Téléchargement (download) : Audio MP3
Entretiens avec Jean-Luc Ayoun
Webinaire AGAPÈ (Lead Yourself)
Partie 7
13 octobre 2020
– Mémoires et mensonges.
– Temps 0, temps présent, et sans temps.
Bien, donc je reprends la parole.
Alors, nous avons vu durant ces deux derniers jours en satsang l’architecture et la forme, aussi bien de l’énergie que de l’anatomie du cerveau, pour essayer d’appréhender un petit peu ce qu’est ce personnage, et d’où il tire sa conscience, puisque nous avons vu hier que même quand nous sommes conscients, et pas supra-conscients, juste conscients, par exemple, nous avons vu que les décisions que nous prenons quelles qu’elles soient, sont soumises au circuit de la punition, qu’il existe donc des injonctions comportementales.
Ces injonctions peuvent être aussi bien intérieures, ce qui est simplement l’apprentissage de l’ego, c’est-à-dire en général vers trois, quatre ans, que nous prenons réellement conscience que nous sommes l’individu. Cette prise de conscience d’être un individu va correspondre à l’établissement d’un programme qui va dicter absolument tous nos comportements, toutes nos réactions, à travers ce jugement qu’on a appelé récompense/punition, et que tant que nous n’avons pas vu cela, nous sommes tous, en tant que personne, soumis au jugement.
Cette programmation c’est le disque dur du cerveau reptilien, là où siège ce qui secrète en quelque sorte la notion d’être quelque chose de séparé, d’individuel, qu’on appelle la personne. Ne trouvez-vous pas bizarre ce jeu de mots entre « il n’y a personne » et pourtant nous sommes une personne. Il y a là quelque chose d’assez mystérieux.
Alors cette programmation, eh bien aussi nous l’avons dit hier, des influences astrales, astrologiques, notre signe solaire, notre ascendant, qu’on soit dans un zodiaque normal ou un zodiaque sidéral, ne change rien. Nous sommes quelque part un automate qui répond à un programme.
Il y a réellement un esclavage cognitif que nous ne pouvons jamais dépasser. J’ai essayé de vous expliquer cette architecture, mais on est bien d’accord que même en étant informés et en ayant cette connaissance, nous sommes toujours soumis malgré tout à notre personnage.
Vous vous rappelez, je vous ai expliqué hier que le seul moment où le circuit de la récompense devenait plus important que le circuit de la punition, qu’il y avait réveil. Ce réveil permet de voir, au-delà des sens, ce que j’appelle le rêve, le rêve de la création, le mythe de la création, et le mensonge planétaire et cosmique.
Mon vécu par rapport à ça est simplement, et il colle parfaitement, au vécu du Docteur Eben Alexander. Je vous invite à lire son livre : «Preuve de l’existence du paradis». C’est un titre Marketing, bien évidemment il n’y a pas de paradis. Le seul paradis est sans forme et sans conscience. C’est ce que nous avons nommé le paradis blanc, Shantinilaya, la Demeure de Paix Suprême, le Grand Silence.
Les Tibétains appellent ça Rigpa. C’est le moment où, dans l’intervalle entre deux pensées, le Grand Silence se manifeste.
Personnellement, comme je le disais, depuis de nombreuses années, je peux disparaître à moi et au monde, et me maintenir à la jonction de ce qu’on pourrait appelé l’Être et le Non Être, au moment précis de l’extinction de la conscience, là où l’ego et le Soi sont tétanisés devant l’absence de lumière, qui n’est pas le noir, là où il n’y a plus de forme, rien à discerner, à sentir ou à voir.
Et en me maintenant en cet état qui correspond à plonger au Cœur du Cœur, je vois clairement que je suis ce point au centre et je vois tout autour des globes emboîtés les uns dans les autres, qui sont les mondes de la création.
Si je prends l’exemple de Carlos Castaneda, il a eu bien évidemment accès à cette expérience, et à partir de là il a exploré ces visions et ces mondes, mais il n’a pas pu pénétrer dans le Non Être, sans ça il aurait dit que tout ça c’est du cinéma.
La seule et unique personne qui ait vécu cela est Nisargadatta, Bidi.
Bien évidemment, je le disais dit hier, vous avez en France des auteurs, je prends par exemple Jean Klein, qui a parfaitement décrit ce qu’est le Soi et ce qu’est l’Unité, mais n’a pas vécu la dissolution complète.
