Blog (español) : Link   Blog (português) : Link

Groupe Facebook (português) Shantilinaya : Link

Téléchargement (download) :  Audio MP3 + Texte PDF

Entretiens de Mars 2017
La Grâce de la Tri-Unité

Marie

8 Mars 2017

Je suis Marie, Reine des cieux et de la Terre. Enfants bien-aimés, où que vous soyez sur cette terre, je vous apporte mon réconfort et ma Paix.

Silence…

En ce moment-là de la Terre, je me présente de plus en plus souvent, de différentes façons, à vous. Rappelez-vous qu’au-delà de ce nom, Marie, au-delà de l’histoire précise de cette terre, je suis avant tout votre Mère. Je parle là de votre filiation d’âme, d’Esprit, quelles que soient vos croyances, quels que soient vos dénis ou vos acceptations. En tant que Mère, je m’approche dorénavant, non plus pour certains d’entre vous mais pour un nombre toujours plus grand chaque jour. Que cela soit en rêve, que cela soit selon des pensées qui vous traversent, selon aussi parfois ma présence effective à vos côtés dans votre Canal Marial ou dans votre cœur, je me dévoile à vous.

Avant même mon Appel, puisque l’occasion m’en est permise, et de par ma position au sein de la Confédération Intergalactique des Mondes Libres et de ma proximité de notre Terre, beaucoup d’entre vous s’ouvrent à ma Présence, à ma conscience, à ma fonction, et ma fonction est avant tout celle d’être une Mère : j’apporte la consolation. Mon manteau Bleu de la Grâce vous est acquis. Mon cœur ne pourra jamais se fermer devant le moindre de mes enfants, même s’il ne m’a pas reconnu. Alors oui, je viens pour beaucoup d’entre vous maintenant, avant même mon Appel collectif, soit vous appeler, si cela n’a déjà été fait, soit vous faire sentir et vivre l’évidence de ma Présence.

Voilà peu de mois, Jésus-Christ vous avait dit de veiller et prier. Cette veille et cette prière sont simplement vous reconnaître en tant que tels, au-delà de toutes vos souffrances, au-delà du poids de la chair. Je suis la consolatrice, je suis la protectrice, mais je suis aussi ce que vous êtes, dans cette dimension de douceur et d’éternité dans laquelle votre sens de la responsabilité vous rend responsables de la Vie, non pas celle d’une entité ou d’une forme mais vous êtes les porteurs de Vie et vous en êtes donc responsables.

En me dévoilant à vous de toutes les manières possibles, je viens insuffler par ma Présence, cette consolation et un baume qui vient mettre fin aux dernières interrogations sur vous-mêmes, aux dernières interrogations sur ce monde, sur votre vie. Maintenant que votre cœur a peut-être déjà vécu une certaine forme de liberté, celui-ci est grand ouvert à ma Présence, même si vous ne m’avez encore jamais reconnue.

Silence…

Je suis avec vous. Je suis dans votre cœur et je ne demande qu’à vous parler, qu’à vous rendre au plus authentique de ce que vous êtes. Je m’adresse aujourd’hui non pas seulement à vous qui me suivez ou qui m’avez reconnue mais aussi à tous ceux qui n’en ont pas eu encore l’opportunité, la chance ou l’expérience, de faire ce retour vers vous-mêmes, de vous montrer à vous-mêmes au-delà de toute forme, au-delà de tout ce que vous avez pu expérimenter même jusqu’à présent, la vérité de notre relation et de notre Liberté commune.

Je ne viens pas pour moi. Je ne viens pas pour votre personne, mais je viens pour vous. Ainsi est le don de la Grâce, le don de l’Amour et le don de la Vie ; il ne peut que se partager, s’échanger, afin d’en vivre à la fois la communion et l’essence même. Si votre cœur s’ouvre à moi, même si cela vous effraie ou vous rebute, alors très vite je m’engouffrerai dans cette invitation pour me révéler à l’intérieur de vous, venant si cela est nécessaire vous apporter la certitude, au-delà de votre personne et de votre cerveau, de ce que vous êtes, la certitude de votre cœur, la certitude de l’Éternité.

Je viens apaiser les derniers doutes, les dernières questions et aussi les dernières souffrances, comme une mère qui ne juge jamais son enfant quoi qu’il ait fait, mais par sa filiation, s’est engagée depuis votre première apparition, depuis sa chair. Une mère ne peut jamais trahir, elle peut sermonner, certes, mais l’Amour est ce qu’il est. Il est marqué et imprimé dans la chair et il en est de même au niveau de votre âme et de votre Esprit. Quels que soient encore vos croyances, vos adhésions ou vos refus, cela ne change rien. En effet, je viens quelque part vous aider à vous rendre à l’évidence, là où il n’y a plus de place pour la peur, où seules l’allégresse et la joie peuvent être perçues, là où rien de ce que vous êtes sur ce plan de la terre ne peut être altéré.

Silence…

Profitez, de ces moments, de ces instants, de votre vie ici-bas sur cette terre pour peaufiner votre diamant intérieur. Et vous ne pouvez le peaufiner, vous le savez, qu’en voyant la Vérité que vous êtes, et non pas la vie que vous vivez en ce monde. Je vous engage à la Liberté, à l’Autonomie, à l’indépendance. Je vous invite à la Joie par ma présence à vos côtés, quelle qu’en soit la perception, à ne plus être affectés par quelque élément que ce soit appartenant à cet éphémère. Je suis aussi votre roc, ce que vous êtes dès l’instant où vous vous confiez à vousmêmes, au-delà de toute situation et circonstance de votre corps, de votre vie. Rappelez-vous, voilà fort longtemps que j’ai apporté avec mes sœurs, sur cette terre, l’ensemencement de la vie libre en toute forme.

