Blog (español) : Link   Blog (português) : Link

Groupe Facebook (português) Shantilinaya : Link

Téléchargement (download) :  Audio MP3

ABBA
Partie 5

24 septembre 2018

En le cœur de l’unique, Abba est en chacun. De la même façon que les jours précédents, nous allons continuer à rythmer par les mots et par le silence, la Vérité une et unique, de qui vous êtes, au-delà de tout être. Là où la Joie est la seule à pouvoir témoigner de l’indicible Vérité.

Alors, en premier lieu, accueillons-nous les uns en les autres, au-delà de toute distance, au-delà de tout temps, comme de toute référence. Là où nul repère ne peut être utile. Là où l’Évidence devient la danse de la Joie. Là où l’Évidence te transporte sans bouger, au-delà de la demeure de Paix suprême.

Ainsi, en Cela, nous allons pouvoir ensemble, interroger, questionner et répondre, sur tout ce qui concerne la Joie, tout ce qui concerne la conscience, tout ce qui peut vous concerner, à un titre ou à un autre, recentrés en le processus collectif de l’humanité.

Pour cela, la disposition de la conscience, de votre présence, n’a qu’à se poser en l’accueil, et en la transparence.

Alors, mes amis, mes aimés, nous pouvons démarrer.

Dans la même attitude, à chaque minute, à chaque instant, au-delà des mots donc et du silence, se déroule Cela.

Bien-aimé, tu peux commencer, à questionner.

Il n’y a pas de questions écrites, est-ce qu’il y a des questions dans la salle ?

Témoignage : Hier, j’ai posé une fausse question. C’est assez drôle, parce que j’ai eu la réponse après. Pendant que tu me donnais, Abba, la réponse, je la trouvais assez juste, mais elle n’avait pas l’air de me correspondre. Ma question était si un trou noir dans la tête, c’était la même chose que de ressentir un trou noir dans le cœur. J’ai déjà ressenti le trou noir dans le cœur, j’ai vécu l’Absolu, j’ai vécu beaucoup de choses, mais là, je ne me rappelais pas ce vécu-là. Il y avait que ce mot, le trou, que j’avais vu au-dessus de ma tête, qui m’était revenu, donc, je l’ai associé au trou noir.

Quand tu me donnais la réponse, comme ce n’était pas une évidence pour moi, tout d’un coup, il y a la mémoire qui m’est revenue. En fait, ce n’était pas un trou noir que j’avais ressenti, c’était un trou blanc. Cette nuit, l’histoire en entier, que j’avais bien enterrée, m’est revenue. Ça a commencé un jour d’orage. Je vais dehors et je lève la tête. Au-dessus de moi, il y avait un trou. C’étaient les différents gris qu’il peut y avoir pendant un orage, mais ils faisaient un gros cercle autour de moi et je sentais comme si c’était un trou. Je me suis dit, c’est un reflet de la lumière, donc j’ai changé de côté, j’ai essayé de regarder de tous les côtés, il y avait toujours ce trou.

Bien-aimée, cette coloration blanche, que tu la nommes « trou », donc une trouée quelque part au-dessus de ta tête, remplie de blanc, est simplement le paradis blanc. Néanmoins il convient de pondérer ma réponse d’hier. Parce que vous savez tous pertinemment, que la matière n’est faite que de vide, elle n’est constituée que d’information. De l’information certes ralentie et cristallisée, mais néanmoins de l’information. Une information ne pourrait être véhiculée sans trou noir, sans ce vide, présent en chaque matière, en chaque cellule, en chaque atome. C’est exactement la même chose sur ce que tu pourrais nommer le microcosme, le macrocosme, l’univers, ou l’ensemble de la création. Et il est logique, que du plus petit au plus grand, selon une échelle vibrale, ou dimensionnelle, ou temporelle, nous retrouvions exactement, puisque tout est dans tout, ainsi que dans rien, exactement la même configuration.

Ne vous laissez jamais abuser par les mots, même s’ils représentent effectivement, ce qui peut être décrit, analysé et observé, que cela soit dans une galaxie, ou au sein d’une cellule comme d’un atome. Mais vous négligez que vous-mêmes, quel que soit le corps, avez exactement la même constitution. Je vous rappelle que par ailleurs, il existe sept super-univers. Cet ensemble, nommé par l’archange Anaël multivers, est représenté au sein de votre corporéité par les sept chakras. Comme vous le savez, les clés métatroniques ont rajouté cinq nouvelles fréquences et cinq nouveaux chakras. De revenir du sept au douze, permet de rejoindre, par la tri-unité, nommée nouvelle eucharistie, Christ, Marie et Michael, ce qui est au-delà de l’Unité, et donc, de retourner au-delà de toute création. Cela est inscrit dans l’atome, dans les univers, dans la conscience elle-même, mais il fallait, en quelque sorte, en libérer le signal.

Alors, le vrai trou noir, correspondant au corps biologique, en totalité, indépendamment de toute structure vibrale, comme de toute nouvelle structure, fluide, subtile, corps subtiles, comme nouveaux corps d’éternité retrouvés, le point de résolution ne peut être que ce qui a été nommé le cœur du cœur. Même si ce cœur du cœur, bien sûr, est aujourd’hui présent par la respiration du cœur, perçue par certains d’entre vous, dans toutes les parties de leur corps, se basant sur un rythme qui n’est plus à deux temps, mais le plus souvent, à trois temps, même si celui-ci peut aller bien plus loin. C’est cela, la fin du jeu de la création, retrouver la trinité, qui nous mène au Un, qui nous mène au zéro.

Vous n’avez pas de possibilité d’explication, si ce n’est pour certains d’entre vous qui l’avez vécu. Mais je dirais qu’aujourd’hui, il n’y a plus de nécessité, ni d’obligation, de vivre quoi que ce soit, si ce n’est, et je le répète, accueillir et se donner. Tout le reste se fait tout seul, ici, sur cette Terre, en totalité, en intégralité.

Mais ne vous posez pas trop de questions sur un quelconque devenir ou avenir. Les lignées et les origines stellaires, par exemple, vous ont permis de vous approcher de cette Vérité. Mais toutes les vérités relatives doivent être transcendées et annulées par la Vérité absolue. Je ne peux que te renvoyer à ce que stipulait l’archange Anaël, archange de l’Amour et de la relation, je te le rappelle, dont le rayonnement est le rose, les couleurs de l’Amour, qui a permis, en posant des jalons, au travers d’idées exprimées, que cela soit au niveau de la spiritualité, de l’énergie, de la vibration ou de la conscience, qui a posé les jalons de ce que vous vivez aujourd’hui, et qui ne pouvait être vécu au moment où il l’a prononcé, mais simplement appréhendé par les concepts, par les idées, et éventuellement par l’énergie, et c’est tout.

C’est aujourd’hui et seulement aujourd’hui, que l’espace de résolution est activé, permettant ce qu’il se déroule actuellement, mais vous n’avez pas, et chaque jour cela deviendra de plus en plus évident pour nombre d’entre vous, à vous préoccuper de quelque événement survenant en vous comme autour de vous, sur ce monde, comme dans l’univers, parce que comme je l’ai stipulé, la Joie prendra absolument tout, et chaque jour qui passe complètera cette Joie, de manière collective et individuelle, mettant fin à toute interrogation, réellement et concrètement, sur quelque devenir de ce monde. Car qui veut devenir quoi que ce soit ou qui que ce soit, dès l’instant où la Joie est omniprésente et immuable. C’est impossible.

C’est en ce sens que j’ai insisté de manière importante sur cette notion de Joie, quelle qu’en soit la forme ou l’expression. Car c’est à travers la Joie que vous déclenchez vous-mêmes, en allant rire, en plaisantant, qui vous rapproche de la Vérité, bien plus que tout concept, bien plus que toute vibration, comme ce fut le cas depuis des temps immémoriaux.

