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Satsang 1 (Partie 2)
Vacances (5 au 10 Août 2022)

5 Août 2022

Bien. Donc, nous reprenons jusqu’à 14H00, avec ce satsang.

Donc, s’il y a des témoignages, par contre, comme on n’a pas de micro, il faut vraiment que tu approches un peu de l’ordinateur, même en restant derrière. Il faut que ce soit enregistré et après pour qu’Elisa puisse traduire.

(Un frère parle mais on n’entend pas clairement)

Vas-y on t’écoute. Viens un peu plus près là. Tu restes derrière l’écran, tu n’es pas obligé de te mettre sur l’écran. Là, au moins c’est enregistré.

Frère : C’est Eckhart Tolle, …

Et n’oublie pas de t’arrêter pour qu’elle traduise entre chaque phrase.

Frère : C’est Eckhart Tolle, qui est connu, qui fait référence au silence entre les mots.

Oui.

Frère : Et un autre en référence aussi, j’ai oublié son nom, ce n’est pas grave de toute façon, on peut trouver sur Youtube, qui parle de l’Instant Présent.

Oui.

Frère : Il est dans l’acceptation totale de tout ce qui se passe. Il en est arrivé à dire : c’est de l’Amour. Voilà.

Oui. Comme on a dit, il y a en a beaucoup qui parlent de ça. Je suis loin d’être le seul. Dans tous les pays du monde, il y a de plus en plus de frères et sœurs qui le vivent. C’est ça qui nous prouve aussi que c’est quelque chose… Alors, qu’on l’appelle l’Absolu, le Champ Ultime, le Champ Ultime Acausal de la fluidique. Certains vont même parler, sans l’avoir vécu, de la présence, mais ils n’ont pas vécu l’absence, mais ce n’est pas grave. Parce que la Présence rejoint l’Absence, c’est vraiment…, ce sont les deux versants de la même pièce.

Et dans la vie de chacun, aujourd’hui, si vous êtes complètement lucides de l’Instant, et c’est ce que nous avons vécu, nous, la toute première fois avec Phahame. Elle nous a fait pénétrer, …

Là ça fait du boucan ?

… Elle nous a fait pénétrer d’emblée dans ce Champ Ultime Acausal, on était tous en extase. Il y a donc des vecteurs du Silence. L’espace entre les mots, que ce soit Bidi, moi ou n’importe qui, qui vit ça et qui l’exprime, a cette espace de Silence entre les mots. Et c’est dans ce Silence entre les mots, que se vit le Réel. Ça été dit et expliqué, la nature est quelque chose de merveilleux pour tout ça.

Frère : On peut dire que c’est le support de tout.

Oui, bien sûr. De même que le Néant est le support de la Lumière. Dans la Kabbale, on parle d’Ain, au-delà de Kether, au-delà de la Couronne. Vous avez Ain, la Lumière. Ain Soph, et après Ain Soph Aur, ce qui est antérieur à la Lumière. Je vous ai lu un extrait de Dialogue avec L’Ange, c’est quelque chose qui a toujours été omniprésent, mais à l’époque, on ne pouvait pas le vivre. Parce que le moment n’était pas venu, entre guillemets. Et quand j’ai dit le moment n’était pas venu, n’y voyez pas une notion de déroulement linéaire. Mais simplement, un moment Éternel accessible à tous les mondes, qui est le souvenir de l’instant où tout s’est déployé.

C’est très important d’accepter, aussi, qu’il n’y a aucune raison et aucune logique. Il n’y a rien à chercher par rapport à la cause première. Le monde des causes, le monde du karma appartient au rêve. Il n’appartient pas au Réel. Et, encore une fois, la meilleure façon aujourd’hui de le vivre, c’est ce qu’on dit, c’est-à-dire, le Silence. Ça ne veut pas dire vous mettre comme ça en Silence et attendre. Ça ne sert à rien. C’est un Silence qui n’est pas le silence des mots, ça peut être le silence du mouvement, j’avais expliqué pourquoi. Mais c’est le moment où vous êtes immergés totalement dans ce qui est là.

Alors, c’est très facile avec une baleine. C’est très facile avec Bidi, Oma, enfin les intervenants, ou même avec moi, parce que c’est entre les mots que ça se produit. C’est très facile dans la nature. C’est-à-dire que, dès que vous êtes immergés dans ce que vous observez ou dans ce que vous vivez, sans idée préconçue, plus vous vous rapprochez de l’immédiateté de l’Instant, plus vous êtes susceptibles de vivre l’Éternité. Ça nécessite ce qu’on a appelé pendant des années l’état d’innocence, l’état d’enfance, la Voie de l’Enfance, la Voie de l’Innocence, les quatre Piliers du Cœur.

Tout ça nous a préparés à ces moments que nous vivons maintenant. Et le problème, c’est que vous avez tout dans la société, dans le rêve, dans la matrice, qui essaye de vous extraire de l’Instant Présent. C’est parfaitement orchestré.

Ah, oui c’est quand j’ai parlé de propagande qu’on m’a coupé. Je m’en rappelle maintenant. Quand on parle de propagande des médias, oui, c’est le but, c’est de soustraire votre attention. Internet est un voleur de temps. Et une société Internet est d’autant plus riche qu’elle est capable de vous voler du temps, de vous voler de l’attention. C’est un vol de conscience. C’est un vol de l’Instant Présent.

Et d’ailleurs, tous ceux qui, aujourd’hui, vous racontent des histoires, et il y en a beaucoup, il y a autant d’êtres qui vivent le Réel que de channels qui vous emmènent dans le délire. Que ce soit, on a parlé Corey Goodell, que ce soit d’autres channels qu’on connaît, ils vous emmènent ailleurs que dans l’Instant Présent. Ils vous dirigent vers : ‘’Vous allez vivre une nouvelle Terre, une nouvelle vie, un nouveau monde’’. Ils vous parlent des technologies extraterrestres. Mais dès que vous donnez votre écoute à ça, que vous y croyez ou pas ça ne change rien, on vous vole du temps. On vous vole de la conscience. Alors que le but, c’est de vous restituer à ce que vous êtes.

