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Ma Ananda Moyi
(Lac Titicaca, Pérou)
Jeudi 27 Février 2020
Je suis Ma, que la grâce de l’Amour vous féconde en totalité.
Je reviens de mon propre gré, au-delà de toute structure et de toute fonction et de tout rôle, afin de vous inviter à célébrer en ce lieu particulier où les Eaux d’en-haut et les Eaux d’en bas sont réunies, où le Masculin et le Féminin sont mis en regard l’un de l’autre, en leur complétude comme en leur insuffisance ou en leur manque.
Je viens vous inviter simplement à la grâce de l’Amour qui est au-dedans de vous, ne dépendant d’aucun monde ni d’aucune relation ni d’aucune circonstance. Je viens aussi célébrer avec vous en ce pays la clôture de l’histoire de la création.
Je viens surtout vous inviter à être authentique, en l’instant qui se présente à vous quelle que soient ses circonstances. Car ce qui frappe à votre porte et à votre cœur en ces moments particuliers ne sont en définitive destinés qu’à vous permettre de vous retrouver en totalité, de vous souvenir de ce que vous êtes, que je suis aussi, que chacun de nous est, quelle que soit sa personne, quelles que soient ses joies ou quelles que soient ses souffrances.
La Lumière vous invite aujourd’hui à travers son Intelligence à aller au-delà de toute limite, de toute restriction. Il n’y a pas d’effort à fournir, si ce n’est aimer chaque minute, quoi que la vie vous présente, en les évènements les plus heureux comme les plus malheureux. Ceci ne concerne en définitive que la personne, et est justement ce qui est nécessaire, utile et indispensable pour chacun de vous en son histoire comme en l’histoire collective de la création de cette Terre en des temps reculés, forts anciens, liés comme vous le savez en ce pays à ce qui est nommé Pachamama.
Les Mères Généticiennes ont ensemencé et fécondé ce monde, origine de la création, point d’orgue de la création, et hélas aussi vous l’avez vécu, de la division et de la séparation. Tout ce qu’il se produit en vos vies, en chaque élément et événement, du plus insignifiant comme au plus joyeux, exaltant ou dramatique, n’est là que pour vous permettre de cesser le combat contre les ombres, contre vos ombres, contre l’apparence de manque, car vous êtes, et vous le savez pour nombre d’entre vous, parfaits avant toute création, avant toute forme, avant tout nom, avant toute histoire avant tout pays et tout monde.
Je vous invite à vous retrouver, vous le savez, il n’y a aucun effort à fournir si ce n’est de regarder au-dedans de soi, et de ne plus interférer en aucune manière, au-delà de ce qui est nécessaire en la projection de ce monde qui vous apparaîtra et c’est déjà le cas pour beaucoup, comme de plus en plus irréel, éphémère, sans consistance et remplacé par cet amour nommé Agapè. Cette paix et cette joie à nulle autre pareille que chacun de vous, quoi qu’il en pense encore aujourd’hui, en a la même intensité en lui.
Nous sommes un vous le savez, et au-delà de l’unité, la forme, les mondes, les couleurs, les sphères de vie, n’ont fait que passer, n’ont fait qu’être expérimentés, afin de vous permettre de vous retrouver aujourd’hui, pour chacun de vous, en votre vie, en le lieu où vous êtes en cet instant comme dans chaque instant qui suivra, au meilleur emplacement.
Ne redoutez aucun événement, car les événements ne sont là en définitive que pour vous permettre de comprendre et de saisir que rien ne peut provenir de l’extérieur, ni sauveur, ni maître ni gourou, ni ami ni amant ni femme ni enfant.
Rentrez au-dedans de vous, cessez toute lutte, cesser tout combat, cessez tout besoin et toute velléité de compréhension, et dès cet instant vous serez libre, immédiatement en l’instant présent. Seul celui qui est encore attaché à certains mémoires, à certains événements, à certains liens, est encore obstrué par rapport à cette vérité, cette bonne nouvelle qui est là pour l’ensemble de l’humanité comme pour l’ensemble de la création.
Quelle que soit la nature et la teneur des événements qui se déroulent en votre vie comme à la surface de ce monde et en ces cieux, ne soyez pas troublés en aucune manière, tout ceci n’est destiné qu’à vous permettre de vous souvenir au-delà de toute connaissance, au-delà de tout scénario, de toute mémoire, de toute forme et de toute vie comme de tout nom, de qui vous êtes.