Silence…

Alors soyez attentifs parce que quand ma Présence se révèle à vous, de quelque manière que ce soit, si vous me tendez les bras – non pas les bras de votre corps mais les ailes de votre Esprit –, alors je vous recouvrirai et vous bénirai de grâces.

Vous n’avez pas besoin de me demander quoi que ce soit de spécifique, vous avez juste à laisser les portes de votre cœur ouvertes et je serai là. Et je vous dis, je suis même là pour ceux d’entre vous qui n’ont ouvert aucune porte pour l’instant, de manière certes plus discrète, que cela soit en rêve, que cela soit par des idées qui peuvent vous traverser. Soyez attentifs, parce que dès l’instant où même une pensée subite arrive à votre conscience, concernant mon nom, alors d’une manière ou d’une autre, je suis déjà là, à vous consoler, à vous stabiliser et à vous dire, à chacun de vous : « N’aie pas peur, mon enfant, n’aie pas peur, car tu n’as jamais perdu ta liberté. Quels que soient le poids et la densité de ta chair, quelles que soient tes expériences, heureuses ou malheureuses, en ce temps-là comme dans les temps précédents de la Terre, en d’autres vies, en d’autres lieux, je n’ai jamais failli. ». Aujourd’hui vous le savez, les circonstances de ce monde sont particulières. Vous vivez l’Apocalypse, la révélation intérieure et extérieure de tous les masques, de tout ce qui encombre la Vérité et arrive à l’amenuiser mais jamais à la faire disparaître.

Alors mes enfants, je m’adresse à vous aujourd’hui comme une prière : lâchez ce qui vous encombre, tournez vous vers vous-mêmes et je serai là, vous apportant l’aide nécessaire et indispensable tel que vous le concevez, afin de vous faire découvrir que le temps est venu de ne plus dépendre de quiconque, d’aucun monde, d’aucune histoire, d’aucune souffrance surtout. Je viens vous alléger et vous aider à avoir la vision claire de tout ce qui se déroule en ce moment, en vous comme à l’extérieur de vous. Pour nombre d’entre vous aussi, vous avez déjà été appelés par votre prénom, vous donnant par avance la certitude et vous aidant à cheminer depuis de nombreuses années dans les pérégrinations que vous avez à mener dans votre incarnation, qui se conjuguent à votre éternité. Quel qu’en soit le résultat de cette conjugaison, que vous soyez en paix, que vous soyez en souffrance ou en résistance, ne vous laissez pas emporter par ce que peut vous dire l’éphémère.

Demeurez affermis dans la foi, dans la conscience, dans la perception, et surtout, devenez la confiance, la confiance en cette Éternité qui s’est révélée à vous de tant et de tant de façons, par ma Présence ou par d’autres Présences, par les peuples de la nature – tous les moyens ont été bons pour ceux d’entre vous qui se sont déjà ouverts à la réalité de l’Éternité. Toutes les occasions sont bonnes pour vous rapprocher de vous-mêmes, de ce qui vous a été nommé le Cœur du Cœur, ou si vous préférez de votre Cœur Ascensionnel ou Cœur glorieux qui n’est rien d’autre que le cœur du Christ.

Peu importe votre religion, il y a une seule chose qui est indispensable, c’est l’honnêteté envers vous-mêmes, car en étant honnêtes, vous vous démontrez l’efficacité, à vous-mêmes, de l’humilité, de la simplicité si nécessaires en ce monde, aujourd’hui, qui a perdu sa reliance et qui doit la retrouver, ce monde où, comme vous le constatez, nombre de frères et de sœurs sont éveillés mais aussi très nombreux autres sont encore dans le divertissement, dans la peine, dans l’incroyance, dans le non-vécu de la Vérité.

Je viens aussi vous aider à supporter la Vérité afin que vous ne vous jugiez point et ne vous condamniez point, car en définitive, s’il existe encore le moindre jugement porté, où que ce soit, envers vous, envers quiconque ou envers quelque situation que ce soit, c’est vous-mêmes que vous jugez. Mon Fils, à l’époque, dans l’histoire de cette terre, l’avait dit, je vous le redis aujourd’hui : « Ce que vous faites au moindre de mes enfants, vous le faites à vous-mêmes. ». Alors que voulez-vous lui faire, à cet autre vous-même, si ce n’est l’aimer et de le respecter, en sa liberté, même en son erreur.

Vous n’avez pas besoin aujourd’hui de montrer du doigt, de réagir, de vous opposer, de vous confronter, vous avez plus que jamais besoin de vous pardonner, parce qu’en définitive, ce que vous pardonnez vous est rendu et que la personne, à ce moment-là, avec ses souffrances et ses histoires, va s’effacer devant la majesté de votre Amour, la majesté de votre Amour de mère qui va prendre soin de chacun des autres de vous, dans toutes les relations que vous pouvez mener, vous démontrant à vous-mêmes et à l’autre qu’il existe en vous ce cœur de mère capable d’aimer en dépit de tout le reste. Parce que cet Amour-là n’est pas personnel, il est don de la Vie, don de la Grâce et don de la Vérité.

