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L’Impersonnel
Webinaire AGAPÈ Online
11 octobre 2020
En ton nom et par ton nom, en l’instant de ta Présence, en le temps de l’instant, je suis venu t’aider de la même façon que tu m’aides à abolir la distance, à arrêter le temps.
Je viens t’inviter à la Félicité Éternelle qui ne dépend d’aucun monde ni d’aucune forme.
Le temps est venu où il n’y a rien à attendre. Le temps est venu de Celui qui a toujours été là, de Celui qui n’a jamais arrêté de sourire au firmament des étoiles, au plus haut des cieux et au plus profond de la Terre.
Je suis venu t’inviter à t’inviter toi-même à la Célébration qui n’a pas besoin de date, à la Célébration qui n’a pas besoin de souvenir, à la Célébration de l’Instant, là où l’équation du temps et de l’espace se résout d’elle-même, là où le face à face n’est plus avec toi-même mais de miroir à miroir, d’image à image, de nom à nom, car c’est ce que tu es au-delà de l’Être, au-delà du paraître et au-delà du Non-Être, parce que tu es tout cela à la fois, en le même espace et en le même temps, inscrit au cœur de ton Cœur.
Je t’invite à la Félicité qui ne dépend de rien ni de ce monde ni d’aucune créature et encore moins d’un quelconque créateur, là où la solitude est plénitude et là où la plénitude ne peut que s’éprouver en l’intime du soi.
Je t’invite à déposer les armes de tout combat ainsi que de toute compréhension.
Je t’invite à être vrai quels que soient ton être et ton paraître, quelles que soient tes pensées et quelle que soit l’histoire que tu es en train de rêver.
Je t’invite à te retourner au-dedans de toi-même, au-dedans de ta Présence, là où tout a disparu, là où tout est apparu.
Je t’invite à la résonance qui ne connaît pas la distance et qui ne connaît pas l’horaire et qui est inscrite simplement en la nudité de l’instant, tel est le Présent et le Cadeau du Présent.
Je t’invite à te poser, à laisser le Silence déchirer les voiles de tes illusions, de tes croyances et de tes peurs.
Je t’invite à l’écoute, je t’invite à l’entendement de toi-même, là où plus rien ne peut apparaître, là où rien ne peut disparaître.
Et posé là dans le Silence, dans la résidence d’un seul cœur, là où tu es Je Suis, afin qu’il n’y ait personne. De personne à personne, il y aura toujours l’Unique.
Je t’invite à dépasser la condition liée à la forme, tout en demeurant dans ta forme et en la forme de ton monde afin de te découvrir. Alors tu te reconnaîtras au-delà de la forme, au-delà de l’identité et au-delà de tout monde. Cela est accessible à chacun de toi. Il te suffit non pas de le désirer mais simplement de l’accepter. Ainsi, tu vérifieras par toi-même, en la cohérence de ton Être et de ton Non-Être, que tu es toi-même l’Éther, que tu es la Voie, la Vérité et la Vie au-delà de ta voie, au-delà de ta vérité et au-delà de ta vie.
La Liberté écrit son nom en Langue de Feu en le Cœur de ton Cœur et en la Couronne de Gloire de ton Cœur. Tout ceci et tes corps sont témoignage de ta vérité. Tu es le témoin et le créateur. Tu es l’ange et le démon. Tu es La Source et le démiurge. Tu es l’Unique au-delà de tout paraître, au-delà de toute forme comme de tout monde.
La Liberté t’appelle que cela soit dans le Silence ou dans le brouhaha que tu traverses, le résultat est le même. Tu as toujours été là. Tu as cru au rêve. Tu ne pourras pas croire au cauchemar car c’est lui qui te réveille à l’ineffable beauté de ton Être et ton Non-Être qui apparaîtra dans ton paraître de cette forme et de ce monde. En cela et par cela, tu n’as rien à demander, tu n’as pas d’effort à fournir, tu n’as rien à changer. Il n’y a aucun poids à lever si ce n’est ce que toi-même t’es décoré et revêtu au fur et à mesure de tes rêves.
