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Satsang 4 (Partie 1)
Vacances (5 au 10 Août 2022)

9 Août 2022

Bien. Nous sommes donc le 9 Août 2022. C’est donc le quatrième satsang de cette rencontre, première partie.

Alors, je vais commencer par lire deux mails que nous avons reçus, et qui illustrent tous les deux assez bien ce qui est en train de se passer. Alors je le lis d’abord en français, et après je te laisse traduire, d’accord ?

C’est un mail d’un ami, quand je dis un ami c’est que je le connais. Alors :

« Bonsoir Elisa. Ceci est un vécu de la nuit du mardi deux août, je n’ai pas pu le transmettre plus tôt. Si c’est utile, merci de le transmettre à Jean-Luc. »

Alors on y va :

« Je me vois sur un pont sans fin, dans un monde où tout est fait de blancheur. Ce pont flotte dans cette blancheur, et je me regarde marcher sur ce pont. D’un coup, le personnage sur le pont est traversé de part en part au niveau du cœur, par un Amour Infini, et par une Évidence totale, qui me dit que c’est terminé pour moi, que c’est la fin de la route.

La Joie éclate dans tout le corps en même temps, la douleur au niveau du cœur devient très violente, et je l’accueille avec une reconnaissance totale. En même temps, je reviens dans le corps physique et me demande si le cœur physique va tenir. Mais aucune importance, et je repars sur le pont.

Mon corps est là, à genoux, car il ne peut rester debout. Tout est imbriqué dans l’instant, et dans le plan physique je sens l’impact très fort des deux ailes qui émergent dans le dos. Je les vois vraiment grandes et d’une blancheur immaculée, je relève la tête et, d’un coup d’ailes, m’envole dans la blancheur.

Je me retrouve instantanément dans le corps physique. Le cœur est très douloureux, et ça va durer plus de quarante huit heures. Tout mon être est profondément transformé. Cela se confirme les jours suivants, le Silence est devenu Réalité. Merci. »

Alors, la traduction.

(Elisa traduit)

Alors on vous a lu un témoignage, j’en lirai un deuxième aussi qui est arrivé. Mais sachez que depuis que nous avons fait, par exemple, l’évènement privé la semaine dernière, je dirais que les trois quarts des participants ont vécu et continuent à vivre le Grand Silence. Ce que vous avez vécu avec Bidi, avant-hier je crois, dans la première partie, est quelque chose qui s’installe chez énormément de frères et sœurs.

Et encore une fois, quand je dis qu’il n’y a plus d’histoire à se raconter, il y a juste à être présents, c’est réellement ce qui se passe pour de plus en plus de frères et de sœurs. Alors, ceux qui ont vécu Autres Dimensions, à l’époque, c’étaient les vibrations, sentir les étoiles, les portes, les esprits. On était des millions de par le monde à vivre le processus.

Aujourd’hui, comme je l’ai dit, il n’y a plus d’enseignement de quoi que ce soit, même si je réponds aux questions. Le but même des intervenants, et surtout Bidi, même OMA, est de vous mettre au plus près de vous-mêmes. Et là, le miracle se produit, c’est vous qui faites le retournement, ce n’est pas ni OMA, ni moi, ni Bidi.

Et ce moment de silence est repérable entre tous. Je vous dis, sur les trente, quarante participants de l’évènement, les trois quarts nous ont écrit. Ils décrivent tous cette douleur au cœur transfixiante, et l’installation du Grand Silence. Et ils se reconnaissent tous là-dedans. C’est tellement évident pour celui qui le vit, parce qu’on est dans ces temps-là, vraiment.

Et ça m’amène à vous lire le deuxième témoignage. Je précise en ce qui concerne le premier témoignage, je vous ai dit que c’était un ami, c’est quelqu’un qui suivait Autres Dimensions depuis le tout début.

Alors, je vous le lis.

« Bonjour Elisa. J’écoute avec décalage les interventions de OMA et Bidi ces derniers jours. J’aurais une question à poser à OMA ou à Jean-Luc pour le prochain satsang. J’écoute les intervenants et Jean-Luc depuis plus de douze ans. J’ai reçu personnellement des messages sur le non-avenir de notre expérience terrestre il y a dix huit ans, bien avant Autres Dimensions.

Il y a cinq jours, en pleine nuit, j’ai été sorti de mes deux rêves imbriqués l’un dans l’autre, par une voix féminine qui m’a clairement et fortement dit : « Il vous reste … (JLA : il n’a pas mis le chiffre) … jours. Je n’écris pas volontairement le nombre de jours dans cette question.

Est-ce mon mental qui me joue des tours, ou pouvons-nous être prévenus individuellement quant aux jours qu’il nous reste avant la fin de cette expérience ?

Merci beaucoup Elisa pour la transmission de cette question. Jean-Claude ».

Alors je te laisse traduire.

Alors là par contre, c’est quelqu’un qui me connaît, mais que je ne connais pas.

Sœur : Ah bon ?

Attends, attends, elle traduit.

Pour vous dire qu’il y a de plus en plus de frères et sœurs qui vivent l’imminence de quelque chose, et qui se retrouvent dans ce Grand Silence, même indépendamment bien sûr de l’écoute des satsangs ou de l’évènement de la semaine dernière. Depuis deux mois, les témoignages sont en nombre de plus en plus importants.

Connaissant, en tous cas, pour les gens que nous avons eus en ligne, les connaissant personnellement, ce ne sont pas des gens qui rêvent, ce sont des gens qui ont un mental très fort et qui ne sont pas en train de délirer. Donc on est vraiment prévenus, par les rêves, par des voix qui, pendant les rêves, viennent vous réveiller de l’imminence de quelque chose. Et cette imminence s’accompagne d’une transformation profonde.

Les gens qui ont vécu le Grand Silence pendant l’évènement, je prends ceux-là parce que c’est là où on a le plus de repère, se sont réellement retrouvés. Ils se sont souvenus de qui ils étaient. Et vous êtes de plus en plus nombreux. Et encore une fois, je le répète, c’est totalement indépendant des processus vibratoires, et totalement indépendant de toutes les expériences, quelles qu’elles aient été auparavant.

Ça confirme effectivement que quelque chose est en cours. Ça avait été dit de toute façon depuis des années par Omraam, que plus le chaos grandirait, plus il y aurait de facilité à retrouver l’évidence de qui on est. C’est exactement ce qui est en train de se passer.

Voilà, c’est juste pour resituer un peu ce qui se passe sur la scène de théâtre, par rapport à la découverte de qui on est. Et c’est au-delà de tout scénario spirituel.

J’attire encore une fois votre attention aussi que, durant cette période, beaucoup d’êtres vont essayer de nous emmener de toutes les façons possibles dans des délires, d’ascension, de nouvelle terre, de nouveau monde. Tous ces gens-là bien sûr sont dans la peur. C’est une façon de rêver qui leur évite de faire face au Réel.

Mais cet un évènement qui, effectivement, cette fois-ci, est vraiment en cours. Vous vous doutez bien que quand vous vivez le Grand Silence, vous êtes dans cet état de conscience, mais en même temps d’Amour Agapè. Comme je l’ai dit, il n’y a plus aucun désir, et il n’y a aucune volonté de continuer le rêve.

