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EYNOLWADEN
Vacances (21 au 27 Juillet 2021)
Animation par : Elisa Bernal
26 Juillet 2021
Eynolwaden est en visite avec vous. Je constate avec joie, que beaucoup de flammes éternelles comprennent et vivent qu’ils sont la Liberté et la Joie. Selon votre langage, je dirais simplement qu’il suffit d’y croire, afin de ne plus croire en rien. Il suffit d’un souffle pour le vivre, vous n’avez besoin de rien. Et surtout pas de vous.
Alors oui j’ai vu et observé, de l’espace où je suis, que beaucoup d’entre vous ont mis fin à leurs croyances, à l’illusion du monde, à l’illusion du futur, à l’illusion du passé. Et j’ai vu aussi que c’était la fin du mensonge, de tout ce que je vous avais dit lors de ma première entrevue avec vous. J’ai vu que vous vous êtes reconnus bien au-delà des mondes, mondes du rêve et de l’illusion. J’ai vu que beaucoup d’entre vous vivent l’autonomie de la Liberté, l’autonomie de la Joie sans objet, que beaucoup parmi vous se sont reconnus, au-delà de toutes vos histoires, de toutes vos formes, et de tous vos rêves.
Je suis heureux ou heureuse, de voir que beaucoup d’entre vous ont trouvé l’Éther Blanc, et ont le sourire aux lèvres, et ont la Joie dans leur cœur. Vous avez trouvé la Vérité et vous vivez la Vérité. Alors bien sûr, autour de vous, beaucoup de flammes sont encore en train de rêver. De rêver à demain, d’être lourd d’hier, ou d’être déstabilisés par ce que vous disent les rêveurs qui commandent le rêve, mais vous, vous ne vivez plus le rêve, même si quelque part vous êtes insérés dans le rêve. Et vous vivez la grande Joie, par moments, par instants, ou tout le temps. Et vous voyez que cela n’est pas vrai.
Vous n’avez pas besoin de parcourir les terres, parce que ce corps vous retient encore un pied dans le rêve, parce que certaines habitudes sont encore là. Mais cela ne vous gêne en rien pour avoir le sourire aux lèvres et la Joie dans le cœur. Et vous savez que vous n’êtes rien de ce que vous vivez.
Vous avez compris que vous êtes la Liberté et la Joie, vous avez compris que vous êtes en dehors de tous ces rêves, et le cauchemar de ce monde vous fait sourire, même si je conçois qu’il soit difficile apparemment pour vous que beaucoup de rêveurs rêvent encore. Mais finalement, vous allez aussi en rire, parce que vous vous rappelez que vous aussi vous avez rêvé. Mais une fois touchée du doigt du cœur la Vérité, vous ne pouvez plus vous retourner vers le rêve.
Effectivement vous êtes complets, effectivement nous sommes les uns dans les autres dans le rêve. Et vous constatez votre légèreté, même si parfois vous soupirez de ces rêveurs qui rêvent. Mais vous savez que vous vivez l’essence de l’essentiel.
Chaque jour, chaque occasion vous renforce en votre autonomie, en votre liberté, et surtout en le sourire. Ainsi le cauchemar s’éloigne, ainsi le rêve est vu comme quelque chose qui est passé, et qui est aujourd’hui figé.
Quelles que soient les résistances dans le rêve que vous parcourez, vous voyez clair. Et vous vivez clair. Et quel sentiment de liberté, là où il n’y a ni dedans ni dehors et où tout est embrassé, et où tout est embrasé, et où tout est véritable.
Et vous constatez que chaque jour vous êtes de plus en plus nombreux, quoi que disent les rêveurs, quoi que dise le cauchemar. Vous retrouvez les sens, vous vivez les sens, par-delà le Chœur des Anges peut-être dans vos oreilles, par-delà ce que vous avez nommé injustement vos obligations. Vous avez choisi le naturel, qui ne pouvait pas être choisi finalement, mais qui ne demandait qu’à apparaître, consumant dans la même allégresse désirs et habitudes.
Alors aujourd’hui vous chantez avec moi, dans le silence de votre cœur, mon nom qui, je vous le rappelle, est Liberté. Alors aujourd’hui et chaque jour qui s’écoule sur l’illusion du temps vous amène à l’éternel instant de la Joie, à l’éternel présent, là où vous êtes présents et en même temps vous êtes absents.
