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Satsang 2
Vacances (20 au 25 Juillet 2022)

20 Juillet 2022

Bien, c’est parti.

Sœur : Oui, moi, je voulais dire un truc. J’ai écouté les satsangs …

Oui.

Sœur : … et tu parles beaucoup d’acceptation, etc.  Et après tu dis, ça ne m’empêche pas d’être en colère.

Bien sûr.

Sœur : Et quand on est en colère, on réagit.

Non. Il faut distinguer ce qu’on appelle l’action/réaction immédiate, sans réflexion et une colère justifiée, qui est une colère froide, pas chaude. C’est-à-dire, face à quelque chose qui se produit dans ta vie que tu n’acceptes pas, tu acceptes d’abord, mais après, tu dois bien agir. L’acceptation va shunter l’action/réaction. Tu vas passer de ce qu’on appelle l’action/réaction à la pro action. L’acceptation, c’est quelque chose qui te permet simplement de mettre une distance par rapport à l’émotion immédiate. Un enfant, par exemple, n’a pas de maîtrise émotionnelle. Tu lui refuses quelque chose, il crie, il hurle. D’accord ?

L’important c’est de se distancier, ce qu’on appelait l’observateur à l’époque, c’est-à-dire qu’au moment où quelque chose arrive, avant tout, tu l’acceptes, même et surtout si c’est inacceptable. Parce que le phénomène de l’acceptation crée une fluidité, c’est l’Intelligence de la Lumière et te donne la réponse. C’est-à-dire que tu t’effaces de toi-même. Donc, l’acceptation, comme je l’ai dit, crée la traversée. Par contre, si tu réagis immédiatement, là tu es dans l’émotion, ce qu’on appelle l’émotion primaire, qui elle n’est pas contrôlable, colère de l’enfant, le truc qui survient immédiatement.

Par contre, dès que tu mets une distance, comme disait Gurdjieff, vous ressentez une émotion, reportez-la au lendemain. Qu’est-ce qui se passe le lendemain ? Il n’y a plus d’émotion.

Elisa : Oui, mais c’est difficile à …

C’est une gymnastique de l’esprit qui te permet justement d’éviter l’action/réaction qui est toujours duelle. Et tu rentres dans ce qu’on appelle en psychologie, la pro action, c’est-à-dire, quelque chose qui n’est plus conditionné comme une réaction mais comme une action, proactive, c’est pour ça que l’on dit que ce n’est pas une réaction mais qui va déboucher sur une solution. C’est pareil dans l’entreprise, c’est pareil partout ça.

Sœur : Donc, il y a acceptation et après on peut être en colère, quoi.

Oui, bien sûr. Ça crée une distance par rapport au personnage. Ça te met dans la position de l’observateur ou du témoin, comme disait Bidi, et à ce moment-là, les choses sont beaucoup plus simples. C’est à dire que tu n’es pas dupe de ta propre émotion, mais ton émotion, en quelque sorte, est librement consentie. Mais c’est d’abord l’acception qui crée la traversée, qui va mettre une distance, comme disait Gurdjieff, entre le fait de réagir. Parce que une réaction sera toujours duelle, action/réaction.

Quand tu mets l’acceptation devant, tu crées le mécanisme de traversée, tu te rapproches de l’Instant Présent, tu te rapproches du Temps Zéro, appelle ça comme tu veux, tu te rapproches de l’observateur ou du témoin. Donc tu te dissocies du personnage, non pas pour le refuser, mais pour le voir. Donc, tu vois ton personnage, il y en a qui disaient, ton singe qui va s’agiter, mais tu prends conscience que tu n’es pas ce singe qui s’agite. Tu vois ? Donc, c’est toujours l’expression d’une émotion, mais ce n’est pas, comment on pourrait le qualifier, une émotion primaire. Ce sont les émotions primaires qui sont dévastatrices.

En fait, il y a quatre émotions dans l’être humain. Après, toutes les émotions sont un mélange de ces quatre-là. Les quatre émotions primaires ce sont : la tristesse, la peur, la colère et la joie. Il n’y en a pas d’autre. Toutes les autres émotions sont un mélange en proportion différente de chacune de ces quatre émotions primaires. Donc ça, ce sont tous les travaux de l’intelligence émotionnelle de Goldman et, effectivement, dans les stratégies d’accompagnement d’entreprises, dans le coaching par exemple, on apprend toujours aux équipes comme aux individus, à ne pas refreiner leurs émotions, mais à mettre une espèce de latence.

Comme disait Gurdjieff, tu es en colère parce que quelqu’un te fait une connerie, mais si tu reportes ta colère au lendemain, consciemment, le lendemain, il n’y aura plus de colère. C’est aussi simple que ça.

Sœur (1) : Si une personne qu’on ne connaît pas dans la rue, le lendemain, je ne vais pas la voir.

Sœur (2) : Non, mais tu n’as plus de colère le lendemain.

Oui.

Sœur (1): Si, tu l’auras mais tu ne pourras pas lui dire.

Oui. Le principal étant de créer le phénomène de traversée, d’acceptation, qui est la même chose que le Temps Zéro. Donc, une espèce de, comment dire, de silence émotionnel qui va te conduire à une réaction émotionnelle qui n’est plus disproportionnée ou alors une absence d’émotion. Mais le danger de l’émotion, c’est que c’est quelque chose qui te met en mouvement dans l’instant. Tu réagis à un événement, à un fait. Mais très facilement, tu t’aperçois que si l’événement ou le fait qui a généré l’émotion, tu ne la laisses pas s’exprimer mais tu l’accueilles, dans le sens de l’intégrer, à ce moment-là, l’émotion ne peut plus être destructrice même si c’est une colère.

Il ne faut pas croire que celui qui est libre ne pique pas de colère ! Bidi était connu pour ses colères dans la rue absolument invraisemblables. L’Absolu n’est pas un état de perfection de quoi que ce soit, c’est un État Naturel. Donc, dans l’État Naturel, le personnage est vu, il est accepté. Mais il n’y a pas, comme on pourrait le croire, une espèce de transcendance où tout devient beau, tout devient léger, tout devient calme, pas du tout. Être complètement vivant, ce n’est pas ça. Ce n’est pas être dépourvu d’émotion, dépourvu de personnage. C’est simplement voir que le personnage n’est qu’un acteur. Et quand tu acceptes cela, bien tu es libre du personnage.

Alors, ça été traduit de différentes façons à l’époque, par la fluidité de l’Unité, par Hic et Nunc, par les quatre Piliers du Cœur, etc…, etc… Mais c’est toujours le même principe, c’est-à-dire, ne pas engendrer de dualité. La communication, puisqu’on dit qu’il faut communiquer, la communication est un acte duel. Il n’y a que le Silence qui est un acte unitaire. L’expression n’a pas à être bloquée, retenue. Elle a simplement à être vue, à être digérée, à être dépassée et transcendée. Et ce n’est pas du reflux, ce n’est pas un, comment on appelle ça, ce n’est pas un refus ou un reflux de ce qui est vécu. C’est une traversée de ce qui est vécu.

Mais tu t’aperçois très rapidement, que le processus de l’acceptation, te conduit à plus de facilité, très vite, très vite. Ça ne veut pas dire que tu n’es plus colérique ou que tu n’es plus triste ou que tu n’es plus ceci ou cela. Mais simplement, il y a ce qu’on appelle en intelligence émotionnelle, une intelligence personnelle, émotionnelle/personnelle, qui va jouer sur l’articulation de tes émotions et de tes pensées à l’intérieur de toi. C’est ce qu’on appelait aussi, et ce qu’on appelle d’ailleurs en psychologie du sport, l’efficacité neurobiologique maximale. C’est-à-dire que tu vas faire, par exemple pour un sportif, le geste parfait sans effort.

Et au niveau du personnage dans la vie de tous les jours, c’est la réaction, entre guillemets, différée parfaite qui n’est plus une opposition et une confrontation, qui est l’expression de ce que l’on ressent mais qui n’est pas colorée par une action/réaction. Donc, accepter les choses ne veut pas dire être résigné. Même si maintenant la vie nous conduit à la résignation. L’acceptation crée simplement une traversée et crée une distance avec les réactions émotionnelles, dites primaires, de tout être humain. Et c’est dans ces circonstances-là que vous êtes, comment dire, le plus efficace.

Et c’est dans ces circonstances-là que vous n’avez pas, vous savez très bien que si vous vous mettez trop en colère, vous allez avoir des maux de tête, vous allez avoir des brûlures d’estomac. Si vous êtes trop triste, on dit que la tristesse lèse les reins en médecine chinoise, c’est tout à fait vrai. La peur paralyse aussi l’effondrement du souffle central. Et quand vous acceptez, par exemple vous avez peur, vous êtes dans une situation qui crée de la peur, tu l’acceptes, surtout si c’est inacceptable.

