d’illusion du temps. L’âme en tant que médium fait barrage, fait écran entre le personnage et le Réel. L’âme est donc un travestissement astral. L’âme ne peut pas connaître la perfection parce que dès que l’esprit est vécu, il n’y a plus aucune place pour l’âme.

Celle-ci est alors dissoute par l’action de l’esprit et du paradis blanc et, à ce moment-là, pour un être humain qui verrait la couleur de l’âme, qui est visible, qui n’est pas l’aura, qui est simplement une partie du corps éthérique localisé à l’arrière de la tête, qu’on peut voir en vision éthérique, vous avez des couleurs d’âme, peu importe ces différentes couleurs, je l’ai déjà expliqué il y a longtemps.

Cette couleur donne une coloration de l’action possible pour la personnalité, mais quand le Paraclet, l’esprit du soleil, l’esprit tout court, s’effuse dans la personnalité et l’âme, l’âme s’efface alors, elle est réabsorbée dans la Lumière blanche, il n’y a plus de mémoire, il n’y a plus de karma.

L’âme est donc une falsification majeure en incarnation qui vous relie à votre propre histoire de personne ou de personnage, mais en aucun cas celle-ci n’est réelle. Et pour répondre à ta question, elle est totalement distincte bien sûr de l’esprit. Parce que dès que l’esprit s’effuse dans la personnalité et dans l’âme, cette dernière est dissoute en premier. Et tous ceux qui sont dans le Réel ont une âme qu’on dit blanche, ça veut dire qu’il n’y plus d’âme. Il n’y a plus de coloration, il n’y a plus ni désir ni mémoire. C’est ça qui concourt à vous établir dans le Réel et dans la Vérité.

Il est dit que l’homme est incarné, corps, âme, esprit, mais ce que vous êtes n’est jamais incarné. L’âme est une contrainte mémorielle, l’esprit est une contrainte de groupe ou de race ou d’humanité si vous préférez. C’est encore une histoire, mais ce n’est plus une histoire personnelle, c’est une histoire de groupe qui avait été traduite à l’époque par les origines stellaires et les lignées stellaires. Mais aujourd’hui cette connaissance ne vous est d’aucune utilité pour vivre le Réel. Est-ce que cela est plus clair ?

Frère : Oui, merci.

Alors nous pouvons continuer.

Frère : Pour chaque frère et sœur, aujourd’hui et pour ces prochains temps qu’y a-t-il de mieux à faire ?

Je n’ai pas entendu la phrase, qui? En espagnol je ne comprends pas mieux.

(Rires)

Elisa : Qu’est ce qu’il y a de mieux à faire ?

Surtout ne rien faire. Restez tranquille, ne vous encombrez plus de concept. La meilleure expression que je puisse trouver c’est, ‘’être présent à vous-mêmes dans le Silence’’. C’est de rejoindre la Divine indifférence et bien sûr de continuer de faire ce que la Vie vous impose de faire. Vous ne pouvez pas par exemple arrêter de vous occuper de vos enfants s’ils sont en bas-âge, jusqu’au moment où vous ne pourrez plus.

Mais ce n’est pas vous qui décidez, c’est l’Intelligence de la Lumière, mais ça ne sera à aucun moment, je dirais, un moment personnel. Ça sera nécessairement un moment collectif. Comme l’ont dit certains prophètes : ‘’Quand le signe céleste sera visible’’ et comme a dit Abba, je crois : ‘’L’évènement à l’horizon’’.

Alors les hommes quitteront les champs de bataille, quitteront leur travail, quitteront leurs obligations quelles qu’elles soient, et rentreront en eux-mêmes parce qu’ils n’auront pas le choix. Ce moment sera imposé par l’immersion dans le Réel quelque part, et ça, je vous parle bien sûr de quelque chose qui est antérieur à la stase, antérieur à l’évènement. L’évènement est juste derrière, c’est le moment où, où que vous soyez aujourd’hui, vous comprendrez qu’effectivement rien ne sert à rien, objectivement et concrètement.

À ce moment-là, quel pays avez-vous à défendre, quelle vie avez-vous à préserver ? L’intensité du Réel prendra tout l’espace de votre réflexion et tout l’espace de vos interrogations.

Mais je le répète, ça sera un moment presque collectif, et presque conjoint de toutes les consciences. Vous comprendrez que tout est inutile, réellement et concrètement. Aussi bien de vous battre, que de chercher quoi que ce soit, même à manger ou à respirer.

C’est un moment, un instant qui s’imposera de lui-même, sans effort et sans aucune équivoque, vous ne pourrez pas douter. Vous saurez qu’il n’y a pas de choix possible. Vous vous ne poserez plus aucune question.

Je crois qu’Abba durant la première semaine de vacances avait exprimé la physiologie de tout ça. Moi j’en parle de façon plus générale. C’est le moment si on peut dire où le mythe de votre  individualité, le mythe de votre personnage, le mythe de l’âme même et de l’esprit même, rencontre le Réel du temps zéro et ça, ça installe spontanément, avant même de le vivre collectivement, le paradis blanc et sa béatitude.

