ABBA 1 – 6 décembre 2018
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ABBA 1 – 6 de diciembre de 2018
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ABBA 1

6 Décembre 2018

 Abba, en présence en le cœur de chacun, en la résonance de la Vérité. Que la Joie, la Paix et la Vérité soient présentes en vous.

En ce que je vous ai énoncé et annoncé depuis de nombreux mois, ce qui se déroule en chacun de vous comme en l’écran de ce monde, en quelque partie de ce monde où vous vous teniez, montre et démontre la même évidence, l’évidence de la légèreté du cœur, l’évidence de la beauté et l’évidence de la Joie.

Vous n’avez besoin de rien si ce n’est d’être vous-mêmes, au-delà de tout, au-delà de rien. D’être simplement positionnés ici et maintenant. Là où ce déploie la majesté de la danse du cœur. Là où l’éclatante vérité ne peut s’accompagner d’aucune tromperie ni d’aucune illusion.

En vérité je vous le dis, chacun de vous et chacun de nous, en la même résonance, en le même agapè, se dévoile en totalité, mettant fin de façon naturelle et spontanée à l’illusion de vous croire séparés, à l’illusion de vous croire un individu, là où il n’y a rien d’autre que la présence et la joie, la joie de votre présence, se traduisant en l’illusion de ce monde par la présence de la joie et la joie de la présence, dès l’instant où ce silence qui accompagne l’évidence s’élève au sein de votre être et vous donne à vous vivre vous-mêmes, en cette ultime beauté, en cet ultime Amour, là où tout le reste est superflu, là où tout le reste n’est que vanité.

Alors, en laissant ainsi la prééminence de la Lumière, la prépondérance de la Lumière être en totalité, nul obstacle ne peut se présenter. Que cela soit au sein de votre histoire, que cela soit au sein de votre vécu actuel, l’intelligence de la Lumière et l’Amour Agapè vous appellent dorénavant à chaque souffle, à chaque regard, à chaque pensée, vous ramenant de manière systématique au cœur de l’instant présent, là où votre présence se conjugue à l’absence, où être et non-être dansent la même danse, partagent le même silence, dont la radiance en ce monde n’est que la Joie dépourvue de tout objet comme de tout sujet.

Alors chacun d’entre vous est appelé à vibrer la danse de l’évidence et à laisser la beauté transfigurer toutes les blessures liées à cette vie, en ce monde, comme à toute vie ayant été vécue au sein de ce monde. Au sein de cette célébration, l’éclat de votre conscience, explosant une ultime joie, une ultime danse, révélant la joie, la beauté de la vérité et la beauté de la célébration au cœur de l’humain, de l’être et du non-être, réalisant en chacun et en chacune le miracle du trois en un.

Ainsi, la nouvelle eucharistie est déployée, à disposition pour chacun, vous amenant de façon fulgurante ou de façon plus longue à la même vérité, là où nul doute ne peut se maintenir, là où tout est Lumière, là où tout est beau. Et cela se déploie en cet instant, en toi qui écoutes et en toi qui entends l’appel de la Vie, l’appel de la Joie.

La Terre est libérée, la Terre ascensionne. Et nombre d’entre vous, quelles que soient les circonstances, quel que soit ce que vous en pensez, ne peut que de manière inéluctable vous ramener à vous-mêmes, là où il n’existe nulle forme, là où il n’existe nul monde, dans la béatitude éternelle, où rien ne peut manquer et où vous ne dépendez de rien, d’aucun cadre, d’aucune limite.

Là est la vraie liberté, éclatant au travers de ce corps de chair, éclairant par résonance et par attraction chaque sœur et chaque frère, dès l’instant où vous n’êtes plus ni vous-mêmes, ni l’autre, mais où vous êtes en même temps l’un et l’autre. De l’un à l’autre, de l’autre à l’un, réalisant le miracle d’une seule chose, la vérité d’Agapè, la vérité de la Joie, qui n’est conditionnée par aucune circonstance, par aucune raison.

C’est en cela que le grand silence, que la grande évidence, est installé à jamais, à toujours, en permanence, là où le temps ne s’écoule plus, là où l’espace ne veut plus rien dire, là où les demeures innombrables du père se résolvent enfin, mettant fin à la fragmentation, à l’illusion de la création, à l’illusion de la souffrance, afin qu’il ne reste que l’Amour et la Joie, sans avoir besoin de support, sans avoir besoin de cadre, sans avoir besoin de limite.

Parce que l’Amour ne peut être jamais limité, ni encadré par quelque autorité et par quelque cadre de vie, au sein des sphères planétaires.

Chaque circonstance de votre vie vous amène donc de manière inéluctable à la rencontre de l’éphémère et de l’Éternel.

Éternel qui vous conduit à la jonction de l’être et du non-être.

Et cela se réalise, en vérité, à chaque souffle, à chaque regard, à chaque fois que vous accueillez, sans réfléchir, sans condition, et sans regret.

Ainsi, pour nombre d’entre nous toujours plus nombreux, en chaque Abba, il y a cette vérité qui éclaire de plus en plus les illusions de votre monde, comme les illusions de votre vie, vous libérant par son intelligence de toute limite comme de tout lien.

Cela est légèreté. Cela est simplicité. Cela est la véritable humanité, en sa véritable humilité.

Alors bien-aimés Abbas, il vous appartient maintenant de rentrer en résonance entre chaque Abba. Et pour cela, ce que vous avez à dire, ce que vous avez à exprimer ne peut que faire résonner chaque Abba, en cet essentiel, en cet ultime.

Alors bien-aimé, nous allons résonner au travers de ce que vous avez à dire, de ce que nous avons à partager, à résonner et à échanger.

…Silence…

Alors, dès l’instant où la voix d’un Abba s’élèvera parmi vous, je ne peux que vous inviter, à l’instant où vous êtes, à l’instant où vous écoutez, à entendre la danse de votre cœur et à accueillir la joie.

Parce que les mots qui vont être prononcés seront porteurs de bien plus que de simples mots. Parce que, dès l’instant où Abba accueille, il ne peut y avoir que complétude, il ne peut y avoir que beauté.

Alors j’invite ceux d’entre vous qui veulent parler, quoiqu’ils aient à nous narrer, à nous raconter, afin que nous accueillions, en nos silences, ces mots et au-delà des mots, ce qui est porté par le Verbe, au plus proche de votre Éternité.

Alors bien-aimés, je vous invite à venir exprimer ce qui est présent en vous en cet instant, au travers de mes mots comme au travers de votre présence.