La Liberté ne connaît aucune loi, ni de ce monde ni d’aucun monde. La Liberté est en le Sans Forme. La Liberté est dans l’Éther qui se révèle en toi et par toi, par le Temps Zéro que tu acceptes là où il n’y a nul désir, là où il n’y a aucun manque. Ainsi est ta perfection. Il ne s’agit pas d’un devenir, il s’agit d’une découverte qui est inscrite en l’Instant et qui ne sera jamais demain et encore moins hier.
Ton acquiescement et ton sourire sont la preuve de ton OUI. Du Oui à la Vie qui ne connaît pas ta vie, qui ne connaît pas la vie d’aucune forme parce qu’en Vérité tu es ce qui a créé et soutenu toute forme et tout monde.
Chacun est le rêve de l’autre inscrit dans le même rêve. Les rêves s’entrechoquent, se rencontrent et se touchent l’un l’autre, criant aux résistances, créant en distance, là est l’illusion parfaite de se croire séparé et de se croire un individu. Il n’y a que l’UN. Il n’y a que l’Unique et c’est ce que chacun de toi est, en cet instant comme en chaque instant, quel que soit le monde de ton rêve que tu parcours. Tu en as écrit toi-même le déroulement et les courbes. L’Instant Présent te permet de te rappeler ce qui est antérieur à la mémoire, ce qui est antérieur à la forme, ce qui est antérieur à la création et qui pourtant est aussi à la fin du rêve de création.
Le temps est à la Vérité, non pas celle qui est discutée ou crue, mais celle qui est vécue dès que tu arrêtes de croire, de croire et te croire une forme qui a une fin et un début. Cela appartient au jeu et au paraître mais n’est aucunement la Vérité. La Vérité et son vécu te confèrent la Joie Éternelle qui ne dépend d’aucune cause ni d’aucune raison, mais simplement de la Béatitude de l’Instant.
Le temps est venu pour chacun de toi de la Grande Réconciliation et de comprendre et de saisir que tu en es toi-même à l’origine, que tu en es toi-même la finalité.
Je t’invite à écouter en cet instant le rythme de ton cœur qui danse la Vie et qui rythme la Vérité.
Là où tu es est le seul endroit où tu pouvais te tenir en ces temps pour te vivre en Vérité, pour être la Vérité. Tu es Pure Lumière non assujettie à quelque forme que ce soit. Tu es l’Éther de Vie, l’Éther de la Célébration, là où l’allégresse ravit les corps et les esprits en la Danse de l’Unique, immobile et sans mouvement, et qui mène toutes les danses.
Écoute le Silence. Et le temps ne peut s’écouler en l’espace de ton Silence. Seul le paraître s’écoule et en le laissant s’écouler, sans rien retenir, sans rien réfréner, alors tu es libre, alors tu es lucide, alors tu es en joie, quelle que soit la douleur de ta vie ou de ton corps. La Vie devient prépondérante.
Laisse le sourire fleurir sur tes lèvres. Il te conduit au Cœur de ton Cœur, dans le Temple du Silence et de la Vérité, là où tu te vois sans voile et sans masque au-delà de l’apparence, au-delà de la forme, au-delà de tout désir et de toute question.
Quel que soit ce qui te parcourt en ce corps de chair, en cet instant comme en tout instant à venir, n’arrête rien et ne fige rien. Laisse cela s’écouler. Laisse-toi traverser. Laisse-toi féconder par l’Immuable Vérité qui laisse tout passer afin de ne rien retenir, afin de ne rien enfermer.
Le temps est venu de l’Union Mystique avec chaque autre que toi d’ici ou d’ailleurs, de cette vie ou de toute vie, parce que tu es la fontaine d’eau vive qui nourrit la Vie et qui est la Vie.
Alors l’Amour, celui qui ne peut être que vécu et non pas projeté, te comblera encore plus de Félicité et de Paix. Ne retiens rien. Donne-toi toi-même à l’Ultime que tu es. Donne-toi à chacun au-delà des sourires et des mots en le Silence intérieur de ton Cœur. Tu briseras alors tout jugement. Tu briseras alors toutes les illusions et tu vivras que tu n’es ni ceci ni cela, et pourtant tu es aussi ceci et cela.
