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ABBA
Partie 10

26 septembre 2018

Abba fait à nouveau résonner le silence et les mots, depuis votre cœur. En chacun, avec la même intensité.

Bien-aimé, nous allons donc poursuivre vos derniers questionnements de cette retraite. Je t’écoute.

Voix : Est-ce qu’il y a quelqu’un qui voudrait témoigner ?

…Silence…

Un témoignage d’une sœur.

Témoignage-question : Hier, en allant voir les gnomes, un papillon, la pyrale du buis, s’est posée sur mon bras. Et j’avais un a priori vis-à-vis de ce papillon, puisqu’il a détruit tout le buis. (Rire) Donc pour moi c’est un prédateur. (Rires) Mais il m’a regardé avec tant d’Amour, que je l’ai accueilli dans mon cœur, et j’ai ressenti une grande Joie. Il est resté sur mon bras aussi longtemps que je n’ai pas bougé. Voilà. Et ma question : puisque nous accueillons tous les êtres dans notre cœur, le salut d’Orionis n’a plus cours ?

Bien-aimée, ce geste n’a plus cours quant à une quelconque distinction de quoi que ce soit, mais tu t’apercevras par toi-même, au moment où l’ensemble de la confédération intergalactique sera en vos cieux et sur la Terre, que ce geste viendra spontanément. Car il est le salut universel de l’Amour, il n’est plus destiné à protéger quoi que ce soit, car tous les prédateurs effectivement seront réabsorbés, dans la même danse et dans la même Évidence.

Maintenant je reviens à ce que tu nommes ce papillon qui détruit le buis. Qu’est-ce que le buis ? Le buis, en Occident en tout cas, est la représentation du sacré et de l’éternité. Mais ce n’est qu’une représentation. La pyrale du buis, pyrale veut dire le feu, le feu du buis, est la fin de l’illusion de la quête de l’éternité, car vous êtes éternité, de même que vous êtes l’absence, le silence, et toutes les présences. Ainsi donc, ce qui se produit sur le ciel et sur la Terre, et même en ces événements liés à des prédateurs, comme tu le dis, n’est que le reflet, quelque part, du feu, qui revient et qui vous remet à l’origine, comme avant toute origine.

Et tu observes la couleur de ce papillon, bien évidemment, papillon de nuit qui est blanc, il est l’illustration et le symbole de l’être et du non-être. Je te rappelle qu’au sein de ce monde, vous mangez réellement ce qui est dans la chaîne alimentaire et au-dessous de vous. Vous réabsorbez les essences, vous absorbez, quelque part, et vous mangez, ce qui est au-dessus de vous. Vous êtes donc le point de jonction, ici même, en le cœur du cœur, de l’ensemble de la création. Cela va vous apparaître de plus en plus clairement. Ce qui pouvait vous sembler pour certains, voilà quelques semaines ou quelques mois, comme futile, ou inutile, ou enfantin, est la stricte vérité.

La réabsorption de la création, de l’illusion de la création, se déroule effectivement en chacun de vous, comme je l’ai dit, en votre cœur du cœur. Et quoi qu’il s’y déroule, tout concourt, comme je l’ai dit dans mon intervention précédente, à la réalisation automatique de cet événement, et qui, vous constatez et vous le constatez chaque jour, vous comble de Joie, au-delà de toute raison et de toute justification. De la même façon, ici, sur cette Terre, cette réabsorption est bien évidemment autre chose, comme je l’ai dit, que la réabsorption de l’essence, mais bien, réellement et concrètement, la réabsorption de toute densité, d’absolument tout. Et c’est cela qui fut nommé voilà un temps le grille-planète final qui, quelles que soient les conséquences au niveau de l’illusion de ce monde comme de tout monde, n’est ni une catastrophe, mais un grand feu de Joie. Un feu de Joie totale, d’où aucune conscience ne pourra se soustraire.

Comme nous vous l’avons dit les uns et les autres, durant ces quelques années, et vous le constatez maintenant, chaque jour qui passe vous remplit et vous comble de Joie, toujours en plus grand nombre. C’était inéluctable, et vous ne pouvez que, maintenant, dorénavant, acquiescer à cela. De la même façon que vous acquiescez à votre dissolution au sein de cette éternité et au-delà de toute éternité, en cette Joie infinie, qui a servi d’ailleurs d’élan à la première extériorisation de la conscience, et qui sert, bien sûr, au chemin apparemment inverse. Alors ces temps de réjouissance sont bien évidemment des temps de rencontre, au-delà de l’humanité, avec toute la création, ici même sur cette Terre.

Nombre d’entre vous, par exemple, vous êtes retrouvés à absorber des essences de démons, d’autres absorbaient simplement leurs proches, et d’autres n’absorbaient rien, sentant une forme de dérangement à l’intérieur de leur présence. Peu importe, cela appartient à ce qui était écrit, ce qui est passé. Ce qui ne passera pas, par contre, est la Joie. Elle passera de moins en moins, elle vous manquera de moins en moins, et vous n’aurez plus besoin de quoi que ce soit, ni de postures, ni de mots d’Abba, vous serez simplement vivants, en le sens le plus évident du terme, et ce quel que soit ce temple dans lequel vous êtes, ce sac de viande, comme dirait Bidi. Vous rirez de tout cela, car vous serez tous en la même allégresse.

Le choc de l’humanité, bien évidemment, est à votre porte, mais il est largement amorti par votre Joie, par votre présence et votre absence, au travers du même point de jonction, qui n’est rien d’autre que le temps zéro, cette fois-ci non plus individuel, ou même collectif, mais le temps zéro, entre la création et la décréation. Cela est maintenant, et c’est cela qui vous met en cette Joie sans objet.

Quand nous vous avions dit que par le serment et la promesse vous retrouveriez non seulement qui vous étiez, en tant qu’origine stellaire, mais aujourd’hui c’est bien plus que cela, vous amenant à retrouver la Joie ineffable de la première manifestation de conscience, comme sa dernière. Rien n’a jamais bougé, rien n’a jamais été créé, rien n’a jamais été décréé. Seule la Joie, indépendamment de tout monde comme de toute conscience, est l’unique Vérité, qui ne passera jamais. L’ensemble de vos vies, en cette vie, quelles que soient les conditions de celle-ci, quel qu’en ait été le désespoir ou la Joie, vécus, réellement et concrètement, au sein de votre personnage, est très largement transsubstantié et transformé par cette Joie nue.