C’est ça qui est important, aujourd’hui, de voir. Vous avez plus de chance de vous retrouver en contemplant une fleur qu’en écoutant ces beaux rêves. Mais comme je l’ai dit : ‘’Laissez les rêveurs rêver’’. Vous ne pouvez convaincre personne. Ce que je vous dis là, je ne pourrais même pas le dire à mes propres enfants ou à ma famille. Imaginez que j’aille dans la rue et que je dise à quelqu’un : ‘’Tu sais, tu n’existes pas!’’ Il y a une question d’opportunité et on l’a vu, par rapport au vaccin par exemple, par rapport à la piqûre, c’est la même chose.

La grande phrase importante que je répète tout le temps, c’est qu’il est beaucoup plus facile de tromper un être humain que de lui faire admettre qu’il a été trompé. C’est ce que Bernard de Montréal appelait, disait, quand il disait que : ‘’L’humanité entière était astralisée, a été vampirisée.’’ Et c’est exactement ça. Regardez combien de temps nous passons, même quand on est libre, réellement dans le Réel, réellement dans l’Instant Présent. Même quand on le voit !

Le mental, la conscience, qui seront là jusqu’au dernier souffle, essaieront toujours de vous emmener ailleurs que dans l’Instant Présent, que ce soit à travers une pensée, une idée, une émotion. Mais comme je l’ai dit, comme c’est un État Naturel, ce naturel, on ne peut pas y échapper. Donc, ça veut dire aussi que plus vous acceptez que le Réel est l’Instant Présent, plus vous allez vous éloigner des fantasmes spirituels, et plus vous allez être disponibles pour vous-mêmes, et plus vous vous retrouvez.

Comme on dit toujours, c’est tellement simple, tellement évident ! Mais tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas dire que c’est simple, que c’est évident. On voit ça comme quelque chose de très compliqué, de très lointain, c’est impossible, voire de délire.

Donc il faut déjà, dans sa vie, s’aménager si je peux dire, des moments de fainéantise, d’indifférence, à quelque niveau que ce soit. À un moment donné, il faut se débrancher de la matrice. Se débrancher de la matrice, c’est déjà se débrancher de toute la société. Je n’ai pas dit d’aller dans une grotte ! J’ai dit simplement d’être là et d’être débranchés. Ne rien écouter. Ne rien entendre. Ne rien dire. Juste être là, sans objectif et sans but.

Simplement par exemple, sentez-vous, sentez votre corps, sentez votre respiration. Vous voyez l’environnement, les autres, quand on est ensemble, mais sans penser à quoi que ce soit, sans désirer quoi que ce soit. Ce qui se passera, à ce moment-là, c’est comme on a dit tout à l’heure, pendant certaines canas on s’endort. Je vous l’ai dit, si je m’écoute, je m’endors. Et c’est très bon signe, par rapport au Silence. Ça veut dire que le mental a lâché. Alors, c’est évident, quand je fais un cours Cristal, j’ai besoin de votre conscience, j’ai besoin de votre mental. Mais dans un stage comme ça, non.

Plus vous êtes attentifs au Silence, plus vous êtes susceptibles de dormir et plus vous êtes susceptibles de vous retrouver. Et à partir du moment, même dans un groupe, juste ici, quoi on est dix, onze avec Elisa, si on est capable de rester dans cet accueil de ce qui est là, mais on va s’en rapprocher. Même si vous n’avez jamais senti les énergies, les vibrations, vous allez sentir qu’il y a quelque chose qui est là. Et c’est là que vous vous reconnaissez. Alors on l’a appelé le Cœur du Cœur, le Temps Zéro, ce sont des mots. Mais à un moment donné, ça échappe aux mots. Et là vous le comprenez. Là, vous le vivez.

Et comme on a dit, la semaine dernière dans l’événement privé, c’est un souvenir indélébile, un souvenir qui ne peut plus s’effacer parce que vous savez que c’est le Réel. Ah bien sûr, au début vous risquez de vouloir vous rappeler ce moment, de vouloir le faire revivre. Mais vous ne pouvez pas, parce que ça crée de la distance et ça vous éloigne de l’Instant Présent. Mais quand vous le comprenez, à ce moment-là, effectivement, vous lâchez toute prétention à revivre quoi que ce soit. Vous êtes disponibles. Et à ce moment-là, et bien, ça se présente.

Mais cet État Naturel, il n’y a pas de place pour une quelconque croyance, ni en vous, ni en un dieu, ni en moi, ni en personne. Soyez disponibles on disait, pour l’Inattendu, pour l’Inconnu, sans espoir ni objectif, simplement être là. Ne pensez à rien d’autre. Et c’est le moment où vous le vivrez. Et ça va être de plus en plus souvent comme ça. Les circonstances même de notre monde nous y amènent.

Quand vous ne pouvez plus rien faire dans le rêve, quand vous ne pouvez plus vous appuyer sur aucune certitude, quand le cours de l’existence n’offre plus de certitude, à tous les niveaux, je parle aussi bien d’alimentation, que de la société, que de l’énergie, que de tout, et bien à ce moment-là, il ne restera que le Réel. On nous a toujours dit que ça allait se passer ainsi, que le plus grand des drames cosmiques auquel nous assistons et que nous vivons, se résoudra dans un ‘’grand éclat de rire cosmique’’. Je dirais même que plus vous avez peur de cet Inconnu, plus vous êtes dans l’effroi ou la terreur, plus, naturellement, vous êtes prêts pour le Réel.

Et comme Pépère l’a dit et comme je l’ai dit aussi, il y a deux semaines, ce n’est pas parce qu’on est Libre, qu’on a vu que c’était un rêve, qu’on ne vivra pas la terreur de la disparition de la forme et de la conscience. En 2009, avant les Noces Célestes, l’Archange Anaël m’a fait vivre, toutes les nuits, le Paradis Blanc. Mais j’appelais ma mère ! J’étais terrorisé, parce que toutes les nuits, je voyais mon corps se fondre, disparaître. Je voyais ma conscience s’éteindre, en se noyant dans cette Lumière Blanche. Je ne le vivais pas du tout comme un état d’Amour, mais réellement comme un état de terreur !

