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Entretiens avec Jean-Luc Ayoun
Webinaire AGAPÈ (Lead Yourself)
Partie 11

14 octobre 2020

– Vivre l’état naturel

Bien, donc je vais vous entretenir des signes cliniques de l’état naturel Agapè

En préambule, je tiens quand même à préciser que quand vous êtes en l’état naturel, vous ne pouvez absolument pas l’ignorer. C’est la reconnaissance de ce qui a toujours été là. Donc celui qui le vit, il n’a aucun doute, il peut avoir des doutes sur sa santé, sur ce qui va se passer, mais pas sur ce qu’il est.

D’ailleurs, c’est assez drôle si je peux dire, depuis deux ans j’ai dû avoir des milliers, des milliers de messages, ces gens qui me demandent s’ils sont Agapè. Mais c’est souvent la même réponse, il n’y a que vous qui pouvez vous reconnaître, la reconnaissance est immédiate quand vous y êtes. Donc si vous demandez à n’importe qui si vous y êtes, et bien, tout bonnement ça veut dire que vous n’y êtes pas. Par contre, il existe un certain nombre de signes cliniques, de symptômes, qui touchent tous les secteurs de la vie de la personne.

Je vais essayer de vous dresser ce tableau clinique. Les symptômes que je peux aussi bien constater chez moi comme chez tous les frères et sœurs qui vivent la même chose, qui bien évidemment ne se posent pas la question de savoir s’ils sont Agapè puisqu’ils se sont reconnus, mais la cartographie, les signes, les manifestations de cet état naturel sont toujours les mêmes.

Alors ce tableau clinique que je vais dresser c’est pour vous donner des éléments sur vous-mêmes afin de repérer en vous si certains de ces signes sont présents ou pas. J’insiste sur la notion de permanence de ces signes au sein bien évidemment de quelques fluctuations qui sont liées aux circonstances de vie de ce monde. Mais ce tableau clinique vous donne tous les critères qui sont actifs en permanence dans cet état naturel.

Alors qu’est ce que ça donne comme symptômes, ça donne d’abord un sentiment nouveau pour les êtres d’une sorte de fluidité, de facilité. Vous êtes obligés de constater au bout d’un certain temps que tout se déroule sans effort dans votre vie. Ensuite il y a bien sûr la résilience. Autre chose, il y a des facultés d’adaptabilité, d’adaptation nouvelle, que la personne ne peut que remarquer.

Autres aspects, la bienveillance, la prévenance, la disponibilité pour ce qui se présente, une vision claire des tenants et des aboutissants, des échos et des effets de ce qui se déroule. Ce n’est pas de la médiumnité, ce n’est pas de la voyance, mais c’est simplement quelque chose qui est constaté dans tous les secteurs de la vie. Il y a ce que l’on appelle une disponibilité, une disponibilité pour soi-même, mais aussi pour toutes les circonstances que nous traversons et aussi pour tous les êtres humains que nous rencontrons, même inconnus.

Il n’y a aucune composante projective, il y a une capacité spontanée à être là, c’est-à-dire pas dans les pensées, l’attention est beaucoup plus fiable, le sourire est le plus souvent permanent sans nécessairement chercher à sourire.

Les émotions qui peuvent se produire comme tout être humain parce qu’il n’est pas question de ne pas avoir d’émotions, mais chose caractéristique de ces émotions, c’est qu’elles sont sans effet sur la mémoire, c’est-à-dire vous ne rattachez pas une émotion vécue dans le présent à un quelconque événement passé. Ces émotions sont donc sans effet sur la mémoire et surtout sans effet sur le corps.

En effet l’être humain normal, que ce soit la colère, la tristesse, dans la grande majorité des cas, il y a des symptômes physiques à cet état émotionnel. L’émotion est vécue mais elle ne s’impacte pas dans le corps, il y a un découplage de l’effet des émotions et du mental, même – on le verra – sur le corps éthérique, donc il n’y a pas de symptôme. Quand quelqu’un est très stressé, il peut avoir un nœud à la gorge, un nœud au ventre et c’est quelque chose qui n’existe quasiment plus du tout chez un individu en état naturel.

Alors autre chose qui va vous sembler bizarre pour ceux qui ne le vivent pas encore, la perception est directe, elle ne passe pas par la cognition, elle ne passe pas par la perception d’une énergie, ni même par une vibration.

(Interruption)

J’étais en train de parler de perception directe qui ne passe ni par une vision quelconque, qui ne passe pas par l’énergie ni par la vibration. Ça correspond grosso modo à ce que, voilà quelques années, à ce qu’avait décrit No Eyes, «sans yeux», qui est la vision directe du cœur. C’est un petit peu le même principe si vous voulez, quand je vous dis que je parle sans penser, je laisse les pensées se dérouler sans aucune intervention. Ça avait été appelé, je crois par No Eyes, la vision du cœur.

Alors on remarque aussi de façon nette une espèce d’aplanissement, de régulation des reliefs saillants de la personnalité. La stabilité bio physique dont je parlais en neurosciences, la stabilité du tempérament et de la personnalité est telle que celui qui le vit ne peut pas se tromper, il y a un avant l’état naturel et il y a l’état naturel.