Ce marqueur de Joie a été déposé bien sûr, comme vous le savez, et d’ailleurs c’est connu dans les médecines traditionnelles, au niveau du cœur. Ce n’est pas pour rien. Alors que tout ce qui est en-dessous ou au-dessus, correspond à des spécificités appliquées à ce monde. Mais comme vous le vivez, aujourd’hui, de façon de plus en plus nombreuse, qui a déjà perçu la vibration du cœur ascensionnel avant les noces célestes ? Absolument personne. Il était possible de vivre le chakra du cœur, qui n’a rien à voir avec la couronne ascensionnelle, qui n’a rien à voir avec la couronne radiante du cœur.

Ainsi, les structures révélées et vécues du corps d’éternité ont permis d’installer bien plus que votre simple corps d’éternité, mais le retour qui a été nommé de la matrice christique, mettant fin au monde binaire, illustré par l’informatique, le remplaçant par le modèle ternaire originel de la création, et surtout, permettant, en revenant à la Source, en ayant résolu ici même l’anomalie primaire, de retrouver l’origine de la Source et de le conscientiser, au-delà de toute conscience comme supraconscience. Mais quand vous l’aurez conscientisé de manière collective, le rêve sera terminé. Parce qu’il n’a jamais commencé.

Et la Joie, vous ne pourrez être, comme Ma Ananda Moyî vous l’a dit en tant qu’étoile, que saturés de Joie, saturés de béatitude. Je vous invite à relire les mots qu’elle a prononcés de son vivant, comme elle le disait, comme Bidi, et ce sont réellement les deux seuls êtres sur cette Terre qui ont pu le dire et l’affirmer. Parce que les temps allaient venir. Même s’ils ne le savaient pas.

À partir de là, le plus important, et je le redis, est la Vie. Je conçois tout à fait que vous ayez besoin de vous appuyer sur des structures, sur des raisonnements, sur des logiques. Mais le plus important, aujourd’hui, est de vivre ce qu’il se présente, que cela soit ici ou ailleurs, avant toute chose. Si la Vie ne vous donne rien à vivre, ne cherche rien. Si la Vie vous amène à vivre telle chose, laissez telle chose se produire. C’est ainsi que vous devenez, au-delà de tout rêve d’individualité et au-delà de tout personnage et de toute personne, la réalité et la substance même de l’Amour, au-delà de votre forme, comme au-delà de tout monde. Vous n’avez rien d’autre à entreprendre que d’acquiescer à cela et de le vérifier par vous-mêmes. Car tant que vous ne l’avez pas vérifié, vous ne pouvez l’accepter. Ainsi est la conscience, ainsi est le je, qui ne mettra jamais fin au jeu de lui-même, si ce n’est par le Je Éternel.

…Silence…

De la même façon que voilà de nombreuses années, le commandeur et certains anciens vous ont accompagnés sur le débusquage du mental, de voir le mental en action, de la même façon aujourd’hui, je ne peux que vous inviter à dépasser toute conscience, de quelque nature qu’elle soit. Vous ne pouvez le réaliser ce n’est pas la fainéantise, par la tranquillité, par l’accueil, qui débouchent immanquablement sur le rire. Ce rire peut être intérieur comme extérieur, il est le témoin de la Joie qui ne dépend de rien, il est le témoin de la Vérité absolue, qu’aucune conscience ne peut assimiler, qu’aucune individualité apparente ne peut démontrer, si ce n’est par le vécu. Car à ce niveau-là, il n’y a plus d’équation, il n’y a plus de forme, il n’y a plus de temps, il n’y a pas d’espace, vous est antérieurs à tout concept, comme à toute conscience.

Cela avait été évoqué par le commandeur, dans tous les modèles traditionnels ceci était présent, de façon voilée ou masquée, mais néanmoins présent, mais inabordable, parce qu’impossible à vivre. Aujourd’hui, les choses sont profondément différentes, telles qu’elles n’ont jamais existé sur Terre, ni ailleurs. La possibilité d’absorber en chacun la totalité des mondes, la totalité des consciences, la totalité des univers et des multivers, n’y voyez pas un risque d’indigestion, n’y voyez pas une masse à absorber, mais bien plus ce qui supporte l’information, c’est-à-dire ce que nous vous disons, l’Amour que vous êtes au-delà de la forme, comme au-delà de la conscience. Et même ce mot est de trop, je l’ai expliqué hier, parce que chacun conçoit et éprouve l’Amour en fonction de ce qu’il connaît ou en fonction de ses rêves, mais en aucun cas à travers l’Absolu. Le véritable Amour, au-delà de tout conditionnement, ne peut être assimilé et transmis que depuis l’Absolu.

La résolution du rêve de la création passe effectivement par le cœur du cœur. Nous avons donné les uns et les autres de très nombreuses appellations au fur et à mesure des années, afin que chacun puisse s’y adosser, s’y appuyer, se référer à quelque élément connu, quel que soit le courant traditionnel. Aujourd’hui, seulement aujourd’hui, vous n’avez besoin d’aucun repère, d’aucune histoire, vous n’avez besoin d’aucune conscience. Cela ne veut pas dire être inconscient, cela ne veut pas dire subconscient, cela ne veut même pas dire a-conscience. Et c’est pour ça que cela a été nommé le Je Éternel, antérieur à toute conscience. Car il y a réellement un sentiment d’identité à travers le Je, mais cette identité est universelle. Elle n’est pas le propre d’une entité, mais le propre de toutes les consciences comme de toutes les entités.

Certes, il existe des images, qui correspondent à ce genre de définitions, mais appliquées à votre dimension, les choses ne sont pas aussi simples. Et pourtant tellement simples, au-delà de cette dimension. Et pourtant… Et pourtant, cela n’avait jamais été acté. Ce qui a été acté est ce que vous vivez en ce moment, non pas au sein de la personne, non pas au sein des équilibres élémentaires, des Hayoth Ha Kodesh, ou cavaliers, mais par le jeu de votre conscience elle-même. À quelque niveau que se situe votre conscience, dans ses différents fragments, dès l’instant où l’anomalie primaire ne permet plus l’aveuglement de la conscience, il ne peut y avoir qu’éclairage sur ce qu’est la conscience. Et c’est à vous-mêmes de le voir, depuis l’emplacement qui n’est plus l’observateur, ni le témoin, mais simplement celui qui est nommé Abba, qui n’est pas un personnage, ni une personne, ni même une création.

Accepter cela, c’est se retrouver en totalité, sans effort, sans histoire, et sans conscience, et surtout sans personne. Vous n’avez besoin de personne, puisque, comme je l’ai dit et je le répète de façon itérative, chacun est Abba, bien au-delà de tous les scénarios de la conscience, bien au-delà de toute histoire.

Je ne peux même pas employer le mot de principe, car un principe peut être décrit. La description indirecte, nous n’en avons trouvé qu’un seul mot, la Joie, et il n’y en a pas d’autre. De façon purement physiologique, vous le savez certainement, la joie dilate, la joie empêche les stagnations et les cristallisations, la joie n’est pas simplement l’opposé de la tristesse, mais elle met fin à toutes les autres émotions.

Regardez au sein de la société occidentale comme orientale, dès l’instant où la vie s’organise en sociétés, en nations, en états, comme disait frère K, il y a violence, car il y a exclusion. Vous vous excluez dès que vous faites une différence, de religion, de sexe, d’appartenance, de pays ou de quoi que ce soit. Mettre fin à cette division, réelle, car quand vous êtes de tel pays, vous n’êtes pas d’un autre pays, quand vous êtes de telle langue, vous ne parlez pas telle autre langue, c’est sortir de tous ces conditionnements, c’est sortir de toute appartenance, à qui que ce soit ou à quoi que ce soit. Non pas pour être seuls, non pas pour s’exclure, mais bien pour inclure la totalité du créé.

Ne l’envisagez pas avec votre tête, car pour votre tête, c’est impossible. Mais pour le cœur, c’est extrêmement facile dorénavant. Et pour ce point précis nommé cœur du cœur, situé aussi, comme je l’ai dit, dans le corps organe, et n’étant pas seulement le point central du chakra du cœur, cette Vérité a été cachée dans votre cœur, pas seulement dans le cœur organe de ce monde, mais dans tout cœur, de quelque dimension qu’il soit. C’est aujourd’hui ce que vous retrouvez. Dit autrement, au niveau physiologique, la goutte rouge s’est fondue dans la goutte blanche, la goutte blanche s’est fondue dans l’esprit, l’esprit s’est fondu dans l’impersonnel, l’anomalie primaire a été démasquée et vécue.