Vous aurez réellement et concrètement l’impression que votre personnage, que les scènes de vos vies s’éloignent de vous, comme quand vous émergez d’un rêve ou d’un sommeil profond. Il n’est pas question ici de quelque chose d’agréable ou de désagréable, mais de quelque chose qui deviendra à chaque minute de plus en plus évident, et on pourra dire à ce moment là que le combat cessera faute de combattants, parce qu’il n’y aura plus de combattants.

Vous constaterez et vivrez que chaque lutte est vaine. Que chaque espoir ou désespoir ne sert à rien, ça s’imposera à votre intelligence limitée, comme ça s’imposera aussi bien à l’âme si elle est là, qu’à l’esprit et au corps. Ça sera un moment sublime, quel que soit l’événement à venir, mais vous en aurez effectivement la prémonition, le pressentiment, et vous en éprouverez quelques éléments déjà, quelques bribes de cela.

Ce moment, je vous l’ai dit déjà depuis deux semaines, peut survenir n’importe quand entre maintenant et approximativement aux alentours au plus tard de la fin de cette année. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ce n’est pas la fin des temps, qui elle aussi peut survenir dans cet intervalle. Mais c’est un événement que vous ne pourrez que repérer individuellement comme collectif. Parce qu’il y aura réellement et concrètement un désengagement du rêve. Je l’ai dit et je le répète, vous verrez ce qui vous semble tangible aujourd’hui comme de plus en plus irréel.

Votre personnage, la mémoire de votre personnage même, le sens même d’être une identité, le sens même d’être une personne, disparaîtront littéralement de votre champ de conscience et de votre champ de perception. Vous ne pourrez pas vous y opposer, vous ne pourrez qu’accepter et avec grande joie.

Vous vous sentirez très légers, plus du tout affectés par le personnage et le rêve, qui vous apparaîtront comme un rêve. Ce moment de grande joie précédera de très peu en termes de jours l’événement en lui-même et la terreur de l’événement.

L’inconnu  sera accueilli, le Réel sera vécu malgré la présence encore de ce corps physique, que l’âme soit dissoute ou pas, c’est un vécu individuel et collectif. Et quel que soit votre positionnement d’aujourd’hui, ça sera strictement le même événement pour tout le monde, plus ou moins synchrone, en tout cas dans une fourchette de temps très réduite, et la face du rêve, la face du monde aura déjà changé, parce que vous réaliserez alors concrètement que vous étiez en train de rêver.

Ça fait partie du vrai réveil, à la fois individuel, collectif de la Terre et collectif à toute la création. Personne ne peut se représenter ce moment. Personne ne peut se l’imaginer et pourtant vous vous souviendrez à ce moment-là de ce qui a été nommé le serment, la promesse. Vous ne pourrez pas faire autrement que de vous souvenir qu’effectivement vous n’êtes jamais nés et jamais morts. Que représentera alors votre vie, votre personnage, votre famille vos enfants, plus rien simplement ? Simplement des éléments de votre rêve mais absolument rien de plus.

Ça sera une délivrance au vrai sens du terme, de tout sens de responsabilité. Ça sera aussi une délivrance de toute culpabilité quelle qu’elle soit. C’est ce que vivent déjà les frères et sœurs incarnés ici sur Terre quand ils vivent le grand Silence. Bien sûr, en vivant le grand Silence, ça n’empêche pas d’être dupe du temps qui s’écoule, mais ça vous renforcera dans le grand Silence.

Vous assisterez ébahis, stupéfaits, à votre propre sortie du rêve et vous serez absolument mûrs pour l’événement en lui-même, quel qu’il soit. Tout ce que je vous dis là est effectivement et concrètement sur le point d’être vécu. Encore une fois ne cherchez pas de date, mais tout ce que je peux redire, c’est que c’est maintenant, et ce maintenant là devrait vous suffire. Mais vous avez en vous toutes les possibilités de vous souvenir de qui vous êtes à ce moment là.

Et je le dis, ça sera une grande joie, d’ou que vous partiez ou vous vous teniez aujourd’hui. Ça représentera toujours un grand moment de libération on peut dire. Comme je le dis vous ne serez plus tenus par les événements de votre vie, mais vous commencerez à être immergés dans la vérité.

Vous échapperez donc littéralement au mensonge planétaire et au mensonge cosmique, mais aussi à votre propre mensonge, c’est-à-dire de vous être crus une personne, un corps, une âme, un esprit ou un corps de Lumière, vous verrez clair et vous serez lucides. Cela peut être d’un instant à l’autre.

Elisa : Comment ?

Cela peut être d’un instant à l’autre. Un peu comme les frères et sœurs de l’événement privé l’ont vécu en direct.

…Silence…

Autre chose à dire ?

(Une sœur pose une question en espagnol et Elisa traduit)

Elisa : Ceux qui sont très identifiés…

Ceux qui sont très quoi ?

Elisa : Identifiés au personnage, est-ce qu’ils vont souffrir ou pas ?

Pas à ce moment là, après. Au moment de l’événement en lui même mais ça ne durera pas, c’est juste quelque chose à traverser. C’est, pour prendre une image très générale, vous êtes dans l’air, vous avez l’impression d’être l’élément air, et d’un coup vous vous sentez devenir pierre, c’est plus de cet ordre là, mais ça ne durera qu’un instant.