L’autre est toujours vécu comme un fragment de soi-même. Retenez bien que ce que je dis n’a rien à voir avec un travail à faire, mais que c’est quelque chose qui s’établit tout naturellement sans effort. L’état naturel ne peut jamais être un effort.

Au niveau de l’émotionnel on constate aussi ce que l’on appelle en psychologie du sport d’un mot anglais qui s’appelle le Flow, F-L-O-W. On en parle beaucoup dans le sport parce que tous les sportifs surtout dans les sports individuels, repèrent très bien ces moments de flow, le sportif cherche à le reproduire. Je vais vous donner la définition précise après. Mais dans l’état naturel, le flow est quasiment constant. Quand vous le perdez, vous le sentez instantanément et la rectification des pensées ou des émotions présentes à ce moment-là vous ramène spontanément dans le flow.

Alors le flow, c’est le sportif à qui tout réussit. Par exemple pour un tennisman, parce que j’ai aussi beaucoup travaillé dans la psychologie du sport et dans le coaching sportif, l’athlète qui a vécu une fois ça, ne l’oubliera jamais. C’est le moment où il transcende sa technique, c’est le moment où les coups sont lâchés spontanément, et tous les sportifs réels, professionnels vivent avec tous ces entraînements, ces préparations mentales ou autres, à établir ce flow. Parce que quand vous êtes dans ce flow, l’efficacité neurobiologique est maximale.

Le flow, c’est cette efficacité neurobiologique maximale. Le mouvement du bras et du corps pour le tennis ressemble à une danse, tout semble facile, tout réussit au sportif. Alors en psychologie du sport, on essaie de travailler non pas sur la technique – en général ces sportifs de haut niveau maitrisent la technique -, mais, comme eux ne sont pas en état naturel, ils essaient de réenclencher cet état par des techniques qu’on nomme préparation mentale.

C’est une technique de thérapie cognitive où le sportif va essayer de se connecter, de faire revivre ces moments de flow qu’il a vécus dans le passé ou dans l’instant présent. Il utilise les techniques de respiration, de visualisation, bref ça c’est le travail de l’entraîneur mental ou du préparateur mental, qui aujourd’hui prend une place prépondérante dans l’accompagnement des sportifs.

Alors pour celui qui est en état naturel, le flow se manifeste spontanément et ça simplifie la vie parce que les synchronicités, les cadeaux, les réajustements du soi se font d’eux-mêmes, sans effort, contrairement au sport.

En fait, l’efficacité neurobiologique maximale, c’est un état d’efficacité maximale avec le minimum de dépense d’énergie. C’est pour ça que les sportifs qui sont dans le flow ne sentent pas la fatigue, ils baignent dans un bain d’endorphine, et pour eux aussi dans ces moments-là, dans un bain de dopamine qui, je vous le rappelle, est liée à la recherche de nouveauté. C’est à ce moment-là que le sportif est au plus proche de l’instant présent.

Dans tous les sports ils nous disent la même chose, alors comme ils ne connaissent pas souvent le mot de flow, ils nous disent tous la même chose : «J’ai vécu ce match dans un état de grâce et de facilité, sans aucun effort». Malheureusement chez le sportif ça ne dure pas.

C’est un petit peu ce que ressent celui qui est dans l’état naturel, la Grâce est quasi constante à tous les niveaux, le mental ne dirige plus la personne, il est vu pour ce qu’il est, un outil qui nous sert quand on en a besoin pour comprendre des choses que l’on veut comprendre. Mais en dehors de cela, le mental ne sécrète plus d’idées, de pensées, ça va renforcer la disponibilité à l’instant présent.

Le corps, quel que soit son âge, récupère un fonctionnement harmonieux, je qualifie ça de souplesse et d’élasticité. En effet, il ne peut plus y avoir d’anxiété, il ne peut plus y avoir de stress quelle que soit la nature du stress bien sûr, parce que le stress présente plusieurs causes et plusieurs expressions. Je n’ai pas le temps de rentrer dans les détails de cela, sachez simplement qu’il y a un bon stress et un mauvais stress. On parle en anglais de EU-stress ou à l’inverse de Dis-stress.

(Interruption)

Le bon stress augmente la vigilance, augmente la motivation, augmente le plaisir, la joie. Pour le dis-stress, c’est exactement l’inverse. Vous perdez vos moyens, vous êtes moins efficace, le mental est moins clair. La gestion du stress, que ce soit pour des individus ou pour des entreprises, est une connaissance essentielle. Comme j’ai le temps je vous qualifie les différents stress.

Alors, indépendamment du bon et du mauvais stress, on détermine aussi un niveau de stress global, on détermine le stress cognitif, il y a des gens qui sont très fort pour ça. Ce sont leurs propres pensées qui génèrent le stress indépendamment de toute situation stressante, et surtout, autre élément important, quelle est la nature de votre réponse au stress, et ça c’est indépendant de la quantité de bon stress ou du mauvais stress.

Ça a été trouvé il y a très longtemps, par un chercheur qui s’appelle Henri Laborit, qui dit que face à une situation de stress, l’individu n’a que trois choix, je l’ai déjà évoqué : la fuite, la lutte ou le déni. C’est le déni du stress qui déclenche cette maladie terrible qu’on appelle le «Burn-Out». Voilà, je pourrais vous parler pendant une semaine du stress. Quand on parle du stress globalement, sachez que c’est totalement corrélé, c’est totalement en adéquation avec ce que l’on nomme en médecine le stress oxydatif cellulaire.