Ici, en ce lieu, sur ces eaux les plus hauts de la Terre, les eaux du ciel et les eaux de la Terre se sont toujours fécondées mutuellement depuis bien longtemps, depuis le deuxième rêve de la création. Mais peu importe, plus aucune histoire ne tient, mais il est important pour vous, où que vous soyez, de vous rappeler que dès l’instant où vous cessez tout velléité de comprendre et de connaître, de savoir, de dépasser, dès cet instant vous êtes libre.
Retenez que cela est un relâchement et aucunement un effort, tout vous est apporté en abondance par vous-même, pour vous souvenir. Chaque Frère, chaque Sœur, chaque rencontre, chaque événement n’est là dorénavant que pour vous précipiter dans la vérité, qui ne dépend d’aucune connaissance, d’aucun concept, d’aucun argument, d’aucune circonstance.
Vont se présenter à vous individuellement et collectivement un certain nombre d’éléments, nouveaux et inconnus, mais que vous ne pourrez que reconnaître dès l’instant, comme vous le savez où vous accueillez, où vous acceptez, où l’Amour et la grâce de l’Amour vous parcourent.
Vous n’avez rien à faire, vous n’avez rien à chercher, aujourd’hui plus que jamais. Alors voilà mon invitation, en ce lieu spécial, afin de vous inviter à féconder en vous ce Masculin et ce Féminin, à retrouver cet Androgyne primordiale, source de félicité et qui vous conduit inéluctablement à la reconnaissance de qui vous êtes. Vous n’êtes pas seulement la créature et le créateur, vous n’êtes pas seulement Mère Généticienne, brigand, assassin ou saint, vous êtes avant tout ce qui vit en toutes les expériences de la création, quels que soient les aspects limités de vos perceptions, de vos croyances, de vos adhésions.
Il existe au-delà de tout ça un point central dans votre poitrine, le cœur du cœur, inscrit en le temps Zéro, mémoire originelle du mythe de la création, de l’illusion même de la souffrance pourtant vécue parfois avec intensité. Ne rejetez rien, laissez être ce qui est, et vous constaterez alors que instantanément vous êtes libre. Seules vos croyances et vos limites, que vous vous imposez encore vous-même sont des voiles que vous placez sur la vérité.
Je voudrais surtout vous appeler en ce jour à l’ineffable beauté de ce que Abba et d’autres ont nommé Agapè. Mais rappelez-vous que cet Agapè aujourd’hui ne se passe pas entre l’un et l’autre, entre l’un et une circonstance, mais justement entre les deux. Vous êtes l’espace, vous êtes l’espace de la création vous êtes le temps infini, illusoire certes, et qui pourtant a donné l’illusion de se déployer.
Je vous invite à cesser tout combat, je vous invite à vous regarder avec humilité et amour, peut-être aujourd’hui plus que jamais. Je vous invite aujourd’hui à faire fi de tout ce qui concerne votre corps, vos possessions, non-pas pour vous en débarrasser mais pour les dépasser et les traverser et aller au-delà de tout ce qui a fait l’histoire de votre vie, car vous n’êtes rien de tout cela. Vous êtes pure beauté, vous êtes pur amour. Et seules vos ultimes croyances en ce personnage ici présent vous le masquent encore peut-être.
Je viens vous parler de libération, celle du réveil total afin de constater qu’il n’y a ni réveil ni libération, mais simplement ce qui est là, en l’instant. Et cela comprend tous les instants de toutes dimensions, de tout temps de toute histoire de tout scénario, de toute croyance aussi. Relâchez, relâchez tout ce qui peut vous paraître encore incompris et non vécu. La solution est en vous plus que jamais, car plus rien de ce monde ne pourra tenir face à la vérité que vous êtes.
Chaque jour, chaque heure en l’illusion du temps qui s’écoule vous rapproche de cette beauté. Quelle que soit l’apparence et les circonstances qui vont se dérouler et qui se déroulent déjà. Tout ça ne représente en définitive que des prétextes qui mettent fin à l’histoire à l’interrogation comme dirait Bidi, à l’escroquerie de la spiritualité de la conscience elle-même. Vous êtes pure vérité, pure beauté, pur amour, quoi que vous en pensiez, quoi que vous en disiez, quoi que votre corps souffrant en pense et en dise.
Je vous invite à cela, car il n’y a rien de plus simple, il n’y a rien de plus humble, il n’y a rien de plus grand, il n’y a rien de plus essentiel. Tout le reste ne fait que passer, vous le savez. Alors ne tenez rien, ne retenez rien, soyez disponible face à chaque événement, à chaque Frère, à chaque Sœur que vous rencontrez en quelque circonstance que ce soit.