Comme ça a été dit depuis de nombreuses années, personne ne pourra s’opposer au Réel (…), quel que soit l’emplacement du personnage aujourd’hui parce que, rappelez-vous que j’ai dit, vous allez comme vous apercevoir que ce personnage, cette vie, n’était qu’un rêve.

Ce n’est qu’après dans un autre temps, un autre moment, que viendra, même pas la souffrance, mais plutôt ce qu’on peut nommer terreur, mais ce n’est pas un terme adéquat, ce n’est pas le terme exact. C’est plus de l’ordre de la stupeur ou de la stupéfaction, du saisissement. C’est un choc effectivement, et bien sûr les éléments du choc ont été décrits voilà plus de douze ans maintenant avec ses différentes étapes, mais la finalité de ce choc est toujours la même, personne ne peut échapper à la grande joie de se retrouver, de se souvenir de qui vous êtes, personne.

…Silence…

Vous voyez, vous avez l’illustration que, dès que nous sommes ensemble dans un petit groupe et qu’il n’y a pas de retransmission, il y a beaucoup plus de facilité à être présents. Vous avez moins la possibilité, quand vous êtes peu nombreux, de vous échapper pour autre chose que ce qui est. C’est un constat, il est réel. Il est plus facile pour un petit groupe de toucher et d’approcher le temps zéro que pour un grand groupe. Dès l’instant, comme disait le Christ, où vous serez réunis en son nom, il sera parmi vous.

Et moi je rajoute que, quand vous êtes réunis pour la Vérité, pour le Réel, la Vérité et le Réel se présentent. Si vous êtes présents à vous-mêmes, là, tout de suite dans cet espace, vous sentez aussi ce qui se passe ici dans votre cœur, que quelque chose est en train de prendre place si je peux dire, même si vous dormez. Vous ne pouvez pas être ailleurs. Il y a une forme de concentration qui se rapproche de ce que je pourrais nommer la Présence, la lucidité, la cohérence.

Est-ce que vous ressentez cela, pour ceux qui ne dorment pas ?

Sœur : Oui.

Ou alors ils dorment tous…

Sœurs (ensemble) : Si, si, on le sent, on le sent.

Et j’en profite pour dire que si vous ne cherchez pas à analyser ou même à comprendre, ce qui est ressenti, ce qui est perçu, va se transformer tout naturellement en silence, mais aussi quelque part en évidence. C’est ça l’instant présent, c’est ça l’éternelle béatitude, c’est ça le Réel, ce n’est rien d’autre. Même si les questions effleurent, elles ne peuvent ôter ce qui est là, elles ne peuvent que le renforcer, parce que ce qui est là ne peut que grandir et prendre tout l’espace et tout le temps.

…Silence…

Frère : Je sens bien l’évidence du Réel qui s’empare, qui s’empare de moi, mais quand j’entends qu’il va falloir traverser l’effroi, ça me paraît complètement impossible …

De traverser quoi, impossible ?

Elisa : L’effroi.

Les choix, quels choix ?

Elisa : L’effroi.

L’effroi ?

Frère : Oui, la période de …, comment dire …

Ah, de terreur.

Frère : De terreur, voilà.

Mais la terreur, envisage-le comme je l’ai dit, comme un saisissement.

Frère : Oui.

C’est comme si… Écoute bien. C’est comme si ce que tu ressens maintenant, qui se déploie, qui est là, que tu ressens, d’un seul coup, d’un seul était saisi et figé. Cet effroi, tel que je le définis, est un moment de cristallisation de la Présence et de l’instant. C’est ça qui met fin au rêve, avant même l’évènement. Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l’appelle naissance. Il y a réellement une transsubstantiation, une transformation, un changement de substance. Le papillon ne se souvient pas qu’il a été chenille, mais la chenille ne sait pas qu’elle va être un papillon.

C’est un deuil, un deuil d’une forme, un deuil d’un mode de fonctionnement, parce que le sentiment de perte est réel, mais la découverte du papillon met fin très vite à cela. Donc ne cherche pas à te le représenter. J’ai pris l’exemple de la chenille et du papillon parce que j’en ai parlé il y a longtemps, c’est parce que, quelque part, c’est exactement cela.

Mais ça va plus loin, et c’est en ce sens que c’est une autre cristallisation qui libère. C’est le moment où tu prends conscience qu’il n’y a pas plus de chenille que de papillon, et il n’y a que toi. C’est tellement vaste ! C’est tellement puissant qu’aucun mot ne peut le décrire et c’est un réel saisissement. Mais cela est à vivre bien sûr, et certainement pas à redouter. Et encore une fois, vous en êtes informés. Et le moment venu, cela se passera d’autant mieux.

…Silence…

Est-ce-que j’ai répondu à ton interrogation ?

Frère : Oui, merci beaucoup

…Silence…

Soyez attentifs à ces moments de silence entre mes paroles et vos paroles, pour être encore plus intensément présents à ce qui se vit.

…Silence…

Elisa : Donc à un moment donné, nous avons été, nous avons choisi d’être, de quelque façon, informés ou …

Bien sûr.

Elisa : … pas seulement informés mais, là, présents.

