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ENTRETIEN AVEC JEAN-LUC AYOUN
A DEUX FILLES DU SAGUENAY
(Sylvie Boucher et Dominique Guérin)
Sur Radio Unicité

30 Novembre 2022

SB : Vous écoutez deux filles du Saguenay sur radio unicité, on a un invité de marque aujourd’hui, attachez vos tuques(*) comme on dit chez nous ! (Expression (*) : quelque chose qui est surprenant, décoiffant …

DG : Très spécial.

SB : Oui.

DG : Aujourd’hui on a avec nous Jean-Luc Ayoun.

DG : Bonjour Jean-Luc.

SB : Bonjour Jean-Luc.

JLA : Bonjour à vous.

SB : C’est un honneur de te recevoir sur notre émission, vraiment.

DG : Merci, merci d’être là.

DG : Écoute, je fais les présentations parce que Jean-Luc a quand même une liste assez longue.

SB : On a juste une heure et demie, peut-être qu’on pourrait écourter ?

DG : On va arrêter ça.

SB : On va écourter les présentations.

(Rires)

DG : Oui, on ne va pas mettre d’ampleur là.

DG : Alors Jean-Luc tu es docteur en médecine, auteur, …

JLA : Oui.

DG : Tu as écrit des livres aussi, moi je n’ai pas eu connaissance vraiment de titres de livres que tu as faits, mais tu as écrit aussi.

JLA : Alors il y a des livres qui ont été écrits il y a assez longtemps quand même. Il y a eu trois livres en fait qui sont parus en Suisse en 1987/88 et 90. Après disons qu’avec les moyens modernes il y a eu Internet, et à ce moment-là il a été évident que la diffusion internet des activités qui sont survenues ensuite était beaucoup plus aisée que par livre.

DG : Des livres à écrire ?

JLA : Beaucoup plus accessible, voilà.

DG : Est-ce que je détecte une petite toux, un petit mal de gorge ?

JLA : Oui, oui, oui, mal de gorge non, mais effectivement j’ai la voix qui est un peu éraillée je ne sais pas pourquoi.

DG : Un petit peu, oui. Alors Jean-Luc tu es aussi acupuncteur, spécialiste en lithothérapie, en fait ce sont les soins de Pierres et Cristaux, médium, channel. Ton enseignement est dans la même lignée qu’Omraam Michael Aïvanhov, qu’on appelle OMA, Bidi, Bernard de Montréal, Abba, Ma Ananda Moyi et bien sûr Jean-Luc Ayoun.

JLA : Alors, bien.

DG : Alors tu enseignes aussi à travers tes satsangs, tu enseignes aussi à travers les canalisations. Alors est-ce que j’oublie des choses Jean-Luc, de qui tu es ?

JLA : Alors dans tout ce que tu as énoncé il y a juste la chronologie : en fait j’étais, j’avais un cabinet de médium avant même d’être médecin, donc très jeune.

DG : Ah très jeune ok.

JLA : Oui, bon je suis passé par beaucoup de choses on va dire dans ma vie, beaucoup d’expériences, beaucoup d’enseignements, beaucoup d’intérêts pour la recherche, on va dire ésotérique, la recherche spirituelle, la recherche de soi, enfin bref, le panorama complet, jusqu’à, effectivement, le moment où j’ai arrêté la médecine pour me consacrer exclusivement aux enseignements reçus de Autres Dimensions. Ça fait déjà maintenant un bout de temps, avec une période de silence imposée par des mises en cause au niveau de la justice qui m’a imposé le silence pendant quelques années.

Après avoir été relaxé, je suis revenu un peu plus sur le devant de la scène en expérimentant un certain nombre de choses, lors de ma venue au Québec d’ailleurs, avant la véritable pandémie où là, à ce moment-là on parlait de la seule véritable pandémie qui était la pandémie Agapè, donc la découverte d’une histoire et de la fin de l’histoire, c’est à dire l’accès total et je dirais presque conscient – parce que parler de conscience dans un lieu où il y a pas de conscience ce n’est pas évident -, mais l’accès total au Réel, comme disait Bernard de Montréal, qui a mis quasiment fin aux besoins d’enseignement de quoi que ce soit.

Effectivement les Satsangs ont pris le relais, même si nous sommes encore accompagnés un peu dans le déroulement de l’histoire par Omraam Michael Aïvanhov.

Ce qui est important aujourd’hui c’est la compréhension de ce qu’est le Réel et son vécu, et ça c’est uniquement la Grâce, l’Acceptation et bien sûr le Silence, le grand Silence Intérieur, et le seul message que j’essaie de faire passer aujourd’hui, tel que ça a eu lieu dernièrement, cet été, comme ça aura lieu bientôt pour les Québécois comme pour d’autres pays ensuite, de partager cet instant présent, de découvrir ce que c’est la magie de la Grâce et du Silence et de partager à distance, et non plus en présence.

Et ça change tout, parce que là il y a une plus grande disponibilité à l’ouverture totale, c’est-à-dire au non-jugement, à la non-peur du regard de l’autre. Et donc on peut dire qu’on n’est plus vraiment dans les temps des enseignements formels, mais bien plus dans l’enseignement et le témoignage du Vécu de l’Instant Présent qui est accessible à de plus en plus de frères et sœurs un peu partout maintenant.

Comme disait Bernard de Montréal, la spiritualité c’est une vaste escroquerie bien sûr, et découvrir qui l’on est ça se fait tout seul. Il suffisait simplement d’y penser, d’avoir l’attention, la conscience, attirées vers ce point central du cœur, d’accepter, d’accueillir ce qui est sans résistance – c’est aussi ça la Grâce comme disait Eckart Tollé -, et de découvrir le Réel, de découvrir qui on est, c’est-à-dire qu’on n’est réellement jamais né, jamais mort, on est bien plus qu’un personnage, qu’on est bien plus qu’un monde, bien plus qu’une Lumière, on est bien plus que les créateurs du rêve et qu’on est bien antérieur à tout ça.

Mais ça, bon, il faut le vivre, il faut le vivre et c’est déjà se dépouiller de tous les enseignements, même ceux qu’on a reçus au Québec par Bernard de Montréal, par Nisargadatta ou encore par Autres Dimensions, pour faire face à ce Réel sans aucun outil, sans aucune connaissance, sans aucune prétention, sans aucun désir, et là, la Grâce elle est là, elle est de plus en plus possible dans le chaos que nous vivons bien évidemment sur le plan sociétal.

DG : J’aimerais rebondir un petit peu sur ce que tu as dit tout à l’heure parce que, dans un de tes Satsangs que tu as fait dernièrement – je vais te dire exactement qu’est-ce que c’était, tu nous as parlé en, je m’excuse je n’ai pas la date – en tout cas c’était en juillet je crois, en juillet tu as parlé un peu de gros événements qui s’en venaient par contre.

JLA : Oui.

DG : Tu as parlé de choses assez importantes, tu as annoncé quand même un crash assez.., une catastrophe assez importante, en France naturellement, et puis je pense que tu parlais de destruction aussi importante à ce moment-là.

JLA : Ah oui, oui bien sûr.

DG : Ok.

JLA : Bien sûr.

DG : C’est que dans le fond, je sais que les gens s’attendent un peu à ce que tu parles du Québec, on en a parlé toutes les deux, mais je voulais t’amener juste à partir de là parce que tu nous as parlé aussi d’une faille qui allait s’ouvrir en dessous de la Méditerranée, qu’il y avait une faille qui est importante là.

JLA : Tout à fait.

DG : Et que ça se pointe par le Québec. Alors moi je voulais savoir, bien tu peux nous parler, si tu veux nous parler …

JLA : Oh tu sais …

DM : … de ce que tu as parlé à propos de la catastrophe.

JLA : Oui bien écoute, indépendamment de ce que j’ai pu dire ou de ce qu’a pu dire Aïvanhov ou d’autres, il y a quand même beaucoup, beaucoup de personnes qui suivent ce qui se passe au niveau aussi bien astrophysique que tellurique, pas seulement les séismes, pas seulement le Jet Stream, mais aussi ce qui se passe au niveau des fameuses couches isolantes – on sait que le pôle nord est en dérive magnétique et a bientôt atteint le point de bascule, c’est un secret de polichinelle, ce n’est ni une prédiction ni une prophétie, et on admet que le laps de temps qui reste à courir ne peut pas excéder maintenant trois mois et demi.

Donc si tu veux il y a un ensemble d’événements qui semble se projeter à l’horizon sans faire de prophéties ou de prédictions, mais quand on regarde les signes qui ont été donnés un peu partout, Orient, Occident, Islam, même Chrétienté, enfin bref de tous les côtés où on se tourne, on ressent bien, indépendamment des données significatives, on ressent bien qu’on est à l’aube ou à la veille on va dire de quelque chose qui est là quoi, qui est imminent.

Il n’y a pas besoin de prophétie pour s’apercevoir de ça. Les signes sont de plus en plus fréquents, que ce soit dans les nuages comme disait Omraam, que ce soit les animaux qui récemment se mettent à tourner de façon un peu paradoxale…

DG : Oui ça faisait partie d’une de nos questions.

(Rires)

JLA : Bien sûr.

DG : Oui.

JLA : La folie humaine, on le voit bien dans toutes les sociétés aussi bien au Québec qu’en France, que pour ne parler que des pays que nous connaissons, mais c’est partout pareil, il y a une espèce de scène qui se joue qui n’a plus ni queue ni tête, qui se dirige vers une espèce d’embrouillamini pour ne pas dire de chaos absolument phénoménal, et nous sommes dans cette époque là, c’est tout.

Maintenant, le paradoxe effectivement c’est que, comme disait Omraam, plus nous avons ce chaos dehors plus il y a une possibilité de se retrouver et donc de trouver le Réel et de trouver la Paix malgré, et justement grâce aux circonstances actuelle, où on ne pourra plus se raccrocher si je peux dire à quoi que ce soit de connu.

Que ce soit par les événements sociétaux, humains, énergétiques, vibratoires, cosmiques, telluriques et j’en passe et des meilleurs. Et toute la gamme des émotions, et des perceptions et des visions, va se trouver accessible comme ça, comme ça a toujours été écrit.

Donc là ce n’est pas une question d’imminence, ni de chercher quelque date que ce soit, mais je dirais que plus le chaos apparent se propage, plus il devient urgent de se retrouver, et on ne se retrouvera pas, certainement pas dans des prières, certainement pas dans des rituels, certainement pas dans des explications de quoi que ce soit, même si elles sont accessibles bien sûr pour qui veut chercher, pour qui veut être objectif à tous les niveaux de ce que je viens de dire, que ce soit les faux virus, la 5G, que ce soit au niveau des manœuvres d’ingénierie sociale, de contrôle de l’humanité à tous les niveaux.

On voit bien que tout ça c’est de la pièce montée qui a été agencée de plus en plus.

SB : Les pénuries alimentaires et tout ça là.