Donc, bien évidemment ce n’est pas quelque chose qui peut durer des années ou des mois, parce qu’on a la Joie, quand on est dedans, dans le Grand Silence, on manifeste cette Joie dans la nature, pour le plaisir, mais on peut difficilement la manifester dans la société parce qu’on voit le mensonge, on le vit. Et ce n’est pas très confortable.

C’est confortable dedans, c’est confortable dans les résonances Agapè, mais c’est de plus en plus inconfortable dans le mensonge, même si on est en Joie. On ne peut pas composer avec le mensonge, c’est ce que je vous disais, avec soi-même, mais aussi avec tous les autres.

C’est pour ça que dans cette série de satsangs de la dernière semaine, j’ai été aussi – pas virulent – mais aussi franc sur les mensonges éhontés de ceux qui vous emmènent dans des rêves et dans des délires. Ils vous empêchent d’être présents, et ils vous empêchent de vivre la Vérité.

Je dis et je répète, qu’est-ce que c’est que ces milliards de mondes et milliards d’entités, ces milliards d’histoires, ces milliards de races qu’on trouve dans la création, par rapport au Réel ? Ce n’est rien du tout. Vous ne pouvez plus tricher avec vous-mêmes, vous ne pouvez plus mentir, vous êtes nus, vous ne pouvez pas inventer quoi que ce soit.

Ça peut paraître dur par rapport à certains êtres, mais il est temps de dire stop maintenant, vraiment. Quand Pépère disait, quand je dis aussi, qu’il y a une urgence à être authentiques, à être vrais, à ne pas chercher comme on dit en français, midi à quatorze heures ou chercher une aiguille dans une botte de foin.

Vous avez deux choses à comprendre et à accepter, même si vous ne vivez rien. Vous n’êtes pas ce corps, et vous n’êtes rien de ce que vous pouvez voir ou sentir. Si vous acceptez ça, vous êtes déjà, immédiatement, au plus proche de l’instant présent. Oubliez toute prétention à chercher ou à découvrir quoi que ce soit. Soyez simplement là, et le Réel vous trouvera.

Vous ne pouvez pas trouver le Réel. Vous ne pouvez pas supprimer le personnage. Vous ne pouvez pas supprimer le mental. C’est ce qu’on appelle l’acceptation. L’acceptation de l’inacceptable, et ce sont exactement ces mêmes mots qui sont repris par ceux qui vivent le Réel, ET l’état de Grâce. Alors que vous l’appeliez le sacrifice, le grand renoncement, peu importe.

C’est la seule façon de comprendre et de vivre que toutes les prétentions au rêve, quelle que soit la beauté, sont le mensonge cosmique ! Il n’y a jamais eu personne ! Acceptez cela vous met dans les meilleures dispositions pour vivre le Réel. Toutes les interventions que nous avons eues durant ces trois semaines, les miennes, comme celles d’Abba, de Bidi, n’ont que ce seul objectif. Il n’est plus temps de se raconter ou de raconter des histoires, parce que les histoires, c’est tout sauf le Présent !

Dans le Présent, il n’y a pas d’histoire. Il n’y a pas besoin de rêver, il n’y a pas besoin de projeter. A ce moment, réellement, vous voyez tout comme une farce cosmique, certes qui est pesante, mais vous n’avez pas d’autre possibilité. Et quand vous l’acceptez, vous le vivez, vous ne rejetez rien du tout, vous ne fuyez rien du tout. Celui qui aurait tendance à fuir quoi que ce soit n’a rien compris.

Vous ne pouvez pas être ailleurs que là où vous êtes en cet instant. C’est la seule chose que je répéterai, je répéterai toujours ! Et bien sûr maintenant, d’essayer de rapprocher des êtres qui écoutent, qui sont là, de leur réalité, de leur Réel. Parce que c’est le moment et que tout est ouvert. Il n’y a plus de barrière, il n’y a plus de frein. Les résistances, elles ne viennent que de nous, à vouloir maintenir le rêve, les projections, à vouloir sauver notre famille, nos enfants, qui que ce soit.

Acceptez que vous ne pouvez strictement rien faire, sur quoi que ce soit, et vous êtes libres, instantanément ! C’est à vérifier par vous-mêmes, personne ne peut vous y entraîner, aucun état de conscience, aucun discours. Acceptez déjà de faire le silence de vous-mêmes, de vos projections, de vos perceptions. Les perceptions ne vont pas disparaître, elles sont toujours là. Je sens toujours les couronnes, les étoiles, les énergies, les vibras (vibrations), mais on s’en « contre fout » ! (aucune importance).

Et bien évidemment, comme j’ai des auditeurs, on va dire, qui sont beaucoup plus dans la spiritualité, encore aujourd’hui, malgré tout, acceptez aussi que c’est pour vous que c’est le plus dur. Parce que nous avons tellement de souvenirs, tellement de perceptions, que ça nous obstrue le Réel. Il vous faut très vite faire le deuil de tout ça, oublier tout ce qui a été vécu, tout ce qui est passé, simplement être là, là où vous êtes.

Quoi que vous fassiez, que nous soyons comme il y a quelques jours avec les baleines, ou que nous soyons en train de nous faire chier sur Internet pour résoudre quoi que ce soit, soyez présents à vous-mêmes, ne pensez à rien d’autre que d’être là. Comme je l’ai dit, l’observateur va se démasquer de lui-même, le témoin. Et là, nécessairement, vous comprendrez que vous êtes celui qui observe le témoin, l’observateur silencieux, le grand silence.

Vous aurez effectivement des douleurs au cœur, réelles, mais c’est l’installation du Réel. Tout le reste, c’est du pipeau. Tout le reste est un mensonge aujourd’hui. Mais c’est grâce au mensonge, grâce au cauchemar, que l’on découvre qui on est. C’est pour ça qu’il faut remercier, même si c’est une maladie, même si c’est un deuil, même si c’est quelque chose qui nous fait très mal, la Grâce, elle est là, elle n’est nulle part ailleurs. Il n’y a rien à fuir, bien au contraire, il y a à accepter tout ce qui est là, même le mensonge; mais de le voir. Pas de le nourrir !

Voilà, je vous laisse la parole, ça ce sont les deux témoignages qu’on a reçus ce matin, on ne va pas lire tous ceux qu’on a reçus avec Elisa depuis dix jours, mais c’est pour vous donner un peu une idée de ce qui est en train de se passer.

Alors, qui veut questionner, ou dire quelque chose par rapport à ça ?

…Silence…

Sœur : Est-ce que ça à voir avec le temps zéro ?

Oui, bien sûr.

Sœur : Je voudrais dire que lorsque je suis, je ne veux dire pas dire tombée malade, mais le 16 juillet, j’avais peut-être un peu de fièvre je ne sais pas, mais enfin j’étais éveillée, et en même temps, comme un peu … enfin mi-éveillée, mi-endormie et j’ai vu, on m’a montré Zéro, et c’est tout. Et après, ça c’était le 16 juillet, et j’ai quand même tenté de me lever, je voulais changer un CD dans la chaîne, et c’est là que je me suis effondrée carrément. Et je n’arrivais plus à me relever.

Sœur : (Suite) J’ai tenté de me relever, je me suis cogné le visage, et là j’ai quand même … car ma conscience pouvait quand même être très forte et j’ai dit, bon, un, deux, c’est-à-dire une chute, deux chutes, mais pas trois. Donc j’ai attendu un peu, et j’ai pu me relever. Mais c’était carrément, comme si on me disait ; Terminé. À plat !