Bien sûr. Je vous rappelle que les plus peureux d’entre les humains, ceux qui ont le plus peur de la mort, sont les frères et les sœurs qui ont été dans la religion, dans la spiritualité.

Ceux qui vivent leur vie sans se poser de questions sont certainement plus près du Réel que la plupart des frères et des sœurs qui se sont interrogés sur le sens de la vie, le sens de la mort, et que, comme l’a dit Tête de Caboche, la peur de la mort, la peur de la fin est la seule raison de votre recherche spirituelle et de votre démarche spirituelle. Surtout pour ceux d’entre vous qui sentent et vivent les énergies, je ne parle pas de sentir le présent maintenant.

Mais ceux qui étaient dans l’habitude de sentir les énergies partout, dans l’environnement, dans l’autre, les empathes, ceux qui avaient le don de charisme, ceux qui percevaient les entités, étaient quelque part à la fois des vieux ‘’routards’’ de l’incarnation, et en même temps les plus peureux. Et il ne fallait pas vous laisser comme ça, il fallait bien vous rassurer.

C’est pour ça que dans ce qui a été écrit, nous nous sommes adressés en premier aux êtres qui étaient capables de sentir les vibrations, les énergies, parce que par vos perceptions, mais aussi par vos peurs inconscientes le plus souvent, vous étiez les plus à même de réaliser la synthèse de la matrice christique, c’est-à-dire du corps d’éternité. C’est pour ça que nous avons toujours dit : ‘’Les premiers seront les derniers, les derniers seront les premiers’’.

Vous étiez réellement, comme nous l’avions dit à l’époque, des ancreurs et des semeurs de Lumière, au même titre qu’aujourd’hui vous êtes les ancreurs et les semeurs du Silence. Pas parce que vous étiez en avance, mais parce que vous êtes tellement habitués à l’incarnation que, quelque part, vous étiez, et nous étions nous aussi les Anciens, les plus peureux, contrairement à toutes les apparences.

Le Christ l’avait dit d’ailleurs : ‘’Heureux les simples d’Esprit, ceux qui se conduisent comme des enfants’’, et qui ne se posaient pas de questions sur leur devenir ou d’où ils venaient. Et paradoxalement, vous étiez les plus aptes à recontacter le Réel, la Vérité. Rappelez-vous que pour la Lumière, pour son Intelligence, une faiblesse devient une force.

Il en a été de même, je vous le rappelle, pour les méchants garçons, qui vous ont fait tant souffrir, depuis tant de temps, et qui pourtant aujourd’hui à travers leur volonté machiavélique de vous enfermer, de vous contrôler, vous ont paradoxalement approchés de la Liberté. J’ai toujours dit qu’il valait mieux remercier les méchants garçons que les mères généticiennes. Les premières ont encadré et permis le rêve, et les méchants garçons vous sortent du rêve à l’insu de leur plein gré. Tout ça, bien sûr, était écrit.

…Silence…

Vous voyez, même ma présence et tout ce que je peux dire, et même votre présence et ce que vous dites, ce que vous demandez, ne sont qu’un immense prétexte pour vivre ce qui est là, dans le Cœur du Cœur.

…Silence…

Autre chose ?

Une sœur: J’ai une sorte de témoignage en rapport de ce qu’on dit avec ce qui se passe dans le cœur. Sans pouvoir dire que je vis le Réel, je peux dire qu’il y a dans le cœur…  je sens un espace de vide qui s’agrandit. J’ai l’impression que souvent ça s’ouvre à l’arrière.

Je te remercie de ton témoignage mais, avant toute chose, est-ce que tu peux dire à travers ce qui est là, que tu te reconnais?

Sœur: Oui.

Merci. Est-ce que tu peux dire que cela ne laisse aucun doute?

Sœur: Oui.

Il n’y a plus qu’à laisser être ce qui est là. Ça n’empêche pas d’échanger, de converser; ça reste toujours là.

Sœur: Oui, et ce que je voulais dire est que, le fait de ça, j’ai l’impression que ma vie, malgré tout le monde, devient facile. C’était improbable que je sois là aujourd’hui, vu le contexte d’où je viens déjà, et le contexte gouvernemental, et tout s’est fait avec fluidité. Je n’ai même trouvé que des gens souriants dans les aéroports. Des douaniers sont venus spontanément à mon aide quand ils ont vu que, par exemple, j’avais faim ou soif, ils m’ont permis pas mal de choses et je trouve ça formidable, et je suis sûre que c’est bien ça.

 

Comme vous voyez, l’intelligence de la Lumière est bien faite. La semaine précédente, même si j’en ai parlé à la fin de la semaine, il y a eu un événement privé. Aujourd’hui, cette semaine qui est publique, comme par hasard, ne peut pas être diffusée en direct, et donc les frères et sœurs qui écouteront en différé, ce que nous échangeons et vivons, seront encore plus disponibles pour le vivre que s’ils étaient en direct avec nous.

L’intelligence de la Lumière est toujours plus forte que les désirs, les souhaits des uns et des autres. Tête de caboche voulait que cet événement soit diffusé en direct. La technique, la censure s’y est opposée. Tout est écrit. Ça ne s’est jamais produit auparavant, l’événement privé comme le fait que cette rencontre ne puisse pas être retransmise en direct.

