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Bidi (Partie 2)
Vacances (5 au 10 Août 2022)
7 Août 2022
Eh bien, Bidi est de nouveau avec vous. Et cette fois-ci, j’espère que vous n’allez pas dormir, mais poser réellement des questions, même les plus stupides qui soient, afin d’échanger, de parler, de dialoguer.
Alors, Bidi vous écoute.
(Une sœur parle mais on ne l’entend pas bien.)
On ne t’entend pas, viens plus près. C’est toujours la même chose.
Sœur : (Rires) Je vais citer des propos d’Oma. J’avais relevé, lors du premier séjour où je n’étais pas présente, mais c’était par les groupes. Donc, des petites notes que j’ai prises. Il disait : ‘’La Vie va rentrer en interférence avec vos projections, la sagesse ou la folie’’ La vie avec un petit ‘’v’’. Est-ce que c’est la Vie au bon sens de la Vie ou une autre vie ?
Je n’ai rien compris. J’ai entendu mais je ne comprends rien. Quelle est la demande ?
Sœur : Je voulais comprendre le sens qu’il y avait dans cette phrase.
Soit vous acceptez la Vie, …
Sœur : Oui.
… et vous êtes en Joie et en Silence. Soit vous refusez la Vie, et au-delà de la peur et de la souffrance, vous allez devenir fou, totalement fou.
Sœur : En refusant la Vie.
Dit autrement, les circuits neuronaux de votre tête, vont littéralement griller. Je crois d’ailleurs que dans la filmographie de l’Occident, ils vous ont préparés à cela avec tous les films parlant de zombies. Le rayonnement, les rayonnements de diverses natures, vont, soit vous réveiller au Réel, soit vous faire littéralement rentrer dans un épisode de folie. Plus rien ne sera cohérent en vous, votre personnalité littéralement explosera, du fait de la perte de toutes ses mémoires et de tous ses repères.
Omraam avait aussi dit, ‘’l’Amour ou la souffrance’’ et effectivement, à l’horizon de l’Événement, l’intensité des rayonnements sera telle qu’aucune personnalité ne demeurera indemne. Il avait été dit, voilà fort longtemps, que seuls ceux qui avaient le Son de l’Âme seraient protégés dans leur Réveil. Les autres passeront, comme cela a été dit, par une forme de terreur parce que tous leurs repères, extérieurs et intérieurs de leur personnage, s’effondreront en même temps. Cela fait partie du Réveil. Cela fait partie du Scénario. Voilà le sens de ses paroles, l’Amour ou la folie, le Réel ou la résistance au Réel.
Nul ne pourra se soustraire par le processus de l’Événement, quel qu’il soit, au Réel qu’il est. Personne ne pourra résister au-delà d’un certain seuil, sur une durée extrêmement brève, à ce qu’il est. Cela fait partie intégrante du Choc de l’Humanité. Tout ceci, afin de vous faire lâcher toute prétention à la perpétuation du rêve et de l’illusion, vous amènera à vous découvrir et à vivre, juste derrière la terreur ou la folie, la Béatitude. Aucune conscience ne pourra échapper à cette Révélation. Seule la façon de le vivre est éminemment personnelle.
As-tu d’autres notes ?
Sœur : Oui, j’ai d’autres notes, je vais regarder tout à l’heure, enfin je vais relire… peut-être… (Rire)
Elisa : Tout le monde a l’impression que le temps se réduit. Est-ce correct, Est-ce vrai ?
La distorsion du temps que vous vivez effectivement, fait partie de la perte des repères temporaux, mais aussi spatiaux. Les moments de confusion, et non pas encore de folie, aussi bien en vous que dans la communication avec le reste du monde, dans vos propres familles, font partie de cet événement. Il y a donc effectivement distorsion du temps, comme si le temps s’accéléra ou se raccourcissait, et ceci est profondément annonciateur de la proximité de l’Événement.
En résumé vous allez tous passer par des moments de confusion, par des moments où vous ne savez même plus comment vous vous appelez, par des moments où vous ne vous rappellerez plus ce que vous étiez en train de faire ou ce que vous alliez faire. La distorsion du temps, mais aussi de l’espace, comme la distorsion de votre propre identité, fait partie du processus pour chacun. Vous aurez l’impression d’une discontinuité, voire d’une rupture totale de vos habitudes de vie ou de fonctionnements. Cela est déjà en cours pour beaucoup, vous amenant à vous repositionner dans l’Ici et Maintenant.