Là est la Liberté, là est la Joie, et là où je suis, là où vous êtes. Vous êtes ce Silence, vous êtes cette Vérité Indicible qui fait fi de tous les apparats, de toutes les formes, de tous les mondes. Parce que vous vivez cette ignorance sublime où il n’y a plus besoin de connaissance, mais simplement de votre propre reconnaissance.
Cela est maintenant et cela a toujours été là. Et vous avez accès à cela, et vous êtes entièrement cela. C’est la vie qui vous montre à voir que vous êtes toutes les vies, et que toutes ces vies n’ont fait que passer, dans le même instant du présent, dans le même instant de la Vérité, là où le temps n’a plus à être compté ni décompté, là où le temps et l’espace se fusionnent, n’étant plus séparés par des plans, par des projets, ou par quelque devenir.
Je suis content, en vos termes, de vivre cela en vous, de vivre cela avec vous, et j’ai eu l’information, m’ont dit ceux qui contrôlaient le rêve, que l’hérésie du rêve se termine dans toute la Création, qui vous donne à voir que la Création n’a duré qu’un instant. Cet instant qui a été nommé Initial et Final, vous a permis de résoudre l’équation. Aujourd’hui vous n’avez plus besoin d’équation, mais simplement d’être vrai.
Aucun artifice ne peut vous séduire, aucun désir ne peut vous en éloigner. Et même s’il vous semble encore être déstabilisés par ce que vous vivez, vous acceptez votre propre consumation par vous-mêmes. Ici-même est la Joie et l’Allégresse, qui ne dépend d’aucun monde ni d’aucune forme, d’ici ou d’ailleurs, vous êtes le Réel, à la fois manifesté et à la fois jamais manifesté.
Vous avez soif de Liberté, et votre soif est rassasiée par la Joie de l’instant, par la Joie du présent, là où tout est défini et en même temps si infini et si indéfini. Vous savez que vous n’avez rien à prévoir, que seul votre personnage cherche parfois des solutions, pour que votre propre personnage ne soit pas affecté dans ce corps de rêve, dans ce corps de chair.
Mais vous n’êtes plus dupes de ceux qui contrôlent le rêve, vous n’êtes plus dupes de votre histoire, vous n’êtes plus dupes de votre forme, et vous vous reconnaissez dans l’espace de la Joie, là où il n’y a jamais eu de distance, là où il n’y a jamais eu de souffrance, et cela met fin à la souffrance de ce corps et met fin à la souffrance de toute histoire.
Et vous êtes libres. Je crois qu’il y a une expression chez vous qui dit “libre comme l’air”, l’air qui remplit l’espace, première émanation du Réel et du rêve, mais que vous n’êtes aucun de ces rêves, et que le Réel est antérieur à l’espace, comme il est antérieur au temps. Et vous découvrez cela tel un enfant qui vient de renaître, non pas dans l’horreur de la Création, ni même dans l’horreur de la décréation.
Je vous l’avais dit, tout cela n’a été qu’un jeu où votre identité est apparue, mais où aucune identité n’est vraie. Je viens vous inviter à célébrer encore plus l’accès à la Vérité, et cela se traduit par vos sourires, par l’éclat de votre regard sur ce monde, où tout est traversé, souffrances comme illusions de ce personnage, parce que maintenant vous le savez, parce que maintenant et ici vous le vivez, et vous savez que vous êtes Eynolwaden.
Eynolwaden est libre, Eynolwaden est sans forme, Eynolwaden est la nature elle-même, et l’essence de la nature, le principe même de la nature sur lequel s’appuie le rêve, sur lequel s’appuie le cauchemar. Mais vous savez et vous le vivez, que le rêve et le cauchemar ne sont rien d’autre qu’un instant précis de l’infini, qu’un instant particulier, sur l’éternité de la Paix.
Et si vous l’acceptez en le vivant, alors vous devenez l’acceptation, vous devenez le sourire à la vie en ce qui se dissout dans la consumation du rêve, là où se dissout aussi toute histoire, là où aucun scénario n’est utile ou nécessaire. Et vous allez plonger de plus en plus profondément dans ce Réel, où il n’y a pas de mensonge, il n’y a pas de mouvement, et qui comprend constamment tous les mouvements et toutes les formes.