Dans le Réel, dans l’Etat Naturel, tout est sens et signification, même s’il n’y a pas de logique, même s’il n’y a pas de raison. Mais ça, vous ne le voyez que juste après l’avoir vécu, pas avant, bien sûr. C’est ça la magie de la Lumière. C’est ça la magie de l’Amour. C’est de n’obéir à aucune logique humaine ou technologique, et de trouver un sens absolu dans l’absence de direction, dans les contrariétés, dans les épreuves, dans n’importe quoi. C’est ça l’intelligence de la Lumière, vous le vivez en direct live, ici.

Je te remercie de ton témoignage et de tes mots, mais avais-tu fini ? Peut-être que je t’ai interrompue, non ?

Sœur : Non, c’est fini. Merci.

Merci à toi.

En fait vous voyez, comme se tue à le répéter Tête de Caboche et moi aussi un peu, plus vous êtes disponibles pour ça, plus Ça est présent, sans rien attendre, au travers même de vos propres pensées, de vos propres questions même, la vérité se fait jour. Tout n’est que prétexte.

Et notre cher Nisargadatta l’affirmait haut et fort de son vivant. Les questions, les réponses, les témoignages, ne sont qu’un prétexte pour découvrir le Réel, et nous accomplissons cela ce jour-même.

Aujourd’hui, tout n’est que prétexte pour vous rencontrer et pour vous retrouver, quelles que soient les apparences, quelle que soit votre incompréhension ou votre compréhension.

Vous êtes de plus en plus présents à vous-mêmes tout de suite. Vous percevez cela ?

Sœur : Bonjour OMA. Puis-je relater quelque chose qui m’est arrivé dans mon quotidien. Ce n’est pas évident de raconter cela. Je vis dans une grande ville où je suis tout le temps à pied. Donc, je vois beaucoup de choses, beaucoup plus que les autres années. Je dirais que depuis quelques années, je me suis trouvée face à mon sale caractère qui n’était pas perceptible lorsque j’étais dans la vie spirituelle pleine de douceur, et il s’est trouvé que, bon, il se passe souvent beaucoup de choses lorsque je suis à pied. Parce que, en ville maintenant, les êtres qui sont montés sur roues, je dirais que ce soit la trottinette, les vélos souvent, les voitures un peu moins…

Sœur : Il s’est trouvé, il y a quelques temps, qu’un être, un homme, masculin, est arrivé avec sa trottinette très violemment, il était accompagné de sa compagne j’imagine, …

Attends, laisse traduire parce qu’Elisa va perdre le fil.

Sœur : Et face à cette violence que je côtoie et beaucoup d’incivilité, j’ai appris, ce n’est pas que j’ai appris, disons que j’utilise beaucoup les noms d’oiseaux, ça m’arrive. Donc cette fois-là, cet être est venu devant moi quasiment, alors que je marchais, et là ça m’est difficile de l’évoquer. Enfin je ne vais pas prononcer le nom, j’ai dit ‘’Espèce de S…ard ! Et naturellement, il est revenu vers moi, m’a bloquée en me disant : « On n’insulte pas les gens’’. Donc moi de toute façon, dans l’instant, j’ai compris la leçon, bien entendu, mais il m’a bloquée, il m’a pris le bras, il était devant moi comme ça, face à moi et disons que je n’ai pas laissé la peur m’envahir.

Sœur : Mais il y a eu un petit soupçon de peur parce que c’était quand même le face à face. Dans l’instant il continuait à me parler et moi, un moment donné, on ne peut pas dire si c’est la conscience, je me suis dit « Stop, tu ne dis plus rien’’, mais je ne l’ai pas perçu comme ça, c’est-à-dire, je me suis mise dans le silence.

Sœur : J’ai senti à l’intérieur de moi dans l’instant comme une colonne qui me traversait et … ce qui s’est passé, à l’instant, est arrivée à ma droite une dame, merveilleuse, j’aurais pu penser que c’était la vibration d’un ange, qui m’a dit: « Madame, prenez ma main. Donnez-moi la main. » J’ai senti dans l’énergie de cet homme-là qu’il était à la fois surpris que cette femme se mêle dans notre histoire. Et de ce fait, ça s’est arrêté comme ça. Et nous sommes parties toutes les deux, main dans la main, vers le tram, pour rentrer dans le tramway. Fin de l’histoire. (La sœur est très émue en racontant de dernier passage).

Autre Sœur : Ça n’arrive pas tous les jours.

Cette histoire est fantastique. Pourquoi ? Si tu étais restée dans le personnage spirituel fait de réserve, de contrôle, tu aurais été en train d’essayer d’interpréter cet événement mais là, tu as été suffisamment dans la spontanéité du personnage pour traiter de nom d’oiseaux cet homme sur sa trottinette. C’est-à-dire qu’à l’occasion de cet événement, tu as été UN dans la spontanéité, tu n’as pas réfléchi aux éventuelles conséquences ni à un éventuel positionnement de spiritualité. Bref, tu as été authentique dans ta spontanéité, l’autre comme tu dis est revenu, et un ange est intervenu.