Si on regarde bien avant dans le temps, vous avez Rûmî. Rûmî, Zwedenborg, ont parfaitement décrit, à travers tout ce qu’ils ont pu dire et vivre, mais aucun de ces grands Êtres ne vous a dit que tout cela était un rêve.
Le problème c’est que, quand vous n’êtes pas immobiles dans ce processus d’extinction de la conscience, vous êtes attirés, attractés en dehors du point Zéro par la forme, par les couleurs, par les différents plans dimensionnels, mais là vous ne pouvez pas témoigner du Non Être.
Le Non Être c’est le Grand Silence, du point de vue de l’ego c’est le grand Vide, du point de vue du Soi et du point de vue spirituel, vous appelez ça la noirceur. Mais je rappelle que dans toutes les traditions, ce que nous nommons l’ombre, les ténèbres, n’a rien à voir avec ce qui est antérieur à la Lumière.
Beaucoup de gens effectivement sont attirés, attractés par les expériences, mais une expérience passe, même quand vous vivez des états vibratoires, même quand vos chakras, vos portes, vos étoiles sont actives, vous vivez effectivement le vibral, le supra-mental, mais vous n’avez pas accès au Grand Silence. Le Grand Silence vous est accessible dès que vous avez fait le sacrifice de votre personne, de votre histoire, de votre mémoire.
Si je prends les deux êtres que nous connaissons, nous en Occident en tout cas …
Traductrice : Les deux êtres qui … que quoi Jean-Luc ?
Comment ?
Traductrice : Les deux êtres que quoi ?
Oui, oui, nous avons des êtres qui ont exprimé, et je vais prendre ceux qui sont le plus proches de nous, Omraam de son vivant, tous les matins allait faire une méditation du Soleil levant. Omraam savait qu’il y avait quelque chose derrière la lumière – quand je dis derrière, c’est figuratif, c’est derrière, devant, ce n’est pas un terme de distance – mais il ne l’a pas pénétré. Il a dit, il y a quelque chose derrière le Soleil, derrière la lumière mais, tout en le sachant, il ne pouvait pas le vivre.
Si nous prenons Bernard de Montréal qui a dit tant de choses si vraies et si justes, dans les années 1980 il a commencé à parler – vous le retrouverez dans ses différents textes et audios qui sont diffusés – a dit lui aussi qu’il y avait quelque chose derrière le mental supérieur ou le supra mental, mais qu’il ne pouvait pas l’expliquer.
A partir de là, il a vu les cycles, il a vu les mondes, il a parlé de cycles, il a parlé d’évolution, il a parlé d’involution, mais cela ne concerne que le film. Et quand on lui posait la question aussi de ce qu’il y avait après ça, il employait le mot d’absolu, pas dans le sens où je le dis aujourd’hui, et il avait bien précisé qu’un Jean viendrait de France, représentant le choix judicieux des Melchizedeks, pour dévoiler l’Absolu.
Voilà pourquoi il y a une espèce, non pas de confusion, mais … et beaucoup d’enseignements, la totalité des enseignements spirituels dans lesquels je m’inclue aussi bien sûr, après avoir transmis tout ce que j’ai reçu, en fait n’existent pas. Ce n’est pas le réel.
Je vous l’ai déjà dit autrement, on nous a raconté l’Histoire avec un grand H, pour nous permettre de comprendre que c’est un film et de comprendre que nous ne sommes rien de ce film. Ça ne date pas d’aujourd’hui, si vous connaissez Platon, vous avez la fameuse allégorie de la caverne, et c’est effectivement l’image la plus claire et la plus précise qu’on puisse évoquer.
Vous avez des individus au fond d’une caverne qui sont tournés vers le mur du fond, et la lumière est derrière eux. Elle éclaire leurs personnages et leurs ombres, le personnage regardant l’ombre sur le mur, s’identifie à cette projection, à cet endroit. L’individu qui est assis et qui regarde sa propre ombre est l’observateur, le témoin. Mais tant que vous êtes captivés par le jeu des formes, des ombres, vous n’êtes pas disponibles pour vous retourner et voir aussi que votre personnage et l’ombre de votre personnage ne sont pas la lumière, mais une projection de la lumière.
Il en est de même pour la conscience. La conscience c’est l’intermédiaire entre le film et le réel. Tant que vous êtes dans le film, tant que vous regardez le film, vous ne pouvez pas être libres.