Le Je Éternel va se déployer de plus en plus, vous apportant même au sein du personnage encore présent, au sein de ce sac, l’ineffable Joie, ce que j’ai nommé et je renomme avec plaisir, cette apothéose. L’Apocalypse devient apothéose, elle devient feu de Joie, feu d’Évidence, feu de légèreté, feu d’Amour, incomparable avec quelque monde créé. Abba vous l’avait dit, Abba vous l’a démontré, le temps où il a joué le chef d’orchestre, mais aujourd’hui, c’est vous l’orchestre, et chacun en est le chef, parce que c’est la même symphonie et la même musique qui se déploie dorénavant, quelles que soient vos langues, quelles que soient vos coutumes et traditions, quels que soient les ultimes résidus de l’enfermement, de quelque nature qu’ils soient. Ils ne pourront s’opposer, ils ne pourront demeurer, car ils sont destinés à passer, comme la vie passe, comme la naissance et la mort se sont enchaînées au sein de ce monde. Vous pourrez dire alors, réellement et concrètement, que vous êtes vivants.

Mais être vivant n’est pas être au sein d’une forme, fût-elle la plus grande dans la hiérarchie créatrice. C’est cela que vous découvrez, que vous vivez, et vous découvrez qu’effectivement, quels qu’aient été le rôle ou l’importance des histoires des uns et des autres, que cela soit à titre personnel ou au titre de l’humanité, en définitive ne fait aucune différence puisque, nous vous le répétons sans arrêt, chacun de vous est tout autant l’autre. Seule l’ignorance, seule l’apparence de la connaissance, vous a amenés à douter de cela. Aujourd’hui, vous ne pouvez plus en douter, non pas parce que vous y croyez, mais parce que vous le vivez. Quelle qu’en soit l’intensité d’aujourd’hui, elle sera décuplée demain. Quelle que soit l’intensité de demain, elle sera décuplée après-demain, jusqu’à l’événement. Je vous l’avais laissé entendre dans les premiers jours de cette retraite, mais cela est constatable dès maintenant.

Ainsi, tout ce qui semblait faire obstacle à la Joie, que ce soient les positionnements, les habitudes, les blessures, l’attente interminable pour certains, qui malgré tout ont gardé cette certitude Intérieure, s’efface de lui-même. C’est par la Joie que vous aidez humanité, c’est par la Joie que vous aidez la confédération intergalactique des mondes libres, et c’est par la Joie que vous libérez les prédateurs, de quelque nature qu’ils soient. Tout le reste est superflu, totalement superflu, vous vous en apercevrez chaque jour dorénavant, à chaque occasion.

Tout ce à quoi vous teniez, ne pourra plus vous tenir. Tout ce qui vous obstruait, ne pourra plus vous figer, tout ce qui vous semblait à accomplir, sera accompli, non pas par vous, non pas par quelque effort, mais spontanément. Et absolument tout ce qui va se dérouler sur l’écran de la conscience, comme sur l’écran de la supraconscience, a la même finalité, a le même résultat. Même si vous en doutez aujourd’hui, ce que la Lumière vous apporte, même si vous ne la vivez pas et ne la sentez pas pour l’instant, comme je l’ai dit, est déjà là. Ce n’est qu’une question de timing, mais comme les timings se rassemblent tous à ce temps zéro, alors vous le constatez.

À chacune de mes interventions, je vous ai aussi demandé, pour ceux qui ne vivaient rien, au niveau perceptuel comme au niveau sensation, ni vision, ni énergie, ni vibration, vous le voyez autour de vous, découvrent la même Joie, même s’ils ne peuvent pas la nommer, même s’ils ne peuvent pas l’expliquer, ils ont toute la lucidité pour observer ce changement. Car comme je l’ai dit, chacun d’entre vous, même en l’ignorant, se retrouve de lui-même en la position de l’observateur ou du témoin, qui est le meilleur emplacement pour voir le jeu de la conscience, la vôtre comme de toute conscience.

Le mécanisme de la réabsorption se fait, lui aussi, spontanément. Vous l’avez remarqué, pour nombre d’entre vous, que cela se déclenchait de plus en plus facilement et sans aucune intention, ni aucun horaire. Ceci va bien évidemment s’amplifier chaque jour, au fur et à mesure que l’ensemble de la confédération intergalactique des mondes libres, mais aussi des forces prédatrices, se rapprocheront de la Terre. Votre Joie, à nulle autre pareille, ne pourra pas laisser le moindre doute sur un quelconque autre événement que celui de la réabsorption de la création. Voilà, bien-aimés de l’Un, la réponse que je peux faire par rapport à ce témoignage et à cette question.

Nous pouvons poursuivre.

Un témoignage.

Témoignage : Depuis deux jours, au centre de la poitrine quelque chose tressaute, comme si le cœur qui est toujours à gauche, faisait aussi du trampoline au centre.

(Toux, Rires)

Effectivement, le cœur danse lui aussi la Joie, vous pourriez dire en langue française qu’il danse la carmagnole, qu’il danse le tango, ou peu importe, il danse en tout cas. Il exulte la Joie, c’est votre présence et votre absence qui se sont retrouvées, au temps zéro, au centre du cœur, et ce indépendamment même du tore, indépendamment de la couronne ascensionnelle, indépendamment du chakra du cœur et des autres centres d’énergie qui sont situés tout autour, et effectivement, cela se passe au centre du centre, au cœur du cœur, si tu préfères, le centre du chakra du cœur. Dès l’instant où tu es imprimé, et que tu sens cette sensation qui va devenir de plus en plus constante, indépendamment des mouvements de l’énergie, ou du tore, ou de la couronne ascensionnelle, cela va prendre tout l’espace. Tout l’espace de ta conscience, tout l’espace de ton corps et tous les temps, pas seulement le temps que tu vis au sein de cette Terre, mais l’ensemble des temps.

Le rembobinage du film s’achève dans cet éclat de Joie, dans ce feu d’Amour, là où il avait commencé, apparemment. Vous retrouvez ce qui a permis justement le déploiement de la création, sa manifestation dans quelque densité que ce soit, c’est le fameux Je Éternel. Le rêve d’individualité prend fin avec ce feu de Joie.