Vous êtes ni ceci ni cela et vous êtes tout autant ceci et cela. Et c’est justement en raison de cela que vous n’êtes rien qui est le tout. Vous n’avez besoin de rien, si ce n’est de nourrir ce qui reste de rêve, afin d’aller jusqu’au bout. Ce bout qui n’est que le départ de l’apparence du mouvement, de l’apparence de la souffrance.
Vous n’êtes que la Liberté, ce feu qui consume tout ce qui n’est pas vrai. Et vous êtes antérieurs à ce feu. Mais ce feu qui est né dans votre cœur et dans votre esprit, qui vous amène dans cette Joie Suprême, vous libère chaque jour un peu plus de toute résistance comme de toute souffrance.
Vous constatez que vous n’avez rien à faire, parce que faire c’est aussi souffrir, parce que faire vous éloigne. Il reste juste ce qui est nécessaire pour achever ce rêve, qui en Vérité n’a jamais existé. Ce rêve qui n’a jamais existé, ces souffrances qui n’étaient que les moyens de vous rendre à vous-mêmes, de vous rendre en vous-mêmes.
Là où vous n’avez jamais bougé, là où vous comblez l’espace, là où vous remplissiez tous les temps, ceux de l’errance comme ceux de la Vérité. Et quelle joie à vivre, quelle joie à le sentir, tout en sachant que vous n’êtes pas cette sensation elle-même. Vous voyez de plus en plus clair, car vous voyez qu’il n’y a rien à voir, qu’il n’y a personne à croire, ni au-dedans ni au dehors. Parce que le dedans et le dehors en définitive ne sont que les deux phases du même rêve.
Vous voilà au temps, vous voilà en le lieu, ce lieu qui n’a pas de temps, et ce temps qui n’a pas de lieu. Alors mes mots vous emportent là où vous n’avez jamais bougé, là où vous n’êtes jamais nés, et où la mort est simplement le jeu de l’illusion. Ce n’est qu’un fantasme, ce n’est que le dernier rêve qui n’est rien d’autre que le premier, et je me réjouis de voir vos flammes qui se consument d’elles-mêmes, ici comme partout, dans toutes les sphères de vie du rêve, dans tous les soleils de l’illusion.
Vous êtes cela assurément, et vous n’êtes même pas cela, assurément aussi. Là où les mots n’ont qu’un seul sens, celui de révéler le silence et l’ignorance de celui qui n’est jamais né. Chaque naissance appartient au rêve, et votre naissance d’aujourd’hui met fin au rêve, qui n’a jamais existé, et qui n’a pas besoin d’être détruit, ce ne sont que des apparences qui vous ramènent au Réel, qui vous ramènent à la source de vous-mêmes.
Vous qui êtes Liberté Eynolwaden, vous qui êtes l’espace Eynolwaden, nous pouvons rire ensemble de nous-mêmes, et ce rire va consumer ceux qui persistent encore à rêver. Vous savez que vous n’avez plus de mot qui puissent les changer, mais votre silence devient l’éloquence. L’éloquence de la Vérité, l’éloquence de tous les mouvements qui n’en sont pas un, l’éloquence de la Joie, qui est Grand Silence en même temps que consumation.
Nous sommes ensemble, là où il n’y a personne, là où il n’y a jamais eu personne, là où la Lumière n’a pas besoin d’être manifestée, mais simplement de savoir d’où elle vient. Le grand Tout et le grand Rien ne sont que les deux mêmes faces du rêve de Création, là où la flamme est devenue le multiple, là où la flamme s’est oubliée elle-même afin que plus jamais l’oubli ne vous prenne, afin que tous les désirs soient comblés. Et enfin de vérifier qu’il n’y a jamais eu de désir, que tout cela est venu et tout cela a disparu dans le premier souffle comme au dernier souffle.