Le simple fait de décider, mentalement, intellectuellement, d’accepter la chose, la transforme et te rapproche de l’Instant Présent, donc de la justesse de ce qui doit se passer dans La Vie et pas dans ta vie. C’est-à-dire que tu t’extraies, par là-même, de l’idée d’être un personnage, d’être dans une histoire, d’être dans un scénario, d’être en-dedans d’un processus habituel, on va dire, ce qu’on appelait les habitudes qui sont terribles pour l’être humain. Toute habitude, même la plus confortable, est un esclavage. Ça va très loin.

On en avait parlé à l’époque, que ce soit l’habitude, par exemple, de dormir à telle heure, l’habitude de manger à telle heure. Vous vous apercevez que quand vous êtes libre, bien, vous ne mangez plus quand il faut manger. Vous mangez quand vous avez faim, un exemple parmi tant d’autres. Vous n’êtes plus soumis aux rythmes biologiques ou sociétaux. La vraie liberté, elle est là. Et franchement, alors quand tu fais des études de médecine ou de diététique ou n’importe quoi, on te dit, il faut manger à heure fixe, gnangnan gnangnangnangnan. C’est une connerie monumentale. Mangez quand vous avez faim.

Sœur : Bien après, moi je l’ai découvert maintenant. Mais on dit que le temps y’a pas de temps. Mais quand on a un travail, on a quand même des horaires à respecter …

Oui, oui.

Sœur : … donc, voilà. Donc, et bien oui, on mange à telle heure parce qu’on ne peut pas faire autrement.

Et bien oui.

(Rires)

Quand tu ne peux pas faire autrement, c’est que tu ne dois pas faire autrement. C’est que dans ta vie et dans ton expérience, dans ton scénario, tu dois passer par ça. Aujourd’hui, tu as des gens qui ne travaillent pas et tu en as d’autres qui sont obligés de travailler dans les gens libres. Il y en a qui ont des enfants et qui sont en train d’élever les enfants, et d’autres qui n’ont plus d’enfants à charge. Chacun est différent. Mais le principe est toujours le même. Le principe est toujours le même. Alors effectivement, plus tu es inséré dans la société, au sens large, plus tu es soumis à la société. Mais si tu es encore aujourd’hui soumise à la société, c’est que ça doit être comme ça pour toi.

On n’est pas tous au même âge. On n’est pas tous dans les mêmes circonstances de vie ou d’intégration ou quoi que ce soit. Plus que jamais, on vous a toujours dit que vous êtes là où vous êtes, vous ne pouvez pas être ailleurs. Donc, il n’y a pas à s’opposer, si tu es en train de travailler et d’être soumis à des rythmes de travail, c’est que c’est comme ça. Si tu es soumis à l’éducation des enfants, qui t’oblige à te mettre en colère, c’est que c’est comme ça aussi. Donc, il n’y a pas à s’opposer, là non plus, ou si tu es soumis à des obligations de quelque nature qu’elles soient, tu es obligé de t’y soumettre ou de les accepter.

Ce qui là aussi revient exactement au même. Mais à partir de là, il n’y a plus de problème. Tu t’apercevras très facilement, que toutes ces choses-là n’ont plus de pesanteur sur toi. Ça devient léger. Ce qui était pesant, le même acte ou la même action qui était pesante devient légère. Tout simplement, parce qu’il y a dans le processus de l’acceptation, et c’est aussi accepté que la société t’oblige, si tu travailles, à manger à telle heure même si toi tu n’as pas faim, il y a aussi un facteur de dépassement là-dedans. Alors, bien sûr, on pourrait dire ceux qui n’ont plus d’enfants à charge, qui ne sont plus obligés de travailler, sont autrement plus libres.

Mais ce n’est pas vrai. Ce n’est pas vrai. Il y a la même possibilité de cette Liberté dont je parle, qui n’est plus ni extérieure ni intérieure, la Liberté du Réel qui se manifeste inéluctablement. À partir du moment où le témoin, l’observateur voit ton singe, ton perroquet, c’est-à-dire, ton personnage dans ses habitudes, dans ses coutumes, dans des rituels que l’on a tous à différents moments de la journée dans toutes nos actions quelles qu’elles soient, que tout ça, même si ça se reproduit, n’a plus d’impact sur ce que tu Es, c’est-à-dire que tu découvres en définitive ce que tu Es au-delà du personnage et au-delà de la conscience.

Aujourd’hui, tu as des gens qui vivent la Liberté qui n’ont jamais entendu parler de chakras, qui n’ont jamais entendu parler d’Autres Dimensions, qui n’ont jamais entendu parler d’Étoiles, de Corps de Lumière ou autres. Tu as des gens qui s’expriment, je vais prendre plusieurs exemples sur Internet en ce moment, comment ils s’appellent, il y a Betty Kirian, il y a Ginette Forget, Eckhart Tolle pour le plus connu. Vous n’avez jamais entendu Eckhart Tolle parler d’un chakra ou d’énergie, il me semble. Le pouvoir du moment présent, c’est simple, dit autrement, c’est la même chose.

C’est-à-dire que plus vous acceptez d’être dans cet état, de résilience quelque part, parce que quand vous laissez traverser, même les chocs les plus durs, ça ne veut pas dire qu’il faut ne pas ressentir, bien au contraire, c’est ne pas laisser libre cours à la réaction. Ça ne veut pas dire la bloquer. Ça veut dire, se laisser traverser, quel que soit l’événement, très vite, surtout maintenant, tu t’aperçois que tu n’es plus ce singe, ce perroquet, ce personnage. Tu es au-delà de ça. Et ça, bien sûr, ça confère une espèce de paix intérieure, de silence, qui est difficilement trouvable. Mais ça ne t’empêche pas d’exprimer des émotions, on est humain.

Mais simplement, les émotions ne t’entraînent plus dans le mental ou dans des habitudes ou dans des souffrances. Je sais pertinemment quand une émotion peut entraîner une souffrance ou une réaction du corps, ou quand une émotion est vécue et traversée sans incidence sur le corps et sur le mental. À ce moment-là, tu es dans la clarté, tu es dans la lucidité. C’est toujours pareil, c’est quelque chose qui est à vivre. Déjà, le mettre en pratique, et puis voir très rapidement les effets.

C’est le même principe, si tu veux, que les Résonances Agapè ou que l’ostéopathie ternaire que l’on avait mise au point, il y a quelques années, avec des ostéopathes qui permettaient de retrouver le rythme fondamental de l’être humain qui n’est pas un rythme binaire, mais qui est un rythme ternaire. Tout ce qu’on a appelé l’Intelligence de la Lumière, la Fluidité de l’Unité, l’État Naturel, le Réel, c’est exactement ce processus-là qui est à l’œuvre. Et encore une fois, les émotions ne sont pas à supprimer ou à réprimer. Elles ont simplement à être vues.

Parce que, dès l’instant où elles sont vues, ça signe que tu n’es plus l’acteur sur la scène de théâtre, mais au minimum, le spectateur de toi-même. Et dans cette action d’être le spectateur de toi-même ou l’observateur, le témoin comme disait Bidi, c’est la même chose, tu te rends compte que tu n’es rien de ce qui se produit. Donc, le point d’immuabilité, le Tao, le centre, le Cœur du Cœur, tu l’appelles comme tu veux, c’est ce qui va te faire ne plus coller au personnage, ne plus adhérer au personnage. Il faut toujours se rappeler que l’on n’est jamais…, la personne n’est jamais libérée. Mais par contre, on est libéré de la personne.

Et c’est tout à fait vrai. Ce n’est pas un jeu de mots. C’est réellement comme ça que ça se passe. Et après, le personnage peut jouer son rôle sur la scène sans être dupe. Et même dans ces domaines-là, comme disait Bidi, il faut mettre fin à la recherche. À partir du moment où il n’y a plus de recherche, il n’y a plus de chercheur, et donc il n’y a plus de distance, et tu t’acceptes totalement dans l’Instant Présent. L’Instant Présent, ce n’est pas fermer les yeux et se mettre en méditation ou en alignement de quoi que ce soit. C’est être pleinement Ici, pleinement Maintenant, mais ne pas être dupe de ce pleinement Ici et pleinement Maintenant.

C’est un espace de résolution, un espace de résilience, un espace de transcendance, un espace où la Liberté est possible. Mais tant que tu es conditionné par les réactions, le plus souvent liées aux mémoires, aux expériences traumatiques, aux souvenirs heureux ou malheureux, tu ne peux pas être libéré de ta personne. En plus, comme il n’y a personne, réellement quand on dit il n’y a personne, ce n’est pas un jeu de mots. C’est qu’il n’y a réellement personne. C’est la seule façon de découvrir que, en fait on est un rêve et qu’on a rêvé nous-mêmes, non seulement notre personnage mais tous les autres.

