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SATSANG
Partie 3
24 septembre 2018
Bonjour à tous, le direct a commencé. Donc, nous allons écouter les premières questions qui nous ont été transmises, je crois, sur Internet. Je t’écoute.
Question : Nous sommes tous des Abba, mais en réalité, il n’y a qu’un Abba ? Merci.
Il y a un Abba qui s’est démultiplié à l’infini. Vous savez bien que la conscience, si on prend un exemple fort simple, sans parler de particules ni rien, la meilleure analogie, c’est qu’une analogie, mais elle est quand même bien fonctionnelle. Vous savez tous ce qu’est un hologramme, c’est-à-dire un hologramme lumineux. Chaque point de lumière contient la totalité. C’est… Vous gardez cette image, vous avez tout compris. Donc dire y’a qu’un Abba, ben si ça avait pas été moi, ça aurait été un autre Abba, le point de départ. C’est pas lié à l’histoire, c’est pas lié aux incarnations, c’est pas lié aux Elohim qui sont venus y’a tant de temps. C’est quelque chose, je l’ai bien expliqué, qui est antérieur à toute histoire. L’Absolu, le Parabrahman, est antérieur à toute création, aussi. Il contient toutes les créations, bien sûr, mais il est antérieur à la création.
Or il y a pas de personnalisation, moi je suis rien, je cherche pas à être ni gourou, ni maître, ni quoi que ce soit. J’étais, je l’ai expliqué clairement, une espèce de tête de pont qui s’est trouvée embarquée dans cette histoire qui dure quand même depuis un certain temps, depuis 84, depuis le première descente de l’Esprit Saint. Mais rien de plus. Le point de lumière d’un hologramme où qu’il soit, quand c’est un hologramme de lumière, contient tous les autres. Il y a en lui l’image de tous les autres. Ça avait été expliqué un peu plus en détail pour ceux qui ont suivi, en mai, juin, puisqu’il y a des structures qu’on appelle plasmatiques qui font écran et réflexion. Ce qu’on appelle des plasmas ou des miroirs, pour nous sur Terre, mais là c’est des plasmas de très haute intensité et énergie qui renvoient l’image, mais en la déformant. Et à chaque fois, ça crée une conscience différente.
Mais quand on nous dit qu’il y a qu’une conscience, c’est la stricte vérité. Donc tout le monde est Abba. Mais comme il n’y a personne, il n’y a pas un seul Abba. Puisque Abba est antérieur à la création. Donc le danger, pour moi comme pour n’importe qui, ça serait de personnifier, de personnaliser Abba, et de dire, regardez, coucou, je suis Abba. Mais ça veut rien dire. Ça veut strictement rien dire. Oui, au niveau de l’histoire de la personne, oui, je sais ce que j’étais dans telle vie, telle vie, mais ça, ça concerne la personne, l’âme, ça concerne, pas ce que nous sommes in fine et au début, qui est antérieur à toute forme. Donc si on accepte ça, la question que pose cette sœur, en définitive, y’a qu’un Abba, oui, mais chacun porte en lui la même image et la totalité des mondes. Puisque là c’est pas uniquement un hologramme de lumière, c’est un hologramme de vie, c’est un hologramme de conscience.
Donc, ça fonctionne selon le même principe que le miroir, sauf que le miroir, il et en 3D. Et encore, quand vous vous voyez dans une image en miroir, ça devient du 2D, y’a plus de 3D. Sauf que là, au niveau des plasmas, ce qu’on avait appelé la ceinture de Van Allen, en particulier autour de la Terre, crée l’enfermement et crée une distorsion de la lumière. Ce qu’on avait appelé la lumière oblicale, la lumière dite luciférienne, qui avait été redressée par la la rédemption, qui avait eu lieu le 15 août 2009, par Métatron, avec les cinq clés métatroniques. Qui avait redressé la lumière oblicale qui, je vous rappelle, était entre Attraction.. ou Répulsion, enfin, je sais même plus les noms, mais c’est un axe oblical qui n’est pas droit, qui a été rectifié à ce moment-là, par l’axe AL-OD, c’est-à-dire la représentation au niveau de la tête.
Donc à partir de ce moment-là, la Lumière s’est effusée, au moment des noces célestes, et a permis au fur et à mesure des années, de déboucher sur la cause de l’enfermement qui, bien évidemment, on l’a toujours dit, c’est les archontes, mais ils ont bon dos, mais qui ont simplement utilisé ce principe de plasma et d’image en miroir, à l’infini. Et en plus des miroirs déformants, puisqu’ils ne renvoyaient pas exactement ce qu’on peut voir, nous, dans un miroir, mais c’était un miroir déformant. Et à chaque fois que quelqu’un se voyait dans un miroir, comme dans l’allégorie de la caverne de Platon, eh ben il s’identifiait à ce personnage, ce que j’ai appelé un costume. Mais que ce soit le costume d’un humain, que ce soit le costume d’un grand être qu’on appelle un Elohim ou d’une mère créatrice, c’est exactement la même chose.
Il faut se rappeler simplement la genèse de l’anomalie primaire, mais sans entrer dans les détails abscons en parlant de source, il suffit simplement de parler en numérologie, on sait bien que le zéro donne le un, que le un donne le deux, que le deux donne le trois. Et quand on parle d’unité, l’unité n’est que le préalable au zéro. C’est-à-dire rejoindre le un, permet de rejoindre le zéro, tout simplement.
Donc y’a pas d’Abba Jean-Luc Ayoun, Abba, ça veut rien dire. Ça dépend comment vous l’entendez. Si vous l’entendez comme quelqu’un qui représente quelque chose qui est au-dessus, ça ne veut rien dire. Parce que, et ça avait été dit à l’époque, d’ailleurs, rappelez-vous, par Anaël, quand une mère généticienne ou un ensemble de mères généticiennes, crée une nouvelle forme de manifestation de la conscience, quel que soit l’aspect dimensionnel, ou quel que soit le multivers, le créateur, ou la créatrice, en l’occurrence, parce que c’est toujours une créatrice, est obligée d’accompagner sa création, du début à la fin.
Ça veut dire quoi, ça veut dire que Marie, elle est incarnée depuis cinquante mille ans, sans interruption. Alors, vous allez me répondre, oui mais Marie, elle a assomptionné le 15 août avec son corps. Ben oui, et où est le problème ? Puisque vous pouvez très bien avoir un corps identique ici, suivre votre vie et votre chemin d’incarnation, et en plus dans l’ignorance la plus totale. Parce que ceux qui créent les mondes, les mères généticiennes, passent, même dans les autres dimensions, par un voile de l’oubli qui leur permet de participer pleinement à leur création, mais avec le souvenir de qui elles sont. Mais cet oubli concerne ce qu’elle porte dans le cadre dimensionnel où elle est inscrite, c’est pareil pour toutes les mères généticiennes.
Ça veut donc bien dire que même si Marie est une merkabah collective dans son vaisseau là haut avec les sœurs étoiles, elle a aussi un corps de chair, ici. Mais, à un moment donné, on parlait de réveiller Marie. Mais après, quand on a vu les miroirs de Van Allen, Marie interviendra à l’ultime moment, c’est toujours valable, mais il n’y a rien à personnifier ici en ce monde, même par rapport à la vraie Marie, qui existe. Elle n’a aucune importance, ici. Comme moi, je n’ai aucune importance ici. J’ai, pour ceux qui connaissent ma vie, je n’ai rien, je cherche rien à avoir, ou rien à prendre, je laisse vivre la vie telle qu’elle se vit, c’est la meilleure façon de vivre sa vie. C’est-à-dire de laisser la vie vous prendre et de ne rien regimber au niveau personnel.
Si vous êtes en accord total avec… ce que je disais déjà hier, c’est-à-dire vivre la Vie et non pas sa vie, vous allez vous apercevoir que la jonction se fait entre cette éternité et votre simple personne ici, mais que même si vous avez un corps et que vous êtes une personne, vous n’êtes plus une personne. Mais c’est pas pour ça que vous êtes Abba qui trône quelque part, un dieu de je ne sais pas quoi. Puisque Abba est antérieur à toute création. Mais il accompagne de la même façon, toutes les créations, et c’est obligatoire. C’est obligatoire, sans ça, il peut pas y avoir de solution.
Le champ d’expérience de la conscience… vous le savez que même à l’époque, d’ailleurs certains auteurs en ont parlé, qu’il existait un inframonde par rapport à la Terre, où existaient certains êtres, là je parle pas de 3D unifiée, des peuples intraterrestres, je parle par exemple, des… vous avez, dans les chroniques de Girkù, par exemple, on vous parle de ces entités qui sont souterraines, qui sont pas négatives, mais qui vivent sur une dimension qui est encore plus dense que la deuxième dimension. Et pourtant, c’est pas les mondes infernaux, c’est pas des mondes inversés.
Donc ce principe d’Abba, oui, chacun doit se reconnaître au-delà de la forme, dans la résonance, dans l’absorption de l’essence d’Abba. C’est-à-dire, (chacun) va vivre cet Amour nu, cette conscience nue, quel que soit aujourd’hui l’état de la personne. Quel que soit l’état de la personne. Mais après, il y a une espèce d’intégration qui se fait, où tout ce qui est données personnelles, karmiques, mémorielles, vous le savez, parce qu’on est beaucoup à l’avoir vécu, disparaissent.
Donc, vous ne pouvez pas personnifier ou personnaliser Abba. JLA et Abba, oui, ben c’est le même, JLA j’ai les yeux ouverts, Abba je ferme les yeux, c’est la seule différence. Donc, y’a pas quelque chose d’extérieur comme pendant les canalisations, il n’y a pas, comme le voyaient les gens, l’archange Anaël qui descend, cet archange de 2m40 qui descend à ma gauche, puisque là tout ça est à l’intérieur. Et ça s’est révélé. C’est l’étape qu’on a suivie quand il y a eu les différentes phases de l’onde de Vie, quand le canal marial a commencé à se rapprocher, vous vous rappelez peut-être, pour ceux qui l’ont vécu ou qui l’ont entendu, que le canal marial se rapprochait et fusionnait avec l’étoile unité, la porte unité et le chakra du cœur, et à ce moment-là, c’était fini.
Toute la création est effectivement dans le trou noir de votre cœur, c’est-à-dire le temps zéro ou le cœur du cœur, vous l’appelez comme vous voulez. Mais quand ça est conscientisé, bien évidemment, vous avez rejoint le tout et le rien, à travers aussi bien la conscience nue, l’Amour nu, la mémoire des vies passées, les scénarios vibratoires, tout ce qui a été enseigné, tout ce qui a été vécu, mais ça n’a plus aucune espèce d’importance puisque vous êtes réellement libres. Si vous êtes libres, vous ne pouvez pas être assujettis ni à ce corps, ni à Abba, puisque le Je Éternel est antérieur à la conscience.