Comme vous le savez, comme cela vous a été dit et comme peut-être vous l’avez vu à la surface de votre monde, absolument tous les signes de ce que nous vous avions avancé voilà fort longtemps, par cette voix comme par tant d’autres voix, même colorées par la religion, on peut dire. Aujourd’hui je vous demande d’être libres, de cette liberté intérieure qui est la Joie, qui est la reconnaissance, l’Amour, et la Paix. Pour cela, pensez à moi et je serai là, d’une manière ou d’une autre et vous trouverez alors l’éclairage nécessaire pour rester et demeurer en ce que vous êtes et non pas dans les jeux de ce que vous avez pourtant à accomplir sur l’écran de votre vie.

Mais vous savez très bien qu’il y a deux façons de parcourir l’écran de votre vie, soit en décidant, soit réellement par une foi absolue, par un état que nos sœurs orientales et nos frères ont nommé le Soi, par un état d’accueil. Cet accueil est un service, et accueillir l’autre dans toutes ses dimensions et surtout, au-delà de toute apparence, est le seul espace de résolution qui s’offre à vous maintenant, afin d’être libres ici même. Libres intérieurement, d’une liberté que nulle satisfaction des sens, nulle satisfaction de l’intellect ou de vos conditions de vie ne peut même approcher ; c’est indépendant de tout cela. Cela dépend seulement de votre cœur, non pas celui que vous pouvez contrôler, non pas celui que vous pouvez faire vibrer, mais de celui qui est indépendamment de vous, dans l’éphémère ou dans l’Éternel.

Cherchez le Royaume des Cieux qui est au-dedans de vous, retournez-vous vers cela, sans effort et laissez œuvrer et opérer la Grâce, venant recouvrir de Lumière chaque situation qui peut vous heurter ou vous affecter, et vérifiez par vous-mêmes l’action de l’Amour aujourd’hui. Parce que la Lumière est telle, maintenant, l’ensemble des prémices de la Libération ayant été accomplis par la libération du noyau de la Terre et la libération de la Terre elle-même, c’est aujourd’hui l’ensemble du collectif qui vit son apocalypse. Cette Révélation se fait à son rythme, de façon, comme vous le constatez, de plus en plus intense, dans ce qui vous est donné à voir sur l’écran de ce monde comme sur l’écran de votre conscience, comme dans ce que vous nommez votre vie.

Silence…

Retenez qu’au sein de l’Amour, « vrai » – cet Amour impersonnel et inconditionné qui ne dépend de rien de vous ni de rien de l’autre mais qui est simplement le marqueur de votre Vérité retrouvée et éternelle –, il ne peut y avoir que la Paix, il ne peut y avoir que la douceur, il ne peut y avoir que la gentillesse, la bienveillance, l’humilité, la simplicité, le bonheur intérieur qui ne dépend de rien, en fait ne dépend que de votre personne, non pas qu’elle puisse s’en saisir mais bien plus, si vous acceptez avec grâce de ne plus jouer un personnage, de ne plus jouer un rôle, de ne plus jouer une fonction, et d’accepter de faire comme l’oiseau, de s’en remettre à la divine providence, sans rien demander, simplement en constatant ce qu’il va se passer alors dans votre vie, dans vos relations, de façon je dirais tellement plus évidente et éclatante qu’il y a encore peu de temps.

Cela vous a été dit : tout ce qui est nécessaire est en vous. Je suis aussi en vous et quand vous serez dans cette douceur, dans cette Paix, dans cette tranquillité, alors soyez assurés que même si vous n’en avez pas perçu de forme claire ou d’énergie claire, ou de vibration claire, ce que vous vivez est ma présence, venant magnifier l’expression de votre Féminin sacré, non plus en une quelconque création mais simplement dans cet Amour maternel que vous éprouverez sans mots, sans concepts, par votre présence même là où vous serez. Et là où vous serez, en quelque circonstance, sera toujours la bonne place, quoi que vous en pensiez, quoi que vous contredisiez; tout ça ne sont que des gesticulations de l’éphémère qui n’ont, encore une fois, aucun poids en regard de la densité de mon Amour, la densité de notre Amour – c’est le même, il n’y a pas de différence.

Alors bien sûr, comme vous le voyez parfois autour de vous, que cela soit dans les autres enfants, que cela soit sur la Terre elle-même, vous pouvez parfois vous laisser abuser par ce tohu-bohu, par cet apocalypse, par ces choses qui peuvent parfois éclater deci delà, mais prenez conscience, en vous appuyant sur moi, que tout cela ne fera que passer et n’est rien en regard de la paix que vous pouvez vivre, quel que soit votre état, quel que soit l’état du monde. La paix de ma Présence est la paix de votre manifestation encore à la surface de ce monde. Il n’existe nulle impatience, nulle intolérance et nul conflit. C’est à ce moment-là que vous êtes pleinement présents au monde, présents à vous-mêmes, et absents de toute histoire et de toute personne.

La Vie, dans son Intelligence, dans son instinct de Lumière, vous propose exactement ce qui est nécessaire, non pas pour votre confort corporel ou votre confort social, ou relationnel, ou affectif, mais bien plus pour le confort de ce que vous êtes, qui ne voit nulle différence. Ici même, là où vous êtes, au cœur même de la souffrance qui peut encore exister pour certains d’entre vous, se trouve la Paix. Ne vous laissez pas arrêter par la souffrance quelle qu’elle soit, ne vous laissez pas détourner par les revendications de l’éphémère. Découvrir la Paix, c’est vivre la foi absolue qui ne dépend pas justement d’une quelconque croyance. Au-delà de cette foi, c’est la certitude même de cette foi, parce que vous vous êtes reconnus, et en vous reconnaissant, vous me reconnaissez. Et quel moment peut-il être plus important pour une mère que de serrer ses enfants dans ses bras quand elle ne les a pas vus, dans la chair, depuis si longtemps ?

