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SATSANG 2 – 14 Juillet 2021
Vacances (12 au 17 Juillet 2021)
Animation par : Elisa Bernal

14 Juillet 2021

Alors, nous allons commencer par le Satsang. Donc vous posez toutes les questions que vous voulez et on essaie de …  On y va.

Qui démarre ?

…Silence…

Faut toujours mettre en route avant que ça démarre.

(Rires).

Sœur : Je n’ai pas compris la question, comment ça se présente à nous ?

Autre Sœur : C’est un Satsang, un Satsang de Jean-Luc, c’est Jean-Luc qui le présente.

Sœur : D’accord.

…Silence…

Un Satsang du Silence ! Allez, n’hésitez-pas.

Sœur : On a parlé tout à l’heure des évènements relativement récents qui sont, semble t-il, inévitables. Donc tu parlais de clones, bon, je peux aborder ce sujet ?

Si tu veux oui.

Comme c’est un entretien Satsang, ça veut dire entretien avec la Vérité ou le Réel.

Beaucoup de frères et sœurs se sont aperçus que la plupart des personnages importants sur la scène de théâtre de ce monde n’étaient pas du tout ce qu’ils semblaient être, de manière fort simple d’ailleurs. Vous savez qu’aujourd’hui il existe des masques qui se calquent complètement sur la peau. C’est en vente dans le commerce et accessible à tout le monde, et tu peux revêtir un masque complet, de Trump, de n’importe qui, et c’est très, très bien fait.

Je n’évoquerai même pas toutes les technologies vidéo qui font apparaître des hologrammes. Insérer un personnage en hologramme dans une scène qui est réellement filmée est extrêmement facile. Ça porte un nom d’ailleurs. C’est une technologie électronique qui est parfaitement au point. Il y en a même certains qui disent que ce sont des clones. Là par contre, je n’ai aucun moyen de le vérifier.

Mais il est tout à fait vérifiable que lors de l’intervention télévisée de certains intervenants politiques, par exemple de ce monde, ce ne sont pas ceux que l’on voit qui s’expriment, parce qu’ils portent un masque réel. La démarcation d’ailleurs se voit au niveau du cou, c’est-à-dire que quand vous voyez un homme politique qui s’exprime, vous n’avez jamais la certitude que c’est lui qui s’exprime.

Ça peut tout simplement être un figurant qui porte ces fameux masques. Mais ça se voit, je vous l’ai dit, à la démarcation du cou.

Puisque vous êtes dans l’actualité de ce monde, si vous prenez effectivement la dernière intervention de notre Président à nous en France, sans même parler de masque, de clone ou de technologie, il est évident que son intervention n’était absolument pas formelle, ni légale. Toutes les Républiques en France, une intervention légale d’un chef d’État, est réalisée dans le Palais de l’Élysée.

Or depuis un mois en France, on nous sort un palais éphémère qui a été créé. Ils ont créé simplement une dalle de béton du côté du Champ de Mars, une tente de réception blanche avec un décor très minimaliste, et c’est exactement de cet endroit que Monsieur Macron a parlé. Nous ne sommes plus dans le cadre formel de la République, mais dans une mise en scène totale.

Ceux qui vivent à Washington savent pertinemment que la Maison Blanche est fermée et que les interventions du Président Biden n’ont pas été tournées à la Maison Blanche, mais à Castel Rock, qui est un décor de cinéma qui est censé reproduire la Maison Blanche.

Et là depuis plus d’un mois, on nous a sorti en France un palais éphémère, ça veut bien dire ce que ça veut dire. C’est comme si on essayait de nous faire croire à quelque chose tout en nous montrant que ce n’est pas vrai. Et même déjà depuis plus d’un an, les discours officiels prononcés par les politiques en France, vous voyez bien qu’ils lisent des textes qui leur sont apportés par des militaires, comme s’il y avait une scène de théâtre dans la scène de théâtre, qu’on nous disait en même temps : «Croyez, mais ne croyez pas».

Il n’y a aucune raison objective pour que les interventions se fassent dans des décors de théâtre. Sauf si bien évidemment le pouvoir n’appartient plus à ces personnages, et qu’il y avait quelque part une finalité plus ou moins cachée, qui était de faire adhérer l’égrégore du troupeau humain, ou pour susciter et déclencher des réactions qui n’ont rien à voir avec la réalité de ce monde.

De toute façon, que ce soit un théâtre dans le théâtre, que ce soit vrai ou faux, ça n’a en définitive aucune importance, puisque je vous rappelle que tout ce que nous voyons, tout ce que nous vivons, est destiné à nous permettre de nous réveiller, et qu’on a plus tendance en général à se réveiller quand on vit un cauchemar qu’un rêve, toujours. À l’instar de ce qu’a dit Omraam Mikhaël Aïvanhov le premier jour, on n’a pas vu la moitié de ce qu’on devait voir, encore.

Bernard de Montréal avait parlé du mensonge du monde, mais aussi du mensonge cosmique. Celui-là on ne l’a pas encore vu, et là ça correspond de manière très générale à l’apparition brute et totale de tout ce qui nous était invisible. J’entends par là que le cosmos est une scène de théâtre, si vous préférez, une simulation informatique.