C’est vrai. C’est totalement vrai. De toutes les façons possibles, la Vie va vous choquer. Je l’ai dit, et je le redis, jusqu’à ce que vous acceptiez. Ça peut passer par votre famille, ça peut passer par votre corps. Ça va passer pour la vue par des rêves. Comme tu viens de l’expliquer, par des évènements traumatiques, plus courts. On va vous ébranler, avant même l’évènement collectif, jusqu’à ce que vous vous reconnaissiez, jusqu’à ce que vous restiez tranquilles, jusqu’à ce que vous viviez qu’il n’y a plus aucune solution à l’extérieur de quoi que ce soit.

Ce que je dis là concerne tout le monde, à titre individuel, et ça sera de plus en plus violent, jusqu’à ce que vous acceptiez, avant même l’évènement collectif. C’est en ce moment. Et vous ne pourrez rien faire.

Elisa : La chute que j’ai eue la semaine dernière, j’ai encore la cicatrice, là.

Jusqu’à ce que vous arrêtiez ! Quand je dis – jusqu’à ce que vous arrêtiez – c’est arrêter vos pensées, le cours de vos projections, le cours de vos illusions, qu’elles soient spirituelles ou liées à ce monde.

Sœur : Tu évoques toujours le monde spirituel, mais dans le monde il y a énormément … (Incompréhensible) comme tu disais hier ou avant-hier, il y a énormément de choses qui se mettent en place par des êtres qui ont une certaine notoriété, très connus, donc, oui, il n’y a pas énormément de spiritualité, enfin, c’est parce que c’est voulu à l’heure actuelle, parce que …

Personne ne t’entend, à chaque fois tu fais le même coup ! Mais on ne t’entend ni là-dedans (le micro), ni … tu parles trop longtemps, on ne peut pas traduire.

Frère : On observe quand même que le spirituel au sens classique du terme, a été un peu désaffecté ces derniers temps.

Exact, exact.

Frère : Mais qu’il a été puissamment remplacé par la science, les scientifiques.

Par la fausse science alors, par la fausse science. Oui, ça fait partie du mensonge. Il faut bien se rendre compte que, comment on dit, on a mis un coup de pied dans la fourmilière, on dit en français. L’inconscient collectif sait d’ores et déjà qu’il y a quelque chose qui est en cours, et bien évidemment il y a des réflexes de survie qui surviennent : le besoin de se rassurer, de se raccrocher au connu, de se projeter dans quelque chose de mieux, tout ça n’est que ce qu’on appelle des stratégies d’évitement, qui font partie non seulement du mental, mais aussi de la conscience.

La conscience n’acceptera jamais que c’est un rêve, mais tout va vous ramener au Réel. Et plus vous résistez et plus vous allez vivre des situations difficiles, et c’est valable pour tout le monde. Même pour les personnes qui ne croient en rien et qui ne vivent rien. Ce que nous vivons, ce sont les prémices du choc de l’humanité, mais rappelez vous que derrière le choc, il y a la Grande Joie.

Elisa : Après ?

Derrière le choc, juste après, il y a la Grande Joie. C’est ce que décrivent par exemple les deux témoignages de ce matin, et les très nombreux témoignages que l’on reçoit depuis ces trois rencontres. Tout a été écrit, on ne peut pas échapper à ce que nous avons nous-mêmes écrit. Et je dirais que même, plus ça va vous sembler injuste, injustifié, plus c’est exactement ce qu’il vous fallait pour vous réveiller.

Retenez qu’il ne faut pas résister, je redis cette phrase qui est essentielle : Accepter l’inacceptable  à quelque niveau que ce soit, vous conduit à la Grâce, vous conduit à l’Éternel Présent ou le temps Zéro, vous l’appelez comme vous voulez, mais surtout à vous reconnaitre.

Nous n’y pouvons rien, et plus tôt vous accepterez que nous n’y pouvons rien, plus nous rirons de nous-mêmes, de ce monde, de la création dans sa totalité quelle que soit sa beauté apparente.

Elisa : Qui ?

Comment ?

Frère : La beauté.

Même sa beauté, oui.

Et ça, tout le monde peut s’en rendre compte, même ceux qui font les autruches, c’est-à-dire qui mettent la tête dans le trou. Parce que dans la conception même de notre corps illusoire, dans notre cerveau dit reptilien, le bien nommé, il existe une peur viscérale de l’inconnu.

Je ne parle même pas du mental, le corps, la conscience elle-même a une peur viscérale de la Vérité, parce qu’elle sait que ça signe sa fin. Encore une fois, vous ne pouvez pas l’accepter intellectuellement, vous ne pouvez pas l’accepter avec votre supra conscience si vous la vivez. Autrement dit, le Soi ne peut jamais se considérer comme irréel, comme une illusion, mais par contre l’Instant Présent vous le démontre.

Elisa : Ça fait penser à quelque chose qui est totalement personnel…

Va-y.

Elisa : … Mais dont je viens de me souvenir. Quand j’étais adolescente, j’écrivais des trucs comme les adolescents, ils avaient un journal, un truc, et là, en jetant des trucs récemment, je jette tout, j’ai trouvé des notes, je devais, je ne sais pas quel âge je devais avoir, c’était en soixante et quelques, dans les années soixante dix, alors j’étais jeune !

(Rires)

Ha, ça !

Elisa : Et il y avait un mot, une phrase que j’ai écrite : ’’Quand je découvrirai la Vérité, elle sera tellement effroyable, mais je ne pourrai plus faire marche arrière’’.

C’est exact.

Elisa : Et ça, j’avais écrit dans les années 70 : ‘’Quand je découvrirai la Vérité, je sais qu’elle est là, elle vient vers moi’’. C’était une phrase, j’ai vu ça, j’ai eu un effroi, j’ai dit, mais je ne sais pas quel âge je devais avoir, et j’ai écrit ça !

Oui, c’est vrai, c’est effroyable

Elisa : Et c’est, j’ai mis le mot effroyable, d’ailleurs j’écrivais à l’époque en français.

C’est un effroi, au sens réel du terme, c’est le néant, c’est le vide. C’est le vide qui vient,

Elisa : Je me préparais déjà dans les années 70.

Exact, exact. Moi tu sais, j’étais préparé depuis qui je suis né. Tout petit, la première chose que je disais c’est : ‘’Je suis venu pour la fin’’.

Elisa : Oui c’est ça, moi aussi je disais ça ’’Je suis venu pour la fin des temps’’.

Exact. Il a fallu attendre longtemps, mais on était prévenu, certains ont été prévenus bien avant de pouvoir le conceptualiser ou le vivre. C’est pour ça qu’aujourd’hui plus que jamais, ne faites confiance à personne. Ne croyez personne et ne vous croyez pas vous-mêmes, c’est fondamental. Parce que le mental, les perceptions, votre supra conscience, vont vous faire vivre totalement l’opposé du Réel et beaucoup de souffrance.

Parce que vous imaginez bien que,  aujourd’hui, tous les frères et sœurs qui ont des visions de nouvelle terre, d’ascension et tout, comment ils vont réagir au moment où ça va se vivre ? Ils vont être dans un effroi terrifiant, il va falloir le traverser, même si derrière c’est un grand éclat de rire.

Et c’est pour les gens qui sont dans la spiritualité, qui sont dans le Soi, c’est-à-dire dans les rêves, que ça va être le plus dur. Alors que pour beaucoup de frères et sœurs qui ne pensent à rien, qui n’ont rien vécu, qui sont simplement en train de vivre leur vie de tous les jours, pour eux ce sera extrêmement facile.