Quand vous êtes stressé, se produit au niveau des zones cibles du corps – des organes, des fonctions -, une modification du métabolisme cellulaire qui aboutit à ce que l’on nomme un stress oxydant extra cellulaire, où le PH local devient acide et, si ce stress dure, va déclencher à ce moment-là un phénomène d’alcalinisation secondaire et l’apparition de maladies chroniques ou dégénératives sur la zone du corps du schéma corporel qui correspond au stress.

À tel point qu’aujourd’hui, l’approche du stress, de la gestion du stress, tient compte de cela, et donc on peut corriger le stress, certes de manière mécanique, chimique, mais pas sur les causes. C’est ce qu’on appelle, dans cette phase d’acidité du corps, les antioxydants qui régulent le stress au niveau du corps et, par résonance, lève le stress vécu.

Comprenez bien aussi que dans l’état naturel tout ce qui est nécessaire et utile arrive spontanément. C’est un état de grâce où il n’y a plus de place pour l’action/réaction.

La souffrance n’est plus active au niveau de l’être, certes la douleur peut exister, la douleur physique, mais il n’y aura pas de souffrance, alors que classiquement chez tout être humain, la souffrance est une douleur et la douleur est aussi une souffrance. La douleur de l’état naturel n’implique aucune souffrance, mais c’est la même douleur.

Je vous l’ai dit tout à l’heure qu’il y avait un découplage des émotions qui n’entraîne plus de lésion au niveau du corps, et donc il n’y a plus de stress oxydatif; ce qui explique que, quel que soit votre âge quand vous êtes dans l’état naturel, votre corps rajeunit littéralement.

Tous les traits du visage qui étaient liés au stress vécu dans le passé disparaissent. Toutes les fonctions physiologiques deviennent différentes, il ne peut plus exister de pulsions, même sexuelles, la sexualité est libérée des pulsions, et c’est un acte qui est décidé consciemment, il n’y a plus de recherche de désir, il n’y a plus de recherche de plaisir, il y a un contentement quasi permanent de tout ce qui est.

Les besoins physiologiques alimentaires changent du tout au tout, je fais un repas en général tous les trois jours, ce que j’appelle un vrai repas, le besoin de calories est extrêmement diminué. Tous les comportements addictifs s’éteignent d’eux-mêmes, le plaisir à ce moment-là est dans la simplicité, c’est la jouissance de l’instant présent et la capacité à être libéré de toutes les contingentes collectives, sociales ou morales. Il n’y a pas besoin de chercher une moralité quelconque parce que, que vous le vouliez ou non, dans l’état naturel, tout est moral.

(Interruption)

De toute façon j’ai à peu près tout dit de ce que je voulais dire, j’étais dans les modifications physiologiques.

La quantité de sommeil nécessaire diminue grandement, tous les besoins n’existent plus. Il existe simplement le plaisir de décider, de faire l’amour, de manger, mais ce n’est jamais la faim qui nous conduit ou le désir quel qu’il soit, le désir, entre guillemets, est totalement libre.

Voilà ce que j’avais à vous dire en gros sur cet état général. Je pourrais effectivement vous définir de façon plus précise la résilience et tout ça, mais ça vous avez les définitions partout.

L’état naturel est vécu comme un cadeau permanent de la Vie. Vous laissez venir à vous tout ce qui se produit, vous n’êtes plus maître à bord en tant que personne, et vous êtes devenus l’Intelligence de la Lumière.

Alors bien sûr, tout ça est valable pour ceux qui ne sentent pas les énergies ni les vibrations. De la même façon que quand vous sentez les énergies et les vibrations, il existe un certain nombre de manifestations pour ces frères et sœurs là, qui sont : une chaleur dans la cage thoracique, la respiration cardiaque qui semble se faire en plusieurs temps et non plus en deux temps, un état où on est souvent à la limite du frissonnement de l’extase.

Il n’y a plus aucun besoin ou désir de méditer, de prier, de quoi que ce soit. Votre vie est la prière, vous êtes à ce moment-là dans la Liberté intérieure. Vous êtes obligés de constater que tous les secteurs de votre vie s’allègent même si vous êtes en train de mourir d’une maladie.

Tous ces signes cliniques, je les ai repérés vraiment chez tous les réveillés. D’une manière générale et sans effort, nous voyons clairement, sans image et sans vision, ce que j’expliquais, c’est-à-dire que tout ce qui se déroule est un film, une scène de théâtre, un jeu vidéo dans lequel vous êtes acteurs bien sûr, mais vous n’êtes pas dupes de ce que vous jouez.

Vous vous percevez clairement comme authentique, comme véridique et comme entier. Que vous le vouliez ou non à ce moment-là, quelle qu’ait été votre personnalité antérieure, l’humilité et la simplicité sont de plus en plus évidentes. Le plaisir est naturel, il est pris dans le fait de vivre cette vie naturelle.

Voilà un peu le grand tableau de cet état là. Alors bien sûr pour tous ceux qui vivent les énergies, qui les sentent depuis des années, il y a l’activation des trois couronnes, de la couronne de la tête, de la couronne du cœur et de la couronne du sacrum.