Mais c’est exactement cela l’intelligence de la Lumière. Plus vous êtes spontanés, même s’il y a une forme de violence apparente, plus vous êtes proches de l’instant présent et plus vous êtes dépourvus d’interprétation et de jugement, et plus tu es immergé dans l’instant présent et dans l’histoire de l’instant présent. Et je te remercie parce que c’est une expérience extraordinaire qui prouve que, quand vous lâchez toutes vos prétentions spirituelles, à vouloir contrôler, à vouloir gérer, à vouloir anticiper, alors se produisent des événements de ce genre ou d’autres genres, mais qui vous amènent à la lucidité et quelque part, comme tu le dis, au merveilleux du Réel.

Je dirais même que c’est ton authenticité à ce moment-là, ta spontanéité, peu importe si ça a été lié à une peur ou à une surprise, mais tu n’as pas projeté au-devant de toi un être spirituel, sage ou quelque projection que ce soit, et quelque part tu as fait immersion totale et directe dans le Réel, parce que bien évidemment, tu ne pouvais qu’accepter ce qui venait de se produire même si tu as réagi, et ta réaction spontanée a mis en œuvre un processus qu’il n’aurait pas été possible de vivre dans une posture spirituelle.

Le détachement ne veut rien dire. L’authenticité allait être pleinement présente dans ce qui se déroule, sans parti pris et sans se prémunir de quoi que ce soit. Bref, lors de cette expérience, le Réel a fait irruption. C’est exactement comme ça que ça se produit.

Quand vous êtes dans une situation où vous ne réfléchissez pas, où toutes vos techniques quelles qu’elles soient laissent la place à une réaction brute immédiate, même de peur, dans ce cas-là… Eh bien, alors l’intelligence de la vie se montre à vous par l’intermédiaire d’un troisième personnage, comme tu as dit, un ange, qui vient faire irruption dans ce qui se déroule et qui, par sa présence et son intervention, a changé même la nature et la compréhension de l’événement.

Si vous êtes attentifs, si vous êtes dans cette forme de spontanéité, sans réfléchir,  alors vous aurez de très belles surprises parce que vous vous rapprochez dans ces moments-là de ce qui est, sans vouloir le transformer ou l’interpréter, sans vouloir le contrôler. Et c’est très important, vous avez compris l’intensité de ce qui s’est passé. Mais ça, ça arrive à chacun de nous. Rappelez-vous, dès l’instant où on est dans l’authenticité, et l’authenticité ne peut s’accompagner que de spontanéité, pas de réflexion. Je te remercie. As-tu quelque d’autre chose à rajouter à cela?

Sœur: .Je veux dire qu’en en même temps, chacun a eu une leçon, si on peut appeler ça une leçon. Cet être-là, ça ne m’appartient pas, mais il me semble qu’il a eu une leçon. Que de mon côté bien sûr, dans l’instant, tout de suite j’en ai eu une en me disant « Cesse de te montrer comme ça, quelle que soit la situation », c’est-à-dire, je ne sais pas comment on peut dire ça, enfin ma spontanéité un petit peu ‘’olé olé’’.

Sœur : Et puis c’est vrai que j’ai retenu après… et je me suis dit: « Ah ! Mais c’est merveilleux ! Comment cette personne où j’ai senti une énergie comme je dis d’ange, comment cette personne est arrivée là, à ce moment ? Et en même temps, en ce qui me concerne, dans la situation, j’ai … et ça aussi, pour moi, je pense que je vais m’en souvenir, c’est que je me suis dit: « Cesse de parler. Lui, il continue, mais toi reste dans le silence  » Et c’est à ce moment-là que la personne est arrivée.

Donc pour moi, je ne me le rappelle pas tous les jours, mais voilà, c’est inscrit que le Réel, on peut le vivre dans une situation qu’on peut interpréter : ‘’Et bien oui, c’est mal !’’, voilà, et finalement, ça s’est retransformé en merveilleux. Mais j’ai tout de même pris une leçon, c’est-à-dire que maintenant je suis un peu plus calme quand quelque chose se produit, parce que je sors presque tous les jours, et tous les jours il se passe quelque chose. Pas de ce style !

Voilà. Et aussi, je reviens sur la vie spirituelle que j’ai eue, enfin cette passion que j‘ai eue de la spiritualité et maintenant le fait, depuis quelque temps que je vis dans cette ville, dans le midi…À Paris je n’étais pas du tout comme ça. Avant, je n’étais pas du tout comme ça, au contraire; jamais je n’ai eu l’occasion. Je montrais que tout se passait doucement et là, ça pourrait être très violent, parce qu’il y a beaucoup d’incivilités. Il n’y a pas que ça bien sûr. J’adopte maintenant…, j’essaie d’être alignée. Selon les rencontres que je fais, je me dis « Bon, c’est son histoire, ce n’est pas la mienne ».

Je te remercie. Ça fait partie de ce que j’ai dit, la spontanéité débouche sur l’authenticité. Peu importe que ce soit un traumatisme, un choc, une peur. C’est un prétexte pour vivre cela. La vie trouve toujours les bons prétextes pour vivre ce qui est à vivre. J’ai pris l’exemple de cet enregistrement qui ne peut pas être rediffusé en public, mais qui sera diffusé, contrairement au privé, et qui montrera que ce qui se produit peut se produire, dès l’instant où vous êtes spontanés, dès l’instant où vous êtes présents à vous-mêmes, sans fard ni détour, sans vous maquiller, pour échapper à ce qui est.

