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Satsang 1
Casa de vida Shantinilaya

30 Juillet 2020

Bon, donc, nous allons démarrer ce satsang pour deux heures, vous laissez libre court à vos questionnements.

Qui démarre? Ah, tu as une question écrite.

Élisa : Non, celle-là était pour hier.

Alors, je vais commencer à lancer les débats, puisque c’est une discussion qu’on a eue ce matin par rapport à la notion de mémoire et la notion de connu.

Nous sommes beaucoup sur Terre à l’heure actuelle, à vivre cette alchimie, de transmutation et de transsubstantiation. Il y a un problème qui aujourd’hui se pose, c’est que tant que vous laissez une mémoire, fusse-telle de votre enfance ou de réellement de vie passée, si vous laissez s’installer cette mémoire, vous n’allez pas être disponibles pour vivre la Vérité. Il est question, comme je disais à cette sœur ce matin, d’être lucide. Tout ce qui est de l’ordre du connu – votre histoire, de cette vie ou d’autre vie, ou même d’autre monde, qui ont fait partie du processus de montée vibratoire -, représente depuis deux ans un obstacle majeur à la Liberté, et ce que j’ai nommé, à l’immuabilité de la Paix.

Ça ne veut pas dire qu’il faut rejeter tout ce qui arrive comme information venant du passé ou du futur. S’installer au Temps Zéro de la Vérité Absolue ne peut s’accompagner d’aucune mémoire active ni d’aucun connu. À un moment donné, ça veut dire qu’il faut lâcher, non pas refuser, mais réellement lâcher toute information venant du connu. Vous avez un livre d’ailleurs de Frère K, de Krishnamurti, qui se nomme Se libérer du connu. J’affirme que tout ce qui est d’ordre mémoriel appartient à l’astral. Dans l’état de Liberté, aucun élément mémoriel ou aucune projection dans un futur où on nous attend, ne peut être présent. C’est comme ça que la stabilité, l’immuabilité de la Vérité est vécue.

Il y a un moment donné où vous comprenez cela. Il y a un moment où vous acceptez cela. Là aussi, ce n’est pas qu’une question d’éliminer tout ce qui arrive comme info, mais je dirais, de demeurer dans le silence par rapport à ces informations et à ces mémoires. Parce que tout ce qui est phénomène mémoriel et connu, lié à des formes, un corps, l’histoire de votre corps et de votre vie, les mémoires des vies passées, concernent la personne et l’âme, mais n’a rien à voir avec l’Esprit. C’est d’ailleurs le sens de l’intervention qui aura lieu de Bernard de Montréal, de son vivant a été assez virulent sur cette notion de connu.

La structure d’enfermement de l’humanité, qui existe aussi dans l’architecture de notre cerveau, vient figer, qu’on le veuille ou pas, dans les conséquences du passé, que vous l’appeliez karma, ou rétribution, ou souffrance de ce que vous avez vécu dans cette vie, dans l’enfance, avec un parent, avec la famille, n’a pas à être résolu, c’est-à-dire, il n’y a pas à réfléchir dessus, il n’y a pas à questionner dessus. Il y a simplement à laisser, ou à se laisser, traverser par ces informations. C’est comme ça que vous allez découvrir et vivre l’illusion de toutes les histoires qui pourtant ont existé dans le rêve. Mais vous ne pouvez pas sortir du rêve, en le nourrissant.

Il est donc question, non pas de refuser parce que ce serait une opposition, mais vraiment d’accueillir, le même principe dont nous avons discuté hier, d’acceptation. À ce moment-là, tout ce qui vous tient, les souffrances de l’histoire, la souffrance du karma, ne concernent que ce qu’on nomme l’astral. Je ne porte pas de jugement de valeur sur l’astral, même si il faut être conscient qu’il y a effectivement le bas astral et le haut astral. La Béatitude et la Vérité ne connaissent nulle mémoire et nulle histoire. Nisargadatta nous disait : «L’univers passera mais vous, vous serez toujours là.».

Ce ne sont pas des jeux de mots ou des concepts, c’est quelque chose qui est à vivre, et dès que vous lâchez toutes vos connaissances. Quand je dis ça, ça ne veut pas dire je ne me sers pas des connaissances que j’ai acquises dans ma vie, mais tout ça a été traversé. Rappelez-vous que tout ce à quoi vous vous opposez, se renforce. Ce n’est pas une notion spirituelle, c’est une réalité neuroscientifique. C’est toute l’erreur de la psychologie de vouloir «résoudre», avec des techniques qui effectivement sont efficaces pour supprimer un traumatisme. Le traumatisme concerne la personne, vous l’avez vécu, vous vous en souvenez, vous en êtes affectés dans le présent. On connaît tous ça.