Vous percevez l’Onde de Vie qui est une vibration qui part de dessous les pieds et qui remonte par trois circuits différents dans les jambes, de chaque coté, pour se fusionner avec le sacrum.

Vous sentez facilement les énergies qui circulent dans ce qui est appelé la Kundalini, qu’on appelle le canal de l’éther. Vous n’avez plus besoin de vision, vous n’avez plus besoin de scénario, vous n’avez plus besoin de prévoir et d’anticiper, sauf bien sûr si vous devez voyager et acheter un billet de train, ça c’est la logique normale.

Alors voilà les grandes lignes de ce que je voulais vous dire.

Alors, avant de commencer les réponses aux questions, je vais essayer de changer d’appareil.

Traductrice : Ok Jean-Luc, on t’attend.

(Interruption, problèmes Internet)

Bon, là ça a l’air bon.

Bien, donc là maintenant on vous laisse la parole pour les questions concernant ce que vous voulez, l’état naturel bien sûr, mais tout ce qui peut vous sembler utile.

(Nouvelle interruption)

Traductrice pour Cristina : En accord avec une situation dont Jean Luc parlait tout à l’heure, en relation avec les addictions, il y a des participants qui demandent si le vice du tabac, ça a à voir avec la personnalité.

Alors je vais vous répondre comme Bidi, dans la phase de montée vibratoire de 2008 à 2013, je ne pouvais pas fumer une cigarette, je ne pouvais pas boire de café, j’étais intolérant au gluten et j’étais végétarien. Aujourd’hui, je n’ai plus aucun problème avec tout ça. Je m’accorde du tabac quand j’en ai envie, en sachant qu’il est biologique. Voilà.

Mais encore une fois, ça ne peut pas être une addiction. Le dernier exemple en date, nous sommes partis au Pérou en février, et il était impératif d’arrêter de fumer pour pouvoir monter là haut à quatre mille mètres, et ne pas manquer de souffle au Machu Picchu et ailleurs. Donc j’ai simplement arrêté le tabac quinze jours avant pour faire de la marche, je n’ai pas fumé du tout pendant trois semaines, je n’ai éprouvé aucun manque.

Donc le tabac n’a rien à voir avec la personnalité. Bidi est mort d’un cancer à la gorge, enfin lui ce n’est même pas à cause du tabac, ce sont les fameuses « bidis », les cigarettes indiennes à l’eucalyptus qui entraînent des dégâts au niveau du corps plus importants que le tabac. Le tabac n’a pas empêché Bidi d’être libre à ce que je sache.

Par contre il est évident que la montée vibratoire, l’accès au Supra Mental, s’accorde très mal avec le tabac, mais quand vous êtes libres, ça ne change absolument rien. Je le répète, dans l’état naturel, il ne peut y avoir d’addiction d’aucune sorte. Il ne peut plus exister de mécanismes addictionnels. C’est ce qu’on constate, on n’a pas fait d’effort pour le vivre, ça s’impose de lui-même.

On peut continuer.

Traductrice : Il y a quelqu’un qui nous demande si tu peux nous définir aujourd’hui, dans cette étape, la résilience.

La résilience, alors là je vous invite à regarder un psychiatre français qui est très connu, qui a écrit des livres sur la résilience. C’est même lui qui a – pas créé ce mot – mais qui l’a mis au goût du jour. Ce psychiatre s’appelle Boris Cyrulnick.

Alors, en restant simple, parce que bien évidemment au niveau de la résilience, on sait aussi quelles sont les modifications qui surviennent dans le cerveau. Pour faire simple, la résilience, c’est dans les moments où vous êtes au plus bas pendant le déroulement de votre vie, un certain nombre de choses sont perdues ou sont changées de façon abrupte, permanente, rapide, la résilience nous dit que l’être humain n’est jamais aussi bon que quand il est descendu au plus bas.

En termes un peu moins psychologiques et moins psychiatriques, la résilience c’est la faculté de rebondir. C’est le moment où la souffrance est transmutée en recherche de nouveauté et où le besoin de récompense – ce sont des termes que j’ai employés le premier jour – se trouve magnifié. Le flow était la perfection d’un moment donné, on a pris l’exemple chez le sportif, la résilience c’est le moment où vous êtes au plus bas, que des circuits de réflexes de survie se mettent en action et vous permettent de trouver l’énergie, le mental et l’état émotionnel pour remonter la pente comme on dit, pour sortir de cet état.

Ça n’a rien à voir avec la combativité, ça a effectivement à voir un petit peu avec la confiance en soi. Dans l’état naturel, ce n’est pas la confiance en soi, c’est la confiance en l’Intelligence de la Lumière. C’est aussi l’abandon à la Lumière, le sacrifice à la Lumière, le sacrifice apparent seulement, de notre histoire, de nos buts et de nos projets.

C’est la Lumière qui a le projet et qui établit le projet pour nous selon son intelligence, et non pas selon nos compétences ou notre intellect. C’est pour ça que j’ai répété à d’autres intervenants d’innombrables fois : Vous n’êtes pas votre vie, mais vous êtes La Vie. Passer de votre vie à La Vie est réellement le sacrifice de l’illusion d’être une personne.

