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SATSANG
Partie 1
22 septembre 2018
Participant : Lors d’un déplacement de conscience, qu’on appelle « l’autre côté du voile », j’étais dans un espace, où je vivais, où il y avait uniquement du féminin sacré. C’est comme si tout débutait de cet espace-là, ensuite s’ajoutait le masculin sacré, et ensuite la création se constituait. Est-ce que j’ai vécu Abba ?
Abba est antérieur à ça, c’est la meilleure définition qu’on puisse en donner, encore une fois, en dépassant les mots. Le féminin sacré, c’est effectivement ce qu’on a retrouvé, c’est ce qu’il a été dit, depuis de nombreuses années, parce que ce qui a été amputé, justement, c’est ce féminin sacré, dans l’enfermement de la création. Comme ça avait été expliqué, déjà le féminin sacré, quand tu le vis, tu es déjà libre, bien sûr. La seule différence, c’est que dans le processus de la création, ça a été expliqué, par rapport à l’anomalie primaire, il y a un certain nombre de choses qui se sont passées, lors de la toute première création, lors de la première émanation de la conscience, le premier rêve de la conscience. Et ce rêve a été très vite amputé, dès le début, du fait de la présence de cette anomalie primaire, de ce fameux féminin sacré. Donc retrouver aujourd’hui le féminin sacré, comme ça a été expliqué à travers les canas depuis trois ans, te fait vivre effectivement quelque chose qui est déjà énorme. C’est-à-dire que tu retrouves la part de toi qui était amputée, ici même en incarnation.
Abba est au-delà de toute représentation, et au-delà de tout personnage, et antérieur, comme ça a été dit, à la création. Comme le faisait remarquer notre ami Pierre hier soir en aparté, l’avantage, si on prend des auteurs connus, par exemple Eckhart Tolle, Christiane Singer, Nicole Montineri, on peut prendre tous les noms qu’on veut, des gens qui s’expriment aujourd’hui depuis ce point de vue, à juste titre, c’étaient des gens qui sont passés du jour au lendemain, ou progressivement, ils ne s’en sont peut-être pas aperçus, de la personne à quelque chose qui n’a plus rien à voir avec la création. Donc ils sont réellement absolus. Mais il n’y a pas toute la palette des manifestations. Les histoires dites spirituelles ou de conscience ont permis de véhiculer toute cette trame entre le rien et le tout, l’alpha et l’omega, Abba, appelle ça comme tu veux, peu importe, mais de donner l’opportunité à de très nombreux frères et sœurs de vivre ces étapes intermédiaires, puisque l’histoire qui a été construite, même le corps d’éternité, qui est réel, les vibrations, les portes, les étoiles, aujourd’hui, ne nous sont plus d’aucune utilité.
C’est-à-dire qu’on a construit quelque chose qui a abouti de manière exceptionnelle à cette résurrection que vivent les gens, alors que l’événement n’a pas encore eu lieu au niveau collectif. Et Bidi avait dit, d’ailleurs, que cet événement-là était beaucoup plus important que la visibilité de Nibiru ou que l’appel de Marie. Et ça, on le constate de jour en jour, parce que c’est réellement une épidémie, c’est une pandémie. Il y a des frères et des sœurs qui n’ont jamais eu la moindre démarche spirituelle, et vous en avez autour de vous, même des gens qui étaient en opposition, ou qui ne se posaient aucune question, et qui aujourd’hui se retrouvent à vivre cet état ultime, si on peut dire, qui est au-delà de tout état et au-delà de toute création.
Mais vivre le féminin sacré, comme ça avait été expliqué, te permet déjà d’être libre, c’est-à-dire qu’il n’y aura aucun choc de conscience, et c’est pour ça que ça avait été développé très amplement depuis le début de cette année, après la dernière intervention d’Omraam, ce qu’on appelle les habitudes, les comportements, c’est-à-dire toutes ces choses qu’on fait de manière automatique, qui ne sont pas donc liées à une activité mentale à proprement parler, qui ne sont pas liées à des mémoires à proprement parler, mais simplement à des espèces de conditionnements collectifs, de ce qu’on appelle une espèce de conscience automatique, qui était là, et que la personne elle-même ne voyait pas, et ne pouvait pas voir, parce qu’elle le vivait tous les jours, à travers des trucs qui se répètent, peu importe quel secteur ça touche.
Mais Abba, pour revenir à ta question, c’est ce qui a permis de renvoyer l’image en miroir, ce qu’on appelait à l’époque la ceinture de Van Allen, et de casser le miroir, c’est-à-dire d’éviter que la conscience, puisqu’on le sait, on l’a compris, il y a une seule conscience, un seul grand esprit, qui s’est démultiplié à l’infini et à l’indéfini, à travers les jeux des dimensions, des créations successives, mais comme on est les uns dans les autres, effectivement et concrètement, il est tout à fait logique que l’espace de résolution se situe ici. Maintenant, Abba est une appellation, il n’y a pas un Abba, ou comme certains l’ont appelé, un Père, ou un dieu créateur, ça n’existe pas, puisque les créatrices sont des femmes, il y a jamais eu d’homme créateur, ça n’existe pas, ça n’a jamais existé.
Participant (suite) : Mais ce que je vivais… je ne vivais pas de personnage…
Oui, il n’y a pas de personnage, c’est les deux premiers archétypes, féminin-masculin, le yin et le yang, le bien et le mal, c’est la première manifestation ou extériorisation de la conscience, d’emblée, on dit le zéro en numérologie, si tu veux, sacrée, le zéro donne le un qui donne le deux qui donne le trois, et à chaque ensemble de nombres, on détermine des attributs, par exemple ce qu’on appelle le ternaire, opérateur de création, c’est le 1-2-3, père – fils – sait esprit, Vishnou – Brahmâ – et je sais pas qui, c’est la même chose, c’est une trinité opérateur de création, mais dès qu’il y a manifestation, la toute première manifestation était déjà porteuse de l’anomale primaire.
Donc, en finalité, il ne reste qu’une chose par rapport à ça, c’est même pas le discours, les textes, les connaissances qu’on a pu ingurgiter, c’est de constater tout simplement qu’il y a un état où il y a la personne, même dans le transpersonnel, avec toutes ses histoires spirituelles et ses histoires de conscience , et qu’il y a quelque chose où il n’y a plus personne, où il y a uniquement cette Joie nue, parce qu’on peut parler d’Amour nu, de conscience nue, vivre des choses, mais j’ai insisté lourdement depuis juillet, le seul marqueur fiable et définitif de cette « liberté », ça ne peut être que la Joie. Il n’y a rien d’autre. Quelle que soit cette Joie, que ce soit une Joie silencieuse, intériorisée, ou une Joie exubérante, pourquoi pas, à certains moments, comme l’a montré par exemple Osho, ou d’autres, quand tu regardes pépère ou même frère K, ils ont passé leur vie quand même dans un sérieux.
Mais bien évidemment, parce que l’anomalie primaire, quand on parle d’anomalie primaire, c’est un événement antérieur à la première manifestation de la conscience, qui était présent lors du premier rêve de la conscience, puisque la conscience, comme disait Bidi, la conscience est une tache, c’est quelque chose qui fait ombre, quelle que soit la conscience. Or tant que tu n’as pas retrouvé cet espace dépourvu d’attributs, qui n’est pas un espace ni un temps, mais qu’on repère tout de suite quand on est là-dedans parce qu’on se reconnaît, tout simplement, y’a pas d’image, y’a pas de support, y’a pas d’histoire, y’a pas de scénario, y’a pas de couleurs, y’a rien, au sens de l’ego ou au sens de la conscience, y’a rien du tout. Et pourtant, quand ça c’est vécu, le marqueur indélébile, quelles que soient les circonstances de la personne, quelles que soient les problématiques qui existent dans la vie de tout un chacun, tu t’apercevras très vite que la Joie, elle prend tout.
Participant (suite) : Mais ça, ça fait presque trois ans que je l’ai vécu, mais la Joie, je l’ai pas encore.
Tu sais, il y a des gens qui ont vécu l’onde de vie en 2012, on parlait déjà de libération à cette époque-là, on était réellement libérés , mais l’anomalie primaire était encore présente, on ne pouvait pas, tout en étant libérés, conscientiser, et encore, c’est un mauvais terme, ce qu’on a appelé la réabsorption des mondes, que j’ai appelé peut-être à tort la décréation, puisque c’est la création quand on sort de toute conscience, quand on est au-delà de tout personnage, de toute forme, de toute dimension. Bien évidemment, on est capable, pour certains, de se maintenir à l’interface du paradis blanc et du noir absolu, et on est capable de voir l’ensemble des créations, l’ensemble des univers, l’ensemble des multivers, et de voir qu’on est les uns dans les autres. Mais ça c’est des explications.
Maintenant, il faut aller vers plus de simplicité, de pureté, il y a pas d’autre alternative, quoi que vous pensiez, et quoi que vous viviez, quoi que vous viviez comme vibrations, comme énergies, comme expériences, comme contacts, tout ce que vous pouvez imaginer comme jeux de la conscience, y’a pas de meilleur témoin que cette Joie. Qui n’était pas possible avant. Parce que même Bidi, est-ce qu’il vous a parlé de la Joie, quand il était vivant ? Non. Il pouvait pas en parler. Bien que Bidi soit celui qui est allé le plus loin, de toute l’histoire, on va dire, de la conscience et de la spiritualité, bien évidemment, je l’ai même dit, même le Christ quand il disait moi et mon père somme un, ok, mais alors pourquoi il disait nul ne connaît la date, sauf le Père, ce qui était faux.
Parce qu’il y a pas plus de père que de mère, et l’absolu ne peut pas s’encombrer d’histoires, ni de conscience, même de supraconscience. Et c’est la seule façon de constater, puisque l’observateur est présent maintenant chez tout le monde, on n’est plus dans les circonstances de 2009-2010, où on se posait la question de savoir ce que c’était la réfutation, l’observateur, 2012, avec Bidi, après, l’observateur tout le monde l’est, et tout le monde, quel que soit son vécu antérieur, quel que soit son âge, est tout à fait apte à voir cela. Qu’il le veuille ou pas, qu’il dise c’est pas vrai. C’est pas possible. C’est pas possible parce que la Lumière est tellement là, l’éclairage est tellement là, que tu ne peux pas te tromper.