Quand tu dors la nuit et qu’il n’y a pas de rêve, tu ne sais pas que tu dors, tu ne sais pas que tu rêves, tu ne sais pas que tu es consciente, tu es dans la Vérité. Alors bien sûr, pour la personne ou pour le personnage ça peut être affolant, parce qu’on peut appeler ça le Néant. Mais le Néant est à la fois le plein et le vide. Ce n’est pas uniquement ce qui est Né Avant. Le Néant est aussi bien vide que plein. C’est le néant de la personne, le néant de la mémoire, c’est-à-dire que tu te démontres à toi-même que tu n’es plus soumis à des actes réflexes, mémoriels, conditionnés donc. La plupart de nos actions est toujours conditionnée.

Et c’est quelque chose qui s’éprouve, se ressent fondamentalement en soi, dans tous les défis ou tous les actes de la vie quotidienne. Et même si tu es emporté par une émotion primaire, on va dire, par exemple tu as des enfants et un de ces enfants fait une connerie, il faut bien l’engueuler, faut bien agir. Mais tu n’es plus dupe de ça, c’est-à-dire que ton corps ne va plus encaisser des charges et que ton mental va être libre de ces influences astrales, émotionnelles. Totalement. Mais encore une fois, c’est la pratique qui te montre cela.

À une époque, au début des Résonances Agapè, on demandait au gens de manger, d’absorber les démons, tout ce qui passait, tout ce à quoi il pensait, de le manger, littéralement. Ils s’apercevaient que même un démon, même Yaldebaoth quand tu le manges, qu’est-ce que tu veux qu’il fasse puisque c’est toi ? Yaldebaoth, il joue sur la distance de te faire croire que lui est séparé de toi pour déclencher une peur ou de l’effroi.

Elisa : Quand tu le mangeais, tu n’avais pas mal à l’estomac, après ?

Quand tu comprends que tu es aussi le diable toi-même, qu’est-ce que tu veux qu’il t’arrive ?

Sœur : Exactement.

Elisa : Il n’y avait pas de douleurs d’estomac après ?

Hum ?

Elisa : Quand tu mangeais le diable, tu n’avais pas mal à l’estomac ?

Non, non. Pas du tout. Tu ne fais que réabsorber ta propre création. C’est à vivre. C’est quelque chose. Là c’est encore une fois, comme disait Bidi, comme je le dis aussi, ’’la compréhension est liée au vécu’’. Elle ne peut pas être une compréhension antérieure au vécu et elle ne peut pas être une compréhension de type intellectuel, même avec toutes les connaissances de neuroscience, d’énergétique et ce que tu veux. C’est la seule façon, il n’y a pas d’autre façon. Parce que tant que tu restes dans la volonté de compréhension intellectuelle, ce qui est logique, avant de savoir conduire une voiture, il faut que tu lises le manuel, qu’on t’explique et tout.

Pour ce que l’on Est, non, il n’y a pas besoin de ça. C’est d’ailleurs ce que vous disent tous les gens qui se réveillent, ça a toujours été là. Eh oui ! Mais on ne l’avait pas vu avant. Mais on est obligé de constater que ça a toujours été là. Et il n’y a pas quelqu’un qui se réveille qui vous dira autre chose que ça, mais oui, ça a toujours été là. Simplement, on était emmené par le personnage, par les mémoires, par les réactions, par les émotions, par le mental, par les projections, hors de cet Instant Présent.

Et l’Instant Présent, comme on l’a dit ce matin, tu le trouves très facilement à partir du moment où tu es immergé dans le Silence, immergé dans l’eau, immergé dans une forêt, immergé dans une contemplation de Bouddha, d’une pierre, d’un tableau, de n’importe quoi.

Sœur : Et ce matin, d’habitude quand on va à un stage, mais ce n’est pas un stage, tout de suite on nous demande de nous présenter. Tu es qui, tu fais quoi ? Là, rien. Juste …

Autre sœur : je me suis dit c’est bien, tu ne nourris pas le personnage au moins.

C’est le moment où tu ne réfléchis plus, en fait.

Sœur : Mais oui, c’est ça.

Dès que tu réfléchis, tu es cuit.

Sœur : On te met une étiquette sur toi.

On appelait ça aussi, comment, la spontanéité, la lucidité, la clarté. Oui, c’est ça. Plus tu es dans cette attitude …

Sœur : De spontanéité.

… d’accueil, je ne sais pas comment le nommer, oui d’acceptation, d’accueil, accueillir ce qui est. Ce n’est rien de plus que ça. Accueillir aussi ton personnage. Il n’est pas question de le rejeter.

Sœur : Tu ne le nourris pas, au moins.

Et tout ça se met en place, aujourd’hui de plus en plus facilement. Depuis qu’il y a eu le balayage de l’anomalie primaire en 2018, oui, c’est ça 2018, en mai 2018, c’est beaucoup plus facile. Mais encore faut-il en être informé.

Sœur : Donc de communiquer, c’est important quand on est informé …

Alors bien sûr, selon les personnes, il y a en a ça va être (claquement de doigt) d’emblée, complètement comme ça. Puis d’autres, comme ça été dit, ils vont faire des allers-retours entre le personnage et la Liberté jusqu’à temps qu’il y ait un système de balance et qu’on voit clairement que ça a toujours été là. Quand tu commences à affirmer que ça a toujours été là, c’est parce que tu le vis, tu le vois. Ce n’est pas mental, mais dès que tu te poses la question de la compréhension de ça, ça t’échappe. C’est-à-dire, qu’il n’y a que le vécu, l’expérimentation et le vécu direct qui te donnent cette liberté, qui te rendent à ta liberté.

Frère : C’est comme une évidence.

Hum ?

Frère : Comme une évidence.

Oui. C’est une évidence. Mais tant que ce n’est pas évident, c’est un doute. C’est le principe même du fonctionnement de la conscience. Alors bien sûr, pendant des années, on a été aidé par les montées vibratoires, par la création du Corps de Lumière et tout. Mais le but du Corps de Lumière, encore une fois, c’est qu’un échafaudage. C’est quelque chose qui permet de rendre lucide quelque chose, jusqu’au moment où tu t’aperçois que ça n’existe pas.

Sœur : Il y en a qui vont tomber de haut, parce que beaucoup sont encore au Corps de Lumière.

Et encore une fois, ce que j’exprime là, ce ne sont pas des concepts, c’est simplement un vécu. Ça n’empêche pas le personnage d’avoir ses maladies, d’avoir ses ennuis, de payer ses impôts, d’avoir ses emmerdes comme tout le monde. Mais simplement, c’est vu différemment et c’est vécu différemment.

Sœur : Il me vient un truc là. Les peuples indigènes qui sont dans le moment présent, en fait, du coup, eux ils ne sont pas en décalage avec la Vérité. Ils sont, les gens qui vivent, je ne sais pas s’il en existe encore des peuplades en Afrique où ils sont vraiment dans le moment présent, ils vivent au contact de la nature, qui ne sont pas conditionnés …

Autre sœur : Bon, ils ont des croyances, quand même.

Sœur : Ils ont des croyances mais, en fait, ils sont proches de la Vérité …

Non, ils sont dans la spontanéité, mais ils ne sont pas dans l’Instant Présent.

Sœur : Ah, c’est ça.

Quand ils jouent, oui.

Sœur : Quand ils ?

Quand un enfant, par exemple, joue, il est dans l’Instant Présent.

Sœur : Oui.

Il est immergé dans ce qu’il fait. Là, il n’est pas question d’être immergé dans ce qu’on fait mais dans ce qu’on est. Ce n’est pas vraiment la même chose.

Sœur : Des fois, ils font appel aux esprits de la forêt, aux esprits, enfin ils sont …

Autre sœur : Très dans les esprits, dans les rituels.

L’Instant Présent, si tu veux, en plus, il se reconnaît comment ? Et bien, progressivement ou brutalement tu t’aperçois que tu n’as plus de crainte sur le futur. Ça ne t’empêche pas de faire des projets de vacances, d’organiser le futur, mais tu n’es pas dans la projection. Tu n’attends rien, parce que tu sais spontanément et naturellement que dans l’État Naturel, les choses viennent à toi. Ce qui doit venir à toi, est Ce qui doit venir. Ce qui ne vient pas, est Ce qui ne doit pas venir. À partir de ce moment-là, il ne peut plus y avoir de frustration, il ne peut plus y avoir de désir, il ne peut plus y avoir de crainte.

Tu es disponible pour La Vie, tu es disponible pour l’Instant Présent.

Sœur : Donc, l’esprit, pour tous ces peuples, c’est encore une échappatoire.

Hum ?

Sœur : L’esprit, ils font appel aux esprits de la nature et tout, c’est quand même une forme d’échappatoire du réel, du point zéro.

Pour qui ?

Sœur : Mais pour ceux qui le font enfin, qui appellent les esprits, quoi….

Je ne suis pas sûr de comprendre. Une échappatoire de ?

Sœur : Du Réel.

Pour qui ?

Sœur : Pour les personnes qui font appel aux esprits.

Ah oui, oui, oui. Et bien, tu le vois très bien, les personnes qui sont sans arrêt en train de se projeter ou en train de souffrir de leur passé.

Sœur : Oui.