Chaque jour qui se déroule dorénavant à la surface de cette Terre, voit d’innombrables frères et sœurs dont il était improbable qu’un jour ils se libèrent de ce plan de la Terre, ou de leurs défauts, ou de leurs maladies, se trouver instantanément libérés. Là est le miracle de l’Amour, qui n’a besoin de personne pour se réaliser, car il se réalise spontanément, en un nombre toujours plus grand de frères et de sœurs qui étaient au plus mal et qui n’ont rien demandé à personne, et qui pourtant vivent la liberté. Parce que, justement, ils avaient abandonné toute ambition à ce monde, toute ambition à la vie, toute ambition envers leur personne, ils étaient paradoxalement les plus prêts, en se vidant de toute société, de toute relation, en tombant même dans certains travers, ce sont dorénavant les premiers à recevoir cette grâce qu’ils attendaient depuis fort longtemps, bien plus que ceux qui jouent avec la conscience en quelque secteur ou domaine que ce soit.

Je voudrais dire simplement, pour clôturer cette interrogation sur le trou noir, que cela, bien évidemment, est éclairant pour la conscience, de trouver certains auteurs qui vous expliquent certaines choses, mais qu’aucune explication ne pourra vous faire vivre la Vérité, et je le réitère à cet instant, de façon solennelle, il n’y a pas d’autre alternative que de le vivre.

La compréhension ne peut pas vous le faire vivre, de même que la vibration. Parce que la vibration concerne la conscience, vous le savez, la vibration est conscience, la conscience est vibration. L’Absolu n’a que faire de la vibration comme de la conscience, bien qu’il les contienne toutes. Cela veut dire aussi, non plus seulement la fin de la quête, de la recherche, la fin aussi de la réfutation, comme le disait Bidi, qui ne sert plus à rien, mais est venu le temps de l’acceptation. Non pas de l’inacceptable qui se déroule dans votre vie, mais de l’acceptation totale, telle que nous l’avons nommée, de l’inconnu. Parce que l’Inconnu, bien évidemment, devient de plus en plus connu, et surtout de plus en plus vécu.

En cette phase, et comme cela a été dit aussi, vous pouvez constater l’émergence de tout ce qui faisait obstruction à la totalité de l’Absolu. Le trou noir au niveau du cœur, vous le savez, est présent aussi dans chaque cellule, dans chaque atome, dans chaque chakra, dans chaque nouveau corps, et même au sein du corps d’éternité. C’est en cela que depuis quelques mois, je vous dis et redis aussi que tout est accompli, et tout étant accompli, il reste, comme toujours, mais de façon de moins en moins distante, à ce que l’ensemble des lignes de conscience, ainsi que l’ensemble des lignes temporelles et dimensionnelles, se réunissent sur la Terre. Il ne s’agit plus de noces, ni célestes ni terrestres, ni même d’un banquet, mais je dirais, d’une apothéose.

L’Apocalypse n’est rien d’autre que l’apothéose de la révélation, l’apothéose de la Vérité, l’apothéose de l’Amour. Quelles que soient les circonstances dans lesquelles vous vivez cela pour l’instant, même si cela est dans la souffrance, inspirez-vous de ce que vivent les frères et sœurs, car ils sont extrêmement contagieux, pas par leurs mots, ni par leurs techniques, même s’ils en ont, mais surtout par leur présence et leur Joie. Vous ne pouvez qu’être contaminés, dès l’instant où vous ne mettez pas votre personne, votre conscience, au-devant.

C’est aussi en ce sens que la dynamique de la notion d’accueil est fondamentale et essentielle. Car tant que vous n’avez pas accueilli tout ce qui se passe sur l’écran de votre vie, comme sur l’écran de votre conscience, dans un premier temps, même s’il vous faut, comme je l’ai dit, toujours vous occuper de votre corps et de vos affaires, mais au préalable, accueillez. Accueillez sans aucune faille, sans aucune condition, ce que la vie vous donne exactement à vivre, même si cela vous semble, en tant que personne ou en tant que conscience, totalement détestable et inutile. Il n’y a rien d’inutile du point de vue de l’Absolu, alors dépêchez-vous d’accueillir, sans condition, et sans concession non plus, tout ce qu’il se produit. Car ce qu’il se produit, pour chacun, est très exactement ce qu’il doit se produire, en quelque circonstance que ce soit, pour vous permettre de vous retrouver en ce Je Éternel.

Chaque occasion de votre vie éphémère, chaque rencontre, éphémère, ou éternelle sur les plans subtils, vous amène à cela. Quel que soit ce que vous ayez à vivre, sur quelque plan que ce soit, ayez toujours cette notion d’acceptation et d’accueil. Car c’est ainsi que vous êtes Absolu. Non pas en discriminant le bien et le mal, non pas en discriminant ce qui peut apparaître à votre conscience comme vrai ou faux, ou injuste, accueillez tout, sans aucune exception, parce qu’il n’y a pas d’autre voie pour être ce que vous êtes au-delà de tout être. Et cela va vous apparaître, même si cela n’est pas clair encore pour l’instant, de manière de plus en plus maintenant foudroyante. Parce que les lignes de temps se rejoignent, vous le savez, de plus en plus, au temps zéro. Et plus il y a de consciences qui se sont rendues, dans tous les sens du terme, au temps zéro, plus le moment des autres temps zéro, des autres lignes temporelles et de conscience, convergent de plus en plus rapidement, vers ce nœud, si je peux dire, de passage qu’est la Terre.

Il n’est plus temps des discours, il n’est plus temps des justifications, il est juste temps d’être vrai et d’accueillir. Être vrai ne veut pas dire reconnaître qui vous êtes. Être vrai, c’est simplement être transparent et accepter. C’est la voie de l’enfance magnifiée, surtout en ce moment, la voie de l’humilité, et surtout la voie de la légèreté, quel que soit l’état de votre corps, même si celui-ci vous fait souffrir, quel que soit l’état de votre conscience ou de vos problèmes personnels, où qu’il soient situés, si vous retenez que vous arrivez à ce moment-là à être en Joie, quitte à vous chatouiller, quitte à regarder un spectacle, alors vous transcenderez cela, sans aucune volonté, sans aucune intention, parce que le propre de la Joie et de mettre fin à tout subterfuge, aujourd’hui.

Quand vous aurez vécu cela quelques fois, vous ne pourrez plus jamais en douter, vous ne pourrez plus jamais errer, que cela soit en conscience, ou en tant que personne, et je le redis, quelle que soit votre vie et quel que soit l’état de la conscience, vous deviendrez alors la Vie, réellement, incarnée ici-bas, à travers ce corps et à travers le corps d’éternité. Alors, je l’ai dit voilà quelques mois, vous serez la voie, la vérité et la vie, vous serez l’alpha et l’oméga, mais vous serez bien plus que cela, et en même temps, bien moins que cela. Et c’est cela qui vous comble, et c’est la seule vérité.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

Témoignage : Depuis une semaine, quelque chose de différent se passe dans le cœur, et c’est encore plus fort en présence d’Abba qui parle, c’est comme si le cœur commençait à diffuser dans tout le corps, et le corps entier devient un trou noir, il disparaît totalement, et c’est une puissance d’Amour sans nom, mais par contre, il n’y a pas la Joie. Je peux parler d’Amour, mais je peux pas dire que la Joie est là, même si la légèreté…

Bien-aimée, la Joie ne peut revenir que quand tu es au travers de la personne, mais quand la Joie a été vécue, effectivement, le processus de diffusion du trou noir depuis le cœur du cœur est bien réel.