Ce qui sera le cas des enfants, parce que cette question est ressortie des milliers de fois. Comment faire pour aider nos enfants ? Comment faire pour soulager les animaux ? Mais eux ils le savent et il n’y aura aucun problème. Ils rentreront dans le mécanisme de la stase avec un grand bonheur, un petit peu comme le rêve de Jean-Marc tout à l’heure, le rêve du paradis blanc.

Moins vous croyez en vous-mêmes ou en quoi que ce soit d’extérieur, plus vous êtes proches de l’Instant Présent, et plus vous êtes proches de la révélation du mensonge cosmique comme disait Bernard de Montréal, et du mensonge éhonté de la conscience, et de tous les mondes.

Comme l’a dit l’ange à Gitta Mallasz, je le répète parce que c’est tellement important :

‘’Si vous voulez trouver le Réel, il vous faut dépasser toutes les Lumières de toutes les créations, que représentent ces milliards d’univers face à l’Instant Présent, rien du tout’’.

Que représentent toutes les expériences mystiques, même les plus belles, par rapport à l’Instant Présent, rien du tout. Là je vous parle d’expériences, je parle de mon vécu, je ne parle même pas de ce qu’a pu raconter le dialogue avec l’ange. Mon vécu est celui-là.

Et pour ceux qui me connaissent depuis longtemps vous savez que je canalisais les archanges, j’ai canalisé peut-être 80 à 100 entités différentes, qui appartiennent à la création bien sûr. Mais quand vous découvrez que la création est un mythe, un rêve comme on dit, une illusion, vous ne pouvez plus être dupes de qui que ce soit, de quoi que ce soit, et comme je l’ai dit, encore moins de vous-mêmes. Et ça vous ramène où ? Ça vous ramène à l’humilité, à la simplicité, vous vivez votre vie. En dehors des rencontres je vis une vie tout ce qu’il y a de plus banal et normal.

Elisa : Quoi ?

En dehors des rencontres, je vis une vie tout ce qu’il y a de plus banal et normal. Et la vraie magie elle est là. Il n’y a plus besoin de rien, il y a ce qui est là ou ce qui n’est pas là, mais ça ne change rien, et c’est un grand soulagement. Vous le sentez dans votre corps quel que soit l’âge que vous avez, vous n’avez plus de résistance, vous n’avez plus de désir, je l’ai dit, vous acceptez tout ce qui se passe.

Ça ne vous empêche pas de vous soigner. Quand j’ai été affecté par la 5G en arrivant ici et un peu avant, il a bien fallu résoudre le problème. Mais dans l’acceptation tout est plus facile, même si le mental râle ou le corps râle, il a le droit, et comme j’ai dit et je le répète :’’Quand vous le vivez, vous ne pouvez pas l’ignorer ni être trompé’’.

Il ne reste plus aucun doute sur ce que vous vivez. C’est impossible de douter, c’est impossible de se poser des questions sur ce que vous vivez. Ça fait partie aussi des conclusions de ces trois semaines : retenez que ‘’c’est affreusement simple’’, mais que notre mental, notre histoire, notre fausse identification au corps, nous empêchent de le vivre.

La peur et la souffrance, et on peut en éprouver, au contraire nous en rapprochent. Tous les frères qui ont vécu des souffrances particulières dans leur corps, dans leur vie, à quelque niveau que ce soit, au moment où ils lâchent, au moment où ils s’abandonnent, c’est un soulagement immédiat. Jeff Foster en parle très, très bien, parce qu’il a vécu effectivement une maladie ces dernières années qui l’a mis face, face à sa propre mort, face…très rapidement.

Je vais même être encore plus violent, tous ceux qui aujourd’hui se font appeler maître ou enseignant, sont les plus gros menteurs de la création. Il n’y a personne, donc il n’y a personne à enseigner, il y a juste à laisser être ce qui est, vous n’avez jamais rien fait, tout se fait au travers de vous et surtout sans vous.

Bidi disait : ‘’C’est une pièce de théâtre’’. Moi je disais : ‘’C’est un jeu vidéo’’ que vous recommencez sans arrêt, mais en fait tout ça n’existe pas, c’est un grand soulagement. Il ne peut plus y avoir d’angoisse, il n’y a que l’évidence de ce qui est, quelle que soit votre vie, j’insiste.

Qui veut prendre la parole ?

…Silence…

Elisa : Je sens quelque chose ce matin, mais je ne sais pas comment l’expliquer. Quand je me suis réveillée d’un grand sommeil, c’est comme si je me réveillais de nouveau, neuve, à zéro quoi.

Ça arrive à de plus en plus de gens.

Elisa : Alors j’ai été allumer le téléphone, alors il y a toutes les nouvelles qui apparaissent,… alors j’ai regardé comme ça et j’ai senti ce truc bizarre, comme en le regardant d’une façon, je ne sais pas l’expliquer mais c’était différent, c’était, ça ne me concernait pas, où est ce que je suis, qu’est ce que c’est ça. Ça m’a paru tellement… je ne sais pas.

Anachronique.

Elisa : Je ne sais pas.

Irréel.

Elisa : Oui, irréel, anachronique, mais vraiment tout, et je me suis dit, mais continue là-bas comme les amis, ils sont encore là.

C’est se qui se passe pour beaucoup de frères et sœurs qui se réveillent progressivement, et pas brutalement, quand le Silence s’installe, c’est comme si le réel du matin, quand nous nous éveillons, quelque part s’éloignait de nous.

Elisa : Comment ?

Comme si il s’éloignait de nous. Ce que l’on considérait comme tangible, notre corps, …

Elisa : Oui c’est ça.

Notre lit, notre vie, s’éloignaient de nous.

Elisa : Oui c’est ça.

C’est comme ça que ça va se passer.

C’est l’analogie dont Bidi a parlé, l’analogie dont Bidi a parlé de son vivant, est là depuis dix ans, c’est la même chose. Vivre le Réel, c’est comme le matin quand vous vous réveillez d’un rêve. Vous savez que c’était un rêve, et c’est pareil avec un cauchemar qui vous réveille, même s’il vous poursuit au niveau du corps quelques jours, quelques heures, indiscutablement vous saviez que c’était un cauchemar.

Et tout ce que nous considérons encore aujourd’hui peut-être comme tangible, cette table elle est tangible, cet écran, la matière, va nous apparaître comme totalement irréel, pour ce que c’est réellement. Ça fait partie aussi de ce qui se passe maintenant, c’est la rencontre, ça été expliqué, de l’éphémère et de l’Éternel. C’est l’alchimie de l’un dans l’autre et de l’autre dans l’un, qui à la fois nous révèle le mensonge, et éloigne ce-dit mensonge.

Il y a de plus en plus de Divine indifférence comme disait Osho, il y a de plus en plus cette fainéantise, ‘’fait né-ant’’. Ce n’est pas une fuite de la réalité, du rêve. Je dirais que c’est l’ultime conscientisation que ce n’est qu’un rêve et que nous n’avons fait que rêver, mais que là-dedans, il n’y avait aucune pathologie. La Vie est apparue, la Vie disparaît, mais nous, nous sommes toujours là.

