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Entretiens avec Jean-Luc Ayoun
Webinaire AGAPÈ (Lead Yourself)
Partie 6

Lundi 12 octobre 2020

– Neurosciences (suite)

– Jean-Luc Ayoun

Jean-Luc : Bonjour à tout le monde.

Alors tout d’abord un grand merci à Cristina pour tout ce qu’elle a déployé. Voilà.

Je voudrais à la fois compléter, et à la fois pour Cristina elle-même, rajouter deux éléments très courts.

Alors bien évidemment Agapè en entreprise présentée brut, ça ne peut pas passer. Par contre dans les logiciels et les techniques que j’ai mis au point, dans le coaching de groupe en particulier, je ne parle pas d’empathie, de compassion et autres, mais il y a quelque chose qui est compréhensible par tout le monde et qui est une base de départ, et ce mot c’est la bienveillance.

La deuxième chose, ça c’est quelque chose que l’on entend systématiquement depuis 2012 : les gens se demandent pourquoi on fait des projets?

On peut faire des projets quel que soit le scénario final et parfois aussi, sans rien demander, il y a des projets qui arrivent à nous. Laisser être ce qui est, laisser la vie couler, c’est aussi être disponible pour ce qui se présente dans la vie humaine.

Ça va très, très loin. Quand vous êtes disponibles, vous accueillez ce qui se présente et en particulier par rapport à la notion de projet, il faut déjà accepter que celui qui est dans l’état naturel ne tient pas à ses projets, il n’y a pas d’attachement. Nous sommes disponibles pour le temps zéro mais nous sommes aussi disponibles pour achever, compléter le rêve qui est en cours.

Comme je l’ai dit, il vaut mieux que ce soit un rêve qu’un cauchemar. Le projet n’est pas une projection hors de l’instant présent, et de toute façon si vous êtes à l’écoute au-delà de toute réflexion, au-delà de toute décision, là aussi la lucidité se fait d’elle-même.

Voilà, donc parler de demain ne veut pas dire que l’on est dupe de demain, mais que l’on continue, comme le disait Cristina, ce que l’on aime.

Vous savez, toute ma vie j’ai accumulé des connaissances, mais à aucun moment ces connaissances n’ont été un obstacle à la liberté. Parce que j’aime ça et je ne vois pas pourquoi, même si c’était la fin demain, pourquoi je ne laisserais pas le rêve apparaître puisque de toute façon je sais que c’est un rêve. Et encore une fois, sans tenir au rêve, il est préférable de rêver que de cauchemarder, n’est-ce pas ?

Alors ces deux choses étant dites, je vais terminer mon Satsang de ce matin et à partir de huit heures, d’ici trois quart d’heures, je laisserai la place à Abba. Et pour l’instant donc nous reprenons là où nous nous en étions arrêtés ce matin.

J’ai essayé de vous montrer, de vous démontrer que tout ce que nous croyons choisir, décider, n’est pas issu de notre volonté ou de nos pensées, autrement dit comme disait Bidi : «Tout ce qui doit arriver arrivera quoi que tu fasses, tout ce qui ne doit pas arriver, n’arrivera pas, ne se produira pas quoique tu fasses».

C’est loin d’être un défaitisme ou une vision négative mais c’est justement ça qui vous rend disponible et qui va permettre à l’Intelligence du Réel, de la Lumière, de manifester dans votre rêve les choses les plus agréables et, je le répète, nous ne sommes pas dupes.

Voilà ceci étant dit, pour compléter un peu sur ce qu’à dit Cristina je reviens maintenant sur… voilà, il nous restait à voir, à compléter les données du psychiatre Robert Cloninger, je parlais ce matin de la carte psychobiologique de la personnalité avec les différents comportements primaires, les différents – les quatre vingt un parce qu’il y en a quatre vingt un – types de tempéraments.

Mais maintenant depuis les progrès sur la compréhension et l’imagerie de l’intelligence émotionnelle, le Dr Cloninger a démontré ce qui était encore plus important que la personne, c’était trois nouveaux critères qui étaient nécessaires et suffisants pour être bien dans le bien-être à tous les niveaux.

Alors on appelle ces trois critères, le premier c’est, la coopération …

Traductrice : Il y a eu une coupure Jean-Luc.