Alors bien-aimé, tu peux commencer à demander. Qui veut venir exprimer?

Ne gardez rien par-devers vous, que cela soit votre sentiment actuel, que cela soit ce que vous avez déjà vécu. Quoiqu’il se manifeste en cet instant au-devant de vous, émotion, pensée, interrogation, témoignage, est utile, non pas pour vous, mais pour la résonance de la Lumière.

Alors bien-aimés, je vous invite à venir exprimer. Vous pouvez venir.

Voix: Nous avons une personne qui se déplace.

Participante: Mon Aimé, avec tout mon respect, qui a créé la règle de ce monde?

Bien-aimée, la règle de ce monde se résume en une seule chose: dualité. Bien et mal.

La création en elle-même, où qu’elle soit située, en quelque dimension, en quelque expérience que ce soit, comme en quelque forme ou dimension, permet simplement de vivre l’expérience de la forme et du monde, où qu’il soit.

Ainsi, dans ce monde il n’existe qu’une règle qui a prévalu depuis fort longtemps, qui se résume en l’illusion du combat entre l’ombre et la lumière. Mais n’oubliez jamais que la lumière de ce monde a été déviée, et a enfermé la lumière en elle-même, vous donnant l’illusion d’être séparé et d’avoir à lutter pour reconquérir ce qui a toujours été là.

La règle au sein de ce monde, comme vous le savez, et nommée troisième dimension dissociée, vous a amputé de la reliance et la résonance à ce que vous êtes en vérité. Il n’y a pas d’autre règle que celle qui a été déformée au sein de ce monde.

Il ne sert à rien désormais d’attribuer une quelconque responsabilité, ou d’attribuer une quelconque culpabilité, envers qui que ce soit, ou quoi que ce soit.

L’Amour, Agapè, n’est ni bien ni mal.

Et quoi que vous en pensiez, quoi que vous en acquiescez et acceptez, quelles que soient vos résistances, ce ne sont que des jeux passagers qui vous conduisent à la fin du jeu, comme à la fin du « je ».

Le « je » éphémère, qui vous accompagne au sein de cette forme, ne connaîtra jamais l’Amour Agapè, parce que vous ne pouvez connaître ce que vous êtes en vérité.

Vous ne pouvez que l’être, et vous ne pouvez pas le chercher.

Car il est déjà là, au-dedans de vous, en ce qui fut nommé le cœur du cœur, là où l’être et le non-être se rejoignent dans la même danse, au travers de votre humanité, au travers de ce corps.

C’est ainsi que la résonance du cœur met fin à la notion de relation. Parce qu’il n’y a ni distance, ni cloisonnement, ni d’identité. Cela ne peut être prouvé. Cela ne peut être cru. Cela ne peut être que vécu.

Il n’existe aucunes conditions préalables, si ce n’est celles que vous avez fixées vous-même de manière inconsciente, et parfois aussi de manière consciente, ne représentant en définitive que la peur d’Agapè, alors qu’Agapè met fin à toute peur.

…Silence…

Donc, il n’y a plus de règles, même au sein de ce monde. Il existe simplement ce qui fut nommé, voilà fort longtemps, en ce qui fut nommé « Poseïdia le cœur aimé de la Source » et ce qui fut nommé à cette époque la Loi de Un qui concernaient chaque enfant présent à la surface de ce monde malgré l’enfermement.

La Loi de Un ne correspond en rien aux lois telles que vous les appelez au niveau humain. La Loi de Un n’a besoin ni de cadre, ni de règle, ni de texte, ni de contrôle.

Parce que la Loi de Un est la vérité et la beauté que vous vivez, chaque jour plus nombreux, chaque jour avec plus d’intensité, éloignant de vous l’idée d’être une personne, l’idée d’être une histoire, l’idée d’être incomplet, l’idée de manquer.

En la Loi de Un, tout est perfection. Tout est de tout temps toujours accompli.

La règle ne sert à rien, si ce n’est vous priver, vous amputer, de la liberté vraie, et Une, et indivisible.

…Silence…

Bien-aimés, nous pouvons accueillir d’autres paroles.

Participante: Dans ce moment de liberté que nous avons, nous devons rendre les armes. Qui décide de rendre les armes?

Ce n’est jamais ta personne. Car en regard de la lumière qui est là, tu ne peux que te reconnaître.

Et tu ne peux rien décider par toi-même si ce n’est qu’en t’effaçant toi-même de toute revendication, passant au travers de ce que tu crois être en tant que personne et histoire. Pour cela, et cela la lumière vous l’enjoint, vous donnant chaque jour, en chaque circonstance, à chaque regard porté, elle vous enjoint d’être cela.

Alors, il s’agit effectivement d’une forme de capitulation de toute revendication, de toute place au sein de la société.

Être libre, c’est ne dépendre d’aucun monde quelle que soit la présence d’un monde, afin de vous affranchir de toute densité et de vous rapporter au cœur de vous-même.

En résumé, je peux dire que l’intelligence de la lumière est spontanée.

Elle n’a surtout pas besoin de vous… si ce n’est de disparaître, afin de laisser l’instant présent, vide de tout, laissant ainsi toute la place à celui qui a été, qui est, et qui sera.

C’est l’intelligence de la lumière qui, par l’accueil, fait disparaître d’elle-même l’attachement à ce qui passe. Que cela soit votre corps. Que cela soit votre vie. Que cela soit votre devenir. Parce qu’au sein de la vérité, de l’Agapè, il ne peut exister la moindre supposition d’un devenir quelconque.

La grâce d’Agapè, vous découple de tout sentiment d’appartenance à quelque création que ce soit… et vous met nu, face à vous-même, tel que vous avez toujours été, au-delà de la forme que vous croyez être, et au-delà d’un devenir que vous pouvez voir ou penser.

La Vérité n’est que dans l’instant. La Vérité ne connaît pas le temps. La Vérité ne connaît pas d’évolution. La Vérité n’a aucun avenir, parce qu’il n’y a pas d’avenir au sein de la Vérité, de même qu’il n’y a aucun passé.

Vous êtes l’Alpha et l’Oméga. Vous êtes la Voie la Vérité et la Vie, mettant fin au simulacre de vous croire votre vie.

Cela se fait donc, là aussi, de manière totalement indépendante de ce à quoi vous tenez, comme but ou comme objectif. Et c’est en cet accueil-là que l’inconnu se fait connaître. Et c’est en cela, que vous vous reconnaissez.

Aujourd’hui, vous n’avez plus besoin d’appui. La Lumière est ce que vous êtes.