Parce qu’on est tous tellement habitués à être dans une forme, on est tous tellement habitués à se croire la conscience, que cette ultime habitude, au moment de l’événement, quel qu’il soit, nous éprouverons cette terreur. Mais c’est, comme je disais, une saine terreur, une terreur sainte. Parce que quand vous êtes saisis par l’effroi, par la peur… D’ailleurs, quand quelqu’un va mourir et qu’il ne meurt pas, qu’est-ce qu’il nous dit ? Il voit toute sa vie défiler, instantanément. C’est-à-dire, quand vous ne vous pouvez plus vous appuyer (Jean-Luc se tape le bras) sur ce corps, sur cette conscience, naturellement, vous vous retrouvez. C’est plutôt un encouragement, ce que je dis.

Mais vous pouvez tout aussi bien penser à votre propre mort. Nous savons que ce corps meurt, nous pouvons nous l’imaginer. On peut même imaginer un scénario de mort. C’est à ce moment-là, qu’Anaël m’a dit : ‘’Savoir, n’est pas voir, et voir, n’est pas vivre.’’ Parce que toutes les nuits je disais : ‘’Bon ça va, j’ai compris !’’ Il me disait : ‘’Non, tu n’as rien compris.’’ Je disais : ‘’Ça va j’ai vu’’, il me disait : ‘’Non tu n’as rien vécu’’. Ce n’était qu’un rêve, et pourtant ce rêve était très réel.

Vous vous imaginez bien que l’événement, quel qu’il soit, alors que ce soit Nibiru, que ce soit une bombe nucléaire qui rase un pays, que ce soit un raz de marée, peu importe, quel que soit l’événement qui vient nous troubler, nous percuter, c’est justement le fait d’être percutés qui réveille. On ne peut pour l’instant qu’échapper à cette notion de mort, puisqu’on n’est jamais né et jamais mort, et on se rapproche de l’Instant Présent.

Encore une fois, rappelez-vous que c’est extrêmement simple, et si, quelque part dans votre conscience, dans votre mental, ça semble compliqué, c’est que vous n’y êtes pas du tout. Il n’y a pas d’autre alternative. Donc, quoi faire d’autre que d’être simple ? La Simplicité, c’est être Ici et Maintenant, quoi qu’il se déroule.

Vous êtes en train de faire quelque chose de tout à fait banal et habituel, mais soyez totalement immergés dans ce banal et cet habituel, sans vous poser de question, simplement en étant immergé dans ce qui se déroule. C’est l’ultime paradoxe. C’est pareil pour la dernière clé qui avait été révélée aux Canaries en 2019. C’est votre nom de naissance, parental, le père, et votre prénom qui est la dernière clé vibrale. Nous sommes un personnage illusoire. Nous avons une identité qu’on nous a assénée et qu’on a reconnue comme nous. Les parents nous ont appelés par un prénom.

Peu importe que ce prénom ait été susurré par l’ange ou décidé par les parents ou par nous, on se reconnaît tous au travers d’un prénom et ensuite, en grandissant, à travers un nom de famille. Totalement illusoire, puisqu’on est jamais né et pourtant. Le scénario a été bien fait. C’est en prononçant, à haute voix, notre nom et notre prénom de naissance, qu’on se rapproche le plus possible du Cœur du Cœur. Comme disaient à l’époque les textes orientaux : ‘’Nous allons mettre la divinité de l’homme à un endroit où il ne pensera jamais à chercher.’’ Et c’est exactement comme ça que ça été écrit.

C’est comme ça que le script, le scénario, l’histoire, ont été écrits. Il faut accepter aussi que la vie n’a pas de sens, n’a pas de logique, n’a pas de raison. Toutes les choses qui vont nous rassurer, de croire que s’il m’arrive ceci, c’est parce que j’ai fait cela, dans mon enfance ou par une vie passé, appartiennent à l’illusion et au rêve. Il n’y a aucune raison à tout ça. Il n’y a aucune logique à tout ça. Cela est, point barre ! Et le fait d’accepter ça déjà dans votre tête, là aussi ça vous ramène au plus proche de l’Instant Présent.

Je vous laisse parler un peu parce que sans ça je vais parler encore jusqu’à deux heures !

Tu n’as rien à dire ? (S’adressant à Elisa)

Ah, Thierry, alors approche toi de, même derrière l’écran, mais au moins que le micro de l’écran t’entende.

Frère : Pour revenir sur le Silence, …

Oui.

Frère : … en ce qui me concerne, apparemment, c’est toujours le mental qui empêche ce …

Bien sûr.

Frère : … En même temps, quand tu parlais de la visite des dauphins, que l’immersion…, je ressentais très fort, deux des occasions vécues, de quelque chose qui n’a pas de limite.

Oui. C’est ça.

Frère : Et là, le mental, manifestement, il n’est plus là. Quand je veux faire silence, c’est toujours le mental que je suis obligé de repousser et j’ai l’impression que c’est une mauvaise piste.

Attention. Tu ne peux pas t’opposer à ton mental. Ce à quoi tu t’opposes – ça c’est Moi -, se renforce. C’est une grande loi des neurosciences, donc démontrée. Tout ce à quoi vous allez vous opposer, se renforce, et vous n’avez pas d’autre solution. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tout le travail d’introspection, psychologique, spirituel, énergétique, est une illusion totale. Ça on l’a démontré en neurosciences. À l’époque, on l’avait déjà compris grâce à l’effet Kirlian, l’enregistrement des énergies. En neurosciences, ça s’appelle la théorie de la plainte.

Si tu appuies là où ça fait mal, un événement vécu dans le passé, on nous a toujours dit, les psychologues, les psychiatres, les psychothérapeutes, les spiritualistes, que d’évoquer un problème permettait de l’éliminer. Il n’y a rien de plus faux. Rien ne se perd, rien ne se crée ! Ce que vous enlevez d’un niveau, vous le cristallisez à un autre niveau.

Mais simplement, comme il s’écoule beaucoup de temps, vous ne faites pas le lien. C’est comme ça avec tout événement, nous avons tous tendance à croire que pour éliminer une blessure, il faut en parler, il faut la résoudre, il faut l’évacuer. Alors vous allez peut-être l’évacuer en tant que cicatrice émotionnelle, mais vous n‘allez pas l’évacuer en dehors de votre conscience, vous allez l’évacuer dans le corps, dix ans ou vingt ans après.