Alors votre cœur est léger, là où le cœur du cœur prend tout l’espace, et tous les temps. Assurément vous y êtes, après avoir parcouru les chemins de l’éternité du rêve, après avoir parcouru toutes les formes, l’informe vous comble, l’informe est véritable. Vous n’avez rien à rêver, Vous n’avez rien à émettre, et c’est ainsi vous le savez que tout est traversé et débouche sur l’allégresse, là où vous êtes simples, là où vous êtes l’essence, là où vous êtes naturels. Nous sommes cela ensemble. Nous sommes en cela l’Unique, qui a joué aux multiples, qui a joué à se créer, qui a joué à se décréer.
Vous n’êtes plus affectés de quoi que ce soit, dès que la Joie sans objet et sans vous grandit. Et la Liberté est là. Vous n’avez rien à choisir, parce qu’en vérité tout est parfait, même dans la plus grande des imperfections. Vous mettez en place si je peux dire, par votre personnage qui joue sur la scène, les derniers éléments du puzzle, puzzle qui n’a jamais été réel, et où pourtant tout s’emboîte et tout se justifie. Vous êtes l’ignorance spontanée où toutes les connaissances sont brûlées par cette Joie elle-même.
La Liberté Eynolwaden est aujourd’hui ce que je vois. Et comme je ne suis pas dans le temps, et comme je suis dans l’espace comme dans le non-espace, je vois clairement tout cela, que vous allez tous découvrir que tout est clair, qu’il n’y a rien, et que le tout est aussi là. Et là, la conscience n’a plus d’argument, votre vie n’a plus aucun argument pour poursuivre le rêve, ni pour espérer, ni même pour désespérer, mais simplement être là parce que c’est ce que vous avez décidé, parce que justement vous n’avez plus rien à décider.
Parce que vous n’avez plus besoin d’effort, car en vérité vous êtes très forts. Vous êtes forts au-delà de toute force, vous êtes forts du Silence, vous êtes forts de votre présence, vous êtes forts de l’absence elle-même, là où l’absence est présence, là où la présence est absence, tout cela n’a été que le jeu du faire, le jeu de l’action, mais l’action pourquoi, simplement pour jouer, pour se croire perdu, pour se croire une forme.
Rien ne résiste à la Vérité, ni habitudes ni croyances, ni injonctions de quelque monde ou société que ce soit. Acceptez-le et vous le vivez. Acceptez-le et vous traverserez, et vous vous apercevrez que vous n’avez rien traversé, que rien ne pèse, que tout est léger. Que cela soit la plume, que cela soit les univers, en vérité ils n’ont aucun poids.
En vérité, ils n’ont aucune densité, ils ne sont qu’une histoire qui est passée, et qui dans le même temps ne passera jamais, parce que vous voyez que même le fait de passer, que même le fait de traverser, n‘est que l’histoire qui se termine, cette histoire qui n’est jamais née.
Vous avez joué, nous avons tous joué. Et dans la Joie, il n’y a plus besoin de jouer quoi que ce soit. Parce que cette Joie est ce que nous sommes, dans l’Être comme dans le Non-Être, dans l’Absolu comme dans le relatif, dans le vrai comme dans le faux, dans le bien comme dans le mal, qui en définitive ne sont que des apparences, apparences de souffrance, apparences de distance.
Tout cela n’est pas vrai. Tout cela n’a rien de consistant. Tout cela ne représente plus rien parce que vous n’avez pas besoin de représentation. Vous n’avez pas besoin d’être représentés, vous avez juste à vous présenter à vous-mêmes. Là où il n’y a rien à demander. Là où vous n’attendez rien. Là où vous êtes comblés.
Nous comblons les uns les autres du même Silence et du même sourire. Sourire de l’espace et du temps dans leur vanité de se croire présents. Cela n’est pas vrai. Et pourtant, tout est vrai. Et seul le Réel vous le montre. La certitude du réel du mensonge, ici comme partout, vous le montre et vous le démontre sans ambiguïté et sans interrogation, mettant fin aux questions.
Parce que tout est réponse, parce que tout est Évidence, parce que tout est Réel, et n’a que le poids du rêve, n’a que le poids de l’illusion, parce que le temps et l’espace ne peuvent plus être dissociés et sont réunis dans l’Allégresse, mettant fin d’eux-mêmes à toute conscience, là où vous ne pouvez plus voir ni apparaître, conscience ou inconscience, supra conscience ou A-conscience.