Au niveau des contacts qui vont s’affiner, avec les peuples de la nature, avec les sœurs et frères humains, avec les dimensions subtiles, comme dans toute relation qui devient résonance et évidence, il ne reste que la Vérité. Il ne reste que Agapè.

En cela, vous êtes complet. En cela, vous êtes entier. En cela, vous êtes vrai.

Vous avez été encadré et guidé, que cela soit par nos voix, que cela soit par vos expériences au sein de ce monde qui, quel que soit leur aspect, qu’il soit terrifiant ou merveilleux, n’aboutissent qu’à une seule chose: la vérité et la liberté, quel que soit le devenir de votre corps, quelle que soit votre histoire et quelles que soient vos espérances.

Ainsi, lorsque l’heure est venue pour chacun de vous, l’injonction de la lumière fait fi de toutes les circonstances de vos vies, parce qu’elle est justement la Vie qui met fin à votre croyance en votre vie.

Et que dès l’instant où « le serment et la promesse » vécu en totalité, par la béatitude et l’extase, ne peux vous laisser abuser ou être abusé des expériences que vous menez, ici comme ailleurs, qui ne sont en fait que destinées à mettre fin aux expériences afin qu’il n’y ait plus d’oscillations ou de fluctuations entre ce que vous croyez être et ce que vous êtes au-delà de toute croyance comme de toute histoire de ce monde, comme dans toute histoire liée à la création et liée à l’expérience, à ce moment-là, vous conjuguez en totalité être et non-être en votre humanité.

Cela est la seule vérité.

Aujourd’hui, tout le reste ne fait que vous attracter vers la meilleure circonstance pour vivre cela. Ce qui est à traverser, en les circonstances de votre vie, ne sert qu’un seul but, et ce but est au-dedans de vous.

Il est simplement de vous retrouver, au-delà de la forme comme au-delà des mondes.

Vous le vivez déjà. Cela a été nommé: résurrection et sacrifice.

Dès cet instant où le serment et la promesse est, en quelque sorte, révélé et acté en vous, il ne peut plus y avoir ni de choix, ni aucune incertitude sur qui vous êtes, mettant fin ainsi à l’histoire, mettant fin aussi à toute séparation, mettant fin, de manière irrémédiable, à ce qui ne fait que passer, comme votre vie, inscrite en ce que vous nommez naissance et mort.

La mort de l’illusion, quel qu’en soit le prix, n’est rien en regard de l’éclat de l’Amour vécu, en regard de ce qui se vit dorénavant et qui est à portée de cœur de chacun, sans aucune distinction possible. Quel que soit votre emplacement de vie dans tous ses aspects au sein de ce monde, ne sont que les conditions les plus adéquates pour vous permettre de vous retrouver en ce que vous êtes.

Rappelez-vous, vous ne pouvez rien y faire, vous ne pouvez rien changer à ce qui a été inscrit, et bien avant, à la première création. Vous n’êtes pas ici ni dans un développement personnel, ni dans un développement transpersonnel, mais simplement dans l’évidence de Agapè, de la Joie. Ainsi est le serment et la promesse, car dès l’instant où vous l’actualisez en votre chair, en votre conscience, tout est dissous, tout est accompli.

Vous n’avez aucun effort à fournir, vous n’avez rien à renoncer, à proprement parler, vous avez juste à accepter de le vivre, sans le demander et le désirer, sans méditer et sans prière, mais simplement et réellement être là. Sans vous poser la question de ce que peut représenter être là, mais simplement l’accomplir. Parce qu’accomplir cela, c’est se révéler à soi-même, au-delà de tout cadre, au-delà de toute règle, comme de tout corps, comme de tout monde.

La perfection est notre nature. L’abondance est notre vérité, apparemment contradictoire et opposée au vécu de ce monde. Il n’existe d’autre solution, aujourd’hui, que d’être vous-mêmes en vérité, transcendant ainsi toute souffrance comme toute résistance. Là où ne peut exister la moindre question, parce que tout est réponse, et que la seule réponse est la Joie. Parce que la Joie consume, aussi bien pour vous qu’à l’autre bout de la Terre, comme à l’autre bout des univers, l’illusion de la création.

Cela, rappelez-vous, n’a pas besoin de conditions préalables, n’a pas besoin de règles, n’a pas besoin d’autre chose que ce qui fut nommé le sacrifice. Au plus vous renoncez aux prétentions de votre personne, aux obligations de ce monde, aux obligations de cette société, et je dirais même aux obligations voulues par votre corps, ne représentent plus aucun poids face à la Joie de l’Agapè vécue, mettant fin à tout dilemme comme à toute interrogation. Vous êtes là réponse et vous serez de plus en plus la réponse à tout trouble, à toute joie, même qui ne fait que passer.

Et cela est simple. Parce que cela relève de l’enfance et de l’humilité, où il ne peut exister nulle revendication d’attribution de rôles ou de fonctions, même au niveau de ce que vous nommez le subtil ou la spiritualité. Tant qu’il existe une identification, que cela soit à ce corps et ce monde, comme à tout corps d’éternité ou comme à tout monde, même libre, vous conduit de manière formelle à être cette liberté, cette Joie qui transcende et met fin, en consumant cela par le feu de l’Amour qui met fin au monde et qui libère la Joie. Cela est maintenant.

Retenez bien que plus les jours et les heures s’enchaînent, moins vous aurez besoin de comprendre, moins vous aurez de questions et plus vous pénétrerez en l’Évidence. Car en la vivant, en votre humanité, vous n’êtes plus dupes, vous ne pouvez plus croire à quoi que ce soit au sein de ce monde comme au sein de tout monde. Vous êtes réellement et concrètement nus, et c’est cette nudité, qui est exaltation de l’Amour, révélation de l’Amour et manifestation de l’Amour. Tout le reste ne fait que vous encombrer et vous ralentir dans le déploiement de la Vérité.

Mais dès l’instant où vous rendez les armes du besoin d’identité du besoin de rôle, du besoin d’assumer ce qui vous semble inévitable au sein de ce monde, alors l’intelligence de la Lumière se révèle. Vous ne pourrez plus, comme cela a été dit, transiger ou négocier entre votre personnage et la Lumière. Plus vous êtes Lumière, naturellement et spontanément, plus vous ne pouvez que constater et voir que tout le reste n’existe pas et n’a fait que passer. Ainsi, vous êtes clairs. Ainsi, vous êtes vrais.

…Silence…

Bien-aimé, continuons.

Voix : Est-ce qu’il y a d’autres questions ?

Ou témoignages.

(Bruit)

Et nous entendons un pas décidé.