Quand je le disais à l’époque grâce à l’effet Kirlian, on me traitait déjà d’empêcheur de tourner en rond. Après, quand on a eu la preuve…

Elisa : Quoi, je n’ai pas compris ?

L’empêcheur de tourner en rond.

Elisa : On te disait que tu étais l’empêcheur ?

Oui, que j’étais un emmerdeur, que ce n’était pas vrai. Mais après, avec l’imagerie cérébrale, on s’est aperçu que c’était vrai. Tout ce que vous éliminez de votre conscience, on veut faire, c’est logique, c’est humain, en fait s’élimine au travers de votre corps. Mais dix ans, vingt ans après…! Il y a des techniques que certains d’entre vous connaissent, qui ont eu beaucoup de succès qu’on appelle les constellations familiales, de Bert Hellinger, vous connaissez non ? Il n’y a rien de pire. Il y en a un qui se libère, d’un engramme, et l’engramme il est où ? Sur les autres participants.

C’est pareil quand je faisais à l’époque des régressions, j’avais rencontré Patrick Drouot, j’ai fait des milliers de régressions dans les vies passées pour mes patients, jusqu’au jour où on s’est aperçu, et effectivement ça marchait très, très bien au niveau médical, j’ai vu objectivement des arthroses disparaitre, des vertèbres se réparer, mais les conséquences sont tragiques.

Quand vous emmenez quelqu’un quelque part, vous êtes responsables. Vous êtes responsables de ce que vous créez, pas seulement pour les Mères Généticiennes, mais nous sommes ici responsables sur Terre de ce que nous créons. Vous créez un enfant, le gynécologue, il vous dit : ‘’Tiens, il est à toi pour vingt ans minimum, si ce n’est pas toute la vie.’’

Mais nous sommes aussi responsables de ce que nous créons dans les échanges que nous avons, et c’est réel, rien ne se perd rien ne se crée, l’énergie, elle ne vient pas du Saint Esprit, ou alors ce n’est plus de l’énergie, ça s’appelle du vibral, du supra mental, c’est autre chose. Mais quand vous manipulez les énergies, vous êtes responsables, et ça se voit, même si on ne le sent pas.

Il n’y a pas d’autre solution que le silence, c’est le seul espace où vous restituez l’autre à lui-même, c’est le seul espace où il n’y a pas de mensonge, et c’est le seul espace où on vit le Réel. Mais encore une fois, aucune culpabilité, nous étions dans le jeu, J-E-U, en train d’y jouer, sans savoir que c’était un rêve.

On était entrainé malgré tout, et malgré nous, à jouer le jeu de l’incarnation, à croire au karma, à croire à l’évolution, à l’involution, parce que ça devait être comme ça, parce que nous devions éprouver, ressentir toutes les possibilités du rêve, afin de comprendre et de vivre que ça n’avait rien de réel. Comme je l’ai dit il n’y a pas plus de causalité que de responsabilité, puisque ça n’existe pas. Ça libère de penser comme ça.

Comme tu disais, bien sûr le mental on le voit, l’erreur, c’est de vouloir s’opposer au mental, alors que tu as juste besoin de l’observer. Tu l’appelles comme tu veux, mon ego, mon singe, mon perroquet, et tu riras de toi-même, parce qu’à ce moment-là tu ne seras plus le mental et tu ne seras plus identifié à lui, tu seras l’observateur, le témoin. Et pour l’observateur et le témoin, s’il reste dans le silence, s’il n’interprète pas, comme disait Jean Klein, s’il ne projette rien, alors l’observateur disparaît de lui-même.

Quand je dis, il disparaît, ça veut dire que tu n’y es plus identifié, comme pour le mental. Mais le mental sera là jusqu’à ton dernier souffle, idem pour la conscience, parce que la conscience ne disparaît pas quand on meurt, elle reste dans l’astral bien sûr, à aucun moment elle ne connaît la Vérité. C’est pour ça qu’aucun enseignement spirituel, même les enseignements entre guillemets, faux, comme les enseignements les plus authentiques, nous ont quelque part menti par omission, parce qu’ils ne pouvaient pas échapper à la linéarité du temps.

Même Bernard de Montréal, même Pépère, parlaient d’évolution, parlaient de sixième race racine, même Peter Deunov. Le Christ aussi en a parlé. Ils n’ont pas menti, ils n’ont simplement pas vécu le Réel. Donc ils étaient encore soumis à l’Histoire. Même si le Christ a dit “Il y a de nombreuses demeures dans la maison de mon Père”, il n’a jamais dit que les demeures étaient illusoires. Il n’y a aucune demeure, il n’y a que des demeures de rêve. Il n’y a pas de mondes, il n’y a pas de dimensions, il y a juste ce qui est là. Si vous acceptez cela, vous ne pouvez que le vivre.

C’est impossible de vous échapper de vous-mêmes, dès l’instant où vous n’êtes pas en train de rêver à demain, dès l’instant où vous n’êtes pas en train de lutter contre votre personnage, votre mental ou contre quoi que ce soit.

Au début des enseignements d’Anaël, pendant les Noces Célestes, il a parlé très longuement de l’abandon à la Lumière, pas du lâcher prise, – lâcher prise c’est encore un effort de volonté -, l’abandon à la Lumière, l’abandon à l’Intelligence du Réel ou à l’Intelligence de la Lumière, est le vrai sacrifice de votre pseudo-individualité. On se retrouve ici, on ne se retrouve pas ailleurs.

Retenez que c’est la même certitude pour tout être humain, quand vous vous souvenez de qui vous êtes, rien ne peut vous tromper. Bien sûr, en tant que personne vous vous trompez tous les jours, et même plus qu’avant, parce qu’avant, vous étiez avec un pendule, des antennes, à attendre la réponse du cœur, et là on peut se tromper pour n’importe quoi, mais ce n’est pas grave. Accepter de se tromper fait partie de l’Ici et Maintenant. La vie passe, mais nous on n’est pas ce qui passe.