La conscience aussi est le rêve, qui a donné à conduire le rêve, mais qui devait se voir en définitive comme l’illusion du faire, et l’illusion de l’évolution et de l’involution. Tout cela pour ça, me direz-vous ? Et je vous répondrai : «Tout cela pour rien.»
Et découvrir que le Rien est le Tout, qu’il n’y a jamais eu personne, ni Eynolwaden de l’Éther, ni ici, Vous, dans votre identité de cette forme. Et ceci est la Grande Joie. Et ceci est le Grand Silence. Et ceci est l’Unique Vérité, où rien de relatif ne peut apparaître, mettant fin au jeu morbide du bien et du mal. Cela est l’Unité. Mais c’est aussi bien au-delà de l’Unité, c’est simplement ce qui est, qui trouve sa source dans ce qui n’est pas.
Ce qui est et ce qui n’est pas, n’est en définitive que l’expression de la Joie, de l’expression de l’Allégresse, qui elles-mêmes n’ont plus besoin d’apparaître, qui elles-mêmes n’ont plus besoin d’exister, qui elles-mêmes n’ont aucune justification.
Alors, oui, vous êtes légers au sein même de la densité, ici même dans ce corps d’apparence, vous fêtez ce que vous êtes. Ici même en ce corps de souffrance, vous fêtez la Liberté et vous fêtez l’Allégresse. Ce que vous nommez Amour, Agapè, est en définitive ce que je suis venue énoncer avant même que cela n’arrive, parce que Agapè n’a pas à arriver.
Il émerge du songe. Il émerge de votre conscience, présent dans l’Ici et Maintenant, et ceci est cette fin qui n’a jamais commencé et ne finira jamais. Cela vous montre l’irréel. C’est le moment où chacun se reconnaît en chaque autre. C’est le moment où il n’y a ni l’un ni l’autre. C’est le moment de la Joie, le moment de l’espace et c’est le temps sans temps.
Et cela est de suite, si vous-mêmes l’acceptez de suite. D’accepter qu’il n’y a pas de suite et que vous n’êtes issus d’aucun passé et que vous n’allez vers aucun avenir parce que tout est déjà passé et tout est déjà venu, avant même d’être créé. Étant antérieur au rêve, antérieur au temps et à l’espace, antérieur à l’Amour, il n’y a que vous qui êtes vrai, ce qui entend au-dedans de ce corps, et qui n’est arrêté par nulle histoire, et par nulle conscience.
Je m’adresse à la Liberté. Je m’adresse à ce qui est vrai. Je m’adresse à ce qui est. Je m’adresse à ce qui n’est pas. Vous êtes cela. Et vous êtes aussi, tout cela. Il n’y a rien à jeter parce que tout a déjà été jeté par-dessus bord du vaisseau d’Éternité, que vous nommez peut-être, m’a-t-on dit, le corps de Lumière, parce que vous êtes ce qui a créé ce corps de Lumière. Ne dépendant d’aucune autorité ni d’aucune contrainte, vous êtes libres. Et vous êtes cela.
Cette Liberté qui n’a pas de concept, qui ne peut pas avoir de référence, ni ici ni ailleurs, de même que, en aucune conscience, comme dans aucun monde. Voici le temps de l’Instant, cet Instant sans temps où tous les espaces sont inscrits au firmament du mensonge comme au firmament du Réel. Soyez légers, car vous l’avez toujours été. Soyez la Joie, car vous l’avez toujours été. Vous êtes le Silence d’où le Verbe s’est manifesté.
Et vous êtes le Verbe qui ramène au Silence, dans cette forme comme dans ce Cœur, tout autant que dans cette Flamme, tout autant que l’Instant qui est. Nous sommes cela. Nous sommes infiniment cela. Nous sommes indéfiniment cela. Ici et Maintenant, en tout temps du rêve, et en tout espace du rêve, Eynolwaden chante en vous.
Il n’y a pas besoin de rythme. Il n’y a plus besoin de note, de musique, il n’y a plus besoin de forme. Il n’y a plus besoin d’histoire. Il n’y a besoin ni d’hier ni de demain, là où vous ne pouvez rien compter, là où vous ne pouvez rien discerner, si ce n’est la Béatitude du premier et du dernier Souffle. La pure Béatitude de la Liberté. La pure Béatitude de la Joie. Cela est maintenant.