Dans l’Instant Présent, il n’y a ni passé, ni futur, ni mémoire, ni rien.

Sœur : Il n’y a pas d’esprit.

Voilà. Il y a ce qui est.

Sœur : Ah, c’est ça.

Alors, ce qui est a le droit de te plaire ou de te déplaire fortement, mais c’est ce qui est. Et là aussi, ça va renforcer …

Sœur : C’est lié par rapport à des mémoires, tu veux dire, pas par rapport à ce qui est. Ça ne peut pas te déplaire.

Non. Tu n’es plus affecté et conditionné, on va dire, tu n’es plus conditionné par tes mémoires, par tes propres mémoires, aussi bien des habitudes, mais, alors bien sûr, vu du point de vue du personnage, ça pourrait sembler, ressembler à une démission ou, c’est ce que Bidi appelait la Divine Indifférence. Une Divine Indifférence. Quand on demandait à Bidi : ‘’Mais vous n’avez pas peur de ce qui se passe dans le monde ?’’ Il dit : ‘’Mais laissez le monde aller vers ce qu’il veut.’’ Vous êtes indépendants du monde. Vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas le monde, et que vous ne pouvez rien changer à ce qui a été écrit.

Et le fait de comprendre et de vivre que tu ne peux rien changer, à ce qui a été écrit, ça te confère un sentiment de liberté énorme, énorme. Parce que tu n’as plus de but, tu ne t’opposes plus. Encore une fois, tu as le droit de ne pas être content, tu as le droit d’être en colère. Mais, tu sais que c’est comme ça et tu le vis, tu le sais. Ce n’est pas une compréhension intellectuelle, c’est une compréhension qui découle directement du vécu.

Sœur : Il n’y a même plus de responsabilité. Souvent on te dit, tu es responsable, tu es un maître machin… Il n’y a plus rien de tout ça.

Oui.

Sœur : Il n’y a plus de supérieur.

Alors bon après, tu peux appeler ça, mais ce n’est même pas lié au supra mental, ce n’est même pas lié à la lumière, ce n’est même pas lié à l’état vibratoire. C’est vraiment un point de vue, disait Bidi, mais je dirais plutôt, une posture du personnage et de la conscience qui crée la disponibilité. Et tant que tu es l’acteur de ta vie, tant que tu es sur la scène de théâtre et que tu n’as pas vu que tu étais aussi le spectateur et que, il y a toujours, que le spectacle que tu observes n’a jamais existé, et bien tu n’es pas libre.

Tu es soumis au jeu de l’acteur, tu crois être l’acteur, après tu crois être le spectateur, deuxième étape, le témoin, l’observateur, ce que disait Bidi dans les premières années, et puis après, tu t’aperçois qu’il n’y a pas de théâtre, qu’il n’y a jamais eu personne. Alors bien sûr, tu as toujours tes ennuis d’humain, si tu es constipé, tu vas être constipé (Rires de JL), si tu as des problèmes d’audition, tu auras des problèmes d’audition. Mais ne cherchez pas un avantage. Le seul avantage, c’est celui d’être libre. Ce n’est pas un avantage de santé, ce n’est pas un avantage de richesse. Ce n’est pas un avantage de bonheur.

Le personnage reste ce qu’il est. Et encore une fois, c’est une intégration du personnage. Ce n’est pas un rejet du personnage. Il n’y a rien à rejeter. C’est juste, comme on disait, quelque chose qui est à traverser et à constater. Après, les circonstances de ta vie, corporelle, sociale, familiale, et bien, sont celles que tu as écrites et tu te démerdes avec ça. Mais quand je dis, tu te démerdes avec ça, tu n’es plus en lutte. Et ça change tout. Ça ne veut pas dire que tu ne vas plus être emmerdé. Regarde, moi, je suis de plus en plus électro-sensible, je suis de plus en plus affecté par les ondes, quoi. J’aimerais mieux ne pas les sentir, mais je n’y peux rien, c’est comme ça.

Alors, j’ai des moyens médicaux, énergétiques pour contrebalancer. Mais qu’est-ce que j’ai fondamentalement comme moyen d’action là-dessus ? Ah oui, j’aimerais bien que ça disparaisse mais si ça ne disparaît pas, c’est qu’il y a une raison d’être. Et le processus même de l’acceptation, même si tu n’es pas content, crée le dépassement et crée la résilience.

Sœur : Et trouver des moyens, ce n’est pas aussi une façon de …

Non. Non, c’est une adaptation.

Sœur : Oui.

Quand je me mets des bracelets de shungite ou des trucs comme ça, ce n’est pas du tout un grigri. C’est parce que je sais que ça agit et que, comme je le disais au début, je préfère ne pas être trop affecté dans ce corps, pour être tranquille. Et tu t’aperçois que, plus tu es dans l’inaction – mais attention, l’inaction ne veut pas dire ne rien faire – l’inaction, tu peux la trouver en peignant, en écrivant des poèmes, c’est-à-dire, quand tu exprimes ton être intérieur. Tu es aussi dans le non-faire au sein du monde extérieur.

Ça peut être une co-création consciente, ça peut être de l’art, ça peut être du macramé, ça peut être de la poterie. Ça peut être même regarder des séries, pourquoi pas ? Tu vois ? Simplement, tu es disponible. C’est la disponibilité à l’Instant qui crée la Liberté. Et d’ailleurs, vous le constatez quand vous êtes dans l’État Naturel, vous êtes disponibles. Je ne peux pas dire mieux. Vous êtes disponibles à ce qui est. Et puis, si vous en avez marre d’être disponibles à ce qui est, vous restez en vous dans le Silence et là vous êtes encore disponibles. Et franchement, il n’y a pas photo.

Par rapport à toutes les techniques de développement personnel, de montée vibratoire, de méditation, d’expansion de conscience, c’est la tranquillité.

Sœur : Ah oui, oui, bien sûr. Tout à fait.

Tu n’as plus besoin de lutter. Tu n’as plus besoin de justifier. Tu n’as plus besoin de démontrer. Tu n’as plus besoin de prouver. Celui qui sait n’a rien à prouver. Il n’a rien à démontrer. Il n’a rien à vendre. Il n’a rien à, il peut créer encore une fois. Il peut faire ce qu’il veut. Mais il ne le fait pas dans un objectif. Il le fait parce que ça fait partie de son instant présent. Regardez Elisa, elle fait des super tableaux, elle s’est mise à peindre. Et quand tu peins, tu le dis toi-même, tu es vide. Il n’y a plus de pensée.

Elisa : Tout est dans l’Instant Présent.

Tout est dans ce que tu fais dans l’instant. Alors, ça peut être la peinture, ça peut t’arriver avec une fleur. Une fleur, tu la regardes, ou un arbre ou n’importe quoi. Il y a un aspect, oui, contemplatif, on peut dire. Mais, s’il faut agir, tu agis. Ce n’est pas aussi se mettre dans une grotte et en prière et attendre. C’est être pleinement présent, à la fois dans sa dimension humaine qui n’existe pas, que dans la dimension du Réel, quoi. Et c’est, aujourd‘hui encore une fois, beaucoup plus facile. C’était quelque chose, quand même, avant les années 2000, où il n’y a pas beaucoup d’êtres humains qui ont accédé à ça.

Maintenant, il y en a de plus en plus. Et pas nécessairement des gens qui ont suivi une voie vibratoire ou énergétique. Vous avez des gens qui vivent ça, sans même savoir ce que c’est. Ils sont ignorants de tous ces concepts et pourtant ils vivent le Réel. Et ils le constatent d’eux-mêmes, parce qu’ils ne sont plus dans les tripes, ils ne sont plus dans la tête. Ils sont réellement dans le Cœur. Mais ils ne savent même pas ce que c’est que le Cœur, mais ils sont dans le Cœur. Ils sont Présents.

Autre question.

(Rires du groupe)

Elisa : C’est que ta voix m’endort.

(Rires)

Ah mais si je fais Silence, tu t’endors encore plus vite.

Elisa : Non, il faut que tu parles.

Et d’ailleurs, ce soir après le repas, je vous montrerai le protocole Spike, on a dit. Et aussi, vous essaierez, puisque il y en a qui ne connaisse pas les Résonance Agapè. C’est très simple. Il n’y a même plus besoin de sentir les énergies. Tu as un nom, un prénom, tu l’accueilles dans ton Cœur, sans te poser de question de sentir ou de voir. On fera ça les uns sur les autres. Et vous allez voir ce qui se passe.

Sœur : Ok.

Sœur : Pourquoi faire le protocole Spike ?

Autre sœur : C’est pour se sentir bien.

Le protocole Spike, c’est le …, à l’heure actuelle, sincèrement, c’est le protocole qui va te permettre de …

Elisa : De continuer dans …

… de continuer dans cette merde. (Rire de JL)

(Rires de tous.)

Mais vraiment parce que ça agit, bon, son niveau vibratoire bien sûr.

Elisa : Sur le cœur, également.