Par contre, vous pouvez éclairer le film, et plus vous allez éclairer le film avec une intensité de plus en plus forte, plus les ombres vont être dévorées littéralement par la Lumière. La première étape est donc effectivement de voir que c’est un film, ne plus être identifié à ce qui est projeté sur le mur du fond de la caverne de Platon, mais aussi avoir la curiosité de se retourner pour voir que la lumière vient de l’entrée de la grotte.
Pour cela il vous arrêter d’être le témoin ou l’observateur, vous lever et aller vers cette lumière. A ce moment-là le film disparaît puisqu’il n’y a plus d’observateur, il n’y a plus d’ombre projetée sur le mur du fond de la caverne. C’est exactement ce qui se passe quand vous dormez, vous n’avez aucune conscience du monde, vous n’avez aucune conscience de vous, et pourtant vous êtes toujours là.
Donc, tous les grands mystiques et tous les sages si on peut les appeler ainsi, ont été soumis à cette notion d’évolution, de futur, de progression, parce qu’ils ne sont pas passés de l’autre côté de la Lumière.
Vous savez, je vous ai parlé, j’ai étudié pendant de nombreuses années, les expériences de mort imminente. On s’est aperçu que parmi ces expérienceurs, entre quatre et sept pour cent selon les séries, nous décrivaient une expérience un peu plus aboutie si je peux dire. Je l’ai déjà évoqué les jours précédents, mais il faut bien comprendre que tant qu’il y a mouvement, tant qu’il y a cycle, tant qu’il y a cinéma, vous êtes captivés, mais ce n’est en rien la Vérité.
Malheureusement, il a fallu préparer cette redécouverte de ce qui a toujours été là, mais que nous avions oublié parce que nous étions fixés si je peux dire sur l’histoire, sur la souffrance, sur la connaissance et l’ignorance, et nous n’étions pas disponibles, et l’accès au supra mental n’était pas possible.
La descente de l’Esprit Saint ou la révélation du supra mental a commencé à réapparaître durant l’année 1984. Il a fallu plus de trente ans pour, petit à petit, ancrer si je peux dire, l’information de la Vérité, le temps Zéro, le Grand Silence, que vous le nommiez Rigpa, que vous le nommiez Parabrahman, ce ne sont que des mots qui essaient de traduire la vérité, mais vous savez très bien qu’aucun mot ne peut traduire la Vérité.
La Vérité ne peut être que vécue, et vous pouvez témoigner de la Vérité. Nous l’avons nommée Agapè pour encore nommer quelque chose, mais c’est quelque chose qui est accessible aujourd’hui. Vous voyez bien la différence depuis tous ces millénaires où très peu d’êtres ont pu approcher, ne serait-ce que de cette jonction de l’Être et du Non Être.
Bien sûr, si on regarde Ma Ananda Moyi, elle a vécu cela. Elle a d’ailleurs traduit au-delà de ses discours, par sa capacité à rester immobile, sans manger, sans changer de place, pendant des années, elle demeurait assise ou couchée, et personne ne pouvait la déplacer. C’était un bloc de pierre de plusieurs tonnes.
La grande nouveauté, surtout depuis les dernières années de vie de Bidi, et surtout pour nous tous aujourd’hui, c’est que cette information et ce vécu du temps Zéro, est immédiat dès l’instant où vous arrêtez de croire. La première chose à laquelle on croit, bien sûr, c’est ce que nous voyons, ce que nous sentons, ce que nous percevons, et nous croyons donc à notre propre corps, à notre histoire, et aux cycles.
La Vérité est sans cycle, la Vérité est sans histoire et la Vérité est sans monde et sans forme.
Vous ne pouvez absolument pas me croire, mais par contre vous pouvez absolument le vivre. C’est d’ailleurs pour ça que Bidi, lors de son arrivée en 2012, a tellement insisté sur ce qu’on appelle le témoin, l’observateur, qu’il a tellement insisté sur la réfutation, netti, netti, ni ceci ni cela, et qu’il a posé en quelque sorte les fondements de ce que nous vivons maintenant, qui n’est rien d’autre que la fin du rêve, la fin du mythe et la fin de la forme.
Comme le disait Cristina hier : «Ce n’est pas parce que je vis la Vérité que j’ai rejeté la Vie ou ma vie». Je n’ai pas besoin d’être assis en tailleur, de revêtir une robe orange ou de créer un mouvement ou quoi que ce soit. Je sais que je rêve et cela me libère de toutes les prétentions, de toutes les croyances. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir des connaissances, mais les connaissances concernent le rêve.