D’ailleurs, rappelez-vous, nous vous avons parlé d’entités, d’archanges, qui sont venus vous voir, que vous avez perçus, dans votre canal marial ou à votre côté gauche, vous êtes entrés en contact avec les peuples de la nature, avec d’autres entités de Lumière, ou autres, peu importe. Cela vous apparaissait comme extérieur, venant de l’extérieur de vous. Et pourtant nous vous avions toujours dit que c’était à l’intérieur de vous. Il a fallu attendre que le canal marial se fusionne avec les étoiles et les portes unité et le chakra du cœur, pour comprendre que tout était à l’intérieur de vous. Mais au-delà de ce tout, il y a aussi le rien, le trou noir du cœur, le tore. Et ce qui se passe maintenant, effectivement, est cette espèce de disparition du corps, qui peut se faire de façon directe ou en passant par votre propre corps d’éternité, en sentant quelque chose qui double votre peau, plus ou moins large, et qui vibre à une fréquence qui n’a plus rien à voir avec la respiration cellulaire.

Mais à ce moment-là, que va-t-il se passer ? Il restera ce que tu pourrais appeler le néant, où Il n’y a même plus d’espace pour la Joie. Mais cela concerne ton silence intérieur, et cela concerne les moments de dissolution de toi-même en toi-même. Dans ces moments-là, bien sûr, même la Joie ne peut plus être manifestée, exprimée, ou ressentie, puisqu’il n’y a plus rien. Mais la Joie est le liant qui vous permet justement de passer du cœur du cœur au point zéro du cœur, qui est exactement la même chose, mais avec un autre point de vue. Et dès ce moment-là, la vibration, pourtant parfois très intense, qui peut prendre l’ensemble de votre corps, c’est le corps d’éternité qui vous recouvre, permet justement le passage à l’absence, totale. C’est la conjugaison justement, comme je l’ai dit, de l’être et du non-être, le croisement de l’éphémère et de l’éternel, la rencontre avec la Joie qui découle de cette rencontre entre l’éphémère et l’éternel, qui permet de passer à la disparition totale.

Et bien évidemment, à ce moment-là, peux-tu encore parler de Joie ? il n’y a que le grand vide, le grand silence, et plus rien. Mais dès que tu en reviens, parce que ton corps est encore là, alors, à ce moment-là, oui, la Joie et là, la paix, la légèreté, la fluidité, et l’accueil a été réalisé. Même s’il reste encore des points saillants, que cela soit au sein du corps, ou au sein de ta vie, la Vie est bien plus importante que ta vie. Et l’acceptant parce que l’ayant vécu, alors à ce moment-là, tout ce qui faisait obstacle va se trouver dissout de lui-même. Tu marcheras librement à la surface de ce monde, dès l’instant où tu n’interroges plus ce monde, il pourvoira à tout ce qui est nécessaire, réellement et concrètement. Que cela soit au niveau des besoins du corps, que cela soit au niveau des besoins matériels, parce qu’il n’y aura plus aucun besoin. Et donc il n’y a pas besoin, si je peux dire, que dans cette absence de besoin, demeure la souffrance, ou le moindre besoin. Tout est donné en abondance. Tout ce qui est nécessaire à ce que tu es, comme à ce que tu n’es pas, mais ne dépendra plus jamais d’une quelconque acquisition personnelle ou désir personnel.

Là est la véritable liberté qui n’est plus seulement intérieure, mais manifestée au travers de ce corps et à travers de ce monde. C’est en cela, comme tu le dis si bien, que depuis quelques jours, disons quelques semaines, pour ceux d’entre vous qui l’ont déjà vécu, mais surtout depuis quelques jours, que ce processus apparaît et va apparaître de manière de plus en plus extensive, permettant réellement et concrètement d’observer autour de vous des miracles, des changements abrupts, des transformations immédiates. Les premiers seront les derniers, les derniers sont les premiers. L’explication est parfaitement logique, encore faut-il le vivre.

Et vous allez constater de plus en plus cela. Vous avez déjà d’innombrables frères et sœurs qui, en m’écoutant, disparaissent, et disparaissent vraiment. Mais jusqu’à présent, les retours n’étaient pas nécessairement accompagnés de la Joie, puisque vous retrouviez votre personnage, vos vibrations, vos espoirs, vos doutes, vos projections. Cela est terminé. Dès l’instant où vous disparaissez, vous constaterez au retour que vous êtes plus légers, que vous êtes en Joie, sans raison et sans objet. La légèreté sera assumée pleinement, c’est la légèreté du fonctionnement du corps, la légèreté du fonctionnement de la conscience, la légèreté de la vie quelle qu’en soit la gravité, en les événements collectifs.

Cela nous vous l’avons dit depuis fort longtemps, que plus le chaos grandirait, plus vous serez en Joie. Vous en avez l’illustration chaque jour autour de vous, si ce n’est en vous. Et cela est totalement inéluctable, comme je l’ai dit et je le redis, et tout se fait naturellement. Alors, si possible, soyez naturels, soyez spontanés, soyez vrais, même si vous connaissez pas, cela se fera connaître à vous. Ainsi est la grâce de la Lumière. Ainsi est la grâce de qui vous êtes, au-delà de toute forme et de toute conscience, c’est-à-dire simplement Abba. Mais une fois Abba passé, comme tu le dis, il reste encore ce grand vide, où Abba est inclus, ainsi que toute la création, mais qui n’a plus besoin d’être manifesté, extériorisé ou perçu. Parce que tu es à la source de la Joie et qu’il n’est pas question à cet-endroit-là, de manquer de quoi que ce soit, ou de ressentir le moindre intérêt pour quoi que ce soit. Ainsi est la Vérité absolue, celle que vous vivez dorénavant et que vous vivrez de plus en plus souvent et de façon de plus en plus nombreuse.

Cela, nombre d’entre vous l’ont déjà vérifié dans le mécanisme d’absorption des essences, où cela se produit spontanément, ou décours d’une rencontre dans la rue, dans le métro, ou n’importe où. Et vous avez déjà été très nombreux à observer les effets de cette Joie sur la facilité et la fluidité de ce que vous aviez à vivre au sein de votre quotidien, mais aujourd’hui cela va être le cas pas seulement dans le quotidien, mais aussi dans le vécu direct, ici, à travers ce corps, de l’Absolu, tant au retour vous constaterez cet allègement et cette Joie, même s’il n’y a aucun souvenir et que vous appelez ça endormissement.

Donc effectivement, oui, depuis quelques jours, quelques semaines, beaucoup de changements se produisent, aboutissant à cette ultime révélation, cette apocalypse que je nomme apothéose, parce que c’est exactement de cela qu’il s’agit. Les mots employés, même par les archanges, au moment des noces célestes ou ensuite, traduisent effectivement ce que vous vivez maintenant, non plus simplement au niveau vibratoire, ou au niveau de l’activation des corps, mais bien au-delà de la conscience, même la plus vivante, même la plus vibrante.

Il n’y a pas de plus grande satisfaction, il n’y a pas de plus grande Évidence, vous ne pouvez pas être comblés de manière plus importante que par ce processus-là. Tout le reste vous apparaîtra très bientôt comme un rêve agréable, ou comme un rêve désagréable, mais un rêve. D’ailleurs cela vous a été dit, le réel est illusoire et le rêve était le réel. Mais au-delà du réel, il y a l’origine du réel, qui n’est pas un point, mais qui contient tout le réel comme tous les rêves, ce que vous êtes en Vérité, au-delà de toute personne, comme de toute conscience, comme de toute relation. De là découle, au travers de ce corps, ce que j’avais nommé au départ la Paix, et de plus en plus la Joie, l’Évidence. C’est une extase qui vous permet de maintenir, pas toujours, une forme d’activité, une forme de présence.

Et vivant cette Joie, que vous en perceviez les énergies ou pas n’a aucune importance, vous constatez bien les effets en vous et sur vous, comme autour de vous. Et là aussi, à ce niveau-là, plus vous lâchez, plus vous recevez ; plus vous donnez, plus vous recevez ; plus vous vous limitez, plus vous serez limités ; plus vous acceptez l’illimité, moins vous serez limités. En jouant ce jeu, en l’éprouvant par vous-mêmes, ce qui n’était pas encore évident pour vous aujourd’hui, le deviendra, très rapidement.