Le Je Éternel, c’est pas un concept, c’est un vécu. C’est le moment où le tout et le rien, se fusionnent dans cette alchimie de votre propre cœur, que le trou noir du cœur devient fonctionnel en permanence et qui aboutit… Par exemple on parlait des soins tout à l’heure, sans entrer dans les détails, les soins au début, y’avait déplacement de quelque chose, d’abord dans le corps d’éternité, après une conscience nue qui dépassait, qui atterrissait chez les gens et qui voyait tout, jusqu’à s’apercevoir que, finalement, y’avait pas besoin de déplacer, qu’il suffisait d’accueillir l’autre pour vivre la même chose, à l’intérieur, en conscience, à travers ce corps.
Et puis après, tu t’aperçois qu’y’a nulle différence. C’est pour ça qu’on ne peut pas faire de différence. Et quand on est dans cette liberté-là, où tous les mots, mêmes réels, de l’histoire, ne veulent plus rien dire, Elohim, Marie, le Christ, pour moi ça ne veut rien dire, ça fait partie des scénarios de la conscience, qui permettent de clôturer l’histoire, mais la Liberté totale ne peut pas être assujettie à quelque histoire, à quelque scénario, ou à quelque entité que ce soit.
Donc, c’est difficilement exprimable par des mots. Alors, on peut effectivement parler d’Absolu, de Parabrahman, mais on a un marqueur essentiel de Cela, je l’ai dit et ça a été insisté lourdement, c’est la Joie. Il n’y en a pas d’autre.
Mais quand on le vit, on ne peut plus être dupe, ni de soi-même, ni de quelque fonction que ce soit. Puisque, justement, même l’histoire qui s’est passée en mai, juin a servi à briser ces fameux miroirs et a débouché au-delà de la forme. Mais c’était acquis, à ce moment-là, pour tout le monde. Dès qu’il y en a un qui le vit. Après il y en a eu, heureusement, énormément d’autres. Parce que si vous êtes seul, ça peut faire poser des questions quand même. Mais après, quand vous voyez que tous les autres, sans exception, prennent le même… chemin, et c’est pas un chemin, mais c’est des voiles qui sont ôtés au fur et à mesure, ça veut dire qu’il n’y a plus de voiles.
Et vous voyez, ce qu’ont dit tous les gens qui vivent réellement l’Absolu, et pas qui font des concepts avec l’Absolu, que ce soit Bidi qui l’a réellement vécu… Lui, par contre, il parlait de tout et rien, mais comme je disais, il a jamais exploré ce qu’y avait entre le tout et le rien. Or nous, qu’est-ce qu’on fait, on est passé par toutes les étapes. C’est beaucoup plus riche et beaucoup plus ample que ce que pouvait dire Bidi à l’époque. Parce qu’on l’a vécu. Alors que Bidi à l’époque, bon, il a créé, non pas d’enseignement, il y a des gens qui ont repris ces écrits, il y a même des sādhanās qui ont été écrites d’après les enseignements de Nisargadatta. Et d’ailleurs, depuis déjà des dizaines d’années, je dirais, y’a des êtres qui suivent les sādhanās de Nisargadatta, et qui sont des chefs d’entreprise, qui sont pas du tout des gens branchés spirituel, énergie, perception, et qui sont libres. Donc ils sont aussi Abba.
Simplement, moi j’étais dans un rôle de canal, comme on dit, de channel, qui a permis au fur et à mesure de conscientiser et de manifester qu’effectivement toute la création est en chacun, au-delà de la personne. Et quand vous vivez ça, vous ne pouvez plus sortir de la Joie. Mais je ne revendique pas d’être Abba, coucou, c’est moi Abba, même quand je parle en tant qu’Abba, ça veut plus rien dire. On ne peut pas raisonner par rapport à ça, par rapport à des dimensions, des échelons et des histoires, parce que c’est indépendant de toute histoire, totalement.
Mais l’histoire a été nécessaire pour nous rapprocher de ce point, c’est tout. Mais ça a toujours été dit dans l’enseignement d’AD, rien de plus, rien de moins. Donc n’allez pas personnifier, ni Jean-Luc, ni qui que ce soit, dans un rôle ou une fonction. Même Marie, laissez-la tranquille. Elle s’est réveillée, mais ça ne sert à rien. Les gens qui font de Marie… Parce que bon, j’ai la chance de connaître toutes mes vies et de les avoir présentes dans ma mémoire. Malgré tout, même si je sais que c’est du pipeau, ça a pas disparu pour autant, et c’est toujours présent. Mais c’est présent, non pas actif, mais présent comme une banque de données qui n’a aucun poids.
Mais c’est l’accès à ce qu’on appelle l’akasha, tout simplement. Et quand vous avez réellement accès à cet akasha, à l’éther primordial, ben vous connaissez, même si c’est dissout, puisque la création n’a jamais bougé d’un iota, que tout est figé quand vous êtes en conscience nue, toutes les trames temporelles, vous les avez toutes parcourues sans aucune exception. Donc ça sert à rien de… vous pouvez vous dire je suis ceci, cela, en général on va choisir plutôt Marie, Christ (Rires), qu’un éboueur, mais quand vous n’êtes pas dupes, vous ne pouvez être dupes d’aucun rôle, ni d’aucune histoire. Ça veut pas dire que l’histoire est fausse, mais que vous êtes antérieurs, mais encore, c’est un mauvais terme.
Vous vous rappelez, à un moment donné, quand je parlais du Parabrahman, je vous disais que l’endroit le plus merveilleux, c’est quand la conscience se rétrécissait en un point minuscule qui voyait, tout autour de lui, des sphères imbriquées les unes dans les autres qui représentent toutes les créations. Mais quand vous êtes dans ce centre, qui correspond effectivement à l’ultime présence, c’est-à-dire paradis blanc, et la lumière noire, qui est pas l’ombre, mais vraiment ce qui est antérieur à la Lumière, ce qu’on appelle l’Aïn Soph Aur, vous voyez tous les mondes. Mais bien sûr que vous voyez absolument tout, toutes les dimensions et tout, vous pouvez être encore attractés par un rôle ou une fonction. Mais celui qui est fermement installé dans Cela, ne peut pas être dupé par quelque rôle, même de sa propre histoire, qu’il a eue, lui, dans ce monde.
La Liberté, elle est là. Parce que quand vous êtes Ça, ben vous constatez que la Joie, elle est omniprésente, quoi qu’il se déroule, dans quelque secteur que ce soit. Et cette Joie, elle est de plus en plus immuable. Même si le personnage souffre, même si le personnage a droit d’éprouver une colère, parce que… moi c’est en voiture, quand y’en a un qui m’énerve, mais je suis pas dupe, je sais très bien que c’est pas moi. Mais j’accepte, tout. Et je suis obligé de constater qu’au fur et à mesure des semaines, des mois, que cette Joie est immuable, qu’elle soit dans l’exubérance que dans le silence total, ne change rien.
Donc là, vous êtes devenus, comme disent les Chinois, le moyeu de la roue, le Tao, c’est-à-dire vous n’êtes plus le centre de Vie, comme on dit en Chine, mais vous êtes la source de vie, antérieure à la Source elle-même. C’est ce que les Chinois appellent, dans les cinq mouvements, le centre yin et le centre yang. Et quand vous êtes dans cet état-là, vous savez que vous êtes le moyeu, mais vous savez aussi que vous êtes toutes les parties de la roue, et que néanmoins, vous n’avez aucun rôle.
Le dépouillement et l’humilité dont on nous a rabâché les oreilles pendant des années, sur la voie de l’enfance, la transparence, l’humilité, les fonctions même des étoiles, aujourd’hui, est présente malgré la présence de ce corps.
Parce que c’était impensable que ce soit vivable dans ou à travers ce corps. L’intensité, la radioactivité qui est émise par un corps de Lumière est telle, pour ceux qui le vivent que, effectivement, ça consume, et que ça va consumer aussi bien les anomalies, pas primaire, parce qu’elle a été traitée, mais les anomalies comportementales, on l’a dit, les reliquats de croyances, les reliquats d’habitudes. Et qu’est-ce qui reste après ? Rien. Et quand il y a rien, eh bah vous y êtes. Et vous ne pouvez être trompés ni abusés par rien. Et l’humilité, elle est naturelle, vous pouvez pas cultiver l’humilité, vous êtes simplement Cela.
Mais Cela ne peut pas s’accompagner… même si encore quelques personnes pensent que Abba c’est chais pas quoi. Non, Abba, il est la même chose que n’importe qui, il est autant l’éboueur que l’Elohim, que le frère ou la sœur, que celui qui m’insulte, que celui qui m’idolâtre. Mais j’ai jamais cherché ça. Je ne peux que vous renvoyez à vous-mêmes, mais pas le jeu de miroirs débile de dire c’est celui qui dit qui est, au niveau personnel, mais je ne peux qu’être qu’un écho, ou une résonance, par rapport à ce que chacun est, au-delà de toute histoire. Mais c’est tout.
Mais ça, tout le monde le joue, ce rôle. Et c’est même pas un rôle, c’est spontané, c’est un mauvais terme. Tout le monde joue cela en ce moment. Les gens qui sont sur le tchat, qui y sont souvent, le vivent, avec la même intensité. Et j’ai toujours dit, que ce soit pendant les noces célestes, ou depuis trente ans, que ce que je vivais, heureusement j’étais pas seul, mais que tous les autres le vivaient. Si c’était pas en même temps, c’était quelque temps après. C’était le cas pour les noces célestes, dans chaque étape des noces célestes, et c’est encore aujourd’hui le cas pour la perception et le vécu Abba. Vous êtes tous Abba, sans aucune exception.
Et ça va très très loin. Puisque je vous l’ai dit, que la conscience est partout. Elle peut être dans un minéral, dans un végétal, dans un archange ou n’importe quoi. C’est la stricte vérité. Mais c’est la stricte vérité pour chacun. C’est la même Vérité. Il ne peut pas y avoir deux Vérités. Les vérités relatives, comme disait Anaël, concernent l’âme, concernent la personne, concernent les apparences, concernent le vécu de sa vie, propre, ou sa chaîne de vie propre, que ce soit ici ou dans n’importe quelle dimension. Mais vivre, comme on dit, la Vie, bah aujourd’hui, c’est devenir en totalité Abba. Mais sans en faire une identification, un rôle ou une forme précise. À travers et au travers de cette personne. Voilà pourquoi, en définitive, y’a qu’un Abba, mais Abba est antérieur à la notion de forme. Y’a pas de forme en Abba.
Et c’est pour ça que la graphie était importante, avec le b inversé, c’est une image en miroir parfaite. Mais c’est pas un miroir déformant. Or c’est un miroir sans teint, si on peut dire, c’est-à-dire vous pouvez passer à travers. Et pas un miroir qui vous renvoie votre image. C’est un miroir que vous traversez. C’est l’ultime miroir. C’est tout. Mais ce miroir est dépourvu de l’anomalie primaire, et comme par hasard, ben l’anomalie primaire, c’est tombé sur moi pour la résoudre, au moment d’un soin, mais c’est tout. Si ça avait pas été moi, ça aurait été quelqu’un d’autre, avec certes une autre histoire, personnelle et d’âme, mais dont la finalité et la résultante aurait été strictement la même, sans aucune différence de quoi que ce soit.