Il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace. Personne ne peut l’accepter, aucun monde, aucune dimension, ne peut l’accepter, mais nous ici, sur Terre, nous le réalisons. Nous sommes le premier et le dernier rêve, le rêve a été accompagné, il a été régenté, il a été organisé, il a été gardé, pour vivre ce moment, cette grande Joie, parce que c’est une Grande Joie.

Peu importe comment ça se déroule pour chacun de nous. C’est le moment qui nous conduit, aujourd’hui, pour chacun, à cette ultime révélation. Et c’est une grande libération, quoi que vous puissiez en penser aujourd’hui encore.

Elisa : J’ai eu également comme commentaires dans WhatsApp …

Oui.

Elisa :…concernant les interventions, comme quoi c’était la première fois qu’il y a eu des interventions, donc de ces trois semaines de vacances, aussi puissantes.

C’est vrai.

 Elisa : On me l’a dit ce matin.

La puissance, elle n’est plus dans la vibration. Pour ceux qui ont vécu les radiances archangéliques, ou plus récemment le bain d’amour perpétuel, comme on l’avait appelé ‘’le bath’’, nous expérimentions cet amour Agapè toutes les nuits, ce sont les dernières étapes de la manifestation.

Et ce qui se passe aujourd’hui, et d’ailleurs tu le redis avec ce qu’on reçoit sur whatsapp, par mail et ailleurs, ce que l’on vit en écoutant, même si vous n’êtes pas d’accord, n’a jamais été aussi proche de ce que chacun est, c’est pour ça que c’est puissant. C’est très puissant et quand ça vous tombe dessus, quand ça arrive parce que c’est le moment, comme Bidi l’a dit, on ressent ce grand Silence.

Ce n’est plus la couronne vibrale ascensionnelle du cœur, c’est réellement le grand Silence, c’est l’immobilité, l’immuabilité. Mais ça, vous allez en voir des témoignages. Nous, on les a parce que les gens nous écrivent, mais vous allez en avoir partout autour de vous. Et des gens qui ne pourront même pas mettre de mots comme je mets dessus, mais qui vous diront, ‘’J’ai vécu un moment où tout ça m’est apparu comme irréel’’ avec vraiment un sentiment de se reconnaître, c’est ça le plus important, un moment d’évidence et de lucidité totale.

Même si on ne peut pas le qualifier, mais quand vous le vivez, vous le vivez, vous ne pouvez ni le refuser, ni le nier, ni l’interpréter. Et c’est comme ça que ça se passe. Que cela survienne en rêve, on en a eu un, que ça survienne en vous occupant de votre petit fils ou votre petite fille, en vous occupant de votre jardin, et même en regardant la télé, tout à coup de vous dire : ‘’C’est quoi ce délire ?’’

Elisa : Des fois le mental, il bloque, mais chaque fois moins, chaque fois moins !

Elisa : Alors, on parle ?

Frère : Question d’énonciation du rêve. J’ai vécu un rêve cette nuit, pourtant je ne suis pas du tout proche des égyptiens en termes d’activité mentale, …

Oui.

Frère : Je me suis retrouvé dans un rituel, je ne sais lequel, j’ai vu que c’était faux, j’ai vu, je leur ai dit : c’est faux votre truc. Et puis je suis reparti, et je suis revenu là-dessus pour leur dire encore : mais c’est complètement faux ! Et là, je suis reparti.

Ce sont des clins d’œil du Réel, effectivement. Ça va survenir dans vos rêves, ça va survenir même dans le cours d’un événement tout à fait banal de votre vie. Ça c’est déjà produit pour beaucoup de frères et sœurs, je l’ai expliqué, où vous êtes en train de conduire par exemple votre voiture, et d’un coup, d’un seul, vous ne savez plus qui vous êtes, où vous allez. Il y a une espèce de sidération de la conscience et du personnage, ça nous est tous arrivé, dans différentes circonstances.

C’est une préparation au Réel, une irruption du Réel dans le rêve. Ça peut être très angoissant les premières fois, mais c’est vrai que quand vous êtes sur une route que vous connaissez, que vous rentrez chez vous, et que d’un coup vous vous demandez qui vous êtes et où vous allez, ça surprend. Ça peut survenir n’importe quand. Mais tout ça ce sont des minis chocs, c’est le Réel qui frappe à la porte, réveille-toi ! Tu n’es rien de ce que tu vis.

Elisa : C’est d’ailleurs, on dit l’ expression ‘’Jusqu’à ce que je retrouve mon esprit’’.

Exact, vous perdez conscience, vous perdez votre esprit, vous perdez votre corps, comme dans les choses que l’on a eues (…), mais c’est la même finalité.

Elisa :(Une sœur) Moi c’est arrivé devant la glace, je vois ma silhouette et je ne me reconnais pas.

Exact.

Elisa : Comme si c’était quelqu’un d’autre. C’est très étrange.

C’est ce que j’appelle une rupture du continuum espace/temps.

Elisa : C’est un bug.

C’est un bug dans la matrice aussi oui. Le rêve se déchire, se délie, il perd sa logique.

Elisa : (Sœur) Et la mémoire aussi, on va quelque part et on oublie.

Oui.

Oui ; Marie-Thérèse.

Sœur : Ça me fait penser à une anecdote qui s’est passée il y a bien quinze ans. Je ne sais pas si ça peut avoir trait à ce qu’on vit maintenant. Je conduisais, une amie à côté de moi, et nous parlions de choses très banales, très terre à terre, quand soudain j’ai vu devant moi la route se rétrécir, la voiture et puis moi aussi, et mon amie… C’était assez flippant. Je crois que là j’ai dit « Maman arrête, c’est toi’’ et puis je suis allée à droite et j’ai pu m’arrêter. Mais je n’ai pas compris ce qui s’est passé

Ça fait partie du même processus.

Sœur : Mais il y a 15 ans.

Ah oui, mais ça a toujours existé, mais aujourd’hui, ça devient de plus en plus répétitif et de plus en plus clair. C’est comme dans Matrix quoi, c’est le bug dans la Matrix, il y a des bugs dans le programme informatique, puisque la vie est une simulation informatique. Et l’image là-aussi est tout à fait réelle. Nous sommes une simulation.

Bien sûr, c’est nous qui avons tout écrit. Nous l’avons pleinement accepté. Parce que tout s’est déployé en un instant si on peut dire, les univers, les mondes, tout s’est fait en même temps, et c’est ça qui a créé l’illusion du temps, de la séparation, de l’espace, des dimensions.

Frère: Il ne faut pas être un peu malade pour écrire un scénario pareil ?

Non, je ne crois pas, je ne crois pas. Le rêve était très beau quand même.

Frère: Il y a une phrase qui m’est revenue il y a deux jours à peu près : ‘’Il faut bien un grain de folie pour être un génie.’’

De folie, oui, je suis d’accord, mais pas de maladie. C’est quelque chose qui a été lucide et conscient dès le début, et dès le début, nous avions décidé de l’oublier pour pouvoir le laisser se déployer quelque part dans illusion du temps et de l’espace. La Source l’avait parfaitement expliqué, Haïdakhan Babaji, sur la notion de « le Serment et la Promesse », le serment et la promesse de nous retrouver après avoir eu l’illusion d’être perdus et séparés.

Rien n’est inexact, tout passe : Archanges, Christ, Mères Généticiennes, Archontes, tout ce qui passe n’est pas vrai. C’est la seule conclusion logique quand vous vivez le Réel. C’est ce qu’on traduit par : ‘’Vous n’êtes jamais nés, vous avez toujours été là, il n’y a jamais eu personne, ou la conscience est une’’. Il n’y a qu’une conscience.