Vous comprendrez effectivement, que vous n’avez d’autre choix que d’être là où vous êtes. Cela signe quelque part la fin du corps du désir, la fin des projections, la fin des mécanismes mémoriels ou d’habitudes. Beaucoup d’entre vous ressentent déjà cette rupture, peuvent en éprouver un malaise ou un mal-être, mais là aussi vous constaterez que plus vous acceptez ce changement, quel qu’il soit, plus vous vous sentirez à l’aise. Par contre, si vous persistez à vouloir maintenir ce qui s’en va, alors effectivement, vous serez de plus en plus mal. La Vie s’impose et met fin à l’idée d’être votre vie.
Cela fait partie de l’Intelligence de la Lumière. Cela fait partie de votre scénario. Et cela fait partie de votre façon de sortir du rêve. Cela peut être inconfortable, très intriguant, mais dès l’instant où vous acceptez et accueillez, il y aura ou il y a, soulagement immédiat. Vous ne pouvez pas vous opposer à ce que vous avez écrit, même si vous ne le savez pas. C’est une période d’ajustement où tous les repères, quels qu’ils soient, de votre vie, de votre histoire, se trouvent chamboulés. Cela implique pour certains de très gros changements pouvant toucher tous les secteurs de votre personnage.
Cela vous permettra de vous reconnaître. Cela vous permettra de ne pas résister à ce qui est, et de vivre, réellement et concrètement, l’Abandon à la Lumière et l’Abandon au Réel. Vous êtes déjà extrêmement nombreux à vivre cela, à le pressentir comme des changements parfois inconfortables qui signent une rupture totale avec le personnage. Que cela soit un changement dans votre corps, que cela soit un changement de lieu, que cela soit un bouleversement intense, dans quelque secteur que ce soit, vous saurez alors que la Vie frappe à votre porte.
Rappelez-vous dans ces moments-là que plus vous vous opposerez, plus les résistances augmenteront et plus vous vous sentirez mal. Par contre, plus vous acceptez d’aller, quelque part dans le sens du mouvement, plus cela vous apparaîtra joyeux et enfantin, quel que soit l’événement. Bien sûr, ce ne sont pas tous les secteurs de votre vie qui seront touchés, mais je dirais que préférentiellement seront touchés les secteurs où vous avez le plus de certitudes illusoires sur vous-mêmes.
Comme je l’ai dit, cela peut représenter un moment de souffrance, d’angoisse ou d’interrogation, qui se résoudra lors de votre acceptation par un grand éclat de rire, quel que soit l’événement, quelles que soient les circonstances. Beaucoup d’entre vous le vivent déjà, voient ou vivent des changements qui sont là, qui arrivent, avec appréhension. Mais si vous acceptez, vous constaterez très vite que ce changement est plus que bénéfique pour vous. Car ce changement n’a pas d’autre objectif que de vous rendre disponibles au Réel, disponibles à la Vie.
C’est aussi une façon d’éprouver l’inconnu et de se rapprocher, quelque part, de l’inconnu et donc, de l’Absolu. Il ne sert donc à rien de pester contre les circonstances de votre vie en ce moment, quelles qu’elles soient, mais bien plus de vous poser la question de l’acquiescement, de l’acceptation, que vous ne pourrez réaliser que dans le Silence de vous-mêmes, dans le Silence de vos revendications. Aucune gesticulation, aucune posture, ne pourra vous être d’aucune utilité pour vivre ce qui est à vivre pour vous. Autrement dit, plus vous serez dans l’acceptation, plus les choses seront facilitées pour vous.
Et vous aurez l’occasion de le vérifier. Cela ne fera aucun doute pour vous. C’est en quelque sorte un test que vous avez écrit, pour voir si vous êtes réellement dans l’Acceptation et l’Abandon à ce qui est, ou s’il reste, en votre personnage, une volonté quelconque de diriger ou de contrôler. Cette volonté de diriger ou de contrôler quoi que ce soit, est à l’opposé de la Grâce et de l’Acceptation. Vous en ferez l’expérience. Certains d’entre vous en font l’expérience en ce moment même. La solution, comme toujours, est en vous, uniquement dans ce processus d’acceptation, d’acquiescement à ce qui est, et pas dans le fait de vouloir changer ce qui est.