La Vérité ne peut être que vécue. Elle ne peut pas être dite parce que dès qu’il y a expression, quelle que soit la forme de cette expression, il y a déformation, il y a projection et il y a distance. La seule solution, que Anaël m’a répétée pendant des semaines avant de débuter les Noces Célestes. Il me faisait vivre toutes les nuits ma propre dissolution dans le Paradis Blanc. Toutes les nuits pendant trois semaines, c’était une terreur horrible et il répétait sans arrêt, je ne savais même pas ce que ça voulait dire à l’époque : «Hic et Nunc», Ici et Maintenant, l’Instant Présent si vous voulez.
L’Instant Présent, l’Éternel Présent, ce n’est pas méditer, ce n’est pas avoir des visions, ce n’est même pas monter en vibration. C’est uniquement le Grand Silence. Vous savez, il n’y a rien de nouveau dans tout ça. Si on regarde même le Taoïsme, les textes que j’ai lus, ayant été médecin acupuncteur, on nous dit que le Tao, la Voie, c’est le moyeu de la roue qui permet à la roue de tourner, qui permet le mouvement, qui permet le déplacement mais qui n’est ni le mouvement ni le déplacement.
En médecine chinoise d’ailleurs, on parle de centre, et les chinois ont différencié deux centres : le centre lieu de vie – la pellicule du film -, le centre Source de Vie, immatériel, l’Esprit et aussi ce Grand Silence.
Donc vous voyez, la conceptualisation de l’Absolu ne date pas d’aujourd’hui. Mais aujourd’hui, nous ne sommes plus dans les concepts. Nous sommes dans la réalité de ce vécu qui est un état au-delà de tout état, de vide de projection, vide de toute identification. À ce moment-là, vous êtes Agapè. Et demain, dans la partie je dirais vivre l’État Naturel, je vous donnerai tous les signes, tous les symptômes que vous manifestez lors de cet État Naturel.
Le fondement, et j’en parle déjà aujourd’hui, le fondement de tout cela, attention ce n’est pas quelque chose que vous cherchez à cultiver, à développer, c’est quelque chose qui s’impose spontanément. Vous êtes humbles, vous êtes simples et vous êtes joyeux. Aucune souffrance ne peut vous atteindre. Je dis bien souffrance et pas douleur. La douleur est présente pour tout le monde à quelque niveau que ce soit. Je peux ressentir une douleur comme n’importe qui. J’ai même eu le covid, en premier même, en décembre. (Rire)
L’Absolu ne vous préserve pas de la maladie mais réellement et concrètement, vous n’en souffrez pas. Vous n’en souffrez plus ! Et surtout, surtout, vous ne fuyez rien. Comme ça été expliqué quand nous avons développé les douze Étoiles de la tête, au-delà de la personnification par certaines entités spirituelles qui ont vécu sur Terre. Les douze Étoiles de la tête sont surtout des potentiels spirituels qui se développent d’eux-mêmes dès que vous vous êtes sacrifiés. Mais ce sacrifice n’est pas un acte de suicide. Le sacrifice est simplement «arrêter de croire à quoi que ce soit» parce que vous ne pouvez pas croire et être dans le Présent, c’est impossible.
Ceci serait explicable aussi en neurosciences, en biologie moléculaire, en astrophysique, mais nous n’avons ni le temps et je n’ai pas non plus les connaissances pour en parler suffisamment. Le Temps Zéro existe dans toutes les cellules vivantes. C’est le seul exemple que je donnerai. Vous avez tous entendu parler de l’ADN, des chromosomes, de ce qu’on appelle la division cellulaire. Une cellule, pour se diviser, doit d’abord créer des structures qui sont à côté du noyau. Ces deux structures qui sont de chaque côté du noyau vont permettre aux chromosomes de s’aligner sur la ligne médiane entre ces deux structures.
Alors pour ceux qui ont des vagues souvenirs de biologie, je précise que j’ai eu l’occasion d’en parler à d’innombrables reprises aussi. Donc, vous retrouverez tout ça dans tous les satsangs que j’ai faits mais je rappelle qu’aujourd’hui, je vais vous donner une vision panoramique du Réel au travers de l’illusion.
Donc, quand cette cellule se divise, les chromosomes s’alignent au milieu du noyau et chacun se divise en deux et reproduit la partie manquante pour que la division cellulaire se termine. Il y a à ce niveau-là un paradoxe dans la division cellulaire et aussi dans toute la biologie cellulaire. Nous vivons dans un espace/temps au niveau de notre conscience : l’heure qui passe, les jours qui se lèvent et qui se couchent, les saisons, les années. Donc, nous avons une perception du temps, nous mesurons le temps. Il se trouve que nos cellules, toutes nos cellules du corps n’évoluent absolument pas dans le même espace/temps que nous.