Ça agit sur la clarté. Ça agit sur l’ouverture des chakras. Elisa: Mais également sur le cœur physique.

Bien sûr, sur le cœur organe, aussi. Le cœur organe est extrêmement sollicité. Vous avez beaucoup de gens, même vaccinés ou pas, qui meurent maintenant brutalement. Le cœur s’arrête, parce qu’ils ne supportent pas la charge énergétique et la charge de conscience et que, pour eux, c’est le moment de toute façon. Ce n’est pas un accident. Et vous en verrez de plus en plus, de plus en plus.

Sœur : Ils l’ont programmé.

Sœur : Moi, j’ai déjà fait des exercices, j’écoute régulièrement les satsangs, mais je n’ai jamais ressenti au niveau des énergies quoi que ce soit et quand j’ai fait des exercices du laisser-aller comme ça ou de Résonance Agapè, mon cœur il tape, il tapait…

Oui, ça bat très fort, oui, oui.

Sœur : … ça tapait dedans …

On peut même avoir l’impression qu’il va sortir de la poitrine. Oui, bien sûr.

Sœur : … ça donnait des impulsions.

Ça c’était les années 2018-2019-2020. Depuis, ça se passe un peu différemment. Alors il y en a qui ont encore le cœur qui accélère. Et là, c’est l’exemple typique quand le cœur se met à accélérer, au lieu de vivre la plénitude, que le cœur accélère au moment des Résonance Agapè, c’est qu’il y a encore une influence des émotions. Le cœur est quand même très sensible aux émotions, quelles qu’elles soient d’ailleurs.

À l’époque d’ailleurs, on avait mis au point l’ostéopathie, poum, poum, poum. On imprimait aux gens, non pas le mouvement respiratoire primaire que connaissent les ostéopathes, qui est un rythme compression-extension, compression-extension, mais en trois temps de compression, trois temps d’expansion. Et là, on remet les gens sur le cœur, c’est-à-dire qu’on les fait sortir de la dualité, simplement en jouant sur la circulation du liquide céphalo-rachidien.

Sœur : On l’a fait plusieurs fois pendant nos stages.

Alors, maintenant, on en parle moins, sauf des amis qui sont ostéopathes, qui eux s’en servent en thérapie. Et maintenant, c’est tellement (claquement de doigts) facile à obtenir instantanément, …

Sœur : Ah, oui.

… qu’on n’a plus besoin de faire de geste ou de mouvement. Dès que la chose est assimilée, par l’expérience et le vécu, elle a tendance à se rétablir toute seule, sans nous. Mais, au début, il faut bien aider. C’est toujours pareil. C’est comme toute l’architecture des Étoiles, les nouveaux corps et tout, qui a été utile pendant un certain temps, bien évidemment. Mais qu’aujourd’hui, ne sert plus à rien, je dirais, plus à rien du tout. Si, ça va servir en thérapie, quand tu fais des soins, c’est autre chose. Mais dans ta vie à toi, non.

(Jean-Luc s’adresse à quelqu’un)

Tu veux me redonner un coup de pschitt, pschitt, ou c’est pour toi ?

(Rires)

C’est marrant ton truc, j’aime bien moi.

Une Sœur : Le propolis, c’est bon.

D’ailleurs, depuis qu’il n’y a plus la clim, ça va.

Bon, vous n’êtes pas bien bavards !

Une sœur : On est bien, moi je suis bien.

Rappelez-vous, pour ceux qui ont suivi A.D., au début, il y avait maître Ram. Il donnait les réponses aux questions, d’abord par un discours et après, il faisait la réponse du silence. Tu te rappelles de ça ?

Elisa : Oui.

Quelqu’un posait une question, il répondait, et après il disait : ‘’Maintenant voici la réponse du silence.’’ Et il ne disait rien.

Sœur : Donc, s’il n’y a pas de questions, alors c’est ‘’pas de réponse’’.

Les gens ne savent plus ce que c’est le silence.

Elisa : Donc, dans les mois à venir, tout va se révéler, donc à l’humanité. Tout ce qui a été occulte va sortir, non. Dans les mois prochains, tout ce qui était occulte à l’humain dans ce jeu, va sortir.

Ah, bien oui. Oui, vous allez voir les démons de vos yeux. C’est déjà le cas pour beaucoup même.

Elisa : Les démons, qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Rien de ce qui était caché ne pourra demeurer caché. Ça ne va pas être joli à voir.

Elisa : Les atrocités, les atrocités …

Sœur : Mais comme c’est nous en même temps.

Elisa : Les atrocités, par exemple, les atrocités des tunnels, par exemple.

Et bien, ça fait partie de tout le pédo-satanisme, de tout ce qui a été occulté depuis…

Elisa : … ces bébés, c’est quoi ?

…depuis des millénaires. Pas depuis seulement …

Elisa : Ces âmes, qui sont là, elles sont venues pour quoi ? Pour se sacrifier ?

C’est ce que disait, à un moment donné, l’être humain va se rendre compte qu’il a été manipulé, par les religions, par les maîtres, par les Melchisédechs, par les archanges. Tout nous a manipulés.

Elisa : Mais ces êtres, ces enfants, ces bébés, ils sont venus là pour vivre ça ?

Il y en a qui naissent, je ne sais pas si tu les vois, ils n’ont rien d’humain. Tu n’as pas vu les bébés qui naissent avec les yeux de ET.

Elisa : Non, je parle, des tunnels.

Les enfants qui sont dans les tunnels, oui. Tout ça est en train d’être révélé.

Elisa : Et ces bébés-là, ces gens, ces bébés qui ont été torturés, ces enfants. Pourquoi ils ont été torturés ? Ces âmes, elles ont choisi ça ?

Oui. Oui. Parce qu’il fallait aller jusqu’au bout de l’horreur. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?

Sœur : Même la guerre en Ukraine ?

N’oublie pas qu’il n’y a personne. Donc, même quand on voit des choses horribles, bien, Bidi disait la même chose de son vivant : ‘’En quoi ça vous intéresse ?’’ Celui qui trouve la Paix en lui ne peut pas être révolté par ça. Il sait que ce n’est pas vrai. Il le sait réellement, concrètement, même si c’est horrible. Et qui te dit que, aussi bien comme disait Omram, que les méchants garçons, que les archontes, ils servent le même plan qu’ils le veuillent ou pas. À force de créer de la distance, de la dissociation, de la séparation, et bien, ils font tout exploser.

Elisa : Oui, je sais que ça sert le même but. Mais ce que je ne comprends pas, pourquoi ce jeu est aussi macabre au lieu d’être …

Ça n’a ni queue ni tête. L’important c’est que, celui qui le vit comme celui qui le voit, arrive à dépasser ça. C’est ce qu’on avait fait à l’époque avec l’absorption des démons, c’est l’absorption, il fallait traverser toute cette horreur et tout n’est pas révélé encore. Tout n’est pas révélé.

Sœur : Comment ?

Tu verras.

(Rires et tous parlent en même temps)

Sœur : C’est le début du cauchemar.

Elisa : Tu sais quelque chose, tu peux spécifier ?

Mais oui, j’en ai appris, je n’en apprends pas tous les jours, mais j’en ai appris souvent, oui.

Sœur : Mais il l’a dit …

Elisa : Il y a des choses qu’on ne sait pas, que tu peux nous dire. (Rire)

Oui, mais que je ne peux pas enregistrer.

Sœur : Tu enregistres là ?

Ça enregistre là.

Sœur : Bien, mets sur pause, et puis tu nous le dis. (Rires)

Sœur : C’est ce que tu veux ?

Si je vous disais, par exemple, que les plus grands maîtres, étiquetés en tant que tels, mêmes ceux que j’ai canalisés, étaient des pédophiles.

Sœur : Oh oui !

Comment tu réagirais ?

Sœur : Ça ne m’a même plus étonné.

Sœur : Pfff ! C’est euh …

Mais oui.

Elisa : Et le pape ?

Non, je ne parle pas du pape là, …

Sœur : Il est encore vivant le pape. Il parle des désincarnés.

Non, je ne parle pas du pape. Je parle de choses qui se sont produites au vingtième siècle, même avec des entités que je canalise et qui ont eu des histoires plus que louches, authentifiées. Ah, c’est comme ça. N’oublie pas que dès qu’il y a ascendance sur quelqu’un, d’une façon comme d’une autre, tu rentres dans le pouvoir. Et dès que tu rentres dans le pouvoir, il y a perversion. Tu ne peux pas y échapper. C’est pour ça qu’il ne peut pas y avoir de maître. Dès qu’il y a maître ou maîtrise, il y a travestissement.

Elisa : Est-ce que tu peux nous parler, par exemple, on n’en parle plus de Marie, on parlait beaucoup de Marie. Qui est Marie maintenant, à cette époque ? Tout ce qu’on a dit sur elle…

Quelle importance, quelle importance ? Pour moi, les plus grandes menteuses, quelque part, ce sont les Mères Généticiennes. Oui.

Sœur : Oui.