Il n’est plus temps aujourd’hui de parler d’Etoiles, il n’est plus temps aujourd’hui de parler de chakras, d’énergie, de connaissances ou d’Histoire, mais de retrouver la source-même de l’Histoire. Et pour vous, privilégiés en ce lieu, vous allez parcourir un certain nombre de sentiers sur la scène de théâtre de ce monde, en ces jours qui vont s’écouler, vous permettant, non par hasard, mais par justesse de vous retrouver en totalité.
Vous êtes invités et vous le savez, à partager la bonne nouvelle de l’Amour, vous n’avez pas besoin de mots, vous n’avez pas besoin de justifications, vous avez besoin du silence, vous avez besoin de l’intériorité, vous avez besoin du regard et vous avez besoin de vous aimer au-delà de tout rôle, au-delà de toute animosité et de toute histoire. Cela est pardon, cela est réconciliation et cela est bonheur et beauté.
Telle est la grâce de l’Amour en ces temps, et plus il peut vous sembler parfois en être éloigné, plus vous en êtes près. Il vous suffit de lâcher, il vous suffit d’ouvrir vos bras, d’ouvrir vos yeux, et d’aimer sans vous poser de question, d’un amour qui ne connaît nulle frontière liée à un affecte ou à une circonstance, d’un amour qui ne dépend de rien ni de personne, car vous êtes l’espace et tous les temps qui se sont écoulés en l’illusion de la création.
Cela se déroule maintenant avec de plus en plus d’acuité, de plus en plus d’évidence, de plus en plus de facilité, dès l’instant où vous lâchez ce que vous croyez tenir avec vos pensées, avec vos émotions, avec vos dernières croyances. Rappelez-vous, vous êtes pure beauté. Non pas dans ce personnage, non pas dans les circonstances de cette société ou même de ce monde ou même en ce lieu précis. Vous êtes au-delà de tout ça.
Vous êtes invités à vous souvenir et à le célébrer à chaque minute. Vous n’avez pas d’autre possibilité que de le vivre au sein de l’instant présent, qui vous ramène inéluctablement au temps Zéro, celui de la béatitude éternelle telle que j’ai pu l’exprimer de mon vivant pendant de nombreuse années. Il n’est plus temps maintenant de poursuivre quelque objectif en un long terme.
Bien sûr, il vous faut assumer ce que vous avez vous-même créé dans les circonstances de vos vies mais sans en ressentir le moindre poids, la moindre difficulté, car tout cela sera aplani dès l’instant où sincèrement, avec franchise, vous aimez chaque chose, chaque être afin de découvrir que l’amour ne fait jamais de différence entre l’être aimé et l’ennemi, cela concerne la personne, cela concerne l’âme, cela concerne la conscience, mais vous êtes antérieurs à tout cela.
Il suffit d’un instant, il suffit d’une circonstance, où vos bras sont ouverts, où vos yeux pétillent et où vous êtes à l’écoute (Orage) et à l’accueil de ce qui se déroule, pour le vivre en totalité. Alors votre eau sacrée et votre feu sacré se fusionneront en vous. Il n’y aura plus de Masculin, il n’y aura plus de Féminin, il y aura juste l’intensité et la beauté de l’Amour, que vous manifestez en chaque circonstance. Même vos récriminations, vos manques, que cela soit au niveau financier, affectif ou dans toute autre circonstance, vous apparaîtront comme bien ridicules par rapport à l’intensité de ce que vous êtes.
Vous le savez aussi peut-être, l’avez-vous entendu par des témoignages de Frères et de Sœurs, vous êtes déjà fort nombreux à le vivre de par cette Terre, mais aussi dans l’ensemble des dimensions, de la plus dense, sur cette Terre à la plus éthérée et la plus subtile. Il s’agit non plus de noces, non plus d’énergie, non plus de célébration mais de la simplicité de l’instant.
Tout est là, tout le reste est, et deviendra de plus en plus compliqué, de plus en plus souffrant. Vous n’avez pas à souffrir, pour qui que ce soit pour quoi que ce soit, ou par quelque manque que ce soit. Acceptez que vous êtes plein et entier et vous le vivrez instantanément. Ne cherchez rien, accueillez ce qui est, là, en l’instant de ce qui se présente, quel que soit ce qui se déroule. Vous n’êtes rien de ce qui se déroule. Vous n’êtes rien de ce qui passe. Vous n’êtes rien de ce qui est né et mourra un jour. Tout cela concerne la personne et des lois qui ont été appelées lois de l’évolution. Mais il n’y a pas d’évolution, puisque vous êtes parfaits avant même le premier souffle, avant même la première émanation de la Lumière depuis l’Absolu, ce que vous nommez je crois le Parabrahman.