JLA : Oui, tout ça est orchestré, tout ça est voulu, tout ça fait partie du même scénario, je dirais du côté de l’ombre comme du côté de la lumière. Et du côté de l’Absolu, et bien on ne peut que rire de ce qui se déroule, et surtout on comprend, on comprend qu’on ne peut rien faire à ce qui se déroule. On ne peut qu’être en accord avec soi-même, qu’être en accord avec ce que la vie nous donne à vivre à quelque niveau que ce soit, quelles que soient les contingences sociétales.

Et à partir du moment où il y a cette forme d’acceptation, mais en même temps de traversée, ce qui ne veut pas dire que c’est agréable, ce qui ne veut pas dire que c’est toujours joyeux, que c’est toujours en état d’Agapè, mais on en ressort à chaque fois plus vaste et plus humble.

C’est-à-dire qu’on en ressort avec de plus en plus de certitude que la solution elle est là, elle est dans l’Instant Présent, qu’on peut assister et être affecté encore par la scène de théâtre, même par ce qui se déroule parfois dans nos vies, dans nos corps, mais que fondamentalement on sait qu’on peut le traverser.

On sait qu’il suffit de s’arrêter réellement, de laisser les choses être ce qu’elles sont, de passer de l’espèce de témoin ou de celui qui souffre à celui qui observe sa propre souffrance, pour constater immédiatement que cette souffrance, quelle qu’elle soit, arrive à se décrocher. Ça ne veut pas dire qu’on ne ressent pas une douleur comme je l’ai déjà expliqué, mais la souffrance ne peut pas impacter ce que l’on est même si le personnage est touché, et ça c’est bien plus que de la foi aveugle, ça découle directement de l’expérience intérieure, de l’Instant Présent et de la Grâce.

C’est bien plus, je dirais, que la manifestation dans ce monde de l’état initial Agapè, c’est ce qui est juste derrière ça et que j’appelle le Grand Silence.

DM : Mais Jean-Luc est-ce que ce ne sont pas tous les gens, ce ne sont pas toutes les personnes qui se sentent, comment je pourrais dire, prêts à vivre tout ça, et quand ils entendent un peu ce dont tu parles, souvent ça va impacter un peu la peur, tu sais, ou de l’inquiétude. Comment est-ce qu’on peut, comment est-ce que tu pourrais nous amener ça, le fait qu’on puisse, qu’on soit capable de vraiment se recentrer dans le cœur, de vraiment être bien, d’être, d’entendre tout ce qu’on entend mais qu’on continue à être bien parce que c’est, c’est …

JLA : Ce n’est pas seulement ça, quand on touche l’État Naturel, on n’a plus besoin d’histoire, on ne croit plus à aucune histoire, ni à la sienne en tant que personne, en tant qu’âme ou en tant qu’esprit, on est disponible pour l’instant présent. Il n’y a plus aucun questionnement sur le passé, sur demain, sur les causes et les conséquences. Bien sûr que si on est intéressé, on peut s’intéresser aux étoiles, au tellurisme, à la société, mais il faut bien comprendre qu’on n’en est pas affecté, aucunement. Ça veut pas dire qu’il y a pas d’émotions, je le rappelle Bidi piquait des colères, on est tout à fait humain.

(Rires)

JLA : Bernard de Montréal pareil, mais simplement on a, on assume parce qu’on a vécu la Vérité à un moment donné ou à un autre.

Alors on ne peut pas rester dans cet état d’Agapè au-delà de quelques semaines ou mois, parce que sans ça on n’est plus du tout ici et maintenant. Le but c’était de toucher Agapè pour vivre ce qui est juste derrière, c’est à dire le grand Silence. Et c’est à ça qu’on connaît quelqu’un qui va vers la Liberté, qui s’est reconnu, c’est à dire que, quelle que soit sa place dans la société, quelle que soit sa vie, qu’il soit actif, retraité, enfant ou autre, il y a une espèce de désinvestissement, de divine indifférence comme disait je crois Osho.

Cette divine indifférence ne nous rend pas indifférent aux actions quotidiennes et à la vie de notre humanité, mais elle se passe, comme l’on dit beaucoup, je dirais un peu sans nous ou au travers de nous, mais on n’est plus dupe, à aucun moment, aussi bien des jeux de l’énergie, des jeux de la vibration, des jeux de la conscience quels qu’ils soient, on n’est plus dupe d’aucune forme.

C’est-à-dire qu’on ne croit pas à la réalité des mondes, on ne croit pas à la réalité d’une forme parce que c’est périssable et que ce qui n’est pas vrai ne peut pas ne pas être périssable, et que ce qui est Réel ne peut pas être né et ne peut pas mourir. Et c’est ce qu’on vit quand on touche à ce qu’on appelle l’Absolu, le Parabrahman, la fin de la conscience, la jonction du Paradis Blanc avec l’Absolu, ce Réel suprême qui est le seul Réel.

Mais ça ne nous prive pas de notre humanité, ça nous permet simplement de traverser cela pour ce que cela est, avec nos imperfections, avec nos doutes, avec nos émotions, avec les bribes d’histoires qui restent même si on ne les cherche pas, les habitudes comportementales, mais tout ça fait qu’on n’est plus intéressé par les histoires.

Alors je sais qu’il y a beaucoup de gens encore qui racontent des histoires parce qu’il y aura toujours un public pour les histoires.

SB : Oui tout à fait.

JLA : Mais dans le Réel il n’y a plus d’histoire, l’histoire ne veut rien dire.

SB : Est-ce que tu parles, est-ce que tu parles de catalepsie ? Dans un de tes écrits, si tu as écris quelque chose…

JLA : Le son est très, très bas pour ton micro

DG : Ah, le son est bas.

JLA : Je n’ai pas entendu. Vas y parle

DG : Est-ce que c’est mieux ?

JLA : Toi ça va, c’est plutôt …

SB : C’est moi.

DG : C’est toi.

JLA : Ah là ça va, là ça va.

SB : Ah bon c’est ça. Le micro n’était pas assez près de moi.

JLA : Là c’est bon. Voilà.

SB : Il faudrait le monter un petit peu encore.

JLA : Non, non ça va. Là c’est parfait.

SB: Comme ça, 1-2, 1-2, check, one, two. Ok.

DG: C’est bon comme ça ?

JLA : C’est même un peu fort là, mais ça va.

SB : Oui, ok

(Rires)

SB : L’état dont tu parles depuis tantôt, le grand Silence et tout ça, est-ce que ça peut, est-ce que ça peut être la catalepsie dont tu parles dans un de tes écrits ?

JLA : Non.

SB : Est-ce que tu pourrais élaborer là-dessus.

JLA : Non c’est la préparation à cela, c’est à dire qu’au moment où un individu normal commencerait, un humain qui n’a pas encore découvert le Réel de ce qu’il est, tous les évènements humains, sociétaux, cosmiques, telluriques, quels qu’ils soient, que ce soit effectivement la famine programmée, les guerres, les annonces de guerre, tout cette ambiance délétère pour ne pas dire autre chose où on nous abreuve de contenus hyper négatifs en grossissant tout ce qui peut être une information de nature à faire peur, bien sûr ceux qui ne sont pas prêts à lâcher l’histoire, et il yen a beaucoup encore, …

DG : Ah oui !

JLA : … passeront bien évidemment par des peurs, par des souffrances, par des interrogations, peu importe, mais c’est grâce justement à ces phénomènes de questionnement intérieur sur le sens même de la vie, sur le sens même de ce qui est vu déjà dans le ciel, déjà sur terre, les animaux, on en parlait tout à l’heure, que finalement les gens vont être plus peut-être dans un mécanisme d’acceptation ou d’observateur en tout cas, et arriveront, avec l’intensité de ce qui est à traverser, à être affectés, et là il se placeront d’eux- mêmes, brutalement ou progressivement, jusqu’à la catalepsie dont on parlait dans cet état de grand Silence.

Donc le grand Silence n’a rien à voir avec la catalepsie. Notre vie humaine continue au jour le jour avec ses occupations, avec tout ce qu’on a à faire, mais on est plus préparé, si je peux dire, à rester dans le Silence, à rester dans l’Immobilité, à rester dans la non-réaction, dans le non désir, que quelqu’un qui est encore dans une histoire quelle qu’elle soit, qu’elle soit une histoire à venir avec une nouvelle Terre ou une nouvelle dimension, ou ceux qui sont encore dans des histoires passées, ou pire dans des peurs liées au réflexe de survie – survivalisme -, ou les gens qui prévoient je ne sais quoi, surtout aux États-Unis, qui ont des ‘’blockhaus’’(abris souterrains) avec de la nourriture, ce qu’ont prévu même les élites, ce n’est pas un secret, avec les bases souterraines.

Donc, face à ce scénario qui se déroule, l’emplacement de chacun est dicté, bien évidemment, selon ses croyances et selon son emplacement, qui sont profondément différents chez quelqu’un qui ne se pose aucune question, qui ne cherche pas qui il peut être, qui s’adapte simplement aux événements, qui correspond encore à beaucoup de frères et sœurs endormis, mais parce que c’est leur scénario. Ils ne sont ni en retard ni en régression. Ils sont simplement en attente de leur scénario de fin à eux.

Et c’est à partir de ce moment-là qu’il y a l’acceptation du scénario, si je peux dire, cette acceptation qui est, au sens de l’ego un sacrifice, mais qui est au sens de l’Esprit, quelque part une résurrection réellement, que se joue cette phase. Mais cette phase de scénario elle va vers un événement commun, bien évidemment c’est indispensable, qui rejoint à la fois la Terre, les Dimensions, les Mondes, tous les Univers. Cet événement, d’ailleurs, a déjà eu lieu. Il a été nommé par Aïvanhov, qui a repris simplement les prophéties de Nostradamus, en parlant de la Flèche du Sagittaire. Il a souvent été fait état que le Flash Galactique serait décoché depuis la Flèche du Sagittaire.

DG : Oui.

JLA : Ce phénomène a eu lieu le 7 ou le 9 octobre, c’est-à-dire que, est arrivé de la Constellation du Sagittaire, un immense Flash Gamma, qui a été 1000 à 10 000 fois plus fort que ce qui a pu être enregistré jusqu’à présent. Ça a été appelé une flèche parce que ça vient de la Flèche du Sagittaire, là où se trouve la Source, Alcyone aussi, le Centre Galactique, et cet effet de ce Flash Gamma n’a pas été une stase immédiate. Ça a été déjà des modifications extrêmement importantes des couches isolantes de la Terre, que suivent beaucoup de gens qui s’intéressent à ça.

Et qui démontre qu’effectivement il y a eu une grande impulsion de Lumière, qui a permis ces derniers jours de rectifier l’Axe de la Ceinture de Van Allen, qui renvoyait la lumière pour nous mettre sous une lumière inclinée, fausse. Et cette Ceinture de Van Allen avait été désagrégée. Mais néanmoins demeurait un champ magnétique, qui n’était plus un champ de plasma, mais quelque chose qui devait être traversé. Et c’est ce qui s’est passé quand la Flèche du Sagittaire, là en octobre 2022, a été décochée et a permis une inversion, un rééquilibrage.