C’est pour ça qu’Omraam nous a dit que nous n’avons, encore aujourd’hui, encore rien vu, nous n’avons pas tout vu et que, vraisemblablement, la dernière étape est le dévoilement du mensonge cosmique. C’est-à-dire que nous verrons de nos propres yeux, comme c’est écrit dans l’Apocalypse de Jean, et d’ailleurs dans toutes les prophéties, nous verrons réellement les démons, nous verrons toutes les forces démoniaques qui sont à l’œuvre.

Saint-Jean disait que les démons sortiront de la Terre, c’est-à-dire de leurs plans infernaux, et c’est la stricte vérité. C’est-à-dire que nous verrons ce qui nous est invisible, ce que certains d’entre nous voient déjà de manière sensitive, les médiums ou ceux qui sentent l’énergie, ou qui voient les choses. C’est-à-dire que nous verrons tout ce à quoi nous sommes soumis indépendamment de notre conscient.

C’est un passage obligé. Nous devons constater par nous-mêmes, juste avant l’arrivée de Nibiru et du Paradis Blanc, du flash galactique, ce par quoi nous avons été manipulés, qui comprend aussi bien, bien sûr les archontes que les civilisations extra-terrestres, même celles qui nous veulent réellement du bien.

Et c’est de cette façon, et seulement de cette façon, que nous vivrons et rejoindrons l’Intelligence de la Lumière et l’autonomie totale qui est l’antichambre, on pourrait dire, de l’accès au Réel et à l’Absolu.

C’est un cauchemar effectivement, sauf pour celui qui est établi dans le Réel, que vous le nommiez l’état naturel, le Je éternel, Parabrahman, l’Absolu, ce ne sont que des mots. Mais nous passerons tous collectivement par le chas de l’aiguille. C’est le moment où il ne pourra plus subsister la moindre illusion, qu’elle soit sur les coulisses de ce monde ou les coulisses du cosmos si je peux dire.

C’est à cette condition, et à cette unique condition, que la totalité de la création constatera qu’elle est libre de cette création.

C’est comme disait Bidi, je répète cette phrase que j’aime beaucoup : «L’univers passera, les mondes passeront, et vous vous serez toujours là». Vous avez toujours été là, pas en tant que personnage, pas en tant qu’âme, mais en tant que Vérité Absolue. Et ce qui se passe sur la scène du théâtre, la scène du simulacre comme je l’appelle, le simulacre ne peut vous conduire qu’au Sacré.

Toute, comme disait Georges Bataille, toute société de consommation, en parlant simplement de l’humain, conduit nécessairement cette société à sa propre consumation par le feu de la Liberté. Ça a été bien évidemment inversé par les mouvements occultes qui vous proposent l’Ordre par le chaos, alors que le chaos vous conduit à la Vérité.

Quand vous ne croyez plus en rien, ni en la vie ni en votre vie, alors vous êtes libres de la conscience. Vous êtes libérés de la création, vous êtes libérés de tous les concepts spirituels, et vous vivez la béatitude. Le chaos apparent de la société n’est en fait que la révélation de cette mécanique.

Comme disait Bidi aussi, et OMA : «Tout ce qui doit arriver arrivera quoi que vous fassiez, et tout ce qui ne doit pas arriver n’arrivera pas quoi que vous fassiez», l’important aujourd’hui étant simplement aujourd’hui un acte de lucidité. Cet acte de lucidité n’est rien d’autre que l’acceptation et l’accueil de ce qui est là, et de traverser tout cela parce que, je le répète, tout ce que nous acceptons et accueillons, sans résistance et sans opposition, ne peut que se résoudre de lui-même. C’est cela l’Intelligence du Réel comme disait Bernard, c’est cela qui est l’Intelligence de la Lumière que nous sommes, préalablement à toute forme et à tout être.

Voilà ce qu’on peut dire sur les clones et les masques.

Je vous signale que l’ego en grec, ça veut dire masque, tout simplement.

Elisa : Qu’est-ce qui veut dire masque ?

Et ce qui se passe sur cette terre n’est que …

Sœur : L’ego.

L’ego en grec signifie masque, c’est le masque, et ce masque n’est rien d’autre que le masque du personnage, le masque de la forme, le masque de l’histoire de la création, qui n’est rien d’autre que ce qui nous voile le Réel et la Vérité. L’Oméga que nous vivons n’est rien d’autre que l’Alpha révélé.

C’est là que nous constatons qu’il n’y a jamais eu de monde, qu’il n’y a jamais eu personne et que tous les aspects de la conscience sans aucune exception sont une maladie réellement mortelle. Nous verrons que nous sommes le cœur de la création, nous vivrons que nous sommes le cœur du rêve, ce que nous avions nommé voilà quelques années la co-création consciente, et nous sommes dans ces temps-là.

Nous sommes dans les temps de la révélation de l’Apocalypse, et nous assistons et vivons en direct tout cela. Et de l’emplacement de notre point de vue, c’est-à-dire de là où nous regardons, nous vivons effectivement l’Amour Agapè ou la souffrance.

J’ai souvent expliqué qu’en Neurosciences, il y a énormément de similitudes entre la souffrance et l’amour, parce que c’est en définitive un acte d’acceptation totale, c’est le moment où nous comprenons que nous ne pouvons rien faire, et de l’acceptation de cette incapacité à faire, que nous découvrons l’autonomie et la liberté.

Et c’est aujourd’hui ce qui se passe sur la scène de théâtre, quel que soit ce qu’on en pense, c’est-à-dire quel qu’en soit le point de vue, ce n’est que l’établissement du Réel, le retour à la Vérité.