Plus vous acceptez ces mots, même si vous les mettez en doute, et ce qui est logique, plus vous vous approchez de vous-mêmes, moins le mental peut interférer, ou alors plus vous allez le voir, celui qui vous gesticule, qui vous dit que c’est faux, c’est impossible. Rappelez-vous, la conscience ne peut pas accepter qu’elle est une illusion. L’âme ne peut pas accepter que c’est un médium astral, l’âme c’est le lieu des mémoires, c’est le lieu de la souffrance. On dit bien “une âme en peine”, l’expression en français, une âme qui est en peine. Je ne connais pas l’expression “avoir l’âme en joie”, ça n’existe pas.

Frère : En mon âme et conscience ?

Oui, en mon âme et conscience, oui, c’est ce que dit la justice ça, ceux qui rendent le jugement. C’est une escroquerie de plus, il n’y a pas de lois. Dans les mondes de l’illusion, il y a la loi d’action/réaction, la loi de karma. Dans les mondes dits unifiés il y a la loi d’action de Grâce, qui n’est jamais une action/réaction, et puis dans le Réel, il n’y a pas de place pour la moindre loi puisqu’il n’y a personne.

Le plus dur à accepter, c’est qu’il n’y a personne. Celle qui s’est le mieux exprimée là-dessus, pour moi, c’est Christiane Singer au moment de sa mort, juste avant sa mort, et elle a dit la stricte vérité. Nous n’avons même pas à être reliés, parce que nous sommes concrètement les uns dans les autres. Encore une fois, c’est quelque chose qui est impossible à croire, ou à se représenter, c’est impossible, ni par le mental, ni par la conscience, ni par le vibral, ni par la Lumière. Et pourtant, c’est la seule chose dont on peut se souvenir.

Quand je dis se souvenir, ce n’est pas un acte mémoriel, puisque c’est quelque chose qui est hors du temps et hors de l’espace, et qui pourtant est inscrit ici, au milieu de la poitrine. Même pas dans un chakra, même pas dans la Couronne Ascensionnelle, ni dans le Feu du Cœur, mais dans le Silence, c’est-à-dire au point Zéro. Et ce point zéro a toujours été là bien sûr, il ne peut pas être ailleurs.

Allez, autre chose à dire ?

Frère : Tu peux préciser un peu entre le monde de l’illusion, le monde unifié et le monde Réel ?

Le monde unifié, c’est un monde où il n’y a pas, malgré l’existence d’une forme … Ah oui, la question d’abord, en traduction.

(Elisa traduit)

Les mondes unifiés, c’est des mondes où il n’y a pas la même séparation entre les formes, ce sont les mondes des corps de Lumière, ce sont les mondes de la transparence, où la reliance est réellement vécue, par la télépathie, par les ondes, par la non-division. Les mondes dits unifiés sont tributaires d’une forme, bien sûr, et d’un état unifié de la conscience.

Frère : Il n’y a plus de dualité.

Il n’y a plus de dualité, mais en vérité dans le Réel, il n’y a pas plus de dualité que de non-dualité. La non-dualité de l’Advaita Vedanta par exemple est juste un moyen pédagogique. Dans les mondes unifiés, ils ont peut-être conscience qu’ils rêvent, mais ils ne peuvent pas résoudre le rêve. Il n’y a que nous, humains, là où nous sommes aujourd’hui, qui avons parcouru tous les chemins, parce que nous les avons tous créés, et parce que nous sommes dans cette position centrale, ici sur Terre, dans ce monde enfermé, dans ce monde où la souffrance est prépondérante, que l’équation peut être résolue.

Bernard de Montréal en a eu la prémonition en disant que l’être humain était celui qui avait le plus de pouvoir et de force dans l’univers, il avait vu juste. Et toute la distraction de la spiritualité, des religions, ou des médias aujourd’hui, c’est de nous empêcher de découvrir cela, en nous faisant croire que nous sommes imparfaits, que nous avons chuté, alors que c’est faux. Mais à partir du moment où la conscience commence à être saisie par la destruction de la matrice, la société, elle commence à se voir.

Tant que tu rêves, et que tu ne le sais pas, tu continues à rêver. Parfois, comme je l’ai dit, nous sommes conscients que nous rêvons, mais tant qu’il n’y a pas de cauchemar, tu n’as aucune raison de te réveiller. Vous savez bien que dans les rêves, il nous semble parfois que ça dure très longtemps ou parfois que ça a duré un milliardième de seconde. Le temps n’est pas le même, j’ai même dit que nos cellules qui nous constituent, pour des raisons vraiment scientifiques, nos cellules qui constituent ce corps, n’évoluent pas du tout dans le même espace-temps que notre conscience ou le temps mental ou le temps du calendrier.

Ça c’est une certitude, c’est quelque chose qui a été démontré, une cellule est capable de faire des transmutations alchimiques, de transformer un minéral en un autre, sans aucune difficulté, parce que simplement ça ne se passe pas du tout dans le même temps.

La base de temps est induite, on le sait tous, par les forces gravitationnelles, par le fait de tourner autour d’un soleil, mais le système solaire ne fait qu’illustrer aussi le fonctionnement de notre conscience. On tourne autour de nous-mêmes, dans tous les sens du terme, sans voir que nous sommes à l’origine-même du soleil.

Tant que vous n’êtes pas allés de l’autre côté du soleil, vous ne pouvez pas accepter que vous êtes antérieurs à la Lumière. Nous sommes constitués de vide, d’ailleurs dans les conceptions de l’astrophysique on s’en rapproche de plus en plus, la matière n’est que du vide, tout est vide. C’est le vide qui contient le plein, c’est à vivre. Ça fait partie encore une fois de l’instant présent.

Ça fait partie de ce que nous pouvons retrouver, aujourd’hui plus que auparavant, si on peut dire. C’est des moments qui ne sont pas faciles, pour la personne, pour la société, pour les races, pour l’humanité, mais c’est justement parce que ce n’est pas facile à l’échelon collectif que c’est devenu plus facile pour la pseudo-individualité. C’est la seule chose aujourd’hui que la vie, les circonstances, nous demandent. Tout le reste, ce ne sont que des demandes de l’ego ou des demandes de la conscience. La Vie ne nous demande rien de tout ça, elle nous demande d’être identifiés à elle. Qu’est-ce qui se passe quand réellement et concrètement…

(Une sonnerie)

Bip… Ah, ça fait un de ces boucans, ça !