Tu peux te leurrer toi-même, mais si tu pars du principe que tu vas exprimer des concepts, alors, il y a des gens qui s’expriment très bien, sur l’Advaita Vedānta, qui te parlent à merveille de l’Advaita Vedānta, mais tu vois à travers les mots qui sont couchés qu’ils ne vivent rien de ce qui est écrit, absolument rien, et certains qui sont très très connus, parce qu’ils se sont simplement intéressés à l’Advaita Vedānta, à des écrits, et ils vont adopter ça comme mode de présentation, mais il y a des mots qui ne trompent pas. Quand tu es réellement dans cet état de Joie totale, qu’elle soit silencieuse ou exubérante, ton humeur ne peut pas être déstabilisée d’un iota par quoi que ce soit, même si tu le veux, tu le peux pas.
Bien sûr la personne est là, je peux faire une colère, mais je ne suis pas dupe, je ne peux plus être entraîné par quoi que ce soit. Et ça change la vie. Tu es obligé de constater que quels que soient les événements qui peuvent survenir à ton corps, à ta vie, à ta conscience, à ton mental, à tes humeurs, ben tu es toujours, toujours, toujours le même. C’est-à-dire qu’à ce moment-là, vous n’êtes plus votre vie, mais vous êtes la Vie, et quand vous êtes la Vie, il n’y a plus de place pour la moindre histoire, la moindre personne. Et c’est ça qui change tout.
Donc le seul marqueur valide, c’est pas les mots d’amour, c’est la Joie. Vous ne pouvez pas tricher avec la Joie. Tu peux tricher avec l’Amour, puisque l’Amour a tellement de niveaux de significations, tu peux tricher avec les énergies, avec le vibrations, même dans la supraconscience, mais tant que tu as pas vue ce que tu étais antérieurement à toute conscience, tant que tu l’as pas vécu.. Or ce qui imprime la certitude du vécu, c’est pas une expérience, quelle qu’elle soit, même le féminin sacré, même tous les voyages de conscience qu’on a faits, parce que ces expériences, elles sont infinies, après, il est question de vivre ça ici et maintenant, c’est-à-dire que tout ce qui transparaît ne vient plus de la personne, et ne peut pas venir de la personne.
Bien évidemment que la personne elle sera toujours là, jusqu’à la fin, mais cette personne ne peut que constater que cette Joie est non seulement sans objet, non seulement nue, et surtout qu’elle ne te quitte jamais, jamais, jamais, c’est impossible. Et c’est ça qu’on appelle Abba. C’est au-delà de tout personnage, de toute dimension, cet état magnifiquement décrit par Christiane Singer, par exemple, ou d’autres, mais eux, ils sont authentiques, même s’ils ne sont pas capables de le décrire en mots, parce qu’ils ont vécu le tout et le rien, mais rien entre les deux.
Or aujourd’hui on a la chance, pour beaucoup qui vivaient les processus vibratoires, l’activation du corps d’éternité, des nouveaux corps, les énergies, la conscience nue, ont même la chance de se rendre compte de toute la palette entre l’alpha et l’omega. Mais aujourd’hui on n’en a plus besoin, ça sert à rien. Aujourd’hui je dirais même que ça, c’est un poids. Parce que si je refaisais, par exemple, des soins comme je faisais en me déplaçant dans un corps de lumière que j’empruntais, bien évidemment c’est hyper fort, c’est hyper vivant, ce que les gens voyaient, sentaient, il y en a qui peuvent en témoigner.
Mais ça, c’est pour ça que Bidi à un moment donné est intervenu et m’a dit « mais qu’est-ce que tu fais, ça sert à rien ». C’et-à-dire que je me servais de la matrice de ce monde pour l’éclairer, bon, ça a permis pour l’anomalie primaire, une fois que l’anomalie primaire a été résolue, ça servait plus à rien, au contraire. Parce que quand tu fais ça tu crées une distance, même si toi tu te déplaces en conscience nue et que tu vas voir chez les gens et que tu arrives à tout voir, ici vous êtes nombreux à avoir vu ma visite, à m’avoir vu, j’ai vu des trucs qui étaient impossibles à voir, dont les gens ne savaient même pas que c’était chez eux, c’est la vérité, mais ça ne sert aujourd’hui à rien. Parce que qu’est-ce que vous allez faire dans ce cas-là, vous allez servir la personne, mais, servir la personne c’est utile, si vous avez mal, restez pas avec une douleur, mais par contre, ne raccrochez pas ça au passé ou à l’avenir, ou à quelque jeu de la conscience. Puisque la Lumière étant de partout, réellement et concrètement, si vous êtes transparents, là pas dans le sens de l’humilité, mais si vous acceptez, le résultat sera là.
La seule chose qui fait aujourd’hui obstacle, c’est la conscience. Alors Bidi disait déjà que la spiritualité était une escroquerie, c’est la vérité, et après il disait même que la conscience était une maladie. Oui, c’est une maladie. Ici, on est en bout de chaîne. Le ciel, c’est une peau de serpent, ça n’existe pas. Donc, toute la création est en nous, c’est pas une utopie, mais c’est une chose de le savoir, et c’est autre chose de le vivre. Or aujourd’hui on est plus dans quelque savoir que ce soit, ni dans quelque vision que ce soit, mais on est dans un vécu. Or si le vécu, quelles que soient les visions, quelle que soit l’expérience, quel que soit l’état, même supraconscience totale, ne te met pas dans cette Joie permanente et indélébile, ce que tu as vécu ne te sert à rien.
Or aujourd’hui, depuis la fin de l’anomalie primaire, il n’y a pas de chose plus facile à faire, que de tout lâcher, et surtout tous les archétypes, même les plus dits sacrés, parce que ça ne sert plus à rien. Ça veut pas dire que Marie a servi à rien, puisque c’est elle la créatrice, ça veut dire simplement qu’aujourd’hui, dans la strate dans laquelle on évolue dans la réabsorption des mondes, tout ça est encombrant. J’ai pas dit néfaste, j’ai dit encombrant. Ça représente des poids qui empêchent cet allègement final, dont le seul marqueur est cette Joie.
Et cette Joie, tu peux pas la camoufler, elle est irrépressible, même si t’es en silence. Et tu es obligé de constater en toi-même que même si tu veux dévier de cette Joie pour reprendre des trucs que tu faisais avant, il n’y a plus aucun désir, aucun besoin, réellement et concrètement. C’est-à-dire que tu laisses vraiment les choses arriver, c’est ça qu’on appelle l’accueil. C’est cette posture de la conscience qui se sacrifie elle-même, « père je remets mon esprit entre tes mains », qui te place bien au-delà de ce qu’avait expliqué à l’époque Anaël sur l’abandon à la Lumière et sur les principes de la dualité, parce que quand vous êtes dans cette Joie, rien ne peut sortir de votre bouche ou de vos pensées, qui soit en rapport avec la moindre dualité de quoi que ce soit. C’est im-pos-sible. Si ça se manifeste, c’est que vous n’y êtes pas encore, c’est tout.
Participant : Dans la phrase « Père je remets mon esprit entre tes mains » il y a encore une séparation, une distance.
Bien sûr. Mais c’était adapté aux circonstances de l’histoire, et au rôle du Christ, et des autres instructeurs ou maîtres, vous les appelez comme vous voulez, pour nous permettre d’arriver à ce moment-là, à ce qu’on vit sur Terre de façon de plus en plus extensible. Mais néanmoins, et encore une fois, c’est ce qu’a fait AD, on a construit des histoires, réelles, qui ne pouvaient que nous approcher, que ce soit dans l’acceptation ou dans le déni, parce que quand Bidi est arrivé, il y a beaucoup de gens qui sont partis, puis il y en a qui reviennent maintenant, il y a divers chemins, mais le plus important, c’est même pas ça. C’est pour ça que je parle de moins en moins des archétypes ou de l’expérience de quoi que ce soit, parce qu’il y a pas de marqueur plus fiable que cette Joie.
Or cette Joie, même si vous sentez qu’il y a des moments, même si vous vous baladez en conscience nue, ou dans d’autres dimensions, vous allez constater par vous-mêmes que vous allez vous consumer, littéralement, mais que vous ne pourrez pas être la vie ici. Maintenant, c’est votre choix, vous êtes libres. Mais si vous restez ici en attendant l’événement, vous ne pouvez pas tricher, parce que sans ça vous allez vous éloigner de cette Joie et vous allez constater, puisque l’observateur est omniprésent, ben qu’il y a plus de Joie. Alors c’est pas grave, des fois il peut y avoir des colères qui sortent, besoin de quitter son sac, même des fois des gens qui se mettent à insulter, comme ça, ça sort, faut insulter tout le monde. Mais c’est pas grave. C’est pas grave, ça, au contraire, c’est pas des résistances, c’est des choses qui ont besoin de s’évacuer et qui s’évacuent par le jeu de la Lumière.
Mais tant que vous croyez que vous allez pouvoir changer un iota de ce qu’est la Lumière, vous ne pouvez pas être libres. Il n’y a que la disparition de la personne, la fainéantise, l’humilité, la simplicité, on va pas revenir sur ces piliers qui ont été enseignés, mais maintenant c’est accessible directement et spontanément. Et y’a pas à culpabiliser si c’est pas là, ça veut dire simplement que vous n’avez pas relâché suffisamment. Et que quelque part, quelque part en vous, dans le mental, dans les habitudes de la conscience, y’a besoin d’histoires, y’a besoin de scénarios, y’a besoin de forme, y’a besoin de dialogue, y’a besoin de quelque chose.
Mais dans la liberté dont je parle là, c’est même pas le libéré vivant de 2012, ça n’a plus rien à voir. Parce que là, c’est pas l’onde de vie qui est libérée, c’est la conscience qui s’est éteinte d’elle-même. Qu’elle se soit éteinte à travers les souffrances du personnage, ou qu’elle se soit éteinte à travers ce qui a été fait dans les autres plans, dans les autres dimensions, peu importe. Mais le problème, c’est que ça se passe maintenant vraiment hic et nunc, c’est-à-dire ici et maintenant. Or cette Lumière, et ça a toujours été dit, et c’est quelque chose dont je suis convaincu depuis bien avant AD, c’est que la transsubstantiation de la matière, elle se passe dans la matière, donc c’est à travers ce corps, pour ceux qui ont la chance d’en avoir un, que ça va se passer. Donc ce corps, il doit laisser s’effuser tranquillement la Lumière.
Mais dès qu’il y a une revendication personnelle, de quelque nature que ce soit, et ça va très très loin, dès l’instant où tu vas avoir une pensée qui va apparaître spontanément, tu te places d’emblée dans la réaction, mais cette réaction-là elle est pas gênante, puisque j’ai dit qu’il faut entretenir le corps, surtout aujourd’hui. Il est pas question, et je l’avais déjà expliqué à de nombreuses reprises, quand il y a eu la libération en 2012, bon, il y’a des gens qui ont eu des problèmes, on les a laissés évoluer, en disant c’est pas grave. Non, c’est faux, parce que aujourd’hui, la cible, réelle et concrète de cette alchimie finale c’est la Terre, qui est la planète la plus sacrée qui soit, même si ça a été un dépotoir, c’est ici que ça se passe, et ici, bien évidemment ici, on est dans ce corps, qu’on le veuille ou pas. Et c’est à travers ce corps, quel que soit son âge et quel que soit son état, que cette Joie se produit, c’est pas ailleurs.