… La coopération, qui est le premier critère. La coopération c’est simplement l’aptitude à établir des relations sociales harmonieuses, c’est là que rentre la bienveillance, ce que disait aussi Cristina nous sommes des êtres humains, il n’y a personne au-dessus et il n’y personne en dessous, même au sein de l’entreprise. Cette coopération est essentielle et c’est un des critères au niveau de ce qui se passe sur terre en ce moment, qui a été fracassé par leur manipulation.

Le deuxième critère s’appelle la persistance, c’est l’aptitude à maintenir clairement dans l’esprit un objectif précis, on rejoint là la notion de projet que j’ai évoquée avant et d’avenir qui appartient au rêve.

Le troisième critère est certainement, d’après Cloninger et d’après mon expérience, c’est ce que Cloninger a nommé la transcendance. Ce n’est pas de la spiritualité, la transcendance étant définie ici comme la capacité à s’auto-représenter sa place dans l’univers. Je ne dis pas être bien mais être capable de représentation de sa place.

Si ces trois critères sont présents, que cela soit au niveau de l’individu, des groupes, ou d’un aspect professionnel, à ce moment-là les transformations sont réelles. Toutes les techniques de coaching, d’accompagnement sont un état de résonance, d’adéquation, d’ajustement entre celui qui parle ou qui émet des idées et celui qui les reçoit ou le groupe qui les reçoit.

Alors au-delà de ces trois critères essentiels, coopération, persistance et transcendance, et indépendamment de tout ce que j’ai pu vous dire sur les trois cerveaux ce matin, les choses les plus importantes – et là on rejoint tous les aspects décisionnels, tous les aspects environnementaux au sens large et tous les aspects intimes du soi – tout être humain qui naît sur cette planète, apparemment jusqu’à l’âge adulte, jusqu’à la mort, la grande majorité des êtres humains est affectée par des circuits extrêmement précis du cerveau que l’on aurait appelé le circuit de la récompense et le circuit de la punition. Il s’agit d’un seul axone …

Traductrice : C’est quoi un axone ?

… Fibre nerveuse, fibre nerveuse. Il y a une seule fibre nerveuse qui part de l’ordinateur central au milieu du crâne, siège de la mémoire, siège du sentiment illusoire de l’individualité…

Traductrice : Illusoire de quoi ?

Comment ?

Traductrice : Illusoire de quoi ? Sens illusoire, individualité, ok.

Oui individualité.

Le sentiment d’être quelqu’un n’est absolument pas lié à la cognition mais à des structures très particulières – alors je ne rentre pas dans le détail du nom des noyaux –  mais qui sont dans le thalamus central. En avant du thalamus vous avez l’hypophyse et juste en arrière, au-dessus, vous avez l’épiphyse, le fameux troisième œil.

Ce que nous nommons le «mythe d’immortalité» qui concerne aussi bien l’égo, la personne, que le soi, est simplement dû à votre mémoire, au disque dur.

Quand vous prenez une décision, j’en ai déjà parlé hier, ces deux circuits de la récompense et de la punition prennent leurs informations dans le disque dur. Vous avez une fibre nerveuse qui part d’un côté, qui arrive sur l’étoile «bien», et de l’autre côté, sur l’autre noyau du thalamus, vous avez une unique fibre nerveuse qui arrive aussi dans le néocortex frontal.

Alors écoutez bien ce que je vous dis maintenant, tout être humain, tant qu’il n’est pas réveillé, ce que je dis là est prouvé par les différentes études d’IRM (Imagerie par résonance magnétique), pour ceux qui aiment la bibliographie, mais bon, je ne m’embarrasse pas de ça, je vous dis vous recevrez un document bientôt, ce sont les travaux de M. Hackman mais peu importe, donc chez tous les êtres humains, nous sommes tous tant que nous ne sommes pas réveillés, soumis à la dualité inexorable du bien et du mal.

Parce que le circuit de la punition est toujours plus actif que le circuit de la récompense, toujours, toujours, toujours. On s’est aperçu que certains individus qui avaient fait des expériences de mort imminente, «neardead expérience NDE (ou EMI ou IDE)» et qui étaient allés jusqu’au bout de la NDE, qui avaient traversé la Lumière pour se retrouver de l’autre côté de la Lumière, de même que certains mystiques authentiques, on s’est aperçu que le circuit de la récompense prenait l’ascendance sur le circuit de la punition.