À ce moment-là vous aurez toutes les réponses dans l’Acceptation. Vous constaterez que le pourquoi, le comment, s’éloignent. Il y aura de moins en moins de questionnements, de moins en moins de résistances, de plus en plus de légèreté, de plus en plus d’évidence. Vous ne pourrez que vous en rendre compte. Vous ne pourrez pas échapper à cette compréhension. C’est l’apprentissage de l’Intelligence de la Lumière. C’est l’apprentissage de l’Intelligence du Réel, et la fin du mythe, non pas de la création, mais de votre personnalité.
C’est enfin le face à face de l’Éternel et de l’éphémère, la traversée de l’un par l’autre et de l’autre par l’un, qui vous installe et qui vous prépare au Temps Zéro, à l’Ici et Maintenant, à l’Éternel Présent et à vivre le Réel.
Elisa : J’ai une …
Comment ?
Elisa : J’ai une question longue d’une sœur, qui me l’a posée et qui me la rallonge d’une grosse histoire. Mon dieu, en espagnol, et il va falloir que je traduise. Alors, c’est le mur des lamentations, je vais, je ne sais, si le faire directement en français ou… Comment vous me suggérez ? Je la fais d’abord en espagnol ?
Oui.
Elisa : Je dois traduire tout ça.
Avant même de traduire, une question aussi longue ne peut que traduire, avant même d’en connaître le contenu, un état de confusion, l’état d’une personne qui pense contrôler, diriger la Lumière et sa vie. Ce qui, bien sûr, est une illusion totale.
Voyons maintenant la traduction, si tu veux bien.
Elisa : Je sortais pour aller voyager pour voir ma famille et je suis tombée sur des cailloux. Et à la fin, je n’ai pas pu voyager puisque je me suis fait mal dans le genou, la colonne, les bras et tout le côté droit. Alors, j’ai dû rester tranquille. Est-ce que c’est parce que je devais rester tranquille, et ça m’a arrêtée ? (Ça c’est une question.)
Elisa : Et alors, je ne peux plus marcher puisque j’ai mal dans tout mon corps. Alors évidemment, seulement je peux accepter, je n’ai plus rien à faire. Mais la question est : Pourquoi ?
Elisa : Et je vous fais part maintenant de mon expérience. Après être tombée et m’être fait mal, j’avais tellement de mal, je suis restée au lit et je ne pouvais même pas m’accrocher, parce que je ne pouvais pas bouger. Et même après tout cela, après avoir eu beaucoup de douleur et avoir pleuré, non pas pour ne pas voyager, mais je suis restée en silence. Je n’avais rien à dire, je ne pouvais pas penser. Il n’y avait plus que de l’éphémère, j’étais fatiguée et j’avais mal partout. J’avais déjà ‘’volé’’ quand je suis tombée. Donc, je suis restée inconsciente et incroyablement, il y avait de la paix, il n’y avait plus de pensées. J’étais juste là. Voilà, en train d’avoir de la gratitude.
C’est exactement ce que je vous disais avant que cela soit traduit. C’est exactement ce que j’expliquais avant de vous laisser la parole, la Vie vous rattrape. Le Réel vous confronte. Il n’y a pas de meilleure solution pour ceux qui refusent de rentrer réellement et sincèrement en eux, que d’être contrariés dans leur plan, afin, comme le dit cette personne, d’être en silence et d’accepter. Il n’y a pas d’autre pourquoi. La réponse est dans la description même de ce qui a été vécu. Votre volonté personnelle est parfois exactement à l’opposé de l’Intelligence du Réel.
Et dans ces cas-là, d’une manière ou d’une autre, vous serez immobilisés afin de vivre le changement que vous avez à vivre. Il n’y a pas d’autre pourquoi. Il n’y a pas d’autre explication. Tant que, quelque part, vous avez l’orgueil de vous croire une personne, alors vous serez confrontés à ce genre d’événement. Ce n’est pas le fait de vous priver d’aller voir votre famille, d’après ce que j’ai compris dans ce cas, mais surtout de vous faire découvrir que vous n’êtes rien de cette personne.