Dans les expériences de conscience nue, on vivait des états vibratoires, on avait des visions, on agissait sur la Terre, on voyait beaucoup de choses, on intervenait sur énormément de plans, mais jamais ramené la Joie, de ces expériences. La Joie a éclos de manière aussi flagrante et intense progressivement, de façon indélébile, au fur et à mesure que l’anomalie primaire a été dissoute sur le plan collectif, c’est tout. Donc aujourd’hui, il n’y a pas de différence entre celui qui vibre, celui qui vibre pas, celui qui vit tout, celui qui vit rien, puisque c’est exactement la même chose et que tout concourt à ce sacrifice.
Alors le sacrifice fait un peu peur, la chance qu’on a c’est qu’on vit la résurrection avant même le sacrifice complet, et que la meilleure façon de magnifier le sacrifice, c’est d’accueillir, et quand on dit accueillir, c’est ne rien regimber à ce qu’il peut se produire. Ça ne veut pas dire acquiescer et accepter la douleur ou accepter son mental, ça veut dire le traverser, ça a été expliqué plein de fois. Mais encore une fois, quelles que soient les expériences vécues, ou les états vécus, par exemple, pour revenir au féminin sacré, oui, le féminin sacré libère totalement, bien sûr, encore une fois, à condition de ne plus s’appuyer sur quelque archétype que ce soit, fût-il le plus prestigieux, et il l’est réellement dans l’histoire de la création, mais sans ça comment veux-tu retrouver que tu es toi-même antérieur à la création., et antérieur à toute forme et à toute dimension.
Il n’y a pas de marqueur, tu peux mettre tous les discours que tu veux, le seul témoin fiable, et tout le monde est apte à reconnaître cette Joie-là, quand il le vit, parce que c’est naturel, c’est cette fameuse Joie. Alors qu’elle soit en silence ou exubérante, peu importe, là aussi il y a plusieurs tonalités, mais tu es obligé de constater que rien ne peut te dévier de cet état permanent. Et à partir de là, y’a plus aucun poids. Mais c’est pas toi qui fais le travail, contrairement à ce qu’on faisait dans les années AD avec les différents yogas, c’est la Lumière qui fait tout. C’est-à-dire qu’on est passé de toutes ces phrases « je suis en toi, tu es en moi », « je te vois, tu me vois », « je suis toi, tu es moi », « je t’accueille, j’absorbe ton essence », jusqu’au moment où tu comprends qu’il n’y a personne, c’est-à-dire qu’il n’y a pas l’un et l’autre, que tu es très exactement la totalité de ce qui est entre les deux, même plus un personnage, ni Marie, ni Mickaël, ni quoi que ce soit, et que tu es dans cette félicité totale qui ne s’accompagne de rien d’autre.
Et là, à ce moment-là, quel peut être l’intérêt d’aller explorer quoi que ce soit, quel est l’intérêt d’aller voyager où que ce soit, puisque la totalité de ce qui se déroule, se déroule à travers ce corps, et cette conscience ordinaire et cette supraconscience, qui sont tous les deux transcendés par l’état dans lequel tu es. Mais ça, tu ne peux pas le chercher, comme ça a été dit, c’est quelque chose qui ne peut apparaître qu’à partir du moment où réellement tu as acté le sacrifice, mais pas le sacrifice de la personne, le sacrifice cette fois-ci de la conscience elle-même. Et c’est ça qui fait les choses, c’est pas toi. Tant que tu crois que tu vas pouvoir y arriver par toi-même, aujourd’hui, c’est plus possible.
Alors c’était très bien pour arriver au processus vibratoire que beaucoup ici ont vécu, l’activation des portes, des chakras, des nouveaux corps, parce que c’était une étape indispensable, mais à un moment donné, tout ça ne représente plus de sens. Ça ne veut pas dire que c’est faux ou que ça a été faux, ça veut dire simplement que la Lumière, l’intelligence, permet aujourd’hui, au travers de toute douleur, toute souffrance, tout mental, d’être libre. À condition que tu ne sois pas accroché, retenu ou emmené par quelque scénario où quelque histoire que ce soit, ou quelque processus vibratoire que ce soit. Et tu constates très vite quand ça se produit, parce que ça se produit naturellement, spontanément, que là, ben t’as pas d’autre choix. Parce que la plénitude, la vacuité, est telle, qu’il ne peut rien exister au sein de la conscience, comme au sein de la personne, qui t’emmène ailleurs que ici et maintenant.
Donc, dans ce cas-là, il y a plus besoin de justification, il y a plus besoin de vibrations, même si elles sont là, bien sûr, mais tu ne t’appuies plus sur ta conscience ou ta supraconscience. C’est-à-dire que malgré la personne, malgré le corps d’éternité, malgré tout ce que tu peux vivre, tu n’as plus aucune envie de vivre quoi que ce soit, et surtout pas le jeu de la conscience. Et à ce moment-là ben, qu’est-ce qui se passe dans ta vie, ben tu constates que absolument tout devient fluide, sans aucune exception, chaque chose est à sa place, et c’est pas une vue de l’esprit, c’est pas quelque chose à quoi tu adhères, c’est quelque chose que tu vois et que tu constates à chaque minute, à chaque regard, à chaque accusation, à chaque mot que peuvent dire, ou histoire que peuvent raconter, les gens, parce que tu ne peux plus être inscrit dans un scénario matriciel, quel qu’il soit.
Et là, tu es libéré même de ce qu’on appelait la matrice christique. Ça veut pas dire que tu t’en sers pas, tu t’en sers tous les jours, au contraire, tu nages dedans. Mais tu n’a s aucun point de vue à faire valoir, t’as aucun point de vue à défendre, et tu acceptes tout ce qui se présente dans ta vie, absolument tout. Et il y a pas de plus grande liberté que celle-là. Là est la vraie liberté. Parce que tu vois bien qu’il n’apparaît aucune question, qu’il n’apparaît aucune animosité, qu’il n’apparaît aucune fluctuation de l’humeur, qu’il n’apparaît aucune vision, qu’il n’apparaît aucune énergie, et que la vibration, elle fait ce qu’elle veut, bien sûr qu’elle est là, et maintenant je n’en parlerai plus, je ne parlerai plus jamais des structures du corps d’éternité, parce que ça ne sert à rien.
Pour ceux qui découvrent aujourd’hui cet aspect de la conscience nue et de la supraconscience, et de l’Absolu, les encombrer avec ça, ne ferait que les éloigner de ce qui est à vivre, qui se passe de tout commentaire et qui se passe de toute description. Bien évidemment, je pourrais reprendre les descriptions, des trucs qui s’activent en ce moment entre le triangle de la Terre, derrière la tête, l’alchimie au niveau du cœur, entre la porte kiristi et le triangle du cœur devant, mais ça ne sert à rien. Ça sert à rien de se focaliser dessus, ça sert à rien de l’évoquer, parce que aujourd’hui, je dis bien aujourd’hui, pour la première fois de l’histoire de ce cycle, il n’y a plus besoin de religions, il n’y a plus besoin de sauveur, il n’y a plus besoin de Bidi, il n’y a plus besoin de personne, et encore moins d’Abba.
C’est-à-dire, dé-brouillez-vous. Comme je disais, je m’en lave les mains. Je m’en lave les mains non pas parce que je m’en fous, mais parce que je sais pertinemment, pour l’avoir vu et l’avoir vécu, et puis pour voir d’innombrables frères et sœurs qui débarquent, qui connaissent rien à la spiritualité, rien aux énergies, rien à la conscience, qui le vivent aussi. Donc ça sert à rien de s’encombrer. Et plus vous acceptez, même si les premiers temps, bien sûr, il y a des questions qui peuvent arriver, plus vous acceptez ces questions, mais sans chercher à vous en emparer, ou à les comprendre, plus vous allez émerger dans cette Joie qui est Évidence, c’est le mot qu’on a employé, parce qu’il n’y a pas d’autre mot.
On cherche des mots pour les colorer, mais essayons d’éviter tous les mots qui vont nous renvoyer à des données dites historiques, à des données dites de la conscience, ou de son histoire personnelle, ou de l’histoire de n’importe qui. Ce qui ne vous empêche pas, après, bien évidemment et bien au contraire, même, d’être en accord avec la Lumière, vous, en tant que personne. Mais rappelez-vous ce qui a été dit, vous ne serez jamais libérés, une personne ne peut pas être libérée. Mais vous êtes libérés de votre personne. La personne elle est toujours là, elle vit, elle boit, elle respire, elle mange, elle fait l’amour, elle aime jouer, elle aime se balader, mais néanmoins, ce n’est plus quelque chose qui est cherché, c’est quelque chose qui est donné en abondance, mais vraiment, mais pour ça, il faut avoir fait le sacrifice.
Et là, le sacrifice, c’est pas le sacrifice, monter en vibration, monter en conscience, faire des expériences, c’est lâcher tout. Et là, le lâcher-tout, c’est bien plus que l’abandon à la Lumière, c’est être prêt pour l’inconnu, mais c’est être vraiment prêt. C’est-à-dire accueillir l’inconnu en totalité, sans faire écran, ni avec la personne, ni avec l’histoire, ni avec une date, ni avec quelque passé que ce soit, ni avec aucun archétype, quel qu’il soit, ni avec aucun dieu, quel qu’il soit. Et c’est ça que Nisargadatta déjà de son vivant avait préparé, il l’a dit, il l’a encore redit le mois dernier, tout ce qui a été retranscrit de ce qu’il a dit, trouve son application aujourd’hui. C’est pour ça qu’aujourd’hui les livres de Bidi se vendent comme des petits pains, parce que c’est, c’est même pas un enseignement, c’est la chose la plus directe qui soit, et qui est la plus adaptée à ce qui est à vivre maintenant. Et pour ça, y’a pas besoin de s’encombrer d’histoires.
Je vous disais hier en préambule, vous mettez vos mains à tel endroit, on en parlera à un autre moment, de ça, et vous allez voir que la Joie est là, c’est votre corps le résonateur, pas voter tête, quel que soit l’âge de votre corps. Donc on va pas rerentrer dans des techniques de gymnastique ou de syntonie vibrale le ou de danse du silence, on va simplifier de plus en plus. Et cette simplification, je l’exprimais à travers quelque chose qui est vécu et qui est sensible, c’est passer du battement cardiaque à la respiration du cœur.