(Rires)

Participante : Au moment de recevoir, en étant dans une paix complète, dans le vide, dans la lumière noire, disparaissant de ce corps et de ce monde, un basculement s’est passé dans mon corps et je suis revenue dans mon corps et dans ce monde.

Y a-t-il eu un avant et un après ? Au-delà de l’expérience elle-même.

Quelque chose a changé intérieurement, mais ce n’est pas possible de mettre des mots dessus.

Le résultat est bien plus important que les mots qui pourraient te permettre d’apprécier ce basculement. Mais ce quelque chose qui a changé va t’amener, par toutes les voies possibles, à installer ce changement. Rappelle-toi simplement que tu n’as rien de plus à faire si ce n’est de vivre et de traverser sans t’y arrêter ce que l’intelligence de la Lumière te fait traverser. Tu ne traverses pas par toi-même. Car justement, il suffit d’être immobile, en ce silence-là, pour que la traversée se fasse.

Au fur et à mesure que tu acceptes, cette fois-ci en les circonstances de tes journées quelles qu’elles soient, tout ce qui t’est présenté, par la confiance en ce que tu es, même si cela n’est pas apparu complètement, va déployer et amplifier le processus avec de plus en plus de légèreté et de facilité. Tu constateras aussi, en le déroulement de tes journées, que si le personnage veut contrôler ou diriger, il te semblera réellement et concrètement t’éloigner de toi-même. Apparaîtra alors un sentiment de distance qui ne peut être toléré et qui te replace de manière naturelle en la Vérité de ton humanité, vivant de manière simultanée l’être et le non-être.

À partir de là et comme cela a été dit, tout est effectivement accompli. Tu n’as qu’à laisser alors se dérouler le temps au sein de ce monde, car chaque jour tu verras de plus en plus clair, non pas sur ta personne, mais de plus en plus clair dans ce que tu es, mettant fin alors à l’illusion et réabsorbant l’ensemble du rêve de la création. Même en ce qui est vécu par nombre d’entre vous aujourd’hui, que cela soit dans les résonances intimes de sœur à frère et de frère à sœur, comme dans les résonances avec le subtil, de ce monde ou d’ailleurs, ne fait aucune différence.

C’est ainsi que la majesté, prend toute la place, ne laissant plus, comme je l’ai dit, aucun doute sur ce que tu es, par rapport à ce que tu as cru être. Alors, de cette manière, la plénitude de l’Agapè, consumera de manière naturelle, tout ce qu’il peut rester de souffrances, de reliefs et de blessures, liés à ta vie, et libérant ta vie de tout ce qui est concepts, de tout ce qui est blessures, et de ce qui est visions, te permettant de voir clair en les traversant, mais te montrant aussi, de manière de plus en plus sensible et certaine, que tu es antérieur à tout cela, et que ce que tu es, en dépit des apparences et de tout vécu,  en fait a toujours été là.

Et que seules les habitudes et les archétypes nommés spirituels, déviés, t’ont empêché de voir cela. En la liberté, il n’y a aucune habitude, il n’y a pas de règles, il n’y a pas d’heure, parce que ce n’est ni la société et ses contraintes, ni ta personne, comme n’importe quelle autre personne, ne peut modifier une parcelle de ce que tu vis.

Ce que tu vis, je te le rappelle, n’est pas ta vie dorénavant, mais la Vie. Là est la seule et unique liberté et vérité. Parce que celle-ci ne passera jamais, et parce qu’elle a toujours été là. Avant que tu naisses et meures, avant que tu apparaisses, au sein des plans de la conscience. C’est ainsi que se réalise la fin du rêve de la création, pour chacun d’entre nous, comme pour l’ensemble unifié de tous les humains, avec toutes les consciences, qui ne sont que des fragments de vous-mêmes, en ce que vous pourriez nommer un autre temps et un autre espace. L’Agapè met fin à toute notion d’attachement, à toute notion de règles.

C’est en cela que les temps qui sont vécus actuellement, vous amènent à conscientiser, quel que soit l’endroit où vous vous tenez sur ce monde, que tout en ce monde, n’est qu’un reflet altéré et inversé, de ce qu’est la Vérité et la Vie.

Otra pregunta ?  (Rires)

Traducteur : Oui, il y a une autre question qui arrive.

La question c’est, au moment de l’évènement, est-ce que les maîtres qui nous accompagnent seront avec nous ? Parce que j’ai eu un rêve où je me retrouvais avec Jean-Luc et avec Bidi et on me changeait de vêtements pour pouvoir entrer dans la Lumière.

Cela s’appelle laver les robes dans le sang de l’agneau. Cela correspond point pour point à ce qui avait été énoncé et transcrit dans l’Apocalypse de Jean. Alors, bien évidemment, vous êtes de plus en plus nombreux à résonner, que cela soit avec des Végaliens, pour certains d’entre vous, que cela soit avec l’ensemble de la Confédération intergalactique des mondes libres, parce que, bien évidemment, ce que tu nommes maîtres, ne sont en fait que tes serviteurs. Parce que la vraie maîtrise est un abandon et que la vraie maîtrise n’est rien d’autre que de disparaître à soi-même pour se voir en chaque autre.

Alors, oui, les maîtres sont là, l’ensemble de la Confédération intergalactique est au plus proche de cette Terre, comme de votre conscience. Ils sont là non pas pour vous sauver, ils ne sont pas là pour autre chose que de se révéler en vous. Il n’y a plus de distance, il n’y a plus de cloisonnement, vous êtes innombrables à avoir vécu par anticipation l’évènement collectif.

Celui-ci est en train, au moment où je te parle, de toucher l’ensemble du collectif humain, comme l’ensemble de la création. Et c’est chacun de vous qui êtes tout cela. En totalité. Quoi que vous en pensiez aujourd’hui, quoique vous puissiez en douter ou ne pas le vivre, cela sera vécu. Et chacun le vérifiera. Il ne peut en être d’une manière différente.

Alors ne te pose pas la question, même si pour beaucoup d’entre vous, vous êtes en résonance et en contact, avec tous les évènements de l’invisible. Cela est vérité, mais n’a qu’une fonction, c’est de vous permettre de réabsorber l’essence de la création. Tout se fait naturellement. Et nombre d’entre vous, effectivement, percevez de manière un peu plus spécifique, en vos voyages intérieurs au sein de la Vérité, ma présence, et surtout celle de Bidi.