Alors certes, même en vous appelant, ma chair n’est pas votre chair mais ma forme est bien réelle pour vous. Rappelez-vous que sans douceur, dorénavant, vous aurez du mal à avancer, où que ce soit. Sans bienveillance, vous risquez de vous sentir seuls, alors qu’avec bienveillance, même si vous vous êtes sentis seuls, vous constaterez que vous n’avez jamais été seuls, que jamais vous n’avez été abandonnés, et que seul votre regard, lié au poids de ce monde, n’a pas reconnu ma présence en vous.

Aujourd’hui les choses sont différentes. L’ensemble de la Confédération Intergalactique des Mondes Libres se tient maintenant au plus proche de la Terre, veillant et priant avec vous, en l’attente des signes célestes, en l’attente de la meilleure circonstance – c’est-à-dire la plus douce possible – pour votre âme et pour votre Esprit, pour vous permettre d’être tranquilles, en quiétude, afin d’être, le moment venu, dans le même état, dans la même Liberté, dans le même Amour.

Alors l’Amour deviendra stable. Il ne deviendra plus seulement fonction, en ce monde, de vos disparitions, de vos alignements, de vos méditations ou de vos prières. Votre vie entière, ici même, dans les étapes qui se déroulent maintenant, votre vie demeurera centrée sur la Paix, sans effort. La douceur du Féminin sacré, ne s’exprimant plus à travers la cocréation consciente seulement mais directement dans votre chair, viendra magnifier la Paix et l’allégresse de votre cœur. Vous frissonnerez, vos larmes couleront, parce que cette bénédiction est celle que je souhaite réaliser en vous, si vous m’ouvrez la porte.

Je vous l’ai dit, je viens vous consoler et je viens surtout vous serrer dans mes bras. Acceptez cela, si cela vous est possible, dès maintenant. Je viens alléger ce que vous avez à parcourir, je viens alléger votre corps et alléger votre conscience, afin que ce qui est éphémère ne puisse plus être un quelconque obstacle à la Vérité et à l’Amour.

Alors si cela vous semble compliqué, n’hésitez pas à me dédier ce que vous voulez, une image, une fleur, un autel, une statue, mais ne soyez pas dupes, cela est simplement un moyen pour votre éphémère de vous rapprocher de moi, et je me rapprocherai de vous. Je ne vous demande pas par là de créer des rituels, de réciter des prières, mais d’avoir un lieu dans votre conscience, comme dans votre entourage. Oh, vous n’avez pas besoin de dépenser quoi que ce soit, ni d’y consacrer un grand temps, une simple image peut suffire. Cette image n’est rien mais elle représentera, pour votre éphémère, un support, pas pour ce que vous êtes, bien sûr, et vous savez très bien que quand votre éphémère – ce qu’il en reste au niveau des habitudes, de ce que vous avez à assumer à la surface de ce monde –, même si vous le refusez, est très sensible à la matérialité d’une image, d’une statue, d’une fleur. Appuyez-vous là-dessus sans aucun scrupule, mais demeurez simples.

Dès l’instant où vous m’aurez dédié une représentation quelle qu’elle soit, qui pour vous, en l’éphémère, peut être importante, alors vous libérerez votre Êtreté, votre éternité, parce que je serai immédiatement là, même si vous ne m’entendez pas, même si vous ne me voyez pas, et même, je dirais, si vous ne me sentez pas. Vous constaterez alors que dès l’instant où vous penserez à moi, même si vous avez besoin d’un support, alors j’apparaîtrai en votre cœur pour vous consoler.

Je n’ai pas besoin de mots. Parfois vous aurez la chance de pouvoir les entendre mais ils ne seront pas différents de ce que je vous dis maintenant : « Tu es mon enfant et tu es la chair de ma chair, et comme je suis la chair de ta chair. ». Cela ne va pas dans un seul sens ; en l’Unique, il n’y a pas de direction, il n’y a que ce qui est, là où règne l’Amour éternel, là où règne la Paix éternelle et où aucun poids ne peut subsister, où les résistances fondent comme la neige au soleil, car le soleil de votre cœur est allumé et plus rien ne peut y être figé ni arrêté.

Alors ce que je veux dire par là peut se résumer en une phrase : avant même mon Appel, dès aujourd’hui, je suis avec vous, concrètement, non pas quelque part dans une croyance mais bien plus dans l’évidence de votre cœur. Venez m’y rejoindre. Rejoignez-vous vous-mêmes. Ne soyez plus séduits par les interactions de ce monde. Ne les rejetez pas, assumez-les, mais ne soyez pas entraînés en dehors de la Paix et de l’Éternité. Cet éphémère, le vôtre comme celui de chacun de mes enfants, n’a besoin que d’une chose – qui deviendra bien plus primordiale que l’argent ou que la sécurité matérielle, ou même qu’une maison – c’est d’Amour et de ma présence.

Que vous soyez bouddhistes, musulmans, athées, ne représente pour moi strictement aucun obstacle, car je respecte totalement tout ce qu’il peut rester de croyances et d’inexpérience. Je ne viens pas vous juger, je ne viens pas non plus trancher, ce n’est pas mon rôle, mais je viens consoler, afin que la Paix ne soit pas instable, afin que la Paix vous renforce, si je peux dire, dans votre liberté intérieure et dans votre éternité.