Et on a démontré la même chose avec Vincent, notre ami ostéopathe, à la dernière rencontre à Essaouira, où en remplaçant le mouvement respiratoire du liquide céphalo-rachidien entre les deux premiers ventricules, qui est un rythme à deux temps, inspir-expir, qu’on appelle le mouvement respiratoire primaire, en imprimant soi-même un rythme à trois temps, comme pour le cœur, que j’ai appelé la valse à trois temps, à quatre temps, à mille temps. Quand vous respirez avec le cœur, vous respirez réellement avec le cœur, c’est pas une vue de l’esprit, c’est pas une énergie, c’est physiologique. On n’est plus dans les couronnes ascensionnelles, le petit chakra du cœur, le triangle de la nouvelle eucharistie, les trajets entre ki-ris-ti, le chakra du cœur et la porte ER, tout ça, il n’y a même plus besoin de le savoir, ni de le comprendre, ni même de le vivre, ça se fait tout seul.
Tout se fait tout seul. Et c’est très difficile à accepter pour la conscience que tout se fasse tout seul. Vous n’irez pas plus vite, quoi que vous fassiez, c’est vous que vous mettrez en action ou en mouvement, mais vous changerez pas un iota de ce qui se déroule au niveau collectif. On l’a suffisamment changé en mai-juin, arrivé jusqu’à un certain stade, pour constater après que les choses, quoi que vous fassiez, se dérouleront comme elles doivent se dérouler. Et que personne ne peut changer quoi que ce soit à ce qui est là maintenant.
Et quand j’ai dit que tout le monde est Abba, c’est évident, y’a pas un Abba, qui serait un dieu, un père éternel, là, c’est une hérésie. Ceux qui ont compris cela ou qui s’imaginent cela, sont totalement à côté de la plaque, puisque justement, c’est en acceptant de n’être rien, en tout cas dans cet historique personnel que j’ai vécu en mai, en acceptant de mourir et de disparaître à tout, que l’anomalie primaire s’est résolue.
Donc c’est bien la disparition de tout rôle, au sein de la création, comme au sein de tout personnage ou de tout monde, qui a permis cela. C’est pas le fait d’avoir agi, c’est le fait d’avoir cessé d’agir, c’est-à-dire d’avoir accepté à un moment donné, comme l’a fait peut-être le Christ, de dire j’arrête tout, ça sert à rien, la conscience, là, c’est fini. Et quand tu t’aperçois que tu meurs à la conscience, à ce moment-là, tu es libre. Mais t’es plus libre du jnani, du libéré vivant de 2012, avec son onde de vie, parce que là, la Lumière n’était pas encore en totalité présente. Et là maintenant, comme il n’y a plus d’anomalie primaire, le vrai rôle, entre guillemets, de la Terre, apparaît.
Et ce rôle que commencent à découvrir des gens, comme par exemple Nikolas le Touareg ou d’autres, même si certains parmi eux ont encore des projections, et c’est normal, vous avez des gens qui vivent un futur, mais laissez-les vivre leur futur, quand ils vivront totalement ce que beaucoup ont vécu maintenant, je mets au défi quelque conscience de subsister dans quelque scénario que ce soit. Parce que quand vous vivez cet état de Joie indicible, vous ne pouvez plus être dupe de la conscience, même de la supraconscience, et même des dimensions les plus élevées.
Ce n’est qu’un rêve. Tout ce qui passe n’est pas vrai. La création ne fait que passer, donc elle n’existe pas. Et Bidi l’avait déjà dit à l’époque, quand vous êtes dans le sommeil, le néant, qu’il n’y a pas de rêve, il n’y a rien, vous êtes absolu. Simplement, on a oublié. Mais quand vous le vivez vraiment, même si, à travers cette personne, cette histoire, ce monde, puisque c’est ici que ça se résout, vous ne pouvez être dupe de rien. Et les choses s’évacuent d’elles mêmes.
Alors, on peut donner un coup de pouce, bien sûr, au corps, au mental, et on peut même, au contraire, au contraire, c’est aujourd’hui en nous occupant de l’instant présent, sans le référer à quelconque passé, sans le référer à quelconque futur, que vous allez avoir le plus de solutions. C’est pour ça que je disais que les thérapeutes, aujourd’hui, quels que soient leur approche et leur abord, vont trouver que leurs techniques sont dépassées, ça veut pas dire qu’ils les abandonnent, mais elles sont magnifiées par l’action de la Lumière. Alors que ce soit un psychologue, que ce soit un cristal, que ce soit la main d’un magnétiseur ou d’un ostéopathe, ne change rien à l’affaire. Ne change rien à l’affaire, ça se fait tout seul. Et la technique, elle est largement dépassée. Mais c’est un cadre d’action de référence qui est toujours valable. Aujourd’hui ce qui est magnifique, c’est que depuis le mois de mai-juin, bien au contraire, tous les soins, de quelque nature qu’ils soient, dès l’instant où le thérapeute et celui qui reçoit la thérapie sont dans l’instant présent tous les deux, tout est accompli.
Toute la difficulté, ça va être justement de pas dériver, le thérapeute ou le patient, peu importe, et là, en plus, ce que je vous dis là c’est pas uniquement dans l’acte de thérapie, c’est ce que j’avais expliqué, en neurosciences, c’est ce qu’on appelle la théorie de l’information. Vous avez un émetteur, un récepteur. Jusqu’à présent, vous pensez que c’est l’émetteur qui était important. Ben non, parce que si le récepteur n’a pas les moyens de reconnaître ce qui a été émis, c’et-à-dire ce qu’on appelle de l’information, qui est portée par une énergie, ben y’a pas d’action. Or là ce que je vous dis, c’est qu’il y a plus d’émetteur, y’a plus de récepteur, vous êtes l’information. Donc, quand vous êtes l’information, ben y’a pas besoin d’émetteur et de récepteur.
Vous n’êtes plus identifiés dans un point focal, qu’on appelle le point de vue, que ce soit le point de vue de la personne, de la supraconscience, du thérapeute ou du patient qui reçoit, mais vous êtes en dehors de tous les points de vue. Et étant à la fois tous les points de vue, vous ne pouvez plus être dupe de n’importe quel point de vue, même celui qui vous dit qu’il va visiter les dimensions les plus élevées, ce qui est tout à fait possible, tout à fait réel. Mais ça n’a aucun, aucun intérêt, et je dirais même que ça va consumer l’éphémère, qui se consumera bien le moment venu de manière collective, mais que ça sert à rien de devancer l’appel, au contraire.
Et je l’ai dit, et je le répète, plus les jours passent, mieux c’est, même si c’est, effectivement, sur le plan de la personne, et même moi je le dis en tant que personne, j’en ai ras-le-bol. Mais plus je laisse être ce qui est, plus ce ras-le-bol n’est rien du tout, il passe, et on s’aperçoit des effets pour soi, pour les autres, pour tout le monde, pour tout ce qui se déroule sur Terre.
Et c’est ça le choc de l’humanité, jusqu’au moment où Nibiru, qui est de plus en plus visible, mais pas encore avec les ailes déployées, c’est-à-dire, vue à certains moments, en certains lieux, dans certaines conditions, où il ne pourra plus être discuté, parce que ce sera une preuve visible, et dès que ce sera visible sous la forme de Nibiru ailée, c’est-à-dire les ailes d’Isis, comme on disait, et c’est pas pour rien que Nibiru a des ailes et que c’est représenté aussi par les ailes d’Isis, parce que, je vous rappelle quand même que les mères généticiennes, qu’on appelle les créatrices, parce qu’il y a pas de créateurs, il y a que des créatrices, ben c’est quand même elles qui ont fait la création. Donc, on a beau accuser les archontes de tous les malheurs du monde, mais s’il y avait pas eu les malheurs du monde des archontes, la création aurait été sans fin, et plus ça se serait éloigné, moins il y aurait eu de possibilité de retour.
Donc, il y a que dans.. qui est même pas un plan, mais je dirais, avant ce qu’on pourrait appeler la première émanation, qui est hors de tous temps et de tous espaces, donc ne cherchez pas à localiser depuis Alcyone, parce que ça se passe depuis le cœur du cœur, depuis notre propre cœur, hein, c’est pas ailleurs, c’est ici, maintenant. C’est ici et maintenant, totalement présent. Donc, à partir de ce moment-là, vous le constatez, il y a pas besoin de s’encombrer d’histoires, de scénarios, sans ça c’est la conscience qui veut encore s’en emparer et jouer son propre jeu. Parce que la conscience ne peut pas s’arrêter d’elle-même, elle ne s’arrête que, dès l’instant où vous êtes réellement en dehors de toute conscience, c’est-à-dire l’absolu, tel que le décrivait Nisargadatta.
Ils ne sont pas beaucoup quand même à avoir vécu cet absolu-là, même parmi les Anciens. Ils se sont tous arrêtés avant. Young lui-même en parlait parfaitement, pépère en parlait tout le temps, bon, lui il parlait du soleil, l’initiation solaire, mais il le disait, quand Il a vécu son initiation, il disait, « il a quelque chose derrière le soleil ». Oui, il y a l’Ain Soph Aur, c’est-à-dire ce qui est au-delà de la Lumière, mais il pouvait pas y aller, il l’avait vu, mais il l’avait pas vécu. C’est toute la différence, et que j’ai remis, parce que les phrases que j’ai entendues pendant des années par Anaël « savoir n’est pas voir et voir n’est pas vivre ».. Mais, l’approche de savoir et de voir a été pédagogique, à travers la constitution du corps de Lumière, les différents channels qui se sont exprimés, qui nous ont permis de nous rapprocher, dans certains cas d’éloigner, mais de nous rapprocher de ce temps qu’on appelle le temps zéro.
Tous ces concepts-là ne sont pas des concepts spirituels. Regardez même Nassim Haramein maintenant, arrive à la conclusion qu’il n’y a que la Joie. Il ne peut y avoir que la Joie, antérieurement à toute conscience. Et cette Joie-là, elle est ineffable dans le sens où.. et c’est pour ça que je vous dis, laissez les gens projeter un avenir ou se projeter dans d’autres dimensions, c’est pas grave, laissez-les rêver. Parce que quand ils vont vivre collectivement cette Joie qu’on vit, qu’on appelle la stase, mais qui maintenant n’est plus une stase, même si beaucoup avons vécu en décembre-janvier des moments de stase parfois terribles, c’est fini, pour la plupart.