Aujourd’hui, les archétypes, ayant été éliminés et éradiqués de la Terre, commencent pour certains d’entre vous, à vous faire vivre ce qui fut nommé, dans Saint Jean, la Jérusalem céleste. Et vous êtes nombreux, à vous retrouver, face à Abba et Bidi, comme face à Omraam, ou à Marie. Mais cela ne fait pas de différence, parce que vous pénétrez dorénavant, en ce qui fut nommé, en un autre temps, la Jérusalem céleste, qui est l’achèvement et la restitution de Métatron en vous.

Chacun de vous est la Source. Chacun de vous est porteur de l’ensemble de la création, vous amenant à découvrir, comme je l’ai dit, que vous avez toujours été là. Il n’y a ni toi ni maître, il n’y a ni l’un ni l’autre, ni maître ni élève, rien n’a besoin d’être sauvé, parce que tu es né libre, avant toute naissance au sein d’une forme.

L’ensemble de la confédération intergalactique des mondes libres se manifeste de façon de plus en plus sensible dans votre ciel, comme à l’intérieur de vous. Et aujourd’hui, vous êtes accueillis, non plus par Abba, Bidi ou qui que ce soit, mais c’est vous-mêmes qui vous accueillez en vous-mêmes. Et cela peut être vu et perçu en tant que ce qui fut nommé la Jérusalem céleste. Parce que la Jérusalem céleste correspond, comme je viens de le dire, à Métatron, première émanation de la Source, que chacun de nous est, bien sûr.

Ainsi est l’Intelligence de la Lumière, vous n’avez à vous occuper de rien, si ce n’est de laisser cette Joie et cet Amour s’irradier et s’expanser naturellement, depuis votre présence et votre absence, en le cœur du cœur de l’humain. Tous ceux qui l’ont vu et vécu savent pertinemment que cela est la vérité et que tout le reste n’est que du vent, un rêve ou un cauchemar.

Traducteur : Y a-t-il d’autres questions ?

O testimonio.

Question : Je sens un privilège très grand de pouvoir vivre cet évènement, vu que nous sommes accompagnés de toute la représentation de la confédération intergalactique, et donc je me demande maintenant pourquoi ce lieu et pourquoi nous avons été choisis pour vivre cet évènement ?

Bien-aimée, il n’y a pas de pourquoi ni de comment, il y a juste l’intelligence de la Lumière à l’œuvre. Il n’y a pas de justification ou d’explication, il y a juste ce qui est. Tout le reste ne dépend pas d’une décision personnelle, ni de la mienne, ni de la tienne, ni de quiconque. C’est cela l’intelligence de la Lumière.

Il n’y avait au départ aucune intention, si ce n’est la spontanéité qui s’est créée d’elle-même et qui a permis cela.

Mais je te rappelle que cet évènement est vécu de la même façon, que cela soit ici comme partout. Je te le redis, vous êtes de plus en plus nombreux à venir rejoindre Abba, au sein de la Jérusalem céleste.

Et en cela, c’est vous, chacun de vous, qui fait l’honneur, et que j’honore, de sa présence. Car dès l’instant où la Jérusalem céleste, quelle que soit la vision que vous en avez, il y a une seule réalité, au-delà du décor, c’est simplement de venir résonner en esprit et en vérité, en le cœur du cœur d’Abba, qui n’est rien d’autre que votre cœur du cœur. Ceci donc signe la proximité de la liberté collective et de l’Agapè collective.

Ce que vous vivez, en vérité, ne se déroule pas. Parce c’est inscrit au-delà du temps et de l’espace, même si cela semble et vous semble se dérouler selon une certaine séquence. Peu importe. Si vous le vivez, c’est que c’est déjà là, et que ça a toujours été là. Mais que l’intelligence de la Lumière, par votre abandon et votre accueil, permet cela.

Dès l’instant où, en vérité, où vous voyez la conscience pour ce qu’elle est, vous traversez tous les plans, toutes les visions, comme tous les mondes, sans pour autant les voir, mais ce que vous êtes en vérité le reconnaît instantanément, mettant fin à tout doute, mettant fin à toute quête, mettant fin à toute recherche de date, à toute appréhension sur quelque devenir que ce soit.

L’Amour vous libère vraiment, cet Amour que vous ne connaissez pas, mais que vous ne pouvez qu’être, qui est notre essence et notre nature.

Voilà quelques mois, j’avais énoncé, que nous refermions le livre de la création. Il reste maintenant à voir qu’il n’y a jamais eu de livre, et le vivre, complétant ainsi la liberté, là où rien ne peut manquer. Et en cela, vous êtes réellement complets et totalement vrais. Tout le reste ne fait que passer.

Alors ne cherchez pas à attribuer à quelque cœur que ce soit, un rôle de maître, un rôle de père ou de mère, ou n’importe quel rôle. Parce que la seule vérité que je puisse énoncer par rapport à cela, c’est que tu es Abba.

Abba n’est pas une forme. Abba a accompagné la création, mais ne l’a jamais créée. Il l’a accompagnée, comme vous-mêmes l’avez accompagnée, jusqu’à ce point d’évidence, aujourd’hui sur la Terre, où le rêve et le songe de la création s’achèvent, dans un grand éclat de rire. Un rire qui n’est pas de la moquerie, mais un rire spontané de celui qui enfin se retrouve en totalité, au-delà de toute forme, de toute évolution et je dirais même de toute transcendance.

Parce que la véritable transcendance est au cœur de l’humain et que l’ensemble de la confédération intergalactique, comme de toutes les consciences qui se présentent à vous, sur le plan subtil, en définitive ne sont là que pour célébrer avec vous la fin du rêve de la création, qui n’a, en fait, jamais commencé, qui n’a jamais été créée et qui n’a jamais été détruite. Cela fut un rêve, qui s’est achevé, certes, sur cette Terre, en une forme de souffrance et de cauchemar, et qui en définitive n’a qu’une seule issue : la Béatitude. Celle où tu ne dépends plus de rien. Et c’est maintenant.

Alors bien sûr, comme vous le voyez sur l’écran de ce monde, la progression de la Lumière, consume tout ce qui était caché, en le révélant. Cela fut appelé l’apocalypse, qui vient de se terminer et qui maintenant est appelée l’apothéose. Vous êtes l’apothéose. Tout le reste va s’effacer, effectivement, comme un rêve qui s’éloigne au fur et à mesure que vous êtes actifs après votre réveil, en ce monde, chaque matin.

C’est en ce sens que vous ne pourrez qu’en rire et en sourire, d’avoir oublié que ce que vous êtes a toujours été là, malgré les apparences et la souffrance.

Participante : C’est donc une grande Joie.