Bien évidemment la personne sera là jusqu’au dernier souffle, mais la totalité de la personne, corps, personnalité, âme, esprit, est conduite par la Lumière. C’est ça la grâce, c’est laisser la vie se dérouler, c’est éprouver et ressentir cette joie sans objet. Vous êtes en paix le plus souvent du temps. Comme je l’ai dit, ça ne m’empêche pas s’il faut se mettre en colère de m’y mettre, mais cela ne déstabilise absolument pas l’état Agapè.

Les perceptions énergétiques et vibratoires, que bien évidemment je ressens depuis longtemps, n’interfèrent plus du tout avec la conscience. Tout se déroule sans moi, mais au travers de moi.

Voilà ce que je peux dire de la résilience, c’est une aptitude qui peut se développer, mais là nous rentrons dans des techniques de coaching, d’accompagnement, qui ne sont pas possibles à évoquer ici. Vous savez, je pourrais vous faire une semaine de webinaire que sur l’intelligence émotionnelle ou sur la résilience, mais ce n’est pas le propos aujourd’hui, il ne nous reste pas trop peu de temps là.

Alors autre question.

Traductrice : Quelle est la différence entre l’éveil et le réveil ?

L’éveil c’est vivre des expériences. La NDE, l’expérience de mort imminente, est une expérience, ce n’est pas un état. C’est quelque chose qui se produit à un moment donné, qui bien évidemment est profondément transformant, mais ces gens qui font des expériences imminentes, de mort imminente, sont encore persuadés que les êtres de lumière qu’ils ont rencontrés, les membres de la famille qui sont morts, le Christ, Bouddha, Allah, qu’ils vont rencontrer, sont encore dans la croyance que cela est réel.

Alors bien sûr c’est transformant, parce que quand ils reviennent, ils n’ont pas peur de la mort, ils sentent cet amour, mais ils ne vivent pas l’état naturel. Ça c’est un Éveil.

Le Réveil quant à lui, c’est quand vous vivez l’Absolu, la dissolution de la A-Conscience et le retour si je peux dire en Agapè.

La grande différence aussi, quand vous êtes éveillés, vous croyez à l’Au-delà et vous n’avez aucun moyen de comprendre que ce qu’on nomme l’au-delà est aussi le monde de la mort. C’est ce qu’on appelle l’Astral. Toutes les expériences de mort imminente, sans aucune exception, excepté ceux qui ont traversé la Lumière, sont encore dans l’illusion. Ils sont persuadés qu’ils vont retrouver leurs parents, qu’ils vont rencontrer le Christ, Bouddha ou Mahomet, ils n’ont clairement pas vécu que ce monde astral qu’ils voient, est encore plus le monde de la mort que le nôtre. C’est aussi la prison.

Tous ces fantômes qui se présentent sous les traits de membres de notre famille qui sont morts, toujours plus jeunes, toujours plus beaux, ou alors quand on voit Jésus, on ressent un amour extrême, ou Bouddha ou Mahomet, peu importe, mais cet amour extrême est de l’ordre du sentiment qui est un amour conditionné par la forme, ça n’a rien à voir avec l’Amour que nous nommons Agapè.

Il existe effectivement certains êtres qui ont traversé ces fantômes vides, ces soi-disant parents, familles, ou êtres de lumière, ils traversent ces fantômes, ils traversent cette source de lumière intense qui ne brûle pas mais qui réchauffe, qui est le Soleil, et ils passent de l’autre côté du Soleil. Ils sont très rares ceux qui arrivent à ne pas être dupés par les fantômes, parce que bien évidemment les fantômes vont vous montrer votre vie, vont vous dire : ça c’est bien, ça ce n’est pas bien. Ils vont vous dire : tu vois, tu dois revenir sur Terre, ils sont encore sous influence, il n’y a aucune autonomie là-dedans.

Ceux qui sont allés de l’autre côté de la Lumière, ce ne sont pas des grands mystiques ou des gens qui sentaient les énergies, mais ce sont toujours des gens qui avaient une grande habitude pour se repérer dans l’espace : pilote d’avion, pilote d’hélicoptère, astrophysicien, etc. Ça, c’est l’éveil.

Le Réveil consiste à comprendre et à vivre qu’il n’y a aucun éveil. L’éveil c’est encore un autre rêve, et quand vous vivez le réveil, vous n’êtes plus dupes de vos expériences passées, même les plus transcendantes.

Je vous ai expliqué que j’ai passé des années à sortir de mon corps, pas dans un corps astral, dans un corps de lumière, pas le mien, n’importe lequel, comme un costume que j’endosse. Tout cela qui me semblait si magnifique, si extraordinaire à l’époque, est totalement irréel, il n’y a pas de monde, il n’y a pas temps, il n’y a pas d’espace, il n’y a personne. Bidi disait c’est une scène de théâtre, Abba et moi-même l’appelons un jeu vidéo, tout est programmé, rien n’est libre.

L’éveil est un succédané du réveil, une copie, un faux par rapport au réveil. Dans l’éveil, vous êtes surchargés de visions, d’images, de scénarios, de vibrations, c’est le piège spirituel du Soi dans lequel sont tombés tous les maîtres du siècle dernier, et en particulier ceux qu’on appelle les maîtres ascensionnés qui ne sont que les guignols de l’âme.