Ce n’est qu’à ce moment là que le cerveau du cœur prend le relais sur le cerveau de la tête, le cerveau du cœur se relie au cerveau du ventre, et à ce moment-là, comme nous disons en ésotérisme : «En ton nom je réunis le trois en un».

C’est ce que nous avions nommé en énergétique et en vibratoire, la fusion des trois couronnes. Tant que vous êtes soumis au circuit de la punition vous êtes quelqu’un de négatif, soumis aux injonctions du cerveau reptilien, soumis à la mémoire, soumis à l’histoire et soumis à l’illusion.

Le circuit de la récompense, quand vous êtes réveillés, va vous faire voir la vie tout à fait autrement. Vous voyez le rêve, vous voyez le Réel, et surtout vous vivez le Réel tout en étant dans le rêve.

Ces circuits de la récompense et de la punition sont actifs en permanence. Il existe ce que l’on appelle des enthéogènes, qui ne sont pas des drogues, qui sont étudiés déjà depuis vingt ans à trente ans.

Alors il y en a d’innombrables, l’ADMT, le MDMA, la Salvia divinorum en particulier – une molécule qui dès qu’elle est injectée met fin instantanément à la notion d’être un individu et vient faire exploser littéralement la notion d’être un individu ou la notion d’être le Soi avec un grand S. Tout ça est une illusion. Vous ne pouvez pas l’accepter tant que vous n’êtes pas réveillés parce que votre circuit de la punition vous dira que c’est une hérésie.

La grande différence avec celui qui est réveillé c’est uniquement cela : «je suis conscient que c’est un rêve, mais je sais que je ne suis pas la conscience et que je suis antérieur à la conscience». Là est le Réel et nulle part ailleurs, et tous ces enseignements des plus grands mystiques de la planète sont aujourd’hui parfaitement démontrés et malheureusement parfaitement exploités par l’ingénierie sociale. Il est très simple d’activer le circuit de la punition par un seul mot : la Peur.

Il a été dit pendant longtemps «la peur ou l’amour», les deux ne peuvent absolument  pas coexister et il serait totalement  stupide de dire que le bien et le mal n’existent pas, mais cela fait partie du rêve, à ce moment là votre circuit de la récompense étant prépondérant et majoritaire, le cerveau du cœur rentre en action.

À ce moment-là, si vous perceviez, avant, les énergies, vous allez sentir les flux au niveau du cœur, ce qui est en fait une structure bi-toroïdale, un double tore, qui vous met dans cet état au-delà de l’unité et c’est là que vous pouvez dire comme tous ceux qui découvrent cela et qui le vivent, que ça toujours été là, que nous ne sommes jamais nés et que nous ne pouvons pas mourir.

Tout ce que je vous dis là, en neurosciences on l’a parfaitement démontré, instiller la peur, injecter la peur, se fait par l’image, se fait par la dissonance cognitive et se fait par le discours auquel bien évidemment un humain réveillé ne peut plus être perméable ou alors s’il est perméable ça le traverse mais ce n’est pas arrêté, là est la Liberté.

Tout le reste n’est que des histoires, tout ce qui a été nommé les visions, l’activation du troisième œil n’a strictement rien à voir avec le cœur. Cela s’appelle l’illusion luciférienne, le principe de Lucifer dont je parlais ce matin, et là vous êtes embarqués non plus dans le mensonge planétaire, mais dans le mensonge cosmique, nouvelle terre, nouvelle dimension, la seule solution parce que vous ne pouvez rien sur ce que vous voyez, vous ne pouvez rien sur ce que vous pensez, parce qu’aucune de vos pensées ne vous appartient, c’est juste un concours de circonstances que vous croyez être vôtres.

Tout ce que l’éducation, la formation de Autres Dimensions à l’époque, au niveau de l’histoire, au niveau de l’énergie, au niveau du vibral et au niveau de la conscience, ont permis aujourd’hui, comme je le disais à travers ce séminaire, de construire un échafaudage, un cadre de référence et en définitive de faire voler tous les cadres de références.

C’est la fin de ce que l’on nomme le «mythe d’immortalité», à ce moment-là, au niveau du thalamus central, au niveau de ce fameux cerveau reptilien, il ne pourra plus exister au sein de la personne comme au sein de ce que nous sommes, d’illusion sur la notion de se croire un individu, une histoire, un passé ou un avenir.