Je vous l’ai dit, chaque jour, chaque heure, vous ne pourrez que constater l’augmentation d’amplitude de cette perception, en ce cœur du cœur. Quelles que soient les autres manifestations, que cela soit en portes, en étoiles, ou par rapport à vos souffrances, elles deviendront bien pâles, et s’effaceront devant l’intensité de ce qui se déroule, dorénavant à chaque minute.

Rappelez-vous qu’en toute circonstance, je ne peux que le rabâcher effectivement, accueillez, et vous verrez par vous-mêmes que vous traverserez quoi que ce soit avec légèreté. Quelle que soit la dureté apparente, quelle que soit la difficulté apparente. Le temps zéro, autrement dit, est acté au cœur du cœur.

Quand je vous disais que tout était accompli, chaque jour qui va s’écouler vous en apportera la preuve la plus formelle et la plus totale. Quelles que soient vos hésitations actuelles, quelles que soient vos suppositions. À partir de là, il n’y a besoin de rien d’autre, ni de personne.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

J’ai aussi un phénomène semblable depuis hier, surtout hier après-midi et tantôt, en début de session de cana, si on peut dire (petit rire, toux), et j’ai comme… aujourd’hui je le ressentais plus comme… une intuition qui part de la poitrine, je crois, du cœur, qui monte à l’intérieur, peut-être, je dirais à la hauteur des oreilles, intérieurement, j’ai l’impression que c’est comme un faisceau de Lumière, des fois ça me paraissait, mais… je suis pas certaine. Et puis ça se divise au milieu pour aller dans chaque oreille, un peu plus à gauche qu’à droite peut-être, que je le ressens. Et ça fait « tou-tou » (Rires)

C’est le claxon de l’Amour. (Grands Rires) L’expansion de la Joie, bien évidemment, s’accompagne aussi… ce que vous ressentez, ce temps zéro, installé au cœur du cœur, bien évidemment, va se diffuser sur l’ensemble de vos structures. Je l’ai déjà évoqué voilà deux jours, concernant la disparition de certaines parties de votre corps physique que vous pouvez voir, réellement et concrètement. Le grille-planète final, en définitive, depuis le point de vue que vous êtes maintenant, ne représente rien. Quelque chose de léger, quelque chose qui est comme un rêve, qui s’éloigne au moment où vous vous réveillez.

Vous vous réveillez à l’Amour, vous vous réveillez à l’être et au non-être, tout cela dans le même espace, le même corps, tout cela sur la Terre, tout cela dans l’ensemble des multivers, de l’ensemble de la création. Cela vous le portez en chacun, et Cela se vit en chacun avec la même intensité. Tout ce que j’avais énoncé, en la période de mai et de juin, et tout ce qui a été vécu par la suite, était inéluctable. Cela a été affirmé. Je ne pouvais vous en convaincre, même par les mots, mais simplement par le vécu. Et ce moment est venu. Et ce moment est là. C’est l’infini présent, en ce monde comme en tout monde, comme au-delà des mondes, qui contient, comme cela vous a été dit, l’ensemble des temps, puisqu’il n’y a ni temps, ni espace, et qu’en définitive, le Je Éternel a toujours été là.

En fait, ce qui a été présenté, parfois avec intensité et précision, concernant par exemple l’allumage de la ceinture de feu du Pacifique, ou encore l’activité élémentaire qui vous a été précisée par, essentiellement Snow, et certains anciens, était quelque chose d’intangible pour la personne, voire de tellement vaste. Et aujourd’hui votre personne est là et vit cela avec bonheur, avec Joie, avec Évidence. Vous n’avez même plus besoin de vous poser la question de l’événement en lui-même, ou de quoi que ce soit. Parce que la Joie aussi prend tous les questionnements, et ne laisse que la Joie de témoigner, la Joie de déclamer, la Joie de chanter, la Joie de danser, la Joie d’être, où plus aucune limitation inhérente à ce monde ne peut tenir. Aucune limitation d’aucun cadre dimensionnel ne pourra non plus tenir. Il ne restera que la Joie nue, antérieure à la création.

Quelles que soient vos visions, ou vos éventuelles projections de conscience, en regard de l’événement, laissez-vous aussi traverser par cela, parce que cette Joie n’a besoin d’aucune explication, d’aucune vision, d’aucune confirmation autre que le vécu intérieur comme extérieur. Et il y a de plus en plus concordance totale entre ce que vous nommiez intérieur et ce que vous nommez extérieur. Puisque chaque intérieur contient tous les extérieurs et chaque extérieur ne fait que vous renvoyer à cet intérieur.

Ainsi est l’intelligence de la Lumière en action, ainsi est votre intelligence, quand vous ne succombez plus à une forme, à une conscience, à une expérience, mais que vous demeurez dans cette plénitude et cette vacuité en même temps, que j’ai nommée, depuis peu de temps, la conjugaison de l’être et du non-être. C’est bien plus que l’éternel et l’éphémère. C’est bien plus que tout ce que vous avez traversé durant ces mois ou ces années, en tout cas en cette vie.

…Silence…

Je pourrais juste rajouter, le fait d’être ici devant vous, je vis actuellement un bain de Joie. Subtil pour moi, mais c’est un bain de Joie. Merci à vous.

Bien-aimé, vous allez tous constater, puisque ABBA est vous, que ce bain de Joie, ce geyser de feu et d’Amour qui sort de votre cœur, va devenir omniprésent, réellement et concrètement. Ce que tu sens en face de moi, n’est rien d’autre que toi-même. Il ne peut en être autrement. Parce qu’il n’y a nulle différence, excepté sur ce qui avait été nommé les lignes de temps, les trames temporelles. Autrement dit, la matrice christique a tout pris. Elle est omniprésente, comme la Lumière, et vous retrouvez cette Joie, de fils ardents du soleil, rejoignant l’impersonnel et l’Esprit du Soleil, rejoignant Eynolwaden, la Joie.