C’est le mythe spirituel, l’escroquerie spirituelle, la lumière décalée ou oblicale, mais cela n’a rien à voir avec la vérité et le réel. Je conçois tout à fait que ce que je dis peut être très violent pour ceux qui ont encore ces perceptions et ces croyances, mais rassurez-vous, on passe tous par cette strate là. J’ai moi-même canalisé il y a fort longtemps la plupart des maîtres ascensionnés, j’y croyais dur comme fer.

Mais quand vous êtes réveillés, il n’y a plus aucune prise, aucune adhésion possible à ces formes là, à ces êtres là, qui ne savaient pas eux-mêmes qu’ils avaient été piégés. Ah ça, ils vous parlent d’amour sagesse, ils vous parlent d’évolution, ils vous décrivent à la perfection la psychologie de l’âme, mais ils ne vivent en rien le réel. Ils ne nous manipulent pas, c’est eux qui sont manipulés. Ils sont persuadés d’être dans le vrai, ils sont séduits par les mondes de la forme, par les couleurs, mais ne vivent rien de la Vérité.

Voilà la différence essentielle entre l’éveil et le réveil. Pour celui qui ne vit pas encore l’état naturel, tout cela semble bien réel. Mais en définitive, quand vous vivez l’état naturel, vous savez que ça a toujours été là. Et en conclusion, depuis l’Absolu, on ne peut même plus parler d’éveil ou de réveil, et j’aime bien la terminologie de Bernard de Montréal, tout cet astral, tous ces êtres sont dans le monde de la mort, toutes les canalisations à quatre vingt dix neuf pour cent viennent de l’astral.

Quand j’ai commencé, non pas à canaliser mais à exprimer les Êtres, je n’ai jamais parlé de canalisations, d’ailleurs le terme n’existait pas. La meilleure preuve, elle est dans mon ouvrage qui s’appelle « Contact avec les mondes de Lumière », que j’ai quand même écrit il y a plus de vingt ans, où j’explique déjà tout cela. Le mot canalisation n’existait pas, et je parlais d’adombrement.

Après avec Ramatan, un des gouverneurs de l’Intra Terre, j’ai vécu un processus très particulier, et je ne vous cache pas qu’à cette époque je n’étais pas vraiment réveillé, et je pensais sincèrement devenir fou. C’est-à-dire que d’un moment à l’autre, je me retrouvais dans un autre corps, à vivre dans ce corps en intra Terre, dans un corps de dauphin qui se tenait verticalement dans l’air, de plus de deux mètre de haut.

Je sentais ce corps où il n’y avait pas d’articulations, en particulier les nageoires, c’était du cartilage, mais pas d’os au sens … comme nous. Pendant ce temps-là, quand j’étais dans le corps de Ramatan, lui il était dans mon corps, celui-là. La première fois, j’ai demandé à ce qu’on m’enferme en psychiatrie, tellement c’est quelque chose de déroutant, de surprenant. Après, j’en ai pris l’habitude.

Donc le processus de walk-in qu’on nommait conscience directionnelle (ou bidirectionnelle), c’est quelque chose que j’ai vécu et parfaitement assimilé, qui fait partie de l’apparence d’un cheminement jusqu’à aujourd’hui. Mais comme je le dis et je le réaffirme aujourd’hui, tout cela ne m’intéresse plus. Seul l’état naturel est présent. Je n’ai pas besoin de tous ces scénarios, de tous ces mondes et de tous ces univers du rêve, pour être moi-même. Tout ça c’est du cinéma qui vous occulte la Vérité.

Il n’y a personne. Et la Terre ici, dans cette période, est réellement le lieu de la confrontation du réel et de l’illusion, l’alpha et l’oméga, le premier rêve et le dernier rêve qui sont ici sur Terre.

Autre question.

Traductrice : Il me semble que Jean Luc a déjà répondu à cette question, cependant je vais la faire quand même. Elle va poser une question qui est peut-être la suite de ce que tu viens de dire.

D’accord.

Traductrice : Quel est le rôle des guides et des anges et ceux qui nous accompagnent dans le monde des rêves ?

Alors déjà renversons la vapeur, nous avons tous dit que les anges, les archanges, les êtres de lumière nous accompagnaient. Il est temps de comprendre et de vivre que c’est nous qui les accompagnons. Les anges, les archanges, le monde, le diable, c’est ce que nous avons rêvé.

Il n’y a personne.

Et pour quelqu’un qui a canalisé les anges, les archanges, et tous les archétypes, ça peut sembler bizarre d’entendre ça. Surtout que, quand celui que j’appelais mon guide, qui a toujours été mon guide, l’archange Anaël, pour ceux qui s’en rappellent dans les années 2009-2010-2011, Anaël proposait des radiances archangéliques. Tous les jeudis, je recevais des fois deux à trois mille noms de tous les pays du monde, de Russie, d’Australie, d’Amérique Latine. Tous les gens qui ont vécu ces radiances archangéliques en gardent certainement des souvenirs merveilleux, vu les témoignages que nous avons eus.

Mais acceptez que vous n’avez pas besoin d’aide, vous n’avez pas besoin de guide, tout ça c’est le monde de la mort, même dans le Grand Ciel. Certes un archange change de forme selon la dimension où il se manifeste, mais il n’a aucune existence propre. Il fait partie du rêve comme tout le reste de la création.