Quand la personne est arrêtée par une maladie, par le changement, par un événement, c’est l’Intelligence de la Lumière qui se manifeste afin de vous réveiller de vos prétentions à l’illusion d’être une personne. Et quand vous rentrez en Silence comme c’est le cas ici, parce que vous ne pouvez pas faire autrement, alors, vous le comprendrez. Il n’y aura plus de pourquoi. Il y aura simplement l’Acceptation, comme je l’ai dit, un grand éclat de rire devant cette vaste farce qu’est la création.
La Vie n’est pas votre Vie. C’est l’ensemble des vies, l’ensemble des rêves. Cela met fin à la fragmentation, à l’idée d’être séparés, à l’idée de devoir faire quoi que ce soit, plutôt que d’être ce que vous êtes. Bien sûr, cela ne concerne pas chaque personne. Certains n’ont absolument pas besoin de ce genre de compréhension et de leçon, mais d’autres ont besoin de vivre des événements de cette nature, ou encore plus graves, pour réaliser que ceci n’est qu’un rêve. Cela fait partie de ce qui a été nommé, voilà longtemps, le Choc de l’Humanité à travers un événement individuel qui vous prépare au mieux possible à l’Événement Collectif.
Rien n’arrive par hasard. Toutes les réponses ne sont pas dans le pourquoi ni le comment, mais uniquement dans l’Acceptation.
Beaucoup d’entre vous ces dernières années ont été comme figés à différents niveaux. Beaucoup d’entre vous aujourd’hui, je l’ai dit, sont contraints de vivre des changements. Fixations comme mouvements ne sont, en définitive, que des éléments mis dans votre rêve par vous-mêmes pour voir le rêve et pour vivre le Réel.
…Silence…
Je répète l’acceptation est à la fois la clé du réveil, mais aussi la clé de la résolution, de la problématique, de ce qui vous fige ou de ce qui vous mobilise, chaque cas est différent, mais l’acceptation elle sera toujours la clé. Parce que l’acceptation est finalement la grâce et vous donne à vivre l’Intelligence de la Lumière, et vous donne à redécouvrir qui vous êtes, au delà de la personne, au cœur de la rencontre de l’être et du non être, et c’est comme ça sur toute la Terre, quels que soient vos âge, quelle que soit votre situation.
Il y a un événement ou une succession d’événements qui viennent vous bousculer, vous ébranler, cela a été appelé un cauchemar, et ce cauchemar vous réveille.
(Bruit de toux)
L’exemple de cette sœur en est un exemple typique, et soyez certains que moins vous comprenez ce qui vous arrive, plus cela a été écrit par vous et représente le moyen le plus parfait pour vous souvenir de qui vous êtes, au delà de toute forme comme de tout monde.
C’est ce que vous avez écrit encore une fois, surtout si vous ne comprenez pas, surtout si ça vous semble injuste ou pas du tout mérité. Ce n’est pas une question de mérite ou de punition, c’est juste une question de réveil, une opportunité de vous retrouver, de vous reconnaitre et de rire.
…Silence…
Percevez-vous la différence entre la première partie de mon intervention et la deuxième ?
Sœur : Oui.
Vous ne pouvez pas dormir.
Sœur : C’est ça.
C’est voulu bien sûr.
Elisa : Pourquoi on a choisi, nous de vivre tout ça, alors que d’autres sont mort et ne vont pas le vivre.
Et d’autres sont quoi ?
Elisa : Morts.
Mais ceux qui sont morts attendent le même événement. Ça a été répété des milliers de fois. Ça ne fait aucune différence que vous soyez un bébé, un enfant, un adulte, un vieillard ou que vous soyez mort ! C’est le même événement pour tout le monde, la même finalité s‘exprimant d’une multitude de façons.
Elisa : Bah, je n’ai peut-être pas compris, s’ils sont mort, ils sont morts.
Mais s’ils sont morts ! Ils ne sont pas morts puisque la mort n’existe pas.
Sœur : Mais oui, mais oui, non.
C’est vous qui êtes morts ici.
Sœur : Ils continuent à vivre …
Elisa : Ils vont vivre l’évènement ?
Mais ils vont vivre l’événement de la même façon, ça avait été expliqué des milliers de fois par Omraam, que les morts, depuis l’année 2010, sont placés en stase pour vivre le paradis blanc et vivre le choc du réveil. Ça ne fait aucune différence que vous soyez incarnés ou en stase.
…Silence…
L’événement est le même.
Elisa : Depuis 2010 ?