Alors je vous le dis, comme vous l’a dit mon Fils : soyez en paix dans le brouhaha du monde. L’Amour remplit tout, que vous en ayez conscience ou pas, et surtout si vous êtes ouverts, indépendamment de votre volonté personnelle et de votre histoire personnelle. En la Paix, il n’y a ni rancœur ni regard vicié, si je peux dire, sur un quelconque de mes enfants. Posez clairement, à certains moments de votre vie, de vos journées, posez-vous tranquillement et écoutez, non pas ce que disent vos pensées, non pas ce que vous dit votre histoire, mais écoutez, dans le silence de votre cœur, ce que chante votre Mère – et que chante aussi votre cœur à l’unisson.

Mes enfants, je vous le dis, réjouissez-vous. Quoi qu’il vous soit donné à voir ou à vivre, cela n’est rien. Et rappelez-vous que si cela n’est rien, alors vous n’êtes rien si ce n’est cet Amour inconnu sur la terre, et qui pourtant est en manifestation. Cet Amour-là ne dépend, vous le savez, d’aucune histoire ni d’aucun lien, il est la Liberté totale de la conscience. Alors même s’il vous arrive de vivre des circonstances douloureuses, dans votre corps, dans votre vie, n’oubliez pas, plus que jamais, que je suis là à attendre que vous vous tourniez vers moi, je vous dis, au-delà de toute religion et même de mon histoire par rapport à ce monde et par rapport à mon incarnation en tant que Marie.

Les Éléments doivent se pacifier en vous, d’eux-mêmes, pas par une quelconque volonté mais par la reconnaissance de l’Amour, de ma Présence si vous voulez. Dès cet instant, vous sentirez une paix qui ne ressemble à rien d’autre et qui peut même être très surprenante parce que dans cette paix, il n’y a pas de place pour quelque conflit que ce soit, envers les différentes parties de vous-mêmes comme avec le monde, comme avec ce qui lui arrive, comme auprès de chaque frère et chaque sœur, fût-il considéré comme un ennemi. Il n’y a pas d’autre ennemi que vous-mêmes avec vous-mêmes, tant que vous considérez être éphémères.

L’Amour n’a pas besoin de support, il n’a pas besoin d’histoire, il n’a pas besoin de corps, il n’a pas besoin de dimensions. C’est tout cela que vous êtes en train de vivre, de redécouvrir parfois avec stupéfaction, parfois avec peur, parfois avec bonheur, mais les réactions ne sont pas importantes parce que l’évidence est telle qu’au moment de mon Appel, je rappelle, nul ne pourra ignorer parce que les Trompettes m’auront précédée et que les Trompettes sèmeront l’effroi pour ceux qui se sont retournés vers la matière, et la joie pour ceux qui se sont tournés, même sans le vivre, vers l’Éternité, en toute liberté. Je suis, en ces temps particuliers, celle qui met fin à toute errance, à toute souffrance, à tout déséquilibre, mais ne voyez pas mon action comme une action venant de l’extérieur de vous car étant la chair de ma chair, je suis bien évidemment en vous, et je suis vous quelque part.

Alors laissez se magnifier et apparaître ce Féminin sacré afin de vivre en totalité, avant même l’espace de résolution collectif, la Grâce de la Nouvelle Tri-Unité, célébrer non plus les Noces de là-haut ou les Noces terrestres, mais célébrer votre Résurrection en les sphères de l’Éternité, ici même au travers de cette chair. Votre cœur est transpercé par cet Amour, et alors tout s’évanouit. Vous ne pouvez plus vous raccrocher à rien. Lâchez tout, en pensant à moi, et là vous verrez qu’il n’y a jamais eu de séparation ni même de porte. Alors à ce moment-là vous vous écrierez : c’est tellement simple.

L’Amour est tellement simple. Ce n’est que le fatras de toutes les histoires au travers desquelles vous cherchez l’Amour, en vous comme autour de vous, qui vous éloigne de l’Amour. L’Amour, ce n’est pas le chercher, l’Amour c’est se reconnaître, avant toute chose. Et en vous reconnaissant, vous reconnaissez l’ensemble de la création, l’ensemble de ce que vous avez vécu, de ce que nous vous avons transmis, que cela soit des techniques, des accompagnements ou simplement notre présence.

Voyez-vous, mes enfants, dorénavant je n’attends rien de vous, si ce n’est que vous vous reconnaissiez. Je ne viens rien vous demander. Faites le premier pas, avec confiance, et je vous assisterai. Je ne veux pas vous emmener, moi non plus, de l’autre côté, mais je peux en être en quelque sorte le témoin et le catalyseur, de cet Amour que vous êtes et qui nous unit dans la Liberté et dans la loi de Un.

Je vous rappelle que vous n’avez besoin de rien, et que quand vous aurez fini de jouer avec votre histoire, votre personne, quand vous serez lassés d’essayer, d’essayer encore d’améliorer quoi que ce soit, vous lâcherez. Et je serai là pour vous recueillir, non pas pour vous arrêter mais pour témoigner de ce que vous vivez.

Mes enfants, mon cœur de Mère n’a jamais autant exulté que maintenant. Mes sœurs Étoiles, les Anciens, les Archanges, l’ensemble des peuples de la Confédération Intergalactique des Mondes Libres est dans un état, je ne dirais pas d’excitation parce que ça ne veut rien dire pour nous, mais d’allégresse. Rappelez-vous que nous ne sommes pas soumis, même en approchant de vous, à la même linéarité de temps. Nous avons déjà dit, voilà longtemps, que tout était accompli, il restait juste à le conscientiser et à le vivre. Mais de là où nous sommes, nous savions que tout était accompli et nous avons, dans la mesure du respect de la liberté de chacun comme du collectif, essayé, et nous le faisons régulièrement maintenant, de nous manifester sous forme voilée. Que cela soit dans nos vaisseaux ou hors de nos vaisseaux, dans les formes de vos nuages, il ne s’agit que de nous.