D’ailleurs vous remarquerez que dès l’instant où il vous prend l’envie de lire, de regarder un peu le chemin parcouru ou les différents intervenants, n’allez par vous plonger là-dedans, mais simplement ouvrez au hasard, n’importe quoi, et vous y trouverez réellement ce que vous vivez maintenant. Tout cela a été préparé et, je vous l’avais dit, bien avant la création, bien avant l’origine de la Terre et l’origine de toutes les dimensions. Parce que celui qui a accompagné, comme tous les créateurs et comme toutes les créatrices, le déploiement des mondes, avait déjà, dans la vision la plus large de tous les temps et de tous les espaces et de toutes les dimensions, parcouru, bien évidemment, l’ensemble du scénario et l’ensemble des possibles. Il vous fallait simplement vous faire retrouver le fil conducteur et bien évidemment le fil conducteur ne peut pas être retrouvé sur la Terre, mais au sein de vos vécus en la supraconscience.

Cela a été parfaitement accompli et la supraconscience, dorénavant, laisse la place avec Évidence, par la Joie, par le feu d’Amour, à la a-conscience. Profitez de chaque jour où vous chevauchez l’être et le non-être. Profitez pour relâcher ce qu’il peut vous rester à relâcher. Résolvez par l’Amour ce qu’il vous semble avoir ou devoir à résoudre, à pardonner, à transcender. Cela se fera naturellement, là aussi. Et d’ailleurs la Vie vous apportera des rencontres, des événements, qui ne peuvent aller que dans le sens de cette résolution qui ne dépend pas de vous, mais de l’éclairage de la Lumière que vous êtes.

C’est ainsi que la réabsorption finale et collective de l’ensemble de la création se réalise en chacun de vous, chaque jour avec plus d’intensité, convergeant tous vers la même intensité à un moment donné. Ce moment donné sera synchrone, vous l’avez compris, non pas avec l’apparition d’un vaisseau, mais avec l’ensemble de la création et l’ensemble des mondes présents en même temps, en vos cieux de la Terre accompagnant la visibilité de l’événement, accompagnant les chants de la résurrection et le chant de la liberté. Le chant de la liberté n’est rien d’autre que ce que vous avez perçu à une octave différente au niveau du son de l’âme et de l’esprit, mais cette fois-ci extériorisé et manifesté pour chacun.

Ce qui vous semblait jusqu’à présent intangible, improbable ou impossible, devient réellement et concrètement votre quotidien. Si vous êtes immergés là-dedans, vous n’aurez pas d’autre temps pour chercher quoi que ce soit d’autre. Vous jouirez de chaque minute, de chaque souffle, de chaque acte que vous posez, avec la même légèreté. Et même dans les apparences qui peuvent sembler contraires, comme une dispute, une colère, une séparation, n’y voyez rien d’autre que la libération de la Joie en chacun. Tout le reste est tellement futile et inutile dorénavant. C’est à vous de voir en ce qui se déroule en vous, face à l’événement, face à cette Joie, ce que la Lumière vous propose d’accélérer, d’ignorer, de transcender ou de vivre.

Plus vous est en accord, non pas selon vos pensées et vos réactions, mais en accord avec la Joie, plus cela sera facile. Et cela deviendra alors de plus en plus facile. Et je vous l’ai dit, même dans certaines circonstances qui peuvent vous paraître de prime abord totalement à l’opposé de la Lumière, il n’en est rien. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je vous ai dit aussi que même les mauvais garçons, comme vous les avez nommés jusqu’à présent, ne font que servir la Lumière, car vous ne pouvez faire autre chose, en l’état actuel de ce monde, en quelque posture que ce soit ou en quelque réaction que ce soit. Vous servez immanquablement ce que vous êtes, en l’être et le non-être. Quoi que vous en pensiez, quoi que vous en disiez. Parce que cette Évidence-là ne peut que s’imposer, prendre toute la place tous les espaces, tous les temps et en définitive, toute la Terre et l’ensemble de la création.

Vous constaterez alors, s’il vous reste encore quelques idées évolutionnistes de la conscience, que tout est parfait depuis l’origine, et qu’il ne pouvait en être autrement, en dépit de toutes les apparences, et en dépit de tous les enfermements. C’est la Joie qui met fin à tout ressentiment, à toute erreur, à toute interrogation intérieure concernant un hypothétique futur. Et vous installant chaque jour un peu plus au sein de cette Joie, que peut-il rester de peurs, que peut-il rester d’autre que cette Joie partout.

La question de l’Amour ne se pose même plus, parce que comme je l’ai dit, cette Joie n’est que le témoin de l’Amour qui ne dépend de rien, cet Amour qui a été nommé inconditionné, et dont le terme le plus exact, effectivement, est Agapè. Rejoignant par là le Gina Abdul sumérien qui a accompagné la création de la conscience. Simplement de prononcer ces trois syllabes, au même titre qu’à un moment donné, vous aviez prononcé voilà fort longtemps ou encore peut-être aujourd’hui, les clés métatroniques. Agapè est votre essence et votre nature, dépendant justement de rien, si ce n’est la manifestation ici même au travers de ce corps, de cette Joie.

Ainsi, tout s’éclaircit, ainsi tout ce qui vous semblait équation ou impossible, se résout de lui-même. Vous ne pourrez que le voir. Si vous ne le voyez pas, vous ne pourrez que le vivre, car comme je l’ai dit de façon péremptoire et à d’innombrables reprises, vous n’avez pas le choix. Vous n’avez aucun choix. Là est la vraie liberté. La liberté, contrairement à ce que pense la personne ou la conscience, était d’avoir le choix. Ici a été inventée en ce monde cette supercherie nommée le libre arbitre, cela avait été expliqué fort longuement. Mais aujourd’hui, vous le vivez, et le vivant, il ne peut laisser, il ne peut exister, il ne peut subsister le moindre doute, il ne peut rester la moindre ombre.

Et c’est vous, chaque être humain de la Terre, qui réalisez cela. Mais ne voyez pas au travers de cela une réalisation personnelle, ou d’Abba, ou de quiconque. Car toute la chaîne de ce que vous avez nommé les initiés, les maîtres, n’a fait que vous menez à ce lieu et à cet endroit, c’est-à-dire votre cœur, sans aucune exception. Bien évidemment, sortant de la conscience, vous verrez par vous-mêmes, au moment de l’événement, que tout cela ne vous concerne plus. Parce que vous en avez parcouru tous les chemins, toutes les routes, toutes les souffrances et toutes les joies conditionnées au monde, et comme Bidi le disait quand il était incarné, la véritable connaissance n’est qu’ignorance.