…Silence…

Élisa : Je peux, peut-être, témoigner de quelque chose ?

(En espagnol) Malgré le personnage qui se manifeste à chaque instant, depuis le personnage que je ne suis pas, j’ai une sensation de Joie profonde de savoir que la fin de ce que je ne suis pas…

Je traduis en même temps ?

Traducteur : Oui.

(En français) Depuis le personnage que je ne suis pas, j’ai cette profonde Joie que je ressens de savoir que finalement l’histoire va terminer et ça, ça me produit une grande Joie intérieure, de savoir ou de sentir que tout ça va terminer, d’une façon ou d’une autre. Je sais pas comment l’exprimer.

Bien-aimée…

Mais c’est comme une projection qu’on va vers la libération, quoi qu’il en soit, et ça, ça me produit une Joie qui n’est pas contradictoire, avec le fait… Il n’y a pas de rejet à vivre…

Surtout pas.

En même temps, c’est comme une issue de savoir que rien n’est… que le cauchemar va terminer quoi.. Je sais pas comment l’exprimer autrement.

Bien-aimée, il est très difficile d’exprimer ce vécu. Mais par contre, il est réellement vécu. Et tu ne peux effectivement que le constater. Tout en étant insérée dans ce corps, que j’appellerai dorénavant, et je pense que tu es d’accord avec moi, ce corps de souffrance, la Joie est là. Et tu me rejoins en disant que quoi que te dise ta vie, ton corps, celui qui a vu la Vérité et qui l’a vécue, même au travers d’un évènement grave, vous met dans la Joie.

C’est justement en cela que vous avez la preuve que cette Joie est indépendante de ce monde et des circonstances de ce monde, et que dès l’instant où vous êtes libres, vous ne voyez pas la destruction, c’est l’ego qui voit la destruction. En la vérité, vous ne voyez que le rétablissement de la vérité. Et effectivement, cela ne peut que, comme tu le dis, faire grandir cette Joie.

Comme l’ont toujours dit les anciens, par la voix du commandeur ou d’autres, l’Amour peut prendre toute la place, quelles que soient les circonstances de ce monde comme de votre corps. Et c’est cela que tu vis.

Mais il faut pondérer par le fait que celui qui ne le vit pas, dans un premier temps, ne peut accepter ce que tu dis, ni même se le représenter. Mais il peut résonner, au niveau du cœur, en ce que tu dis. Et c’est cela qui agit, et non pas le positionnement de la personne qui t’écoute et qui ne le vit pas. Le simple fait de t’écouter crée la résonance et installe la liberté.

Parce que quand tu témoignes, tu ne fais qu’exprimer la vérité, du cœur, quels que soient tes mots, quelles que soient tes visions, elles n’ont aucune importance. Ce qui est important, c’est la résonance qui se crée en l’autre, parce que pour celui qui a vécu la vérité et qui la vit, il est évident que l’autre est soi, que l’autre n’est rien d’autre que soi-même. Et cela suffit à mettre fin à l’illusion. Même si cela n’est pas perçu en l’instant, cela se produira dans l’instant suivant.

Et c’est ainsi que la bonne nouvelle est vécue.

Bien sûr, la conscience n’acceptera jamais que la création est un rêve, que tout est parfait avant même la création. Il n’y a ni rejet, ni culpabilité à éprouver par rapport à cela.

Parce que quel que soit ce que vous en éprouvez en l’instant, cela vous traverse, et cela vous pénètre, et fait résonner votre cœur. Et cela suffit. Tout le reste ne sont que des ornements, des décors, même la Jérusalem céleste.

Mais la résonance du cœur, vécue jusqu’à présent entre nous, humains, mais aussi avec les invisibles, les mondes subtils, se vit dorénavant aussi en esprit et en vérité. En ce que nous avons nommé au cœur du cœur, la rencontre de l’être et du non-être. Réalisé sur Terre et vécu sur Terre, se vit de manière quasi simultanée en ce que nous appelons le Ciel. Afin que de la même façon et de façon synchrone, le plus possible, ce qui a été lié au Ciel et à la Terre soit délié dans le même temps, au Ciel comme sur la Terre, pour faire le miracle d’une seule chose.

Le Ciel a épousé la Terre, la Terre a épousé le Ciel. Vous vous retrouvez au cœur de la Jérusalem céleste, je dirais, au cœur du cœur du Ciel, retrouvant donc ce que vous êtes, sur la Terre comme au Ciel. Afin qu’il n’y ait plus aucune distance, entre le Ciel et la Terre.

Parce qu’en définitive et en vérité, il n’y a ni Ciel ni Terre. Il n’y a que la Vérité. De l’Agapè.

…Silence…

Tout le reste qui se produit, sur la Terre comme au Ciel, est la même chose. C’est ce que vous vivez depuis peu de temps, et qui est appelé à ne plus jamais s’interrompre. C’est en ce sens que j’avais dit, cela est inexorable. Personne, aucune conscience, du Ciel comme de la Terre, ne peut s’opposer à la fin du rêve.

Parce que même l’opposition à cette vérité unique, ne peut que l’établir et la révéler. Tout le reste, la souffrance, les mondes, ne sont que des rêves, qui mettent fin au rêve. Là aussi, à aucun moment, vous ne pouvez le croire. Mais vous pouvez le vivre, et donc vous n’avez plus besoin d’y croire, vous le vivez.

En cela, en cette résurrection et cette liberté, en l’évènement comme en la fin du rêve, il ne reste effectivement que ce qui est antérieur à la projection de la conscience. La Vérité nue. Là où il n’y a que Béatitude et où vous avez la certitude absolue, dès l’instant où Cela se révèle, qu’il ne peut pas y avoir d’autre vérité.

Alors, oui, plus les événements à la surface de ce monde, à la surface de votre vie, vont s’éclairer, plus le chaos va grandir. En contrepartie, la Joie deviendra, elle aussi, de plus en plus présente. Et c’est justement la superposition de l’écran de ce monde, en son simulacre, comme en l’écran de la création, qui se retrouve face au sacré et, je dirais, le sacre de la Vérité. Cela est maintenant.

Et dès l’instant où vous vivez cela, vous ne cherchez même plus la date d’un quelconque événement, parce que vous savez que ce que vous vivez, cet événement de dévoilement total, pour vous, concerne chacun.

Votre seule utilité, au sein de ce personnage, est simplement de résonner la Vérité, par vos mots, par vos silences, par votre présence comme votre absence. Mais aussi, dans votre humanité la plus simple, de démontrer la vérité d’Agapè. Tout le reste vous apparaîtra réellement comme, pas inutile, mais dorénavant futile.