Elisa : Pourquoi des menteuses ? (Rire)

Parce qu’elles ont créé des rêves, dans les rêves, dans les rêves, dans les rêves.

Sœur : Voilà.

Frère : Mais ce sont-elles qui ont créé ça ou elles ont initié quelque chose dans lequel les créations se sont faites ?

Elles ont créé des rêves dans le rêve.

Frère : Ce sont elles qui ont créé ces rêves dans le rêve ?

Mais bien sûr. Ce qu’on appelle les races-racines.

Frère : Moi, je pensais que c’étaient les créations initiales au sein desquelles des sous-créations se sont faites naturellement, quoi, par le jeu de la vie.

Elles ont créé ce qui n’existe pas. Ça ne s’appelle pas un mensonge, ça ?

Frère : Il y avait peut-être une intention au départ.

Vu du point de vue de l’Absolu, c’est une escroquerie totale. Quel est le plus grand escroc ? Satan, Yaldebaoth, Lucifer, Marie, Mickaël ?

Sœur : Le Christ ?

Ce sont tous des escrocs.

Sœur : (Rire) … Marie, le Christ.

Si vous sortez de l’adoration, d’une image, d’une énergie particulière, qui est une énergie magnifique d’accord, ça fait partie de la scène de théâtre, c’est un mensonge. Fondamentalement, c’est un mensonge.

Elisa : Mais si tu n’es pas réveillé, ils ont quand même un certain pouvoir sur toi.

Même Abba. J’ai incarné Abba avec la Ceinture de Van Allen, c’est un mensonge, vous êtes tous, on est tous tout ça. On est tous le plus grand manipulateur.

Elisa : Mais tant qu’on n’est pas réveillé, ça peut nous affecter dans le jeu.

Ça peut nous entraîner, effectivement, dans une montée vibratoire. Ça été fait pour ça. La plus grande escroquerie disait Bidi, d’ailleurs Bernard de Montréal le rejoignait totalement, c’est la spiritualité. Ça c’est dur à encaisser mais c’est la Vérité.

Elisa : Mais ça, tout le monde ne peut pas l’encaisser.

Tout n’est qu’un marché de dupes.

Sœur : J’avais une question, en fait, il y a eu les révélations, elles se font progressivement, jusqu’à ce qu’on sache qui est la décréation …

Oui, mais, il n’y a ni …

Sœur : … est-ce qu’il peut y avoir au moment de la décréation, encore une révélation sur …

Mais, il n’y a ni création du point de vue de l’Absolu. Il n’y a ni création ni décréation. Parce que tout s’est passé dans le même temps et le même espace. Tu ne peux pas le concevoir intellectuellement, c’est impossible. Il n’y a pas de temps. Tu étais là avant le temps, avant l’espace, avant la forme, avant la Lumière. Mais ça, tu ne peux pas l’accepter. Tu le vis ou pas. Et quand tu le vis, et bien, tu es libre. Tu es libre du mensonge de la création. Même parler de décréation ou de fin du monde ou de fin des temps, à la limite, ne veut rien dire puisque c’est un processus qui est faux. Historiquement, oui, on vit, effectivement, La fin des temps.

Ça tout le monde est d’accord. Aujourd’hui, il faut vraiment être aveugle pour ne pas le voir. Mais au-delà de ça, ça n’a pas plus d’existence que le reste. La création, à partir du moment où tu sors de la conscience, et alors tu pénètres la A-conscience, comme disait Bidi, c’est-à-dire, c’est ce qui est au-delà de la conscience, le Parabrahman, l’Absolu, enfin bon, emploie le mot que tu veux, tu t’aperçois que plus rien de tout ça ne tient. Les univers n’existent pas, les multivers n’existent pas. Les étoiles que tu vois dans le ciel n’existent pas. Toi-même n’existe pas, dès l’instant où tu t’es souvenu de ce que tu es, fondamentalement.

Il n’y a pas plus de Marie que de Yaldebaoth, que d’Abba, que d’archanges, que d’archontes. Tout ça c’est du cinéma. Quand Bidi disait que c’est une scène de théâtre, moi je disais c’est un jeu vidéo, ce n’est rien de plus que cela. Mais tu ne peux pas, ni l’accepter, ni le comprendre, c’est impossible. Donc, ne cherche pas à le comprendre où à l’accepter, simplement c’est une invitation à te placer dans le Silence de l’Instant Présent, dans l’Accueil de tout ce qui est, même de l’inacceptable, accueillir, accepter, se résigner, et là, tu es libre. Et là, tu vois la Vérité. En fait, il n’y a rien à voir. Tout ça n’est que du vent.

Il n’y a ni évolution ni involution, même si on était, comme disait Bernard de Montréal, dans une phase involutive, comme disaient les Hindous, le Kali Yuga. Mais il n’y a pas plus d’ère du verseau, que d’ère sombre, que de fin des temps. Ça n’existe que pour celui qui est soumis à la linéarité du temps, c’est-à-dire le personnage et la conscience. Et de vivre ça, c’est génial, parce que ça te rend libre. Tu ne peux plus être affecté, outre mesure on va dire, tu es affecté un peu, mais tu ne peux pas être vraiment déstabilisé, même par des actes horribles. Dans tout ce qui est dévoilé, dont parlait Elisa sur les tunnels, le pédo-satanisme, l’adrénochrome, tout ça.

Et encore, ça ce sont des épiphénomènes. Quand on va réellement voir qui tire les ficelles de tout ça ! Alors, on pourrait appeler ça un drame cosmique, mais ce n’est même pas un drame, c’est une vaste scène de théâtre.

Sœur : Même l’archange Mickaël.

Hum ?

Sœur : Même l’archange Mickaël.

Oui, bien sûr.

Sœur : … je vais prendre l’épée de l’archange Mickaël pour …

Tu sais, moi, j’ai voyagé dans les dimensions sous les ailes de Mickaël, qui est un vaisseau de dix-huit mille kilomètres, j’ai vécu des choses incroyables, incroyables. Pour moi ça, ça n’a aucun sens. Aujourd’hui, au jour d’aujourd’hui, je suis allé dans des vaisseaux Végaliens, dans des vaisseaux Arcturiens, j’ai conduit un vaisseau Arcturien, mais aujourd’hui, ça ne représente plus rien pour moi. Plus rien du tout. Est-ce que je suis plus triste, plus joyeux ? Non, je suis plus léger.

(Rires de JL)

Est-ce que je suis plus, après avoir vécu tous ces états de conscience, … D’ailleurs Bidi, il recevait un jour de son vivant, dans un de ses premiers livre, ce qui a été retranscrit, quelqu’un vient le voir en lui disant : ‘’Je suis en contact avec Maharshi.’’ Bidi le regarde et dit : ‘’Maharshi, oui, c’est vrai, il est là. Mais laisse tomber tout ça, va au-delà.’’ Il avait totalement raison. Simplement, l’histoire qui a été racontée avec Autres Dimensions et par d’autres channels, c’est simplement un fil conducteur pour retrouver, justement, qui on est. Rien de plus. Rien de plus. Même quand j’ai joué le rôle d’Abba, qu’est-ce que j’en ai à foutre d’Abba.

Il n’y a pas plus d’Abba que de Jean-Luc Ayoun que de toi que de Elisa ou autre. C’est-à-dire que la perception que tout cela n’est qu’un mauvais rêve ou un beau rêve, est réelle. Ce qui ne m’empêche d’être affecté pas les ondes, par la maladie, par la souffrance des autres, oui, bien sûr. Mais néanmoins, je ne suis pas dupe et donc, ça change tout. Ça change tout parce qu’à ce moment-là, il y a une résilience spontanée qui est là, il y a une capacité de transcendance et de dépassement qui n’est pas un effort, c’est un relâchement. Et puis je te dis, on en apprend tous les ans, à tous les niveaux.

Quand j’ai appris, par exemple, que certains êtres très connus que je canalisais, étaient pédophiles, ça fait quand même une drôle de surprise ! Le pouvoir, sur qui que ce soit, quand tu exerces un pouvoir sur ton mari, ta femme, en tant que chef d’entreprise, tu es cuit. Parce que le pouvoir te conduit, nécessairement, à tout le reste : le sexe, la pédophilie, l’argent, le besoin d’ascendance.

Sœur : Mais moi je ne trouve pas ça choquant puisqu’on a tout été, en étant incarné, on a été tous ces personnages.

On est tout à la fois et dans le même temps, oui. Et en même temps, ce n’est pas vrai.

Sœur : Oui.

Donc, tu veux te rebeller contre quoi ?

Sœur : C’est ça qui est fou. (Rires)

Sœur : C’est une grosse rigolade.

Il ne peut pas exister de perfection dans le rêve. Le rêve se termine toujours en cauchemar. Or, c’est le cas pour les cycles civilisationnels, l’Atlantide, boum ! La Lémurie, boum ! Mu, boum ! Toutes les civilisations ont échoué, quelque part. On peut se rassurer en disant que c’est une évolution. L’Atlantide a permis l’individualité. Ce sont des conneries. Ce sont des histoires qu’on se raconte à soi-même.