Malheureusement, en neurosciences, il y a ce qu’on appelle le syndrome de la plainte, qui est prouvé. Nous, on l’avait déjà démontré y’a fort longtemps, en utilisant l’effet Kirlian par exemple. Quand vous demandez à quelqu’un de parler de son problème avec papa, et même dans des thérapies modernes, des thérapies cognitives et comportementalistes, on fait revivre le traumatisme initial en mettant en scène, comme on fait par exemple si vous connaissez dans les constellations familiales, de Bert Hellinger, on a l’impression que ça libère. Ça libère la tête, mais cette libération ne s’évacue pas dans le causal, ou dans la Lumière, ça va redescendre dans le corps. C’est donc une cristallisation.

Quand vous parlez de, vous avez eu un problème avec votre père …, quand vous allez essayer d’évacuer cela, dès que vous allez en parler, vous allez réactiver sur le corps éthérique toutes les mémoires. Tout ça est prouvé encore une fois en neurosciences, que je vais vous traduire en termes très simples : si vous appuyez là où ça fait mal, si vous parlez de là où ça fait mal, vous allez réactiver dans le présent la problématique. Il y a une latence, un délai de l’ordre de cinq à vingt ans avant qu’il n’y ait apparition d’une maladie dégénérative sur le territoire du corps qui correspond, sur le plan archétypiel, et vous allez être malades.

Je vais prendre un exemple très simple. Vous avez eu un conflit de partenaire, par le passé. Vous avez peut-être pardonné, mais vous constatez que ça vous affecte dans le présent. À ce moment-là, il est logique de dire : «Je vais résoudre ce problème.» À l’époque, on allait à la confession, chez le curé, aujourd’hui, on va voir des thérapeutes, psychologues, médecins, énergéticiens. La théorie de la plainte nous démontre, que loin de libérer ce que l’on croit, on cristallise.

Vous avez des territoires corporels, des zones du corps, qui correspondent aux zones du cerveau, qu’on appelle les métamères, l’innervation des secteurs du corps, qui correspondent, par exemple, vous avez, je prends un exemple qui n’est pas vrai, vous avez une zone occipitale gauche au niveau néocortical qui est lié à une zone du corps par l’intermédiaire, bien sûr, de la moelle épinière et des nerfs sensitivo moteur, de la zone. Quand vous réactivez la mémoire pour l’éliminer, vous déclenchez ce qu’on appelle une exclusion de la zone de la régulation et du feedback par le cerveau en permanence.

Votre cerveau communique avec le corps, non pas par les molécules chimiques, mais par des fréquences. En permanence votre cerveau dit : Allo le foie. Il envoie par des ondes : «Allo le foie». Comment est-ce que le cerveau dit : «Allo le foie ?» Il envoie une fréquence par ce qu’on appelle les zones latérales du cou qui correspondent aux parasympathiques. Donc, le cerveau envoie une fréquence «Allo le foie», 48Khz et le foie, pour dire qu’il fonctionne, renvoie la fréquence. Tant que ce système fonctionne, il y a ce qu’on appelle équilibre ou homéostasie, une régulation qui se fait.

Dès que vous allez évoquer, inconsciemment parce que vous êtes affectés, par une situation de viol, vous allez activer la zone du cerveau qui correspond à la zone du corps. Le territoire céphalique, territoire du cerveau, qui est en relation avec tous les organes, là, la libération du foie, va envoyer sa fréquence et ne la recevra plus en retour.

On connaît à peu près tous la symbolique du corps humain. Chaque organe du corps est en résonance, bien sûr avec la physiologie qu’on connaît en médecine, mais aussi à la psychologie dans toutes les médecines traditionnelles. Si vous prenez, par exemple, la médecine chinoise, le foie, c’est l’organe qui est chargé de la prévision et du plan, et du devenir.

Alors, sur le plan physiologique, bien sûr par exemple, c’est le glycogène, le sucre, la régulation du sucre. Mais sur le plan psychologique, c’est aussi les fonctionnements particuliers. Une émotion, un choc n’est pas seulement dans le cerveau et dans le corps, il est dans les deux. Dès que vous allez pencher votre conscience, votre énergie sur la problématique que vous avez vécue, qui est réelle, vous la réactiver. Et ça va redescendre au fur et à mesure des années, sur un temps qui est long, entre cinq et vingt ans. Et vous allez obligatoirement, du fait que le cerveau ne régule plus par les fréquences, vous allez déclencher une maladie dégénérative. C’est constant.