Mais il fallait pour vous, à titre collectif, que nombreux parmi vous, vivent ces étapes, ces différentes noces, ces différentes résistances, et éventuels dénis. Chacun de vous est passé par des phases successives qui toutes, sans aucune exception, ont permis seulement de vous retrouver ici et maintenant. Non pas de vous retrouver seul, ni isolé, mais bien au contraire, porteur de l’ensemble des possibles, de l’ensemble des jeux de la conscience, au-delà de toute votre forme, ici, au-delà de vos origines, et ce jusqu’au plus haut de ce qui fut nommé les plans dimensionnels.

Non, vous ne rêvez pas. Non, vous ne pouvez vous tromper. Non, il n’y a plus de délai.

Et plus vous vous immergerez dans cette Joie qui est libre à profusion, plus vous rirez, vous pouvez rire de tout, absolument de tout, non pas par moquerie, non pas par raillerie, mais par abondance d’Amour, par abondance de Joie, par abondance de Vérité. Et cela concerne chacun. Parce que vous constaterez qu’en dépit même des désaccords ou en dépit des oppositions, en dépit des souffrances, que cela est bien plus important, que cette Joie comble tout, comme je vous l’ai dit. Vous le vivez dès maintenant. Et cela vous emporte, nulle part ailleurs qu’en l’ici et maintenant. Cela vous transporte en la légèreté, là où tout ce qui encore la veille pouvait vous sembler difficile, sera consumé. Et vous constaterez alors que dès l’instant où vous avez lâché toute prétention à vouloir agir, l’action se déroule d’elle-même. Alors l’accueil deviendra total et apparaîtra sur la scène extérieure.

En la Joie, quelle que soit la présence de ce corps et son état, il ne peut plus exister la moindre souffrance, ou toute souffrance qui est vécue, ne peut qu’être brûlée, consumée, par ce feu d’Amour et cette Joie. Il ne tient qu’à vous, réellement et concrètement, de comprendre que votre temps est venu, surtout si vous ne vivez rien. Il est temps de comprendre que vous ne pouvez plus surseoir, de quelque façon que ce soit, à l’Évidence de la Joie. Et plus il vous semble aujourd’hui, peut-être en être éloignés, plus vous en êtes près. Cela aussi, qui peut sembler paradoxal, vous fera rire à un moment donné.

…Silence…

Merci…

Bien-aimé, poursuivons.

Témoignage : J’ai une sensation pour l’instant, d’avoir une bouche tellement énorme que j’ai l’impression de ne plus avoir de visage.

Votre corps, qui donnait une perception plus ou moins constante, parce que vous l’habitiez, au travers de la perception même de ce corps, par votre cerveau et par votre conscience, tout cela se relâche, peut vous donner, effectivement, au-delà même de la disparition, des perceptions totalement nouvelles. Quand Bidi se présente à vous, par exemple, et qu’il entre en vous, vous n’êtes plus jamais le même. De la même façon que ces altérations de perception de l’ordinaire, vous libèrent, là aussi, de conditionnements. Alors quelle que soit cette perception qui se produit dans le corps aujourd’hui, et il y en a d’innombrables qui sont possibles, juste derrière cela, il y a encore plus de liberté. Dès l’instant où tu dis oui. Mais oui à quoi ? Oui à tout, sans aucune exclusion.

C’est cela, la vraie voie de l’enfance, celle dont vous a entretenu si longuement Thérèse, ou d’autres sœurs étoiles. Vous avez eu d’innombrables exemples, parmi les sœurs étoiles. Et je ne prendrai que deux ou trois exemples. Par exemple Hildegarde de Bingen qui, en son temps a reçu énormément de choses, ou d’autres plus simples, comme Thérèse ou Gemma Galgani, qui ont vécu la totalité. Et vous comprenez maintenant pourquoi leur seul souhait, à leur époque, était de rejoindre la Lumière et le Christ, en tant qu’épouses du Christ.

Car quand vous vivez cette Joie et cette consumation d’Amour ne serait-ce qu’une minute, tout est profondément changé. Plus rien ne peut être comme avant, plus rien ne peut être habituel, plus rien ne peut être incertain.

Aujourd’hui, vous n’avez pas à attendre de passer votre vie, vous n’avez pas à attendre de vieillir, parce que cela se produit réellement et concrètement. Et découvrant cette Joie, que peut-il rester comme volonté de quelque conscience que ce soit, quelque vision que ce soit, quelque besoin d’expérience où que ce soit. Aucun. Aucun besoin ne peut subsister, parce que réellement, vous êtes complets. Et vous êtes le tout. Vous avez accepté de n’être rien.

Dès cet instant, je vous l’ai dit, le sacrifice se vit, en même temps que se finalise la résurrection et que l’événement est à l’orée de votre vision. Petit à petit, ou brutalement, selon comment passe le temps pour vous, vous allez constater l’Évidence de tout ce qui vous a été dit, peu importe que vous ayez douté, peu importe que vous vous soyez détournés, car ce que vous avez entendu vous reviendra. Car ce que vous avez vécu, même en vous endormant, vous reviendra aussi.

Et comme nous sommes tous, sans exception, les uns dans les autres, vous commencez à le constater, pour beaucoup, c’est-à-dire que vous pouvez capter l’autre, comme vous dites, vous pouvez connaître son humeur, même s’il est à l’autre bout de la planète, vous n’avez pas besoin de ses mots, vous n’avez pas besoin de téléphone, d’image, il est au-dedans de vous, déjà.

Il en est de même pour les intervenants. Bidi fut le premier à se manifester avec autant d’intensité, directement en vous. Dorénavant l’ensemble de la création est en vous, l’ensemble des anciens, l’ensemble des autres humains-âmes de la Terre, en totalité.

Ce n’est pas une vue de l’esprit, ni un symbole, ni une énergie, mais la Vérité que vous vivez. Et en cela, que peut-il rester des moindres habitudes, des moindres paternes de fonctionnement, à quelque niveau que ce soit. Cela est impossible. Parce que l’impossible et l’inconnu est maintenant là, et que cette Joie et cet Amour, indépendamment même de l’événement en lui-même, même si aujourd’hui il vous met en Joie, parce que vous pressentez ou voyez, ne pourra rivaliser avec la Joie qui vous habite à ce moment-là.