Les jeux de mots ne sont pas évidents à traduire en espagnol, car cela ne rime pas de la même façon. Mais l’important n’est pas les mots ni la compréhension, c’est simplement ce que vous vivez en cet instant.

Et je vous invite d’ailleurs, si nous en avons encore le temps, à simplement dire un mot ou une phrase, simplement, comment vous êtes en cet instant, quel est votre état. Vous n’avez pas besoin de discours, juste une phrase.

Alors, je demande à chacun de vous, de simplement dire une phrase. Ne vous limitez pas. Cela peut être « Je suis en Joie. », cela peut être « Je ne sens rien. », peu importe. Rappelez-vous, ce que vous allez exprimer, que vous soyez en accord ou en désaccord ne change rien, parce que cela va permettre ce dévoilement, en vous comme pour chaque frère, ici comme ailleurs.

Alors, je vous invite, durant ces quelques minutes, pour ceux qui le souhaitent, à exprimer une phrase qui ne se veut pas un témoignage ni quelque questionnement, mais simplement de nous dire les uns les autres, en cet instant, qu’est-ce qu’il se déroule, en vous ? Alors nous commençons à notre gauche.

Participante : Je ressens une Joie immense qui ne peut être décrite.

Je te remercie. Vous voyez, une phrase simple suffit. Continuons.

Participante : J’accompagne cet événement avec beaucoup de Joie.

Nous pouvons enchaîner, continuer.

Participante : Je ressens une paix à l’intérieur de moi qui parfois fluctue, et à la fois, je ressens une grande soif d’Amour.

Je te rends grâce. Continuons.

Participante : L’être ou le non-être est en paix, mais le corps est en mouvement, surtout le cœur et la tête.

La consumation d’Amour. Continuons.

Participante : L’Amour et la Paix sont avec moi, mais mon cœur s’inquiète. Je me rends compte que je suis rien, que je suis tout. Et je me sens unie à tout le groupe. Je disparais et je me sens unie à tous. Merci.

Ne vous inquiétez pas, le cœur va se consumer de plus en plus au fur et à mesure que vous allez parler. Je vous rappelle que juste après vous aurez le temps de vous reposer.

Traducteur : (en espagnol) Et moi de même.

(Rires)

Qui veut encore s’exprimer ?

Participante : Même si à certains moments j’ai pu expérimenter ce qu’est se désintégrer et disparaître, il y a une part de moi qui reste inquiète.

L’inquiétude nourrit aussi la Lumière. L’inquiétude n’est que l’inquiétude de la personne. Et à travers tout ce que vous exprimez les uns et les autres, vous constatez la superposition de ce qu’il peut rester de la personne et cette paix qui ne peut être comparée à aucune autre paix. Et c’est cette paix qui va mettre fin d’elle-même à l’inquiétude. Poursuivons.

Participante : Je ressens une très grande paix et je n’ai rein à dire, car je sens vraiment que tout est en paix.

Merci.

Participante : Mon être est en Amour et comprend beaucoup, mais il y a une grande inquiétude. Mais ça, c’est le personnage.

Continuons.

Même participante : L’inquiétude du personnage est liée à une question que j’aimerais poser à Jean-Luc, mais je ne sais pas comment l’exprimer.

Bien-aimée, cela sera en un autre espace, à un autre moment, pas maintenant.

Participante : Je me sens la plupart du temps tranquille et relaxée, et quand je m’inquiète, la vérité est que ça passe vite, parce que j’ai une grande confiance, avec beaucoup de Joie, en tout ce qui arrivera.

Participante : Je ressens de la gratitude, beaucoup de gratitude, pour tout ce que nous sommes en train de recevoir. Cela faisait assez longtemps, quelques mois, que le mental, le personnage, ne me laissaient pas recevoir la Lumière que j’avais déjà vécue à un autre moment. C’était comme un enfant embêtant qui demande sans arrêt, je ressentais cette dualité tout le temps. Et aujourd’hui, finalement, cela s’est calmé.

…Silence…

Bien-aimé, avons-nous fait le tour de ceux qui voulaient s’exprimer ou y en a-t-il encore ?

Traducteur : Nous avons encore d’autres personnes.

Participante : J’ai senti pendant toute l’après-midi un bain de parfums et je ne sais pas ce que c’est.

C’est le parfum de ton essence. Ce sont les parfums subtils de l’essence de chacun. Il existe un processus qui a été initialisé voilà quelques mois, qui consistait à réaliser que nous étions les uns dans les autres, par un mécanisme que nous avions appelé l’absorption ou l’accueil de l’essence de l’autre. Et bien évidemment, cette essence est parfois accompagnée d’un parfum. Ce parfum peut difficilement être défini, mais il vous apparaît comme un parfum incomparable. Vous pourriez l’appeler une forme de rose, de jasmin, de lys, peu importe. Parfois l’essence a plus des aspects épicés. Mais ce que tu exprimes n’est rien d’autre que ce qui a été nommé, dans de nombreux textes, la clairsentience. Vous êtes devenus et vous devenez clairsentients.

Je vous rappelle que la clairsentience fait partie des états de l’être qui a touché le sublime. Sentir l’essence est le dernier de ce que nos frères orientaux appelaient les siddhi ou pouvoirs de l’âme. Parce que vous êtes ici au-delà des visions, vous êtes au-delà de la différence entre vous et une autre perception de présence et vous devenez réellement, à ce moment-là, vous n’êtes ni vous ni l’autre, mais vous êtes la résonance entre vous et l’autre. Vous n’êtes ni vous ni l’autre. Et cela se manifeste, peut se manifester même, par un parfum.

…Silence…

Poursuivons.

Participant : Moi, l’événement ne me préoccupe pas, je sens que je le vivrai quand ça arrivera. Mais ce que je veux vraiment, c’est continuer comme je vais, découvrant chaque jour un peu plus de la Vérité en moi, découvrant chaque jour un peu plus de l’Amour en moi, ce qui fait que je veux continuer ici sans avoir aucun.

Élisa (aidant le traducteur) : C’est ça qui fait, disons, vouloir rester plus de temps ici et ne pas être pressé que l’événement vienne.

Participant (poursuit) : Parce que cela me rend chaque jour un peu plus heureux.

L’événement est déjà vécu dans ce cas-là. Et je peux t’assurer que quel que soit l’événement collectif, de quelque nature qu’il soit, ne changera rien à ce que tu es et à ce que tu vis au-dedans de toi. Tu constateras simplement et naturellement que le rêve s’efface par la grâce du paradis blanc et par la grâce de la source de la Lumière.