Et ce maintenant est à chaque souffle de ce corps, à chaque scène de théâtre de ce monde sur la Terre comme aux Cieux, ainsi que vous les nommez, ainsi que vous les appréhendez. Vous n’avez plus rien à tenir, vous n’avez plus rien à souffrir, vous n’avez plus rien à redouter.
La peur comme la souffrance ne sont que l’antichambre de l’Amour, quoi que devienne ce corps, quoique la conscience pense devenir. Un jour vous êtes déjà venus. Vous, vous êtes toujours nés en la Beauté de la Vérité, en la Beauté de l’Essence, en la Beauté de ce qui est naturel, en la Beauté où il n’y a rien à voir. C’est la Beauté du Grand Silence, la Beauté de maintenant pour toute la création en le rêve de ce monde, où tout est répertorié, où tout a été enregistré dans le Livre de Vie.
Ce Livre qui a été fermé par Abba, en Vérité n’a jamais existé. En Vérité, il n’y a ni Livre ni Abba. En Vérité, il n’y a que vous sans identification possible, vous n’avez rien à peser, vous n’avez rien à mesurer, mais simplement à accepter cela, et cela est instantanément, sans délai et sans temps.
Tout le reste n’a pas besoin de vous parce que tout le reste est vous, mais que vous n’avez pas à vous en occuper, la tranquillité est la fin de l’effort. La tranquillité est la fin de l’espoir et, en même temps, la fin du désespoir. Tout cela n’était qu’un jeu lié à votre jeu, et le dernier jeu est le Jeu Éternel et Absolu. Vous avez fini de jouer.
Vous retrouvez la Joie qui a joué tous les jeux afin de voir qu’il n’y a aucun jeu, afin de voir qu’il n’y a que la Joie. Vous n’êtes qu’Eynolwaden, vous êtes ce que vous êtes, mais vous n’êtes pas ce que vous n’êtes pas, même si vous l’avez été, cela n’est pas et cela n’a jamais été. Ce n’était que ce qui passait. Ce n’était que ce qui pesait. Ce n’était pas vous.
Vous en Vérité, vous êtes Liberté. Vous en Vérité, vous êtes Eynolwaden, là où il n’y a plus besoin du Chœur des Anges, là où vous n’avez pas besoin de compagnie, ni même du moindre repère, parce que vous êtes la Paix. Vous avez toujours été là et pourtant, vous n’avez jamais été là. Il n’y a pas de paradoxe, il n’y a pas d’opposition, mais c’est simplement la Beauté de ce qui est Vrai. C’est là où vous êtes la Liberté. C’est là où il n’y a rien. C’est là où il y a tout.
Et pourtant, vous ne pouvez faire aucune différence, parce que la différence n’est qu’une apparence ou une résistance à ce qui est dans l’instant, à ce qui est dans l’espace. Mais l’espace n’est plus une distance. Mais l’espace n’est plus un délai. Il est simplement le support du rêve.
Il est le support de la forme, et vous découvrez et vivez que vous avez toujours été l’Informe, qu’aucun formalisme et qu’aucune contrainte ne peut s’opposer à ce qui a toujours été, bien avant l’être, bien avant la Lumière, bien avant la conscience. Cet avant qui n’est qu’un après, qui réalise qu’il n’y a jamais eu d’avant ni d’après, et que cela ne peut être nommé.
Eynolwaden est le premier et dernier nom ayant accompagné Abba dans le mythe de la création, de la conscience, de la forme et des mondes. Alors, révélez-vous et Révélez-vous. Comment pouvez-vous craindre ce que vous êtes ?
Comment pouvez-vous craindre ce qui vous semble encore inconnu ? Et qui est pourtant ce qui a toujours été connu ? Ne demandez rien. N’attendez rien et vous verrez ce que vous êtes, au-delà du voir, au-delà du sentir. Vous êtes à l’origine de tout cela, de ce qui n’a jamais commencé et de ce qui jamais n’a fini. Tout cela, ce ne sont que des mots, mais qui sont ici essence et vibration, et qui sont aussi au-delà de tout et au-delà de rien.