Les connaissances actuelles neuroscientifiques nous démontrent ça de façon formelle. Il n’y a aucune liberté possible au sein du personnage et de l’histoire. Ceci est une invitation, du fait de ce mécanisme réel, à ne pas s’opposer, à vos blessures, à vos traumatismes, ne pas chercher à résoudre ni même à pardonner, mais simplement à absorber, à accueillir cette souffrance. Ça illustre tout ce que je disais hier.

Si vous faites cela, qui n’est ni un travail énergétique ni psychologique, c’est la vraie résolution. Tant que vous êtes affectés, tant que vous croyez que résoudre le passé, au sens large, que ce soit le traumatisme d’hier ou il y a dix mille ans, vous êtes en opposition à la Lumière, vous êtes encore identifiés au corps, vous êtes encore identifiés à l’histoire, quelle qu’elle soit.

Eussiez-vous été Abba, eussiez-vous été un Élohim, Marie ou un inconnu en lambda, peu importe, vous vous privez vous-mêmes de la Liberté. Tous les enseignements spirituels, tous les mécanismes qu’on appelle énergétiques sont d’origine luciférienne, ce n’est pas satanique, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, c’est luciférien. Lucifer, bien sûr, est rédempté depuis longtemps, on a gardé le nom, c’est le principe luciférien.

(Élisa cherche la traduction la plus exacte possible pour le verbe rédempter)

Lucifer a été rédempté depuis longtemps, mais … il était guéri.

(Rires)

Il n’est pas question, bien sûr, d’arrêter les énergies si vous êtes thérapeutes, il est question d’être lucides.

Du point de vue de l’Absolu et de la Paix, tout ceci représente des actes de prédation. Rien ne se perd, rien ne se crée. Et quand vous êtes réveillés ou quand vous êtes soumis à des éléments mémoriels, historiques, et bien c’est simple, vous n’êtes pas disponibles pour la Liberté. La Liberté est sans connu, sans mémoire et sans projection. Il n’y a pas d’autre solution pour vivre la Vérité de l’Instant Présent. Ce que j’ai appelé de façon un peu pompeuse, le sacrifice, n’est pas une grande perte, bien au contraire, mais c’est la libération de l’idée d’être une personne, de l’idée de se croire soumis à un quelconque karma, de l’idée même d’avoir quelque chose à réparer.

Comment voulez-vous retrouver ou vous souvenir de qui vous êtes quand vous laissez libre court à l’histoire? Vous n’êtes aucune de vos souffrances, vous n’êtes aucune de vos mémoires. Tous les mécanismes mémoriels sont inscrits sous la loi de l’âme qui est une loi d’action/réaction. L’âme est un obstacle à la Vérité.

À partir du moment où vous comprenez, vous acceptez ce mécanisme, faites l’expérience et vous verrez que le Temps Zéro, l’Instant Présent est libre de tout conditionnement, de tout karma et de toute souffrance. C’est ça la Paix Immuable. À ce moment-là, vous n’avez plus besoin de vous appuyer sur l’énergie, sur la forme. Vous n’êtes plus affectés par les mémoires, et vous constatez alors tout ce que j’ai expliqué hier sur cette Paix inaliénable, qui ne peut pas être amputée et qui ne peut que grandir chaque jour.

Se libérer du connu, c’est tout l’enseignement de Bidi aussi, si vous voulez vivre véritablement ce que vous êtes, au-delà de la forme et au-delà de l’histoire, vous devez traverser aujourd’hui tout ce qui se présente à vous. La résolution, la solution est juste derrière cet acte d’acceptation. C’est une voie directe, immédiate qui est observable même par quelqu’un qui ne sent rien, parce que ce qui a été vécu ne peut être confondu avec aucune histoire et aucun scénario. Il y a réellement … personne.

Mais vous n’avez pas besoin de sortir du corps, comme ont fait certains, par exemple comme dans le récit d’Eben Alexander. Vous n’avez pas besoin d’aller vous charger de vision. Vous avez juste besoin de vous laisser libérer par la Lumière, mais certainement pas par votre volonté ou votre désir. La Lumière va venir littéralement laver, pardonner, toutes ces illusions auxquelles vous croyez.