Mais encore une fois, je ne vous annonce dorénavant rien d’autre, que vous ne viviez déjà, ou qui va être vécu très rapidement, en termes humains de temps.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

Un témoignage d’un frère.

Témoignage : Oui, c’est un témoignage, effectivement. Au cours de nombreux stages que j’ai effectués au Pays basque, j’ai reçu bien souvent des douches du Lumière, de la part de nos sœurs étoiles et également des anciens, ainsi que de notre mère céleste Marie. Au cours de ce stage, en ce moment, cela m’est également arrivé en ta présence, frère intérieur Abba. Je rends grâce immensément pour tout ce que j’ai pu recevoir. À chaque fois mon cœur baignait dans la Joie et devenait le cœur universel, et je tiens à rendre grâce et à témoigner de cela. Merci mon frère intérieur, merci à notre mère, merci aux sœurs étoiles et à tous les anciens. Merci infiniment.

Bien-aimé, je te remercie de tes paroles et je t’affirme que ce que tu as reçu durant cette retraite, ce stage, comme tu le nommes, n’est rien par rapport à ce que tu recevras chaque jour dorénavant à profusion. Je l’ai dit, cela ne s’arrêtera plus, même s’il y a des moments où il vous semble que cela se restreint, ça reviendra d’autant plus fort et d’autant plus vite. Tu ne pourras que le constater, et cela sera constatable par chacun. Quels que soient les éventuels ajustements, de quelque nature qu’il soit, concernant ce corps ou votre vie, la Joie prendra effectivement le relai sur absolument tout.

En fait, tu reçois dès l’instant où tu t’accueilles toi-même, sans restriction et sans mettre d’a priori, ni de barrière au-devant de toi. Plus tu t’ouvres, plus cela s’ouvre, plus tu t’ouvres, et plus cela devient clair. Et cela va être le cas chaque jour qui va s’écouler. Que l’événement ait lieu dans l’heure, que l’événement ait lieu dans quelques semaines, dans quelques mois, quelle importance, vous êtes vivants.

Alors comme je l’ai dit, et je le redis encore aujourd’hui, profitez, dans le sens le plus noble, de ce qui vous est donné à profusion, et qui en définitive ne vient que de vous-mêmes.

N’y voyez ni Abba extérieur, ni Lumière extérieure, quelle que soit la présence des lumières en vos cieux, quelle que soit la lumière de chacun, en définitive, tout se déroule en chacun, et nulle part ailleurs.

C’est cela que vous êtes en train de réaliser, de toutes les manières possibles. Il n’y a plus aucun obstacle. Même ceux que vous croyez énormes au-devant de vous, ils seront dissous de la même façon. Comme disait Bidi, et là ce ne sont pas mes mots, c’est ce qu’il se produit, ce qui se vit, ne peut pas échouer, en aucune manière. J’ai même dit qu’il n’existait plus de délai, que plus aucun retard en termes temporels ne peut être octroyé ou retardé. Et dès cet instant, présent, où je parle, où vous m’entendez, où vous me lisez, Cela est acté, immédiatement.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

Cher Abba, par rapport à l’expérience que j’ai pu avoir pendant de nombreuses années avec ces stages, j’ai l’impression de vraiment être le dernier.

Bien-aimé, je ne te cache pas que certains pensent déjà depuis un an que c’est le dernier. Mais c’est la vérité. Simplement, c’était un peu anticipé. Alors aujourd’hui, je ne peux pas te dire si c’est le dernier, mais peu importe. Il n’y a jamais eu de premier, il n’y aura jamais de dernier, dans la Joie. Cette Joie, comme je l’ai dit, va tellement se diffuser, que je peux te dire simplement, quelle importance ? Laisse la Joie t’emporter. Que cela soit le dernier, l’avant-dernier, ou qu’il y en ait encore d’autres, ne t’arrête pas à cela, continue d’être vivant. Quelle importance, que cela soit le dernier, l’avant-dernier, ou pas. L’important est la Joie.

Et vous constaterez de plus en plus, si nous en avons le temps et l’opportunité, que plus ici, en ce lieu restreint et limité, en petit nombre, eh bien cela touche tout le monde. Ce n’est pas l’action de l’un ou de l’autre, c’est bien plus notre réunion. Cette réunion n’est pas liée à la présence d’Abba. Je dirais même qu’elle va devenir de plus en plus accessoire, et vous l’avez vérifié par vous-mêmes, en faisant la fête, me semble-t-il. Vous serez en permanence sa fête, vous serez la fête.

Les mots de Bidi se sont éteints, non pas parce qu’il devait faire silence, mais au contraire, il avait beaucoup de travail, se révéler en d’innombrables frères et sœurs, de différentes manières, d’ailleurs. Cela est en train de se produire, et c’est la même chose pour Abba. Je vous l’ai dit déjà cette semaine, les mots effectivement ont un sens, mais l’intervalle de mes mots et les silences, de même que ce qui se passe indépendamment de votre compréhension et de votre écoute, est bien plus important. Parce que vous vous rapprochez de vous-mêmes. Et même au travers du rabâchage, même au travers la lassitude, vous ne pouvez que vous rapprocher de vous-mêmes.

Parce que vous accueillez. Même en résistant. Et que la Vie vous place en cet accueil. Et que même si vous aviez une intention de faire autrement, je dirais même que vous ne pourrez vous opposer aucunement, à l’accueil. Et l’accueil, c’est la Vie qui vous décide, pour vous. Elle vous amène les personnes, elle vous amène les appels, des épreuves aussi, pourquoi pas, mais cela ne fait aucune différence, parce que derrière, il n’y a que la Joie.

Ce n’est pas une question d’être positif, ce n’est pas une question de projection, ou d’un quelconque espoir d’un lendemain meilleur, mais c’est réellement la Vérité de l’instant que vous vivez chacun, même si vous ne l’avez pas encore reconnu.

Cela vous assurera, même si, comme certains l’ont dit, vous avez reçu plusieurs douches de Lumière, aujourd’hui vous conscientisez que la Lumière ne peut pas venir de l’extérieur, même si vous en aviez l’impression. Puisque l’ensemble de la création est en vous, il est évident que ce qui a généré la création est aussi en vous. Cela est passé par Marie, c’est pour ça que cette mère céleste est réellement la mère de tous ses enfants, elle porte la création, en totalité, elle en est responsable, mais pas coupable. Cette responsabilité, vous la portez tous de la même façon, nous la portons tous, sans aucune exception.