On est totalement présent. Et c’est justement à travers de cette présence, qui a trouvé la source de cette présence qui est l’absence, que, étant présent, tu es quand même absent. Tu es totalement là, totalement présent, en même temps, comme l’écrivent certains qui le vivent depuis quelques jours, là, surtout après avoir écouté Abba, apparemment, d’Essaouira, se trouvent dans un état étrange. Qui est plus qu’étrange, c’est pas inquiétant, angoissant, mais on n’a pas d’autre qualificatif pour ceux qui le vivent maintenant, que cette notion d’étrangeté. Mais cette étrangeté n’est que l’interfaçage de la traversée de l’éphémère et de l’éternel, comme ça a été expliqué, qui se sont alchimisés ensemble, et qui ne peuvent déboucher que su la Joie.
Or vous ne pouvez pas tricher avec la Joie. Si vous êtes en colère, si vous avez une humeur morose, ben ça veut dire simplement que vous n’êtes pas en Joie. Et vous ne pouvez pas stimuler votre Joie pour vous mettre en Joie tout seuls, ça ne marchera pas. Ça va marcher une journée, ça va marcher deux jours. C’est pour ça que cette Joie elle est nue, elle est spontanée, elle est sans sujet, sans objet, parce que c’est réellement ça. Mais cette Joie-là, eh ben écoutez, cherchez des traces parmi les auteurs, que ce soit Nisargadatta, que ce soit Omraam, on parlait d’Amour, Peter Deunov parlait de cet Amour infini, indéfini, cet Amour Universel, comme il disait à l’époque, mais la Joie ?
Et pourtant c’est bien réel, je suis pas le seul à vivre cette Joie, on est des millions, on est de plus en plus nombreux. Et la Joie elle-même est résolutoire, elle est résolutoire sur tout ce qui peut traverser l’humeur, tout ce qui peut traverser le mental. Elle est résolutoire sur les maladies elles-mêmes, même génétiques. Il n’y a plus aucune raison d’être malade quand tu n’es plus une personne, il n’y a plus aucune raison d’être affecté par quelque âge que ce soit, il n’y a plus de raison d’être affecté ni par le gluten, ni par le tabac, ni par quoi que ce soit. De toute façon il n’y a plus de désir au sens personnel, ni au sens de la conscience.
Donc tu ne peux que être dans l’accueil, total et irrémédiable, de tout ce qui arrive. Ce qui n’empêche pas d’avoir des intentions, des idées, des pensées, mais après tu les laisses se réaliser ou pas, puisque c’est pas toi qui décides. Et ça simplifie la vie. Mais encore une fois, ça ne prive pas, bien au contraire, de la nécessité, je dirais aujourd’hui, impérieuse, et je l’ai dit progressivement au fur et à mesure des années, de s’occuper de ce corps, parce que c’est votre véhicule et que l’alchimie finale, elle se passe au travers ce corps, quel que soit votre âge, qu’on ait vingt ans ou qu’on ait quatre-vingt ans, ça ne fait rien à l’affaire.
Si, effectivement, pour vous, le chemin c’est de souffrir, souffrir, souffrir, et encore souffrir, mais à un moment donné cette souffrance-là ne vous sera plus d’aucune utilité. Parce que la souffrance fait partie du jeu de l’interfaçage entre la conscience de l’ego et la supraconscience. Et ça c’est quelque chose de vivant. Le témoin, c’est le corps, c’est pas ce que vous allez dire, ce que vous allez scénariser, ce que vous allez expliquer aux gens. C’est ce que vous êtes, tout simplement. Il n’y a pas besoin de discours, il n’y a pas besoin, vous le constatez dans votre vie à chaque minute, et c’est une réalité. Et aujourd’hui c’est vivable sans passer par la conscience nue, la supraconscience, par les portes, par les vibrations, même si c’est toujours, bien évidemment, d’actualité en tant qu’appui, et que ça aide, et que c’est vécu.
Mais pour ceux qui le perçoivent, le plus important, cette Joie, qu’elle soit silencieuse ou qu’elle soit exubérante, elle se traduit nécessairement par ce qui se passe ici, quelque part dans la poitrine, où il y a ce flux, ce double tore, que j’avais expliqué, vous avez de l’énergie qui rentre et qui sort en permanence, vous êtes devenus le trou noir. Vous êtes réellement le trou noir, et le trou noir, c’est ce qui accueille toute manifestation, toute création.
Mais cet accueil n’est pas un accueil de votre personne. C’est, justement, la transparence totale de la personne. Et la personne, là, ne peut avoir aucune revendication. Elle a le droit d’être en colère quand il y a quelque chose qui fait mal ou qui lui plaît pas, mais ça ne dure pas, c’est la réaction de la machine, mais à aucun moment tu ne peux être identifié à cette machine.
Sur un plan sémantique, c’est comme ça que fonctionne la conscience. Il y a d’abord un mécanisme d’analyse, pas analyse du corps, analyse de la conscience, ensuite tu commences à faire la synthèse. La synthèse du corps, elle a été faite il y a des milliards d’années, synthèse d’une forme, qu’est-ce qu’une forme, avec ses lois, ses règles, qu’est-ce que c’est qu’une identité, ici ou ailleurs, je parle pas uniquement de la Terre, qu’est-ce que c’est qu’un archange, qu’est-ce que c’est qu’un triangle, qu’est-ce que c’est qu’une mère généticienne, qu’est-ce que c’est qu’un dieu, qu’est-ce que c’est qu’un archétype, qu’est-ce que c’est que cela. Et à un moment donné, avec la conscience nue, à l’époque où ça s’est produit, eh ben on le vivait.
Mais à ce moment-là, moi j’étais jamais dupe, pour moi c’étaient des costumes, comme ce corps est un costume et qu’on est sur une scène de théâtre, autant que le costume soit joli. Mais c’est pas toi qui l’arranges, le costume, c’est la vie qui s’en charge. Et c’est ça qui fait la beauté de l’Amour nu et de cette Joie, c’est qu’elle ne dépend de rien, et que plus on lâche, plus on accepte ce fameux sacrifice, même si le terme fait peur, plus la Joie va apparaître, spontanément et naturellement.
Et d’ailleurs cette Joie, elle fluctue, puisqu’on constate même qu’il y a des moments, on en avait parlé, d’ailleurs, dans les premiers satsangs à Essaouira, à un moment donné il y a une Joie totale, qui prend tout le monde, à un moment donné il y a une humeur de tristesse, ou de contrariété qui passe, mais elle passe. Elle se surimpose sur la Joie. Alors parfois elle est plus forte que la Joie, elle peut faire croire que la Joie a disparu, mais elle est omniprésente, cette Joie. Elle ne dépend pas d’un attribut, d’un personnage, d’une histoire, d’un scénario, elle est adaptée, en totalité, à ce qui s’est déroulé depuis quelques mois.
Déjà la première impulsion métatronique, en décembre, et puis surtout tout ce qui s’est déroulé là pendant cette période des neuf mois, du 14 décembre au 14 septembre, ça fait neuf mois. Alors, si on part après du 29 janvier, enfin, peu importe, mais c’est pour ça que j’insisterai de plus en plus sur cette notion de Joie, non pas en tant que concept, non pas en tant qu’explication mais tout ce qui va nous permettre, de manière très simple, de laisser cette Joie apparaître. Parce qu’elle apparaît chez de plus en plus de frères et de sœurs, et qu’on n’a pas besoin de s’appuyer sur quelque histoire ou sur quelque vibration pour la vivre. Et que la meilleure traduction que vous en aurez, c’est le déroulement de la vie de ce corps, déjà, de vos relations, de vos interactions, que vous ayez de l’argent ne change rien, que vous soyez seuls ou que vous soyez en couple ne change rien, que vous soyez dans telle région ou telle autre région ne change rien aussi.
Et beaucoup de frères et sœurs qui vivent ça maintenant, moi je parle de frères et sœurs qui ont débarqué dans le processus, là, il y a quelques mois, des gens qui se sont pas posé de questions, ni de spiritualité, ni de conscience, qui ont accepté de jouer le jeu de la vie, c’est-à-dire d’accepter de ne rien faire et de laisser les choses venir à eux, ça veut pas dire se mettre en méditation dans un coin et ne plus bouger, mais être disponible. Être disponible, en tant qu’observateur ou témoin, c’est justement ne plus faire interagir le témoin par la réfutation, Bidi avait dit d’ailleurs que ça servait plus à rien. Mais à travers ce témoin qui est là chez tout le monde, même s’il est pas encore vu, de se placer dans ce témoin qui n’agit pas et qui est dans la gratitude de la vie, tout simplement, parce que accueillir est sacrifice, c’est aussi la gratitude. C’est bien plus que cela.
Donc être en gratitude, c’est un état naturel, vous recherchez pas à être dans la gratitude, ça se fait spontanément. Et vous le voyez bien dans tous les secteurs de votre vie, que tout ce qui va se dérouler, sans aucune exception, a un sens, mais qui n’est pas votre sens à vous, ni de la logique, ni de la supraconscience, mais nous amène irrémédiablement à cette Joie. Et ce qu’il y a derrière toute souffrance, derrière toute interrogation, aujourd’hui, n’est que le masquage de la Joie, les derniers masques des habitudes, des comportements, des adhésions encore quelque part au jeu de la conscience, qui font encore écran, mais de moins en moins, de moins en moins.
Participant : Il y a quelques années quand je suis allée à Hawaï, le premier Éden, où j’ai reçu la vibration d’un archétype…
La première création a eu lieu sur Terre.
Participant (suite) : À ce moment-là, on m’a dit que j’étais cet archétype.
Oui, comme toute femme.
Participant (suite) : Puis, ensuite, j’étais très bien avec ça, jusqu’au moment où tu as dit qu’il fallait laisser aller les archétypes, donc j’ai laissé aller. Sauf que ce matin, en allant voir les elfes, j’ai vu un être lumineux, d’une blancheur, qui est entré en moi. Au village des elfes, j’ai été accueillie par Ériane, représentant tous les peuples de la nature. Ils m’ont renommée du nom de l’archétype, ils m’ont dit qu’ils me révélaient et que je devais le révéler, me révéler à moi. Et je me dis, c’est Abba, et là on me représente encore l’archétype que je dois laisser aller… Mais quand même c’est bon à vivre, parce qu’il y avait une frénésie, une Joie à l’intérieur de moi, il y avait une reconnaissance, une reconnexion, une réunification de tout ça, mais c’est l’archétype…
Non, plus maintenant. Je n’aurais pas dit que ça ne sert à rien d’aller chez les elfes, les gnomes, moi j’y vais plus, parce qu’ils sont en moi, mais quand tu conscientiseras qu’ils sont aussi en toi, t’auras plus besoin d’aller sur place. Mais ces expériences-là, aujourd’hui, de même que les premières fois où on a eu Érélim, le dragon, là, ici, et que Franka et d’autres ont communié, vraiment, avec l’Amour du dragon, c’est un prétexte. Il y a une entité, une autre entité, jusqu’à présent, et d’ailleurs, rien ne te l’a confirmé, c’étaient eux qui nous nourrissaient, mais là, elle t’a bien dit que c’étaient eux qui se nourrissaient de toi. Bien sûr. Puisque nous sommes, contrairement à ce que cette apparence peut nous faire croire, nous sommes le point de réunification, et c’est ici, sur Terre, que ça se résout.