La logique de l’Intelligence de la Lumière, c’était de n’avoir aucune logique, et de partir dans tous les sens. C’est le jaillissement du rêve, le jaillissement de la vie, le foisonnement de la vie, mais que chaque parcelle de vie ou de conscience possède en elle nécessairement la mémoire du temps zéro.

Nos cellules, quand elles se divisent, passent par le temps zéro. Quand un être se crée dans le ventre de la mère, la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde, il y a un passage par le temps zéro. Toute l’embryologie, c’est-à-dire la science du développement du corps dans le ventre de la mère, obéit à la même logique de l’instant zéro. Fondamentalement, c’est une logique de nombre, une logique de nombre et de dénombre, qu’on peut exprimer par le zéro devient un, le un engendre le deux, le deux engendre le trois, etc…, etc…, jusqu’au neuf qui revient au zéro.

La lumière vient du néant. Le un donne le deux, de l’unité (…) apparaît la dualité, inexorable de toute manifestation. Le deux incorpore le trois et devient le trois. Qu’on l’appelle la trinité, la tri-unité, l’esprit saint, c’est la même chose. Et ensuite il y a un cadre à la vie, les quatre orients, les quatre éléments, les quatre Hayot Ha Kodesh. Le quatre entraîne le mouvement, les cinq mouvements, avec après le six- le sept, le sept-le huit, le neuf, et le zéro à nouveau. C’est le niveau, je dirais, le plus archétypiel, mais ça appartient toujours à la création.

(Échange à propos de la température du local)

Elisa : (Sœur) Les gens qui sont désincarnés depuis 2010, est-ce qu’ils sont en stase avec conscience ou sans conscience ?

Ils sont en stase dans le paradis blanc. Ils sont encore conscients comme dans le rêve de Jean-Marc tout à l’heure, ils sont dans le paradis blanc. Ils ont quelque part une conscience de leur dernière identité, mais ils sont dans la béatitude. Ils attendent l’Événement.

Frère: Dans cette situation-là, est-ce qu’ils ont réalisé que tout ça n’était qu’une arnaque ?

Non, pas encore, ils sont simplement dans la béatitude du paradis blanc, comme nous ici, quelqu’un qui serait dans le Soi, dans cette lumière incroyable et qui y demeurerait.

Elisa : (Sœur) Dans le rêve, y a-t-il des êtres, – par exemple l’ange gardien -, qui nous guident, qui nous aident à sortir de ce rêve ?

Oui. Maintenant, oui. La voix dans un des deux témoignages de ce matin, il y a quelqu’un qui a entendu une voix, une voix féminine, peu importe que ce soit l’ange gardien ou que ce soit Marie. Mais bien évidemment, ceux qu’on appelait les anges gardiens, la petite voix intérieure, vous l’appelez comme vous voulez, commencent à avoir la lucidité complète de ce qui est en train de se dérouler.

Le seul archange qui connaît la vérité, mais qui n’a pas pu la vivre, c’est l’archange Uriel. C’est celui qui a transmis le « Dialogue avec l’ange » à Gitta Mallasz.  C’est celui qui a transmis à Oria « L’évangile de la Colombe ». C’est ce que nous a transmis l’archange Uriel pendant des années. Il n’a parlé Que du retournement.

Regardez, même Omraam Mikael Aïvanhov lors de son incarnation, il faisait ses méditations au soleil. Il savait qu’il y avait quelque chose après le soleil, derrière, ou au milieu, mais il n’a jamais pu y pénétrer. De même Bernard de Montréal, qui a parfaitement décrit le mensonge cosmique, la prédation astrale, n’a jamais eu accès au Réel. Il n’aurait jamais pu parler de la sixième race racine comme quelque chose à venir. Et, de la même façon, si j’avais vécu le Réel avant Autres Dimensions, ‘’Autres Dimensions’’ n’aurait jamais existé. Bien sûr, ce n’était pas faux, ça faisait partie du scénario.

Les choses se révèlent en leur temps, dans la logique du rêve, il y a effectivement une logique parfaite, même à la fin quand tout explose, quand tout se dissout ou est réabsorbé, vous employez les mots que vous voulez, il fallait qu’il y ait cette espèce de pseudo-continuité. Comme je l’ai dit, il fallait que, pour les Anciens, plus pour tous ceux qui étaient dans la spiritualité, il fallait qu’on remonte le fil, qu’on dénoue la pelote de l’histoire-même de la création, et arriver progressivement au temps zéro.

Il y a eu des précurseurs, je l’ai toujours dit, mais celui qui a eu le rôle le plus important, à mes yeux en tous cas, c’est Nisargadatta.

Nisargadatta a eu une mission bien plus importante que le Christ, si on peut parler de mission, parce que lui n’a jamais voulu accepter la notion de mission. Mais même le Christ, Bouddha, (…), enfin tous les êtres qui ont parcouru cette Terre, ont été un élément du puzzle, mais aucun n’a pu connaître la totalité du puzzle. C’était impossible, parce que les temps n’étaient pas venus, parce que le moment du Temps Zéro n’était pas encore arrivé.

Elisa (Sœur) : Et Sankara, qui c’est ?

Sankara ? Sankara, c’est le créateur de l’Advaïta Vedanta. Il a posé les fondements de l’Advaïta Vedanta. Mais retenez surtout une chose aujourd’hui, aucun modèle ne peut plus vous servir à rien. Si vous suivez un modèle, vous ne vous suivez pas vous-mêmes. Vous devez mettre fin à Tout. Il faut tuer Bouddha. Il faut tuer le Christ. Il vous faut, symboliquement, vous tuer pour vous découvrir. Ce qui peut apparaître comme un sacrifice pour l’inconscience, une crucifixion, est en fait une immense joie. Omraam disait depuis plusieurs années, la peur ou l’Amour, la souffrance ou l’Amour.

Et l’Amour vous conduit au Réel, qu’on a appelé Agapè, les Résonances, détruit la dite résonance aussi, et vous démontre, comme je l’ai vécu quand Bidi m’a dit : ‘’Ne sors pas de ton corps, ça ne sert à rien, tout est là.’’ Et vous aboutissez à la seule et unique conclusion, c’est que ‘’Tout Est Vous’’.

Elisa : Je vais employer évolution, même si ce n’est pas ça. Dans le process (processus) ou l’évolution que j’ai suivi donc après autres dimensions, il y a des choses que tu disais déjà, que tu répètes maintenant, par exemple ce que tu viens de dire maintenant, sur ce que tu viens de dire là, le dernier, que l’on ne comprenait pas au départ.

On ne pouvait pas le comprendre.

Elisa : Ce que tu nous sortais, tout ce que tu disais, par exemple : ‘’Ne sors plus de ton corps’’.Alors, tu l’avais dit à l’époque, je me souviens, j’étais là. C’était à Can Mas, et bien là je ne comprenais pas, comment il ne fallait ne plus sortir du corps.

On ne pouvait pas le comprendre.

Elisa : Et maintenant, toi, tu le vivais, tu l’exprimais tel que, mais les gens qui te suivaient ne comprenaient pas tes changements.

Oui.

Elisa : Moi, des fois, je pensais :’’ Il déraille ou quoi ?’’. (Rires) Mais oui, c’est vrai. C’est un fait.