Pour ceux que ça intéresserait parce que je n’ai pas le temps de développer en si peu de temps, je vous invite à retrouver sur Internet les écrits et les travaux d’un livre qui s’appelle «Transmutations Alchimiques à Faible Énergie» (C. Louis Kervran) où vous allez comprendre que, à travers certaines expériences, la base de temps du métabolisme cellulaire, et en particulier dans les mitochondries, n’est absolument pas linéaire telle que nous connaissons. En effet, nos cellules sont capables, par les mitochondries, de transmuter les métaux.
M. Kervran d’ailleurs, qui est l’auteur de ce livre, nous donne l’expérience suivante. Je vous la résume en deux minutes. Vous prenez une poule. Vous lui supprimer le calcaire de l’alimentation. Les œufs auront une coquille molle. Donnez à ces poules à manger du sable, de la silice, pas du calcaire mais de la silice, et miracle, la poule refait des œufs durs, peut-être pas des œufs durs mais la coquille est dure (Rires), la silice étant un minéral qui cristallise …
Traductrice : Coupure.
Ah, non, moi ça marche.
(On entend les rires de la traductrice.)
Oui. Alors, donc nous étions en train de nourrir la poule avec de la silice et je disais donc qu’on s’attendait à ce qu’effectivement, et c’est le cas, on trouve des œufs avec une coquille dure. Et donc, quand on a analysé la coquille, on s’est dit ça va être des œufs avec une coquille en silice plutôt qu’en calcaire. Mais la surprise qu’on a eue, c’est que la coquille n’était pas en silice. Elle était en calcaire. Et à la suite de nombreuses recherches, on s’est aperçu que la silice que l’on donnait à manger à la poule était transmutée en calcaire. Alors, la différence entre le calcaire et la silice, le calcium et la silice, c’est juste un électron en plus.
Quand je dis juste, c’est quelque chose d’énorme ! Vous avez un électron sur la couche périphérique, – regardez ce qu’on appelle la classification de Mendeleïev, la classification des éléments -, et donc, la poule a transformé le silicium en calcaire. Le problème, c’est que nous, si nous voulions faire ça, il faudrait que la température monte à des milliers de degrés. Et la poule fait ça dans ses mitochondries, tranquillement, sans aucun problème.
Il y a réellement une élévation de température mais qui dure un temps tellement court, je crois que c’est de l’ordre de 10-25secondes, et pour le corps de la poule dans sa totalité, il n’y a aucune élévation de température. Bien évidemment, nous connaissons le rôle physiologique des mitochondries, mais très peu connaissent le rôle occulte, si je peux dire ésotérique, de ce qu’on appelle les mitochondries.
Alors, je reviens à mon thème parce que là, tout ça, c’était pour vous donner un petit peu le cadre. Alors, si on aborde maintenant la mémoire, nous savons parfaitement en neurosciences, en médecine, que la mémoire est protéiforme, elle a plusieurs formes d’expression. Il n’est pas question de vous faire un cours de physiologie de la mémoire. Mais nous connaissons tous cela dans notre vie, quel que soit notre âge, même sans être atteint d’un Alzheimer ou d’une maladie dite autre.
Il y a la mémoire immédiate et la mémoire plus ancienne. «Je ne me rappelle plus ce que j’ai fait de mes clés», c’est de la mémoire immédiate. Et il y a une mémoire beaucoup plus ancienne qui est liée à notre histoire dans cette incarnation comme dans toute incarnation, qui est liée à l’identification. Au-delà du corps dans lequel on est, par l’apparition de l’individualité à trois, quatre ans, où nous prenons conscience que nous sommes une identité, le prénom par lequel nous appellent nos parents, et il y a donc une fausse identification à cette mémoire.
Bien évidemment, je suis conscient que je m’appelle Jean-Luc Ayoun, que je suis né à tel date, mais c’est seulement la pointe émergée de l’iceberg, de ce que je suis et de ce que nous sommes tous. La mémoire, si utile dans le film, est un poids terrible quand on s’intéresse à la Vérité. Aucune mémoire, aucun passé n’est vrai et pourtant nous y sommes soumis. Nous voyons bien que nous sommes enfants, que nous grandissons et que nous vieillissons. Mais c’est un problème d’identification, à ne pas confondre avec un syndrome psychiatrique qu’on pourrait appeler la désidentification ou la déréalisation.