La conséquence en est une liberté réelle comme je disais hier, que vous ne pouvez confondre avec rien d’autre. La solution est là. Il n’y en a pas d’autre. Et cette solution est accessible à tout le monde, dès l’instant où vous acceptez, dès l’instant où vous vous placez au Cœur du Cœur. Vous le décidez intellectuellement. Ce n’est pas une méditation. Ce n’est pas une montée vibratoire. C’est le Grand Silence, qui crée l’Acceptation, et qui vient non seulement transmuter les histoires, les mémoires, qui dissout l’âme et qui vous permet de découvrir l’Esprit et de vivre l’Esprit.

On ne peut pas se poser la question de savoir si on y est ou pas. Si vous vous posez la question, c’est que vous n’y êtes pas. Cette certitude n’est pas une certitude qui s’appuie sur une vision, sur une énergie, sur l’ouverture des chakras ou sur la constitution du double solaire, le corps d’éternité. Elle est liée à ce Silence, à cette Traversée qui vous fera découvrir que vous n’êtes rien de ce personnage, de cette forme, et que vous n’êtes rien de ce qui peut être connu ou vécu au sein de ce monde.

Dès que vous l’avez accepté, intellectuellement, mentalement, se produit au niveau du cerveau un changement de fonctionnement, des zones différentes du cerveau s’activent. Vous n’êtes plus soumis, en aucune manière, au cerveau qu’on nomme reptilien. Vous êtes dans la liberté du néocortex. Face à quelque chose qui surgit dans votre vie aujourd’hui, grâce à l’Intelligence de la Lumière, ce n’est jamais une punition ou une rétribution, c’est un éclairage par la Lumière. Mais, si vous vous saisissez de ça pour vouloir comprendre ou vouloir résoudre, vous n’êtes pas disponibles pour la Vérité.

Vous êtes encore dans le personnage, quelque part vous croyez à la forme d’ici ou d’ailleurs, peu importe. Je vous rappelle que nous sommes à la fois la totalité du créé, que nous sommes l’espace, mais que nous n’avons rien à voir avec une limite quelle qu’elle soit, que ce soit une limite corporelle, que ce soit une limite dimensionnelle. En la Vérité, il n’y a que la Béatitude, que la Félicité. C’est ça le Réveil.

Ce n’est pas réveiller les mémoires du passé. Bien sûr qu’elles vont se réveiller et qu’elles vont traverser, mais ne les nourrissez pas. Allez jusqu’à cette Divine Indifférence et vous rirez de vous-mêmes. C’est quelque chose qui est à vivre et à expérimenter. Je n’ai aucun moyen même avec les explications scientifiques, preuves sur papier, enfin sur radios, de vous faire accepter cela, parce que nous sommes soumis à des automatismes de fonctionnement liés au cerveau reptilien, au cerveau mémoriel.

À l’époque d’ailleurs, on a beaucoup parlé des petits diables et on traitait les petits diables, ça marche très bien d’ailleurs. Mais aujourd’hui, sincèrement, vous n’avez pas besoin de ça. Je dirais même depuis le mois de mai 2018, au moment où la Ceinture de Van Allen a été explosée. La Ceinture de Van Allen, c’est la ceinture qui est en périphérie du système solaire, qui est la troisième couche d’enfermement de la Terre, c’est la réflexion de l’astral.

La diffraction de la Lumière, même dans la forme la plus pure, qu’on pourrait appeler une flamme ou un triangle dans les dimensions les plus hautes, est aujourd’hui un obstacle. Ce qui était une aide auparavant, est aujourd’hui obstacle. Le Soi, la Lumière Blanche, n’est pas le but. Ce n’est qu’une étape. Aujourd’hui, vous n’avez besoin que de vous-mêmes, même s’il vous semble avoir besoin d’un thérapeute, d’une entité.

Bien sûr, il n’est pas question de rejeter, mais il est question de traverser, et c’est ce que j’appelle la lucidité. À ce moment-là, vous êtes libres. Vous ne pouvez pas vous tromper. Et vous ne pouvez pas être trompés. On est suffisamment nombreux sur cette Terre à le vivre maintenant pour en témoigner.

Je ne parle pas des Résonances Agapè, du Double Tore du Cœur, mais je parle de ce qui est au-delà de l’énergie, au-delà de la vibration et au-delà de toute forme de conscience. Vous en avez fini avec le rêve à titre individuel, mais vous participez à la résolution du rêve de l’ensemble de la création, pas seulement de nous, Humains. Nous sommes l’élément le plus périphérique de la création, le plus dense, le plus lourd. Mais nous sommes en même temps, en tant qu’humains, ce qu’on appelle le Fils de l’Homme, nous sommes les détenteurs possédant les récepteurs de la Vérité. Un archange est incomplet. Il est totalement incomplet parce qu’il n’a pas pénétré la matière.