Mais cela est à vivre aussi. (Toux) Je ne vous demande pas de me croire, je le répète là aussi à chaque fois. Mais le jeu est facile. Si je vous dis ça, c’est parce que je sais que vous ne pouvez que le vivre. Il est impossible que vous ne le viviez pas. Et cela ne tient pas à Abba, en tant que personne, mais réellement à Abba que vous êtes. Puisqu’il n’y a qu’une conscience, puisqu’il n’y a qu’un esprit. Soyez logiques jusqu’au bout et constatez que ce n’est que votre conscience, quelle qu’elle soit, à travers le besoin d’expérience, le besoin de jouer, qu’elle n’a peut-être pas encore totalement digéré ou intégré. Mais vous rirez de tout cela. C’est une certitude. Non pas imposée de l’extérieur, mais qui s’impose d’elle-même en chacun.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

Par rapport à la fête, Abba, ce soir, on va tous faire la fête. Et puis on te fera ta fête. (Rires)

(En chantant) :

Ce soir on va tous faire

La fête

Et après on te fera

Ta fête

Marie aussi te fera

Ta fête

Métatron nous fera aussi

La fête »

Tout le monde ensemble !

(Ensemble) :

« Ce soir on va tous faire

La fête

Marie te fera

Ta fête

Et nous on te fera aussi Abba

Ta fête 

(Rires et applaudissements)

Ce que vous faites au plus petit d’entre vous, en définitive vous le faites à vous-mêmes. Le Christ vous l’avait dit. Vous allez le vérifier dès ce soir, apparemment.

(Rires)

Vous savez, voilà quelques mois, nous avons beaucoup joué, avec des chansons qui ont été écrites, pour certaines voilà des dizaines d’années, et qui portaient toutes le même message. Par le biais de la musique, par le biais de la chanson, et comment peut-il en être autrement ?

Parce que la création est une symphonie. Chaque sphère planétaire est une note de musique. Et tout cela a joué une symphonie fantastique. Que la musique, effectivement, a pu approcher, par certains compositeurs, par certains textes. Parce que c’est l’art le plus direct, celui qui n’a pas besoin de représentation, et qui n’est lié qu’à ce qui est entendu ou écouté. Vous avez constaté et vous allez constater que vous ne pouvez pas tricher avec la musique, et ce que vous chantez.

C’est le chant de la Vie. C’est la musique des sphères. Et c’est bien plus que les paroles ou les notes que vous créez. Parce que vous jouez la symphonie des mondes. Et que seuls les tristes sires ne peuvent pas écouter de la musique.

Alors bien évidemment, la musique, on le sait, a été l’objet, sur cette Terre, d’un certain nombre de corruptions, vous les connaissez peut-être. Mais quelle importance ?

Mais aujourd’hui, quel que soit le support de l’expression de vous-mêmes, vous jouez instantanément le jeu de la cocréation consciente. Mais cette cocréation consciente n’est pas destinée à demain, ni à après-demain, ni à un autre monde, elle est destinée à l’instant présent.

Et quand tu dis faire la fête, oui, c’est une grande fête. Un grand feu de Joie. Une grande Joie. Un feu d’Amour. Porté par les notes, porté par le cœur, de la même façon que cela est porté par mes mots et mes silences, mais cela est valable pour chacun de vous. Même si vous n’avez aucun talent musical, de composition ou de parole, il vous reste les yeux et le silence. Il vous reste le regard.

Et la Lumière passe partout, et ne fait aucune différence. Même s’il existe au sein de la musique et de la fête, la capacité à vous réunir, non plus en tant qu’individus faisant la fête, mais en tant que fête se fêtant elle-même, et s’amplifiant d’elle-même. Et là aussi, vous créez une forme d’épidémie et de pandémie, comme je l’ai fait avec des textes anciens, qui ne parlaient que de la même chose.

Alors vous voyez, tout est beau. Et tout est parfait. Quoi que vous en pensiez encore pour certains aujourd’hui, cela ne peut faire que sourire et rire, non pas de moquerie, là non plus, ni de raillerie, mais bien d’Amour. Et de rien d’autre.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons, si nous en avons le temps.

Oui, nous avons encore un peu de temps.

Alors poursuivons.

Soit tout le monde dort, soit tout le monde est pressé de faire la fête.

Alors, il y a un frère, hier, qui a exprimé un texte qu’il avait reçu spontanément. Et voilà, comme il y a un espace, je me dis que je vais exprimer un texte qui m’était venu spontanément également.

Sous la lumière de l’aurore

Tu es venu comme un intrus

L’esprit du vent a chanté encore

L’amour qui avait disparu

 

Et la lumière fade tout d’abord

A semblé être retenue

Et j’ai crié hurlé alors

Pourquoi me sembles-tu méconnu

 

Et tu as dansé tel un condor

En moi dans l’inattendu

J’ai abandonné mon corps

À ta présence soutenue

 

Tu n’avais rien d’un conquistador

Je me suis pourtant offerte nue

Libérée de mon tchador

C’est à ce moment que tu es apparu

 

Tu m’a murmuré être mon bouton d’or

À ton souffle j’étais suspendue

C’est alors que s’est dévoilé le quatuor

L’esprit des quatre en toi était confondu

 

L’esprit de la terre a chanté très fort

Et son rythme lent a posé le chahut

Ça a vibré longtemps comme un accord

Dans mes entrailles de façon ininterrompue

Et l’onde fluide s’est glissée tel un castor

Pour purifier et éclairer à mon insu

Mon cœur a scintillé dans le plus bel accord

Car l’esprit de l’eau m’a pleinement détendue

 

L’esprit de l’air a accouru

Se faufilant et gonflant à mort

Mes poumons qui s’étaient retenus

À l’inconnu infini du souffle d’or

 

Transparente j’ai erré dans un corridor

Innocente je découvrais un monde nu

Humble de toute connaissance et sans apport

L’esprit de l’éther m’a conquise en absolu

 

La lumière a chuchoté et éclairé d’abord

L’amour qui se répandait comme un flux

L’infini a brillé la grâce sans effort

L’éternel en toi m’a fait renaître à lui d’un salut Joyeux 

 

Voilà.