Mais oui !
Elisa : Et avant ?
Mais avant vous passiez par les portes de l’astral, ça avait été expliqué très longuement. Depuis la libération du noyau de la terre, tous ceux qui meurent ou qui pensent mourir, ne peuvent plus être en contact avec des membres de leur famille ou les seigneurs du karma, mais sont interceptés dans l’astral pour être placés en stase, dans un état de semi-conscience pour vivre l’événement.
Elisa : Donc ceux avant se sont réincarnés.
Comment ?
Elisa : Ceux avant 2010 se sont réincarnés.
Ceux avant se sont réincarnés. Toutes les nouvelles naissances que vous avez aujourd’hui ne sont pas des désincarnés qui se réincarnent, cela avait été expliqué aussi longuement, mais ce sont des êtres galactiques ou intergalactiques qui ont pris leurs billets pour assister au spectacle dans une forme humaine.
C’est pour ça que vous avez détecté depuis fort longtemps à la surface de cette terre,ce que vous avez nommé de différentes façons les enfants indigo, les enfants cristal, mais aussi les portails organiques.
Elisa : Donc, mon fils qui est mort en 2007, où est ce qu’il est ?
Il est nécessairement réincarné.
Frère : Qu’est-ce qu’un enfant de cristal.
Je n’ai pas le temps de rentrer dans ce genre d’explications qui ont été données des milliers de fois, ça serait une perte de temps par rapport à l’instant présent. Ces êtres indigo ou cristal…
Elisa : Ils sont vaccinés maintenant.
Comment ?
Elisa : Ils sont vaccinés maintenant.
Pourquoi ?
Elisa : Je ne sais pas, parce qu’on vaccine tout le monde.
Je ne souhaite pas m’étendre sur ces histoires de vaccins qui ne me concernent pas. Revenons à l’essentiel s’il vous plaît, sans ça je vous renvoie dans le sommeil.
(Rires)
Frère : Est-ce que les enfants qui naissent aujourd’hui sont tous des enfants cristal, indigo ou des portails organiques, mais tous, cent pour cent ?
En quoi la réponse à cette question va t’approcher de toi-même, qui pose la question ? Le mental. Cela t’éloigne de toi-même. Est ce que tu es concerné par cela, dans ta vie, dans ce que tu es ? Non, c’est le mental, vois-le clairement. C’est comme quand vous parlez de ce que vous croyez plutôt que de ce que vous vivez.
Sœur : Je ne veux pas rentrer dans le détail de mon existence mais effectivement, dans les six mois qui viennent, et bien si je ne bouge pas, je serai expulsée de mon logement. Alors c’est vrai qu’on disait …
Elisa : Attends, attends.
Sœur : Pardon, excuse.
Elisa : Alors, raconte.
Sœur : Je disais que je serais sensé déménager, si je ne le fais pas, je serai expulsée de mon logement.
D’accord, et ?
Sœur : Et alors, en fait, ça fait partie des obligations ça, on nous dit qu’on a encore aujourd’hui des obligations quelles qu’elles soient.
Mais vous avez tous des obligations, mais les obligations font partie de votre défi de vie en ce moment.
Sœur : Oui, oui.
On vous met des coups de pied aux fesses.
Sœur : Voilà.
On vous oblige à bouger, ou on vous oblige à rester immobiles. Ceux qui refusent de bouger bougeront, ceux qui veulent bouger ne bougeront plus. C’est exactement ce que j’explique.
Sœur : Et en même temps j’avais compris, j’avais entendu qu’il ne s’agissait pas de bouger de soi même.
Ah, est ce que tu bouges par toi même ou par obligation ? Tu l’as dis toi-même.
Sœur : Non, non ça sera par obligation.
Et bien si, tu obligées si tu es expulsée.
(Rires)
Sœur : Je ne le suis pas encore, mais non,
Elisa : Mais c’est ce que tu as…
Sœur : Quoi ?
Elisa : Tu as dit ça, tu vas être obligée.
Sœur : Oui, oui ça pourrait, ça pourrait devenir comme ça, l’expulsion, mais pas jusque là. Mais il a été dit aussi qu’il n’était pas question, il fallait surtout qu’on ne bouge pas en soi-même.
Il s’agit d’un déménagement,
Sœur : Oui, oui.
Est ce que ça veut dire ne pas bouger en soi-même, ou est ce que c’est bouger extérieurement, là.