Sœur : Que répondrais-tu à ce moment-là à des gens qui sont remplis de bienveillance et qui, dans ce monde relatif, font tout pour aider les autres – je pense à Louis Fouché par exemple qui est un médecin qui a envie de protéger ses congénères ?

Chacun a écrit son scénario. (À Elisa : Alors attends on va te laisser répéter).

Là aussi, ils sont à leur juste place, que ce soit une mère de famille qui a des enfants, que vous soyez en train de divorcer, que vous soyez en train d’éclairer cette scène de théâtre. En ce moment-même, chacun fait ce que son point de vue de sa conscience lui dicte, mais le résultat sera toujours le même. Quand vous verrez qu’il n’y a plus rien à faire, quand vous constaterez que vous ne pouvez rien faire d’autre que d’accepter ce qui est, c’est à ce moment-là que vous êtes libres.

Rappelez-vous, et c’est aussi une loi neuroscientifique : Ce à quoi vous tenez vous tient, que ce soit votre portefeuille, votre mari, votre vie. La résilience totale ne peut se produire réellement et complètement que par la crucifixion du personnage. C’est au moment où vous vous sentez abandonné, sans espoir et sans espérance, que vous découvrez la Vérité.

Mais encore une fois, chacun a écrit son propre scénario pour vivre ces moments. Certains ont des rôles d’éclairage, certains ont des rôles d’accompagnement à quelque niveau que ce soit, certains imaginent un nouveau monde, une nouvelle terre, une nouvelle vie. Et comme je disais et comme l’ont répété beaucoup d’intervenants, laissez l’autre libre de rêver son rêve, ou de vivre son cauchemar jusqu’au bout. Acceptez que chacun d’entre nous est à sa juste place, même dans le mensonge, et instantanément vous êtes libres.

Ne vous posez pas la question, quand je parlais de l’acceptation, de comment vous pouvez accepter l’inacceptable. Placez-vous en condition d’accueillir ce qui est, de participer même à l’éclairage du monde, du mensonge, tout en sachant que vous ne pouvez que l’accueillir. Quand vous expérimentez cela, réellement et sincèrement, alors vous découvrez la Liberté, pas avant.

Quelle que soit vos vibrations, quel que soit votre Feu du Cœur, quel que soit – entre guillemets – votre niveau de conscience, ce n’est qu’un niveau très limité de ce qu’est le Réel, parce que le Réel est sans conscience, sans mot et sans histoire. Et c’est quelque chose qui se vit, pour certains spontanément, ils n’ont rien demandé à personne, pour d’autres à travers des luttes, parfois aussi à travers des confrontations, mais le but est toujours le même : il n’y a jamais eu de but, il n’y a jamais eu de rêve.

La création est un rêve, la spiritualité une escroquerie totale, il n’y a jamais eu de forme, nous sommes dans l’illusion. Toute illusion aboutit nécessairement au chaos, tout ce qui passe n’est pas vrai et pourtant nous devons le passer.

Autre question.

Sœur : Quelles fonctions ont maintenant les trous noirs ?

Les trous noirs de notre point de vue physique, astrophysique, c’est la réabsorption des Mondes et des Univers. C’est exactement le retour à la Vérité, ce que l’ego appelle le néant qui n’est rien d’autre que la pure Félicité d’où tout a émergé. Donc effectivement du point de vue de l’astrophysique, de l’ego, du mental, c’est une annihilation pure des systèmes solaires et des mondes, non pas pour passer dans une réalité parallèle d’autres dimensions, mais pour découvrir le Réel.

Comme disait Pépère, ce que la chenille appelle la mort, le papillon l’appelle naissance. Sauf que là, nous allons nous apercevoir et vivre qu’il n’y a pas besoin de naître, ni même de renaître, mais simplement d’accepter ce que nous sommes, qu’aucun personnage, qu’aucune histoire, aucune vision, aucune énergie, aucune vibration, ne peut vous permettre de réaliser, mais simplement de vous en approcher, de mettre fin aux résistances, de mettre fin aux croyances, et à toutes les illusions de quelque forme que ce soit.

C’est exactement ce que nous vivons actuellement déjà depuis de nombreux mois, à titre individuel chacun selon son rythme, son script, mais qui se révèlera à un moment donné collectif, parce qu’il n’y a pas d’autre choix. Et que nous devons tous, dans tous les mondes, dans toutes les dimensions – qui en définitive ne sont qu’une fragmentation de l’unité – être absolument synchrones dans l’illusion du temps.

Il n’y a jamais eu de monde, il n’y a jamais eu de souffrance, il n’y a jamais eu d’Amour ni de Lumière. Tout cela est un jeu, j-e-u, que nous avons décidé, qui est inscrit hors du temps et de l’espace, et qui a créé l’illusion du temps et de l’espace, justement pour nous retrouver. Ce que la Source avait appelé le serment, la promesse, il y a plus de dix ans, est aujourd’hui ce que nous vivons.

C’est comme disait Christiane Singer, une grande joie parce que nous sommes l’Amour, nous sommes réellement les uns dans les autres, les mondes en totalité sont en nous. C’est une forme d’étape préalable on va dire qui survient juste avant la félicité éternelle.

