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Extrait
BIDI On Line du 13 mai 2023
« Tu n’es pas ce corps »
On line – Extrait de Bidi du 13 mai 2023
Sœur : Bonjour Bidi, bonjour à tous.
Bidi : Bonjour.
Sœur : Ce que je constate chez moi, c’est que je m’identifie toujours au corps, je continue à projeter des scénarios plutôt douloureux, j’en suis consciente et je sens bien que j’ai du mal à renoncer, c’est comme si je renonçais à la vie si je choisissais complètement de lâcher-prise. Voilà, qu’est-ce que tu peux me dire de ça ?
Bidi : Alors je peux te dire différentes choses. Quand tu affirmes que tu as l’impression que si tu renonces à ce corps ou à ce personnage, tu perds la vie, je te réponds que c’est exactement l’inverse. Tant que tu restes identifiée à quelque chose qui est faux, à quelque chose qui ne fait que passer, ce qui est le cas de ton corps et de ton histoire – car je te rappelle que, dès que tu dors, il n’y a ni corps ni histoire -, tu passes à côté de la vie.
Il y a donc une croyance totalement erronée qui consiste à croire que la vie est liée au corps et à l’histoire. La vie ne peut pas être liée à un corps ou à une histoire. La Vie fait l’ensemble du rêve, l’ensemble de ce qui est manifesté, et pas du tout ce qui est vu et perçu à travers le particularisme de ce qui est nommé une personne.
La première erreur majeure est justement d’être identifiée à ce corps, tu es dans ce corps mais tu n’es pas ce corps, ceci est la première chose que tu dois affirmer sans repos et sans t’arrêter : ‘’Je ne suis pas ce corps mais je suis dans ce corps’’. Et ceci peut être accepté par n’importe quel égo. Le mental fait tout pour qu’il y ait une identification fausse à ce corps comme à cette histoire. Il est de ton devoir comme de ta liberté d’affirmer, et je dis bien d’affirmer, que tu n’es pas ce corps, et cette simple affirmation te permettra alors de vivre au sein de l’observateur.
L’observateur ou le témoin comme je l’ai dit en 2012 est l’étape première et fondamentale qui te place naturellement dans le témoin, et donc dans le ‘’Je suis’’, et qui donc va déboucher avec un certain entraînement sur l’imposture du ‘’Je suis’’ et de la conscience. Mais cette étape-là se fera d’elle-même. Mais l’étape que tu dois créer et réaliser par ta volonté est celle de comprendre, d’accepter et de proclamer que tu n’es pas ce corps. Parce que cela ne dépend que de toi, et en aucun cas de l’Intelligence de la Lumière ou du Réel de l’État Naturel.
Il convient donc, comme je l’avais exprimé, de réfuter l’identification au corps. De là découle la réfutation de l’histoire et ultimement la réfutation naturelle du ‘’Je suis’’. Mais tant que vous restez identifiés au corps, il y a réellement un esclavage à la souffrance, parce que le personnage n’est que souffrance, quelles que soient les joies et quel que soit le bien-être qu’il puisse éprouver par moment. Il n’y a aucun avantage à être identifié faussement au corps, car vient inévitablement le moment où ce sac de viande vieillira, ce sac de viande sera malade et, à ce moment-là, tu seras piégée par cette fausse identification.
Je vous rappelle que dans mon incarnation, j’ai eu un cancer de la gorge. Je n’ai jamais été identifié à ce corps et je n’ai donc jamais souffert à proprement parler de ce cancer, tout au plus ai-je perçu une petite déperdition d’énergie tout à fait normale avant la mort de ce véhicule.
Il faut vérifier par vous-mêmes que, quoi que vous viviez dans votre conscience, la source principale de souffrance est l’identification au corps. Vous êtes dans ce corps mais vous n’êtes pas ce corps. Cela suffit à faire apparaître l’observateur, je le répète, et tant que ce travail initial n’est pas réalisé, vous restez soumis aux pensées, à l’histoire, aux images et à vos émotions.
Les émotions ne concernent que le sac de viande, que ce que vous nommez l’âme s’approprie de manière fausse. Vous n’êtes aucune de vos émotions que vous traversez. Attention, je n’ai pas dit qu’il fallait les supprimer, mais qu’il fallait les voir pour ce qu’elles sont, c’est la seule façon de vous lever de votre état d’esclave. Tout le reste se fait de lui-même naturellement.
As-tu compris ce que je t’ai dit ?
Sœur : Oui, oui, oui, j’ai compris, mais je sais que, jusqu’à aujourd’hui, je ne l’affirmais pas suffisamment. J’avais beau le dire mais sans y croire, sans l’affirmer, voilà, pour le vivre concrètement.
Bidi: La confusion vient de là, il ne s’agit pas d’y croire ou de ne pas y croire je le répète, il faut l’affirmer.
Sœur : L’affirmer.
Bidi: C’est le principe même de ce que je vous ai enseigné en 2012, que j’avais nommé la réfutation. En ce qui concerne cette fausse identification, ce n’est en aucun cas un problème d’y croire ou de ne pas y croire, mais c’est bien une décision de Qui vous êtes, et donc une affirmation et un acte de volonté, personnel ! Voilà ce que tu as à faire.
Sœur : Oui.
Bidi : Tout le reste découle de là.
Sœur : Merci j’entends mieux là. Oui, oui, c’est vraiment une décision, une volonté, une affirmation, c’est tout.
Bidi: Comment ?
Elisa : Une affirmation.
Bidi: Tout à fait.
Sœur : C’est vraiment une décision, une affirmation, une volonté quoi, et c’est tout !
Bidi : Exactement.
Sœur : J’entends, j’entends déjà.
Bidi : C’est le fondement même du Réel. Tu n’as pas à réfuter le monde, mais tu as effectivement à poser les fondements du Réel par cette simple affirmation et cette simple volonté : ‘’Je ne suis pas ce corps’’.
Sœur : ‘’Je ne suis pas ce corps, mais je suis dans ce corps.’’ Aaaah, je ne suis pas ce corps…
Bidi : Et rien de plus, tout le reste se fait effectivement spontanément et naturellement, surtout aujourd’hui. Et en plus il y a un autre avantage, dès que vous avez affirmé que vous n’êtes pas ce corps, vous relâchez instantanément les zones de résistance et de souffrance mémorielle, liées à l’âme, liées aux habitudes et liées aux mémoires.
Le corps deviendra de lui-même libre si je peux dire, libre de vos souffrances projetées. Vous constaterez un relâchement dans ce corps et, je le répète, l’observateur apparaîtra alors de lui-même. C’est encore valable aujourd’hui et c’est la seule chose que vous pouvez faire avec votre volonté et votre décision.
Et comme cela a été dit, à ce moment-là tu ne seras plus ta vie, mais tu seras La Vie, disponible pour ce qui est, disponible pour l’Ici et Maintenant, disponible pour l’Instant Présent. Il n’y aura plus d’influence illusoire personnelle, il pourra y avoir bien sûr des douleurs du corps, mais ces douleurs ne seront plus une souffrance.
C’est la première étape de la libération de l’illusion. Il est peut-être important aujourd’hui de retranscrire cela parce que beaucoup d’entre vous ne l’ont pas encore découvert ni vécu.
Question suivante.
Sœur : Merci Bidi.
Bidi : De rien.

Tous nos remerciements à l’équipe de transcription « Les petites mains ».

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