C’est là où je voulais en venir avec cette histoire de mémoire, c’est que quand vous êtes Agapè dans l’État Naturel, bien sûr, vous savez toujours comment vous vous appelez, mais je vous garantis que vous n’êtes plus du tout affectés par ces mémoires, quelles qu’elles soient. Le programme biologique, lui, continuera jusqu’à l’extinction de la forme, de cette forme, et quand Bidi ou moi-même ou d’autres, d’autres frères et sœurs, vous disent la même chose, mais que surtout cela induit des transformations telles que vous êtes obligés de les constater.
Je n’aime pas trop parler de moi, de mes expériences oui, mais je ne vous en citerai qu’une. Je suis porteur d’une maladie héréditaire familiale, sur laquelle j’ai fait ma thèse de médecine d’ailleurs. Et je n’ai plus cette maladie. Elle ne m’a plus jamais affecté. Alors j’ai rencontré un professeur de médecine qui suit les gens qui ont cette maladie. Il m’a dit : «Ce n’est pas possible» Il a voulu faire les tests génétiques pour trouver le gène. Effectivement, les gènes sont présents et de façon, comme on dit en médecine, dominante. C’est-à-dire, j’ai les deux gènes. Et je vous fais grâce des noms savants. (Rire)
Mais ce professeur a failli s’arracher les quelques cheveux qui lui restaient sur la tête. Je n’avais plus les marqueurs biologiques de cette maladie et pourtant les gènes étaient toujours présents, les gènes de la maladie. Mais la maladie n’est plus exprimée parce que lors de la réplication de l’ADN, qui nous fait passer au sein du rêve de deux brins d’ADN à douze brins d’ADN …
Traductrice : C’est ça, douze, que tu as dit ?
… On passe de deux brins à douze brins d’ADN. Mais cet ADN nouveau, les dix nouveaux brins sont éthérique et non pas physiques. Mais ça met fin à la souffrance et ça a mis fin à la maladie. Je n’ai jamais cherché à me guérir de cette maladie parce qu’elle était inguérissable, étant inscrite dans l’ADN. En plus, comme on dit, j’avais les deux gènes, c’est-à-dire qu’on appelle ça «homozygote» ou « hétérozygote». Enfin, peu importe. Voilà. Donc, si vous voulez, j’ai eu la preuve formelle de cet Absolu dans mes propres cellules. Mais les modifications comportementales, psychologiques sont, elles, bien réelles. Et on les retrouve chez tous les frères et sœurs qui sont dans cet État Naturel.
Et nous sommes suffisamment nombreux, aujourd’hui pour être la preuve vivante que tous ces phénomènes mémoriels, qui sont utiles dans le film, sont un poids énorme par rapport au Réel. C’est ça le mensonge. Je reviendrai d’ailleurs plus en détail sur le mensonge cosmique et le mensonge planétaire, comme disait Bernard de Montréal. Et je vous démontrerai de manière facile que tous ceux qui sont en train de croire encore à des écrits, ne peuvent pas voir l’illusion de ce que nous avons tous décrit, sans exception, concernant le supra mental et tous ces mondes emboîtés les uns dans les autres qui, en définitive, ne sont que nous.
La mémoire est un mensonge. L’avenir est aussi un mensonge. Pourquoi ? Parce que quand vous vivez Agapè, sans avoir besoin nécessairement, comme je l’ai vécu, de voir tous ces mondes emboîtés les uns dans les autres, vous vivez clairement, parce que vous vous souvenez, que vous êtes réellement antérieurs à la conscience et antérieurs à la Lumière. Tant que vous êtes soumis à votre conscience, et là, je ne parle même pas du film, je parle du projecteur, vous croyez être le projecteur, c’est l’analogie avec la Caverne de Platon, vous vous rappelez ?
Vous avez des ombres sur le mur, vous avez l’observateur, l’observateur va vers la lumière, il s’est retourné, il rentre dans la lumière, c’est le projecteur, et il traverse le projecteur et la lumière comme dans les NDE les plus vastes. Et la différence pour ces individus qui ont fait des NDE extrêmes, ou pour moi-même qui ait vécu cet état où j’ai pu maintenir ma conscience, sans effort, à la jonction de l’Être et du Non-Être avant que le projecteur n’apparaisse, ne peuvent que vous dire que le projecteur n’existe même pas.