Donc les seules distorsions qu’il peut y avoir par rapport à Abba, et je parle même pas de l’identité d’Abba, parce que ça veut rien dire, il n’y a pas d’identité, c’est simplement les projections encore de certains, qui voudraient voir dans Abba Dieu le père ou un créateur ou…
Y’a pas de créateur homme, ça existe pas. Y’a que des Elohim, mais les Elohim ont accompagné les créations, et certains Elohim, certaines Eloah, sont effectivement des mères généticiennes de Sirius. Vous savez très bien que les douze… enfin, « vous savez très bien »… je reviens sur des éléments historiques, mais les douze Elohim, dits créateurs, n’ont rien créé. Ils ont créé l’Atlantide, mais la vie, elle était déjà là. Ils ont modifié les conditions de la vie. Et parmi ces douze qui revenaient, Marie était déjà là, bien sûr. Elle fait partie des douze Elohim dits créateurs qui sont venus à Teotihuacan au Mexique en 50 731 av. J.-C.
Mais ils étaient déjà présents dans tous les cycles, eux. Et pas depuis les cycles d’enfermement. Ils étaient présents depuis plus de 20 millions d’années, à chaque fois. Alors, bien évidemment, au temps des nephilims, c’est-à-dire 300 000 ans avant J.-C., il y avait une liberté de conscience, mais l’oubli de la dimension originelle, même dans les mondes libres, est indispensable. Sans ça, s’il n’y avait pas cet oubli… L’archange Michael a telle forme, selon la dimension où il est, il sait qu’il est relié à la Source en permanence, mais pourquoi toute la création se précipite vers la Terre, pourquoi il y a des milliers de vaisseaux qui viennent autour de la Terre, pourquoi tous les les peuples galactiques se dirigent vers la Terre ? Pour achever l’histoire, rien de plus.
Vous voyez, donc Abba c’est pas un archétype, ça n’a rien à voir avec un archétype marial, parce que tous les archétypes, sans aucune exception, ont été déviés par la Lumière. Donc, dès que vous vous reliez, et néanmoins on a fait que ça, nous, pendant des années, se relier aux archanges et autres, parce qu’il fallait le conscientiser et les intégrer. Une fois que les plus grands archétypes, en tout cas ceux qui avaient été déterminés par les anciens, les étoiles et les archanges, plus quelques autres, Bidi, bien sûr, Orionis qui était l’ancien commandeur, Ramatan, les peules de la nature, une fois que tout ça a été révélé, ben après c’est fini.
Parce que même si vous n’en avez pas eu la conscience, en allant sur les éléments, vous voyez ce qui se passe maintenant, comme le disait notre ami Johanne hier, c’est les elfes qui viennent se nourrir de vous. Ils vous apportent, bien évidemment, la vibration, l’énergie du lieu, mais plus vous allez être conscient de ces êtres… c’est eux qui viennent à vous. Ça veut pas dire qu’on est supérieur ou inférieur. Ça veut dire que c’est en nous que se résout l’équation. Pour tout le monde. Puisque tout le monde, y’a personne.
Voilà Abba ce que c’est. C’est tout. C’est simplement, une structure, qui est en dehors de toute structure et surtout de tout archétype. Et qui pourtant a été présent, incarné, de façon formelle, comme n’importe quel humain, avec un oubli total. Parce qu’un Elohim, et ça, ça avait été dit par Anaël, dès qu’un Elohim, ou une mère créatrice, crée un univers, une manifestation de la conscience, elle est obligée d’y participer du début à la fin. Elle siège pas sur un trône là-haut quelque part. Oui, l’archétype, maintenant libéré, puisque reconnu ici sur Terre comme au ciel, se tient prêt. Mais n’allez pas y voir.. Voyez-y quelque chose qui est bien, bien au-delà de toute histoire ou de tout scénario.
La vraie Liberté, elle est là, et elle pouvait pas tricher avec ça. Parce que quand vous êtes libres, ben vous voyez bien, votre corps se transforme, vous voyez bien les maladies disparaître, vous voyez bien que dans votre vie, absolument tout ce fluidifie et se fait tout seul. Il y a rien qui vient perturber votre mental, il y a rien qui vient perturber, des histoires, des énergies, des vibrations, ça vous prouve bien que vous êtes ce point central, ce fameux moyeu de la roue. Mais tous les points périphériques, ou qui se croient périphériques, sont aussi le moyeu de la roue. C’est bien plus que le moyeu, c’est-à-dire que le moyeu est en chaque partie de la circonférence, comme en chaque partie de toutes les circonférences de ces différentes dimensions emboîtées et imbriquées. Voilà.
Alors, il y a une autre question qui était apparue.
Question : Est-ce que le point zéro est le cœur du cœur ?
Oui. Ça, je crois qu’on y a répondu hier, déjà. Oui, bien évidemment, le point zéro, le point de résolution, ce qu’on appelle le temps zéro aussi, dans la théorie de l’information, c’est ce champ ultime acausal de la physique. Nassim Haramein en parlerait beaucoup mieux que moi. Vous savez que Nassim Haramein dans les dernières vidéos, il dit qu’il n’y a qu’une seule alternative pour résoudre tout ça, c’est la Joie, il n’y en a pas d’autre. Il n’y en a pas d’autre. Vous pouvez comprendre tous les univers, vous pouvez lire tout l’Advaita Vedānta, et vous présenter comme un adepte de l’Advaita Vedānta, mais si vous le viviez pas, ça sert à rien.
Aujourd’hui, il nous est donné de vivre ce miracle incroyable, c’est-à-dire de ressusciter et de résoudre toutes les histoires et tous les scénarios, chacun à son rythme, tant qu’on a le temps, à travers ce corps. Ça veut dire que ce corps, il encaisse des radiations et des rayonnements que théoriquement un monde dit carboné ne peut pas encaisser.
Et d’ailleurs ça correspond à ce que je vous disais, c’est-à-dire qu’on passe, hier, quand je parlais de la respiration primaire, on passe d’un rythme de la respiration cellulaire, comme ostéopathique, comme par les poumons, qui était binaire, à un rythme qui est, que j’ai appelé la valse à trois temps, ou à plusieurs temps. C’est-à-dire qu’on est sorti du monde binaire, alors qu’il est encore présent, puisqu’il est là encore, le corps…
Le scénario de ce monde est en train de se déliter, bien sûr, vous le voyez chaque jour en vous et chaque jour pour ceux qui s’intéressent à ça. Mais que le plus important, c’est même pas ce qui se déroule, c’est cette immuabilité de la Joie et de votre présence-absence, comme je sais plus si c’est une présente ou une absence, peu importe, mais vous êtes totalement là. Totalement là.
Donc oui, le point zéro, c’est le champ ultime acausal de la physique, c’est l’endroit de la Joie perpétuelle, c’est l’endroit où il n’y a plus la moindre interrogation de quoi que ce soit. Vous gardez vos interrogations pour votre vie, j’ai un problème mécanique, j’ai un problème d’os, j’ai un problème de voiture, j’ai un problème d’argent, ça, ça concerne l’histoire, mais ça concerne pas ce que vous êtes. Et quand vous êtes réellement ce que vous êtes, tous les problèmes liés à l’histoire ne peuvent que disparaître. S’ils ne disparaissent pas, ça veut dire que vous avez tout simplement pas fait encore la jonction, et même pour les gens qui voyagent très très loin, avec le rien que vous êtes ici, et qu’y’a encore une certaine forme de distance entre les deux. Sinon vous êtes à la fois le tout et le rien.
Bidi, rappelez-vous, il disait « Quand je vois que je suis tout, c’est l’Amour. Quand je vois que je suis rien, c’est la sagesse. »
Ben aujourd’hui, je peux vous dire, vous êtes à la fois tout et rien. Vous n’avez pas à voir que vous êtes tout ou rien, parce que si vous voyez que vous êtes tout, vous allez prendre la grosse tête, y’a toujours un risque, dans quelque fonction que ce soit, alors que si vous êtes en même temps, le tout et le rien, vous ne pouvez plus être en dysharmonie avec quoi que ce soit ou qui que ce soit. C’est impossible. C’est… on peut pas tricher avec ça. Vous le constatez dans votre vie, chaque jour, chaque minute. Que ce soit progressif ou brutal.
Et on n’est pas ici dans des… Même Abba, quand je ferme les yeux, et que je parle en tant qu’Abba, d’ailleurs, la plupart des anciens disent, les mots on s’en fout, on écoute, on sait même pas ce qui se dit, parce qu’on est dans la béatitude, parce qu’ils se reconnaissent en Abba, c’est tout, et qu’effectivement, on n’a plus besoin de mots. Par contre, les mots, ou les silences, sont utiles pour ceux qui sont encore dans cette apparence de cheminement, peut-être pour les aider à s’ajuster à ce moyeu, à ce point zéro. Et c’est tout.
Et ça simplifie votre vie, humaine, et ça simplifie tous les concepts, parce qu’il peut plus y avoir de concepts. Vous pouvez avoir toutes les explications que vous voulez, mais vous les avez vécues avant. Donc c’est que c’est pas un concept, c’est du vivant. Donc là, réellement, oui, vous êtes vivants. Quoi que devienne ce corps, quoi que devienne cette personne. Donc là, vous avez réellement, non pas seulement transcendé la personne, l’histoire, les personnages, les scénarios, mais vous avez réellement transcendé toute la création et toutes les créations. Ça ne fait pas de vous quelque chose qui est supérieur ni inférieur, mais quelqu’un qui a trouvé la seule et unique place véritable, c’est tout. Et y’a aucune supériorité là-dedans, y’a aucun privilège, et y’a aucun défaut.
Et ça, je vous garantis que c’est promis à tout le monde, sans aucune exception, dans les temps qu’il reste en incarnation, que ce soit une semaine, un an, j’en ai rien à faire, personne ne devrait d’ailleurs plus rien en avoir à faire et s’occuper de ses fesses (Rires) plutôt que de regarder les événements qui se déchaînent de partout. Bon, ceci dit, je les regarde aussi, parce que, bon, ça conforte, quelque part, mais ne soyez pas dupes de ça. Vous prenez l’info et c’est tout. Le plus important c’est cette immuabilité de la Joie. Là, vous ne pouvez pas tricher. Alors bien sûr, celui qui n’y est pas, peut voir tout ce qu’il veut, mais ça n’a aucune importance puisqu’il est déjà en moi, et que plus il va entrer en réaction de quelque manière que ce soit, plus il sera réabsorbé.