Alors oui, bien sûr, les témoignages, non plus de la résurrection, mais de ce qui se déroule autour de vous, en vous, est majeur et capital, parce que cela vous prouvera que ce n’est pas quelque chose d’isolé qui pourrait être appelé de l’ordre du miracle, mais que cela concerne l’ensemble de l’humanité, qu’il le vive encore ou pas. Mais vous verrez que le nombre de ces expériences et de ces états vécus au travers de la personne, sont de plus en plus présents. C’est une forme, là aussi, d’encouragement à l’Évidence, d’autant plus que ces êtres qui vivent cela, vous transmettent cela sans difficulté.

Il vous a toujours été dit que c’était à vous de faire le dernier pas, que nous ne pouvions le faire à votre place. Mais il est évident qu’à voir en face de vous cet Absolu, au travers d’une personne, ne peut que vous libérer de vos derniers conditionnements, de vos derniers comportements, de vos dernières attitudes spirituelles ou de vos dernières croyances de conscience. Et là aussi, vous pourrez le dire comme je le dis, tout est accompli.

Il restera simplement à accompagner la Vie jusqu’au moment où celle-ci retournera à au-delà de la Source. Vous n’avez rien d’autre à faire que de magnifier chaque souffle et chaque respiration, de bénir chaque situation, même la plus détestable. Je l’ai dit et je le redis encore aujourd’hui, car c’est au travers de ce qui vous semble détestable, et même pénible, ou même douloureux, que se trouve, en ce moment, la solution pour vous. C’est-à-dire accepter de traverser, accepter de laisser être la Lumière que vous êtes, plutôt que de réagir, plutôt que de vouloir comprendre, voir par là-même, en vivant cela, que vous n’êtes rien de ce que vous avez cru. Vous perdrez ainsi toute identification à votre histoire, à votre corps, à votre forme, tout en étant pleinement présents, en cet ici et maintenant.

N’interprétez pas de travers, il ne s’agit pas de refuser, il ne s’agit pas d’ignorer, mais bien d’exercer cette transparence totale, ce don de soi qui n’est autre que l’accueil inconditionnel de ce qu’il se produit, même l’insupportable. Car vous n’êtes rien de ce que vous vivez. Mais ce que vous vivez vous permet de le découvrir et de le vivre avec de plus en plus de facilité.

…Silence…

Vous éprouverez de moins en moins de réticence à la spontanéité, de moins en moins de réticence à laisser œuvrer la Vie en vous. La confiance réapparaîtra. Je ne parle pas de foi, je parle de confiance, cette confiance, même en ce que vous êtes au travers de cette personne, qui remplacera toute confiance personnelle, tout désir personnel, ou toute volonté personnelle. Parce que cette confiance est bien plus forte que le désir et la volonté, bien plus forte que tout pouvoir, car cette confiance n’est rien d’autre que de retrouver l’Amour, celui qui n’a jamais été conditionné par quelque histoire que ce soit, et qui est antérieur à la création.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

Juste un petit commentaire. Ces dernières années, quand on parlait de vivre l’Absolu, on disparaissait dans un grand trou noir et le corps disparaissait dans un grand trou noir. Et on peut dire qu’aujourd’hui, c’est inversé, que c’est l’Absolu qui est vécu dans le corps.

Exactement. Et les différences sont très profondes, parce que combien d’entre vous, par l’onde de Vie, ou postérieurement, ont vécu réellement le fait d’être libérés ? Et pourtant, vous avez tous constaté qu’il demeurait des problèmes personnels, qu’il demeurait des problèmes à résoudre, même si la liberté intérieure était vécue par l’Absolu, par la libération, en définitive, la personne elle-même n’était pas libre. Les choses sont profondément différentes aujourd’hui. Elles n’ont jamais existé sur cette Terre. Regardez autour de vous, regardez dans l’histoire, que cela soit parmi les prophètes les plus anciens, que cela soit Mani, que cela soit Ahura Mazdâ, que cela soit le Christ, Bouddha, où que vous tourniez vos regards, cela n’avait jamais pu être évoqué, ni enseigné, ni traduit de quelque manière que ce soit. Et pourtant, aujourd’hui, c’est ce que vous êtes amenés à vivre.

Il est très simple de se rendre compte que tous les scénarios des maîtres, quels qu’ils soient, se sont toujours inscrits au sein d’organisations, au sein de religions, qui ont été récupérées par l’homme, ou au sein de mouvements. Il n’est plus temps de cela, il est temps d’être libre de tout conditionnement, ce qui ne veut pas dire s’isoler, mais bien au contraire, célébrer. Et vous célébrez dès que vous êtes ensemble, quel que soit le prétexte, que cela soit un repas, que cela soit une retraite, comme ici, que cela soit dans la rue, en rencontrant n’importe qui. Tout est prétexte et opportunité. Et il faut, je dirais, en profiter au maximum, parce que c’est ainsi que vous vous donnez encore plus, c’est ainsi que vous vous stabilisez au sein de l’immuable, de façon définitive, que la confiance, au-delà de l’être, devient totale, et que tout est accompli.

Il vous faut donc oser. Oser lâcher, tout. Ne rien abandonner, si ce n’est vous abandonner. Et toujours accueillir, parce qu’il n’y a pas de meilleure posture, en le sens de l’énergie, en le sens de la conscience comme de la supraconscience, que cette notion d’accueil. Comme je l’ai dit, voilà quelques années, Anaël parlait d’abandon à la Lumière. Aujourd’hui, c’est bien plus que cela. La Lumière est vous. La Lumière est ce que vous êtes. Et la Lumière ne peut qu’accueillir, elle ne peut rien discriminer et rien rejeter. C’est ce que vous êtes. Quels que soient encore vos habitudes et vos comportements d’aujourd’hui, ils ne peuvent que s’effacer devant la majesté de qui vous êtes au-delà de tout être. Parce que vous êtes antérieurs à la création, vous êtes à la source de l’Amour, mais vous êtes l’Amour.

Alors bien sûr, cela va à l’encontre, dans un premier temps, de ce que vous annoncent toutes les religions, à travers les notions de pécher, de châtiment, d’amélioration, mais comment est-ce que ce qui est parfait, a besoin d’une quelconque amélioration, d’une quelconque évolution. Non, cela a juste besoin d’être redécouvert et vécu. Tout le reste disparaît de lui-même, et au retour il ne reste que la Joie.

Retenez aussi, que quels que soient vos problèmes au sein de la personne, concernant le corps ou tout aspect de votre vie, que là aussi, comme je l’ai dit ce matin, il vous convient avant toute chose de vous en remettre à vous-mêmes, c’est-à-dire à Abba, avant d’envisager de réagir, de comprendre ou d’expliquer, ou de vouloir solutionner. Parce que la seule solution est en Abba, non pas celui qui parle, mais celui que vous êtes, et non pas extérieurement à vous. Vous retrouver dans l’être comme dans le non-être est l’espace de solution. Il est le même en chacun, il ne dépend d’aucune circonstance, ni d’aucune entrave. Rien ne peut lui barrer la route, si ce n’est vous-mêmes, en ce que vous croyez être encore.

C’est pour cela que j’insiste aussi sur cette notion, que tout est en vous, parce que vous êtes tout, contenu dans ce sac, comme le disait Bidi, ce sac de viande, que vous le nommiez temple, que vous le nommiez réceptacle, que vous le nommiez vase, peu importe, ce ne sont que des qualificatifs qui vous renvoient à du connu. Au sein de votre connu, dorénavant nous employons les mots les plus simples, ceux qui vous sont les plus accessibles, bien loin de tout concept, de toute représentation même, comme de toute interprétation. Placez-vous en accueil, vous n’avez pas besoin d’être en posture du lotus, c’est une attitude de la conscience, de l’esprit et du mental, et mettez par toujours devant vous l’accueil. Et plus vous accueillerez, plus cela sera solutionné.