Cette béatitude éternelle et cette félicité éternelle dont j’ai déjà eu à de nombreuses reprises l’occasion de vous entretenir, de vous enseigner, afin de vous préparer à vivre ces instants. C’est donc une communion perpétuelle avec la beauté, avec la grâce, avec l’Amour, quel que soit l’état de votre corps, quel que soit l’état de votre vie, quel que soit le pays où vous êtes, quels que soient les événements qui se déroulent maintenant à un rythme soutenu afin de vous faire redécouvrir cette beauté.
Rappelez-vous, il suffit d’un instant et vous êtes en la vérité de l’Absolu et du temps Zéro, antérieur à toute création, à tout temps et à tout espace. Vous serez alors entièrement prêts à la communion finale, celle de l’apothéose de la révélation, celle de l’apothéose de votre beauté.
Retenez surtout que justement il n’y a rien à faire, il n’y a rien à parcourir d’autre que là où vous êtes inséré dans la vie d’aujourd’hui, à votre âge et à votre condition, car c’est justement à votre âge et en cette condition, affective, professionnelle, financière, amicale, que se trouve votre instant présent, votre temps Zéro.
Acceptez, acceptez pleinement, sans réticence et sans interrogation. Faites l’essai, et vous constaterez que la beauté est là. Toute le reste n’appartient qu’au personnage, avec ses histoires, ses scénarios, ces impressions de manque, d’incomplétude, qui ne sont que des farces par rapport à la vérité que vous êtes.
Vous voyez, cette simplicité est telle que parfois elle n’est pas encore vue, que parfois elle n’est pas encore vécue, et c’est cela aujourd’hui que je viens vous donner comme information. Soyez vrais, soyez présents, ouvrez vos bras, votre cœur, vos yeux, et ainsi vous traverserez tout jugement lié à l’histoire ou aux circonstances. Et ainsi vous vous découvrirez en la nudité de la beauté et en la grâce perpétuelle d’Agapè.
Il est très important que je vous dise ces mots en ce jour, et qu’ils soient retransmis. Vous n’avez rien à faire, vous n’avez même rien à être. Vous n’avez rien à poursuivre, vous n’avez rien à chercher, vous avez juste à vous retourner, réellement, en votre cœur du cœur, là, au milieu de votre poitrine, et vous êtes libre instantanément. Et si cela n’est pas le cas, alors je vous invite à regarder ce à quoi vous tenez, ce à quoi vous pensez être en manque, tout ceci ne sont que des chimères qui vous ont amené justement jusque-là.
En l’Amour il n’y a pas de souffrance, en l’Amour il n’y a pas de peur, en l’Amour il n’y a pas de culpabilité, en l’Amour il n’y a que les bras ouverts, en l’Amour il n’y a que la beauté et la grâce. Et vous êtes invité chacun à plonger à corps perdu, à cœur perdu, en cet instant présent qui vous ramène au temps zéro, là où vous vous souvenez, sans aucune équivoque, sans aucune interrogation, de votre beauté, antérieure à la création.
Je vous ai longuement entretenu voilà de nombreuses années de Shantinilaya, de la Demeure de Paix Suprême. Aujourd’hui, enfants, adultes vieillards, saints comme assassins ont la même capacité de grâce, de pardon et de liberté. Ne jugez rien, ni vous ni l’autre ni les circonstances de ce monde, qui vont, selon le regard de la personne, se dégrader avec une extrême intensité, dans les jours prochains.
Soyez vrais, vous n’avez besoin de rien, vous n’avez à vous préoccuper de rien. En un instant, si vous êtes présent à vous-même, alors la beauté est là, et la grâce éternelle de l’Amour mettra fin, tel un baume incroyable, à toute souffrance, à tout manque, que cela concerne votre corps, une relation de quelque nature que ce soit. Vous êtes invités à cela depuis de nombreuses années, mais cette fois-ci, comme un ultime appel à l’Amour que vous êtes. Comme un ultime appel à ne pas vous laisser emporter par quelque circonstance de votre vie ou même de ce monde. Soyez vrais, soyez présents, ne réagissez à rien, accueillez tout, traversez tout.
Cela vous avait été expliqué longuement, que cela soit par Abba, le Commandeur, ou Bidi, ou encore celui (Tonnerre) qui nous a relayés pendant tant d’années. Le temps est venu du feu de l’Esprit, du baptême de l’Esprit, en cet instant, et en chaque instant. Et cela sera.