Qu’est-ce qui se passe réellement et concrètement quand vous comprenez, ou vous vivez, que vous n’êtes pas votre vie, mais vous êtes la Vie ? Vous découvrez l’immensité, comme avec les baleines, comme avec les dauphins, vous découvrez qu’il n’y a pas de limite, vous sortez du temps si je peux dire, et vous rentrez dans l’espace. C’est une étape magique, parce que là on découvre justement le Soi, le supra mental, la Lumière, c’est déjà quelque chose de profondément transformant. Mais ce n’est qu’une étape, ce n’est pas le Réel.

Avant, les Maîtres, comme on les a appelés, avaient accès à ça, et c’est pour ça que Sri Aurobindo a bâti tout un scénario après l’avènement du supra mental. Ils n’avaient aucun moyen de voir que c’était une illusion. Pareil pour certains prophètes, qui décrivaient une trame linéaire, ils n’ont jamais eu accès au temps zéro, jamais. Sans ça, ils n’auraient jamais pu imaginer un quelconque futur, il n’y a pas plus de futur que de passé. Et c’est comme ça que chacun de nous aujourd’hui le découvre.

Comme disait Omraam, éteignez les écrans. Un écran, ça veut bien dire ce que ça veut dire, ça fait écran au Réel, même si on est tous dessus bien sûr. Et ça rejoint ce que je disais, c’est dans le plus profond du rêve qu’on se réveille. C’est dans l’illusion que nous devenons conscients, je dirais même au cœur de l’illusion. Parce qu’effectivement, on dit que quand on rencontre une baleine, on rentre dans l’immensité, quand on communie avec la nature on découvre cette immensité, mais il n’y a pas d’immensité, en définitive. Ça ne veut aussi rien dire, il n’y a pas d’espace, il n’y a pas plus de temps que d’espace. Mais il y a une étape où vous passez du temps à l’espace, et de l’espace vous revenez dans le tout, vous revenez au rien, c’est-à-dire à l’instant présent.

Nisargadatta disait : “Quand vous vivez le tout, c’est l’Amour, quand vous vivez le Rien, c’est la Sagesse”. L’Amour est encore une manifestation, même Agapè, cet amour inconditionnel. Vous savez que les Grecs ont décrit sept strates de l’amour, Agapè étant l’amour inconditionnel de Dieu pour les hommes, mais il y a encore une distance, la distance entre Dieu et vous. Ce que disait Nisargadatta, sans un certain humour, que les gens ne comprenaient pas à l’époque, il disait : “Vous savez quelle est la seule différence entre vous et moi ? C’est que moi je sais que je suis Dieu et vous, vous ne le savez pas encore”.

C’est un décalage temporel, lié à l’illusion de la distance. Comme je suis dans une forme, qui en plus n’est pas transparente, comme dans les mondes unifiés, je vois tout le reste comme extérieur à moi, alors qu’en fait et en réalité, il est avant tout à l’intérieur de moi. On se fait tous avoir par ça, on se fait tous attraper par cette illusion, mais quand on se retourne réellement, on voit cela, on le constate, on ne peut pas ne pas s’en rendre compte.

Mais ce que je dis là, même quand vous le vivez, ne va rien changer à votre vie, ne va rien changer à ce que vous avez écrit, simplement vous saurez que vous l’avez écrit, et ça change tout intérieurement. Comme on disait, on n’est plus soumis à son mental, on n’est plus soumis à sa conscience, on s’en sert bien sûr, on ne peut pas faire autrement, ce n’est pas l’absolu qui va conduire ta voiture, c’est toi, mais néanmoins tu le sais. Comme on l’a tous dit, pour ceux qui l’ont vécu, …

(Problème de climatisation, de ventilation)

Ou alors allume celle-là, peut-être que celle-là elle fait moins de bruit que celle-là, celle-là elle fait un boucan du feu de Dieu. Celle-là, c’est infernal le bruit qu’elle fait.

Sœur : Il suffit de la programmer

Eteins celle-là, tu mets le ventilateur à fond.

Elisa: Moi j’appuie sur le bouton, je ne sais pas faire fonctionner ces trucs-là

Voilà elle est allumée, celle-là elle ne fait pas de bruit, et celle-là, hop !

Sœur : Tu choisis la vitesse.

Ah !

Elisa : On va essayer ça.

D’ailleurs je dirais comme Bidi, surtout ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez rien, parce que : un, vous ne pouvez pas le comprendre, et que : deux, justement, c’est en acceptant de ne pas comprendre que vous comprenez. Rappelez-vous !

Elisa : Et bien moi j’ai une question, que je ne comprends pas.

Oui, vas-y

Elisa : Je ne comprends pas pourquoi nous avons écrit tout ça, pourquoi nous avons écrit le… je ne sais pas, le personnage.

Le scénario ?

Le scénario. Ça je n’arrive pas à l’encadrer !

Pour une raison …

Elisa : Qui est-ce qui a écrit le scénario réellement ?

Toi.

Elisa : Mais moi, …

Oui, tu as écrit tous les scénarios.

Elisa : … Je suis l’absolu ?

Non, au moment de la première …

Elisa : Pas au niveau individuel.

Non, Non, ah mais oui, individuel, c’est la même chose. Au niveau individuel, c’est la même chose, mais il n’y a pas d’individu, puisque nous sommes les uns dans les autres. Nous sommes tous dans le rêve de l’autre puisque nous sommes les uns dans les autres.

En physique, ça s’appelle l’intrication quantique, ça se nomme aussi la théorie des cordes si tu veux, et on ne peut pas le comprendre. Encore une fois pourquoi on a écrit ça?

Elisa : Non pas pourquoi, qui a écrit ça?

Qui ? La Vie.

Elisa : Mais c’est la conscience ou c’est l’Absolu ?

L’Absolu n’écrit rien, il n’a jamais bougé.

Elisa : Et bien justement, alors…

C’est … au moment où il a eu une émanation, un jour il y a eu une explosion. Cette explosion était porteuse d’une anomalie, mais dans cette explosion qui est apparue, c’était aussi une réabsorption, il n’y a pas plus d’explosion ou d’apparition, que de disparition. Quand je parle d’explosion, c’est aussi une réabsorption. On ne peut pas se le représenter.