Quand je dis une inversion, c’est en fait une remise en ordre de plus de 40 degrés de la Ceinture de Van Allen, qui préfigure donc le basculement des pôles magnétique et physique qui est en train d’arriver sur Terre, comme on le voit avec les séismes importants qui touchent toutes les failles tectoniques – on parlait de celle de Méditerranée.

DG : Tu parles de gros tsunamis en Méditerranée, là.

SB : Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?

JLA : Au Québec, je vous signale qu’au Québec aussi il y a la faille de New Madrid qui remonte jusqu’à Montréal, qui vient donc buter sur le Montréal avec un tsunami sur le Saint-Laurent assez monstrueux. Bon, tout ça fait partie des prophéties, fait partie de ce qui a été vu aussi par les aspects purement géophysiques purs et durs d’aujourd’hui. Les failles sont connues. On voit que le plus gros volcan du monde est rentré en éruption hier, le Mauna Loa, à Hawaii.

SB : Hum.

JLA : On voit bien qu’il y a des rayonnements qui arrivent sur Terre qui sont énormes. C’est-à-dire aussi bien au niveau des protons que des muons, des quarks, des particules exotiques, des rayonnements Gamma, on est saturé de Lumière. Bien sûr, il y a un point de rupture. Le point de rupture, c’est ce que j’appelais tout à l’heure un événement qui serait collectif, ce qui n’est pas encore le cas. Un événement collectif ne veut pas dire une guerre nucléaire ou des missiles qui s’abattent je ne sais pas où. C’est avant tout un événement que tout le monde peut constater, sans médias bien sûr, sans propagande, quelque chose de visible dans le Ciel par tous au même moment. Voilà !

Donc ça, c’est ce qui est à la fois annoncé, ce qui est prédit et ce qui correspond aussi à de nombreux astrophysiciens qui suivent de près ce qui se passe au niveau cosmique, on va dire. On en est là ! Donc, on est, non pas à une croisée des chemins comme certains pourraient encore en avoir peur et, comme je le dis souvent, la peur ne sert à rien.

DG : Oui, c’est ça.

JLA : C’est ça qui est important à comprendre. La peur n’est qu’une projection par rapport à un inconnu, mais qui disparaît dès que l’inconnu se fait connaître pour ceux qui acceptent.

SB : Exactement.

JLA : Mais bien sûr on est de plus en plus à le vivre, même si on est loin d’être la majorité sur Terre, mais je dirais qu’il y a un accès peut-être plus facile et plus simple au Réel, à l’Évidence de qui on est, qui n’était pas possible auparavant du fait même de la Ceinture de Val Allen, du fait même de la lumière falsifiée. On était enfermé, comme disait Bernard de Montréal, dans un monde astral, dans un monde karmique avec ses propres lois, mais qui n’ont rien à voir avec la loi d’Amour, la loi de karma n’a rien à voir avec la loi d’Amour.

C’est une invention de l’âme, c’est une invention des Archontes, c’est une invention des guides et des maîtres, même ceux que j’ai pu canaliser. Et en fait, il n’y a jamais eu personne. Quand on dit ça, ce n’est pas un jeu de mots, c’est la Réalité qui est à vivre. Mais on peut se placer dans des dispositions; alors, les dispositions de notre vie, les dispositions sociétales, les dispositions intérieures aussi. Il faut que, passée la peur de l’inconnu, passées les projections dans cet inconnu, on va globalement avoir de plus en plus de facilité à comprendre que, à part être là où on est, il n’y a pas de solution, ni dans la tête ni dans des plans, mais qu’on est obligé, quelque part, d’affronter.

Mais affronter n’est pas un combat. Affronter, là, se résout par une acceptation. C’est ça qui serait la traversée et c’est là que les gens qui souffrent aujourd’hui d’une manière ou d’une autre, que ce soit par ignorance, que ce soit par peur, que ce soit par projection dans un autre monde ou dans un avenir meilleur, font déjà fausse route parce qu’ils s’éloignent de l’Instant Présent.

La seule Clé, il y en a d’autres qui en ont parlé avant moi, je pense en particulier à Eckhart Tolle, bon, c’est l’Instant Présent. Mais aujourd’hui, il y a une capacité énorme à le vivre et plus les événements de la société du monde, de notre vie même se dégradent parfois, plus il devient facile d’y accéder.

SB : Tout à fait. Dis-moi, tu parlais tantôt des animaux qui tournent en rond et tout ça là, on voit ça…

JLA : Oui.

SB : … beaucoup en ce moment, est-ce que la forme ronde qui est … en fait c’est une forme géométrique qui est enfermante le cercle, est-ce que ça a quelque chose à voir avec leur comportement ? Peux-tu nous en parler un petit peu plus ?

JLA : Alors, beaucoup de gens ont parlé de listériose chez les moutons, d’un écureuil qui aurait une rage de dent …

SB : DG : Oui.

JLA : Enfin bon ! La chose la plus importante à comprendre, c’est que toutes formes vivantes sur cette Terre, même si elles n’ont pas de radar magnétique comme les oiseaux par exemple migrateurs, nous avons tous des particules d’oxyde de magnétite dans le corps et nous avons tous en nous, à des endroits très précis du corps, ces cristaux qui sont géo-sensibles et qui indiquent le Nord magnétique. Quand il y a basculement des pôles, dans les semaines précédentes, quand il y a donc le passage à quatre pôles magnétiques, la stabilité du pôle Nord de la boussole peut dévier de 30 à 35 degrés dans un sens ou dans l’autre.

C’est ce qu’on appelle le ‘’wobble’’ de la Terre (une petite déviation de l’axe de rotation de la Terre par rapport à la Terre elle-même). Il suffit de regarder la position des étoiles dans le ciel pour comprendre qu’elles ne sont pas vraiment à la place où elles devraient être allées quand on les regarde. Donc, dans ce passage transitoire à quatre pôles, c’est-à-dire deux pôles Nord et deux pôles Sud, avant que la croûte terrestre ait basculé, il y a donc une perte du sens magnétique chez tous les êtres vivants.

Ça a commencé par des moutons, ensuite nous avons les orques, et nous avons aussi malheureusement les humains, qui eux pour l’instant ne tournent pas en rond, si ce n’est dans leur tête et dans leur incapacité à trouver une issue. Parce qu’il n’y a pas d’autre issue que la Lumière, il n’y a pas d’autre issue que le Réel. Il n’y a rien d’autre que cela.

Donc, ce n’est que l’illustration d’un processus qui, ma foi, a commencé de façon extensive, comme les nouveaux nuages, comme les séismes en nombre impressionnant, comme, bref, le magma terrestre qui est de plus en plus fluide, et qui explique ce processus, littéralement, d’expansion de la Terre qui est en cours, qui avait été expliqué fort bien voilà déjà une quinzaine d’années par Sereti ou par Omraam Mickael Aïvanhov à l’époque.

Mais aujourd’hui, je dirais, je parle de ça parce qu’on me pose la question, mais je vous dirais que ça ne sert plus à rien d’aller vous renseigner sur tout ça et d’en prouver la véracité, parce qu’il y a suffisamment de preuves qui abondent dans tous les serveurs scientifiques de cette planète. Ça ne peut pas être remis en cause, mais simplement ça sert à vous trouver vous-même, c’est-à-dire à préserver pour vous des espaces intérieurs de Solitude, de Silence, dans la nature si vous voulez, mais même le mieux c’est dans le Silence, c’est-à-dire là où vous êtes avec vous-même, où il n’y a rien à observer, où vous n’êtes pas dérangé.

Parce que si vous faites ce Silence là, avec l’immobilité du corps, sans objectif autre que d’être là, et bien alors vous allez vous rapprocher grandement de la fin de la peur, de la fin de la souffrance, et aujourd’hui c’est vraiment l’expérience la plus pratique que l’on puisse mener. Il faut sortir des enseignements. Il n’est plus temps de parler des Étoiles, des lignées stellaires, des chakras, des portes. Tout ça, c’était une époque. C’est une époque où on a construit quelque chose mais même cela, qui a été construit, doit être déconstruit, c’est-à-dire doit laisser place au Réel.

Dans le Réel, il n’y a pas d’énergie, il n’y a pas de sensation, il n’y a pas de forme, il n’y a personne. Il y a CE qui est CELA, l’Amour sans aucun monde. C’est la Béatitude parfaite et c’est ça que nous sommes appelés, même si beaucoup encore ne peuvent même l’imaginer, que nous sommes appelés à vivre ici sur cette Terre. Et si nous sommes dans ce corps de chair aujourd’hui, c’est uniquement pour cette raison. Il n’y a pas d’autre raison, quels que soient vos objectifs, quel que soit ce que vous avez à mener dans votre vie; que ce soit l’éducation de vos enfants, votre couple ou n’importe quelle profession.

C’est la seule chose à faire aujourd’hui et vous allez, de toute façon pour ceux qui n’ont pas encore été confrontés à cela, vous trouver par les circonstances de votre propre scénario, parce que vous allez vous rendre compte qu’il n’y a que vous qui avez écrit cela, il n’y a personne d’autre. Il a beau y avoir des mères généticiennes, il a beau y avoir Abba, il a beau y avoir le diable, Dieu, ce que vous voulez, mais tout ça encore, c’était pour les besoins de l’histoire. Nous nous rejoignons.

On est bien au-delà d’une expérience mystique, on est bien au-delà d’un phénomène ontologique ou de nouvelle race ou de nouvelle évolution ou simplement de résolution de dualité. On est dans un processus fondamental qui nous mène à ce que nous sommes.

DG : Parce qu’on parle beaucoup d’un nouveau monde, Jean-Luc. On parle encore beaucoup de ça, le nouveau monde, la 5D, bon, et tout ça.

SB : C’est une autre illusion.

DG : Oui.

JLA : C’est une autre illusion. Bien évidemment la matrice astrale de la Terre de 5D existe, je l’ai déjà vue. Mais ça fait partie du même rêve; comme les Archanges, comme les Archontes, comme tous les personnages qui ont joué un rôle dans l’histoire. Il faut bien comprendre que c’était une histoire. Tout cela n’était qu’un rêve qui n’a fait que passer. Comme disait Nisargadatta : ‘’L’Univers passera, la création passera, je serai toujours là.’’ Et chacun de nous est apte, aujourd’hui, à le vivre, et à se pardonner déjà, à pardonner à qui que ce soit ou à quoi que ce soit, c’est déjà être en accord avec soi-même, c’est déjà ne plus résister à ce qui est, c’est déjà ne plus s’opposer à ce que vous avez vous-même écrit, je vous le rappelle.

Être totalement en accord avec le film et savoir que ce n’est qu’un film, une pièce de théâtre ou un jeu vidéo, peu importe, mais que l‘issue, si on peut dire, n’est qu’un rappel de ce que nous avons toujours été. Et quand nous nous souvenons réellement de qui nous avons toujours été au-delà de la forme, au-delà des mondes, et bien il n’y a plus de place pour aucun scénario. Il n’y a plus de place pour aucune histoire.

SB : Non c’est Exact. On n’a plus envie de jouer non plus.