La chance que nous avons entre guillemets, c’est que nous sommes le point de rencontre de cela, au travers de ce temple, ou de ce sac de viande comme disait Bidi, c’est ici que ça se passe, là où nous sommes, à l’âge que nous avons, dans l’état de souffrance ou de joie où nous sommes.

Ce n’est pas quelque chose à croire, parce que c’est incroyable, mais c’est quelque chose à vivre, et dès que vous posez l’équation de l’acceptation et de l’accueil, sans même vous poser la question de ce que signifient ces termes fondamentalement, alors vous êtes libres. Ça peut se faire en une fraction de seconde, ça peut se faire en suivant le scénario de ce film. Encore une fois, ça ne fait pas de différence, parce que nous le vivons de toute façon.

Et en définitive vous n’êtes jamais aussi proches de cela, de cette vérité du Réel, que quand vous vous croyez très distants de ça. Comme disait OMA, ça finira par un grand éclat de rire. Ce n’est pas une image, c’est la réalité. Nous mourrons, entre guillemets, dans un grand éclat de rire. Il n’y a absolument rien à perdre, mais simplement retrouver le Réel que notre personnage, notre mental, nos expériences même les plus subtiles, ne peuvent approcher.

La peur met fin d’elle-même à la peur. Henri Laborit avait dit que la peur c’est le saisissement. C’est ce qu’il appelait la fuite/lutte, Fly/fight, soit vous fuyez, soit vous luttez par rapport à un événement, et quand l’événement est extrême vous êtes saisi. Vous ne fuyez plus, vous ne luttez plus, vous êtes saisi par ce que vous vivez en totalité. Et c’est justement dans cette immobilité et ce silence, où il y a une espèce de sidération des émotions et du mental, que vous découvrez ce que vous êtes.

C’est quelque chose qui est parfaitement explicable en neurosciences, et c’est exactement ce qui est en train de se passer. Profitons de chaque minutes de liberté apparente de ce monde, profitons de chaque minute comme si c’était la dernière minute parce que c’est ce qui arrive. Et que plus vous acceptez cela, paradoxalement, plus vous êtes légers et moins vous avez peur, et moins vous croyez à votre personnage plus vous êtes libres et autonomes dans le chaos même de ce monde.

Ça ne veut pas dire fuir le monde, ça ne veut pas dire s’opposer au monde, c’est affirmer même votre présence, que cela soit une lutte pour vous, que cela soit un rôle d’éclaireur, peu importe, ce n’est qu’une facette de la même Vérité.

Encore une fois je le redis avant de passer à la question suivante, ne me croyez surtout pas, mais expérimentez-le, et vous ne pourrez qu’être en accord total avec ce que je viens de dire. Quand vous ne pouvez plus tenir, votre corps, votre souffle, vos acquis, vous êtes obligés de lâcher.

Quand vous êtes au stade terminal d’une maladie quelconque, soit vous lâchez, soit vous ne lâchez pas. Ce sont les cinq étapes d’Élisabeth Kübler-Ross, quand on vous annonce que vous allez mourir. Il y a d’abord un déni, ensuite il y a une colère : ’’Pourquoi moi, qu’est ce que j’ai fait’’. Vous négociez après avec la mort en demandant un sursis, en demandant un apaisement. Mais si vous passez totalement en acceptation de votre propre mort, alors vous découvrez ce que vous êtes. Plus aucune souffrance, même de la mort, ne peut avoir d’emprise sur vous.

Ce qui veut dire que les conditions dans les quelles nous sortons du rêve ou nous mourrons, peuvent être agréables ou désagréables, mais la finalité est toujours la même. L’égo n’existe, même dans le cerveau, que par ce qui est sécrété par certains noyaux du thalamus central, qui …

Elisa : Alors attends…

Noyau central du thalamus, dans le fameux cerveau reptilien. L’individualité est un mythe et fait partie du mensonge cosmique. Il n’y a que UN et ce UN est sorti du Zéro, c’est-à-dire du néant ou Absolu, c’est ce que nous sommes.

Sœur : Est-ce que lorsque la création aura réalisé …

Elle a déjà été réalisée.

Sœur : Oui tout est déjà là, tu as dit, tout est déjà là. Mais est-ce que on peut considérer qu’il va y avoir une mémoire du rêve ?

Bien sûr, bien sûr, le tout premier souvenir, la toute première mémoire, c’est ce que j’ai appelé la Demeure de Paix Suprême, l’Ultime présence, Shantinilaya. C’est, je l’ai expliqué avant-hier, c’est le moment où votre conscience est en train de s’éteindre, vous vous voyez comme un point de conscience de plus en plus petit et juste avant l’extinction, vous voyez tous les mondes emboités les uns dans les autres, et vous constatez que vous, vous avez toujours été là, et là vous vous souvenez de qui vous êtes.

Vous n’êtes rien de ce qui est passé, vous n’êtes aucune conscience. Alors bien sûr, quand on est incarné, et que ça se produit pour nous, et que l’on vit ce JE éternel, cet Etat Naturel, quand on vit l’Absolu, le Parabrahman c’est la même chose, vous êtes conscients et lucides du rêve, mais vous continuez à vous laver, à vous nourrir, à avoir des enfants, à travailler.