C’est soit un jeu de forme, un jeu de dimension, et tout ça n’existe que pour celui qui est tributaire de la mémoire ou tributaire d’un avenir. Alors qu’est ce qui s’est passé quand on prend l’exemple de l’allégorie de la caverne si on va jusqu’au bout. Alors vous aviez tous ces êtres qui sont captivés par les ombres sur le mur, il y en a un qui s’aperçoit que c’est lui-même qui observe ça, il cherche d’où vient la source de cette forme, il se dirige vers la lumière, il traverse la lumière.
Il revient témoigner auprès des autres observateurs en leur disant que les ombres ne sont pas vraies, en leur disant que leur corps ne sont pas vrais et que tout vient du projecteur qu’on appelle la Source, on peut aussi l’appeler le Soleil ou l’initiation solaire si vous voulez, et celui qui a vécu l’Absolu vient dire à ceux qui sont installés dans le Soi que rien de tout ça n’est vrai. Alors à l’époque ceux qui ont entr’aperçu cela, que ce soit Jésus, Bouddha, Mani, Ahura Mazda et tant d’autres, se font littéralement lynchés ou crucifiés même, par ceux qui sont installés dans l’observateur captif du Soi et captif du supra mental.
C’est exactement ce qui s’est passé par exemple pour Sri Aurobindo qui, après avoir vécu le supra mental, s’est empressé de manifester ses visions. De même pour Bernard de Montréal qui a parlé d’involution, d’évolution, j’en parlerai cet après-midi, mais qui n’a pas vu ce qu’il y avait derrière le projecteur. Il a entr’aperçu comme tant d’autres, mais il ne l’a pas vécu. Et cela était parfait ainsi, ce n’était pas une erreur, parce que dans le déroulement de l’histoire, il fallait que, dans le film, il y ait un certain nombre d’êtres vivants qui reçoivent l’information du Temps Zéro, et ça ne se fait pas du jour au lendemain.
J’ai fait partie des premiers si je peux dire, avec tant d’autres aussi, mais on était peu nombreux à ce moment-là à bénéficier des premières descentes de l’Esprit Saint en 1984, et la progression de la Lumière a suivi un certain nombre de processus qui ont été parfaitement décrits par Autres Dimensions.
Il a fallu donc construire une histoire, ce n’est pas moi qui l’ait construite, elle fait partie du scénario commun que nous avons tous écrit pour amener à la fin du film, à la fin de la pellicule et voir qu’il n’y a pas plus de réalité dans la pellicule que dans le projecteur. À ce moment là, vous voyez la conscience pour ce qu’elle est réellement, un moyen de rêver, un moyen de se croire involué, un moyen de se croire évolué, mais ce n’est en rien la Vérité. On pourrait être très brutal en disant que tout ce qui passe n’est pas réel, le seul Réel est le Silence.
Le moment où il n’y a plus de projection, ni même d’intériorisation ou de méditation, et à ce moment là vous redevenez comme je le dis humain, un humain dans sa simplicité. Vous faites avec ce que vous avez comme corps, comme connaissance, comme âge, comme ami, comme famille.
Vous acceptez tout cela, vous ne vous opposez plus parce que vous n’êtes plus soumis à aucun jugement de vous-mêmes ou de tout autre. Le circuit de la récompense a pris toute la place, vous êtes dans cette paix et dans cette joie nue, je précise «inébranlable», ce qui ne m’empêche pas d’être affecté comme tout le monde par les influences astrologiques, je suis un bélier, vous ne ferez jamais de moi un capricorne ou un taureau.
Ça c’est mon rôle dans le film mais je ne pourrai plus jamais être dupe de ma forme, de ma vie ou du film lui-même. Là est la véritable Liberté, et en le vivant vous ne pouvez que constater qu’il n’y plus le moindre espace pour le doute, mais je vous rassure, je doute de plein de choses concernant le film comme tout le monde. Est-ce que mon micro va marcher ?
Je suis obligé aussi de prévoir, mais ça concerne le film. Je ne suis pas cela mais je joue le jeu en toute sincérité. Alors bien sûr il y a d’autres modifications qui surviennent, je sais que parmi tous les frères et sœurs qui le vivent, on a si je peux dire les mêmes symptômes, quels que soient notre âge, notre sexe ou nos expériences passées.