Parce que l’important, encore une fois, n’est pas Abba, ni Jean-Luc Ayoun, mais simplement que cette… cette chose qu’est l’information du temps zéro, en fait, de l’Absolu, soit présente ici sur Terre, c’est tout. Et peu importe que ce soit Bidi, que ce soit JLA, que ce soit Tartempion ou que ce soit n’importe qui. C’est accessible pour tout le monde, réellement et concrètement.
Mais la seule chose qu’il y a à faire, et ça nous a été enseigné pendant des années, c’est de lâcher toute prétention à quoi que ce soit, quoi que vous en viviez. Alors c’est pour ça que je disais, c’est beaucoup plus facile pour ceux qui ont rien vécu. Ceux qui ont rien vécu, ils sont pas sujets à s’illusionner avec un rôle, une fonction, la conscience nue, ou n’importe quoi d’expérimentable. Et c’est pour ça que vous avez des gens qui sont incapables.. On parlait de… il y en a plein, on va pas donner de noms, qui s’expriment aujourd’hui, qui le vivent réellement. Mais ils sont incapables de vous dire, ce qu’il y a entre les deux. Ils connaissent pas l’énergie, ils connaissent pas les vibrations, ils connaissent pas la conscience nue, ils connaissent rien, ils sont simplement la Joie. Ils ont pas besoins. Simplement, ceux qui ont suivi les processus vibratoires, les processus énergétiques, tous ces processus, par différentes voix, pas que la mienne, bien sûr, sont dans certains cas, encore prisonniers de certaines histoires.
Mais dès l’instant où Abba s’est révélé en totalité, dès que l’anomalie primaire a été dissoute, c’était fini. Au niveau de faire, mais pas au niveau de l’être, au contraire. Faut être de plus en plus dans cet être. Et c’est en étant dans cet être qui est à la limite du non-être, sans rien demander, sans rien chercher, ça a été dit et répété, sans interroger quoi que ce soit, que vous le vivez. Après, vous le comprendrez. Mais vous n’aurez même plus envie de le comprendre. Parce que ça n’a aucun intérêt. Parce que la Joie, comme on dit, prend tout l’espace, réellement et concrètement, ça prend tout.
Alors, je crois qu’on va passer aux gens présents dans la salle. Il y a le micro qui est là, donc je vous demande de venir le prendre pour poser la question.
Question : Peut-on dire que lorsque le rien est là, tout devient possible ?
Exact. Exact, et ça a toujours été dit, il faut accepter, en conscience, je parle pas intellectuellement, de n’être rien. Qu’est-ce que c’est que n’être rien ? Alors bien sûr, pour celui qui est dans l’ego spirituel ou la perversion spirituelle, maintenant, il va dire que, bien évidemment, être rien, c’est l’ombre. Parce que, bien évidemment, il est inséré dans la conscience, et la conscience n’a jamais de fin, en tout cas, quand on est inséré dans la conscience. Et on est persuadé qu’on doit évoluer, qu’on doit faire quelque chose, qu’on doit progresser, qu’on doit encore s’améliorer, résoudre des problèmes. Ça, c’était valable il y a quelques années, puisqu’on a énormément travaillé, même là-dessus. Mais aujourd’hui, c’est fini. Les circonstances qui se produisent sur la Terre depuis le mois de mai, et juin, n’ont jamais, jamais, jamais existé. Même au temps du Christ.
Le Christ, il a bien dit « moi et mon père somme un ». Mais est-ce que le zéro, il en a parlé ? L’Absolu ? Non. Y’a que Bidi, c’est le seul. Même Shankara, dans les premiers écrits sur le tantrisme du cachemire, sur l’Advaita Vedānta, sur les différents courants qui sont nés de ce tantrisme cachemirien, vous ont tous décrit, même dans l’Ellam Onru, où tout est un, dans ces livres prestigieux, on va dire, de l’Advaita Vedānta, bien évidemment, c’est conceptualisé. C’est conceptualisé, et il y avait pas de possibilité, il fallait être rien, effectivement, pour que tout soit possible, mais on avait les deux bouts, mais la jonction, il y a que Bidi qui l’a préparée. Même les anciens, et je crois que ça a été dit hier, si mes souvenirs sont bons, je me rappelle plus, que même les anciens ne pouvaient pas savoir, vu les miroirs déformants, même s’ils nous ont expliqué ce que c’était, que la Terre est l’endroit où se résout toute illusion de création, dans quelque monde que ce soit.
Voilà pourquoi, par exemple, quand on a parlé du premier Éden, au mois de mai, bon, je reviens pas sur l’histoire, mais c’était quand même une époque assez fabuleuse, le premier Éden, c’est Hawaï, bien sûr. Tous les noms, d’ailleurs, en hawaïen, correspondent totalement au Gina Abdul sumérien, donc au langage primaire, on va dire, le langage de la création, les clés métatroniques, si vous préférez, le fameux OD ER IM IS AL. Donc tout ça a été bien réel, au sein d’histoire. Mais pour nous amener à comprendre qu’il n’y a jamais eu d’histoire.
Parce que toutes les histoires ont déjà été vécues et si nous sommes là, c’est que, qui que nous soyons, ou pensions être aujourd’hui, effectivement, nous avons vécu toutes les histoires. Alors que, je vous rappelle, un archange, il peut pas vivre toutes les histoires, parce qu’il s’est jamais incarné, sans ça, il n’est plus un archange, il devient un être humain. Et qu’il fallait quand même qu’il y en ait qui restent sur des plans plus élevés, pour soutenir. Vous savez que les Hayoth Ha Kodesh, par exemple, sont à l’origine de la création des mondes et de l’agencement des mondes, que les administrateurs c’est les Dracos, que les mères généticiens, elles viennent de Sirius, les Elohim viennent d’Altaïr, de Bételgeuse, et d’ailleurs, mais peu importe.
Peu importe. La finalisation se fait réellement et concrètement sur Terre, c’est pas une vue de l’esprit. Mais ne vous occupez même pas de savoir si c’est une décréation, comme j’ai dit, ou une disparition de la conscience. Dès que vous vivez la Joie, immuable, vous pouvez pas vous poser ce genre de questions. Il y a aucune réflexion qui peut vous conduire à ça, si ce n’est de le vivre. Or c’est exactement et entièrement promis, de la même façon, à chacun, sans aucune exception. Pour une raison qui est très simple, c’est qu’on traverse tous des lignes temporelles et des lignes d’histoire, donc, différentes. Mais que toutes les histoires, tous les scénarios, ne peuvent mener qu’à ce point zéro.
Alors, dire, après, il y a une recréation, ben rêvez si vous voulez. Vous avez déjà tout vécu. Donc c’est normal qu’il y ait des projections qui apparaissent derrière vos yeux, dans des scénarios de la conscience. Mais ils ont déjà eu lieu. C’est pas dans l’avenir, puisqu’il n’y a pas de temps. Si vous le voyez, c’est que ça a déjà été créé, quelque part, que ça existe, au sens extériorisation de la conscience. C’est pas à venir. Celui qui parle d’un avenir, il est confus dans la notion de temps. Il est encore inscrit dans une ligne temporelle, donc dans une ligne de conscience.
Donc, c’est pas important, laissez-les gesticuler, laissez-les dire ce qu’ils veulent, laissez-les croire que l’Absolu, c’est le néant, c’est l’ombre, que c’est Satan, parce qu’il y en a encore qui s’amusent à ça. Les pauvres. Qu’est-ce que vous voulez que je dise, je ne peux que, pas compatir, mais je ne peux que réabsorber, à chaque fois, cela. Parce que dès que vous entrez en réaction, ben vous allez vous consumer vous-mêmes. C’est ça qui est merveilleux, dès que vous êtes en réaction face à vous-mêmes, au niveau du corps, dès que vous êtes en réaction par rapport à ce qui est au-delà de tout concept, eh ben vous ne pouvez pas vous opposer. C’est en ça que la Lumière, l’intelligence de la Lumière, est géniale, quoi que vous croyiez faire aujourd’hui, de toute façon, quoi que vous viviez, de toute façon, il y a le même destin, si on peut dire. Qui est de rejoindre ce qui est antérieur à la création.
Alors les gens qui rêvent de cinquième dimension, de… mais peu importe, puisque c’est un rêve. Pas dans le sens négatif, quand j’en parle, de rêve. Quand je dis laissez-les rêver, ça veut dire laissez-les jouer avec leur conscience. Quand ils auront fini de jouer avec leur conscience, là, maintenant, sur Terre, ben ils vont se consumer et puis ils rejoindront Abba, ils seront Abba, en totalité. Ils ne feront aucune différence entre Abba Jean-Luc ou Abba numéro tant sur le tchat, ou quelqu’un qui est à l’autre bout de la planète. Il ne peut pas y avoir de différence. Il n’y a que l’ego ou la personne qui voit des différences. Et encore une fois, il n’y a aucune supériorité ou infériorité, c’est simplement un déplacement sur les lignes temporelles, qui a été légèrement, légèrement, d’un milliardième de milliardième de respiration cosmique, en avance. C’est tout.
Voilà. Donc, à partir de là, vous comprenez que le temps zéro, il n’a pas à être personnifié, ni par Abba, ni par Marie, ni par Christ. Mais heureusement qu’on a la matrice christique. Ça avait été annoncé par l’Impersonnel, par le Christ lui-même, et il y a eu réellement un travail au sein de l’histoire qui a permis de comprendre qu’il n’y a pas d’histoire. Mais fallait le faire. Et le temps que ça prend, aujourd’hui, j’en arrive, quelle que soit la puissance des éléments, de ce qu’on voit partout, laissez les uns et les autres rejoindre leurs lignes de temps, sachant qu’il y en a qui le rejoindront au dernier moment, mais que c’est inéluctable, ça peut pas être autrement.
Une roue ne peut pas tourner s’il n’y a pas tous les ingrédients de la roue autour, tous les rayons. Même s’il y a un moyeu, s’il y a pas de roue, il sert à rien, le moyeu. Vous voyez, donc la roue est un ensemble uniforme, mais au-delà de la forme de la roue, bien évidemment, il n’y a pas d’ombre. Mais il a fallu d’abord comprendre qu’il y avait une roue. Il a fallu vivre la roue. Toutes les roues. Et ici sur Terre, on est la synthèse et la résolution d’absolument tout. Un archange, il change de forme selon les dimensions qu’il emprunte, en cinquième dimension, Anaël n’a pas la même forme qu’en onzième ou en dix-huitième, mais ils ne connaissent pas l’incarnation. Il y a que Marie, les Elohim, ceux qui ont créé ou amélioré les mondes, qui sont obligés d’être incarnés, mais pas les archanges.
Maintenant, dans les voyages qu’on faisait, on s’amusait comme des fous, un coup on était Thor, un coup on était Elohim, un coup on était Marie, parce que c’est des costumes. Et je pouvais d’ailleurs me déplacer dans n’importe quel costume, mais j’ai jamais été dupe. Que j’arrive en conscience nue chez les gens, ou dans un corps d’Elohim, ou dans un corps d’aigle blanc, ou de baleine aussi, pourquoi pas, ça n’a aucune espèce d’importance. Vous ne pouvez pas vous identifier à ce que vous vivez. Parce que vous êtes antérieurs à ce que vous vivez. Et ça c’est le piège de la conscience. Et surtout pour ceux qui ont vécu les vibrations, la supraconscience, et la conscience nue.