Vous cherchez à ne rien changer, parce que les choses changent d’elles-mêmes. C’est la fin de la résistance, la fin de la lutte. C’est l’Etat de Grâce. Comme je disais, ce n’est même plus une action de grâce, c’est l’Etat de Grâce où l’Intelligence du Réel et l’Intelligence de la Lumière régissent en totalité votre vie. Ça ne vous dispense pas de soigner, de nourrir vos enfants. Le rêve est traversé parce qu’il est assumé totalement, et c’est ça la vraie Joie et la vraie Liberté. C’est d’être ici et maintenant, de faire ce que vous avez décidé de faire, mais qu’en fait vous ne faites plus parce que ça se fait tout seul.

Ce que l’on avait nommé il y a de nombreuses années, dans l’état KI-Ris-Ti ou l’état Christique, qui était la fluidité de l’unité. C’est un terme qui est très connu en psychologie sportive, en neurophysiologie du sport, que les sportifs expérimentent dans leur carrière. C’est le moment, ce que l’on appelle d‘ailleurs le flow, f-l-o-w, c’est le moment où tout vous réussit, c’est le moment où le sportif comprend que s’il se lâche totalement, il fera le geste parfait, technique, il sera dans la performance la plus idéale, autrement dit ce moment de flow qui est repérable par le sportif de haut niveau, il le repère tout de suite, est totalement superposable avec ce que chacun d’entre nous est capable de vivre aujourd’hui.

C’est à la fois un état de grâce, c’est le moment où vous constatez qu’il n’y a plus de résistance en vous, que le mental est votre serviteur, que les émotions, qui sont toujours présentes parce que nous sommes humains, ne vous affectent plus. C’est le moment où il y a un état de synchronicité. Vous constatez par exemple que vous n’êtes pas là par hasard et que tout a sa justification, que vous n’avez pas besoin d’interroger, mais simplement de l’accepter encore plus.

À ce moment-là votre vie, quel que soit votre âge, quelle que soit votre condition de vie, sont explicables par l’Intelligence de la Lumière. Ce n’est pas une causalité puisque c’est un mécanisme acausal, c’est-à-dire qui est antérieur à la causalité. C’est l’état Christique, c’est l’Etat Naturel, et c’est vraiment là que vous constatez cette liberté. Elle ne dépend d’aucune circonstance extérieure, d’aucune circonstance intérieure.

C’est ça aussi le grand Silence. C’est le moment où l’observateur lui-même de ce qui se vit disparait dans ce grand Silence. C’est quelque chose que l’on peut vérifier très facilement chez les frères et les sœurs qui sont morts ces derniers temps, qui ont vécu cet état dans les mois précédant leur mort. Ils émanaient un Amour absolument incroyable, un peu comme en ont témoigné ceux qui ont approché Nisargadatta dans les derniers temps de son incarnation. C’est  quelque chose de bien palpable, même par quelqu’un qui ne sent rien, et c’est la seule évidence.

Autre question.

Sœur : Quand il n’y aura plus que le Silence, il n’y aura plus de rêve.

Il n’y aura plus besoin de quoi que ce soit. Ni de cosmos ni de mondes.

Sœur : Donc il n’y aura plus de mémoire ?

Il n’y aura ?

Sœur : Il n’y aura plus de mémoire non plus ?

Plus du tout.

Sœur : Mémoire, réfléchir, tout ça.

Comprenez bien que la mémoire est la cause première de la souffrance. La mémoire appartient à l’âme. C’est ça le conditionnement, c’est ça qui crée ce que l’on croit être l’évolution ou l’involution. Comme l’a parfaitement décrit Bernard de Montréal, nous sortons de l’involution, de l’histoire, mais quand tu vis le Réel, il n’y arien à perfectionner, il n’y a rien à améliorer.

Donc parler de nouvelle terre, ou de nouvelles dimensions ne veut plus rien dire aujourd’hui et pourtant comme l’ont dit les intervenants d’Autres Dimensions, il a fallu quelque part donner un fil directeur, un fil qui allait nous permettre de remonter progressivement à l’origine de la Création, à l’origine de la Lumière et à l’origine de la vie.

Ce chemin a été entamé dans les trente sept dernières années, puisqu’ on est à un mois de l’anniversaire de cette trente septième année, qui a été une approche graduelle de la Lumière, une approche graduelle de la Vérité, puisque comme disait Bidi effectivement : ‘’la recherche de la Vérité va mettre fin au monde’’. C’est ce qui est en train de se passer.

Il n’y a rien de dramatique là-dedans, mais c’est simplement le retour à cet Etat Naturel, et à la Liberté totalement inconditionnelle, par aucun souvenir, aucune mémoire et aucun futur. C’est ça le pouvoir de l’instant présent, tel que l’a parfaitement décrit Eckart Tolle, et tel que le vivent encore une fois des millions et des millions de frères et sœurs.

Tout ce qui se produit sur la terre actuellement, que ce soit avec la plandémie (pandémie), ne représente que la peur collective de la disparition. Disparition du personnage, disparition du décor, disparition des mémoires et des acquis, parce que dans le Réel vous ne pouvez rien emporter. C’est ça l’autonomie.

Et plus vous êtes fainéants comme disait Osho, je le répète aujourd’hui, il n’est pas question encore une fois de rester assis sans rien faire, ni de méditer vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Vous n’avez besoin, et je le répète, que de l’acceptation de ce qui est, et vous ne pouvez accepter que si vous accueillez ce qui est. Ce sont ces deux étapes simultanées, je le répète depuis deux ans, qui vous conduisent à vivre le réel.