Au-delà de tout ce discours, certains doivent se demander si c’est vrai, si c’est faux. Je vous dirai simplement qu’il n’y a qu’une seule solution, c’est de le vivre vous-mêmes. Toute cette aide réelle qui nous a été apportée par ces formes, anges, archanges, peuples extraterrestres, avec Velgan par exemple et le patriarche de Véga de la Lyre, oui comme Velgan que j’ai canalisé ou comme le patriarche de Véga, ils ne sont pas plus réels que nous, ils rêvent.

Et comme nous sommes les créateurs qui avons créé le rêve, nous sommes aussi les Mères généticiennes, nous sommes aussi les Élohim, nous sommes l’enfant qui meurt de faim en Afrique, et nous sommes le diable qui nous empêche de vivre la liberté. Ce que je vous dis là ce ne sont pas des concepts, c’est quelque chose qui est vécu par la plupart de ceux qui sont dans l’état naturel.

En résumé, vous êtes complet à vous tout seul et en Vérité, il n’y a personne. Mais ça, vous ne pouvez pas l’accepter, ça ne sert à rien de le croire. Vous ne pouvez que le vérifier, mais pour ça il faut arrêter de penser que vous dépendez d’un être de lumière quel qu’il soit.

C’est pour cela qu’Omraam a dit qu’il n’y avait plus besoin qu’il intervienne. Nous avons eu le même problème en 2012 quand Autres Dimensions a été arrêté. Beaucoup de frères, de sœurs, n’ont plus trouvé à quoi s’adosser. C’est là que j’ai commencé à m’apercevoir que beaucoup de frères et sœurs qui suivaient Autres Dimensions, que ce soit à distance ou en rencontre, ne faisaient que se nourrir de cette Lumière mais n’avaient jamais suffisamment d’autonomie pour voir qu’ils étaient eux-mêmes cette lumière. Et le vivre.

Tant que vous dépendez de quiconque sur ces plans là, vous ne pouvez pas être libres, quoi que vous disiez.

Je vous ai dit il y a deux jours, qu’en travaillant sur les états proches de la mort avec les équipes du Docteur Moody et les premiers scanners que nous avions, nous permettent de différencier formellement celui qui rêve qu’il est éveillé de celui qui est réellement réveillé. Ce ne sont pas du tout les mêmes images cérébrales.

Dans l’éveil, quelles que soient les manifestations, vous n’aurez aucune modification des structures cérébrales, alors que dans le réveil, dans l’état naturel, les modifications du scanner, ou de l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) maintenant, sont parfaitement repérables.

Dès que je suis en relation avec n’importe quelle personne qui va s’exprimer, je n’ai pas besoin d’une quelconque voyance ou d’une quelconque sensibilité vibratoire pour sentir et voir clairement si la personne est en train de rêver ou si elle est réveillée. Je ne parle pas de bien ou de mal là, je parle simplement de réel et d’illusion.

Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Il suffit de quelques phrases exprimées par l’interlocuteur pour comprendre s’il est naturel ou s’il porte un masque. Celui qui porte un masque, de l’ego ou du soi, est toujours en hyper vigilance par rapport au regard de l’autre, ou au regard des autres. Il joue un jeu, il a besoin de se valoriser, il n’est pas naturel. Celui qui est naturel, ça se sent, ça se voit, ses mots ne peuvent pas tromper, l’expression de son visage ne peut pas tromper.

Vous avez plus de chance de rencontrer des êtres dans l’état naturel en croisant un petit enfant dans la rue, plutôt que dans les milieux dits spirituels, qui est un milieu hypnotique. C’est ça l’illusion luciférienne. C’est ce qui vous empêche d’être naturel en l’instant présent, en l’éternel présent.

Mais heureusement, ça devient de plus en plus facile de vivre cet état naturel. Il y a beaucoup de frères et sœurs sur qui ça tombe comme ça … spontanément, ils n’ont jamais rien cherché, mais ils étaient bons, dans tous les sens du terme.

Rappelez-vous que toutes recherches spirituelles, ce que je vous dis là est formel, c’est inscrit dans le cerveau et dans le cœur, tous ceux qui sont dans une démarche spirituelle, et nous l’avons tous été, sont soumis à une seule peur, la peur de la mort. La recherche spirituelle n’est qu’une peur de la mort qui n’est pas avouée. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est les neurosciences de la spiritualité. Bien évidemment, il y a des tas d’autres marqueurs qui ont suffisamment été évoqués à l’époque d’Autres Dimensions.

Quand vous êtes dans l’état naturel, votre vie personnelle ne peut être que simple et naturelle, dans tous les secteurs de votre vie. Vous ne pouvez pas faire autrement, même si vous le vouliez. Vous n’avez aucun point de vue à défendre, vous n’avez aucun point de vue à combattre ou à vous opposer.

Vous acceptez l’autre tel qu’il est, même dans son illusion luciférienne, parce que vous savez réellement que ce n’est que vous, un petit peu comme ce qu’on appelle les sous-personnalités que le psychiatre italien Assagioli avait expliquées.

Avez-vous d’autres questions ?