JLA : Voilà. Mais bon, il faut accepter aussi que certains parmi nos proches, parmi nos amis, jouent encore le spectacle en croyant être l’acteur. Ils ne sont même pas le spectateur. Mais tout est bien fait, quelles que soient les apparences, quelles que soient les apparences ! On pourrait parler de la plus grosse … du plus gros crime, je dirais ‘’Holocauste contre l’Humanité’’ qui vient d’avoir lieu. Mais est-ce réellement un holocauste ? Est-ce non pas aussi un moyen de ceux qui voulaient nous asservir encore plus, de libérer les êtres ?

DG : Oui. Je pense qu’ils se sont fait prendre à leur propre jeu.

SB : Oh que oui !

JLA : Bien sûr, ça veut dire que beaucoup sont passés par des scénarios de souffrance dans leur scénario, mais peut-être que pour eux il valait mieux vivre cette souffrance-là que d’avoir à affronter des choses bien plus spectaculaires, parce que là c’est intérieur, ça nous ronge le sang, mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut sentir, qu’on peut palper, voir, comme ce qui arrive. Le niveau de choc,  – et le Choc de l’Humanité mérite bien son nom -, est au-delà de tout ce que certains d’entre nous avons réussi à faire pour nous préparer.

Personne ne sortira indemne parce que cette Révélation c’est, non pas approcher à la limite de la conscience, ce qu’on appelle Shantinilaya ou l’ultime conscience, ce n’est pas simplement approcher et vivre le Choc de la Révélation du Réel, mais c’est aussi quelque chose qui aura une intensité, puisqu’elle concerne l’ensemble du rêve, que personne n’a pu vivre, sauf au moment Initial. Mais le moment Initial, c’est la première émanation de forme, s’est accompagné de cet oubli nécessaire pour construire l’illusion du temps et de l’espace, l’illusion de la forme, l’illusion des mondes.

Et quand vous êtes comme cela, vous n’avez plus d’appréhension. Bien sûr, vous souffrez comme tout être humain, vous pouvez voir ce qui se passe dans vos familles, vous pouvez voir ce qui se passe avec certains proches, vous voyez clair, mais vous ne jugez pas parce que vous savez que c’est le scénario de chacun, authentiquement, vous le respectez. Et c’est pour ça que de plus en plus d’ailleurs, progressivement, je suis de plus en plus en Silence. Bien sûr, j’ai prévu des ‘’Agapè On Line’’ avec des questions du monde, qui vont se faire.

Mais la meilleure façon que j’ai d’être en accord avec moi-même et avec le monde, finalement, qui n’est que moi, c’est d’être dans ce Silence. Ça ne m’empêche pas de vivre ma vie, mais au niveau plus général, il n’y a plus d’enseignement. Ce sont les écueils qu’il faut éviter à tout prix aujourd’hui et vous n’avez besoin d’aucun enseignement. C’est votre vie à l’heure actuelle qui est votre meilleur enseignement, quelles que soient vos joies, quelles que soient vos peines, quels que soient les défis à surmonter ou les joies qui vous sont offertes, c’est pareil.

DG : Quelquefois ça nous met en colère quand même, Jean-Luc. (Rire)

JLA : Oui.

DG : On observe des choses qui sont tellement dures, tellement difficiles, quand on pense à nos enfants, de quelle façon ils sont traités souvent c’est difficile. Je sais qu’il faut être dans l’accueil de tout ça, c’est vrai …

JLA : C’est toute la différence…

DG : … mais il faut accepter aussi qu’on puisse vivre une colère. Est-ce que tu es d’accord qu’on puisse …

JLA : Alors, le problème, le problème c’est qu’il faut déjà vivre l’acceptation, que ce soit pour nos enfants, pour comprendre que l’acceptation va créer d’elle-même par l’Intelligence de la Lumière la solution. Chose que toi, tu n’aurais pas pu faire. Ça n’ôte pas la souffrance de voir tel parent ou tel enfant vivre telle chose ou de vivre soi-même telle chose. La souffrance, elle est là. La douleur, elle est là, mais elle ne nous impacte pas, et surtout elle laisse ce qui a été écrit, le scénario, se dérouler.

C’est quand on résiste au scénario que l’on souffre.

DG : Oui, c’est ça.

JLA : Mais il faut le vivre pour le croire et il faut l’expérimenter pour que cela se déploie naturellement.

DG : Juste le fait de l’observer, (excuse-moi Sylvie), juste le fait de l’observer, qu’on est dans le fond dans cette situation-là, ça nous ramène un peu à nous après. Tu sais…

JLA : Bien sûr.

DG : … c‘est plus facile. Moi je trouve qu’on est moins longtemps…(Rire), moi personnellement, je suis moins longtemps dans des états de colère ou, tu sais, de révolte sur ce que j’observe sur l’humanité, tu sais.

JLA : C’est l’apprentissage de l’acceptation, …

DG, SB : C’est ça. Tout à fait.

JLA : … de la traversée. Alors, tout à l’heure je vous ai parlé des cristaux de magnétite …

DG, SB : Oui, oui.

JLA : … qui sont au niveau de la tête, pas seulement, le corps humain en possède plusieurs, ce sont les travaux du professeur Yves Rocard, le père d’un de nos premiers ministres, qui est décédé, qui était un grand physicien et qui avait démontré que l’être humain a des capteurs de sens magnétique sur le front, sur les Étoiles qu’on appelait à l’époque Bien et Mal, ici (montrant le front) Attraction/Répulsion. Nous en avons sur les carotides de chaque côté ici (montrant le cou), nous avons dans les coudes, dans les mains et derrière, dans le sacrum de chaque côté du sacrum. Il y en a aussi aux genoux.

Ces récepteurs magnétiques, bien évidemment, vu le wobble de la Terre, c’est-à-dire les oscillations de la Terre, vu le déplacement et les oscillations du pôle magnétique terrestre, bien évidemment nous sommes tous affectés. Tous les êtres humains actuellement sont affectés. Ce qui explique qu’on voit des choses de plus en plus bizarres. Je pense qu’au Québec ça doit être pareil, dans tous les pays du monde, …

DG : Ah oui, ah oui !

JLA : … la violence est exacerbée, le mensonge est exacerbé, les perversions sont présentées comme totalement normales. Il y a effectivement un vent de folie d’une matrice qui se dérègle dans tous les sens, et ça je pense que tout le monde peut le voir.

DG, SB : Oui. Il y a tellement de bug. Oui, vraiment. (Rires)

SB : Tu sais, d’essayer de changer le scénario de quelqu’un d’autre, on parlait de nos enfants, on essaie de changer leur scénario, de contrôler, d’essayer de les empêcher de vivre certaines choses. On reste quand même dans un scénario pareil. C’est totalement illogique ça, ça n’a ni queue ni tête pour moi.

JLA : Il n’y a plus aucune logique. C’est le but du chaos, qui est entrain d’être arrivé. Le chaos n’est pas seulement le fait des guignols, comme disait pépère -New World Economic Forum -, c’est aussi le fait des éléments, c’est aussi le fait de la conscience humaine et de l’irradiation de la Lumière, la destruction de la Ceinture de Van Allen, l’approche de l’Esprit Saint depuis 1984 qui a effusé petit à petit les consciences humaines. Donc c’est effectivement un processus qui avait été annoncé par aussi bien Edgar Cayce, que Bernard de Montréal, que les prophéties du Kali Yuga. C’est exactement ce que nous vivons.

Il y a que ceux qui, aujourd’hui, ne veulent pas le voir, qui se voilent la face, pour une raison ou pour une autre, le plus souvent la peur ou l’incapacité à voir aussi. Vous avez, on a tous dans nos familles, des gens qui soutiennent encore mordicus que le masque protège, que…etc. etc. Donc, si vous voulez, on voit bien qu’ils suivent un scénario. Ils ne sont pas seulement dans le déni ou dans la peur, ils sont dans un scénario où, vraisemblablement, dans les moments ultimes, ils vont être ébranlés avec un tel fracas qu’ils n’auront pas d’autre choix que de se reconnaître.

Donc vous voyez, on disait avant que les premiers seront les derniers, les derniers seront les premiers. Non, chacun joue sa pièce de théâtre et il ne peut pas être ailleurs que là où il est. Ça, quand vous avez compris ça, vous l’acceptez pour vous, il n’y a pas de raison que vous ne l’acceptiez pas pour l’autre. Vous n’avez pas à vouloir l’emmener dans votre tranquillité…

DG, SB : Absolument.

DG : D’ailleurs, Bidi l’a dit. Bidi a dit que ça devenait de l’ingérence, absolument, de vouloir, que de vouloir influencer à tout prix, là, tu sais.

JLA : Oui, bien sûr. Et puis ensuite, vous comprenez, surtout à force d’être dans cet État Naturel, dans cet état Réel, vous comprenez que moins vous en faites, mieux ça se fait.

DG, SB : Oui.

JLA : Ce qui ne veut pas dire que vous êtes complètement immobiles, statiques. Ca veut dire que pour beaucoup de choses, ce qui nécessitait de l’énergie, de l’attention, se fait au travers de nous avec une grande facilité. Et plus on prend l’expérience de cela, plus on prend l’habitude d’être dans cette Divine Indifférence. Ce qui veut dire, encore une fois, ça ne m’empêche pas de ressentir une souffrance par rapport à telle ou telle personne de ma famille. Ce n’est pas de l’empathie, ce n’est pas du calme, simplement une espèce de perception de ce qui est à vivre pour eux, mais sans aucun jugement.

Mais ça me permet de traverser ça aussi, c’est-à-dire que, on n’est pas inhumain, on est au contraire encore plus humain. On sent encore plus ses émotions, les énergies, mais on n’en est pas affecté.

SB : Exact.

JLA : C’est-à-dire, on voit très bien que c’est une interface de la conscience, que ce soit pour les ondes, que ce soit pour les discours des uns et des autres. De toute façon, pour résumer aussi ce que disait, ce que vous disiez toutes les deux tout à l’heure, on a atteint un tel degré de folie ou de n’importe quoi, dans tous les sens du terme, que ça en devient ridicule de vouloir corriger ce truc-là. C’est tellement aberrant.

DG : On tombe en dissonance cognitive, totalement.

JLA : Ah oui. Oui, oui.

DG, SB : Parce que c’est fou, parce que ce n’est pas intelligent. Il n’y a plus rien d’intelligent. Il n’y a rien d’intelligent dans ce qu’on vit en ce moment. On est perdus dans ça. À part la Lumière, la seule Intelligence, pour moi, c’est la Lumière. Je ne vois pas autre chose.

JLA : Oui. Mais comme tout n’est que propagande dans la scène extérieure, comme disait Jung : ‘’Celui qui regarde à l’extérieur rêve, et celui qui regarde à l’intérieur se réveille.’’ C’est tout à fait vrai. Les gens aujourd’hui sont attirés par tout ce qui est extérieur, tous les aspects apparents de ce monde moderne. Et donc, ils n’ont pas de temps, ils n’ont pas d’intérêt pour ce projet à l’intérieur, jusqu’au moment où leurs jouets commencent à ne plus fonctionner, jusqu’au moment où leurs rêves sont quelque part brisés, et leurs projections ne peuvent plus se faire, parce qu’on est obligés de survivre, dans le sens noble du terme, ce n’est pas une survie du survivaliste qui est complètement paniqué, mais les priorités changent.