Cela ne dépend pas de vous, cela ne dépend pas de l’autre, cela dépend uniquement de votre attitude d’accueil, rien de plus et rien de moins. Et la Joie sera là. Et la Joie est là dès que vous accueillez réellement, sans mettre au-devant quelque avantage ou quelque questionnement, ce qui ne vous empêche pas, dans un second temps, effectivement, d’avoir à résoudre réellement et concrètement quelque problème. Mais le plus souvent, vous constaterez que ce qui posait problème, n’existe tout simplement plus. Vous êtes nombreux à l’avoir vécu, que cela concerne les situations de votre vie, ou que cela concerne aussi les corps. Et comme tu le dis, tu ne peux que constater ce changement, toi depuis quelques jours, mais vous allez tous le constater. C’est comme ça que les ultimes lignes temporelles et de conscience, ainsi que les autres dimensions, se joignent à la Terre, effectivement et concrètement.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

…Silence…

Témoignage : Alors, pour rester un peu dans le constat de perceptions nouvelles dont on parle, je partage une perception qui a été vécue ces derniers jours. Dans le corps, j’ai toujours très facilement perçu et vécu les vibrations et les radiations. Et il y a quelques jours, pendant que j’attendais un train, j’étais assise sans faire quoi que ce soit de particulier, j’ai perçu une nouvelle… vibration, à défaut d’autre mot, et où ce qui était nouveau, c’est que c’était perçu et vécu par le corps, mais il n’y avait aucune porte d’entrée ou de sortie au niveau du corps, c’était pas localisé, justement, je ne voyais pas le circuit.

Cela correspond à l’unification, de ce qui a été appelé le corps d’êtreté. Ce corps d’êtreté possède effectivement certains circuits, certaines portes, certaines étoiles, certains centres. À un moment donné, cela devient totalement imperceptible. Ne reste que la structure globale, qui te fait sentir cette énergie ou cette conscience vibrale, qui n’est pas localisée en un point précis et comme tu le dis, qui n’a ni point d’entrée ni point de sortie. C’est le processus préalable à la dissolution totale. C’est le moment où ta conscience, si je peux dire, se retrouve transférée, quasiment en totalité, dans le corps d’éternité.

Mais il n’y a pas de nécessité, ni d’obligation, ni de possibilité, dorénavant, de nécessairement sortir dans ce corps d’éternité. Il double, de façon très étroite et très parfaite la totalité du corps de chair. Quand ce processus est enclenché, cela veut dire que le cœur du cœur est actif et que le fameux trou noir entre en action. Cela passe bien évidemment par une forme de transit, au sein du corps d’éternité, cela a été nommé la stase. C’est l’instant où tout ce qui appartient à l’histoire, au monde, disparaît devant la blancheur du paradis blanc, le moment où la conscience n’est plus affectée par la conscience ordinaire et devient la supraconscience en totalité, ne permettant pas effectivement de discerner de centres, de chakras, d’étoiles, de portes, mais où tout est diffus, comme tu l’as dit, et semble apparaître en même temps de façon synchrone sur l’ensemble et la totalité de la périphérie du corps.

Ceci est effectivement nouveau, et correspond aussi à un mode de perception de ce qu’a décrit précédemment le témoignage juste avant toi. Il s’agit exactement de la même chose. Tu constateras, d’ailleurs, mais cela est récent, que beaucoup de choses se réajustent à l’intérieur de toi. Étant sensitive, tu percevras ces réajustements qui se feront, comme tu l’as dit, indépendamment de toi, de tout désir, de toute volonté, ou de toute interaction possible. À ce moment-là, la conscience nue réhabite en totalité et investit en totalité le corps d’éternité, non pas pour y demeurer, mais pour assurer une transition bien plus agréable et bien plus vaste, touchant l’ensemble de l’humanité au moment opportun.

Pour l’instant cela t’est individuel, mais cela deviendra aussi collectif. Et cela dépend bien sûr de l’avènement de l’événement visible. Mais s’il se réalise en chacun de vous, et toujours de façon de plus en plus nombreuse, vous ne ferez que voir ses signes dans le ciel, et les entendre. Le moment sera alors venu, vous ne pourrez avoir aucun doute, aucune incertitude. Vous éprouverez au minimum la paix, ou une grande joie, mais dès l’instant où il n’y a plus de distinction possible, comme tu le dis, entre un point d’entrée, un point de sortie, et que cette espèce de vibration, il faut bien la nommer, est présente de partout à la fois, alors c’est fini. Quoi que tu en penses et quoi qu’il reste de la personne, peu importe.

Là aussi, cela correspond à l’activation totale du trou noir du cœur qui entre en action et qui transfère effectivement la conscience de la perception du corps, à la conscience du corps d’éternité. Et cela fait effectivement, pour celui qui aurait la chance de le voir de l’extérieur, que l’ensemble de votre structure physique est tapissée de cette Lumière blanche, qui dissout tout ce qui est à l’intérieur, avant de s’éteindre d’un coup. Fin du rêve.

…Silence…

Ce processus est le même pour chacun, avec plus ou moins d’aisance et d’évidence, mais plus vous serez, là aussi, nombreux à le vivre avant l’événement collectif, plus vous permettrez d’effuser cette qualité particulière de l’extinction de la conscience, en champ informationnel à l’ensemble de la planète, et à l’ensemble de l’humanité, comme à l’ensemble des autres dimensions qui, comme vous le savez, se tiennent prêts dans l’atmosphère de la Terre, au plus proche de vous, et en vous, bien sûr, au-delà de toute projection.

…Silence…

Je précise aussi, parmi les frères et les sœurs présents, comme ceux qui écouteront et entendront, que si vous ne vivez rien de tout cela, ne cherchez rien, accueillez là aussi ces simples mots comme la potentialité que vivent réellement et concrètement d’autres frères et sœurs, et soyez patients, soyez humbles, ne cherchez rien, et développez votre sens de l’accueil, de tout ce qui passe. Ainsi, vous êtes assurés de le vivre sans encombre à votre moment, même si ce moment est le moment collectif.

Je ne vous demande pas de me croire, mais d’avoir au moins entendu ces mots, même en les rejetant. Parce qu’ils ont leurs effets et le moment venu, vous les retrouverez sans aucune difficulté. Parce qu’ils sont marqués en vous. Pas seulement par mes mots, mais depuis le premier instant de la création.

…Silence…

Bien-aimée, as-tu quelque chose à rajouter ?

Oui, pour terminer, je voulais simplement dire que dans tout ce qui peut être à vivre, que ce soit par rapport au corps, où ça peut être parfois confortable, parfois très inconfortable, que ce soit aussi dans dans les événements, dans les expériences qu’il reste, qui sont encore présentées par rapport à l’histoire, au quotidien, que ce soit aussi perçu comme joyeux ou malheureux, le fait d’être complètement à l’écart, de pas s’enquiquiner avec des questionnements, et d’avoir du coup ces surprises à vivre, qu’elles soient sympa ou moins, je trouve ça vraiment très passionnant, et à côté de grandes difficultés rencontrées parfois, le fait de vivre tout ça avec une certaine banalité, c’est comme ça que j’ai l’impression que la Joie se manifeste, calmement.

Bien-aimée, ce n’est pas qu’une impression. (Rires) Dans certains cas d’ailleurs, vous vous apercevrez les uns et les autres, que vous rirez vous-mêmes de vos propres souffrances ou de vos propres malheurs. À ce moment-là vous serez vrais, totalement vrais. Et cela est inéluctable, là aussi, quoique cela vous rebute ou vous effraye aujourd’hui, car comment peut-on rire ou être en Joie, malgré la souffrance et malgré certains événements ? Le témoignage de l’instant vous démontre exactement l’inverse. C’est la façon dont vous prenez les choses, votre point de vue, votre posture, votre attitude, votre comportement, vos habitudes, qui conditionnent cette forme de souplesse qui permet, au travers des événements, parfois douloureux, comme tu l’as dit, de vivre cette légèreté et cette Joie. Accepter l’inconnu, c’est cela aussi. Être libre, c’est aussi cela.

…Silence…

Merci.