Participant (suite) : En plus de la réunification, il y avait absorption des essences…
Oui, oui, tout à fait. Et juste derrière ça, il y a effectivement l’archétype, mais il faut le vivre, le féminin sacré, de toute façon, te conduit à la même chose. Mais, ne pas être dupe. C’est-à-dire que là, Ériane, les rôles, entre guillemets, sont adaptés, puisque c’est eux qui récupèrent l’information qui leur manquait aussi, et c’est en ce sens qu’on a l’aspect le plus sacré et que ça ressort seulement maintenant, bien évidemment. La Terre a été un champ d’expériences, mais c’est aussi le lieu de la première création.
Participant (suite) : Mais est-ce que ça se peut que Abba, que je suis, eux avaient comme besoin de récupérer la partie qui avait rapport à l’archétype, mais que c’est Abba qui était présent là ?
Mais tout est Abba. Si tu es dans cette conscience, si tu veux, Abba n’étant ni une forme, ni un archétype, ni un personnage, mais quelque chose qui est au-delà du premier principe, ou du premier archétype, tu appelles ça comme tu veux, à partir de là c’est fini. Ça t’empêche pas de converser avec une fée, mais, et c’est la stricte vérité, quand vous allez maintenant sur les peuples élémentaires, autant au début, ici, quand on allait chez les dragons et tout, il se passait des choses incroyables, quand les dragons venaient, on les sentait tourner au-dessus de la salle et tout, mais aujourd’hui c’est toi qui fais ça, parce que tu es effectivement Abba et que toute la création est en toi, sans aucune exception, et c’est la stricte vérité.
Participant (suite) : Parce que j’ai rien demandé, c’était un accueil et c’est eux qui m’ont… et moi j’ai accueilli..
Bien sûr, bien sûr, puisque tout est en nous, tout se révèle en nous, et à l’extérieur de nous, et ça fait partie effectivement de ce qui se déroule maintenant. Mais dans cet échange d’information, comme je le disais tout à l’heure, on prend Ériane et toi, ou je prends le thérapeute, le patient, ou l’émetteur et le récepteur, ben tu vois bien que là maintenant, le récepteur est devenu l’émetteur, effectivement, et c’est ça qui met fin à la distance, qui met fin à ce principe faux de se croire être une forme ou une autre. Mais tu es réellement l’information, c’est-à-dire ce qu’on appelle le champ ultime acausal de la physique, le temps zéro, l’Absolu, le Parabrahman, dirait Nisargadatta, mais c’est la même chose. C’est la même chose, c’est ce fameux temps zéro.
Et le temps zéro, j’ai pas attendu de canaliser pour l’avoir déjà compris intellectuellement, sans pouvoir le vivre, à travers tous les concepts de physique, quand j’ai travaillé, en étant plus jeune, sur les neurosciences, avec des personnages, je dirais, de l’alchimie, ou de différents secteurs occultes, on va dire, avec qui j’ai travaillé, et qui m’ont permis, même sans pouvoir le vivre, de le comprendre. Mais encore une fois, comprendre une chose n’est pas le vivre.
La Joie, tu peux essayer de la comprendre de différentes façons, tu peux la sentir, effectivement, mais quand tu vis cette Joie, et j’en reviens à mon truc par rapport aux projections de ceux qui imaginent un nouveau monde, laissez-les rêver, parce que, au moment de la stase, hein… Moi j’ai eu la chance de savoir ce qu’est la stase bien avant les canalisations, en 97, de savoir ce qui allait se passer, déjà à l’époque, sans l’avoir vécu. Et après l’avoir vécu, quand Anaël m’a fait vivre le fameux grille-planète final, où je disparaissais toutes les nuits, en pleurant, en perdant ma forme, dans un blanc immaculé, où j’étais terrorisé, à l’époque, et c’est pas si vieux que ça, c’était en 2009, hein.
Mais à partir de là, à partir du moment où tu conscientises que tout se résout, finalement, sur l’écran de ton corps et l’écran de ta conscience, qui ne sont que des écrans, tu découvres que tu es antérieur, et que tu es donc le témoin, mais que tu es même pas témoin. C’est-à-dire qu’il n’y a même pas les uns dans les autres, ni d’absorption de l’essence de l’un ou de l’autre, mais que ce processus est destiné à mettre fin, justement, à l’idée d’être une personne, ou l’idée d’envoyer quelque chose, ou l’idée d’absorber quelque chose.
C’est-à-dire qu’à ce moment-là, de façon fort logique et naturelle, tu n’es plus l’émetteur et le récepteur, tu ne te poses plus la question de l’un ou de l’autre, tu es dans le bain, comme on l’appelle sur le tchat. Mais c’est un laboratoire en temps réel de ce qui se passe au niveau collectif, où, sur le tchat, t’arrives, eh ben t’es emporté, même si t’arrives en te disant « je vais m’opposer à leurs conneries, qu’est-ce que c’est que ces conneries », tu es emporté par le bain d’Amour, quoi que tu dises et quoi que tu penses. Alors si t’es pas d’accord, ben tu es éjecté, tu t’éjectes tout seul du jeu, mais c’est la vérité. Parce que, quand tu arrives là, quand je dis là, ça peut être le tchat, ça peut être le cœur du cœur, en toi, ben tu t’aperçois qu’il n’y a réellement aucun monde, que tout ça ne sont que des choses qui passent.
C’est ce que disait Bidi, dans cette phrase que j’adore, que je me suis recopiée combien de fois, mais que j’arrive jamais à réciter en entier, « Le Je Éternel a toujours été à là, la création passera, mon corps passera, ma conscience passera, mais ce Je Éternel sera toujours là ». N’oubliez pas que la conscience n’est qu’un jeu de miroirs, et de fragmentation, et pas seulement dans notre plan enfermé, mais dans toutes les dimensions, dans tout ce qu’on a appelé les dimensions. Et que dès l’instant où vous vivez la stase, et ce qui sera le cas collectivement au moment venu… C’est pour ça, laissez les rêveurs rêver. Moi, les gens qui rêvent d’une autre dimension, d’une nouvelle création, je les laisse rêver, ils sont dans le rêve de la conscience, mais ils ne peuvent pas être dans la Joie, c’est pas possible. C’est l’un ou l’autre.
La Joie ne dépend pas de la conscience, la Joie nue, la Joie sans objet dont on parle, n’a rien à voir avec une manifestation de la conscience. Et c’est justement de retrouver ça qui est le serment et la promesse. Et quand tu vis ça, mais tout le monde le vivra, tu as plus aucune possibilité, ni aucun désir, ni aucune velléité, de rêver encore, même sur les plans les plus hauts, ou de jouer le jeu de la conscience. Parce que la béatitude est telle et la complétude est telle, que tu ne peux pas imaginer, que ce soit à travers la personne, à travers la supraconscience, jouer quelque jeu que ce soit. Et c’est ça qui achève la création, qui met fin au rêve de la création.
Donc, c’est pas une décréation, comme je l’ai dit, on rembobine et on ferme le livre, c’est qu’on rembobine tout notre scénario, pas uniquement de notre personne, pas uniquement de notre monde. C’est pou ça qu’il y en a qui ont des éclairages, aujourd’hui, qui peuvent peut-être être utiles à certains qui ne vivent rien, hein, et c’est essentiel, que ce soit par exemple Nikolas, ou d’autres, ou ce qu’on avait fait avec Brigitte en mai-juin, qui a permis d’éclairer des milliers de personnes. Mais maintenant, et je le répète de façon la plus formelle, si vous voulez jouer, jouez, mais moi je joue plus, j’ai plus besoin de jouer. Le jeu se joue tout seul.
Donc, je vais pas aller vous raconter des histoires sur quoi que ce soit, je ne peux que vous donner des éléments qui sont extrêmement concrets et pratiques, pour vous libérer de la conscience, si je peux dire, en sachant que, pareil que pour la personne, vous ne pouvez pas vous libérer depuis la personne de votre personne, vous ne pouvez pas vous libérer de la conscience depuis la conscience, fût-elle la plus supra qu’on veut. Parce que dès qu’il y a conscience, il y a prise de rôle, il y a prise de fonction, et il y a visions. Alors bien évidemment que ces visions sont utiles, je me suis pas amusé pendant deux mois et demi, trois mois, à soigner, pour m’amuser. Mais après, quand tu comprends que, il n’y a pas de distance, que j’ai pas besoin de me rendre, ou que j’ai pas besoin d’accueillir, mais que tout ça est déjà présent, hein…
Les soins, c’est ce que j’expliquais déjà en septembre, ça marche, ça marche pas, mais je m’en fous, ce n’est pas moi qui fais, même si je dis « ça sera fait cette nuit », c’est fait dès l’instant où j’ai lu, mais c’est pas moi qui décide. Ou c’est pas fait, la personne n’est pas prête. Mais j’ai plus à rentrer dans des considérations de savoir le pourquoi du comment, qu’est-ce qui s’est passé. Et je me suis suffisamment fait engueuler par Bidi et le Christ au mois de mai-juin, pour comprendre qu’il n’y avait pas besoin de ça. Qu’il y a besoin de la spontanéité.
Alors bien sûr qu’il y a besoin, dans certains cas, de connaissances, quand t’as besoin de prendre tel produit, de masser telle zone du corps, ou de comprendre, pour la personne. Mais plus vous acceptez cette notion d’immédiateté, et plus ce sera immédiat. Et vous serez en Joie de façon évidente. Et ça peut pas être autrement. Ça ne peut pas échouer. Bidi le disait déjà quand il était incarné, « Mes paroles ne peuvent pas échouer ». Pour ceux qui sont allés le voir à l’époque, ça échouait chez tout le monde. C’est comme avec frère K, frère K, c’était merveilleux quand il parlait, Krishnamurti, et à la fin, tout le monde se demandait « qu’est-ce qu’il a dit, je comprends rien ». Parce qu’ils préfiguraient simplement cette époque, l’époque qu’on vit maintenant, et même pas depuis les noces célestes, même pas depuis 30 ans, mais depuis moins d’un an.