SB : Tout à fait. Et les émotions, dont tu parlais tout à l’heure aussi, c’est d’observer quand on est face à quelque chose qui nous vire à l’envers (être bouleversé, être perturbé), d’observer pourquoi. On est où dans cette émotion-là, qu’est-ce qu’on a à faire face par rapport à ça ? Et ne pas sombrer dans les émotions et les pleurs, les gémissements et tout ça.

JLA : Exact. La grande différence, c’est qu’on a besoin de l’observer (l’émotion), c’est-à-dire de s’en détacher en l’observant. On n’a pas besoin vraiment de la comprendre. On a besoin de la laisser s’exprimer, de la laisser être et quand on la laisse être, sans y mêler quoi que ce soit de l’histoire, de la personne, des mémoires, à ce moment-là elle ne peut que disparaître.

DG : De la reconnaître dans le fond, de reconnaître que c’est là, c’est tout.

JLA : Voilà.

DG, SB : Oui. Et ça passe beaucoup plus vite quand on fait ça que quand on s’auto-analyse, exactement, ou qu’on sombre dans la …

JLA : Oui. Et ça c’est l’expérience de la vie qui nous le montre. On n’a pas besoin d’enseignant pour ça ou de faire des stages. On l’a tous plus ou moins compris, avec plus ou moins d’intensité dans les effets, mais petit à petit ou brutalement les effets se font, la pacification se fait, l’ego est vu pour ce qu’il est. Il n’y a pas à s’y opposer, mais on n’est plus identifiés. Et cette perte de l’individualité, ou du sens de l’individualité, n’est absolument pas une dépersonnalisation au sens médical, encore moins une déréalisation au sens psychiatrique, mais c’est au contraire l’entrée dans le Réel et dans l’État Naturel.

DG : Tu parles d’individualité, ça me fait penser que j’ai…, il y avait une petite phrase d’Anthony De Melo qui disait : ‘’Le silence n’est pas une absence de bruit mais une absence du Soi.’’

JLA : Oui.

DG : Et toi, par contre, tu dis que le Soi c’est une escroquerie totale, mais que ça fait partie d’une étape qu’on doit traverser. Peux-tu nous expliquer un peu le Soi ?

JLA : Alors, le Soi, c’est le miroitement de la conscience. Le Soi, c’est la description qu’on a fait, Sri Aurobindo de son vivant et ensuite, sur le supra-mental, c’est ce que Bernard de Montréal appelait aussi le supra-mental et il a appelé ça, l’avènement de la sixième race racine. Tout ça a été une préparation qui a été menée, bien évidemment, dès le début du scénario, mais je dirais de manière plus prosaïque dès le début du 20e siècle, par d’abord l’introduction du concept du supra-mental par Sri Aurobindo. Ensuite bien sûr, par le vécu de l’Advaïta Vedanta de certaines personnes aussi bien en Inde qu’en Occident.

Et ensuite, de plus en plus de frères et sœurs qui ont témoigné de cet état non duel et de ce vécu de l’Instant Présent. Alors il y en a qui l’appellent l’Instant Présent, d’autres l’appellent le ‘’Ça’’. Je pense à Ginette Forget, chez vous au Québec par exemple. Mais il n’y a plus de place pour les histoires, c’est-à-dire que dans cette étape du Soi, on baigne dans la Lumière, mais on est déconnecté du Réel, c’est-à-dire que ce fameux Paradis Blanc n’est que l’antichambre du Réel.

Le Paradis Blanc vous maintient dans l’illusion de l’histoire et c’est pour ça que, aussi bien Sri Aurobindo que Bernard de Montréal, ont tous deux parlé d’une autre civilisation de l’ère du supra mental ou sixième race racine, où il y aurait des facultés nouvelles et tout. Parce que eux n’ont pas vécu l’accès au Réel. Seul Nisargadatta l’a vécu. Seuls des gens moins connus comme Jean Klein en France, comme Ginette Forget et d’autres femmes, aujourd’hui il y en a beaucoup, l’ont vécu réellement. La grande différence, – retenez ça, c’est important -, donc, quand vous écoutez des gens, ceux qui vivent le Réel ne peuvent plus vous raconter aucune histoire de quoi que ce soit.

Ceux qui sont dans le ‘’merchandising’’, dans le commercial du spirituel, ne pourront que vous vendre des histoires. Et d’ailleurs, il y en a de plus en plus qui vous vendent des histoires. Parce que les gens ont besoin d’histoires, ils ont besoin de rêver. Ils ne savent pas qu’ils rêvent. Comme disait Keanu Reeves : ‘’Matrix n’est pas un film. C’est un documentaire.’’

DG, SB : Oui. (Rire) Exactement. Ah, oui.

JLA : Mais malheureusement, tant que vous ne l’avez pas vécu, vous ne pouvez pas y croire. Et les circonstances qui se déroulent sur cette Terre sont des circonstances, encore une fois, ontologiques, c’est-à-dire qui mettent en jeu la réelle place du divin, la réelle place de tous les intervenants et de tous les rêveurs, nous-mêmes, face au défi du Réel.

Et bien évidemment, quand on se rappelle qui on est, il n’y a plus de place pour aucune forme, pour aucune histoire. Il y a ce qui est, bien évidemment dans le cours du rêve, c’est l’Instant Présent. Mais on sait pertinemment que c’est un rêve, on n’y attache aucune importance. Mais ça ne nous empêche pas de demeurer complètement humain au sein de ce monde, d’accompagner nos familles, nos enfants et de faire ce qu’on a à faire. Si on a la chance de n’avoir rien à faire, c’est qu’on est béni des dieux en ce moment.

SB : Plus aucune histoire même pas la nôtre. (Rire)

JLA : Exactement.

  1. : Encore plus la nôtre … J’aimerais que tu nous parles aussi de la « Libération ». On parle souvent d’être « libérés vivants ». Et toi, tu dis souvent qu’il n’y a personne, qu’il n’y a personne à libérer en fait.

JLA : Le Libéré Vivant, c’est de comprendre simplement qu’il y a un personnage, une histoire, et qu’on n’est rien de tout ça. C’est un terme, c’est un langage qui a été employé, mais il n’y a personne en définitive, personne ne peut être libéré puisqu’il n’y a jamais eu personne. Mais pareil que pour le Soi précédemment, le Soi est l’ultime illusion de la conscience, le fameux Paradis Blanc, n’est-ce pas, qui est uniquement le point de jonction avec l’Absolu.

C’est-à-dire ce que l’ego, l’âme, l’esprit pourraient appeler le néant, le néant qui n’est pas vide, il est à la fois vide et plein. C’est simplement que ça veut dire : Ce qui est né avant, avant la conscience, l’escroquerie suprême comme l’a énoncé pour la première fois Nisargadatta, et comme aujourd’hui de très nombreux êtres humains arrivent à vivre ce Réel-là.

DG : On cesse, dans le fond, d’essayer de tout savoir, de tout comprendre, on demeure tout simplement dans l’accueil des choses et on cesse de réfléchir … pas de réfléchir, mais … Oui, je t’écoute.

JLA : J’ai eu la chance ou la malchance, je ne sais pas, mais en tant que personnage d’être passé par tous les systèmes exotériques, spirituels, religieux, énergétiques de cette planète, d’avoir vécu énormément d’expériences mystiques réelles. Et bien la conclusion est aujourd’hui que tout ça ne sert strictement à rien.

DG : A rien, oui c’est ça.

JLA : Et que tout ça vous éloigne du Réel et vous éloigne de l’Instant Présent. Certes, c’est très séduisant d’aller voyager dans les dimensions, c’est très séduisant d’aller emprunter le corps d’un Elohim ou d’une baleine blanche pour aller affronter les dimensions et visiter les dimensions, mais ça fait partie du même rêve.

DG : Ça fait partie de l’histoire encore, encore et encore. Toutes les histoires … En fait ce que tu disais tantôt par rapport aux enseignements, ça me rejoint beaucoup, je n’ai plus de place dans ma vie, ou je n’ai plus envie du tout de lire, d’apprendre des affaires …

JLA : C’est exactement ce que disait Bidi, la véritable connaissance, c’est l’ignorance. C’est ce qui est antérieur au fait de naître avec la connaissance ou d’apprendre. Là, il est question quand même de retrouver : « Je me souviens de Qui je suis ».

DG : C’est son nom, plaque d’immatriculation aussi … oui … (Rires) Il y a Guylaine Lanctôt aussi qui a fait sa petite planète, Guylaine Lanctôt …

JLA : Vu le niveau, il y avait quand même deux cibles privilégiées sur cette planète, au niveau de la torture morale on va dire, c’était quand même la France et le Québec. Ce n’est pas par hasard.

DG : La torture morale … Tu disais, il y avait, donc il n’y a plus ?

JLA : Oui, il y a encore, mais le problème c’est que plus personne n’y croit, enfin beaucoup n’y croient plus.

SB : Ok, à cette torture-là. Peux-tu nous expliquer ce que tu entends par une torture morale ?

JLA : Toute cette propagande médiatique, tout ce discours unique qui a été proféré par tous les pays, par tous les intervenants, par beaucoup de scientifiques, tout ça pour nous permettre de découvrir que c’est trop beau ou trop moche pour être vrai, et que ça faisait partie d’un plan. Mais s’il n’y avait pas eu ce plan, s’il n’y avait pas eu tout ce qui s’est passé après la pandémie Agapè, la vraie pandémie de ce qu’il ne faut pas prononcer le nom, personne ne se serait réveillé.

DG, SB : Ah oui, absolument. C’est vrai, tout à fait.

JLA : Alors, ça ne veut pas dire que les gens se sont réveillés au Réel, mais il y a un pas énorme qui a été fait, pour ceux qui se sont réveillés en tous cas, c’est sur l’illusion de la société, le mensonge de leurs politiques …

SB : … de nos gouvernements … oui …

JLA : Le mensonge … mais à tous les niveaux, c’est pour ça que je dis que ça ne peut pas être … c’est vraiment un rouage … C’est tellement cousu de fil noir on va dire, pas de fil blanc, mais que c’est impressionnant de bêtises ! Alors au début personne ne voulait y croire, puis maintenant il y en a de plus en plus qu’ils sont obligés de se rendre compte qu’on nous a pris pour des idiots …

SB, DG : Des cons … Totalement …

JLA : Pour ne pas dire de mots gênants sur l’antenne.

(Rires)

SB : Mais tu sais la motivation de ces gens-là qui se réveillent, c’est de changer l’histoire, de réécrire le scénario encore. On est encore pris dans une histoire … d’une nouvelle terre … dans un scénario … oui, ils se réveillent, oui, c’est merveilleux.