C’était exactement la même chose pour Nisargadatta quand il recevait les gens chez-lui. Les gens sentaient qu’il y avait une vérité, quelque chose d’immense qui était là, mais ils pouvaient se dire : ‘’Il est fou !’’ Ils ne pouvaient que se dire ça, parce qu’ils ne le vivaient pas.

C’était pareil avec Krishnamurti, quand il a dissout l’Ordre de l’Étoile, qu’il a quitté l’anthroposophie, non, la théosophie pardon, tout le monde des escrocs lucifériens, Leadbetter, Annie Besant, Alice Bailey et Blavatsky, parce qu’il a vu, à ce moment-là il a compris en tant que Jésus, qu’un égrégore, même dit de Lumière, conduisait à l’erreur.

Mais effectivement, ça été pareil pour tout ce qu’ont exprimé les êtres qui ont vécu des choses, on les écoute, on se dit : ‘’Mais ils délirent !’’. Et pourtant on sait quelque part que c’est la Vérité, puisqu’on écoute. Et tout s’éclaire après.

Elisa : Moi, c’est ce qui m’arrive aussi avec Rafa.

Oui, bien sûr.

Elisa : On sait que, mais après, bon… Moi, je dis souvent : ‘’Ils sont fous‘’. Je le dis toujours. Mais c’est vrai qu’après, petit à petit, cette folie m’envahit moi aussi. Alors je me dis, moi aussi je suis la même chose. Je suis folle aussi. Parce que c’est de la folie !

Ah, complètement ! De même que les apôtres qui suivaient le Christ ne comprenaient rien. Ils le suivaient parce qu’ils devaient le suivre, mais ils ne comprenaient rien !

(Inaudible. Tout en même temps.)

Comment ?

Frère : Ils devaient ressentir une évidence.

Inconsciemment ou intuitivement, très lointain, ils savaient qu’il y avait une part de Vérité. Mais cette part de Vérité, à l’époque comme aujourd’hui, comme dit Elisa, ça apparaît comme complètement fou ! Et pourtant ! Mais il faut du temps.

Elisa : Parce que tu n’as plus la marche arrière.

Ah non, là tu ne peux plus faire marche arrière.

Elisa : Parce que même si tu veux, tu ne peux plus faire marche arrière.

Tu ne peux pas.

Elisa : Tu dis : Moi je veux être comme avant !

On ne peut plus reculer.

Elisa : Mais des fois, ça t’énerve aussi que tu ne peux plus faire cette marche arrière.

Parce qu’on s’aperçoit qu’on ne peut rien contrôler et que c’est vrai.

Tu voulais parler, je crois. Tu as parlé déjà, je crois.

Elisa : Alors, des fois même, quand ils ne comprennent pas, alors, tu préfères, moi je préfère me taire. Quand ils me posent des questions et que je dois impliquer des trucs, je préfère me taire.

Oui.

Elisa : Tu ne peux pas leur expliquer, s’ils sont dans un certain stade.

Rappelez-vous qu’il n’y a rien de plus dangereux, qu’un rêveur qui rêve, et que vous voulez réveiller. C’est comme si vous étiez dans la rue, que vous arrêtiez un passant, et que vous lui dites : ‘’Tu sais, tu n’existes pas !’’ Si vous dites ça à un psychiatre, il vous enferme tout de suite. Donc effectivement, quelque part, c’est de la folie. Et néanmoins, c’est le seul Réel.

Frère : Le mental, il n’aime pas ça.

Comment ?

Frère : Le mental, il n’aime pas ça du tout.

Ah, il n’aime pas ça et la conscience non plus.

Frère : Parce que, il aime se faire entendre, il aime recevoir…

Exact.

Frère : … Alors que là, ça se vit tout seul.

Il n’y a rien à recevoir, il n’y a rien à donner. Il n’y a plus rien. Le Vide, le vrai Vide, est terrifiant pour la conscience.

Frère : Moi je ressens fort, en tant que ancien prof, il y avait toujours un auditoire, il y avait du retour, tandis que là, c’est de plus en plus fini.

Vrai.

Et bien oui, là, il n’y a plus de retour.

Frère : Donc, le je …

Il n’y a plus de communication. Il y a une communion, au début, une fusion, mais il n’y a plus de communication. Il n’y a plus besoin de relation. Comme disait Christiane Singer : ‘’On n’a pas à être reliés, on est les uns dans les autres, qu’on le veuille ou pas.’’ Donc, c’est bien plus qu’un changement de paradigme. C’est bien plus qu’un simple retournement, ou l’accès à la supra conscience, comme l’avait dit Sri Aurobindo. C’est la révélation du Réel. C’est le vécu du Réel. Auquel, comme j’ai dit, personne ne peut croire et personne ne peut adhérer. C’est bien plus qu’une histoire mentale, c’est vraiment l’histoire de la conscience.

Et effectivement, dès que vous vivez ce Temps Zéro, cet Éternel Présent, ce Grand Silence, et bien, tout s’effondre. Mais quand tout s’effondre, vous êtes libres, totalement, d’une liberté dont je dis qu’elle n’est ni extérieure ni intérieure, mais c’est l’Essence de la Liberté. C’est ce qu’essayait de traduire Krishnamurti, et que personne ne comprenait à l’époque. J’ai connu des gens qui suivaient Krishnamurti, dans son chalet en Suisse, à Leysin, qui a trouvé le mot fin, les gens qui écoutaient Krishnamurti ne comprenaient rien. Comme Elisa quand je parlais, qui disait : ‘’Mais, il est fou, il déraille’’.

Elisa : En 2018, tu as un peu perdu les (…), c’est moi.

Bien oui, quand tu as eu ton accident, quand on était en train de voyager dans les mondes, sur les volcans.

(Elisa rit après avoir traduit.)

Et à un moment donné, comme disait Osho : ‘’Vous vous foutez de la folie.’’ Osho était marrant parce qu’il mettait des tenues complètement invraisemblables. Lui, ce n’était pas pour se mettre en blanc comme Omraam ou en robe orange, mais c’était pour se foutre quelque part de lui-même, parce qu’effectivement il n’y a rien de sérieux. (Rire de Jean-Luc) Ce monde, la création est complètement folle. C’est ce qui fait sa beauté. Et c’est ce qui fait qu’on ne peut Que s’apercevoir que c’est complètement faux.

Elisa (Sœur) : Dans ce processus, on s’identifie moins avec le personnage.

Oui.

Elisa (Sœur) : Est-ce que c’est utile, par exemple, d’employer des cristaux pour nous aider ?

Bien sûr. Et bien, il faut l’aider le personnage. Ce n’est pas parce que le personnage est irréel, qu’il n’a pas besoin de manger, qu’il n’a pas besoin d’affection, qu’il n’a pas le droit d’être touché. Bien au contraire. Bien au contraire, ne comprenez pas à l’envers. Ce n’est pas parce que c’est faux qu’on doit s’en détourner. Au contraire, voir que vous n’êtes qu’un sac de viande ou un sac de merde, ça revient au même, vous conduit à considérer que l’autre versant, c’est un Temple. Vous ne faites plus de différence, mais vous ne pouvez pas nier, vous ne pouvez pas ne pas entretenir votre véhicule, au contraire.