Ça c’est important parce que ce changement dans votre vie, dans votre tempérament, votre personnalité n’est jamais un effort, n’est jamais un développement personnel, c’est plutôt de l’ordre du relâchement, de l’acquiescement, de l’acceptation à la fois du film et du Réel, ça ne pose aucun problème.
Ce qui pose problème comme tout un chacun, comme tout être humain, c’est bien évidemment les obligations de quelques natures qu’elles soient dans ce monde, mais nous avons un avantage énorme parce que la société est en train de devenir un chaos total et absolu, les ombres s’agitent sur le mur du fond de la caverne.
Ah ! Tu m’entends ?
Traductrice : C’est bon, c’est bon, c’est bon, oui.
Ah! C’est revenu, d’accord.
Traductrice : Oui.
L’observateur est déstabilisé parce qu’il se rend bien compte que les ombres sur le fond du mur devient totalement illogique et incohérent. Bien, il suffit de regarder aussi bien sur les réseaux sociaux, qu’à la télé ou les médias pour affirmer sans aucune difficulté que ça ne tourne plus vraiment rond. Et quand ça ne tourne plus vraiment rond, eh bien, le mouvement s’arrête de lui-même. L’observateur est bien obligé de vouloir comprendre, et pour cela il est obligé d’aller vers le projecteur.
En fait le cauchemar, le chaos que nous vivons sur la scène du monde est la seule opportunité qui va nous sortir du rêve. L’être humain, par ce que l’on appelle la résilience, n’est jamais aussi bon que quand le film n’a plus de sens, quand la souffrance est là, quand vous êtes privés de la liberté extérieure, ce qui ne saurait tarder, vu l’arrivée de Nibiru.
Quand vous en aurez marre de jouer au jeu vidéo, de faire votre pain comme pendant le confinement, quand vous en aurez marre de toute cette dissonance cognitive, alors comme on dit, vous lâcherez le film et l’affaire, vous serez à la nausée de la forme. À ce moment-là vous serez disponibles pour le Réel et vous sortirez de votre circuit de la punition.
Ce que l’on appelle pour nous occidentaux l’éducation judéo-chrétienne, vous sortirez de la dualité inexorable du film, vous dépasserez même la notion d’unité, vous dépasserez le mythe de la création et concrètement et réellement, à ce moment-là, vous serez en Agapè, pas avant. Ce qui explique que beaucoup de frères et de sœurs aujourd’hui, qui ont vécu les résonances Agapè Spatiales Inter Dimensionnelles, ont vécu la Vérité, mais ça ne s’installe pas en une minute, ni même par votre volonté, mais uniquement par l’acceptation du film, du cauchemar.
L’important est de révéler le cauchemar même à vous faire passer pour fou, simplement en éclairant le cauchemar, ce que font beaucoup de frères et sœurs aujourd’hui sur les réseaux sociaux, mais à un moment donné l’écœurement, la nausée sera telle que vous ne pourrez faire autrement que de vivre le Réel. Il n’y a rien à faire, il y a tout à être en fonction de votre propre film mais immanquablement le chaos du film vous amène à la Vérité.
Je comprends parfaitement et je l’ai répété à de nombreuses reprises qu’il fallait laisser les rêveurs rêver, d’un nouveau monde, d’une nouvelle forme. Quand ils en auront marre de rêver puisque le film devient un cauchemar, alors ils vivront le réel, personne ne peut y échapper.
Comme je le disais il y a deux ans, la pandémie Agapè ne peut pas échouer, vous y assistez en ce moment-même, en ces jours ci. Le film qui se déroule sur l’écran du monde comme dans votre mental, dans vos pensées, va aboutir à un fracas qui correspond à celui de la première émanation de la Lumière. C’est ça le serment et la promesse, ça tient en trois mots : «Je me souviens», au-delà de toute mémoire, de toute volonté, de tout désir comme de toute crainte, «de qui je suis», au-delà de l’Être et du non Être.
C’est à vous qu’il appartient de le vivre, en quelque sorte de vous le prouver à vous-mêmes, mais vous ne pouvez pas servir deux maîtres à la fois, soit vous servez ce monde, soit vous êtes le maître de votre monde.
J’arrêterai là pour l’instant, je crois que ça va être l’heure.
Nous nous donnons rendez-vous à seize heures où je continuerai sur la lancée et éventuellement déjà des petites questions qui peuvent nourrir si vous voulez ce webinaire, on les prendra aussi à ce moment-là, si Cristina est d’accord.
NOUS SUIVRE
Tous droits réservés 2020 © Apothéose.live