Après vous aurez toujours le temps de vous amuser, de soigner, de trouver des choses. Vous ne fuyez pas le rêve, parce que justement vous avez vu que c’est un rêve, et j’ai dit et je répète que je préfère vivre la fin du rêve dans un rêve léger, pour le personnage, plutôt que dans un cauchemar. Effectivement le but est le même, la finalité est la même, mais je préfère ce qui est léger que ce qui est lourd.

En étant ce que nous sommes, c’est-à-dire en acceptant, en accueillant ce qui est, nous comprenons et nous vivons que nous ne pouvons rien faire, et la seule chose qui change, c’est que vous accélérez la bande du film, du scénario. Mais même cette accélération est illusoire, mais comme ça vous allégez l’illusion de la souffrance chez vous comme dans tout le monde, et c’est certainement le plus beau des positionnements de la conscience dans le rêve, parce que plus vous le vivez, plus vous êtes légers, plus vous êtes libres.

C’est quelque chose de bien réel et de bien concret sur la scène du rêve. Les problèmes vont se résoudre par la grâce, pas par vous. Dès que vous lâchez quoi que ce soit, cela disparaît, si vous ne lâchez pas, la résistance crée la souffrance. Vous nourrissez la peur et vous ne vous trouvez pas, et vous restez lourd.

(Elisa : Je n’ai rien touché.

Alors autre question.

Sœur : Jean-Luc est ce que tu peux nous montrer le massage ?

Ce n’est pas un massage. Ah tu parles de l’ostéopathie crânienne trinitaire ou ternaire.

Sœur : Ternaire.

Oui voilà on va d’abord résumer l’historique. Et après je vous le monterai, c’est très simple.

Voilà plus de trois ans et demi avec un ami ostéopathe qui s’appelle Vincent Benedetto, qui est enseignant, j’ai eu l’intuition de remplacer ce qui était nommé le mouvement respiratoire primaire par les ostéopathes, qui est simplement la circulation et réabsorption du liquide céphalorachidien dans les ventricules du cerveau.

Elisa : Ouf !

Le liquide céphalorachidien qui est synthétisé par les ventricules. Les ostéopathes, depuis dé jà de nombreuses années, nombreuses dizaines d’années, savent qu’il y a une espèce de respiration de ce liquide céphalorachidien, un peu à l’image de l’inspire et de l’expire et des battements du cœur, qu’ils ont appelé le mouvement respiratoire primaire.

C’est ce que les ostéopathes, quand ils mettent leurs doigts au sommet de votre crâne sur la fontanelle, perçoivent. Quand il y a un déséquilibre ostéopathique, il y a un déséquilibre de ce mouvement respiratoire primaire.

Cela nous est venu à la suite du vécu, pareil au niveau du cœur qui était perçu, que le cœur ne faisait plus seulement systole/diastole, c’est-à-dire contraction/ dilatation, mais évoluait lui aussi sur un rythme à trois temps.

Nous avons d’abord cherché à déclencher ce rythme à trois temps au niveau de la cage thoracique, parce que quand la couronne … (JLA s’interrompt et attend qu’Elisa ait fini) … c’est ce que nous percevons naturellement quand la couronne radiante du cœur est active, nous percevons le double tore du cœur qui est le champ électromagnétique du cœur, et nous avons vécu que le cœur n’évoluait plus simplement en systole/diastole, mais en plusieurs temps, lors de la systole et lors de la diastole.

Ce n’était donc plus binaire, yin/yang, systole/diastole, et ce n’était plus non plus la respiration cellulaire. Nous constations donc que les frères et sœurs qui vivaient cet état naturel, que nous vivions tous la même chose. Et nous avons donc eu l’intuition de remplacer, plutôt que de rétablir le mouvement respiratoire primaire au niveau du liquide, d’imposer, avec des gestes simples, cette respiration trois temps, qu’on appelle la respiration ternaire.

Il suffisait simplement d’allonger une personne, de se placer à la tête de la personne, et de venir empaumer entre ses mains, placées dans l’axe opposé, c’est-à-dire quand vous avez une tête entre vos mains, d’empaumer la tête de la personne avec les paumes de mains sur la zone Hic et Nunc ou Im et Is, et de comprimer littéralement, légèrement, le cerveau, en trois temps de compression successifs, un temps, deux temps, trois temps (sans relâcher entre chaque temps – voir la vidéo 1.02.44), compressions légères sans cela vous n’arrivez pas au troisième temps, c’est quelque chose de très fin, mais qui s’apprend très vite.

Premier temps, deuxième temps, troisième temps, comme trois vagues qui sont de plus en plus pressantes, et de relâcher cette pression en sens inverse, pour arriver au troisième temps, là aussi en trois fois. Et on faisait ça quelques minutes, une dizaine de minutes.

Non seulement ça traitait les déséquilibres ostéopathiques, et ça faisait passer les patients, les sujets, directement en Agapè. Cette méthode a été enseignée par divers ostéopathes, jusqu’au Japon par Vincent du temps où on pouvait voyager, jusqu’à l’année dernière, tous les ostéopathes japonais l’accueillaient avec une salutation qui était « Agapè ».

Donc ça vous met dans une prédisposition idéale de vivre l’instant présent ou vivre le temps Zéro, et ça permettait donc de libérer les blocages ostéopathiques, aussi bien crâniens, que vertébraux, que viscéraux. Ça mettait fin en quelque sorte à la dualité inexorable de la manifestation et de la vue, et ça permettait de replacer les gens au plus proche du temps Zéro.