Comme tu l’as dit, avec ton propre caractère et tes propres composantes.

Sœur : Que j’ai découvertes !

À cette occasion, tout à fait.

Sœur : Oui. Mais depuis quelque temps, depuis quelque temps.

Très bien.

(Rires de notre sœur)

Vivre l’Instant Présent, c’est ne plus porter de masque.

Sœur : Oui voilà.

Plus de masque a priori, plus de masque spirituel, de masque d’être zen. Non, nous sommes ce que nous sommes. L’être humain doit s’accepter tel qu’il est en totalité.

Sœur : Mais en fait, être zen, dans l’instant où la décision s’est prise en moi de ne plus être, de ne plus répondre à ce qui se disait de cette personne, en fait, c’était un peu restée zen ça.

Oui, et surtout tu ne t’es pas cachée derrière un besoin d’expliquer ou de comprendre. Tu as été spontanée. Et si vous êtes spontanés, la Vie vous récompense tout de suite, dès l’instant où vous ne cherchez plus à porter un masque, surtout un masque spirituel, dès l’instant où vous ne vous travestissez pas ou ne transformez pas ce qui est, le personnage est ce qu’il est. Et ces circonstances-là d’authenticité, vous démontrent instantanément que quand vous ne portez plus de masque, quel qu’il soit, alors, vous êtes disponibles pour le Réel. Vous êtes disponibles pour vous-mêmes.

Et, au-delà de votre Présence, c’est un présent, c’est un cadeau que vous vous autorisez à vivre. Vous comprenez ça ? C’est important.

Nous reste-t-il du temps avant l’heure qui nous est impartie ?

Elisa : Il est 17h45.

Alors, il nous reste encore, je crois, un petit quart d’heure.

Vous voyez, le temps passe très vite dans la Présence et dans la Lucidité de l’Instant. Le temps n’existe quasiment plus.

Frère : Mais, comme le personnage n’est fait que de masques qu’il a accumulés les uns, les autres, en culture, en religion, en tout, en retirer un, mais il reste tous les autres. Est-ce qu’il faut les retirer les uns après les autres? On n’a pas fini.

Tu ne peux pas les retirer par toi-même parce que, comme tu dis, ça prendrait beaucoup de temps, beaucoup de luttes, beaucoup de confrontations. Mais l’avantage c’est que, dès que tu es présent à toi-même, comme notre sœur l’a décrit, les masques n’ont plus lieu d’être. Et tu le vois. Bien sûr, les masques c’est, d’ailleurs, quand on dit l’ego, ça veut dire je crois en Grec, porter un masque. Mais les masques n’ont pas besoin d’être tous vus, tous décortiqués, analysés. Parce que dès l’instant où tu es présent à toi-même dans cette spontanéité, alors, la lucidité et l’intégration de l’expérience te montrent la magie de l’Intelligence de la Lumière.

Là aussi, il n’est pas question d’enlever les masques, mais simplement de traverser les masques. Ce n’est pas vraiment la même chose. Enlever les masques, c’est un travail, c’est un effort. Traverser les masques, c’est accepter les masques, et l’acceptation de ce même masque crée la traversée et crée l’Instant Présent.

Frère : Je m’aperçois que je suis encore très marqué par les masques.

Ah, tu sais, nous le sommes tous.

Frère : Les masques qu’on nous a obligés à porter …

Ce sont les masques sociaux, ce sont les pires.

Frères : … Parce qu’en rentrant dans certains magasins où moi je ne voulais pas porter de masque, mais on m’y obligeait. Quand j’y rentre aujourd’hui, un mois après la fin de l’obligation,  je ressens encore cette obligation qui me tombe dessus comme un enfant qui se fait punir de ne pas mettre son masque.

Mais oui. Les masques que l’on vous a fait porter, ce sont les masques de la mascarade. On vous a masqué vos émotions, on vous a masqué votre personnage pour soi-disant vous protéger. Alors qu’un virus est mille fois plus petit que les mailles de votre masque. C’était une mascarade, un simulacre. En vous mettant un masque, c’était pour vous empêcher de vous mettre à nu, pour tester votre soumission et beaucoup à cette occasion se sont réveillés, beaucoup ont compris la mascarade. Mais, le simulacre n’a qu’un temps, le temps de la peur, le temps de la manipulation.

Mais, mine de rien, ça vous rapproche du Réel. Porter un masque physique, vous montre réellement que nous portons tous des masques en incarnation. C’est l’autre nom de l’ego, le masque.

Et je te remercie aussi de ton intervention.

Qu’est-ce que c’est qu’un virus ? J’ai eu l’occasion de le dire. Ce n’est rien d’autre qu’une particule astrale, une particule de peur. Ce fût une pandémie de peur qui a essayé de substituer ce que Abba avait dit ‘’une pandémie d’Agapè’’. Sans le savoir ABBA a dit, au mois juin 2019, que le Québec avait démarré une pandémie Agapè. Et, neuf mois après, est né le simulacre du Sacré, c’est-à-dire, la pandémie du ‘’corona circus’’. Les gens sont morts de peur avant même de mourir d’une quelconque particule astrale. Ce fût une grande expérience. Il y en aura d’autres, bien plus pénibles dans les mois qui viennent.