Et tout ça c’est hors du temps. Il n’y a pas besoin de rattacher cette Joie à quelque événement de ce monde, ou à quelque événement de n’importe quel autre monde. Parce que c’est un poids. La Joie, ainsi, elle est nue, elle n’a besoin de s’encombrer de rien. Et si vous avez l’impression d’avoir des visions, de continuer, on peut en avoir tout en étant dans la Joie. Mais simplement, si elles se produisent, bon ben elles se produisent, si elles se produisent pas, il y en a pas besoin. C’est la Joie qui traite, c’est pas moi qui vais agir, ou qui me rends chez les gens, comme je faisait avant, ou les accueillir dans mon cœur pour vivre leur personne. C’est justement parce que je ne suis ni l’un ni l’autre, tout en étant l’un et l’autre en même temps, que l’information du temps zéro, elle passe. Ce qui explique que vous avez des gens qui ont été soignés, ils savent même pas qu’ils ont été soignés, ils sont complètement transformés, regarde, c’est ce que tu racontais sur ton fils, qui est passé à guérisseur spontané universel sans avoir rien demandé à personne.
Parce que, contrairement à l’apparence, vous avez des gens aujourd’hui, qui sont dans le rejet, de la spiritualité, ben oui, ben ce sont les plus prêts. Ce sont les plus prêts, parce que ce sont des gens qui sont le plus dans l’instant présent, dans leur refus, ou dans leur déni. Ceux-là, ils sont fermement dans la personne, mais fermement dans l’instant présent. Et c’est ça, la solution, c’est cet instant présent.
Alors, ça, on va y revenir, parce que je suis pas tout à fait d’accord sur les terminologies, certaines terminologies d’Eckhart Tolle, mais c’est encore une fois une histoire de terminologie, c’est pas grave. L’important c’est que des gens, que ce soit à travers la personne, à travers guignol, à travers une souffrance, à travers la supraconscience, arrivent à ce qui est inéluctable, c’est-à-dire à cette Joie qui ne dépend plus de rien, et surtout pas de la conscience, et surtout pas du mental, et surtout pas de votre vie, quoi qu’il arrive. Et ça, c’est pas une vue de l’esprit, c’est pas un objectif à atteindre, c’est la réalité vécue par un nombre de plus en plus extensif de frères et de sœurs. Et on s’aperçoit aujourd’hui, et ça fait enrager certains, quand on dit que les premiers seront les derniers, c’est que tous les plus anciens qui ont traîné leurs fesses sur tous les, même sans parler d’AD, mais sur tous les mouvements spirituels qui ont pu exister sur la Terre, sont aujourd’hui, je dirais, les plus handicapés.
Participants : Ha oui ! Ho oui !
Parce qu’ils ont tellement de mémoires, ils ont tellement d’habitudes, ils ont tellement de vécu, réel pourtant, mais qui aujourd’hui est un poids, mais énorme. Énorme. Et c’est ça, maintenant, tout le relief de ce que disait Anaël, par exemple, en 2009, sur l’abandon à la Lumière, sur certaines paroles du Christ aussi, ou de Marie, qui trouvent tout leur sens aujourd’hui. Oui ?
Participant : C’est un symptôme qui dure depuis plusieurs années, entre le point unité et puis ki-ris-tu, je suis enflé tout le temps et ça bouge pas.
Alors, le problème pour les sensitifs, c’est un énorme problème aujourd’hui d’être sensitif, pourquoi, parce que ta conscience est sans arrêt dans la sensation, et dans la perception. Et tant que tu seras dans la conscience, dans la perception, de quoi que ce soit, hein, tu pourras pas être libre.
Participant (suite) : C’est inconscient.
Ah ben même si ça se produit naturellement, ça se produit naturellement, les vibrations, mais tant que tu es assujetti, parce qu’on avait dit, on a répété pendant des années que la conscience est vibration, c’est tout à fait vrai, mais tant que tu es la vibration, tu es encore la conscience, même supra.
Participant (suite) : C’est du vibral.
Oui, c’est vibral, mais le vibral te met pas en Joie. Moi ce dont je te parle est indépendant du vibral.
Participant (suite) : Qu’est-ce qu’on fait, docteur ?
Ben ce qu’on fait, docteur, c’est que tu oublies tout ça. Ça veut pas dire le renier, puisque ça t’a permis d’arriver là, mais de traverser ça. C’est-à-dire que quand tu vis un processus vibratoire, quel qu’il soit, comme disait Gurdjieff à l’époque, quand il vivait des émotions, « remets l’explication à demain ». Et si c’est une émotion, ben elle aura disparu, par contre, si tu la nourris, par le ressentiment ou le besoin de comprendre, elle ne disparaîtra pas. Pour le processus vibratoire, c’est pareil. N’oublie pas que la vibration est conscience, la supraconscience est vibration. Donc, tant que tu es dans la vibration, tu peux pas être libre.
La Liberté est antérieure à toute vibration, comme à toute création. Ce qui ne veut pas dire que la vibration va te quitter ou qu’elle n’est plus là, mais que tu n’es plus identifié à ta supraconscience. Il vaut mieux s’identifier, aujourd’hui, à ce simple petit personnage misérable dans son corps, que d’être identifié à la supraconscience. Ce qui était pas vrai il y a un an, bien évidemment, parce qu’on a parlé pendant des années de monter la vibration, avec la bouffe liquide, avec les protocoles, avec les cristaux et tout. Là, aujourd’hui, par exemple, je l’ai dit, cette semaine, je reparlerai de cristaux, si vous avez des problèmes médicaux, je donnerai des soins médicaux, avec les cristaux, comme je l’ai toujours fait, mais les trucs que j’envisageais avec les cristaux, avec les mains, c’est pour permettre à la Joie de naître, rien de plus, rien de moins.
C’est pas des processus vibratoires, hein, oubliez toutes ces notions de… même moi je sais même plus comment elles s’appellent les portes, les étoiles, tout ça. Pourquoi, parce qu’elles sont actives, c’est comme si aujourd’hui, on va prendre le corps humain, je bouge mon index, ben tu vois, ici, j’ai le tendon extenseur, qui s’appelle comme ça, qui correspond ici avec le canal carpien, qui est un muscle qui va agir ici, qui va à mon cerveau, tu voulais m’expliquer ça avant de bouger le doigt, non, bouge ton doigt. T’as pas besoin de savoir comment il fonctionne.
La supraconscience, on a appris, on l’a vécue, parce qu’on savait pas comment ça fonctionnait. Mais maintenant, c’est automatique. Or le problème, c’est que ta conscience, et surtout pour les sensitifs, là je parle même pas des visuels, ceux qui ont des visions, mais les sensitifs, ceux qui perçoivent, vous êtes handicapés par la vibration, parce que vous allez sentir plus les wifi, vous allez sentir plus les ondes, vous allez sentir plus les êtres, ben oui, mais vous êtes dans l’interfaçage, vous êtes pas dans la Vérité, vous êtes pas dans la Joie nue.
Participant (suite) : Ben tu peux dire que ça servait à rien, enfin, c’est un handicap…
Oui, ce qui était un avantage considérable il y a dix ans, il a vingt ans, il y trente ans, est aujourd’hui d’un poids énorme.
Participant (suite) : Ah ben oui.
Oui, parce qu’il y a aucune Joie dans la mesure vibratoire, il y a aucune Joie, même dans les expériences les plus passionnantes de la conscience que j’ai pu mener, jusqu’à la ceinture de Van Allen, en empruntant le costume de Thor, ou les costumes, mêmes de certaines vies passées, ben je suis désolé, la Joie je la trouve là, en l’instant présent, où j’ai pas besoin, ni de conscience, ni de supraconscience, ni d’expériences, quelles qu’elles soient.
Participant : Dans la perception, Bidi avait dit que j’étais hypersensible, sensible aux ondes, aux entités, mais ça c’est la même sensibilité…
Pour tout.
Participant (suite) : Mais ça, c’est autre chose, là, c’est pas de la vibration, avec Ériane tantôt et les peuples, c’est…
Même si c’est dans la vibration, ça concerne la conscience, puisque c’est vu, c’est senti, c’est vécu, et ça passe. Et la Joie, elle passe pas. Même si tu veux t’en débarrasser, elle peut pas partir. Il faut pas se prendre la tête avec ça, tous les chemins mènent à ça. De toute façon. Simplement y’a les chemins qui sont aujourd’hui plus légers et plus agréables à parcourir au travers de la personne, et d’autres qui sont plus délicats. Mais de toute façon, comme on va tous au même endroit, c’est pas grave.
Participant (suite) : Mais c’est parce qu’on a tendance, quand on parle que quelqu’un est sensible, à voir tout le côté négatif, les ondes, les parfums, mais en même temps, cette sensibilité-là, elle est dans tout ce qui est beau…
Oui. Mais il y a quand même un moment, je ne peux pas l’appeler un état, un moment, où même cette notion de ressentir le négatif, le wifi, les entités, les êtres, n’a plus aucun intérêt. C’est-à-dire que tu traverses cette perception qui a été réelle, les entités je les vois depuis toujours, je les sens depuis toujours, mais tu ne peux plus être affecté par ce qui est perçu. Parce que tu n’es plus sensitif, tu n’es plus la perception, tu es antérieur à la perception. C’est-à-dire que là, la perception te met en Joie, effectivement, et c’est tout à fait réel, on peut être en Joie avec un dragon, avec Marie, avec un frère, avec une sœur, mais la Joie dont je parle là, elle ne peut pas disparaître. Et, à ce moment-là, tu constateras aisément, que tu ne peux plus être gêné ni par les wifi, ni par la négativité, ni par la dualité, ni par quelque ombre que ce soit, ou par quelque Lumière que ce soit.
Participant (suite) : C’est pour ça que moi je trouve que les ressentis qu’on dirait désagréables (…) il y a quelque chose qui se passe, je ressens moins, même s’il reste encore quelques…
Tout à fait. Tout à fait, et ça concerne aussi bien les sensitifs, ou les sensibles, ceux qui sentent les énergies, ça concerne aussi le corps. Parce que, en plus, c’est démontré au niveau neuroscientifique, quand tu es dans cette Joie-là, il ne peut pas exister de maladie. Ce qui veut dire que même les maladies héréditaires disparaissent. Ça ne peut pas être autrement. Parce que, à ce moment-là, ce n’est plus ta conscience personnelle qui dirige le corps, même si tu te sers de ta personne pour lever un bras, et c’est, réellement et concrètement, la Lumière qui a pris en charge.
Et c’est pour ça que, j’ai pris cette expression qui est employée par plein d’intervenants, vous n’êtes plus votre vie, mais vous êtes la Vie. Mais la Vie qui n’est pas conditionnée par quelque élément perçu au sein de ce monde, ni dans un autre monde. Vous êtes devenu le vecteur de la Vie, vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie, vous êtes l’Alpha et l’Oméga, vous êtes Christ, c’est tout. Mais pas un Christ historique chargé d’une mission. Quelqu’un qui s’est trouvé, au-delà de toute personne, de tout monde, de tout scénario et de toute histoire.