Tu es au-delà de tout défini. Il n’y a aucun défi que tu ne puisses relever, défi que tu as écrit toi-même pour te souvenir que tu rêvais dans les mondes de la forme, dans l’illusion du bien et du mal. Il n’y aura plus de polarité. Il n’y aura plus de dualité. Il y aura juste Cela, qui a toujours été là.
L’Amour ne résiste à rien. Tu es invité, parce que tu es l’Amour, à ne plus résister. Laisse-toi traverser. Laisse-toi aimer. N’arrête rien et la fluidité de l’Unité de la Vie te parcourra sans interruption, de nuit comme de jour, en face de chaque œil croisé, de chaque main serrée et de chaque mot prononcé. Là est ta Félicité, là est ta Liberté et là est le seul espace qui contient tous les espaces, c’est l’espace du vrai, l’espace de Vérité qui englobe l’espace et le temps dans la même Unité.
Laisse-toi abreuver par la source d’eau vive du Serment et de la Promesse, celui de sortir de ton rêve et de ne laisser personne en arrière de toi ou au-devant de toi. Alors, tu seras consumé par la grâce d’Agapè. Plus rien ne pourra souffrir. Plus rien ne pourra questionner. Plus rien ne pourra interroger. Là est la Félicité, là est l’Unité mettant fin à la forme et mettant fin au mensonge de ce monde comme de tout monde.
Ce qui se déroule en toi, ce qui se déroule sur cette Terre en ce moment même, n’est qu’un prétexte. Il n’y a nulle punition, il n’y a nulle récompense, mais il y a totale restitution. Rien ne peut te manquer et tu ne peux manquer à rien. Ainsi est la Félicité. Ainsi est la Plénitude. Ainsi est le Néant. Tu as tout parcouru. Tu as tout vécu. Tu n’as pas besoin de t’en rappeler mais simplement en éprouver une lassitude, une lassitude du rêve, une lassitude de la forme.
Ainsi s’achève le rêve. Ainsi s’achève le cauchemar, le cauchemar de la distance, le cauchemar de la division, le cauchemar de la séparation. En Vérité, rien n’est séparé et tout cela n’est pas réel et n’a représenté que l’agencement de l’infinie possibilité de mondes et de formes, qui n’a pas besoin de temps ni même d’espace.
Alors, tu le vois par toi-même que tu es la Vie en toute vie, que tu es la Vie en tout monde, la Vie qui n’a pas besoin de forme, la Vie qui se suffit à elle-même, là où il n’y a ni distance ni la moindre souffrance.
Je t’invite à écouter la Danse de ton Cœur, que le rythme en soit à trois temps ou à mille temps, que ton cœur s’éteigne ou palpite, que ton cœur exulte ou soit triste, cela n’est que le prétexte pour te souvenir que tu es le Cœur du Cœur de chacun, de chaque humain, de chaque monde.
Aime, ce que tu ne comprends pas.
Aime, ce que tu as cru pouvoir détester.
Aime, ce que tu as cru devoir rejeter.
Aime et ne pose pas de question.
Aime en le Silence de ton Cœur quand les mots sont en désaccord.
Aime en le sourire de tes yeux quand tu n’arrives pas à parler.
Sers la main de l’inconnu, non pas pour le saluer mais simplement pour le contacter au-delà de l’apparence de la main, tu rejoindras son Cœur du Cœur, à condition de ne rien demander, ni pour toi ni pour l’autre, t’amenant à comprendre qu’il n’y a pas plus l’autre que toi.
Alors, tu te découvres en la nudité de l’Amour, en la Vérité de la bienveillance.
Alors, ton cœur chauffera que tu le sentes ou pas. Tu observeras les effets de cette résilience nouvelle qui ne peut correspondre à aucune morale, à aucune loi, à aucune coutume, mais qui est celle de la Liberté, celle de l’Amour.