Sœur : Extérieurement.
Voilà !
Sœur : Et rester en soi-même.
Et alors, où est l’incompréhension.
Sœur : C’est de savoir …
Parce que tu crois que, le fait de ne pas bouger à l’intérieur, empêche les mouvements extérieurs ?
Sœur : Non.
Et bien alors !
Nous avons dit, les uns et les autres depuis de nombreux mois, que votre équilibre intérieur et extérieur serait percuté, nous l’avons dit et répété. Pour certains, il s’agit d’un changement extérieur, et pour d’autres d’un changement intérieur. Nous n’avions jamais dit que vous deviez prendre les devants pour changer, mais là le changement est bien imposé il me semble !
Sœur : Oui.
Ben voilà.
Est-ce que tu comprends, ou alors je ne comprends pas ce que tu veux dire.
Sœur : Je voudrais ajouter quelque chose.
Sœur : En fait par rapport avec ce qui s’en vient dès le mois de septembre, je pense que c’est à cette occasion que j’avais cru comprendre qu’on disait de ne pas bouger, qu’on ne pourrait pas bouger.
Il n’a jamais été dit cela, jamais, jamais, jamais.
Sœur : Bon, et bien je l’ai inventé.
Bien au contraire, beaucoup d’entre vous voient des changements.
Sœur : Oui.
Quels qu’ils soient, des équilibres nouveaux doivent apparaître, intérieurement ou extérieurement, dans vos conditions de vie, dans les conditions de vos corps, dans les conditions de vos relations même avec les plus proches de vous, cela fait partie des réajustements impulsés par la Lumière, par son Intelligence. C’est voulu, dès l’instant où ce n’est pas vous qui décidez.
Sœur : Ok, merci.
Elisa : (Une sœur) Vous avez dit avant, le son de l’âme, quand …
Comment ?
Vous avez parlé avant du son de l’âme …
Oui.
Elisa : Dans l’oreille gauche ou droite.
Sœur : Droite.
Et ?
Elisa : Et alors, elle aimerait comprendre ce que c’est ça. Qu’est ce que c’est ça ?
Ne vous embarrassez pas de cela. Ça fait partie des enseignements qui ont été donnés voilà fort longtemps. Quand vous êtes ouverts, je n’ai pas dit réveillés, mais ouverts, le nada ou chant de l’âme se manifeste. Il y a sept sons différents, ouverture à l’âme, ouverture à l’esprit, contact avec l’esprit, cela a été parfaitement expliqué dans certains yogas.
Mais aujourd’hui, de grâce, ne vous encombrez pas avec cela, allez droit au but, ne vous embêtez pas avec ces histoires de chakras, de portes, d’étoiles, de nouveaux corps, de corps d’éternité. Il n’est plus temps de s’occuper de cela, c’est une perte de temps aujourd’hui, une perte de centre.
Tout ce qui était nécessaire, voilà encore dix ans, est aujourd’hui un poids mort. Cela a eu son utilité en son temps, pour établir le pont entre l’éphémère et l’éternel, entre les corps grossiers et le corps de lumière.
Mais aujourd’hui tout ça appartient à l’histoire, le réel est directement là, là, au milieu de la poitrine tout de suite. Toutes ces connaissances vous sont aujourd’hui des poids morts et vous éloignent de vous-mêmes et ne vous en approchent pas.
Toutes connaissances ou tout vécu que vous pourriez avoir des processus vibratoires, aujourd’hui est un obstacle au Réel, un obstacle à la vérité. La Vérité est simple, elle n’a pas besoin du son de l’âme ou du son de l’esprit, elle n’a besoin de personne. Tout le reste vous éloigne et ne fait que nourrir le mental, mais pas la Vérité.
Oubliez tout cela, et si vous n’en avez jamais entendu parler, et bien tant mieux. Demandez à tous les frères et sœurs qui ont vécu ces processus vibratoires, qui leur ont été pourtant tant utiles, regardez la difficulté qu’ils peuvent avoir à s’en défaire. Allez à l’essentiel qui est là, et même pas dans une couronne ascensionnelle, ou d’un double tore du cœur, ou l’activation de je ne sais quoi.