Voilà les mots forts simples que je voulais vous donner aujourd’hui. Nous avons tout fait les uns et les autres pour vous amener au plus proche de vous-même. Résonnez, résonnez les uns avec les autres en cet Amour et cette beauté. Vous n’êtes aucun personnage, aucune forme, aucun monde, mais vous êtes ce qui soutient les mondes, ce qui a soutenu le rêve de la Création, comme toutes les souffrances comme comme toutes les créations artistiques, comme tout ce qui s’est produit depuis des temps immémoriaux sur cette Terre.
Alors, s’il est en vous des questionnements, aussi bien personnels que ce que je viens de vous rappeler, alors je vous écoute.
Frère : Eh bien devant le magnifique exposé que vous venez de faire, les questions me paraissent bien légères.
Peu importe.
Frère : Les voici : Nous sommes ravis de vous entendre à nouveau, cela est-il dû à notre présence au Pérou ? De plus nous avons parmi nous une jeune femme d’origine indienne.
Il y a effectivement, et comme Abba vous l’a démontré déjà depuis deux ans, tout ce que vous vivez a été écrit à l’origine même des mondes. Tout ce qui arrive n’est pas fortuit. Vous n’avez aucun choix, là est la liberté, là est la véritable grâce de l’Amour. Soyez simplement lucides, soyez simplement vrais. Vous n’avez besoin de rien d’autre que de vos yeux, de votre silence, de vos bras et de votre cœur en face de chacun. Alors la résonance Agapè spatiale, interdimensionnelle vous rappellera qui vous êtes.
Les Eaux du ciel et de la Terre comme je l’ai dit, se sont rencontrés autour de cet endroit nommé le lac Titicaca, en nombre de lieux situés autour, tout autour de ce lac, se trouvent des mémoires, mais aussi je dirais des programmes, qui n’ont pas à être connus ou reconnus, mais là aussi à être traversés. Et vous êtes en ce lieu pour traverser ces engrammes, et pour y vivre ce qui est à vivre, non pas pour vous seulement qui êtes là, mais par communion et par résonance Agapè interdimensionnelle spatiale avec l’ensemble de l’Humanité, avec l’ensemble de la Création.
Les eaux fécondant le feu de l’Esprit est dorénavant présent sur Terre. Nul ne pourra l’ignorer, nul ne pourra s’y soustraire. Alors oui, mais ne cherchez pas à comprendre au-delà de ce qui est à vivre dans l’instant. Ne cherchez pas d’historique personnel ou d’explications personnelles. Cela a été écrit, bien avant que vous ne viviez, justement pour vous en rappeler le moment venu. Et ce moment est venu avec l’intensité qui est là. Alors accueillez et aimez par-dessus tout.
Vous êtes la vérité, vous êtes la vie, vous êtes le vivre et le feu de l’Esprit qui vous ramène à qui vous êtes dès cet instant.
Frère : Les eaux d’en-haut font tellement de bruit qu’on a du mal à vous entendre.
L’important ne sont pas mes mots, ne sont plus mes enseignements, ni même ma présence, mais votre présence, là, ici, en cet instant. Accueillez.
Frère : Alors vous avez déjà répondu en partie à la question suivante qui est, la présence de notre groupe au Pérou en ces temps a-t-elle une signification particulière ?
Bien-aimé, effectivement, j’y ai répondu. Et comme tu l’as dit, les eaux d’en-haut et le feu du ciel y répondent bien mieux que mes mots. En cet instant même […]
Frère : Autre question, pourquoi des personnes de sexes différents, que tout semble opposer, se trouvent réunis en ces temps particuliers ?
La seule réponse, allez au-delà du besoin de comprendre. Ne vous interrogez pas, en aucune manière. Soyez là, et vous l’êtes. Tournez-vous au-dedans de vous, au-delà de tout questionnement et de toute compréhension. Cela a été dit de nombreuses fois par Abba, par Bidi, le vécu est la compréhension, mais tant que vous voulez comprendre, il y a incompréhension. Laissez être ce qui est. Ne vous interrogez même pas sur le sens de votre présence en ce lieu, cela a été écrit. Et cela devrait vous suffire pour être disponible en ce qui est à vivre.