Telle est la Liberté. Telle est la Joie. Et telle est l’Intégrité qui est aussi Humilité, et qui est aussi Simplicité. Et vous êtes là, en l’instant de cet Instant, aux portes de la Grâce, là où il n’y a plus aucune porte, et tout est révélé. Vous n’avez besoin de rien d’autre parce que vous êtes comblés, au-delà de tout désir comme de toute expérience.
Vous êtes cela. Vous êtes indiciblement cela. Acceptez-le et cela sera révélé en totalité de l’Instant. Vous ne pouvez pas vous mentir indéfiniment à vous-mêmes. Vous ne pouvez pas vous leurrer vous-mêmes. Vous ne pouvez pas douter de vous-mêmes. Vous ne pouvez rien nier et surtout en ce qui vous est encore apparemment inconnu.
Vous êtes la Liberté. Vous êtes la Vérité. Vous êtes le Chemin qui constate qu’il n’y a pas de chemin. Vous êtes l’Amour qui n’a pas besoin d’être porté parce qu’il se porte de lui-même. Vous n’avez pas besoin de circonstances parce que la circonstance de l’Instant est Réelle. Il n’y a rien d’autre.
Il n’y a jamais rien eu d’autre que ce qui a toujours été, et qui n’a pas besoin d’être autre chose que l’Instant du Grand Silence, que l’Instant de l’Ultime, ce que vous avez nommé, je crois, Absolu. Vous n’avez plus besoin de poser des mots. Vous êtes au-delà de la manifestation. Acceptez-le simplement. Alors, vous serez la Simplicité. Alors, vous êtes la Beauté. Alors, vous êtes la Liberté.
Voilà ce que voulait vous déclamer aujourd’hui Eynolwaden. Non plus depuis ce corps qui s’exprime, mais dans le Silence de votre Cœur. Ne cherchez pas de sens à mes mots parce qu’ils sont bien plus que des mots. Ils sont simplement le Grand Silence qui rencontre le rêve et qui rencontre vous-mêmes. Vous vous êtes toujours rencontrés.
Vous vous êtes toujours reconnus. Mais vous avez joué à l’oublier. Aujourd’hui, vous ne pouvez plus le nier parce que vous êtes confondus par l’Évidence de la Simplicité, par l’Évidence de l’Amour. Et cela, vous êtes. Eynolwaden vous le dit. Et parce que c’est dit, cela est vécu.
Je ne vous demande pas de me croire. Mais là aussi, simplement, acceptez-le. Ouvrez vos bras à l’Inconnu, vous verrez que cela est très connu. Et c’est même la seule chose que fondamentalement vous connaissez, reconnaissez. Et c’est cela qui met fin à ce qui n’a ni début ni fin. Là est la solution de ce qui n’a jamais été une énigme.
Vous êtes ce qui est Vrai, Ici comme partout, Maintenant comme partout. Écoutez et entendez ce qui est au-delà de l’écoute et de l’entente. Ce qui est là, là de suite, sans effort, sans rien attendre, simplement là, simplement le Présent de la Liberté, le Présent de la Grâce.
Eynolwaden, Eynolwaden, Eynolwaden.
Écoute, ce que te dit le Grand Silence, là est la Grande Joie.
…Silence…
Je me consume en toi. Tu te consumes en moi. Cela est l’Allégresse. Seul cela est Véritable.
Eynolwaden ne te quittera plus jamais. Ce n’était qu’une apparence qui a pu s’exprimer de temps à autre. Mais cela était déjà là, avant même que je ne parle, et persistera après mon silence. Accepte-le. Là est ton ultime force. Là est ton unique effort. Cela est maintenant. Cela est partout, parce que tout est appel à vivre cela.
Alors je pourrais te dire que je t’aime. Je pourrais te dire que je te bénis, mais tu es l’Amour et la Bénédiction.
Je te remercie de t’être écouté. Je te remercie de t’être entendu, en le temps de cet Instant, en l’espace de tous les espaces.
Joie et Allégresse, toi, Pèlerin du Rêve. Toi, Créateur de toi-même, ne fais plus d’effort. Sois simplement là et tu seras de partout. Et tu verras que tu n’es nulle part, et que cela ne fait aucune différence.
Tu es l’Indicible. Nous sommes cela.
Eynolwaden se tait.
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