La Vérité est sans personne, sans vous, et sans corps de lumière. Le corps de lumière n’a été qu’un pont entre l’éphémère et l’éternel, c’est tout. Le Soi n’a jamais été une finalité, c’est pour ça que je suis intervenu bruyamment en 2012, afin que vous ne soyez pas enfermés dans des processus vibratoires, avec des nouvelles projections, dans un nouveau monde, une nouvelle terre, une nouvelle dimension. Et maintenant dix ans après, tout ce fatras spirituel, énergétique, vibratoire, lumineux, supra mental, vous obscurcit, vous alourdit, il ne vous fait même plus monter en vibration, il fait écran au Réel.
…Silence…
Sœur : Je sais que je ne m’exprime pas bien …
On n’entend pas bien, approche toi.
Sœur : Oui j’arrive. (Rire)
Sœur : Je sais Bidi, je ne m’exprime pas très clairement mais concernant le …
Elisa commence à traduire, et donc interromps le flot de paroles)
Sœur : Pardon ! Concernant le chant de l’âme, je suis désolée de revenir sur le sujet, mais quand on l’a perçu et qu’on le perçoit – enfin je ne sais pas si c’est le chant de l’âme, en tout cas certains pourraient prendre ça pour des acouphènes maintenant -, quand ça, ça continue, c’est normal, est ce que c’est normal qu’on ait toujours ce chant de l’âme ?
Il y a ni normal ni anormal. Qu’il soit là où qu’il ne soit pas là, tu dois t’en foutre !
Sœur : Ah bien je m’en fous bien sûr. Non, non, mais je m’en fous mais, par exemple, j’ai été souffrante, à un moment donné, mais ça m’a pris la…, je l’entendais comme si c’était des cigales, c’était vraiment trop fort quoi !. Est-ce normal ? Alors je pose encore la question parce que…
Tu poses la question sur quelque chose qui est passée.
Sœur : Donc, je ne devrais plus entendre ça alors. Non ça m’inquiète, on a parlé du chant de l’âme et il semblerait que ça perdure.
Mais peu importe.
Sœur : Ça ne fait rien ?
Strictement rien.
Sœur : Bon, mais merci. Je préfère entendre… Voilà, merci beaucoup.
Elles sont drôles vos questions, ça change du sommeil, mais c’est très bien. C’est un grand enseignement.
(Rires)
Un frère : Mais vous avez dit qu’on pouvait poser des questions stupides, alors !
C’est exactement ça, je suis d’accord, je les ai même encouragées, et je suis gâté outre mesure
…Silence…
Elisa : Donc je vais poser une question stupide.
Ah !
(Rires)
Elisa : Chacun avec ses histoires ! Vous m’avez fait référence que vous aviez déjà parlé des morts avant, c’est vrai, je me souviens de tout cela.
Ce n’est pas moi, c’est OMA.
Elisa : Mais il avait aussi dit qu’on se retrouverait tous là-bas, avant la fin du spectacle.
Il a été dit que vous vivriez tous au même moment le paradis blanc lors de l’événement, afin de constater que l’un et l’autre sont le rêve de l’autre et l’un, et qu’il n’y a personne, pas pour faire des retrouvailles et faire la fiesta !
Elisa : Moi j’ai cru que c’était ça.
Pas du tout, c’est bien pour ça que je te dis que ce n’est pas une fiesta.
Sœur : Ah bon.
Elisa : C’est bien dommage.
Et pourquoi pas un festin galactiques avec toutes les races, toutes les dimensions, en train de trinquer ? Non ce n’est pas ça ! C’est la réabsorption du rêve, le rêve de l’un et le rêve de l’autre, et que quelqu’un que tu as perdu, tu constateras qu’il a toujours été là, en toi. C’est tout.
Mais n’allez pas imaginer un feud ‘artifice avec des boissons et les aliments qui coulent à profusion. Vous voyez comme vous interpréter ce que vous entendez selon le sens qui vous arrange. Jamais Omraam n’a parlé de retrouvailles autres que de fusion les uns dans les autres.
Sœur : Enfin il disait aussi qu’il serait présent.
Qu’il serait quoi ?
Sœur : Qu’il serait présent, lors de cette fête.
Mais bien sûr qu’il sera présent, mais vous aussi, les uns dans les autres
Sœur : Oui.
Mais à partir du moment où vous êtes les uns dans les autres il n’y a rien à dire, il ya rien à fêter.
Sœur : Oh !