Acceptez que l’Intelligence de la Lumière vous féconde par les Eaux d’en-haut et les Eaux d’en-bas, de l’intraterre, de celle qui la première, en des temps immémoriaux que vous nommez en ce lieu Pachamama, et qui fut […] à l’origine de l’accompagnement du rêve de la Création. Vous n’avez rien besoin de savoir d’autre que de célébrer, d’accueillir et d’être là, sans autre questionnement que d’être là. Pensez bien plutôt à ouvrir vos bras, à être vrais, et être simples et vous le vivrez, et vous le comprendrez. Mais vous ne pouvez aucunement le comprendre avant, sinon vous vous en éloignez, aussi sûrement que le Soleil se couche le soir.
La réunion de eaux d’en-haut et des eaux d’en-bas nous renvoient bien évidemment aux peuples de l’eau, à leur origine, aux gardiennes du rêve, à Phahame, ici en ce moment. Tout vous sera compris dès l’instant où vous les vivrez, mais retenez que pour le vivre, il ne sert à rien de vouloir comprendre quoi que ce soit, parce que la spontanéité et la voie de l’enfance ne souffrent d’aucune discussion, aucun mental. Si vous vous placez dans cette posture, alors il n’y a plus de distance. Alors il n’y a plus aucun voile, il n’y a plus aucune souffrance qui tienne, il n’y a plus aucune interrogation qui puisse se maintenir. Et vous serez pleinement présents, et vous découvrirez la source de la Présence, qui n’est rien d’autre que l’Absence. L’Absolu, le grand Tout, le grand Vide, ne sont que des concepts. Il n’y a que l’Amour, au-delà de la Lumière, au travers de toute Lumière comme au travers de toute ombre.
Tout cela n’ont été que des prétextes et des jeux pour vous retrouver. Et c’est maintenant.
Frère : Est-ce que le coronavirus est un déclencheur de l’Événement ?
Bien-aimé, l’important, pour les autres nous, ceux que nous nommons nos frères et nos sœurs qui dorment encore, attachés aux peurs de ce monde ou aux sirènes de ce monde, à la matière, à la forme, ont besoin d’entrer en résilience. Que cela soit les signes célestes, que cela soit les événements de la Terre elle-même, de ce que tu nommes virus. Un virus n’est rien d’autre, quelle qu’en soit son origine, humaine, accidentelle, divine ou diabolique, ne fait pas de différence dans la finalité de l’histoire. Simplement vous mettre face à vous-même, vous révéler qui vous êtes. La peur ou l’amour.
Il n’y a pas de plus grande peur pour l’homme que ce que vous nommez pandémie, quelle qu’en soit la cause. Si vous êtes en amour, si vous êtes en l’instant présent, vous ne pouvez être touché en aucune manière. Mais retenez bien que quand je dis cela, cela veut aussi dire qu’il faut pour certains mettre fin à l’illusion de la création, à l’illusion de l’attachement, à l’illusion de la possession et à l’illusion de la peur.
Il n’y a pas de coupable, il n’y a pas de responsable, puisque tout a été écrit bien avant le premier souffle de la création, bien avant le premier rêve. Soyez humbles, soyez simples, acceptez ce qui est, même s’il vous faut parfois agir, mais avant tout, acceptez que cela soit, et vous serez instantanément bénis par qui vous êtes. Et tous, vous ne pourrez que vous reconnaitre, instantanément, au-delà de toute interrogation, de tout questionnement, de tout besoin de comprendre, d’expliquer, de relier, à un passé ou à un futur.
Le temps est une illusion, l’espace est une illusion, la forme est une illusion. Vous êtes pure beauté, pure félicité, quoi que dise votre personne, quoi que dise votre vie, quoi que dise la société et quoi que dise ce monde.
Avec le même bonheur, vous en ce lieu, qui découvrez une culture, des mémoires, vous êtes pleinement présents, vous ne cherchez pas autre chose qu’à le vivre, que ce soit par vos yeux, par vos sens, vous ne posez pas de questions, alors faites de même pour qui vous êtes, et vous allez à ce moment-là comprendre que vous êtes à la source du monde, à la source des dimensions, à la source de la Création. Et cela suffit à mettre fin au rêve.
Ne cherchez rien, soyez là, et quoi de mieux pour vous qui êtes là que d’être là pleinement à chaque minute, ouvrant vos yeux, vos sens, à ce qui se vit, à cette découverte ou plutôt à cette redécouverte. Tout le reste se fait sans vous, mais au travers de vous. Il vous faut être pleinement présents, tout se passe ici, pas dans un ailleurs, pas dans un demain, pas dans une connaissance, pas dans une vibration, pas dans une énergie, même plus dans ce que vous nommiez chakras, étoiles, portes, tout cela a eu son utilité, mais aujourd’hui plus du tout. Seule l’humilité, et la spontanéité, l’accueil, sont utiles. Tout le reste est superflu, en totalité.