JLA : Je suis d’accord. Mais ce qu’ils ont fait, déjà ils ont vu que c’était une scène de théâtre … Alors bien sûr, ils n’ont pas vu qu’il n’y avait pas de théâtre, ils n’ont pas vu qu’ils étaient seulement le témoin de cette scène de théâtre ou l’observateur, donc bien évidemment ils veulent rejouer une autre scène. Mais ce n’est pas grave, ils ont déjà vu que c’était une scène de théâtre.

SB : Oui, c’est déjà énorme comparativement à avant où personne ne voyait rien du tout.

DG : Et on voit un déploiement incroyable, tu sais, de tous ceux qui parlent du futur dans cette nouvelle terre-là dont on parle, les gens sont encouragés au niveau de la santé, on va avoir des lits qui vont guérir …

JLA : Oui, les lits médicalisés …

DG : C’est ça, oui absolument, alors c’est nourri continuellement parce que les gens veulent … il y a une chanson qui dit : Tout le monde veut aller au ciel, oui mais personne ne veut mourir (Chanté en chœur !) Alors tu vois, c’est ça un peu, on veut continuer, on ne veut pas réaliser jusqu’à quel point que le scénario est terminé, qu’on doit quitter la scène de théâtre.

JLA : Et bien le problème, c’est qu’il y en a qui ont compris que c’était du cinéma, qui ont compris qu’ils étaient le Réel, qu’ils n’ont rien à voir avec ce monde ni d’autres mondes, d’autres qui découvrent que ce monde c’est une scène de théâtre, et puis il y en a encore qui font l’autruche, c’est-à-dire qui refusent de voir que c’est une scène de théâtre.

N’oubliez pas aussi que nous avons un nombre très important de portails organiques sur Terre, et n’oubliez pas que, malheureusement, en psychologie des foules et en manipulation des foules, il n’y a que vingt pour cent des personnes qui sont capables de s’opposer à un ordre amoral.

DG : Hum, c’est peu !

JLA : Malheureusement, c’est comme ça. Nous sommes dans ce monde-là en tous cas des mammifères, avec un instinct de mammifère, avec un ordre social établi, les mammifères se comportent tous pareils, il y a un chef de meute …

SB : Tu parlais de s’opposer, on est encore dans la résistance si on s’oppose.

JLA : Oui, bien sûr, mais c’est une phase aussi nécessaire dans certains cas, parce qu’elle est éclairante selon le scénario de certains. On ne peut pas passer si tu veux d’une croyance en un nouveau monde à ‘’la conscience est une escroquerie’’. Et ça ne peut pas se passer au niveau de la conscience ou des aspects vibratoires. Ça ne peut que se produire dans la vie réelle par des évènements particuliers qui vont venir confronter ces croyances ou ces adhésions, puisque la conscience ne peut pas être l’outil de la compréhension de ce qu’elle est.

Il n’y a que dans la a-conscience, qui est antérieure à la conscience, qui est née avant, dans le néant, après Shantinilaya, que l’on comprend la farce.

DG : Ça m’amène à une question, la A conscience, une question Jean-Luc que beaucoup de gens m’ont demandé de te poser. C’est … peux-tu nous décrire exactement l’Absolu ?

JLA : Il ne peut exister aucun mot pour l’Absolu. Décrire l’Absolu serait s’en éloigner. Il n’y a ni haut, ni lumière, ni temps, ni espace, ni forme, ni identité. Il n’y a rien de discernable, rien de repérable, et pourtant c’est inscrit dans tous les temps et dans tous les espaces du rêve. C’est comme qui dirait un point central, mais un point central qui ne peut pas être défini par une position centrale.

C’est un endroit où tout est évident, parce que ce n’est pas un lieu, parce que ce n’est pas un alibi de la conscience, ce n’est pas un alibi de mondes, de dimensions ou de formes. C’est quelque chose qui s’impose quand on le vit. À ce moment-là, on ne peut plus se poser de question, on ne peut plus être dupe. Ça s’impose, ça s’impose quoi.

D’ailleurs, la grande différence qu’on peut faire aujourd’hui, pour ceux qui parlent de conscience, de spiritualité ou de l’Absolu, celui qui le vit réellement n’a pas besoin de raconter d’histoire de quoi que ce soit, ni de passé, ni de futur, ni de la personne, ni de valoriser un quelconque potentiel de la personne, ni de mettre en avant quoi que ce soit, si ce n’est l’Instant Présent et l’Acceptation. Parce qu’il l’a vécu, il sait qu’il n’y a pas d’autre façon d’y arriver.

Il comprend que la spiritualité est une escroquerie totale, que ce sont des marchands de rêves, et je parle aussi bien pour les Melkisedek que pour les Archanges, qui faisaient partie de la création. Nous les avons créés, ils ne nous ont pas créés. C’est profondément différent.

DG : Oui, tout-à-fait.

JLA : C’est profondément différent. L’être humain est au cœur, au Cœur du Cœur de la Création. C’est l’Alpha et l’Oméga, sur cette Terre, au travers de cette Terre. C’est-à-dire que la Terre est à la fois l’agent, et à la fois le lieu de cette ultime manifestation du rêve, qui n’est ni ultime, ni première, parce qu’elle est toujours inscrite dans ce rêve, puisque quand on sort du temps on pénètre l’espace, et quand on pénètre l’espace, le déplacement de dimension en dimension, de monde en monde, se fait à la vitesse de la lumière, comme une secousse dans le corps de Lumière.

Mais même ce corps de Lumière est un artefact, c’est simplement un artifice qui nous permet de nous retrouver. Et l’agent agissant, c’est la flèche du Sagittaire, c’est le Paradis Blanc, ce sont les premiers impacts des rayonnements cosmiques qui arrivent depuis octobre, et c’est l’ensemble de ce que nous avons sur cette scène magnifique qu’est le monde.

SB : Oui. Tantôt, tu parlais de prédictions que tu avais faites par rapport à la France, mais pour nos auditeurs qui ne sont pas au courant …

JLA : Ce ne sont pas mes prédictions, ce sont des prédictions que j’ai retrouvées, …

SB : Je n’ai pas dit « tes », j’ai dit des prédictions.

JLA : … parce qu’à une époque de ma vie, bien sûr, je me suis intéressée à toutes les prophéties, que ce soit en Orient, en Occident, et en particulier sur la France. Je parle ici des prophéties de Marie Julie Jahenny, qu’on appelle aussi la Stigmatisée de Blain, qui est une femme qui a vécu, allongée quasiment toute sa vie, avec une hostie par semaine, un peu comme Marthe Robin.

On ne peut pas l’accuser d’avoir triché, on peut l’accuser d’hystérie, autre version (incompréhensible) on peut l’accuser de plagiat, mais elle a laissé néanmoins des prophéties. Ces prophéties pour la France sont très claires. Quand vous entendez Nostradamus qui déclame que la France est la Fille Aînée de l’Église, oui, la fille aînée de Satan, parce que l’Église n’est rien d’autre que Satan. Le grand Roi des frayeurs n’est rien d’autre que notre Macron 1er. Donc nous sommes dans le scénario, en plein dans l’accomplissement du scénario.

Et ce qui est merveilleux, c’est qu’il n’y a rien à faire, tout se dévoile par l’Intelligence de la Lumière, par les actions menées contre – parce qu’il y en a, il ne faut pas se leurrer ! D’ailleurs beaucoup de médiums ont prévenu que, en décembre et janvier, ce seront les dernières actions de l’ombre – Et bien oui, parce qu’ils savent qu’ils n’ont plus pour longtemps à vivre, à espérer une individualité complètement fausse. Ils le savent, je vous dis, il y a …

Il y a, au niveau de ce qu’on appelle la bascule physique et magnétique des pôles, l’échéance du temps est calculée par de nombreuses personnes tous les jours.

DG : Mais on n’a pas de date … Il n’y a personne qui peut mettre de date.

JLA : Personne, non. Mais la date ne servira à rien. Même si tu savais que c’est demain, qu’est-ce que tu ferais, même si tu savais que c’est dans trois mois, ça ne changerait rien, parce que connaître une date, c’est déjà s’éloigner de l’Instant Présent.

Donc, il suffit de comprendre qu’on est dedans, peu importe la date, on est complètement immergé dedans, dans la résolution du rêve, dans la confrontation du rêve, c’est-à-dire du monde du phénomène, le phénoménal comme on dit, avec le monde du noumène, c’est-à-dire d’où vient la Vie.

La vie vient de la Lumière, elle vient de la conscience. On a souvent dit qu’on était La Vie, et pas notre vie. Mais au-delà de la vie, qu’est-ce qu’il y a ? Il y a ce mystère de l’Absolu dont rien ne peut être dit, et qui pourtant, quand il est vécu de manière authentique, parce qu’on ne peut pas tricher avec ça, et bien on ne peut plus se raconter d’histoire, d’aucune sorte.

Bien sûr, on a ses souffrances, on a ses problèmes, il y a l’âge, les problèmes liés aux finances, à un enfant, à la famille, à un parent, peu importe, parce que nous restons humains, mais nous ne sommes plus dupes de cela. Il ne peut plus y avoir, même si on ressent les vibrations, les portes, les étoiles, les chakras, le Feu Sacré et tout ça, on sait que c’est quelque chose qui passe aussi.

La conscience a en fait une disponibilité à l’Instant Présent et seulement à l’Instant Présent. La seule liberté elle est là. Elle n’est ni intérieure, ni extérieure d’ailleurs.

DG : Et tu as pensé aussi, là, à ce moment-là, quand on parle de l’aide extérieure qu’on peut avoir, la Jérusalem Céleste, la Confédération Intergalactique, on a beaucoup d’informations qui arrivent, par exemple, ils sont proches, ils sont prêts, ils sont là … Qui est là en fait ?

JLA : Alors, et bien ils sont là, eux. Mais je vais te donner un exemple très simple, quand je suis venu en 2019, là au stage, en Juin …

DG : Tu étais ici au Québec aussi en 2019, je me souviens.

JLA : Oui, oui, je suis venu deux fois. Et en 2019 donc, on parlait avec quelqu’un du Québec, et on parlait de nos rencontres, puisque nous nous sommes aperçus que nous nous étions rencontrés dans un vaisseau de Marie, mais dix, quinze ans avant. Tu vois, avant même « Autres Dimensions », nous nous sommes reconnus.

Donc on a parlé qu’on était dans le vaisseau. Alors là bien sûr des gens qui sont arrivés : « Oh, vous avez ça ! » Mais tous les deux, nous avons éclaté de rire en même temps et on leur a dit : « Mais ça n’a aucune espèce d’importance » … par rapport à ce que nous sommes.

Donc ce n’est pas plus vrai ou moins vrai que notre sac de viande comme disait Bidi, c’est un niveau d’expérience, plus subtil, plus éthéré, certainement plus joyeux aussi, mais néanmoins cela fait partie de la création du monde des rêves.

DG : Et tout ça va disparaître aussi ?

JLA : Alors, ça n’est jamais apparu, comment veux-tu que ça disparaisse ?

DG : Mais si tu étais à l’intérieur du vaisseau, ça a apparu ?