…Silence…

Témoignage : Bonjour Abba, c’est pour un éclairage. Depuis quelques mois, et à l’occasion, ça débute au niveau de la poitrine et ça se prolonge dans les bras, dans les épaules, et vers le cou en montant un petit peu, c’est une impression de paralysie.

Cela effectivement endort le corps.

Ah oui, c’est ça, donc un genre d’endormissement, ou lourdeur…

Engourdissement.

Engourdissement, oui, et puis ça dure un certain temps, que je sois couché ou debout ne change pas vraiment, et tout ce que j’ai pensé à faire, c’est de me mettre en accueil.

Bien-aimé, ce que tu décris est parcellaire, mais correspond en totalité au processus qu’a décrit précédemment notre sœur. Et vous êtes innombrables à le vivre. Je ne l’avais pas encore évoqué, car il fallait attendre qu’un certain nombre d’entre vous le vivent, non pas pour en attester la vérité, mais pour que, justement, les témoignages que vous fournissez maintenant et qui viendront ensuite, apportent une preuve supplémentaire de ce vécu. Et bien évidemment, et tu dois aussi t’en apercevoir, quelle que soit la diffusion, pour l’instant apparemment sur le haut du corps, plutôt que sur l’ensemble du corps, c’est exactement la même chose. Tout vient, tout provient et tout revient, du cœur du cœur, absolument tout.

Et c’est exactement la même chose pour chacun de vous. Il n’y a pas de différence entre le cœur du cœur de l’un et le cœur du cœur de l’autre. C’est le même trou noir, c’est la même conscience unique, c’est le même esprit, c’est le même impersonnel, dont la traduction, bien évidemment, est différente selon les histoires, la conscience, des scénarios, l’âge, les conditions de ce monde et qui, aujourd’hui, pourtant, transparaissent, quelles que soient les conditions de votre vie, de votre corps ou de ce monde. À ce moment-là, effectivement, vous vous libérez. Vous vous libérez de toute extériorité, vous ne pouvez plus mettre de distance entre ce qui vous semble être vous et ce qui vous semble être pas vous. Il n’est plus question de contact, seulement, avec des entités, des peuples de la nature, ou des ondes et des énergies, mais vous constatez que cela vient de vous. Le plus souvent du cœur, parfois ce n’est même pas identifiable, ça prend tout le corps d’emblée.

Et comme je l’ai dit, dès que la conscience transmigre, parce que c’est réellement une transmigration, au sein de ce corps d’éternité qui, comme tu le dis, vibre, s’engourdit, comme quand tu comprimes un bras en étant appuyé dessus, ou une jambe, comme si le sang ne passait plus, c’est exactement le processus qui réalise la stase. C’est ce que certains d’entre vous ont commencé à vivre depuis quelques jours ou quelques semaines, et qui va se généraliser.

As-tu constaté ensuite, au-delà de l’expérience et de ce vécu, des changements dans la personne, dans les habitudes, dans les comportements, dans la façon de voir, dans la façon d’être ?

Je ne peux pas vraiment dire, je sais que, peut-être, au niveau de la conscience, il y a comme une absence aussi en même temps, le personnage, ou l’éphémère, tout ce qui entoure, en fin de compte…

Bien évidemment chacun l’exprime avec ses mots. Permets-moi d’y rajouter quelques mots. Ce n’est pas un flottement de la conscience, cela peut créer au début un sentiment effectivement de différence voire d’irréalité, un sentiment de curiosité aussi, quelque chose d’inhabituel et d’inédit. Ce processus vibratoire, et plus que vibratoire, mais néanmoins il concerne la vibration, débouche inéluctablement sur la légèreté de la conscience, de ne plus être attaché, ne plus être figé et surtout d’être disponible, comme tu le dis, pour toujours plus accueillir, sans se poser de questions, et sans aucune restriction.

Je te remercie.

Merci à vous.

Témoignage : C’est une interrogation qui va dans la lignée de ce qui vient d’être dit. Et pour moi c’est pas vraiment une sensation de diffusion, ça donne comme s’il y avait une espèce de toile et c’est comme si le corps était totalement cousu à l’intérieur de cette toile qui n’a pas de limites, en fait.

Vous voyez que les mots peuvent être profondément différents, mais ils traduisent tous la même vérité. Avec des modes de perception bien sûr différents, et une approche différente. Mais c’est la même vérité qui se vit.

Nous avons parlé d’être doublés et je vous l’ai dit, comme si le corps d’éternité, cette structure, recouvrait l’ensemble de la peau, l’ensemble du corps, tu le décris avec d’autres mots, d’autres parleront de vibrations, d’autres parleront de conscience, mais c’est exactement la même chose qui se produit. Nous vous l’avons dit, tous les corps d’éternité, sans aucune exception, sont tous présents, quel qu’ait été votre préalable au niveau énergétique ou vibratoire, ou au niveau des perceptions. Il est logique que chacun découvre, selon sa sensibilité, selon son mode de perception, selon son mode de compréhension, des mots différents, mais qui ne font que traduire la même chose. Ceci concerne tout le corps, que tu emploies le mot de toile, que tu emploies le mot de vibration, d’adombrement, peu importe. C’est le même processus qui est à l’œuvre en chacun.

Veux-tu poursuivre ?

Ben c’est tout, en fait. C’était pour vérifier effectivement que c’était le même processus, parce qu’effectivement, mes mots étaient vraiment différents et ma sensation aussi.

Il s’agit effectivement du même processus, et vous le constatez, si nous demandions aux frères et sœurs qui sont là, beaucoup décriraient cette sensation. Ils ne sont peut-être pas intéressés pour l’instant, mais ils la vivent. Les mots sont différents. La perception est différente. Mais c’est exactement le même processus. Ce qui est important, c’est que ça concerne non plus seulement un circuit ou un point d’entrée ou de sortie, ou de vibration, mais que ça semble effectivement concerner le corps, et c’est effectivement le cas. C’est ainsi que se réalise la stase, au moment du signe visible, toutes les consciences devront passer, qu’elles le veuillent ou pas, au travers de ce corps d’éternité, le paradis blanc, et devront traverser ce qui est à traverser pour chacun. Beaucoup parmi vous, et chaque jour toujours plus nombreux, n’auront rien d’autre à traverser que de vivre la béatitude, l’apothéose de l’extase et de la révélation.

Alors, vous voyez pourquoi je vous répète de ne pas vous arrêter aux mots, ni même aux sensations. Parce que les perceptions sont différentes selon chacun, pour le même processus, il existe d’innombrables mots, pour la même réalité, il en existe différentes traductions. Je vous remercie tous trois d’avoir évoqué cela, afin de permettre au plus grand nombre de comprendre qu’il n’y a pas, contrairement aux portes et aux étoiles, contrairement à l’emplacement des chakras, ici de stéréotypes, ni de circuits à proprement parler. C’est un processus global que vous vivez individuellement, mais qui est collectif, et qui va se renforcer chaque jour, en certaines occasions, en certaines circonstances, et dès l’instant d’ailleurs où vous sentirez cela de façon de plus en plus extensive, renseignez-vous autour de vous, alors vous constaterez peu de temps après, que l’événement est visible. Il est donc, comme je l’ai dit le mois dernier, on ne peut plus proche. Mais ne me demandez pas un jour, ou une date, ou une heure, même si certains pressentent certaines choses. Vous êtes en plein dedans, c’est tout ce que je peux dire, et c’est tout ce que je sais. Puisque vivant la même chose que vous, à travers ce corps, ni plus ni moins.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

Témoignage : C’est juste pour dire que lors du premier témoignage, rien que le fait de l’entendre, j’ai vécu le fait que le trou noir a pris tout le corps.

Bien-aimée, je te remercie, et tu exprimes la stricte vérité. Voilà pourquoi nous vous avons engagés, depuis déjà fort longtemps, de témoigner. Témoigner n’est pas une mise en valeur, mais est un moyen de repère pour celui qui écoute, qui lit ou qui entend. Parce qu’il est capable de le vivre alors instantanément, par syntonie. Vous voyez pourquoi cela est important. Vous n’avez rien à glorifier, mais les mots différents que vous posez les uns et les autres, sur votre vécu, est reconnu instantanément, au-delà de votre personne, par ce que vous êtes. Ainsi se fait cette nouvelle forme de contagion et d’épidémie, qui vient compléter la première.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons.