C’est ce que disait l’ange à Gitta Mallasz, ce que je vous ai lu tout à l’heure. Les milliards d’univers, les milliards de consciences, les milliards de mondes, ne sont rien du tout par rapport à la Beauté de l’Instant. Comprendre, c’est là où je voulais en venir, quand tu voulais poser ta question, je n’ai pas terminé la phrase, comprendre ne peut pas se faire par la compréhension, à aucun moment.

La compréhension découle du vécu. C’est en le vivant que tu le comprends. Tu n’as  aucun moyen de le vivre si tu cherches à le comprendre. C’est en acceptant que tu ne comprends rien et que tu ne sais rien, c’est en acceptant que toute connaissance, quelle qu’elle soit, n’est qu’une ignorance, que tu es disponible, et donc que tu le vis, et donc que tu le comprends.

La compréhension du Réel découle du vécu puisqu’il n’ya aucune logique, aucune cohérence, aucun plan, et que tout ça fait partie du rêve, il n’y a pas d’espace, il n’y a pas de temps. À partir du moment où il n’y a pas d’espace et pas de temps, il faut admettre qu’il n’y a rien à résoudre et que tout se résout de lui-même.

C’est ça qui va créer les circonstances les plus adéquates, les plus adaptées, c’est ça qui va te le faire vivre. En fait il faut accepter d’être perdu, totalement, pour se retrouver. Tant que vous n’êtes pas perdus, vous ne pouvez pas vous retrouver. C’est le moment où tous les repères disparaissent, alors que vous appeliez ça accepter l’inacceptable, vivre la crucifixion, la résurrection, le sacrifice…

C’est à dire vous ne pouvez pas croire à la création quelque part, et vivre le Réel. Vous ne pouvez pas croire au monde, et éprouver le Réel, et pourtant il n’y a rien à rejeter. C’est là où le mental et la conscience ‘’buggent’‘, si on peut dire, parce qu’on ne leur offre aucun espace de résolution. La conscience ne peut pas comprendre qu’il faut accepter qu’elle n’existe pas, alors que c’est elle qui s’exprime, qu’il faut accepter que le monde n’existe pas, que tout ce qu’on peut toucher, éprouver, ressentir n’est pas vrai, pour vivre le Réel.

Mais la vie est bien faite puisque ce scénario était écrit, et qu’on ne peut pas en changer une virgule. Je n’ai aucune inquiétude.

Elisa : C’est moi, étant le Tout, qui a écris ça ?

Oui.

Le plus dur étant de comprendre que ça ne s’est pas écrit à un moment initial, avec un déroulement dans le temps, dans l’espace, mais que ce qui a été écrit, entre guillemets, dans l’instant initial, n’est rien d’autre que l’instant final. L’Alpha rejoint l’Oméga, l’Oméga rejoint l’Alpha, c’est le temps zéro, c’est le retour au souvenir de qui nous sommes. Et c’est pour ça qu’on dit que ça finira dans un grand éclat de rire cosmique, juste derrière la terreur.

Elisa : On va … on va assimiler ça quelques secondes !

(Rires)

Elisa : Si tu as deux…, quelques secondes, pour que j’avale !

 (Rires)

Elisa : Parce que de là, je peux le comprendre.

Oui.

Elisa : Que je suis le Tout, et que étant le Tout je peux, oui, voilà, mais je ne peux pas l’expliquer.

Il reste un front tellurien. Le néant, étymologiquement, néant, ça veut dire né avant, né-ant. On est né avant tout, on est né avant la conscience, puisque on n’est jamais né. Et c’est une grande légèreté quand on le vit. Toutes les expériences antérieures même de channel qui a reçu les enseignements de Sri Aurobindo, de Pépère, de Melchisédech, des étoiles, des anciens, n’ont eu qu’une finalité, c’est de nous amener ici.

Ça ne sert à rien, c’est comme le moment où vous gravissez une échelle et que vous arrivez tout en haut, et que vous apercevez qu’il n’y a jamais eu d’échelle, et qu’il n’y a jamais eu personne qui a monté quoi que ce soit. C’est à la fois dérisoire, et en même temps d’une puissance absolue, parce que c’est imparable, c’est deux versants de la même pièce. En gros, ne vous occupez même pas de savoir si c’est vrai ou pas si vous ne le vivez pas. Vous l’avez entendu comme je le dis toujours, comme le disait Nisargadatta de son vivant, et vous ne pourrez que le réaliser. Ce que nous racontons les uns et les autres aujourd’hui n’est en fait que vous raconter le Réel.

Avant il y avait le livre des morts, comme je disais égyptien, tibétain, on vous disait comment mourir, aujourd’hui on vous dit simplement comment vivre. Vous n’avez besoin de rien d’autre que de vous-mêmes, que d’être là, dans votre costume, dans votre personnage, avec vos défauts, vos qualités, il n’y a rien à améliorer, franchement. Il y a juste à se reconnaître et, pour cela, il faut admettre que quelque chose est là, qui transcende le sens d’être une personne, d’être une conscience, d’être un sac de viande comme disait Bidi, ou un temple.

En fait, nous sommes l’inconnu qui nous fait tant peur, et nous ne sommes que cela. Tout ce qui passe, tout ce qui s’écoule dans le temps, dans l’espace, la naissance, les quatre étapes de la vie, ne représentent qu’un rêve auquel nous avons cru. Et comme nous sommes des créateurs, tout ce que nous croyons se matérialise. À partir du moment où l’on ne croit plus en rien, plus rien ne peut se matérialiser, nous en sommes à ce moment-là, c’est aussi simple que ça.

Oui.

Frère : Mais concrètement, quand tu dis que le livre des morts organise la mort etc…, donc tout ça paraît être une évidence qu’il n’y a rien de tout ça, et que c’est totalement une illusion. Mais alors comment vivre cela dans le concret de l’illusion, quand un de tes proches est mort et qu’il y a une cérémonie, il y a tout l’organisationnel là-dedans et que moi, intérieurement, je n’en ai rien à faire de tout ça.

Ah oui.

Frère : Au sens où ça ne me parle pas.

Tout à fait.

Frère : Voilà ! La question c’est : Est-ce qu’il faut le faire pour l’autre, est-ce qu’il faut le faire pour la société … ?

Alors …

Frère : Ou est-ce que je laisse tomber tout ça ?