JLA : Je n’ai pas compris.

DG : Si toi tu as été à l’intérieur du vaisseau, c’est que ça a déjà existé ?

JLA : Oui, mais ça existe, la Fédération Intergalactique des mondes libres, elle existe. Simplement les hiérarchies quelles qu’elles soient, angéliques ou inversées au niveau de la Kabale par exemple, et de l’occulte, quelle importance quand tu vis le Réel ? Encore une fois, c’est ça qui fait la différence. Il ne peut plus y avoir de question sur tout ça, sur ces mondes, sur les lignées stellaires, les origines stellaires, sur le Soi, sur : que va devenir la Terre, qu’est-ce qui va m’arriver demain … Tout ça ne veut rien dire.

Quand on dit qu’on est réellement inséré dans l’Instant Présent, comme le disent plein d’autres, c’est la Vérité ! On ne peut pas faire autrement. On n’a plus une minute d’intention possible pour des scénarios spirituels, vibratoires ou énergétiques, même si on les vit. On s’en fout ! On n’est plus à porter sa conscience dessus pour magnifier le processus, pour être ancreur comme on disait semeur de lumière. On a compris qu’on est antérieur à la Lumière.

SB : Donc la Jérusalem Céleste fait partie aussi du scénario.

JLA : Oui, bien sûr. Mais elle va réellement se poser, comme elle s’est posée en cinquante mille sept cent trente et un (50731) avant Jésus-Christ, à Teotihuacan, dans la cité des dieux, la Jérusalem Céleste était posée à ce moment-là. Mais la Confédération Intergalactique, ils sont tous là, dans leurs dimensions respectives, mais toute la création a rendez-vous.

DG : C’est magnifique !

JLA : Oui, mais ça pouvait …

DG, SB : C’est magnifique, oui. C’est extraordinaire.

JLA : … ça pouvait être la seule résolution de l’équation. Sans cela, effectivement, le rêve, le cauchemar serait sans fin ! Le cauchemar suivant c’était la descente dans le monde binaire, dans l’intelligence artificielle, dans les circuits électroniques, telle que l’avait décrite Steiner.

Mais, comme on passe par le Temps Zéro, plage galactique, par l’arrêt de la rotation de la Terre, la Stase, et le basculement des pôles, et bien à cette occasion, toutes les structures subtiles ou physiques, toutes les consciences depuis les mondes infernaux de la Terre jusqu’aux mondes les plus angéliques sont en train de vivre et vont vivre le même évènement.

Donc à partir de là, qui peut vouloir encore créer une conscience, puisque tout a déjà été vécu, tout a déjà été expérimenté. Et on n’a pas besoin de se rappeler de tout, on a besoin de se rappeler du moment appelé initial ou final, l’Alpha et l’Oméga, qui sont en fait le même point de rencontre.

SB : Dis, pour nos auditeurs, pour ceux qui ne sauraient pas ce que c’est la stase, peux-tu nous expliquer en quelques mots ?

JLA : Oui. La stase est un processus énergétique, biologique et neurologique, qui consiste au moment du basculement final du pôle magnétique, à une interruption de la conscience. C’est-à-dire que le corps ne répond plus, la conscience ne répond plus, le mental ne répond plus, les émotions ne répondent plus, mais il y a toujours quelque chose qui est là dans le sac (corps) pendant trois jours. Et c’est là où se révèle le Réel.

SB : Il y a une petite surprise dans le sac !

DG : Il y a un petit quelque chose ! (Rires) C’est fantastique. Et on doit se réjouir Jean-Luc – parce qu’il y a beaucoup de gens, c’est sûr, quand ils sont inquiets ils sont dans la peur – mais on doit se réjouir, parce que c’est la fin, la fin et le commencement, c’est le retour, en fait c’est le retour à la maison. Est-ce qu’on peut dire ça ?

JLA : C’est une maison qui est toutes les maisons, tous les rêves. Voir cela depuis l’Absolu, parce que vous me demandiez une description tout à l’heure, chose que je peux difficilement faire, par contre je peux décrire ce qui se passe un peu, la même façon dont l’a écrit le Docteur Eben Alexander dans son expérience de destruction du cerveau.

Vous passez par des strates, que je peux faire à volonté mais qui ne m’intéresse absolument plus, ça veut dire entraîner une espèce de sidération du corps, comme une stase, par un processus vibratoire de montée vibratoire, où je deviens la vibration, où je deviens ce qu’on appelle le Cœur du Cœur au centre du double tore, et là il y a disparition du monde et je peux aller dans tous les mondes, toutes les dimensions qui ne sont en fait que des sphères intriquées les unes dans les autres.

Là, on parle de Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, mais aussi dans une vision de Castaneda. Et là, vous avez accès à tout. Vous avez accès à, pas seulement bien sûr la mémoire du passé qui concerne uniquement les strates les plus inférieures, les plus falsifiées, mais vous pouvez expérimenter n’importe quel monde, n’importe quelle forme, n’importe quelle entité.

A ce moment-là, je m’amusais, donc dans Shantinilaya, à emprunter n’importe quel corps de lumière, Christ, Bouddha …, je pouvais prendre n’importe quel costume. Et là j’ai compris en fait que je n’étais pas ces costumes, et là je me suis rapproché de la Vérité, c’est-à-dire que le Paradis Blanc est devenu uniforme, et là, à la jonction de l’extinction de la conscience, on vit le Réel.

On voit tous ces mondes, on voit tous les mouvements, tous les univers, et nous on demeure cette parcelle, alors je vais dire au centre même si ce n’est pas tellement approprié, mais ce serait plutôt un centre holographique qui est présent dans tous les points, dans tous les mondes, et qui en même temps est la source de tout ça, et qui pourtant n’est rien de tout ça. C’est la jonction de la Supra conscience du supra mental avec la A conscience, c’est à dire ce qui est antérieur à la conscience.

Et il n’y a que quand cela est vécu même si on ne peut pas mettre de mots ou d’image, quand on s’approche de cet état-là, on touche le Réel et qu’on le sait, on le sait instantanément.

On ne peut pas se poser de question sur l’expérience, on ne peut pas se poser de question sur ce qu’on a vécu, parce que c’est tellement évident, c’est quand il n’y a plus rien qu’on se reconnaît.

DG : Le Paradis Blanc est donc un passage obligé je dirais, est-ce que …?

JLA : Oui, oui bien sûr, bien sûr. Il y a des êtres qui semblent passer de leur personnage, je dirais à la présence comme il l’appelle. Oui, mais la présence n’est pas l’absence. Il faut qu’il y ait réunion de la présence et de l’absence, c’est-à-dire du néant, pour qu’il y ait le Réel. Sans ça on n’a qu’un versant de la même pièce.

SB : C’est tellement abstrait tout ça, le mental essaie de comprendre mais il n’y a rien à comprendre.

JLA : Le mental…

SB : Ça glisse.

JLA : Le mental se saisira toujours de toutes les expériences mystiques, soit pour le conforter, soit pour l’interroger, mais là vous ne pouvez vous saisir de rien.

DG : Non c’est ça. On n’a pas de repère.

JLA : Et c’est justement…

(Rire)

SB : Non.

JLA : Non. Et c’est là où justement on comprend le Réel. Comme disait Christiane Singer, c’est pire que tout, on est réellement les uns dans les autres.

DG : Pourquoi c’est…

JLA : On est réellement…

DG : … pire que tout ?

JLA : Parce qu’elle pensait que l’Amour était une relation. Mais l’Amour n’est pas une relation à quelque niveau que ce soit, ce n’est même pas un état d’être, c’est un état de non-être qui a compris l’être, mais qui vit le non-être. Et cela, ça se voit aussi – je l’ai expliqué – par la simplicité, par l’humilité, par un espace où il n’y a rien à revendiquer si ce n’est le témoignage de soi-même, non pas en tant que personne, en tant qu’histoire, mais en tant de ce qui est vécu comme Réel et naturel.

C’est le seul endroit qui est totalement ‘’sécure’’ (sûr) comme vous dites en québécois parce qu’il n’y a pas d’interrogation. Il ne peut pas exister de peur, il ne peut pas exister de forme, il ne peut pas exister de lumière, il ne peut pas exister d’ombre.

C’est difficilement descriptible, parce que si je dis c’est le néant, vous allez en avoir la représentation mais pas de ce qui est né avant, il n’y a rien. Or dans ce rien il y a le tout, et réciproquement. Tout est imbriqué, absolument imbriqué, tout est relié, mais au-delà de ce qu’on peut imaginer, et ce qui tient le fil de tout ça c’est bien plus que l’Amour, c’est bien plus qu’Agapè, c’est la réalité le Réel.

C’est à dire tout cela n’est qu’un rêve, tout cela ne fait que passer. Il n’y a rien à améliorer, il n’y a rien à supprimer. Aujourd’hui, dans les temps de l’effusion de l’Esprit Saint comme on dit depuis 84, on a juste à laisser être ce qui a toujours été là. Comme le disent tous les gens qui se réveillent de leur personnage, ils disent : ‘’Mais c’était toujours là, simplement je ne l’avais pas vu !’’

Et bien sûr…

DG : Est-ce qu’on peut dire qu’on se souvient, en fait on n’apprend jamais vraiment quelque chose, on se souvient ?

JLA : Non tu peux apprendre des tas de choses. J’ai appris des tas de choses dans le corps de Lumière, j’ai appris des tas de choses en voyageant dans les dimensions, mais apprendre des choses et satisfaire la soif de connaissance, ou la soif d’énergie ou d’expérience, ne remplacera encore une fois jamais le Réel, jamais, jamais, jamais.

SB : Ce qu’on qualifie de réel, c’est totalement le rêve, la vie qu’on qualifie de réelle…

JLA : Oui.

SB : … d’’avoir les deux pieds dans la réalité et tout ça.

JLA : Oui, oui.

SB : C’est complètement…

DG : C’est déphasé.

JLA : C’est ce qu’a expliqué parfaitement Nisargadatta en 2012 quand il est venu, quand il parlait des différentes consciences, et quand il nous disait que le rêve était le Réel. C’était une inversion de compréhension qui était nécessaire pour comprendre que tout est un rêve.

Le rêve, le rêve, les autres dimensions, tout est un rêve. Et que tout ça ne fait aucun poids face à, non plus la Béatitude, mais à ce Silence qui est là, parce que c’est un Silence qui est majestueux quel que soit ce que traverse le corps ou la vie personnelle, et ça, ça ne peut jamais être ôté, ça ne peut pas partir. Une expérience peut passer, mais l’État Naturel, l’état de Ça, ne peut pas passer.

DG : Petite question spéciale. Est-ce que est-ce qu’on peut dire que dans le fond, Jésus, le Christ, était vraiment connecté à ce Réel aussi ?

JLA : Comment ? Est-ce que …?

DG : Est-ce que le Christ, Jésus, est-ce qu’il était vraiment connecté à ce Réel là, est-ce qu’il était dans cette dimension là ?