N’y voyez pas une technologie humaine, ou extraterrestre comme vous dites, mais bien le miracle de notre présence au sein même de vos cieux, dans votre cœur et dans vos vies. La chance que nous avons, vous et nous, c’est que le temps qui se déroule sur cette terre nous a laissé, comme vous dites, le temps d’adoucir ce qui est là, de l’adoucir d’une telle façon qu’à un moment donné, tout ce qui a été annoncé se révélera sous vos yeux dans le même temps, de manière subite, parfois ressentie comme brutale et violente. Mais il n’y a pas de meilleure façon que de sidérer ce qui a peur car la sidération de la peur, quelle qu’elle soit, fait relâcher. À ce moment-là, vous ne serez plus en lutte, en opposition, il n’y aura rien à quoi se raccrocher, si ce n’est ce que vous êtes. Et alors nombre d’entre vous, avant même mon Appel, avant même les Trompettes, dès ce jour, vivront la vérité de leur être.

 

Pour ceux-là, pour tous ceux-là qui n’ont jamais rien vécu comme énergie, comme vibrations, comme conscience, pour tous mes enfants qui se sont détournés de moi, de la Lumière, de l’Amour, cela va devenir plus qu’évident, je dirais même, que pour vous, parce que vous, vous en avez moins besoin, qui êtes là, qui m’écoutez, qui me lisez. Certes, comme je l’ai énoncé, je pourrai vous consoler en cas de besoin, mais quel est l’enfant qui a le plus besoin de moi, si ce n’est celui qui s’est détourné de moi et celui qui m’a ignorée, de celui qui n’a recherché que l’avidité, la possession quelle qu’elle soit ?

Vous qui vous êtes ouverts, rappelez-vous les années qui se sont écoulées, ou les mois, ou les semaines, depuis votre ouverture. Regardez les moments, les instants de Grâce, les expériences que vous avez vécues. Ne croyez à rien. Laissez-vous porter et je vous porterai, non pas pour vous éviter d’être fatigués mais vraiment pour vous porter dans la Joie, dans le cœur et dans la Paix, là où vous êtes, à votre place.

Silence…

N’oubliez pas que toute mère est en contact avec son enfant ; que son enfant soit près d’elle ou qu’il soit très loin ne change rien. Le cœur d’une mère est tout à fait capable de faire revivre éternellement ses souvenirs, sans souffrance mais pour être dans l’Amour, non pas de l’attachement mais de l’Amour qui s’est échappé d’elle spontanément en vous élevant, en vous éduquant, quelle qu’ait été la dureté de cette éducation, quelles qu’aient été peut-être les insuffisances, les négligences, apparentes. Le cœur d’une mère ne peut pas être souillé en aucune manière. Alors quoi que vous en pensiez, quoi que vous ayez vécu, cela n’est jamais un obstacle à vous reconnaître vous-mêmes en cette douceur et cette Paix. Tout ce qui n’est pas douceur, tout ce qui n’est pas Paix est simplement non éclairé, non vivifié encore de la Vie éternelle.

Vous n’avez pas besoin de temps, et pourtant il n’y a rien de plus urgent. Vous n’avez pas besoin de chercher, vous n’avez pas besoin de résoudre si ce n’est les occupations de votre vie éphémère, mais à l’intérieur de vous, tout est déjà accompli et résolu.

Même si vous n’en avez rien perçu, il est temps maintenant de le percevoir. Il n’y a pas de meilleur moyen que de penser à moi, de m’évoquer. Ne me demandez rien, je sais pertinemment ce que j’ai à faire ; ouvrez-moi simplement la porte et ne vous préoccupez de rien.

Alors mes enfants, en ce moment même où vous m’écoutez, en ce moment même où vous êtes là, en ce moment même où vous lisez, je suis déjà là. Ayez confiance, même si vous n’en percevez rien ou que vous en perceviez l’intensité. L’important n’est plus votre perception et votre connaissance à ce niveau-là mais votre propre reconnaissance de qui vous êtes au-delà de toute forme. Vous êtes l’Amour, incarné comme non incarné ne change rien. Comme cela vous a été dit, vous êtes le non-né, le sans-forme, l’Éternité, la Grâce éternelle, quels que soient les poids et les masques qui vous semblent encore encombrer quoi que ce soit.

Je viens vous dire aussi que quelque chose qui vous affecte, à quelque niveau que ce soit, n’est là dorénavant que pour être l’aiguillon de notre rencontre et l’aiguillon de votre cœur, afin que celui-ci s’ouvre et n’oublie pas que le cœur est à la fois la source de toute vie et à la source de toute manifestation et cette source n’est rien d’autre que vous. Alors le Serment et la Promesse ne sont pas le fait d’une source extérieure par rapport à vous, mais de la source que vous êtes.

C’est cela que durant toutes ces années, et même au sein des milieux officiels de l’époque, mes apparitions qui, comme je l’avais dit, n’étaient pas moi-même, excepté pour certaines, mais peu importe, le message est toujours le même. Bien sûr, d’évoquer ma Présence, de sentir ma Présence, vous renvoie bien sûr à l’histoire de la Terre, mais n’y voyez pas autre chose que l’image de la Vérité vécue sur la scène de théâtre de ce monde.

En ma présence, vous ne pouvez maintenir aucun voile, aucune illusion, et vous ne pouvez vous soustraire à la Vérité ; c’est à cela que je vous engage. Il n’y a aucun prix à payer, il y a tout à recevoir, non pas selon votre personne mais selon le don de l’Amour, le don de la Grâce. La Liberté et la Vérité n’a aucun prix et rien ne peut l’acheter, elle vous est acquise.