Il y a une grande responsabilité qui est là. Vous êtes responsables de votre véhicule. Vous êtes responsables de ce que vous avez créé, de votre vie. Voir que c’est faux, entraîne une adhésion encore plus grande à notre responsabilité. Ce n’est pas parce que tu vis le Réel que tu vas abandonner femme, enfant, ou ton corps, au contraire. Il y a une espèce de vigilance naturelle, qui ne vient pas du mental mais qui vient réellement du témoin, de l’observateur. Et au contraire, je trouve qu’il est totalement justifié de respecter le rêve, c’est-à-dire, de l’accepter. Et de traiter ce qui doit être traité.

Elisa : Vous êtes en train de me congeler ! (Par rapport à la climatisation !)

Donc, vivre le Réel, ne vous prive pas de l’irréalisme de la vie, au contraire, vous êtes encore plus vivants. Et, étant encore plus vivants, vous êtes nécessairement plus responsables. Vous êtes responsables de votre corps. Vous êtes responsables de vos pensées. Vous êtes responsables de votre comportement. Mais là, ce ne sont pas des données morales, c’est plus en rapport avec la notion de justesse, de quelque chose qui est juste.

Bien évidemment, par exemple quand on dit que le bien et le mal n’existent pas, je suis bien conscient que ce monde n’est fait que de mal et de bien. Et comme je l’ai dit, je préfère être, et ce n’est pas que je préfère, c’est que c’est comme ça, je suis nécessairement dans le bien plutôt que dans le mal. Vous ne pouvez plus mentir. Vous ne pouvez plus faire souffrir, ni vous ni l’autre, parce que c’est ainsi.

Donc ce que j’appelle le sens de la responsabilité de votre vie, de votre rêve, est encore plus présent qu’avant. Vous avez tendance à plus respecter votre corps, à plus l’écouter, et donc à plus trouver des solutions. Mais ne les cherchez pas, elles viennent à vous. C’est exactement ce qui s’est produit dans tous les conseils que j’ai pu donner depuis de nombreuses années, que ce soient la diététique, la nutrition, les champignons, les compléments, les cristaux. Celui qui vit le Réel sait qu’il est responsable de son rêve.

Elisa : C’est-à-dire que c’est mieux de se sentir dans un sac de chair …

En bonne santé que mal. C’est clair.

Elisa : La conscience est plus lucide.

Et bien oui. Quand vous avez la conscience qui est attirée par une douleur, une souffrance, une maladie, et bien vous n’êtes pas disponibles, que vous le vouliez ou non. Il faut que la conscience soit plus disponible pour l’Instant Présent. Et justement, ce qui se passe en ce moment par rapport à ces notions, je disais, de chocs qui touchent individuellement les gens, qui ébranlent les gens, déstabilisent la conscience de l’Instant Présent. Mais tel un élastique qui se tend, ça revient violemment à l’instant Présent. Et tout ce qui se passe n’est qu’un prétexte aujourd’hui, un prétexte dans ce que nous avons écrit pour nous réveiller.

Elisa : Plus de question, on a dix minutes.

Question ?

Elisa : Non, je veux dire, on a dix minutes.

Oui. Une dernière question, une dernière chose, après on fera une pause.

Elisa : Quand je dis que le réversra…, le machin, le réver…

Le Resveratrol.

Elisa : Oui, je n’arriverai jamais à dire ce mot. Et bien, il fonctionne.

Oui il fonctionne très, très bien.

Elisa : Je suis témoin.

Tous ceux qui l’ont pris, sont témoins. C’est comme les protocoles cristaux, par exemple pour le ‘’Spike’’, fonctionnent très, très bien, le protocole pour éliminer le vaccin. Et c’est comme quand j’ai commencé à entendre parler des champignons, tout le monde parlait du Reishi, comme le roi des champignons, le ganoderma, et puis après, eh bien des gens ont commencé à tester le ‘’micoleo’’, enfin l’Hericium. Et je vous garantis que tous les gens qui l’ont pris, nous ont signalé le même effet sur leur fonctionnement digestif.

Elisa : Moi, j’avais surtout pris le micoleo.

C’est le seul qui soit le plus important, plus important que le reishi ou que le chaga.

Je finirai par une anecdote qui est très marrante, qui va vous montrer à quel point tout ça est une vaste farce, même au niveau du corps.

Le comportement alimentaire est dicté par les bactéries que nous avons dans le ventre. Ce sont les bactéries de notre ventre, qui sécrètent des neuromédiateurs, qui vont vous enjoindre de manger tel ou tel produit. Par exemple, si vous avez dans le ventre du ‘’monilia’’ une variété de candida albican, qu’on appelle le monilia albican, eh bien, cette charmante petite bébête dans votre ventre, indépendamment de vous donner des ballonnements, surtout quand vous mangez du gluten, – il va vous faire dire que vous êtes intolérants au gluten -, va vous orienter au niveau alimentaire à consommer des laitages et des fromages.

D’autres bactéries, qui sont dans le ventre, vont vous rendre addicts au sucre, parce qu’elles se nourrissent de sucre. Et bien, quand vous prenez l’Hericium, je l’ai dit, vous restaurez toutes les parois intestinales et votre microbiote, votre flore intestinale, redevient normale, et le comportement alimentaire change du tout au tout. Donc, même les comportements alimentaires ne sont pas sous notre responsabilité, ni même de notre cerveau, et sont liés aux êtres que nous hébergeons dans notre ventre. C’est une immense farce !

J’ai passé plus de cinquante ans de ma vie à être addict au sucre, mais vraiment addict, c’est-à-dire drogué au sucre, et depuis l’Hericium, ça a complètement disparu. Je ne supporte plus le sucre. Donc quand on est médecin en plus, on réfléchit, on se dit : ‘’Bon alors j’ai besoin de sucre parce que je suis en carence affective, parce que j’ai besoin d’affection’’ Ce sont des conneries ! Ce sont les bactéries qui commandent.

Je terminerai aussi sur ces mots. Par exemple, quand on parle de l’Intelligence du Cœur ou l’Intelligence de la Lumière, il faut savoir que nous avons plusieurs cerveaux. Je viens de parler du cerveau du ventre. Il y a le cerveau que l’on connaît, là-haut, dans la tête, mais il y a aussi le cerveau du cœur. Et quand on dit réellement, quand le cœur est révélé à lui-même, que c’est le cœur qui prend la commande de notre être, ce n’est plus le cerveau, c’est tout à fait réel. On le sait. Il y a trois cents neurones, trois cents réseaux neuronaux en arrière des oreillettes, qui sont sous l’influence du cerveau.

Vous avez une émotion dans la tête, le cœur s’accélère. Mais à un moment donné, quand vous vivez le Réel, c’est le cœur qui commande le cerveau. C’est réel. Ce n’est pas une vue de l’esprit. Ce n’est pas seulement le chakra du cœur qui est ouvert et qui devient plus grand que le chakra de la tête. C’est réellement le cerveau du cœur qui prend le relais.

Donc tout a un support organique. Et tout ce qui a été vécu depuis quarante ans, c’est-à-dire depuis l’activation de l’Esprit Saint, la réception du Supra mental, quand nous on parlait des Étoiles autour de la tête, ça correspond à des centres neurologiques importants du cerveau.

Et que tout ce qui est écrit, est écrit dans le corps, avant toute chose. Le Temps Zéro est dans nos cellules. Le Temps Zéro est dans nos rythmes du sommeil. C’est ça qui est en train de devenir conscient, tout simplement.

Alors, il va être temps d’arrêter l’enregistrement, de faire une petite pause. L’heure de la petite collation.

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