Frère : Qu’est-ce que le continent sud-américain a de spécial pour les jours qui viennent ?
Bien-aimé, la Cordillère des Andes fait partie de la ceinture de feu, la Ceinture de feu qui est la couronne, non-pas le virus, simulacre, mais la couronne de gloire, qui ceint votre cœur au niveau du cœur ascensionnel, au niveau de la couronne de feu de votre éternité, au-delà de tout monde, au-delà de tout temps qui passe.
Alors bien évidement, en ce continent existe une prédisposition à l’harmonie comme je l’ai dit, du Masculin et du Féminin, tels qu’ils ont été nommés en cette culture en ce pays. Mais comme dans toutes les traditions. Mais peut-être ici, par la proximité des eaux d’en-haut et des eaux d’en-bas, avec une plus grande résonance, une plus grande reliance et une plus grande authenticité.
De la même façon que les gardiennes du rêve à travers les cétacés et les peuples de l’eau ont été les garantes de votre réveil si je peux dire. De la même façon, cet espace et cet endroit que vous nommez Sud-Amérique est porteur comme je l’ai dit du deuxième rêve. N’allez pas chercher dans l’Histoire, contentez-vous de vivre ce que vous allez voir, ce que vous avez vu, d’être pleinement là, simples, disponibles, vrais et authentiques.
Ne cherchez pas à comprendre, ne cherchez rien, soyez simplement là, disponibles et présents, et tout le reste vous sera donné de surcroît. Et vous constaterez alors à ce moment-là que vous n’avez même plus besoin d’aucune connaissance, d’aucune histoire, d’aucun scénario, juste être ce qui est au-delà de l’être et du non-être, dans la Demeure de Paix Suprême, Shantinilaya. Je vous renvoie aux années 2011 et 2012 où mes interventions étaient très portées sur ce que vous vivez maintenant.
Nous avion bien évidemment, à l’époque des Étoiles, des Anciens et des Archanges, anticipé tout ce qui allait se produire, au-delà du temps. Bien sûr, nombre d’entre vous avez été troublés par le temps qui s’est écoulé sans que rien ne se passe, et pour ceux d’entre vous qui s’en aperçoivent, et qui se penchent sur ce que nous vous avions dit, vous constatez, qu’absolument tout ce qui avait été dit, que cela soit par les Anciens, les Étoiles, les Archanges, se réalise maintenant, à la virgule près.
Il n’y a pas de meilleure preuve de l’authenticité de ce vers quoi nous vous avons conduit et qu’il vous appartient aujourd’hui de finaliser en totalité. Alors, ce que nous avions dit voilà des années peut peut-être représenter encore, je dirais des béquilles, des assises qui vous permettent d’asseoir votre instant présent, mais rien de plus.
Le plus important n’est pas ce qui a été dit, le plus important, c’est vous, en cet instant, en ces lieux, en votre vie. Ne jugez rien, acceptez tout et vous vous souviendrez de qui vous êtes avant l’être et le non-être, cette joie ineffable qui vient recouvrir les circonstances de vos vies, même les plus douloureuses.
(Tonnerre)
Frère : Alors j’ai une question, vous nous avez parlé beaucoup d’illusion, peut-on être dans le cœur du cœur et penser qu’avoir un statut social élevé et une nécessité en ce monde ?
Je dirais même bien-aimé que c’est un obstacle total, traduisant simplement un besoin de sécurité, un manque intérieur à combler. Celui qui est libre ne se soucie de rien, réellement et concrètement. Ma vie en a été l’illustration, et vous avez d’innombrables frères et sœurs aujourd’hui qui vivent ce même état. Vous ne pouvez servir deux maîtres à la fois. Vous ne pouvez prétendre être dans le cœur du cœur et revendiquer quoi que ce soit ce ce monde, surtout aujourd’hui. Cela ne tient plus, c’est un mensonge, c’est une peur, c’est une souffrance intérieure.
Celui qui est libre, comme le disait voilà fort longtemps le Christ, ne se soucie pas de ce qu’il va manger demain. Celui qui est absorbé dans l’instant présent ne peut que constater la fluidité et l’unité de sa vie, quelles que soient les colères, quelles que soient les mémoires qui s’évacuent, quelles que soient les souffrances aussi. Celui qui est libre ne peut absolument rien revendiquer en ce monde, et en cette société encore moins.