Alors, là en cet instant et tout instant qui suivra, que cela soit avec un support, par la prière ou simplement par le silence, je vous assiste. Je ne vous conduis pas, je suis là et cela suffit si vous êtes là aussi. Tout le reste ne sont que des fariboles car l’Amour est tout dès l’instant où vous n’êtes rien, dès l’instant où il n’y a nulle revendication, excepté cette tension vers l’Amour et vers l’Abandon qui réalise votre état de Lumière au-delà même de la forme éternelle.

Silence…

Vous êtes la conscience pure, comme vous êtes la a-conscience. Vous êtes le monde, vous êtes l’Amour ; vous êtes l’enfant qui pleure et l’enfant qui rit ; vous êtes le vieillard qui s’éteint, dans la paix ou dans la souffrance. Mais tout cela ne sont que des jeux, en vérité vous n’êtes que l’Amour qui englobe tout le reste.

C’est à cela que je vous invite maintenant, à vous poser, à déposer les fardeaux, que ce soit celui du corps comme celui de la vie au sein de ce monde. Je vous invite à déposer les poids, vous avez juste à lâcher pour cela. Vous n’avez pas besoin de comprendre, vous avez juste besoin de vous reconnaître. Il n’y a plus de voiles, vous avez juste à vous retourner et le Silence sera là, et la Paix sera là, je serai là et vous serez là, non pas au travers d’un quelconque masque, non pas au travers de quelque pensée que ce soit, mais comme la seule vérité ineffable qui ne peut souffrir aucune opposition ni aucune contestation parce que cela est évident.

Alors si en vous aujourd’hui cette évidence n’est pas présente, ne culpabilisez pas, ne vous préoccupez pas de cela. Retournez-vous et je vous tends les bras et je vous serre sur mon cœur, vous recouvrant alors du Manteau Bleu de la Grâce afin que vous découvriez votre Liberté, celle qui ne peut être entravée par votre histoire, par vos joies, par vos peines.

Ce moment-là est le moment important, au-delà même de ma présence, puisque c’est de votre reconnaissance qu’il s’agit. À ce moment-là vous direz : comme c’est simple. Et plus vous sentez que c’est compliqué, alors le moment venu cela vous apparaîtra comme affreusement simple, affreusement évident, et vous verrez alors les dernières bribes des stratégies de défense del’histoire de la personne s’effondrer comme un château de cartes, ne pouvant plus se maintenir devant vous, ne pouvant plus émerger au sein de votre vie dans cette chair. Là est la Liberté, elle n’est nulle part ailleurs. Cette Liberté qui vous donne aussi la consolation, la foi, l’espérance et surtout la charité d’être ce que vous êtes.

Alors tous les problèmes, les vicissitudes de la vie qui seront à résoudre, en quelque situation que ce soit, vous apparaîtront pour ce qu’ils sont, une responsabilité à accomplir, mais cela n’aura aucun poids ni aucun effet sur votre paix et votre joie ; cela est très concret. Je vous dirais, moi aussi : « Ne me croyez pas, mes enfants, je vous demande d’aller et de le vivre. », comme au moment où une mère pousse l’enfant vers sa liberté, le moment où l’oiseau pousse son oisillon hors du nid, tout en sachant qu’il va nécessairement s’envoler, même si lui ne le sait pas. C’est la même chose.

Je viens à vous pour vous dire d’être libres, libres de tout, mais simplement d’assumer votre corporéité, votre éphémère, jusqu’au bout, mais avec légèreté et grâce. Au moment de mon Appel, alors, cela sera la félicité. Dès l’instant où vous entendrez les sons du ciel et la Terre, alors tout s’effacera : l’histoire, les lourdeurs s’effaceront. Vous vous coucherez alors avec confiance, vous retrouverez ce que vous êtes, comme quand vous allez vous endormir. Ne vous préoccupez de rien, ni de votre corps, ni de vos frères et sœurs ailleurs sur la terre, ni de vos animaux quels qu’ils soient, tout se passera à merveille. Et aujourd’hui vous testez en vous-mêmes, dans votre vie éphémère, comment se dérouleront pour vous ces trois jours.

Alors s’il existe une souffrance, surtout ne cherchez rien, si ce n’est bien sûr à soigner cette souffrance, mais ne cherchez pas d’explications, de grâce, au sein de la Lumière, ou de la culpabilité, ou de la faute d’autrui. Tout cela ne sont que des interactions qui n’ont pas lieu d’être devant la majesté de l’Amour. Mais aimez-vous intégralement. Je ne parle pas de votre forme ou de votre histoire mais je parle de ce que vous êtes et aussi de ce que vous n’êtes pas, c’est-à-dire le Tout, le grand Tout, contenant tous les temps, tous les espaces, tous les mondes, absolument tout ce qui peut un jour être manifesté ou qui a été manifesté.

Rappelez-vous que l’histoire de votre vie a besoin de complexité, parce que si c’était simple et évident, vous n’auriez pas vu que vous étiez en vie. Alors aujourd’hui, et surtout si pour vous cela est dur, je ne parle pas à mes enfants qui êtes là, qui êtes éveillés, je parle surtout à tous ceux d’entre vous qui m’ignorent, à tous ceux d’entre vous qui ne veulent pas du cœur. Seule la peur fait écran et votre cœur est encore bien plus grand, si tant est que je puisse parler ainsi, parce que c’est le même cœur – que ce que vous avez pu imaginer ou craindre.