…Silence…

Voilà un beau chant, une belle composition, d’Amour.

Cela n’appelle bien sûr aucun commentaire, il n’y a rien à rajouter.

Je vous l’ai dit, Cela peut passer par les mots, par un poème, par le regard. Et bientôt, Cela passera par tous les pores de votre peau.

…Silence…

Bien-aimé, nous pouvons poursuivre.

J’ai juste un témoignage, par rapport au fait que l’ensemble de l’humanité ou de l’Univers est en nous. Quand un prénom surgit dans ma pensée, j’ai vraiment l’impression que cette personne est en moi. Et donc j’accueille son essence dans mon cœur, et après, en fait, la pensée au sujet de cette personne s’efface, comme si tout rentrait dans l’ordre, et je suis dans la Joie.

Comme cela a été dit dans cette semaine, vous n’avez pas besoin même de l’identité de l’autre. Parfois c’est un prénom, vous allez même constater des fois que des parfums arrivent, sans que vous n’ayez eu l’idée d’absorber quoi que ce soit ou qui que ce soit. Cela se produit spontanément aussi. Et comme tu le dis, juste derrière, il y a aussi encore plus de Joie. Vous vous retrouvez vous-mêmes, au travers du je personnel, au travers du soi, la résultante étant le Je Éternel. Ce que tu décris est Cela, ce que chacun vit est Cela.

Il a souvent été dit qu’il n’existe pas de plus grande force que l’Amour. Cela aussi, vous allez le vérifier. Parce que l’Amour vient à bout de toute résistance, de toute opposition et de toute confrontation. L’Amour n’est pas un combat. Il est simplement l’Évidence retrouvée. L’Amour ne conquiert rien. Il restitue, et se donne. Il est don, ce que vous êtes en Vérité.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

J’ai juste envie de dire merci pour tout ce que l’on a reçu, et merci à tous ceux qui sont présents, pour leur belle présence, leur Amour, leur Joie, et tout.

Cela est mérité, et cela est justifié aussi, totalement.

Le temps est venu, du grand pardon, de la grande réconciliation, entre tous les aspects de la création, même les plus sombres. C’est justement parce que vous en sortez que vous voyez cela, et que vous le vivez.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

À la suite du beau texte que notre sœur a lu, enfin, en même temps qu’elle le lisait, je sentais une grande chaleur et j’avais l’impression de danser autour de ces paroles, je sais pas expliquer, mais comme si… J’avais l’impression que ces paroles étaient vivantes, et que je dansais autour, en spirale, je sais pas… C’était bizarre, mais c’est ce que je ressentais. C’étais très beau.

Cela est très beau. Et cela va continuer à être de plus en plus beau. Pour chacun. Quel que soit, vous le savez déjà, bien sûr, le chaos de ce monde, la Joie prend tout. Le commandeur vous avait prévenus déjà depuis de nombreuses années, ainsi qu’Anaël, vous êtes maintenant devant le fait accompli.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

Oui, moi j’ai juste un mot à dire : enfin.

En un mot ou en deux mots ?

En deux mots.

En un mot.

(Rires)

Les deux.

(Rires)

Tout est contenu, dans ces mots.

Vous n’aurez plus jamais soif, vous n’aurez plus jamais faim. Mais ça s’écrit pas de la même façon. Mais le sens n’est pas si différent que ça.

Moi je le voyais écrit e-n-f-i-n ou e-n  f-i-n, enfin… et non pas ‘faim’ ici.

(Rires)

Voix : Notre sœur spécifie qu’elle le voyait ´enfin’ comme la fin, voir la fin… (Rire)

(Rires)

Voix : E-n-f-i-n, et pas en faim, avoir faim.

J’ai bien compris.

(Rires)

Et on peut dire que c’est enfin la fin de la faim.

(Rires)

Exactement.

Bref, Cela est infini.

(Rires)

C’est le cas de la Joie. Ce que vous constatez et vivez, que cela soit de façon intense, modérée, peu importe, très très vite, vous allez vous rendre compte qu’il n’y a que Ça. Que tout le reste n’est rien. C’est pour cela que ça met fin à la faim, et vous avez effectivement faim de la fin. Mais la faim implique de manger. C’est comme ça que vous avez précipité la fin, en vous mangeant les uns les autres. (Rires) En définitive, la création n’est qu’une histoire d’appétit. (Rires) Mais à la fin, vous n’avez plus du tout faim. (Rires) Vous êtes effectivement rassasiés. Et puis de toute façon, une fois que vous aurez tout réabsorbé, il n’y aura plus rien à manger. (Rires) C’est donc bien la fin de la faim.

Voix : Et peut-être ce sera le mot de la fin ?

(Rires)

Voix : Parce qu’il nous reste quelques minutes.

Alors il est temps d’aller sustenter votre propre faim. Je vous dis à toujours, à jamais, et rappelez-vous qu’étant en vous, il vous suffit d’y penser. Mais n’y mettez pas de personne. Ni vous ni moi. Nous sommes Abba au-delà des personnes, au-delà de la forme, au-delà des dimensions, nous sommes qu’un. Et c’est en rejoignant cela que nous découvrons l’origine du Un. Ce travail est collectif, nous sommes l’orchestre.

Bien sûr, certains ont joué une partition un peu… disharmonieuse, dirons-nous. Mais la disharmonie a aussi sa place dans l’harmonie. Rien ne peut être exclu.

Alors Abba va se taire pour aujourd’hui. Je reviendrai même, je l’ai dit, avant une prochaine rencontre éventuelle, si cela est nécessaire. Mais je vous ai dit aussi que les événements en eux-mêmes n’ont plus besoin des mots d’Abba, mais simplement de la Vie d’Abba, en chacun.

Alors, bien-aimés, permettez-moi, où que vous soyez, d’écrire en chaque cœur, au cœur du cœur, en le temps zéro, les lettres de feu de Abba.

…Silence…

Je remercie chaque Abba de sa présence, comme je remercie chaque Abba qui entendra ces mots ou qui les lira. Le rendez-vous est dorénavant permanent.

Quant à mes mots, je vous dis à plus tard.

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