C’est, si vous voulez, quand on resynchronise un individu de cette façon, on le replace dans l’immédiateté de l’instant présent. Le cerveau, la conscience, le liquide céphalorachidien se reconnaît lui-même en temps que Unité, et non plus seulement comme système duel Inspire/Expire. Pareil que pour le cœur. J’ai eu pendant des années des frères et sœurs qui ont eu des troubles du rythme cardiaque, justement du fait du passage de ce rythme à deux temps habituel à un rythme à trois temps qui accompagne le Feu du Cœur.

Donc c’est très simple. Bien sûr, on ne peut pas le faire sur soi-même, c’est très compliqué, parce que déjà là vos mains sont à l’envers. Imaginez un patient allongé qui a sa tête entre mes mains – vous voyez mes pouces sont ici -, je pose mes mains, le centre de la paume de mes mains posé sur les points Im et Is ou Hic et Nunc, au-dessus des oreilles. Je vous rappelle que le point des étoiles qu’on avait nommées Im et Is sont deux travers de doigts au-dessus des oreilles (voir vidéo), sur le point d’acupuncture qui est le huitième point du méridien vésicule biliaire.

C’est donc là où se placent les paumes de mains, dans un axe antéropostérieur par rapport au crâne du sujet, et là, ça s’apprend en quelques minutes, vous appuyez très légèrement, puis un peu plus fort – n’écrasez pas le crâne, ça ne sert à rien, c’est très léger – puis un peu plus fort.

Sœur : Sur le crâne …

Ça ne se fait que sur le crâne.

Sœur : Sur soi ?

Sur soi ? Non, c’est impossible à faire sur soi-même.

Sœur : Non, non, non, tu fais ça sur la personne. Mais pendant que tu fais ces trois pressions…

Tu ne fais rien d’autre.

Sœur : Oui d’accord, mais la personne doit inspirer/expirer ?

Peu importe. Elle se laisse faire, si possible elle ferme les yeux parce que ça crée une intériorisation simplement. Le sujet ou le patient essaie de ne pas bouger non plus parce que le fait de ne pas bouger, tout simplement met fin à ce qu’on appelle la proprioception, c’est-à-dire la perception de l’emplacement de ses différentes parties du corps.

Parce que le silence du corps, c’est-à-dire l’immobilité du corps, très rapidement, chez n’importe qui, sans vouloir méditer ou se relaxer, vous allez constater, si vous avez les yeux clos, que le corps semble s’engourdir. Ça c’est une espèce d’anesthésie de la proprioception.

La proprioception, c’est-à-dire la perception de votre propre corps, rend disponible votre conscience pour vivre autre chose. Donc sur un patient les yeux fermés, immobile, vous êtes placés à sa tête, alors dans une position confortable pour les bras. Selon vous ça peut être les bras tendus, donc vous vous mettez debout, ou au même niveau, les bras pas tendus.

Mais c’est plus facile de mettre les mains dans le bon sens de la tête qui est là quand vous êtes debout, c’est-à-dire que la personne est en-dessous. Sans ça, vous allez créer des tensions.

Et quand vous aurez compris ce mouvement de compression en trois temps et de relâchement en trois temps, vous allez comprendre qu’en fait, à chaque mouvement de compression comme de décompression, vos mains sont comme des vagues, comme si il y avait un sac et un ressac qui se produisaient, trois fois de suite dans un sens et trois fois de suite dans l’autre sens.

Si vous voulez après vous pourrez vous amuser entre vous, je vous montrerai.

Sœur : On le fait une seule fois ou … ?

Tu peux le refaire, bien sûr, ah oui, à volonté. D’ailleurs ça procure un état d’apaisement total. Souvent les gens s’endorment, ou sentent ce relâchement qui n’est plus seulement l’abandon de la proprioception, mais l’abandon de l’identification encore.

Sœur : Donc on sort de l’identification de notre corps.

Oui. Tu ne sors pas du corps, mais tu sors de toute identification au corps. On a vérifié avec plein d’examens, en particulier avec le système que tu as (s’adressant à Elisa) qu’on appelle le QPM, qui est un système de mesure de la bio impédance du corps que j’ai mis au point, avec des systèmes qui sont utilisés aussi bien en psychologie, en l’occurrence ici on utilise la version des ostéopathes

On mesure la bio impédance point par point sur le corps, c’est-à-dire le passage du courant avec des systèmes d’analyses complexes, systèmes intelligents, et qui vous donnent en deux minutes l’état de la personne en (…) au niveau ostéopathique.

Et quand on fait cette respiration ternaire, on voit immédiatement les changements. Vous libérez la personne d’elle-même, vous la recalez sur le rythme unitaire et tri-unitaire de la vie, et pas seulement selon le rythme binaire, yin/yang. C’est quelque chose qui fonctionne admirablement.

Mais toutes ces techniques, que ce soit celle-ci ou la prononciation du nom et du prénom, ou de la pratique même des résonances Agapè, où on mettait le corps dans une certaine position, durant ces trois dernières années, par ceux qui l’ont vécu d’ailleurs, eux-mêmes ont compris en le vivant que ces techniques n’étaient que des béquilles et des techniques qui s’évanouissaient d’elles-mêmes par le rayonnement naturel d’Agapè.