JLA : Il était la Voie, la Vérité et la Vie, c’est-à-dire le chemin qui nous permettait de remonter à la source de l’histoire. Il a indéniablement laissé une impulsion, je ne parle pas des religions ici, mais de son impact, qu’ont parfaitement décrit aussi bien Steiner que d’autres, mais qui a été dévié par les hommes.

Le Christ doit être un modèle, mais après le modèle doit être dépassé. Donc le Christ appartient à l’histoire indéniablement de la création, au même titre que les mères généticiennes, au même titre que les Archontes, et donc au même titre que chacun de nous.

Nous devions oublier jusqu’au moment de la résolution que nous étions en train de rêver.

SB : Le Christ est retourné où ? (Rire) Bonne question.

JLA : Il est retourné en ce qu’il est, c’est-à-dire ce qu’on appelle le principe Christique, ou l’Esprit du Soleil aussi quelque part, c’est ce principe d’unicité qui gouverne la création et les mondes de la création.

Mais dans l’Absolu, il n’y a pas plus de Christ que de Bouddha que de Marie que de reptiles.

SB : Oui c’est ça.

DG : C’est tout un scénario, c’est tout une création. C’est incroyable quand on réalise à quel point on a, tout a été créé de façon tellement magistrale, c’est incroyable.

SB : Par nous.

DG : Par nous.

SB : On a écrit un chapitre, tout le monde écrit un chapitre de ce scénario là.

DG : On a tous écrit ça, c’est formidable.

JLA : Vous savez les scientifiques aujourd’hui commencent à comprendre qu’on vit dans une simulation informatique.

DG : Oui, l’hologramme.

JLA : Voilà, c’est un peu la même chose. La conscience, c’est la même escroquerie, comme dit Bidi c’est une maladie. Oui, mais heureusement qu’elle est mortelle puisqu’elle nous permet de découvrir le Réel.

(Rires)

DG : Oui heureusement.

JLA : Et comme disait Bidi aussi, rappelez-vous dans les dernières années de sa vie, il disait : ‘’La recherche de la Vérité va mettre fin à votre monde’’. Il ne se trompait pas.

DG : Oui c’est vrai, c’est vrai et il disait…

JLA : C’est quand même autre chose qu’Aurobindo qui a créé Auroville et qui a parlé de, un peu comme Bernard, d’une autre race racine.

DG : Qu’est ce qu’il disait aussi Bidi, la belle phrase que j’aimais. Tout ce que vous, tout ce que vous essayez, comment est-ce qu’il disait ça ?

JLA : Ah non, c’est tout ce qui doit arriver arrivera quoi que vous fassiez, …

DG : Voilà : quoi que vous fassiez et tout ce qui n’arrivera pas …

JLA : … tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas quoi que vous fassiez.

SB : … n’arrivera pas quoi que vous fassiez

DG : Ça, ça m’a beaucoup, beaucoup, beaucoup marquée cette phrase là.

JLA : Oui, alors…

DG : Parce que avec ça on décroche complètement, on décroche complètement, on se laisse aller parce que on se dit : ‘’écoute, je n’ai rien à faire’’.

SB : On ne peut rien contrôler.

DG : Je n’ai rien à faire.

JLA : Ça correspond en français, quelqu’un avait sorti RABQA, ça voulait dire : ‘’Rien à branler quoi qu’il arrive’’.

(Rires)

DG : Mais c’est exactement ça, en réalité c’est ça.

JLA : En gros, oui. C’est ce qu’on disait, par quelque bout que l’on prenne le monde tel qu’il nous est présenté à vivre aujourd’hui, ça n’a ni queue ni tête. C’est complètement délirant, c’est complètement loufoque, c’est complètement satanique si on veut, mais on voit bien que quelque part c’est délirant, que ça ne peut pas tenir un monde comme ça, ça ne peut pas exister, c’est impossible.

DG : Non c’est trop, c’est dissonant comme on dit, c’est trop dissonant, ça ne tient pas.

SB : Non, c’est l’humour qui nous aide, l’humour nous aide beaucoup.

DG : Oui.

SB : Il y a l’amour et il y a l’humour. En tout cas…

JLA : Oui, oui, oui.

SB : …dans mon cas, qui m’aide à ‘’surfer’’ sur toute cette ineptie et ces mensonges et tout ça.

JLA : Bien à un moment donné …

DG : Ma mère disait : ‘’L’humour est la doublure de l’amour’’.

SB : Ah, c’est beau !

JLA : À un moment donné, c’est tellement stupide et délirant, soit tu es en rébellion, soit tu t’aperçois que ça ne sert à rien, soit tu luttes et tu t’aperçois que ça ne sert à rien, soit dès le moment où tu commences à te poser la question :’’bon, je vais accepter, de toute façon je ne peux pas faire autrement’’, et là il y a quelque chose qui se passe.

DG : Oui, c’est vrai.

JLA : C’est comme ça que ça se passe.

DG : C’est comme ça.

JLA : C’est très bien fait, le scénario est très bien construit.

SB : Vraiment, on a été vraiment…

JLA : Et ceux qui doivent croire à leur nouvel ordre mondial avec la nouvelle religion mondiale, et ceux qui croient qu’ils doivent être enlevés ou renaître sur une terre éthérée, laissons les rêver. Ils ne sont pas méchants. Ils mettent fin d’eux-mêmes au rêve.

On n’a rien …

SB : On devrait recevoir un César pour notre scénario, tu ne penses pas ?

(Rires)

DG : Ah oui, absolument.

SB : On pourrait aller chercher ça sur scène et…

DG : On va proposer ça à St-Pierre.

SB : Oui, je remercie, je voudrais remercier mon père, ma mère, Jean-Luc Ayoun, …

(Rires)

DG : Ah oui.

JLA : Ce que je voudrais surtout que les gens retiennent à titre individuel, c’est qu’avec les deux mois qui se présentent, surtout ne prenez rien au sérieux, rien n’est vrai. Même les choses les plus spectaculaires à voir dans le ciel comme sur Terre ne sont que les éléments du décor de ce drame cosmique qui est en fait une comédie, une comédie, une pure comédie quoi.

DG : Même la résultante de ces deux mois là, ça fait partie du scénario, ça fait partie de l’illusion aussi.

JLA : Oui, oui. Mais personne ne peut dire si c’est demain, après-demain, on sait simplement qu’on est dedans, on est dedans, et puis bon, après on devient un peu, pas fatalisme je dirais, mais on devient patient. Il faut se rappeler que la fin c’est long, surtout vers la fin.

(Rires)

DG : Oui c’est vrai. On va, écoute, un dernier…

JLA : L’éternité …

DG : Excuse-moi Jean-Luc. Oui ?

JLA : L’éternité c’est long surtout à la fin.

(Rires)

DG : Oui, mais c’est que ça ne finit plus.

(Rires)

JLA : Donc …

DG : Est-ce qu’on termine sur cette jolie phrase Jean-Luc ? Est-ce que tu as un dernier petit mot à nous dire juste avant puisque notre temps est déjà …

SB : Il nous reste cinq minutes.

DG : Oui.

JLA : Ce que je peux vous dire, c’est que ça ira mieux demain, pire ça sera.

(Rires)

DG : C’est encourageant, je te remercie infiniment, écoute.

(Rires)

DG : C’est vraiment super le beau mot de la fin. Écoute on peut juste te remercier et malgré cette grippe là, – mais je ne sais pas si c’est une grippe -, malgré cet inconfort…

JLA : Ah non, non, non, c’est passé là.

DG : Merci.

JLA : Parce que j’étais en Silence, je n’avais pas entrainé ma voix depuis plusieurs jours. Et là…

DG : Ok, écoute, j’avais encore plein de questions là. Il va falloir que tu reviennes Jean-Luc, absolument, parce qu’elles sont encore là, je n’ai pas pu les poser.

(Rires)

DG : Je n’ai pas pu te les poser.

JLA : Eh bien j’ai, oui, c’est une heure et demie la durée.

DG : Ah oui, oui, oui, mais écoute, si tu es d’accord de revenir, on serait vraiment heureuses, n’est-ce pas Sylvie…

SB : Certainement.

JLA : Pas de soucis.

DG : Les gens ont tellement besoin d’entendre quelqu’un comme toi, c’est vraiment, c’est rassurant, et puis ça nous donne des explications même si c’est l’intellect qu’on nourrit quand même, mais ça va au cœur.

JLA : Ça ne veut pas dire …

DG : Ça va au cœur.

JLA : Ça ne veut pas dire que je suis rassuré pour ce qui arrive.

DG : Ah non. Ah là… tu es …

(Rires)

JLA : Rappelez-vous la surprise sera totale même pour ceux qui sont préparés, simplement ils absorberont la surprise un peu mieux, un peu plus rapidement.

DG : Ok, d’accord, ah bien, ça donne un sens au fait que justement on travaille sur nous, et des fois on se demande pourquoi, mais parce qu’on dit que tout va se terminer quand même. Mais c’est bon ce que tu viens de dire, ça veut dire que le travail qu’on fait va nous aider à absorber ce qui arrive.

JLA : Oui, oui, c’est déjà un gros travail d’être présent sur Terre en ce moment.

SB : Oh là, là oui, on a signé pour ça je pense.

DG : Absolument, absolument.

DG : Écoute Jean-Luc, tu demeures avec nous un peu, on va dire bonjour à nos auditeurs, et puis reste avec nous un petit peu on va se parler quelques minutes…

DG : Et bien voilà, j’espère que…

SB : On arrive à la fin de notre super émission, vraiment …

DG : Nous sommes contentes…

SB : Très fun, moi j’étais contente de parler avec Jean-Luc parce que je le suis depuis des années, mais là je le vois, pas pour de vrai, mais de l’autre côté de l’écran…

DG : Oui c’est le fun.

SB : … pour la première fois et je suis enchantée de tout ce qu’on a discuté aujourd’hui…

DG : C’est merveilleux.

SB : … l’échange qu’on a eu, puis ce qui monte, ce que j’ai envie de vous dire c’est : n’hésitez pas à être dans le Silence. Personnellement, j’ai de moins en moins envie de parler. Je suis de plus en plus silencieuse dans ma vie de tous les jours, je ne parle plus, je n’ai rien à dire. Et bien, j’échange avec mes amis proches de sujets qui me tentent, mais autrement je suis dans le Silence et je pense que c’est pour le mieux …

JLA : Bien sûr.

SB : … c’est pour mieux intégrer ce qui se passe et mieux observer qui je suis en ce moment avec ce qui se passe…

JLA : Le Silence…

DG : Et on a de moins en moins besoin …

SB : De parler.

DG : … aussi de nourrir l’intellect continuellement. Moi c’est comme terminé, aussi je me sens bien, je m’en vais dans mon cœur …

SB : Oui exact.

DG : …dans ce Silence là et les réponses viennent, les réponses viennent…

DG : … et les réponses viennent, mais à l’intérieur…

JLA : Oui …

DG : … les réponses viennent.

DG : Alors merci énormément Jean-Luc, tu restes là. Merci à tout le monde, alors on se voit la semaine prochaine.

SB : La semaine prochaine, oui, on a une autre émission le mercredi prochain.

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