À un moment donné, et qui est maintenant, tu mettras un coup de pied dans tout ça. À un moment donné, on me disait de jouer le jeu, on était obligé, mais on n’a jamais été aussi proche du Réel que maintenant. À un moment donné on ne peut plus tricher, on ne peut plus composer. À un moment donné on voit le rêve, on est pleinement présent dans le rêve, on joue le jeu, mais aujourd’hui la vie va nous éloigner du fait de jouer le jeu, et on le sent tous.

Tout ce que l’on acceptait avant, même en sachant que c’était faux, tu parles des cérémonies de morts, qui n’ont rien à voir en Occident et en Afrique par exemple, donc c’est éminemment culturel, je ne parle même pas de religion, de croyance, c’est éminemment culturel. Mais on est aujourd’hui au moment où on ne peut plus tricher, on ne peut plus composer, où on ne peut plus donner son attention et son accord, tout étant là.

C’est pour ça qu’il ya une espèce de ras-le-bol, on va dire, des circonstances de ce monde, des circonstances du rêve, c’est pour ça que ça devient un cauchemar, et c’est pour ça qu’il ya une réelle crise de conscience entre le mental, la conscience, la nôtre, et celle de tous les autres. Et à un moment donné on ne peut plus composer avec le rêve. Et à ce moment-là qu’est ce qui se passe, c’est la réabsorption collective du rêve, la dissolution, comme disait l’autre :‘’Et un jour l’univers disparaîtra’’.

Ça fait partie du ras-le-bol que beaucoup éprouvent, sans même se poser de question sur qui ils sont. Mais les circonstances de vie dans le rêve se dégradent à toute vitesse. Avant tout par l’Intelligence de la Lumière, relayée comme ils le croient par les méchants garçons, c’est leur propagande, mais ça aboutit au même scénario, le chaos. Mais ce n’est pas ‘’Ordo ab chao ‘’ l’ordre par le chaos.

Le chaos va nous mettre en résonance, en reliance totale avec ce que nous ne sommes, et pas du tout à un ordre nouveau, nouvel ordre mondial. Comme disait Omraam Michaël Aïvanhov, les méchants garçons ont joué un rôle bien plus essentiel que les rêveuses en chef, c’est à dire les mères généticiennes, ou que les gardiennes du rêve, les baleines.

J’ai posté un extrait que m’avait envoyé Françoise qui est magnifique, qui est dans «Le cinquième rêve» de Patrice van Eersel, c’est une photo, je vais vous le lire, je trouve ça extraordinaire puisque ça résume tout ça en deux secondes, avec un langage qui est accessible par tout le monde. J’arrive, alors, il n’est pas loin, il est là :

‘’Le Grand Esprit rêva la Lumière qui s’accomplit  dans la transparence.

La transparence rêva le caillou qui s’accomplit dans le cristal.

Le cristal rêva la fleur qui s’accomplit dans l’arbre.

L’arbre rêva le ver de terre qui s’accomplit dans la baleine.

La baleine rêva homme qui se réveilla.’’

Il n’y a jamais eu personne. C’est ‘’histoire sans fin’’, parce que la création n’a pas de temps, et elle m’a envoyé la suite d’ailleurs, mais là c’est un peu trop long, c’est le texte complet. Mais bon c’est pour ça que les baleines, Phahame en particulier, a eu ce rôle si important, et que les baleines, face à cette immensité, parce qu’il y a l’immensité des dauphins, c’est une chose, mais les baleines c’est …! Cette immensité nous renvoie au néant, c’est tellement immense que c’est absurde, et que cette immensité et cette absurdité nous renvoient ce que nous sommes.

Vous voyez qu’on l’apporte par le chamanisme, par quelque bout qu’on prenne les choses, toutes les traditions nous l’ont toujours dit, toujours, simplement on pouvait le savoir, mais on ne pouvait pas le vivre, on pouvait le voir, mais on ne pouvait pas le vivre. C’est ce que me disait Anaël avant les noces célestes en 2009, aujourd’hui nous pouvons le vivre, et c’est Maintenant.

Pour ça, il faut laisser tomber toutes vos illusions, tous vos rêves, pour voir que c’est un rêve, et la seule façon de le vivre c’est d’être Ici et Maintenant, l’Instant Présent, tout le reste est qu’une fuite, tout le reste est une peur de l’inconnu, une peur du Réel. Comme disait Nelson Mandela : ‘’Nous sommes tellement puissants que ça nous fait peur’’. Ça c’est vrai.

Nous avons créé le rêve qui en fait est une illusion, et nous; humains, ici, nous allons mettre fin au rêve. Pas seulement pour nous, mais pour l’ensemble du rêve, pour l’ensemble des rêves, pour l’ensemble des races racines. Nous mettons fin à l’illusion du temps et de l’espace, à l’illusion d’un individu, d’une quelconque individualité, et c’est Maintenant, c’est réellement Maintenant. Et chacun de nous le vivra, c’est impossible autrement.

Frère : C’est une très bonne nouvelle.

C’est une excellente …, c’est la meilleure des bonnes nouvelles oui. Il ne peut y avoir de meilleure nouvelle que celle-ci.

Frère : alors qu’on nous a bassinés avec la bonne nouvelle de Jésus, la bonne nouvelle du nouveau testament.

C’est ce qu’on appelé…

Frère : C’est ce qu’on a appelle la bonne nouvelle.

Oui

Frère : Mais ils ne l’ont pas crue, la bonne nouvelle !

Mais ils ne pouvaient pas y croire.

Frère : La bonne nouvelle.

Mais ils ne pouvaient pas y croire, ils ne pouvaient en avoir que l’espérance.

Frère : Voilà, voilà c’est ça.

C’est pour ça qu’il y a eu la première épître de Saint Paul aux Corinthiens, la foi, l’espérance et la charité. Le plus important, c’est l’espérance, jusqu’à temps qu’on la vive.

Frère : (Incompréhensible)

C’est des moments uniques dans l’illusion du temps que nous vivons.

Et surtout que l’heure va être venue d’aller manger, la paëlla.

Frère : Et ça c’est une bonne nouvelle !

Une très bonne nouvelle !

(Rires)

Bien, alors on reprendra à 16 heures avec Pépère.

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