C’est-à-dire que nous avons créé des techniques qui mettent fin à la technique elle-même. Des techniques de transition, parce que je vous rappelle que dans l’état naturel, ça se fait sans vous, et que nous n’avions plus besoin, par exemple pour les résonances Agapè spatiales inter dimensionnelles, comme on les avait nommées, de croiser les chevilles, de mettre ses mains ici (vidéo 1.14.36). Nous n’avions même plus besoin de prononcer le nom et le prénom d’une personne, et que ça se faisait tout seul, réellement.

Alors bien sûr, j’ai transmis ça, d’autres l’ont retransmis, et je constate effectivement, que ce soit pour les résonances, pour la prononciation du nom et du prénom ou pour l’ostéopathie ternaire, trinitaire, et bien il n’y avait même plus besoin de ça. C’est donc une libération de la technique elle-même.

Comme disait à l’époque mon maître en acupuncture, il n’avait même plus besoin de planter une aiguille, l’étape suivant a été de présenter l’aiguille au point, sans la planter, et après, ne même plus avoir d’aiguille, ni même de penser au point. Et ça marche !

Sœur : Ça veut dire, lorsque tu fais cette respiration ternaire, si tu as un déséquilibre dans le corps, tout va se remettre en place ?

Oui bien sûr.

Sœur : Automatiquement ?

Automatiquement. C’est le même principe dans toutes les techniques. L’homéopathie, tu passes par l’apprentissage, pas pour les remèdes, à travers des signes, des symptômes, enfin une nosologie comme on dit que tu as appris, et puis un moment donné tu dépasses la technique mentale, dans ce cas-là de compréhension, et le remède s’impose de lui-même.

J’ai vu des ostéopathes unicistes – qui prescrivent un seul remède – qui au début de leur carrière font des interrogatoires d’une heure pour trouver le remède. Et puis, au bout d’un certain temps de carrière, le patient se présente à eux, il n’y a même pas d’appel à ce qu’on pourrait donner comme les données morpho-psychologiques de l’homéopathie, il ne voit pas un patient rentrer, il voit le remède rentrer.

Rappelez-vous que la conscience fonctionne toujours selon trois modes intégratifs. C’est pareil pour apprendre à conduire une voiture, c’est pareil pour tout apprentissage. La conscience évolue en trois phases, que ce soit la conscience de l’ego ou même le supra mental.

Il y a une première étape qui est l’analyse. Tu passes ton permis de conduire, tu apprends que quand tu tournes ton volant, tu vas à gauche d’un côté, à droite de l’autre côté. On t’apprend qu’avant de tourner à droite, il faut mettre le clignotant à droite, et qu’à un moment donné, il faut changer la vitesse pour aller plus vite ou moins vite. Et puis quand tu as fait la synthèse de tout ça, tu passes ton permis de conduire. Si la synthèse est bonne, tu l’as le permis. Et il y a une troisième période qui est l’intégration, le processus devient automatique.

C’est exactement aussi ce qui se passe pour la mécanique et l’électronique, c’est totalement superposable. Dans les premiers temps d’une voiture, il fallait tourner une manivelle pour baisser la vitre. Vous connaissez le mouvement pour baisser la vitre. Ensuite ont été créés les lève-vitres électriques. Vous aviez juste à savoir où est le bouton et appuyer dans un sens ou dans l’autre sens pour faire monter ou descendre la vitre. Mais qui d’entre vous connaît les circuits électriques qui sont dans la vitre ? Personne.

Quand vous rencontrez le supra mental, le début de la fusion avec le Réel, vous analysez les étoiles, les portes, comme j’avais fait, les chakras, les nouveaux corps. Vous commencez à en faire une forme de synthèse quand vous les voyez à l’action, et après c’est intégré (…). C’est naturel.

Peu importe comment sont constitués les circuits, ce n’est qu’une étape de la connaissance et de l’apprentissage. Quand vous naissez, vous êtes obligés d’apprendre à marcher, même s’il existe un réflexe de marche automatique pour un nouveau-né qu’on met debout, il fait des pas mais on le tient.

Dès qu’il y a une forme d’automatisation ou d’automation, le mécanisme n’a plus besoin d’être conscient. Tu ne penses pas à marcher quand tu marches. Tu ne penses pas à respirer quand tu respires. Tous les mécanismes de l’apprentissage fonctionnent comme ça. Le danger, bien évidemment, ça a été d’en faire ce qu’on appelle l’intelligence artificielle qui elle ne fait que reproduire, et empêche justement le processus d’apprentissage de la conscience elle-même.

L’intelligence artificielle, telle que la décrivait Steiner et d’autres, est tout simplement la marque de la Bête et le nom de la Bête. C’est d’ailleurs le moment où la conscience est remise à une autorité extérieure, plus seulement à des entités de lumière, dieu, diable où je ne sais quoi, mais à une machine. Donc c’est l’inverse de l’intégration. C’est la dissociation et la désintégration, la technologie est le diable.

Et il fallait créer, comme disait Steiner, ces circuits à base de silice pour permettre la manifestation réelle et concrète des mondes infernaux, qui sont des mondes binaires primitifs, telle qu’a fonctionné la conscience non individualisée des premiers temps, du premier rêve de la création. C’est un simulacre et c’est l’inverse du sacré.

Nous avons parlé depuis une heure et demie, il est peut-être temps de faire une pause. Et on reprend, il est onze heures et demi, de midi et demi à deux heures.

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