Mais, quoi qu’on fasse les uns et les autres, que ce soit agréable ou désagréable, ou encore gênant, ce que je peux dire, c’est que vous n’êtes pas ce que vous percevez, agréable comme désagréable. Ah ben, bien évidemment, il est plus agréable de fusionner avec Ériane que d’être emmerdé par un wifi, on est bien d’accord. (Rires) Mais l’un comme l’autre, à un moment donné, sont des obstacles. Pas conscients, c’est pas quelque chose contre quoi tu dois lutter, c’est simplement qu’à un moment donné, tu ne peux que constater que ton point de vue, ça veut pas dire que tu vois pas chez un frère quelque chose qui va pas, mais ça n’a aucune importance. Parce que dans ce qui se passe maintenant, même ce qui peut apparaître comme le plus violemment opposé à la Lumière, ou gênant pour ta personne, comme un wifi, qui est réel, qui a des effets réels, n’a pas d’importance.
Parce que tu ne peux plus être déstabilisé, de ce point de vue qui n’est plus un point de vue parcellaire, qui est un point de vue… qui n’est même pas un point de vue, parce que quand tu dis point de vue, c’est un endroit. Alors, un exemple que j’avais trouvé, c’est le cœur du cœur et le centre, la jonction, si tu veux, de l’ultime présence, quand il y a à la fois le paradis blanc et le paradis noir, que la conscience arrive à se maintenir à ce point d’extinction, pour voir tous les possibles. Ça, c’est possible spontanément, c’est possible avec la DMT, c’est possible, dans une certaine mesure, avec l’ayahuasca, c’est possible aussi avec la salvinorine, la Salvia divinorum, mais c’est possible aujourd’hui sans rien. Sans rien de rien.
Et plus vous adoptez cette posture… ce qui ne veut pas dire, encore une fois, alors, les gens quand ils comprennent mal, ils vont dire maintenant faut pas s’occuper du corps, faut pas s’occuper de… ben non, j’ai jamais dit ça. C’est la personne qui s’empare de ça, pourquoi qu’il faut s’occuper de rien ? Non, comme disait pépère à l’époque, et je le redis, occupez-vous de vos fesses, c’est-à-dire occupez-vous de votre corps, occupez-vous de votre vie, occupez-vous de ce que la vie vous donne. Donc si c’est la perception vibratoire ou la fusion avec Ériane, quel que soit le côté joyeux ou quel que soit le côté parfois désagréable de certaines entités, de certaines ondes et autres, vous n’êtes pas cela. Vous n’êtes même pas le récepteur qui conscientise cela. Vous êtes antérieurs à cela.
Participant : Mais cette Joie-là, vécue, c’est pas la Joie de Abba ?
Oui, si.
Participant (suite) : Mais je vais pas rejeter la Joie d’Abba, ça fait assez longtemps que j’attends après…
(Rires)
Non, surtout pas. Mais Abba, la Joie, c’est au-delà de tout personnage.
Participant (suite) : Oui, je sais. Mais quand on vit une parcelle de Abba, qui est vécue…
Oui, bien sûr.
Participant (suite) : (…) Il y a un chemin de pierres, qui sont déposées…
C’est exactement ça.
Participant (suite) : Moi je ramasse cette pierre, ça se peut que ça soit ma dernière pierre, parce que c’est ce que la vie…
Il y avait la carotte d’OMA, maintenant il y a la carotte d’Abba. (Rires)
Tu l’as dit toi-même, c’est l’accueil que tu vas développer, qui vas permettre la Joie. C’est cette notion de disposition d’esprit, de conscience, d’humeur, de mental, de vie, qui crée cela. Cette notion d’accueil, elle est fondamentale, accueillir, ben ça veut bien dire ce que ça veut dire, hein, c’est accueillir au-delà de toute apparence, de toute différence, c’est une posture, effectivement, de la conscience, ou de la personne elle-même, ou de la supraconscience, qui va te permettre de traverser. Accueillir l’inaccueillable, même le wifi, ça veut pas dire en souffrir, tu le débranches, mais ne pas être en réaction. Ça ne veut pas dire ne pas être proactif, j’ai du wifi qui m’emmerde, j’enleve le wifi, ça paraît la solution la plus logique et la plus simple. Mais ne pas entrer en réaction, c’est-à-dire s’opposer, ou gamberger, ou créer des rituels de protection.
Participant (suite) : Est-ce qu’on peut dire, dans ce cas-là, qu’elle se positionne, en tension vers la Joie permanente, mais ça se fait par doses, elle touche l’inconnu, puis ça devient…
Ben l’inconnu devient connu. Tout à fait. Il y a des gens chez qui ça a été vécu, c’est comme ça. Mais ceux qui n’avaient aucun prérequis, ni sensitif, ni spirituel, mais qui étaient bien verrouillés dans la personne, eux, ça se passe comme ça. Mais bien évidemment, après, il y a une installation, même au sein de cette Joie, comme je l’ai dit, cette Joie nue. Tu constates, au fur et à mesure des jours, des semaines, des mois, maintenant, que, on est très très loin même de tout ce qui est conscience, supraconscience, vibrations, Archanges, Marie, création, Dieu le Père, Dieu la Mère ou je ne sais quoi, ou le diable, ou ce que tu veux. Et c’est ça qui met fin, si tu veux, à tout antagonisme.
Mais c’est, encore une fois, on l’a appelé Évidence pour ceux qui le vivent, c’est une évidence, mais pour ceux qui sont en chemin, ça peut se produire en 30 secondes, comme prendre effectivement, par touches successives qui semblent être des expériences discontinues, avec des fois même des rechutes très profondes, il y a des gens qui comprennent pas que… Et justement, c’est cette oscillation entre cette Joie nue et les reliquats d’habitudes, ou d’humeurs qui changent, on se retrouve au fond du trou sans savoir pourquoi, ou les réflexes de dire « c’est la faute à ça, c’est la faute à ça, c’est ma faute ». Non, y’a pas de faute, c’est le jeu, c’est le jeu de la Lumière, c’est le jeu de la vie. Et quand ce jeu de la Lumière et ce jeu de la vie, tu le laisses se dérouler, immanquablement tu seras en Joie.
Mais ça dépend, avant tout, de ton aptitude, je dis pas à lâcher, ni à s’abandonner, à accueillir. Plus tu es dans cette notion d’accueil, même si, et surtout si tu comprends rien, et surtout si c’est un ennemi, et surtout si c’est Yaldebaoth ou j’sais pas quoi, quelle entité ou autre, que tu as réellement la capacité de le prendre en toi, puisqu’il n’est rien d’autre que toi. Et à partir de là, ben il n’y a plus de problèmes. Il ne restera des problèmes que au moment où la conscience se rebiffera. Mais à partir du moment où tu constates en toi-même que la conscience elle ne peut plus se rebiffer, parce que la Joie a pris tout, elle a consumé toutes les histoires, toutes les illusions, tous les fantasmes, toutes les projections et tout passé, c’est ça la liberté, c’est rien d’autre. Y’a pas besoin de méditation, y’a pas besoin de spiritualité, y’a pas besoin de conscience, y’a pas besoin de scénarios, aujourd’hui. Et parce que l’expérience le montre, pas que pour moi, mais pour tous ceux qui le vivent.
Participant : Je me suis un peu aperçu que, au niveau du personnage, il y a un certain vocabulaire, des mots qu’on utilise, après ça, en conscience, il y a certains mots, et puis là, maintenant, on sent un autre niveau, d’autres mots, si on en utilise, bon, que mon cerveau arrive à traduire, ben, ça, ça va me dire ce que la personne dit. C’est une notion d’autonomie et de liberté… (…)
Tout à fait, mais on terminera là-dessus, justement, ce sont les mots que tu vas utiliser qui sont dépouillés de toute référence à un personnage, toi, ou un personnage divin, qui vont te placer dans l’instant. C’est-à-dire qu’au moment où tu t’aperçois toi-même dans les mots que tu emploies, qu’il n’y a plus de connotation, ni religieuse, ni spirituelle, ni vibratoire, et que tu es descendu effectivement dans cette voie de l’enfance dont parlait Thérèse, où, quels que soient les mots que tu emploies, ils vont être extrêmement simples, tu vois.
On n’a plus besoin, et je pense, aujourd’hui plus que jamais, depuis un an, de faire référence à quelque chose d’historique, dans tous les sens du terme. Et que cette Joie-là, elle ne peut pas s’encombrer, ni d’une histoire, ni d’un scénario, ni d’une personne. Et que, bien évidemment, ceux qui le vivent déjà, à aucun moment ils peuvent douter, même si ça leur pose des problèmes, dans leur boulot, dans leur famille ou autre, ils savent, pour le vivre, que c’est la vérité. Et que tout le reste, je dis bien tout le reste, Messie, pas Messie, Marie, pas Marie, vaisseaux archontiques ou vaisseaux de j’sais pas quelle dimension, n’ont plus aucune espèce d’importance.
Vous avez vu, d’ailleurs, dans le soleil, quand ils ont fermé l’observatoire du soleil, qu’il y a eu des morceaux de vaisseaux qui se sont précipités, pour être réabsorbés par nous. Et nous avons toute la capacité, en nous, puisque nous sommes les dépositaires du premier secret, antérieur à la création, qui est d’ailleurs présent dans toutes les dimensions. Mais eux, ils n’avaient pas accès à ce plan, vous savez très bien, même les archontes, ils disaient que s’ils étaient attirés trop vers la Terre, ben ils se retrouvaient dans un corps. C’est pour ça aussi qu’il a été demandé de pas juger, parce que parmi nous vous avez des triangles, vous avez Marie, vous avez des personnages historiques, mais qui n’ont aucune importance aujourd’hui, et surtout pas les faire revendiquer, d’être ceci ou cela.
Puisque tout… Aujourd’hui, l’essentiel, c’est le féminin sacré. Si la plupart des hommes retrouvaient cette dimension de féminin en eux, et l’acceptaient, et le vivaient, il n’y a plus aucun problème. C’est ça, l’anomalie primaire, c’est la perte de ce féminin sacré, c’est-à-dire de l’émergent du féminin sacré, c’est rien d’autre. Donc, si tous les mecs pouvaient ravaler leurs coucougnettes et se mettre dans ce féminin sacré, il n’y aurait plus aucun problème sur Terre.
(Rires)
Quels que soient les événements à venir. On n’est qu’en bout de chaîne, mais on est à l’origine de la chaîne.
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