Silence…

Vous savez, les mots ont moins d’importance qu’avant, seules comptent votre Présence et ma Présence, seul compte ce que vous êtes, au-delà de tout être, au-delà de tout Soi, au-delà même de toute Lumière, et surtout bien loin de quelque histoire que ce soit.

Silence…

N’oubliez pas non plus, pour vous aider dans ce qui se déroule, n’oubliez pas de faire le silence par moments, le silence de vos regards, le silence de vos mots, que cela soit dans votre vie ou dans la nature, que ce soit avec les peuples de la nature, que ce soit avec vous-mêmes, que ce soit avec l’autre, votre amour, votre enfant, votre parent ou celui qui résiste. N’oubliez pas que le silence met fin automatiquement à l’expression de la personne – le silence des mots, le silence du regard aussi. Voir au-delà de l’apparence de la forme, dans ces moments de la Terre que vous vivez, nécessite parfois de fermer les yeux afin de ne plus être troublés par l’apparence ou par ce qui est dit. Quand vous en avez l’occasion, placez-vous dans ce silence et dans l’absence de regard. Retournez votre regard vers vous, et rappelez-vous qu’il n’y a rien à voir, qu’il y a juste à le vivre, à l’éprouver.

Pensez à moi comme un ultime secours dans les moments où vous sentez que le silence s’est fait, que rien ne s’imprime sur votre écran mental, que les pensées se raréfient, et que la Paix s’installe. Et retenez que vous n’avez rien à faire que de manifester ce silence et toute expression de vous-mêmes.

Je ne vous demande pas de vous retirer mais simplement d’y penser plusieurs fois par jour. Et si vous y pensez, vous verrez par vous-mêmes que toutes les difficultés de votre corps comme de votre vie s’éteindront d’elles-mêmes devant la majesté de l’Amour. Mais n’oubliez pas que dans ce moment-là, vous n’avez justement rien à faire si ce n’est fermer vos yeux et fermer votre bouche, de veiller et prier, et vous constaterez non pas les manifestations mais bien plus l’effet direct sur la paix intérieure, qui ne dépend pas de vous. Là est le plus grand cadeau de la Vie à elle-même : sa restitution à sa Liberté.

Silence…

Trouvez, comme cela vous a été dit, l’instant présent. Le trouver n’est pas le chercher mais s’y installer, là où il n’y a aucun espace pour la pensée, pour la personne, pour une histoire, pour un sentiment. En approchant de cette Paix, de cette vacuité si je peux dire, au fur et à mesure que cela grandira, l’Évidence apparaîtra dans sa nudité, au-delà de ma Présence et de la vôtre. Alors vous trouverez réellement, par le vécu, cette Absence, cet Absolu, cet Ultime, peu importent les mots. Si cela vous gêne, alors vous vivrez que vous et votre Père êtes Un, que vous et le monde êtes Un, que vous et les dimensions êtes Un et qu’au-delà de ce Un, il y a ce sur quoi s’appuie toute vie, et qui est au-delà de la Lumière, qui est à la source de l’Amour mais qui n’est pas la Source.

Mon cœur de Mère bat en chacun de vous et il est normal maintenant que je me penche en quelque sorte au chevet de tous ceux qui ne m’ont pas reconnue, dans le cœur de tous ceux qui éprouvent la souffrance ; ils ont plus besoin de leur Mère que vous, mais je suis là aussi pour vous – je vous l’ai dit, je ne fais pas de différence. Je suis de partout à la fois, au-delà d’être dans vos cieux maintenant (de la Terre), ma Présence se révèle en chacun de vous, dans le Silence, dans l’humilité, dans la simplicité, dans cet espace où il n’y a ni revendications ni interrogations. Je vous y attends car vous êtes chez vous. Alors mon cœur de Mère n’a pas grand-chose d’autre à vous dire, tout a tellement été dit, vous avez tellement été informés, que vous soyez ici ou ailleurs.

Silence…

Alors accueillez la Paix afin qu’aucun effroi ne puisse saisir quoi que ce soit. Cela est important, non pas pour la suite peut-être, parce que vous êtes tous les enfants de l’Éternité, les enfants de la loi de Un, même si vous servez tout autre chose.

Silence…

Permets-moi, où que tu sois, ici ou ailleurs, de déposer sur tes épaules le Manteau Bleu. Permets-moi de te serrer sur mon cœur. Permets-moi de te restituer à ta Liberté. Permets-moi de chanter pour ta résurrection.

Silence…

Mon enfant, mon enfant, tu es la Voie, la Vérité et la Vie, dans cette forme comme en toute forme, comme dans le sans-forme et le non-né. De partout, je t’aime. De partout, tu es l’Amour. Alors je te dis, à quand tu le veux. Dès que tu le souhaites, dès que tu te sens prêt, ou même si tu ne te sens pas prêt, ose.

Silence…

Comme l’enfant qui même quand il a fait une bêtise ne peut qu’appeler sa Mère, sois de même.

Silence…

Je suis Marie, Reine des cieux et de la Terre. Je suis le Cœur de ton Cœur et je te bénis. Et je ne te dis pas à bientôt parce que rappelle-toi, je suis déjà là en toi. Bientôt tu m’entendras. Quand le moment sera venu, et chaque jour tu le sentiras plus imminent, mon Appel se fera plus intense avant même l’Appel collectif.

Réveille-toi, je t’aime. Réveille-toi, je suis en toi.

Silence…

NOUS SUIVRE

Tous droits réservés 2019 © Apothéose.live

Politique de confidentialité