Les innombrables frères et sœurs qui sont déjà installés en Agapè, dans l’état naturel, je vous assure que l’on n’a pas besoin d’un nouveau monde, je vous assure que l’on n’a pas besoin d’une destination, nous sommes simplement humains ici et maintenant dans le cadeau de l’instant présent. Tout le reste au niveau spirituel est un mensonge cosmique.

Je rejoins à ce niveau là totalement Bernard de Montréal, Nisargadatta-Bidi et Bernard de Montréal, sauf qu’aujourd’hui, contrairement à Bernard de Montréal ou Sri Aurobindo, nous n’avons pas besoin de nous projeter dans une nouvelle race, sur une nouvelle terre ou sur notre origine stellaire. Ça fait partie du scénario, du retour à la Vérité c’est tout.

Vous voyez, que l’on passe par l’énergie, par la vibration pour accéder au supra mental, que l’on passe par la compréhension astrophysique comme Nassim Haramein, par les neurosciences comme moi ou d’autres, la conclusion est la même.

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que, quand il y a une rupture du mythe d’immortalité, quel que soit votre âge, quelles que soient vos activités, vous vivez cet amour et cette liberté qu’aucune satisfaction et qu’aucun plaisir ne pourra vous apporter.

C’est l’arrêt du moteur de la souffrance comme dit Eckart Tollé, l’arrêt du moteur de la souffrance, c’est la fin du mensonge cosmique, il n’y a pas plus de diable que de dieu, il n’y a que vous et tout est en vous.

La création en sa totalité «est» vous, il n’y personne de supérieur, il n’y a personne d’inférieur, fin du mythe des maîtres, fin du mythe d’un quelconque sauveur extérieur, fin du mythe d’une quelconque punition, fin du mythe d’un quelconque défaut, réellement et concrètement tout est parfait et tout est à sa place. C’est amplement démontré par toute l’architecture du cerveau que je n’ai fait que survoler.

Voilà les quelques choses que j’avais à compléter par rapport à ce matin, qui s’inscrivent tout à fait dans ce que nous à dit Cristina jusqu’à présent, en tout cas cet après-midi.

Rappelez-vous, je terminerai par ces mots, vous n’avez pas à exclure l’éphémère, vous avez à l’inclure, à le laisser inclure dans l’Absolu, sinon vous seriez dans le refus de votre vie et comment voulez trouver La Vie dans ces conditions. Il n’y a aucune liberté dans un quelconque scénario, il n’y a aucune liberté qui soit située demain. À ce moment-là vous êtes, comme je le disais, totalement lucide, totalement disponible, c’est l’état naturel, l’état Agapè.

Alors, Bidi disait : «Vous n’êtes ni ceci, ni cela», dans son langage «neti, neti» et je dis moi, quand vous avez fait le tour complet, quand vous  vous êtes complètement retournés vers l’intime, il y a aussi «ceci et cela».

Vous ne pouvez plus exclure, et chaque élément de la vie quotidienne vous le montre, mais ça, ça fera partie des choses que je développerai demain en particulier, et après demain. Demain je rentrerai un peu plus en détail sur les mémoires et les mensonges, sur ces notions d’évolution et d’involution qui ont fait partie de l’histoire que l’on vous a racontée et moi aussi en particulier, pour mettre fin à l’histoire, être réveillé.

De la même façon que toute l’ingénierie sociale qui est mise en œuvre aujourd’hui ne peut que nous réveiller, in fine, en définitive, remerciez tout ce qui passe, ça ne fait que passer et c’est en voyant ce qui se passe que vous constatez que vous ne passerez jamais.

Alors Graca (Traductrice), ça serait bien que tu mettes de la lumière parce que tu vas être dans un château hanté tout à l’heure.

Graca : Ok.

Voilà.

Alors je vous demande deux minutes, je branche aussi l’enregistreur en cas de coupure réseau et nous allons passer à la canalisation d’Abba du 12 octobre 2020. Voilà.

Traductrice pour Cristina : Je vais en profiter comme je l’ai fait hier pour vous souhaiter déjà une excellente soirée et une excellente nuit. Après Abba nous allons vouloir tous nous reposer dans cette merveilleuse fréquence. Merci à tous.

Nous, on se dit au revoir maintenant. Merci, à demain, et on va laisser la parole au verbe […]

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