Il faut rejoindre le tout et le rien. Tant que vous n’avez pas rejoint le rien, c’est-à-dire le véritable sacrifice, de toute fonction, de tout rôle, vous n’êtes pas libres. Donc vous ne pouvez pas être en Joie. La Joie totale, cette Joie immuable. Alors bien sûr, elle progresse, il y a de plus en plus de gens qui la voient s’installer, qui la vivent de façon de plus en plus récurrente, et puis on constate tous, même moi, qu’à certains moments, il peut y avoir des variations d’humeur, la différence c’est que moi, elles peuvent pas m’entraîner dans quoi que ce soit. Parce que la clarté, et la précision, actives sur les plans multidimensionnels, me le montrent tout de suite. Et je peux pas être identifié à quelque élément qui passe. C’est impossible.
Et bien évidemment, après, votre vie devient un miracle permanent, je peux pas dire mieux. Dans la simplicité. S’il y a une entité qui se manifeste, comme on l’a vu à Essaouira avec le grand rabbin, ben j’accueille, avec la même bonhomie, ce qui se présente. Mais ça va pas m’attracter quelque part, dans une histoire, un scénario, ou quoi que ce soit. Même s’il y a des éléments extrêmement précis qui ont été donnés.
D’ailleurs, je vous rappelle que le rav Pinto avait dit que c’était le temps des moissons, que le temps des moissons commençait cette année le 23 septembre, c’est-à-dire hier, et se termine le 30 septembre. Et le temps des moissons, là, je pense pas qu’il parle des moissons de l’agriculture. Parce que la fête des cabanes, qu’on appelle Souccot en hébreu, ça fêtait la fin des moissons, effectivement, donc l’arrivée de l’automne. Mais là, c’est bien plus que la moisson de l’automne, c’est la moisson au sens âme, c’est-à-dire qu’on moissonne les âmes pour libérer l’esprit.
Maintenant je dis pas par là qu’il va y avoir un événement extérieur, mais que, vous le voyez de jour en jour, les uns et les autres, quels que soient les désagréments du corps ou de la conscience, qu’il se passe des choses quand même de plus en plus surprenantes. Pour prendre des choses très concrètes, par exemple, il y a deux jours, quelqu’un m’a montré les deux nuages qu’il y avait là, plumeteux, duveteux, ben figurez-vous que ces nuages, tout le monde les a pris en photo de partout en Europe. Les deux mêmes nuages. Ils étaient partout présents. C’est quand même incroyable. Donc tout est signe. Mais bien évidemment, si vous cherchez une date, un événement, vous verrez aucun signe, et vous ne vivrez rien. Par contre, si vous êtes totalement insérés dans l’instant présent, sans parti pris…
Et c’est ce qui se passe dans le soins, par exemple quand Isabelle a recommencé la fasciathérapie, ben elle s’est aperçue que tout était transcendé. Vincent, notre ami ostéopathe, ben il s’est aperçu que, il a sa technique qu’il maîtrise parfaitement depuis tant d’années, avec une efficacité certaine, et que même ces techniques pratiquées, comme il pratique habituellement, sont dépassées, il est dépassé lui-même par ce qui se produit. Mais vous le verrez, ça, dans toute activité, dans le yoga du rire, dans n’importe quel yoga, dans la fasciathérapie, dans n’importe quel geste et regard que vous allez porter, la magie opérera. Mais pour ça, il faut être libre de tout rôle, de tout conditionnement, de toute histoire, de toute fonction. Et à ce moment-là, effectivement, vous acceptez que vous ne pouvez rien faire.
Il y a eu une action à mener dans l’histoire, mais comme le disait Bidi, et ça a été dit d’ailleurs dans des canas par d’autres intervenants, ce qui doit arriver, arrivera, quoi que vous fassiez. Ce qui ne doit pas arriver, n’arrivera pas, quoi que vous fassiez aussi. Ça, c’est la sagesse la plus totale. C’est-à-dire que vous êtes tellement transparents, vous êtes tellement dans l’accueil et dans le don, mais pas par un effort, parce que c’est naturel, que vous ne pouvez pas être détourné de ça. Et qui voudrait être détourné de la Joie ? Quand vous le vivez, même un milliardième de seconde, vous n’avez qu’un espoir, c’est la revivre le plus vite possible. C’est évident.
Et vous voyez très bien, quand vous avez, par exemple, même une douleur, le corps qui vous chagrine, une contrariété, peu importe la nature de la contrariété, vous voyez très bien que la Joie se restreint, vous n’avez qu’une envie, c’est de la rétablir. Et puis après vous voyez bien que quand vous rétablissez la Joie d’abord, tout ce que vous pensiez être un problème, va se résoudre. Mais si vous pensez prendre le problème à bras-le-corps avant d’être en Joie, c’est-à-dire comprendre, ou réagir, avant de vivre, là vous êtes, pas perdus, mais vous êtes déroutés. Et vous avez tous la possibilité de le voir on ne peut plus clairement.
Donc, effectivement, on en parlait ce matin, être tout c’est géant, être rien c’est moins géant, mais quand vous faites la jonction des deux, et surtout quand vous avez eu, non pas l’opportunité, mais que vous avez vécu tout le reste, tous les plans dimensionnels, réellement et concrètement, ben vous êtes encore moins dupes que les autres. C’est pour ça que, ayant eu ces expériences au sein de l’histoire, je suis à même, effectivement, de réponds, pas à toutes les questions, mais je suis à même, l’ayant vécu, d’en parler. Même si je vous dis qu’aujourd’hui, ça ne sert plus à rien. Parce qu’il faut aller à l’essentiel. Mais néanmoins, quand vous butez sur un point, je ne peux qu’éclairer ce point, même avec des concepts. Mais simplement pour vous aider à le traverser, c’est tout.
Et dans les soins aussi, comme hier soir, par exemple, où là c’était individuel, eh ben ça se passe… mais c’est magique. C’est magique ce qui se passe. Et pourtant je n’ai plus aucune intention, ni de voir, ni de soigner, ni de guérir telle chose ou telle chose. C’est pour ça que les gens, quand ils me demandent des soins, je veux surtout pas savoir ce qu’ils ont, contrairement à avant. J’ai simplement à contacter l’essence portée par la vibration du nom et du prénom, malgré tout, sauf quand il y a deux noms pareils dans la même ville, où là ça pose problème, mais autrement, il n’y a plus aucun problème. Ça se fait instantanément.
Parce que, avant je pensais que l’autre était l’autre et que moi j’étais moi, mais c’est pas vrai. L’autre devient moi, instantanément, en essence, en corps, en âme, et en esprit. Alors bien sûr, ça se fait pas, cette syntonie parfaite ne se fait pas à chaque fois, ni pour tout le monde, parce que certains ne sont pas encore prêts. Mais néanmoins les actions, elles sont réelles et concrètes, et c’est de l’ordre… ça transcende le temps, l’espace, la forme, les dimensions et la conscience.
Autre question. Tu prends le micro.
Question : Oui, j’aimerais que tu expliques, parce que présentement, il y a des gens qui sont dans l’écoute, dans le silence, dans l’accueil, et notre groupe, on est dans le fou rire et c’est vrai. Mais pour moi la Lumière, la manière dont la Lumière s’exprime à travers nous, et je dirais que ce rire-là est aussi important, et de la même intensité que les moments de silence.
Tout à fait. Mais quand je parle de silence, c’est pas un silence qui est vide. Je dis, d’ailleurs, je suis aussi dans cette Joie et dans ce sourire, dans le silence.
Mais ce que je veux dire, à en observer ici, il y a des gens qui ont besoin d’être, et un autre groupe, dont moi je fais partie, c’est une Joie qui tend à s’exprimer, et c’est pas évident, parce qu’on sent que ça dérange d’autres…
Qu’est-ce qui est dérangé, ce qui est dérangé, c’est celui qui est pas capable d’exprimer sa Joie, tout simplement. Quelle que soit la forme de cette Joie. Que ce soit l’exubérance qu’on a là-bas au fond (éclats de rire ponctuels provenant du fond de la salle tout au long du satsang), que ce soit le simple sourire, mais celui qui réagit, par exemple… alors parfois, effectivement, même moi je demande le silence, parce que, bon, on doit laisser parler Abba ou autre, mais celui qui est heurté par ça, ça ne renvoie qu’à son incapacité de le vivre, c’est tout. Parce que sans ça, si tu es libre, ça te traverse et tu ne fais pas de différence entre le rire ou le rire intérieur de quelqu’un qui est en silence total. Pour moi ça fait pas de différence. Ce qui est différent, c’est la manifestation, l’expression, mais pas l’origine.
C’est parce que, pour en avoir discuté hier, j’ai certaines personnes qui exprimaient qu’elles retenaient pour ne pas déranger, mais moi je lui ai dit « non, parce que c’est comme si tu refusais ce que la Lumière veut te permettre de vivre », et c’est contraire, enfin, moi, tantôt, quand notre amie rit tellement que je suis envahie d’une Joie, j’en pleure de Joie, et c’est une évidence qu’elle a à s’exprimer comme ça. Que je voulais vérifier avec toi.
Bien sûr. Ce qui nous dérange n’est que ce qui n’est pas résolu en nous. Ça c’est connu en psychanalyse, en psychothérapie, on ne peut être dérangé que par ce qui nous affecte, mais si ça nous affecte, c’est que c’est surtout en nous. C’est celui qui dit qui est, disait pépère. Il n’y a pas de meilleure image. Mais c’est encore une image. Mais c’est néanmoins une image assez correcte. Mais laisser vivre, c’est ça, vivre la Vie, et pas vivre sa vie. C’est ne plus dépendre de la personne, ni de la morale, ni… alors bien sûr, ceux qui ne le vivent pas vont dire « mais il faut des règles, il faut de la morale, il faut… ». Pas du tout. Plus vous êtes spontanés, plus vous laissez sortir… Alors au début, bien sûr, quand vous laissez sortir, il y en a qui connaissent ça, ils vont sortir des insultes. Mais laissez-les sortir des insultes, après les insultes, il y aura la Joie. Quand ils auront vidé leur sac. Mais si vous videz pas votre sac ? Il faut oser vider son sac. C’est pas agresser l’autre, même si c’est une agression, si vous vous sentez agressés, c’est que vous n’avez pas digéré l’autre. Et donc quelque part, il est exclu. Or moi je n’exclus rien. Par contre, quand quelqu’un m’emmerde, je lui dis merde. Mais c’est pas pour ça que je l’ai exclu. Ça se passe à un autre niveau.
Et Bidi a terminé… pas Bidi, mais Abba a terminé hier en disant qu’il parlait plusieurs fois, qu’il nommait plusieurs fois le mot Joie. Et on la vit, présentement, cette Joie-là.