Sœur : Pourquoi on avait besoin de se rassurer, en fait ?

Tout ce qui passe, alors, la phrase clé que j’adore c’est : Tout ce qui passe, n’est pas vrai. Ce qui est vrai est ce qui n’est jamais passé et ne passera jamais. C’est ce que tu Es, quelles que soient les apparences, quelle que soit ta forme, quelles que soient tes mémoires. Et j’avais  dit d’ailleurs, Pépère l’a aussi répété déjà depuis un an, qu’on allait vomir ce monde, c’est-à-dire qu’on aurait plus la force de l’absorber, on allait le vomir. Et c’est exactement ça.

Sœur : Et pour vivre l’Instant Présent, ça demande un effort, quand même.

Ça demande un ?

Sœur : Un effort.

Non, justement.

Sœur : Surtout pas.

L’Instant Présent n’est pas un effort, c’est un relâchement.

Sœur : J’aime bien ce mot, relâchement.

Dès que tu as l’impression de faire un effort, tu es dans l’erreur. L’Instant Présent, il a toujours été là, c’est simplement ce qui est. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Tu es là, en ce moment, tu es en train de m’écouter, c’est ça l’Instant Présent. Ce n’est pas conditionné par quelque chose du futur ou du passé. Mais tu ne peux pas le chercher l’Instant Présent. Il a toujours été là. Tu ne peux pas chercher ce que tu es. Ça toujours été là. C’est toute la monstruosité de l’illusion spirituelle et de la conscience, de te faire croire que tu es imparfait, que tu vas devenir parfait. Tu es parfait avant même de naître.

Sœur : Quand on va partir, on va lâcher le corps, on va où ?

Oui, il n’y aura plus de forme, il n’y aura plus rien. Et tous les êtres qui ont décrit, bon je prends Eben Alexander parce que c’est un scientifique, il a vécu les différentes couches astrales. Il a retrouvé même sa famille qu’il ne connaissait pas. À un moment donné, il approche d’une porte où il n’y a plus de forme, plus de lumière, plus rien c’est très angoissant.

Sœur : Et bien oui.

Et là, à ce moment-là, tu vois que tu ne peux rien faire, tu lâches. Et là, tu te retrouves. Tu te retrouves. Tu te retrouves vraiment. Alors, tu sais que tu es antérieur à n’importe quel corps, à n’importe quelle lumière, à n’importe quel…

Sœur : Et tu en fais quoi après ?

Et bien, rien. Tu vis ta vie normalement.

Sœur : Encore dans notre corps ?

Et bien oui.

Sœur : D’accord. Ok.

Tu ne peux rien changer à ce qui est. Simplement, la façon de le vivre est différente.

Sœur : Oui.

Sœur : Et comme on ne va plus se réincarner après, on va être dans cet espace… le néant.

Le seul avantage, c’est de connaître le Réel, de vivre, de connaître la Vérité. Mais ça ne changera rien au rêve, le scénario est écrit. Si tu dois mourir d’un cancer, tu mourras d’un cancer, si tu dois perdre ta maison, tu perdras ta maison, si tu dois divorcer, tu divorceras. Tu ne peux rien changer à rien. Et ça, c’est une grande liberté. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la seule liberté, elle est là. C’est d’accepter ce qui est.

Et encore une fois, après il y a …, effectivement, je ne suis pas dupe en disant ça, que tu dois payer tes impôts, tu dois gagner ta vie, tu dois nourrir tes enfants, tu dois payer ce que tu dois payer. Mais ça fait partie de la scène de théâtre.

Sœur : Dans la scène d’Elisa, qui aurait pu peut-être remonter, elle est quand même revenue, elle voulait finir quelque chose, sur ce plan. Parce qu’elle aurait pu remonter, mais pas revenir, dans ce corps.

Si, elle devait revenir pour rester au repos.

Une sœur : Hé, voilà !

(Rires)

Rien n’arrive par hasard.

Sœur : Oui, oui. C’est ce que je disais hier, ce n’est pas par hasard.

Alors, on peut se poser la question pendant des années, savoir si c’est karmique, et pourquoi, et pourquoi, et pourquoi, et pourquoi.

Sœur : Voilà.

Mais, ça ne fait pas avancer le truc. Encore une fois, dans ce genre de problème, c’est aussi l’acceptation, qui ne va pas créer la guérison, il ne faut pas, le miracle existe mais il n’est pas constant.

Sœur : Il y a longtemps, je me suis fais opérer, et bon, endormie et j’étais en haut certainement, j’avais des vibrations, et au moment de revenir dans mon corps : tu es comment dans ton corps ? Pas mal, bon, tu reviens, si tu n’es pas bien dans le corps, tu ne reviens pas. Pour moi, c’était évident, je ne voulais pas souffrir dans le corps, effectivement. Mais on a la possibilité vraiment de décider nous-mêmes, de revenir ou pas ?

Mais si tu te remets, comme on dit, si tu te remets dans le Cœur, ça disparaît. C’est le même principe quand Gurdjieff donnait ses cours sur les émotions, le dépassement des émotions. Ce que disait Bidi, tu te places dans le témoin ou l’observateur de toi-même …

Sœur : Tout à fait, c’est ce que j’ai fait.

… et, à un moment donné, tu t’apercevras que la conscience ne colle plus au personnage.

Sœur : D’accord.

Mais que la conscience, …

Sœur : Oui.

… extérieure, c’est un mauvais terme, mais qu’elle n’est pas figée au personnage.

Sœur : Ah ça, je l’ai vraiment vécu.

Quand tu as vu ça, c’est la première étape.

Sœur : D’accord.

Après, il reste encore un ultime retournement, de voir que même l’observateur n’existe pas. Ça se fait très vite. Avant, c’est comme à l’époque si tu veux, quand les premières descentes de l’Esprit Saint ont eu lieu en 1984, sur Terre. Le premier à en avoir parlé d’ailleurs, c’était un channel américain qui s’appelait, Jason Leen. Jason Leen a écrit la suite de Khalil Gibran, Le Prophète, Les Jardins du Prophète, et il a surtout reçu un message, tout un livre sur L’Après vie de John Lennon, une fois qu’il avait été assassiné.

Et John Lennon avait dit… ça remonte aux années, tout début des années 80, et John Lennon avait dit qu’il y aurait cinq nouvelles fréquences qui descendraient sur Terre, les cinq nouveaux corps, cinq nouveaux rayonnements. C’est ce qui s’est passé, les cinq nouveaux corps, les nouveaux corps spirituels, les constitutions du corps de Lumière. Tout ça avait été écrit et dit depuis bien longtemps.

Mais la révélation n’a pu se faire que par étapes. Parce que si c’est une révélation, autant la révélation du Christ, elle est universelle parce qu’elle parle d’Amour, d’Unité. Mais que représentent l’Amour et l’Unité puisque nous sommes des êtres d’Amour, mais nous sommes avant tout des Non-Être. Quel sens il y a à ça puisqu’on est antérieur à la Lumière ?

Mais encore une fois, c’est uniquement en le vivant que tu vas le comprendre. Ne cherchez surtout pas à le comprendre intellectuellement ou à travers des images ou à travers une compréhension intellectuelle.

Sœur : Non, je n’ai pas cherché à le comprendre.

C’est que le moment où vous lâchez toute prétention à comprendre, toute prétention à vous saisir  de quelque chose, que ça va arriver. C’est en quelque sorte l’acceptation de votre ignorance, de notre ignorance, qui nous conduit à la connaissance ultime, c’est-à-dire celle du Non-Être que nous sommes et de la perfection que nous sommes. La création, dans sa totalité, est un voile, un rêve, un voile, un cauchemar, mais que l’on est obligé d’accepter, puisqu’en plus, on est responsable, c’est nous qui l’avons écrit. (Rires de JL)

C’est ça qui est merveilleux. On est responsable, on est coupable, on est parfait, …

Sœur : Et on est victime.

… et on est victime en même temps. On est tout ça. La triade infernale à nous tout seul.

(Rires)

Bourreau – Victime – Sauveur.

Sœur : C’est ça.

Une dernière chose à dire, parce que je vois qu’ils sont en train de préparer, activement, notre table de repas.

Sœur : Déjà ?

Sœur : Comment ?

Je vois qu’ils sont en train de préparer, activement, notre table de repas.

Mais, au fait, tu n’es toujours pas grand-mère, toi ?

Elisa : Non, j’ai trois petits indiens.

Oui.

Sœur : Qui sont adoptés, parrainés ?

Elisa : Elle, elle a des enfants.

Sœur : Ah oui. D’accord.

Tu en as trois par alliance.

Elisa : Voilà. Non, je n’ai pas expérimenté d’être grand-mère.

Sœur : Mais pour aller plus loin par rapport à Elisa, tu dis qu’elle est revenue pour, je ne sais plus quel nom l’appeler, le repos, le repos. Et en même temps, elle est en colère après elle, parce qu’elle ne supporte pas d’avoir son corps handicapé.