N’oublie pas que tu n’as rien à demander, que tu n’as rien à redouter, que tu n’as rien à espérer, mais simplement être là, en le don total de ton paraître, dévoilant l’Être et le Non-Être.
Là est ce que tu es. Tout le reste n’a fait que passer et continuera à passer. N’obstrue pas le passage, mais sois toi-même le Passage. Accueilles. Accepte. Accepte que tu ne peux rien, alors tout te sera offert avant même que tu en exprimes la demande, parce que tout sera en résonance entre l’Intelligence de l’Amour en toi et l’Intelligence de la Lumière.
Là est le Réel. Là est le monde de la Vie qui ne connaîtra jamais la mort car il n’est jamais né mais a simplement supporté ton rêve.
Le temps est à l’extase, non pas ailleurs, mais simplement ici dans le commun et le banal de ton quotidien. Tout n’est que prétexte pour te conduire à toi-même. Ne résiste en rien. Ne refuse rien et tout te sera donné parce que tu es le Don, parce que tu es le Don de la Grâce.
Je suis aussi dans l’espace de mes mots comme dans la Danse de ton Cœur.
Je suis toi, au-delà de toute apparence, de tout discours et de toute affirmation ou contestation.
Laisse-toi consumer dans le Feu Igné de l’Amour. Tu es l’Unique Véritable.
Il n’y a que cela et c’est dans ce cela que tout est contenu et que tout est vécu ici comme partout dans les mondes de la forme.
…Silence…
Écoute le Silence. Ne lui demande rien et n’en attends rien. Sois simplement là avec toi et avec moi, comme avec chaque autre de toi, sans rien demander, alors tout se fait.
…Silence…
Entends entre mes mots le Verbe du Silence, celui qui jamais ne peut trahir. Le Silence est Beauté. Le Silence est Vérité. Tu n’auras plus jamais soif. Tu n’auras plus jamais faim. Tu n’auras plus besoin d’apparaître et de disparaître.
Tu es la Liberté. Tu es l’Amour. Tu es l’espace et le temps. Tu es ton nom comme ton premier nom et ton dernier nom qui est Abba, au-delà de la forme et au-delà de tout monde.
Il n’y a rien à décrire. Il n’y a rien à percevoir si ce n’est laisser la Vacuité te remplir d’Ineffable.
Il y a Communion en l’instant où tu m’entends et où chacun de toi t’entend, le même Amour, le seul réel.
Alors tu fais résonner l’univers et l’ensemble des sphères de la création pour leur signifier que le temps est à la Célébration du rêve vécu afin de l’honorer et de le respecter, en toute circonstance, en arrêtant le temps par ta Présence en ton Cœur. Tu vois alors tous les temps pour ce qu’ils sont, un rêve qui passe sans substance et sans saveur par rapport à la Vérité, par rapport à l’Inconnu, par rapport à l’Absolu.
Agapè au-dedans de toi, que la Bonne Nouvelle se propage en le Silence de cœur en cœur et de monde en monde pour faire le miracle d’une seule chose, il n’y a que l’Amour.
Permets-moi de déposer en ton cœur le Sceau d’Agapè et le Sceau du Réel.
…Silence…
Tu ne pourras plus jamais jouer à t’oublier. Tu en as rêvé tous les coins et recoins. Tu en as exploré tous les possibles jusqu’à l’infini des mondes qui n’est rien au regard de l’infini du Présent et l’infini de ta Présence.
…Silence…
Je terminerai par ces mots. Laisse le parfum de ton essence se déposer sur chaque regard, sur chaque forme, sur chaque rencontre car en cela tu es béni, et en cela tu es la bénédiction elle-même.
…Silence…
L’Impersonnel est là et les derniers mots avant le Silence sont ceci : AGAPÈ, AGAPÈ, AGAPÈ.
Que la Paix, la Vérité et la Joie soient ta demeure à jamais.
Je te salue par le Cœur de chacun, par chaque autre que toi.
Je te laisse maintenant au rythme qui est le tien, revenir en le paraître de l’Être porteur de ce Feu.
À toujours, à chaque souffle, je Suis là.
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