Elisa : C’est bien dommage, je m’étais inscrite pour la cuisine.
(Rires)
(Discussion dans la salle)
Elisa : Finalement, il ne va pas y avoir de fête !
Frère : Alors il faut qu’on fasse la fête avant.
Mais chaque moment est une fête, mais aucune fête ne pourra égaler l’événement collectif, sa beauté, le moment où collectivement, de toutes dimensions et de tous les univers, nous vivrons un grand éclat de rire cosmique. Rien de tout cela n’est réel, vous le vivrez. Vous verrez que vous n’aurez personne à retrouver, même si tout le monde est là justement.
Quand vous vous êtes retrouvés à travers l’événement collectif, et bien vous verrez qu’il n’y a personne, pas plus de morts que de vivants, aucun lien ne subsiste. Si vous croyez encore vous retrouver mère d’un enfant, ou retrouver votre mari, ou votre femme, ou je ne sais qui, vous rêvez !
Sœur : En fait, ce sera sans corps.
En fait, quoi ?
Sœur : Ça sera sans le corps, sans le corps. Ça sera sans le corps. Sans le corps physique.
Elisa : Sans le corps physique.
Sœur : Cette fête … Enfin cette fête. Ces retrouvailles !
Mais bien évidemment.
Sœur : Voilà!
Plus personne ne sera dérangé par un corps, quel qu’il soit.
Sœur : Ça c’est génial.
Vous serez en conscience nue.
Elisa : Alors il n’y a même pas à acheter des habits pour la fête.
Même pas, vous constaterez que vous êtes tout le créé, tous les rêves, tous les l’univers, tous les multivers, toutes les formes de vie, sans aucune exception. Vous ne pourrez faire aucun particularisme mémoriel.
Parce que dès que vous aurez l’impression de vivre un contact avec un désincarné, vous constaterez immédiatement que c’est vous, et immédiatement en même temps qu’il n’y a jamais eu personne, vous ne pourrez que rire de vous-même, rire de vos rôles, de vos fonctions, de père, de mère, d’enfant, d’amant, ou je ne sais quoi. Vous vivrez effectivement qu’il n’y a jamais eu personne, si ce n’est déjà fait aujourd’hui.
Ce n’est pas le chant de l’âme, c’est ma voix ! (en s’adressant à Elisa)
Frère : Je vais faire un petit témoignage.
Approche-toi.
Frère : Ah oui pardon.
Frère : Ces derniers quelques mois, deux à trois mois derniers, je vois que je ne suis pas ce corps par moment. Voilà, merci.
C’est très bien, ça s’appelle la sortie du rêve d’individualité, fin de l’illusion de se croire ce corps, fin de l’illusion de vous croire ce mental ou cette conscience, c’est la même chose.
Tu n’as pas traduit.
(Rires)
Il y a encore du temps pour vous casser les oreilles ?
Elisa : Il est cinquante et quelques.
Encore une dernière alors.
Sœur : Bidi, on adore tes interventions. Est ce qu’on aura la joie de te revoir avant la fin des temps ?
Qui sait ? Personne ne sait. Nous sommes, nous savons simplement, comme vous, que nous sommes dedans, jusqu’au cou, jusqu’à l’âme, jusqu’à la conscience.
Voilà !
Et l’important, vous l’avez compris, n’est pas les discours, vous avez parfaitement compris la différence entre ma première partie et ma deuxième partie. Qu’est-ce qui est le plus agréable, de vous casser les oreilles ou le silence ?
Une sœur : Les deux.
Autre sœur : Nous casser les oreilles.
Et autre sœur : Et le Silence aussi.
Elisa : Pour moi, la première.
(Rires)
Ce sont les deux faces de la même pièce.
…Silence…
Je vais vous faire grâce des derniers instants et, comme d’habitude, je vous dis au revoir, à bientôt, ou à jamais, on verra bien.
Frère : On se revoit à la fête.
Exactement, dans la dissolution du rêve, dans l’extase totale du Réel. Là où il n’y a personne pour se rappeler quoi que ce soit, il ne restera rien, le rêve est né, le rêve est mort au même instant. Il n’ya pas de temps, il n’y a pas d’espace, il n’y a personne, il n’y a jamais eu d’univers, il y a juste ce qui est, et tous, nous nous rappellerons.
Alors je vous dis, à bientôt, peut-être !
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