Oui, bien sûr. Et quand vous vivez cette Joie… Alors, bien sûr, celui qui ne la vit pas va vous dire… celui qui est arc-bouté par exemple sur des concepts, qui vit pourtant les énergies, mais des concepts de dualité, qui recherche l’unité… parce que même ceux qui expriment la dualité, ils ne peuvent que rechercher l’unité, quoi qu’ils disent. Mais ils la recherchent dans la confrontation et dans la dualité. Vous ne trouverez pas l’unité dans la dualité. Il n’y a aucun espace de solutionnement. De même que vous ne trouverez pas la liberté dans le personnage, ou dans l’histoire, ou dans les vibrations.
Ça a toujours été dit, y’a que vous qui pouvez faire le dernier pas. Or ce dernier pas, entre guillemets, c’est uniquement devenir tellement transparent, c’est de laisser tout arriver. Alors bien sûr, si vous avez des trucs enfouis, ben il va sortir une insulte, il va sortir quelque chose qui peut apparaître même grave, mais ça n’ira pas plus loin, vous ne risquez rien. Et au contraire, vous risquez tout si vous n’êtes pas spontanés. C’est ça la spontanéité, c’est ça la fainéantise.
Et tu t’aperçois dans ces cas-là, et moi je l’ai vécu de façon extrêmement pratique sur Internet en mai, juin, les choses arrivaient d’elles-mêmes, j’avais pas besoin de faire d’effort, pour tout c’était comme ça. J’ai montré des exemples avec la naissances des enfants, qui portaient tel nom, qui naissaient tel jour, les chansons qui arrivaient, tout était comme ça. Pourquoi ? Pas parce que j’étais dans un délire de quoi que ce soit, mais parce que j’avais accepté cette spontanéité. Il faut déjà l’accepter en soi, cette spontanéité. Puisque la personnalité, dans son fonctionnement normal, c’est tout sauf la spontanéité. Tout est corrélé à des règles sociales, des règles émotionnelles, des règles affectives, mais tant que vous dépendez de ces règles de la bienséance à quelque niveau que ce soit, vous ne pouvez pas être libres.
C’est pour ça que, par exemple, même, on va prendre un auteur que je comprenais pas à l’époque, U. G. Krishnamurti, pas Krishnamurti, mais U. G. Krishnamurti, ou Osho, maintenant je comprends parfaitement. Vous ne pouvez que le comprendre, parce que vous le vivez aussi. Bien évidemment, l’expression va en être différente, mais quand vous voyez Bidi à l’époque quand il était incarné, le sourire qu’il avait voulait tout dire. Quand vous voyez le sourire de Bidi quand il s’exprimait, ah bah ça voulait tout dire. Bien évidemment qu’il avait cette jubilation intérieure, même à la fin, quand il avait son cancer. C’est une jubilation. C’est une Joie qui est tellement naturelle et tellement exceptionnelle par rapport à ce que tu connais de la joie en ce monde, que tu peux pas être trompé, comment veux-tu être trompé par ça ?
Mais nous on le voit à travers toi, la Joie de Abba.
Bien sûr. Oui. Bien sûr, mais vous êtes tous ça, il y en a beaucoup qui le vivent déjà ici. Et il y en aura de plus en plus. Mais c’est normal. C’est normal, il n’y a que celui qui est engoncé, je dirais, dans sa supraconscience, ou dans sa conscience ordinaire, qui croit qu’il y a encore quelque chose à résoudre, à progresser, à faire, à être, non. Non. Plus vous lâchez tout ça, plus vous êtes libres et plus vous êtes joyeux. Et plus vous vous enferrez, dans des histoires, dans des scénarios, personnels, ou des problèmes même, personnels… Je vous ai dit, il est important de soigner ce véhicule, mais faites l’essai d’abord de vous abandonner et de voir ce qui se passe. Après, vous pouvez utiliser tout ce que vous voulez. Et puis il y a des thérapeutes maintenant de plus en plus qui, en utilisant, quelle que soit la technique, vous rapprochent de ce temps zéro aussi, spontanément, sans même le vouloir.
C’est en ce sens que j’arrête pas de répéter depuis le mois de juillet, mais tout est automatique. Dès l’instant où l’anomalie primaire a volé en éclats, alors peut-être pas le 7 mai, mais plutôt à la mi-juin, le temps qu’elle se dissolve complètement, tout s’actualise tout seul. Je dirais, occupez-vous de votre vie. Mais occupez-vous de votre vie, ça veut dire essayez de magnifier cette notion d’accueil, même s’il y a quelque chose qui est horrible qui se présente à vous. Et qui est logique, que ce soit horrible, par rapport à la personne, ou même par rapport à la spiritualité, entre guillemets. Essayez d’abord de traverser.
Gurdjieff disait, si tu as une émotion, remet-la à demain. C’est pas question de la réprimer, puisque que tout doit sortir, mais ne soyez pas ré-actifs ou dans la ré-action, mais dans la proaction. Ça c’est parfaitement connu dans le management en entreprise, il y a l’action-réaction, d’accord, mais il y a ce qu’on appelle les proactifs, c’est la personne qui va traverser l’émotion, le besoin de réagir à un événement, à un courrier, dans le monde de l’entreprise et qui, malgré l’urgence et l’importance de ce qu’il y a à faire, prend le recul suffisant pour ne pas être emportée par quelque chose qui irait de travers. C’est aussi simple que ça.
Et par exemple pour le monde des émotions c’est tout à fait vrai. Vous avez une colère, vous arrivez à la réfréner, dans un premier temps. Le lendemain vous repensez à ça, ben la colère, il n’y en a plus. Alors, faut pas le faire tout le temps, parce qu’elle va cristalliser. J’ai dit qu’à un moment donné, il faut la laisser sortir, il faut laisser sortir ce qui sort, il faut laisser arriver ce qui arrive. Quoi qu’il arrive. Parce que si vous avez cette foi inébranlable derrière, en la Joie, même si vous n’avez vécu ça qu’un petit moment à un moment donné, elle va s’installer, mais avec une puissance que vous ne pouvez même pas imaginer.
Et à ce moment-là, vous aurez fait la jonction, effectivement, entre le tout et le rien. Et il n’y aura plus le moindre déséquilibre entre le corps, le fonctionnement du corps, le fonctionnement de votre personne, votre personnalité, votre tempérament, votre énergie, votre vibration, et même votre conscience, quelle qu’elle soit. Vous avez réellement transcendé la conscience. Et pourtant, je m’exprime à travers une conscience. Mais je suis pas dupe. Parce que j’ai trouvé la source de la conscience. Et je l’ai vécue. Quand je dis j’ai trouvé, c’est elle qui m’a trouvé. C’est pas vous qui la trouvez. C’est elle qui m’a trouvé, et l’ayant vécu et le vivant à chaque minute et à chaque souffle, ben tous les gens qui me voient, qui me connaissent depuis des années, ne peuvent que constater les changements. J’ai rien cherché.
Quand je cherchais à maigrir, j’ai jamais pu maigrir, quand je cherchais à soigner une maladie héréditaire, elle a jamais disparu. Là tout se fait automatiquement. Je peux pas vous dire mieux. Ça s’incarne, cette vérité de la Joie, elle est incarnée, elle est pas ailleurs, elle est pas dans un autre monde, elle est maintenant, dans l’instant présent, y’a pas d’autre clé aujourd’hui. Alors bien sûr, vous pouvez réciter, comme demandait je sais pas qui hier, les clés métatroniques, si ça vous fait du bien, vous pouvez relire les canas si ça vous fait du bien, vous pouvez faire ce que vous voulez, soyez libres, à tous les niveaux. Et cette liberté, y’a que vous qui pouvez vous l’accorder. C’est pas Abba de l’extérieur qui va vous l’accorder. Il peut simplement vous mettre face à vous-mêmes, sur la dernière « marche » de l’illusion de la conscience, mais c’est tout. Après, il faut réellement aller dans le bain, ça veut dire se sacrifier.
Alors bien sûr pour l’ego et pour la conscience c’est intolérable. La conscience ne tient que par des histoires, que ce soit dans ce monde ou ailleurs. Mais quand vous réalisez que vous avez été toutes les histoires, réellement et concrètement, ben vous n’avez pas besoin de rejouer quelque histoire que ce soit. Et vous constatez dans votre vie qu’il y a cette béatitude totale que vivait Ma Ananda Moyî, mais elle, à l’époque, quand elle vivait cette extase totale, elle était obligée de disparaître. Maintenant, moi, je suis désolé, je peux fermer les yeux, avoir les yeux ouverts, conduire une voiture, faire l’amour, m’amuser, je suis dans cette même extase. Qu’elle soit exubérante ou silencieuse, c’est la stricte vérité. Et chaque jour c’est de plus en plus fort au niveau de la densité de cette présence de la Joie. Et je cherche rien. Les choses se produisent toutes seules. Un élémentaire veut me parlait, bon, ok, on l’accueillera, il parlera, mais ça change rien. Ça change rien.
Et encore une fois, je suis loin d’être le seul à vivre ça. Donc tous ceux qui pensent que c’est de la folie, que c’est satanique, mais laissez-les dans leur histoire et dans leur scénario, ils ne savent pas de quoi ils se privent eux-mêmes. La Joie ne demande aujourd’hui qu’à être là. Vous n’avez qu’à être dans l’instant présent. Et quand je dis l’instant présent, c’est-à-dire qu’il n’est pas coloré par quelque élément de la conscience, ou de l’énergie, ou de la vibration. C’est-à-dire que vous êtes découplés et détachés, réellement et concrètement, de tout ça. Ça veut pas dire qu’il faut le supprimer ou l’éliminer. Ça sera toujours là. Mais vous avez fait réellement le sacrifice. C’est ça le sacrifice. Mais tu peux pas vivre le sacrifice tant que t’es pas dans l’instant présent, hic et nunc.
Et Dieu sait qu’Anaël m’a répété ça pendant je sais pas combien de temps. Parce que je disais oui, je suis dans hic et nunc. Et à chaque fois il me répondait non. Il avait raison. Parce que, aujourd’hui, si vous êtes dans hic et nunc, dans l’ici et maintenant, le seul marqueur, c’est la Joie. Qui est la conséquence de cet état d’Amour nu et de conscience nue, mais aussi de cette a-conscience. C’est pour ça que je parle aussi de… en même temps il y a l’être et le non-être. Pas d’un côté l’être, de l’autre côté le non-être, c’est l’être et le non-être qui se fusionnent dans la même présence et dans la même absence. J’ai pas de meilleurs mots.