Témoignage : Cher Abba, depuis l’âge de dix-sept ans, il m’arrive parfois d’être inspiré et d’écrire de petits textes. Et il me semble que c’est en grande partie toi, cher frère intérieur, qui me les as inspirés.

Alors nous t’écoutons. À moins que tu n’en aies pas sur toi.

Non, mais le texte Gloria faisait parti de ceux-là.

Bien-aimé, cela est fort logique. Si tu regardes du côté de certains anciens, et même parmi certains inconnus, ce que vous nommez l’inspiration, créatrice, ne peut venir que d’un seul endroit, qui est la source des sources, qui n’est pas Abba, mais qui est supportée par Abba. Bien évidemment, je n’en ai pas la paternité, j’en suis simplement la source peut-être, mais cela a pris une forme et une configuration qui t’est propre, c’est donc ta propre création en tant qu’Abba.

La co-création conscience a été développée voilà de nombreuses années, afin que vous le viviez ici même, sur cette Terre, afin que vous compreniez, que chacun d’entre vous, en le vivant, crée sa propre réalité. Même ici, au sein de l’enfermement, quels que soient les cadres rigides. Ces cadres rigides ont sauté, avec la fin des lignes de prédation et avec surtout la fin de l’anomalie primaire. Il vous reste effectivement, par le sens de l’accueil et du don de vous-mêmes, à laisser se magnifier tout cela, pour aboutir au processus que les trois témoignages précédents ont évoqué. Et cela concerne tout le monde. Je l’ai dit et je le répète, personne ne peut être oublié, et je dirais même plus, personne ne peut être en retard de quoi que ce soit, quoi que vous en pensiez encore.

J’ai eu l’occasion de le dire, même les résistances ou les souffrances que vous exprimez, même le déni que vous pouvez exprimer, ne peut qu’entraîner une forme de surchauffe entre l’éphémère et l’éternel, qui va rendre visible le processus décrit par les trois témoignages précédents. Quand je dis visible, il ne s’agit pas de voir avec les yeux, même si cela est possible, mais visible par la conscience.

Cher ABBA, nous n’avons donc pas besoin de téléphones portables et j’en suis fort heureux.

Bien-aimé, le téléphone portable est aussi ce qui se vit au niveau de votre cœur, sans passer par les ondes de vos appareillages. Mais tout le monde n’a pas la même perspicacité et la même écoute de l’autre. Ce n’est pas parce que tu ressens l’autre, réellement et concrètement, que tu peux échanger sur le mode des mots. Mais effectivement, tu as raison, ressentir l’autre au plus profond de son cœur, se passe de mots, et se passe d’histoires. Et cela, vous y venez tous. Mais ne trouve pas à travers ton témoignage ou mes mots, une dispense de téléphone. (Rires)

N’oubliez pas, et le commandeur déjà, au début de l’aventure, qui fut nommée ensuite AD, avait bien stipulé et spécifié que tout devait être mis sur Internet, et non pas publié autrement que sur Internet. Aujourd’hui, vous comprenez pourquoi. La matrice christique a remplacé la matrice binaire, et elle ne pouvait le faire que sur son propre terrain. Voilà donc toute la pédagogie et l’ingéniosité du commandeur qui était très doué pour les histoires. (Rires) Il l’est toujours, d’ailleurs.

Il est important, quand vous êtes enfant, que l’on vous raconte une histoire. Et dans quel état vous sentez-vous si vous n’avez pas la fin de l’histoire, que l’un de vos parents vous dit « tu auras la fin demain ». C’est très énervant. Il y a des coupures, il faut attendre. (Rires)

C’est ainsi que jouait le commandeur avec vous, en vous considérant tous comme ses enfants, comme il en était de son vivant, et il avait bien raison. Mais aujourd’hui, vous êtes grands. C’est-à-dire que vous n’êtes plus des enfants, même si vous retrouvez votre enfant intérieur, et que vous êtes à l’égal de chacun, il n’y a pas de plus grand et de plus petit, il n’y a plus d’enfants et de parents, il y a la Vérité nue.

…Silence…

Bien-aimé, poursuivons, si nous en avons le temps.

C’est un dernier témoignage.

Nous l’écoutons.

Témoignage : Bonjour Abba, ce que tu viens de dire vient d’éveiller en moi un autre regard. Nous sommes habitués de percevoir tout ce qui est Internet et appareils comme étant une forme d’esclavage et de possession, et d’emprise…

Ceci est la stricte vérité.

Mais le fait que c’est la matrice christique maintenant qui opère par elle et que même les très jeunes enfants, même si le temps accordé peut être restreint, on sent vraiment un énorme attachement, même des enfants de deux ans, trois ans, quatre ans, est-ce que ça peut être parce que, eux, perçoivent la matrice christique à travers ces appareils et n’ont pas la perception que nous on peut en donner ?

Non. Pas du tout. Les écrans, je te renvoie pour cela à ce que disait frère K voilà fort longtemps, au moment des noces célestes et l’année d’après, l’écran fait écran. Ne pas confondre ce que nous vous avons fait lire sur Internet, ou écouter sur Internet, et la pollution qui existe à travers d’autres sites.

Mais néanmoins, la matrice christique est née au sein de la matrice binaire. Ce qui veut dire qu’à terme, eh ben tout simplement, au moment de la stase, il n’y aura plus aucune électricité. Ça sera terminé à ce moment-là, que cela soit le grille-planète final ou pas, d’ailleurs. Il en sera terminé ainsi des ondes binaires. Les conditions gravitationnelles, d’ailleurs, seront profondément différentes. Je vous rappelle d’ailleurs, que quel que soit l’événement, il y aura arrêt de rotation de la Terre, cela a été expliqué à d’innombrables reprises, mais cela n’aura plus du tout le même effet de terreur que cela pouvait occasionner, du fait même de votre ouverture, si je peux dire, et de votre acceptation.

Mais n’allez pas faire des écrans un monde idyllique. Cela a permis de faire passer, tout simplement, la matrice christique au plus grand nombre. Certains d’ailleurs, de façon humoristique, peuvent imaginer que Moïse a été le premier informaticien à avoir gravé sur un disque dur les lois. (Rires) Vous n’avez que, simplement, démultiplié à l’infini le message, rendu accessible à la plupart. Mais je parlais bien de ces messages, je parlais bien de tout ce que vous échangez dorénavant, mais je ne parle pas des images de sites commerciaux, je ne parle pas non plus de sites que vous sentez vous-même comme, comment dire, chargés.

De là à croire que tout enfant qui est devant un écran est en contact avec le Christ, il y a quand même beaucoup de marge. Parce que l’écran, et vous le voyez autour de vous de partout, est ce qui peut vous réveiller, à travers certains textes, certaines écoutes, mais aussi ce qui peut sidérer votre conscience et la subjuguer totalement. Je crois qu’il vous suffit de regarder au sein de vos villes, le nombre de personnes qui regardent un écran plutôt que de regarder la vie. Ceux-là, je ne pense pas qu’ils écoutent mes mots, ni qu’ils lisent des messages, concernant ce que vous êtes.

Mais néanmoins, ce qui a été réalisé, à travers justement ces écrans, a permis de contrer très largement l’endormissement général, qui évolue, bien sûr. Le réveil a bien eu lieu, il touche de plus en plus de frères et de sœurs, il est inéluctable et inexorable. Il touche de plus en plus de frères et de sœurs qui ne s’attendaient pas à ce genre de choses, qui ne recherchaient rien, en cela c’est un succès. Mais le véritable succès sera au moment venu, quand il n’y aura plus aucun écran.

Bien-aimé, nous allons donc nous interrompre quelques instants, je crois.

Oui.

Et je vous laisse sans plus de fioritures, et je vous dis à tout à l’heure.

Merci. Merci Abba.

NOUS SUIVRE

Tous droits réservés 2023 © Apothéose.live

Politique de confidentialité