Ah non, elle ne l’a jamais supporté.

Sœur : Elle ne le supporte pas et pourtant c’est elle qui l’a décidé.

Frère : Mais celui qui a décidé et celui qui supporte, ce n’est pas le même.

Sœur : C’est ça.

Tu sais, tu parles d’acceptation, mais là, quand je me tape des problèmes avec la 5G, je suis dans une colère noire. (Rires de JL)

Sœur : Mais oui, parce que tu l’as provoqué, tu es en colère après toi-même.

Oui. Bien oui, c’est toute la différence.

Sœur : C’est ça la différence.

Je n’accuse pas l’État ou les antennes, c’est moi-même. Et puis à la fin, je me dis, ça ne sert à rien.

Elisa : Mais dans les quatre années que tu me connais depuis que j’ai ça, on se connaissait bien avant. Tu as bien vu que j’ai quand même accepté, petit à petit. De temps en temps, je l’embête. Je dis aux gens que je n’en peux plus, jJe veux mourir (Rires d’Elisa), mais après, je me calme.

Oui, mais comme tu as peur de la mort…

(Rires)

Sœur : C’est ça le truc, c’est ça qui la fait revenir.

Tu peux être libre et avoir peur de la mort. C’est un passage effroyable.

Sœur : Oui.

Frère : Tout en étant libre ?

Oui. La perte de la forme, pour quelqu’un qui ne l’a pas vécu, – alors moi, j’ai eu la chance de sortir de mon corps et d’aller me balader partout -. mais j’imagine que pour quelqu’un qui n’a pas vécu ni de NDE, ni d’expérience de mort imminente, …

Elisa : Mais dans mon cas, je l’ai vécu !

Mais toi, en plus, tu en as vécues. (Rires de JL) Elle a vécu des NDE, mais elle a toujours peur de la mort.

Sœur : Mais oui.

Elisa : Ce n’est pas que j’ai peur vraiment de la mort, je crois que, je ne sais pas ce qui se passe. Je crois que je suis trop …

Sœur : Tu aimes trop la matière ?

Elisa : … trop contrôleuse, je ne veux pas lâcher. Le mot c’est ’’lâcher’’. Je veux encore tout. … La nappe !

Sœur : Voilà. Voilà. Tu es encore dans le contrôle.

Parce que c’est l’habitude de la forme.

Sœur : Oui, l’habitude de la forme.

On est tellement habitué à être dans une forme ou que toute la création soit dans une forme.

Elisa : Je veux que tout soit parfait. Dans le rêve, c’est idiot !

Ça ne sera jamais parfait, ça ne peut pas être parfait.

Elisa : Mais je n’arrive pas à lâcher l’histoire que tout doit être d’une certaine manière. Je n’arrive pas à regarder là, dans le groupe, le fait que je ne peux pas, par exemple, mettre des kleenex. Quand tu as toussé tout à l’heure. Il manquait des kleenex ! Alors, j’étais déjà embêtée…

Sœur : C’est dans les détails.

Elisa : … parce que je me disais qu’il fallait que je …, que tout doit être parfait.

Sœur : C’est la perfection dans la matière.

Elisa : C’est ça que je traduis aussi dans les peintures. Je veux qu’elles soient parfaites.

Sœur : C’est du contrôle.

Elisa : Je ne lâche pas.

La seule chose qui puisse être parfaite, mais ce n’est pas une chose, c’est l’Absolu, le Réel. Le reste …

Elisa : Moi, il me reste à lâcher, lâcher, lâcher. Et c’est ce que je n’ai pas fait dans cette dernière mort. Quand j’étais dans l’ambulance, je mourrais. Je n’ai pas lâché la bougie. Je voyais une flamme, elle s’éteignait. Moi, je voulais …

Sœur : La rallumer.

Elisa : Ah non, moi, je ne la laissais pas, je ne me suis pas laissée mourir, parce que sinon dans l’ambulance, je serais morte. Je ne voulais pas quitter. Je me suis accrochée, accrochée.

Sœur : Mais qu’est-ce qui peut faire que l’on s’accroche ?

Frère : C’est un réflexe, non ?

Ce sont des réflexes de survie, tout simplement. La conscience n’accepte pas qu’elle soit …

Elisa : Je ne me suis pas permis de mourir parce que je suis trop contrôleuse. Je ne pouvais pas mourir et (en riant) et laisser le monde s’en …

Sœur : Ha oui, tu ne faisais plus partie du monde.

Frère : Elisa, mais ça c’est une part de toi. La part, en fait, qui ne veut pas laisser ce processus se faire, ça n’est qu’une part. C’est le côté de ta personne ou la conscience, mais ce n’est qu’une part.

Elisa : C’est la conscience ou c’est le personnage ?

Frère : Ça peut être l’un ou l’autre.

Les deux. Les deux mon capitaine !

Elisa : Les deux. Moi, je l’ai vu. J’ai vu que c’était la conscience.

Oui, tout à fait. Mais la conscience ne peut pas lâcher.

Elisa : Parce que je crois que le personnage était trop fatigué déjà. Mais la conscience se raccrochait.

Frère : Oui.

Elisa : Et je ne peux pas me permettre de mourir.

Nisargadatta, il avait une expression pour la conscience, il l’appelait la Perfide …

Elisa : Ah !

… la perfide, la vicieuse.

Elisa : Moi, je suis sûre que quand je pourrais lâcher et mourir en vie, je vais guérir, je le sais, je vais pouvoir bouger le bras et ….

Tu vas y être aidée. Quand il n’y aura pas de chauffage, pas de bouffe … plus d’électricité … (En riant) … Cet hiver tu vas voir.

Ah bien, c’est le plan.

Frère : En fait, pour les personnes qui vivent régulièrement le Réel, les parts, donc la part, la partie personnage, la partie conscience, comment elles lâchent quoi, comment elles laissent faire ? Qu’est-ce qui fait qu’elles laissent faire, finalement parce qu’il y a un peu de ça ? Elles laissent faire et puis du coup …

Oui, le plus souvent.

Frère : … lui … est présent parce que …

Le plus souvent dans ce qui t’est accordé par ton propre scénario, tu laisses venir les choses. Tu ne décides rien. Les choses se font d’elles-mêmes et c’est réellement comme ça. De toute façon, si je fais un effort trop important pour quelque chose, donc, moi j’appelle ça : c’est fluide, ce n’est pas fluide. C’est aussi bien chercher un restaurant sur la route que n’importe quel acte de la vie quotidienne. Soit c’est fluide, c’est parfait. Soit ce n’est pas fluide, c’est que j’ai mis trop de volonté personnelle, trop d’effort, trop d’implication de la personne ou de la conscience. Les choses qui sont justes sont nécessairement simples et fluides.

Et c’est comme ça à tous les niveaux. Alors, ça peut aller très loin. Par exemple, l’électro sensibilité là, avec les poumons qui n’en peuvent plus, …

(Un bruissement est perceptible)

… ça veut dire aussi que là aussi il y a quelque chose qui n’a peut-être pas été lâchée. Mais je ne me pose pas la question de savoir ce qui n’a pas été lâché, j’attends que ça lâche, puisque je ne peux rien faire. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? C’est comme ça.

Dans les Résonances Agapè, par exemple, que je fais, les gens me demandent des soins, je ne sais pas et je ne veux surtout pas savoir ce qu’ils ont et surtout pas savoir qui ils sont. Ça passe ou pas, mais ce n’est pas mon problème ni le leur. Ça fonctionne très bien quand ça doit fonctionner. Ça ne doit pas fonctionner, ça ne fonctionne pas. Mais ça ne me pose pas plus de problème que ça. C’est, en fait, une forme, oui, Bidi disait, je vous l’ai dit, la Divine Indifférence, mais c’est exactement ça.

Alors bien sûr, vu du point de vue de la personne, ça pourrait sembler … pour des fous, quoi, les autres nous prennent pour des gens qui n’ont pas le sens des responsabilités.

Sœur : Pas de cœur.

Oui, ça c’est tellement facile. Et en plus, plus tu es dans le Cœur, dans la spontanéité, il faut le savoir, dans les familles, plus on va te reprocher de ne pas être dans le cœur.

Sœur : Ah oui.

Ça c’est merveilleux! (Rires)

Mais bon, c’est comme ça. Tu ne peux rien changer à leur perception.

Elisa : Ensuite, si je pense, si je meurs, je me lâche et bien, je perds la fin de tout ce spectacle ! Je veux être là !

Sœur : …pour le final.

(Rires)

On en parlera cet hiver si on a les moyens de communication et que tu n’as plus rien à bouffer, plus rien à…, tu ne peux plus te chauffer, ni rien.

Elisa : Bien moi, j’ai encore des réserves, (Rires) J’ai encore des réserves. Peut-être que je vais mourir avec la ligne parfaite !

(Ça coupe court)

(Terminé)

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