Traducteur : de la fuente de la Luz.

De la Luz.

(Rires)

 

Traducteur : De la fuente de la Luz, non ?

(Rires)

Élisa (en riant) : Tu peux mettre la batterie.

Le traducteur ne parle plus espagnol. (Rires) Et moi, je comprends l’espagnol. (Rires)

Traducteur : Tout va bien. (Rires)

Participante : Je cherche à comprendre, je crois comprendre, mais j’aimerais le ressentir plus à l’intérieur de moi, sentir cette Joie, cet Amour.

Le simple fait de l’avoir exprimé, et cela s’accomplit par résonance, en cet instant.

Tu pourras nous dire dans quelques instants ou le jour suivant, ce qu’il se produit alors. Rappelez-vous, la tension vers cet inconnu, que cela soit avec espoir ou désespoir ne change rien, mais c’est l’orientation de votre conscience qui crée la résonance et qui vous ouvre à ce que vous êtes. Et cela se fait en ce moment même, pour toi. Tu pourras intervenir ultérieurement pour nous dire ce qu’il s’est passé.

Traducteur : Elle vous remercie.

Participante : Moi, d’un côté je ressens comme une dissolution et une mer de félicité et de paix, mais en même temps il y a une inquiétude qui interrompt ce processus.

Ce face-à-face est indispensable afin de te montrer et de te démontrer que l’inquiétude ne peut pas se maintenir devant l’Amour, cela est impossible et cela est une question d’heures voire de jours, mais c’est tout. Nous en reparlerons demain.

Participante : Je me sens en paix et complètement présente. 

Merci.

Traducteur : Gracias.

Ou alors je dis gracias et tu dis merci.

(Rires)

La vie est un grand éclat de rire.

(Rires)

Participante : Ça fait un moment que je me ressens avec cette Joie, mais sans aucune raison. Pour moi, c’est merveilleux parce que jamais j’ai été une personne très joyeuse. Et en général je fais beaucoup d’efforts pour rendre les autres joyeux…

 

(Le témoignage, en espagnol, se poursuit sur plus de cent secondes et débouche sur un fou rire, initié par Élisa)

Bien-aimée, je pense qu’il s’agit d’une phrase italienne.

 

(Rires)

Et donc elle dure plus longtemps qu’une phrase française.

 

(Rires)

Je n’ai rien compris, mais ça a suffi à faire rire.

 

Traducteur : Je vais essayer de faire un résumé.

Essaye.

 

(Rires)

Traducteur : Alors, en fait, elle a voulu ressentir, en venant ici, ressentir l’essence de qui elle était.

Et pendant l’expérience d’aujourd’hui, elle a eu cette vision où elle voyait, on va dire, des êtres de Lumière, elle a parlé du Saint-Esprit, une ouverture vers le haut, de Jésus et… je me suis perdu.

 

(Rires)

C’était donc bien une phrase italienne.

 

(Rires)

Élisa (en riant) : Il y avait aussi des bougies, de la Lumière…

 

Traducteur : Il y avait beaucoup de Lumière, beaucoup de bougies, beaucoup d’émotion.

 

(Rires)

Je crois qu’en italien ça s’appelle la commedia dell’arte.

 

(Rires)

Mais c’est la stricte vérité.

Traducteur : Elle dit que tout ce qu’elle a ressenti, c’était réel pour elle.

Ah mais on est bien d’accord. C’est justement pour ça que nous en rions.

Traducteur : Et elle voyait également ce corps, comme s’il se défaisaient… Ah, comme des cendres qui se défaisaient… Mais elle se sentais pas mal. (Rires) Non, elle se sentait pas… elle avait pas peur non plus. (Rires) Voilà, c’était le mot.

 

(Le témoignage, toujours en espagnol, reprend…)

 

Traducteur : Maintenant, je me permets de raconter toute cette histoire parce qu’au départ je ne voulais pas le dire, mais c’est ça s’est exprimé.

Élisa : Tu savais pas trop si c’était un songe…

 

Traducteur : OK.

 

(Rires)

Ça s’appelle mourir de rire.

(Rires)

Traducteur : Elle est d’accord. Voilà, c’est ça, c’est exactement ce qu’elle a ressenti.

Tu ne peux pas être plus vraie.

Traducteur : D’autres personnes ?

 

Participante : Merci beaucoup pour cette réunion, cet accueil, à toutes et à tous, et à Abba.

Est-ce l’heure de la récréation ?

Traducteur : Non, il nous reste deux autres personnes.

Allons-y.

Traducteur : Trois personnes.

Elle sont pas Italiennes ?

Non.

 

(Rires)

 

Traducteur : Allez, en espagnol.

 

(Rires et plus)

 

Traducteur : Alors, je n’ai rien compris.

 

(Rires)

 

Participante : Ça vient d’une autre planète. Ils sont déjà descendus.

 

(Rires)

 

Isabelle : Je me sens en résonance totale avec chaque cœur qui s’exprime et à chaque fois qu’il s’exprime, j’ai l’impression que ça fait grandir encore plus mon cœur.

Ce n’est pas une impression, c’est la stricte vérité

Isabelle : Et souvent, j’ai des larmes qui coulent dans le cœur, des larmes d’Amour. Et quelquefois, c’est des larmes à l’extérieur. Et quelquefois, c’est l’explosion de rire.

 

…Silence…

 

(Rires)

Traducteur : Tu veux t’exprimer ?

Il nous manque…

Traducteur : Non, non elle ne veut pas.

…et le traducteur.

Traducteur : Ah… wouf…

Et Élisa.

Élisa : Élisa, elle s’amuse beaucoup.

 

Gracias. (En riant)

 

Élisa : Et je suis heureuse, et je sens beaucoup d’Amour et de Joie. C’est très comique. (Rires) Et c’est très beau.

On va appeler ça The Abba’s Show.

 

(Rires)

 

La commedia d’Abba. Et Martial ?

Traducteur : Et moi, je sais pas du tout où je suis.

 

(Rires)

 

Traducteur : Je suis ici, je suis là-bas, je suis pas ici, je suis ailleurs, je suis partout… Voilà !

 

Participante : En espagnol maintenant.

 

(Rires)

Perfecto.

(Rires)

Alora, Abba vous dit à dans quelques instants.

Que la Paix, la Joie et l’Amour soient votre vérité perpétuelle. À de suite.

Élisa : En tout cas, on a économisé de l’électricité, parce qu’il fait chaud ici.

 

(Rires)

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