Mais en tout cas, les preuves, même au travers de la vie ici, sur Terre, et de la personne, sont plus qu’éloquentes. Et quand tu es là, tu es libre intérieurement, et aussi extérieurement. Et ça ne peut pas être autrement. Et d’ailleurs, dès qu’il y a quelque chose qui arrive et qui te prive de liberté, comme par exemple quand on est en train de bidouiller sur l’informatique, pour faire des trucs, là je supporte plus. C’est pas Jean-Luc qui supporte plus, c’est que ces éléments de résistance, pourtant liés à ce monde, ne peuvent plus m’entraîner. Donc, bien évidemment, je quitte écran tout de suite, vous le voyez tout de suite. Et tout se passe comme ça.
Et si tu acceptes ce don de toi, ce sacrifice, tu vas t’apercevoir que ta vie est un tapis de roses, que tu aies des douleurs, que tu aies une souffrance, et d’ailleurs les souffrances et les maladies disparaîtront dès que t’as vu le tapis de roses, il y en a ici qui peuvent en témoigner, même des maladies très très graves, qui disparaissent complètement. Mais c’est pas Jean-Luc Ayoun qui fait le miracle, c’est pas Abba non plus, c’est l’autre qui se reconnaît en Abba, en lui-même. C’est ça qui guérit. Et c’est pour ça que je peux pas décider qui va guérir ou qui va pas guérir. Que dans cette spontanéité-là, guérit à l’instant donné, ce qui doit guérir. Et quand je dis ce qui doit guérir, je parle pas d’une personne, je parle de toutes les personnes.
Parce que, bien évidemment, quand je parle de reliance et de résonance, ou que toutes les consciences et toutes les histoires de tous les mondes sont effectivement en moi, je m’aperçois que c’est strictement la vérité, même pour tous les êtres humains de la Terre. Ce qui s’est passé hier soir, je m’en doutais un peu, mais maintenant c’est ça qui devient dingue, c’est-à-dire que réellement et concrètement, tout le monde, tous les autres, sans exception, tous ceux qui sont incarnés sur cette Terre, sont en vous. Comme les archanges, comme… ils sont tous là. Mais c’est pas un concept, c’est un vécu. Mais ce vécu-là ne peut survenir que dans la liberté la plus totale. C’est-à-dire, tu n’es pas dupe. T’es pas plus Jean-Luc Ayoun, que Abba, que Marie, que ce corps qui est là, que ce monde qui est là, que n’importe quel monde. C’est le libre jeu de la conscience.
Et là vous êtes tranquilles, dans tous les sens du terme. Rester tranquille, c’est ça. Parce que les choses arrivent comme elles doivent arriver. Et selon le principe de la matrice christique, et non pas sur le principe de la matrice binaire de l’enfermement. Donc pour toi, l’enfermement même ne veut rien dire. C’est-à-dire que tu as vécu toutes les histoires, peut-être pas dans cette vie, ou dans cette tranche de vie, mais si on est ici sur Terre aujourd’hui, on nous a accusés d’être le dépotoir, c’est qu’on a déjà vécu tout le reste. Sans ça il n’y aurait aucune raison que ça apparaisse. C’est aussi clair et aussi limpide que ça. Mais pour ça, tu ne peux le vivre, et pas le conceptualiser, ça sert à rien, qu’en lâchant, qu’en s’abandonnant, qu’en se sacrifiant. Tu sacrifies tout, pas ta personne, tu vas pas mourir. Mais même le jeu de la conscience.
Et aujourd’hui, la chance qu’on a, c’est que c’était impossible de se produire avant, même en ayant été libéré vivant en 2012 par l’onde de Vie, je voyais bien que ça n’a rien à voir avec ce qui se passe aujourd’hui. Je parle même pas déjà des changements depuis décembre, mais là, depuis le mois de mai. Et, ben je suis désolé, c’est la stricte vérité. Et surtout pour celui qui ne la vit pas, qui dit que c’est faux. C’est sa seule vérité. Et c’est la vérité de chacun, tant qu’on croit être quelqu’un. Et arrivé à ça, il n’y a pas besoin aujourd’hui de s’encombrer, d’énergies, de vibrations, d’étoiles, de portes, de corps d’éternité, de corps de chair, d’éternel, d’éphémère. Vous êtes tout cela à la fois. Tout, tout, tout, tout. Y’a rien qui peut échapper à ce que vous êtes. Rien.
Et à partir de là, ben vous ne pouvez plus jouer le moindre rôle. Le rôle de quoi, puisque tout est parfait et que vous le vivez. Surtout pas d’être un sauveur. Surtout pas d’être autre chose que ce que j’ai dit, c’est-à-dire ni JLA, ni Abba. Bon, j’ai une identité, sociale, morale, corporelle, qui s’appelle JLA, c’est tout. C’est un véhicule qui me sert à m’exprimer, comme tous les autres véhicules que j’ai empruntés quand je canalisais ou quand je recevais telle entité, mais ça s’arrête là. C’est pas exceptionnel, c’est même tout ce qu’il y a de plus ordinaire. C’est-à-dire, ce que l’ego aujourd’hui pourrait encore considérer comme improbable, impossible, erreur, satanique, mais, ça me fait rire. Que veux-tu que je te dise… Rien ne peut affecter Cela.
Et c’est pas une décision de ma part, c’est une réalité constatable à chaque minute. Ce qui veut pas dire que j’ai pas comme tout monde, mes défauts, que j’ai pas mon tempérament, ma personnalité, mais tout ça est magnifié par ce qui prend de plus en plus de place, c’est-à-dire la Joie. Et là j’ai plus rien à faire, puisque tout arrive. Mais vraiment. C’est ce que disait le Christ, est-ce que l’oiseau se soucie de ce qu’il va manger demain. Est-ce que je me soucie de savoir si je vais mourir demain ou dans un mois, ou si ce monde se termine dans une heure ou dans un an, ça n’a aucune importance. C’est inéluctable. C’est bien plus inéluctable, cet événement de la Joie, que les événements qu’on attend, ou qu’on redoute, ou qu’on ne croit plus, peu importe. C’est bien plus fondamental, ça. Parce qu’on a transcendé le corps en totalité, on a transcendé la conscience en totalité. Et c’est pas pour rien que ça se passe sur Terre, c’est pas uniquement une libération, une ascension de la Terre, c’est la résolution de l’équation de la conscience et de la création. C’est quand même très très vaste. Très très vaste.
Alors bien sûr, ça n’empêche pas d’avoir sa vie à mener, mais comme vous vivez la Vie, votre vie, ce que vous considériez être votre vie, vous allez constater tout simplement qu’il existe plus. Ce qui vous empêche pas de décider d’aller manger au restaurant, de faire l’amour, de faire ce que vous voulez. Mais, ce qu’on a appelé au départ le point de vue, qui est l’emplacement de la conscience, en fait, pas le point de vue au sens visuel, le point de vue, là, à ce moment-là, vous êtes tous les points de vue. Mais quand vous êtes tous les points de vue, vous ne pouvez plus agir en tant que point de vue isolé. Parce que tout se fait tout seul. Et c’est cette spontanéité, cet automatisme, qui est remarquable. Parce que ça a été dit, hier, je l’ai redit, on est l’intelligence de la Lumière. Et on est antérieur à la Lumière.
Et il n’y a personne à suivre. Je me suis tué à le dire, en permanence, vous ne pouvez suivre personne. Tant que vous croyez que vous suivez quelqu’un, vous n’empruntez pas, tout simplement, votre ligne temporelle. C’est aussi simple que ça.
D’autres questions ?
Question : C’est pas dans le but d’une identification, c’est seulement que dans deux temps différents, j’ai reçu en moi l’information de mère généticienne, et mère créatrice. Est-ce que tu pourrais juste un peu m’expliquer la différence entre les deux, mais sans trop élaborer ?
Étant donné qu’on est l’espace de résolution, étant donné que tout est en nous, réellement et concrètement, bien évidemment, tu as eu une histoire, au sein de l’illusion, au sein de la conscience, mais qu’on te dise aujourd’hui que tu as été mère généticienne, oui, tout à fait, et alors ? Pour moi, ça fait aucune différence. Puisqu’on sort de l’histoire. Donc ne soyez pas attrapés par ces rôles.
C’est juste la différence entre ce qu’une mère créatrice faisait et ce qu’une mère généticienne faisait.
Elles ont créé des mondes. Elles ont créé des cadres d’expérience de la conscience. Mais bon là, vous m’obligez à parler de choses qui sont pas secrètes, mais qui sont encore, je dirais, sensibles, pour beaucoup de frères et sœurs. La création.. la création, la conscience, est une erreur. D’ailleurs Bidi le disait, c’est une tache, c’est une maladie. Je suis pas loin de le dire aussi, la conscience, il y a rien de pire. Parce qu’elle te cache ce que tu es. Et Bidi le disait, d’ailleurs, la conscience est une tache, et il disait que c’était merveilleux qu’une simple petite tache de conscience contienne tout le reste, tous les mondes. Il avait déjà vécu ça. Ce que je veux dire par là… C’est quoi la question, déjà ?
Est-ce qu’il y a une différence entre une mère créatrice et une mère généticienne ou c’est deux noms qui veulent dire la même chose ?
Ah non, non, c’est les mêmes. C’est les mêmes.
Ah ok, bon.
Alors moi, je voudrais revenir à l’histoire de la création. Vous vous rappelez, l’anomalie primaire, il y a eu une première volonté d’extériorisation, une manifestation de la conscience, par ce qui était a-conscient. Donc il a fallu créer une image en miroir qu’on a appelé la Source et Métatron, l’image en miroir. Là-dessus s’est greffé… D’ailleurs c’est parfaitement décrit, vous avez une vidéo, mais qu’il faudrait traduire, que j’ai reposté sur mon mur, qui reprend tous les enseignements d’Anaël depuis le début, où ils expliquent ça parfaitement bien. Je l’ai regardé hier soir, mais pour l’instant c’est pas traduit.
Mais, la première émanation, on le sait, le zéro donne le un, la Source. La Source toute seule ne peut rien faire, puisqu’elle est la Source. Elle crée une image en miroir, Métatron. Or, ce qui était resté antérieur à la création, mais qui n’avait pas la conscience, qui se tenant à la lisière de l’être et du non-être, comme je le fais maintenant, a parfaitement vu que le rêve de la conscience allait dans le mur. Qu’effectivement, tout ça s’est déroulé dans le même temps, et que, étant déroulé dans le même temps, puisqu’il n’y a pas de temps ni d’espace, il était obligatoire de prévoir dès cet instant dit initial, une possibilité de retour. Mais pour qu’il y ait possibilité de retour, il fallait qu’il y ait enfermement.
Ça voulait dire quoi, ça veut dire que la première des mères généticiennes, qui est Isis, Marie, porte en elle le poids de la création, en totalité, pas seulement de la Terre, de toute la création. Et elle en avait la capacité, puisque c’était la première conscience formelle, tout de suite après les Hayoth Ha Kodesh, civilisations des triangles, le trois, qui a donné le cadre de Vie, et Sirius est apparu. Et à partir de là, tout de suite après, la Terre. Donc tout a été créé, si on peut dire, dans le même espace, dans le même temps.