Mais à chaque fois, la résilience sera là. Et au travers du simulacre, vous découvrirez, si ce n’est déjà fait, le Sacré que vous êtes. Ce sont les deux versants d’une même face d’une même pièce de théâtre. D’un côté le simulacre, le faux, et de l’autre côté le Sacré, le Vrai. Tout est comme ça et c’est pour ça que nous vous avons toujours dit que les méchants garçons, les guignols, ne pouvaient qu’agir, en et pour la Lumière, et que leurs actions allaient éclairer leur propre perversion, leur propre illusion. C’est exactement ce que vous êtes en train de vivre depuis deux ans, maintenant.

Frère : Mais pourquoi aujourd’hui, je suis encore très touché quand je vois une famille avec des enfants porter un masque en vacances ?

Parce que c’est quelque chose d’outrancier. Et je conçois tout à fait que tu sois outré parce que c’est outrancier.

Elisa : Tu n’as pas un autre mot pour ‘’outrancier’’ ?

Parce que ceux qui portent un masque dans leur voiture, en famille, en vacances comme tu dis, sont l’illustration de la peur. Ils ne sont pas intelligents. Ils sont très bêtes. Et la bêtise met en colère. Et je conçois, tout à fait, que vous ayez envie de leur faire des grimaces ou de leur arracher leur masque de pacotille. C’est une réaction saine. Le Christ dirait que c’est une saine colère. Mais ne t’inquiète pas, ils se réveilleront. Bientôt, ils comprendront que, contrairement aux lois, je crois, dans énormément de pays occidentaux, il y a des lois qui interdisent de masquer le visage.

Mais en plus, porter un masque par cette chaleur, étouffe littéralement votre personnage, concrètement. Vous êtes, je ne sais pas comment on dit en terme médical, mais il manque de l’oxygène dans le sang, réellement et concrètement. Eh bien, peut-être, ils tomberont dans les pommes, en malaise, et que ça les réveillera. Il est dit dans l’histoire que les anciens français, les Gaulois, avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête. Alors, ils portaient des casques qui ne servaient strictement à rien. Tout ça n’est qu’une mascarade, et la société elle-même, les méchants garçons, par leur volonté de vous contrôler, vous montrent leur propre mascarade.

Ils vous ont empêchés de sortir de chez-vous. Il fallait se signer un papier à soi-même pour s’autoriser à sortir, je crois. C’est d’un ridicule sans nom. Beaucoup s’y sont soumis. Et vous avez compris que la vie en société n’est qu’une soumission et une compromission. Beaucoup d’entre vous ne sont plus dupes de cela et encore certains en sont dupes, jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils n’ont à être soumis à aucune autorité, et qu’ils doivent redécouvrir l’autonomie, qu’ils le veuillent ou pas. La mascarade vous le montre et vous le démontre.

C’est comme ça que vous découvrez que quelque chose ne va pas, ce qu’on appelle les ‘’bugs’’ dans la matrice. Ça vous oblige quelque part à vous dissocier de cette matrice et de cette société, et à découvrir votre autonomie et votre liberté. L’autonomie et la liberté ne peuvent s’accommoder avec aucune société, moderne ou ancienne. La société est le lieu du rêve commun et le lieu de l’enfermement librement consenti. Et vous êtes nombreux à vous en apercevoir. D’ailleurs, comme on dit en français, je ne sais pas si tu peux traduire : ‘’La mayonnaise ne prend plus’’, c’est-à-dire quand la mayonnaise ne monte plus.

Trop de peur met fin à la peur. Trop de simulacre montre le simulacre. Il n’y a rien de sérieux là-dedans, ce n’est que le culte des apparences, le culte de la communication, et ces gens-là pensent que la communication peut remplacer le Réel. Ils pensent que par la communication, ils peuvent vous emmener où ils veulent. Et le résultat est exactement à l’opposé de ce qu’ils pensaient. Eh oui, tout a été écrit. Ils ne peuvent pas s’échapper. Personne ne peut s’échapper. Et le simulacre débouche sur le Sacré.

C’est la grande leçon de tout ce qui s’est produit durant ces deux années, où la pandémie Agapè s’est réellement développée, en même temps que son exact inverse est apparu, c’est-à-dire, la pandémie soi-disant virale, la pandémie de peur. Ce n’est qu’une scène de spectacle. D’un côté de la scène de spectacle, c’est une comédie très burlesque, très comique, et de l’autre côté, c’est un mélodrame à n’en plus finir. Mais, vous avez aujourd’hui toute la possibilité de voir les deux versants, les deux côtés de la scène. C’est comme ça que vous vous approchez de votre autonomie.

Ça veut dire que c’est l’heure si tu m’as tapé, ou peut-être l’heure d’ailleurs. Je disais ça en plaisantant, mais je crois que ça va être l’heure, comment vous dites, de la pause et du goûter. N’est-ce pas ?

Elisa : Voilà !

Alors, nous allons arrêter maintenant et reprendre dans un petit moment. D’accord ?

Sœurs : Merci !

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