Traductrice : Nous avons beaucoup de questions qui sont très bien répondues et expliquées dans les sites Autres Dimensions ou Transformations, en brésilien vous avez les Dernières lectures de la Lumière. Il y a des centaines d’interventions qui expliquent exactement ces questions qui sont ici soulevées.

Excuse-moi, je n’ai pas entendu la dernière phrase.

Traductrice : Ces questions qui sont ici soulevées, dans le site Shantinilaya, …

Oui.

Traductrice : Tout cela est expliqué, je parle pour moi-même, que toutes nos questions qui soulèvent dans vos discours…

Attendez. Parce que là, vos deux voix se superposent, c’est-à-dire que Cristina continue à parler, et toi ça doit arriver avant, et toi tu parles sur la voix de Cristina, il y a une latence.

Traductrice : Oui, oui, il y a … Ce n’est pas synchrone.

Et oui donc ta voix est prise aussi par la voix de Christina. Donc laissez un tout petit peu de latence avant de parler

Traductrice : Ok. Il existe des questions qui sont amplement répondues dans les sites que j’ai déjà mentionnés. Elles sont traduites en portugais, espagnol, anglais, et moi je conseille pleinement cette lecture. Cependant il y a une question ici que quelqu’un demande s’il existe, si Jean-Luc va faire la pratique de l’état naturel.

Non, je n’ai jamais dit ça. Ça a été présenté comme ça sur Shantinilaya. C’est une incompréhension des traducteurs. L’état naturel, il n’y a pas de pratique. C’est justement l’arrêt de toute pratique. J’ai bien parlé effectivement de pratique sans pratique, il y a déjà plusieurs mois, pour Agapè résonance spatiale inter dimensionnelle, qui était ce que j’ai nommé la pratique sans pratique, et la façon d’arriver à l’état naturel, mais il n’y a aucune énergie, aucune résonance, aucune vibration, qui peut vous y conduire.

Les résonances spatiales inter dimensionnelles vous font vivre des moments Agapè. L’état naturel c’est l’état Agapè permanent. Il ne dépend que d’une seule chose, pas d’une pratique, mais d’une disponibilité totale, d’acceptation, de sacrifice, d’humilité et de simplicité, mais ça ne sera jamais une pratique. Je crois qu’OMA et ABBA l’ont parfaitement expliqué.

Tout ce que vous croyez tenir vous tient. Tant que vous n’avez pas totalement lâché les croyances en un sauveur, en un guide, en un être de lumière même le plus prestigieux, vous ne pouvez être libres, vous ne pouvez pas être dans l’état naturel, c’est impossible. Tous ceux qui le vivent sont ceux qui ont lâché tout ça. Bien sûr avant de lâcher, on peut toujours aller relire des canalisations d’Autres Dimensions. Ça va vous donner quelques repères.

Mais la Vérité, elle est Vous, elle n’est nulle part ailleurs.

Vous devez vous dépolluer de tout ce fatras spirituel. La liberté ne connaît pas la spiritualité. La spiritualité c’est luciférien par essence. C’est blanc bonnet et bonnet blanc comme on dit. D’un côté vous avez les méchants, les pédosatanistes, et de l’autre vous avez les gentils, Quanon, Trump et tout ça. Ah je vous l’accorde, c’est beaucoup plus léger que les pédosatanistes, mais c’est la même finalité : Vous empêcher d’être réels.

La Lumière, la Vérité, elle est sans symbole. Il n’y a pas d’évolution, vous êtes parfaits. Je le répéterai jusqu’à la dernière minute de mes jours, je ne peux pas dire autre chose.

J’ai canalisé les dernières Gardiennes du rêve, nous avons fait pendant un an des voyages auprès des baleines parce que ce sont elles qui nous ont le plus rapprochés près du réel, mais elles ne sont pas plus réelles que nous. La seule différence, c’est qu’elles, elles savaient qu’elles rêvaient.

C’est pour ça que partout maintenant, sur la Terre comme l’a annoncé Phahame, là, début août, les cétacés, les baleines, les requins, les orques, quittent ce plan. Elles sont en train de quitter ce plan, depuis quinze jours ça n’arrête pas. Alors bien sûr celui qui est dans l’émotion va vous dire «Oh les pauvres animaux», mais ils sont libres ! Bidi le disait, quand sa femme est morte, il dansait autour du lit de sa femme. Il n’était pas content parce que sa femme était morte, il était content parce qu’elle était libre.

Quand que vous êtes soumis à vos émotions et vos perceptions, vous êtes encore dans un point de vue limité, lié à vos mémoires, à vos apprentissages, à vos habitudes, à vos croyances. Comment voulez-vous être libres là-dedans ?

La liberté est sans personne, sans histoire et sans devenir. Que voulez-vous devenir quand vous vivez la perfection intérieure ? Je ne suis pas le premier à le dire quand même, ou à le vivre. Relisez «La vie de Ma Ananda Moyi», relisez «Histoire d’une âme» de Thérèse de Lisieux, et vous comprendrez, intellectuellement, vous comprendrez ce que ça veut dire.

Alors il va être l’heure parce qu’on va reprendre dans une heure et demi avec une canalisation très longue de Bidi avec les réponses aux questions, et une heure et demi est très bien pour se reposer un peu les uns et les autres.

Cristina/Traductrice : A tout de suite. À tout à l’heure.

À tout à l’heure, bon repos.

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