C’est pour ça qu’aujourd’hui vous avez des gens comme Nicolas le Touareg qui vous démontrent que, en fait, tout est sur Terre, on est Alcyone, on est la Source. La Terre, mais aussi chacun de nous. Il manque juste le point de ne pas projeter dans des recréations. Parce qu’on pense qu’on recrée. Mais on ne recrée rien, tout a été créé. Celui qui vit la a-conscience, il le voit parfaitement. Tout existe, tous les chemins sont tracées.
Alors Nassim Haramein vous dirait qu’il y a une particule qui est née, que cette particule a exploré tous les possibles, tous les chemins, à chaque fois que la particule croisait un autre de ces chemins, ça créait une troisième force, c’est-à-dire une entité. C’est exactement la même chose que l’hologramme. Simplement, les chemins, ils sont déjà tous tracés, depuis toujours, depuis la première idée de création, il y en a eu qu’une. C’est pour ça qu’on vous dit qu’il y a qu’un esprit, il y a qu’une conscience, il y en a qu’une, qui s’est fragmentée à l’infini, des mondes, des dimensions. Mais qu’il fallait que, quel que soit le jeu de la conscience, à un moment donné, quand même, qu’on comprenne que ce n’était pas la Vérité, quelles que soient l’intensité et la beauté des mondes parcourus.
Mais tout ça, c’est pas dynamique, c’est immuable aussi, c’est dès le premier inspir. Mais ça, vous ne pouvez pas le comprendre. Vous ne pouvez même pas l’accepter. Vous ne pouvez que le vivre en étant débarrassés de toute conscience, même supraconscience, même conscience nue. Et ça, ben c’est ce qui se vit en ce moment. Et que même si vous pensez en être très loin, ou en rébellion, ou en opposition par rapport à ça, vous ne pouvez que vous en rapprocher. Et plus vous allez entrer en résistance, de quelque façon que ce soit par rapport à tout ça, et c’est en ça que c’est magique, c’est que de toute façon, y’a pas d’autre solution possible, y’en a qu’une. Y’en a qu’une, et ça se passe sur Terre. C’est pour ça que les archanges, tout ça, est en train de s’approcher de façon de plus en plus précise de notre plan vibratoire, c’est pas une notion de distance, bien sûr, et que tous les voiles ayant été retirés, que l’anomalie primaire ayant été blackboulée en totalité dans tous les mondes dans le même temps, par la résolution sur la Terre, ben maintenant il n’y a plus aucune difficulté.
Alors bien sûr, encore une fois, chacun a l’illusion de son propre temps, mais vous voyez bien par vous-mêmes, à travers votre vie, que les choses ont changé, où que vous en soyez aujourd’hui. Elles ont non seulement changé, même si vous êtes en souffrance, il y a des éclairages qui se sont faits, il y a des ouvertures qui se sont faites, mais tous ces éclairages et ces ouvertures ne convergent que vers un seul point qu’on a appelé la stase, qui est en fait le temps zéro. Et quand vous êtes au temps zéro, vous savez que tout est accompli, que tout a été parcouru, que tout est conscience. Quel est l’intérêt d’aller créer quelque chose que vous avez déjà parcouru, puisque vous êtes tous les chemins. Ça, ce n’est que des projections de la conscience.
Et d’ailleurs, je l’ai dit hier, regardez, même Sri Aurobindo qui est le premier à avoir détaillé le supramental, qu’est-ce qu’il a fait, il a projeté dans un new-age, dans Auroville, parce que c’est le jeu de la conscience, elle ne peut que projeter, elle ne sait pas s’arrêter d’elle-même. C’est impossible. Et c’est pour ça qu’il a fallu avant la première pensée de création qu’il y ait cette résonance qu’on appelle Abba, qui a permis de transcender tous les archétypes, puisque même les archontes dans les mondes enfermés se sont servis des archétypes. Mais que ça va beaucoup plus loin, ça veut dire que la première mère généticienne, c’est-à-dire la première forme capable de créer un cadre de manifestation, porte en elle, bien sûr, l’énergie… Et qui c’est qui s’est acoquiné avec Marie et les mères généticiennes, c’est bien évidemment les archontes. Sans ça il n’y aurait pas eu de cadre de vie, il y aurait pas eu d’enfermement, et s’il y avait pas eu d’enfermement, il n’y aurait pas eu de résolution. Donc on ne peut que les remercier. Ils nous permettent de mettre fin à l’histoire. Et c’est pour ça que même eux servent la Lumière. Puisqu’en définitive, la conscience est un rêve.
Mais bien évidemment, tant qu’on est dans la conscience, on peut pas voir le rêve. C’est impossible. Même dans la supraconscience, et même dans la conscience nue. Vous êtes sujets à revêtir des costumes et quelque part à vous identifier aux costumes que vous empruntez. Mais ça, moi j’ai jamais été dupe. Je savais pertinemment que c’étaient que des costumes que j’empruntais, qui étaient adaptés à ce que je voulais faire, dans cette liberté nouvelle. Et puis après, eh ben quand l’anomalie primaire a été libérée, petit à petit, à partir de la mi-juin, eh ben vous voyez l’inutilité de tout ça. L’inutilité présente, qui a été utile à un moment donné. Puisque vous vivez que tout.. la création, elle a été instantanée, ça s’est passé dans un temps zéro qui est devenu le un et qui d’emblée a donné tout le reste, toutes les dimensions et tous les mondes. Et les consciences n’ont fait que se déplacer, pour parcourir tous les chemins. Et le chemin ultime, il est sur Terre.
Et c’est pour ça qu’il nous a été dit de pas juger, parce qu’on savait pas si parmi vous il y avait pas des triangles, il y avait Marie, il y avait le Christ, il y avait tous ces grands êtres qui étaient là, au travers de certains, mais aussi au travers de chacun, sans aucune exception. Et le danger, ben vous l’avez vu à la fin de l’année dernière, c’est de se prendre pour une étoile. Si vous vous prenez pour une étoile, ben vous loupez tout le reste. En plus vous avez tout faux. Mais ça, ça fait partie du jeu. Mais c’est le jeu de la conscience. Ce n’est qu’un jeu. Même s’il semble terrible ici, sur ce monde, ce n’est qu’un rêve. Et comme tous les rêves, il ne peut que passer. Et quand on dit qu’il passe, ça veut pas dire qu’il est décréé, il est décréé, mais cette décréation, c’est juste un rembobinage. C’est pas une destruction de quoi que ce soit. Puisque rien n’a été créé, rien ne peut être détruit, réfléchissez deux secondes. C’est la conscience qui le vit, cette destruction de l’ego, de la personne, de mondes, de la fin des temps. Mais ce que vous êtes, non.
Et ça change effectivement radicalement votre façon de vivre. Parce que tout, tout sans aucune exception, par cette présence et absence qui est là, je sais pas comment l’appeler autrement, être et non-être, eh bien, vous êtes agissants non pas par l’action, mais par votre présence et absence en même temps. Mais c’est pas pour ça qu’il faut se prendre pour je sais pas quoi, moi, se prendre pour un Abba exceptionnel qui serait antérieur à la création, non, chacun de nous l’est, sans aucune exception.
Autre question.
Témoignage : (En pleurs) En fait moi je ressens une grande tristesse, je ne prétends pas être une étoile, une mère généticienne, mais quand je pense à Marie, je ressens une grande tristesse. C’est ce que je voulais dire.
Marie, dans le sens de l’histoire, a porté quand même tout le poids de la création. On a voulu faire de Marie un archétype, c’est un archétype là-haut, mais ici-bas, non. La Marie de l’époque, la Marie d’aujourd’hui, c’est les personnages les plus simples qui soient au monde, qui ne revendiquent absolument rien, et qui ne veulent surtout pas entendre parler de toutes ces histoires. Parce que ça a été déjà un tel poids, qu’effectivement, ça ne sert à rien. C’est comme si je mettais en avant des costumes que j’ai empruntés réellement et concrètement, par exemple à la création de l’Atlantide, puisque j’étais avec Marie quand je suis venu en 50 731.
(En pleurs) J’ai mal.
Mais tout ça fait partie de ce qui est à dépasser. Bien évidemment que les femmes, surtout les femmes, portent, en incarnation, aujourd’hui, portent la blessure du féminin sacré, sans aucune exception. Et une fois que c’est sorti, ben c’est sorti. C’est pour ça que je vous dis qu’il faut rien bloquer, il n’y a pas de convenances sociales qui tiennent, il n’y a pas de conduite morale qui tienne, face à la Vérité. Que celle-ci fasse sortir une colère, une Joie, une tristesse, ça fait pas de différence. C’est après que vous êtes libres, pas avant. Pas avant. Donc si…
(En pleurs) On a tant souffert, nous, les femmes.
Vous avez souffert, mais on est tous des femmes, j’ai envie de dire. Et quand je disais hier que les hommes feraient bien de couper un peu leurs coucougnettes pour se retrouver effectivement en tant que femmes, je ne plaisantais pas du tout. Quand vous serez devenus non pas homo, mais féminins, et pas féminins d’apparence, je parle de féminité intérieure, quand vous laisserez s’exprimer cette féminité intérieure, ben vous aurez fait un grand pas vers la Liberté. Parce que la dualité homme-femme, elle existe pas ailleurs, il y a des polarités, y’a pas de sexes, à part en 3D unifiée, et encore, pas dans toutes les 3D unifiées. Mais bref, c’est encore des données historiques.
Mais effectivement, la blessure du féminin sacré a été révélée aussi par la fin de l’anomalie primaire, puisque la première qui a porté l’anomalie primaire, c’est Marie, c’est elle qui a endossé tout le poids. Mais la Marie sur Terre, c’est pas du tout un grand être, c’est l’être le plus simple qui soit. Donc vous voyez, c’est pour ça qu’il faut pas idéaliser qui que ce soit ou quoi que ce soit. Vous seriez très surpris, bon là, ils sont pas là, d’avoir dans la salle, ici, on avait des triangles. Des êtres qui sont d’une puissance considérable, qui étaient les plus misérables ici. Il n’y a pas de corrélation entre ce qu’est un personnage au niveau de l’archétype, et ces mères généticiennes qui ont été obligées d’accompagner leur création, et qui ont vécu pis que pendre, surtout sur la Terre depuis l’enfermement.
Mais voilà où mène, et c’est là où je voulais en venir, même si tout le monde n’est pas prêt d’accepter ça, voilà où mène le jeu de la création. À l’enfermement. Et que c’est pour ça que toutes les trames temporelles de la création, toutes les dimensions, ont été explorées et vécues, même si vous n’en avez pas le souvenir, par chacun de nous ici présents. Et ça ne pouvait pas être autrement. C’est impossible.
Alors, je crois qu’on va arrêter, il est une heure moins cinq, le temps de sécher les larmes, ou de sécher les larmes de rire pour les autres, et puis on se dit peut-être à demain, pour le direct, on verra, mais en tout cas, c’est parfaitement bien passé.
Merci
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