Tout cela appartient à la personne, et surtout à la peur, d’être vrai, de se livrer. Celui qui aime ne peut que se livrer. Ne vous cachez pas derrière les mots « au cœur du cœur », je vous rappelle qu’ils correspondent à des perceptions extrêmement précises qui ont été développées par Abba concernant le double tore du cœur. Alors prétendre être dans le cœur du cœur sans vivre le double tore du cœur est une illusion mentale. Seul celui qui vit ce double tore. Ce n’est ni une énergie ni une vibration, mais une reconnaissance. Quand Abba vous dit qu’il est chacun de vous, ainsi que je le disais de mon vivant, ce n’est pas un jeu de mots, ce n’est pas un concept, ce n’est pas une énergie, c’est la stricte vérité.
Alors arrêtez de vous fuir, ce ne sont que des peurs, et des souffrances qui n’ont pas été acceptées et traversées.
Frère : Comment sortir du conditionnement éducatif traditionnel pour une jeune femme indienne ?
Vous ne le pouvez pas, cela est strictement impossible. Cela se nommait voilà quelques années par Bidi la réfutation. Aujourd’hui vous n’avez rien à réfuter, vous avez simplement à accepter, et je le répète avec fermeté, que vous n’êtes ni cette personne ni cette histoire ni cette souffrance, ni ces conditionnements, ni cette religion. Quand vous vous dites indien, vous êtes violent, vous rejetez tous les autres. Quand vous vous dites bouddhiste, vous êtes violent, parce que vous rejetez tous les autres. Celui qui est libre n’est ni bouddhiste ni musulman, ni blanc ni noir, ni jaune. Il est libre, il n’est conditionné par rien.
Vous ne pouvez pas depuis votre personnage et votre personne, ni même par l’énergie ou la vibration, vous libérer de vous-même, cela a été expliqué longuement par Abba. Il s’agit d’un sacrifice, mais ce sacrifice n’est rien. Mais bien évidement, l’ego, la personne, le mental, l’histoire, va vous instiller en permanence que c’est impossible, c’est son rôle. Mais vous n’êtes rien de tout cela.
Cessez de croire que vous êtes ceci, cessez de croire que vous avez tel âge, cessez de croire que vous avez tant d’enfants, cessez de croire que vous avez de l’argent ou que vous n’en avez pas. Soyez ce que vous êtes, ne cherchez rien vous l’êtes déjà. Tout le reste ne sont que des stratégies d’évitement, des conditionnements et des souffrances passées qui n’ont pas été acceptées et encore moins traversées.
Frère : Il n’y a plus de questions écrites.
Y en a-t-il des orales ?
Frère : Est-ce que quelqu’un a une question ?
Assemblée : Non.
Comme vous le constatez la fécondation des eaux d’en-haut et des eaux d’en-bas s’est déroulée pendant notre réunion, c’était écrit bien évidemment. Même celui qui me laisse parler au travers de lui ne pouvait le concevoir. Cela est ainsi et cela fait partie de la grâce, cela fait partie de la beauté de l’amour, cela fait partie de ce que vous êtes.
Ne cherchez rien à comprendre, ne revendiquez rien, soyez là, et vous le vivez, cette beauté, cet Agapè permanent. A vous de savoir, qui privilégiez-vous, l’éphémère ou la vérité? Il n’y a pas d’autre choix possible, de là dépend votre sacrifice. De là dépend si vous vous retrouvez déjà ou pas.
Alors bien-aimés, je vous rends grâce, s’il n’y a plus personne pour s’exprimer, pour votre écoute, pour votre accueil, pour votre réception.
Frère : Nous vous remercions infiniment de votre venue.
Les éléments se sont manifestés en cet instant, pour cela. Et cela va continuer. Alors permettez-moi, puisque je suis au-dedans de vous, de vous dire cela :
Que la paix, l’amour, la joie, et la vérité soient présents au milieu de votre poitrine et dans chaque instant et chaque souffle de ce que vous avez à vivre, quoi que vous ayez à vivre.
Je suis Ma, et je vous aime, vous êtes moi et je suis vous, sans aucune ambiguïté.
Il est temps maintenant pour moi du silence, et je vous invite vous qui êtes présents en cet instant mais aussi pour chacun d’entre vous, quand il entendra mes paroles, d’aller s’étendre, sans rien demander et sans rien attendre, en l’immobilité et le silence et les yeux clos. Et vous constaterez par vous-même la beauté que vous êtes.
Je suis Ma et je vous aime. Au revoir.
Assemblée : Au revoir et merci infiniment. Et merci à Jean-Luc.
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