Ce qu’on a appelé pendant longtemps, l’ascension est, était la spiritualisation de la matière et non pas la fuite de la matière. Vous ne pouvez pas fuir ce corps, même si vous sortez de votre corps. Tout se passe dans ce corps et à travers ce corps. Tout ce qui vous emmène ailleurs, n’est pas nécessairement une erreur, mais une perte de temps, une perte d’énergie et continue à expandre la conscience. Nisargadatta l’avait bien dit dans la première partie de sa vie, il disait de s’accrocher au soi, pour permettre d’apparaître le corps solaire, le corps d’Éternité, et de se manifester. Mais qu’après, même ce corps d’Éternité devait être vécu comme une illusion totale.

Encore une fois, vous n’avez pas besoin, peut-être, comme moi, on me l’a fait faire d’aller dans toutes les dimensions. Je pouvais voyager, les gens me voyaient d’ailleurs quand j’allais chez eux, dans n’importe quel corps de Lumière. Le corps de Lumière est un costume, un véhicule, de Lumière certes, mais vous ne serez jamais le véhicule. Vous êtes la Lumière et vous êtes antérieurs à la Lumière.

Il n’y a pas de progression, il n’y a pas d’évolution. L’évolution est une perspective de la personne, de l’âme, mais l’Esprit est libre. Il n’a pas besoin de vous, vous l’êtes. Je ne vous demande pas de me croire, ça ne sert à rien, surtout pas, mais simplement d’essayer de le vivre et vous verrez.

C’est-à-dire que dès qu’un élément mémoriel ou une blessure émotionnelle, affective, se manifeste dans votre présent, dans ce vécu, simplement acceptez-le. C’est ça la résolution, vraiment. Tant que vous vous placez en opposition, vous ne faites que renforcer, ce que j’ai traduit en termes simples : quand vous appuyez là où ça fait mal, ça fait encore plus mal. Pour cela, il vous faut comprendre et accepter la Divine Indifférence qui crée la Traversée et l’Acceptation. À ce moment-là, vous constaterez que les souffrances, les mémoires ne vous affectent en aucune manière.

Vous êtes stabilisés dans la Vérité. Bien sûr, il est parfois utile de traiter une personne. Mais vous qui écoutez, je pense que votre but c’est la Liberté, c’est la Paix. C’est cet état d’Agapè. Et encore une fois, vous ne pouvez que le constater, vous devenez souples quel que soit votre âge. Vous êtes souples corporellement, psychiquement et énergétiquement. Vous n’arrêtez rien. Vous laissez être ce qui est. Et à ce moment-là vous coulez avec la Vie. Vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie, et il n’y a pas de la voie, la vérité, la vie, c’est tout. Est-ce que vous comprenez ce que je viens d’expliquer ?

Élisa échange avec le groupe suite à des demandes de clarification et questionnements.

Élisa : Concernant une sœur, suite à un problème, on lui demande comment tu te sens? Elle dit, le fait de dire je me sens mal, est-ce que je le réactualise?

Oui, assurément.

Élisa : Alors, comment faut-il faire, elle a dit?

Je viens de l’expliquer.

Élisa : Alors, je lui dis, si c’est beau aujourd’hui,

Tu es dans la Divine Indifférence.

Élisa : Alors, elle dit, tu le nies, alors.

Oui.

Élisa : Alors, tu le nies que tu as mal?

Non. Pas du tout. Tu traverses. J’ai bien précisé. Il n’est pas question de nier quoi que ce soit. Il est question de l’accueillir.

Alors, je vais reprendre autrement. Vous voulez être libres ou vous voulez guérir? D’accord. Je n’ai pas dit qu’il ne faut pas se soigner. Si j’ai mal au dos, je me mets des pierres. C’est les mécanismes mentaux. On a fait des expériences, il y a trente ans.

Alors, je vais compléter ce que j’ai dit de manière fort simple. J’ai dit, vous voulez être libres ou vous voulez guérir ? Soyez libres et vous serez guéris. Ce dont je parle est une transcendance. Ce n’est pas un déni des soins. Je n’ai jamais dit ça. Comme j’ai dit, mettez au-devant l’acceptation. Aujourd’hui, je vous dis, mettez en premier la Liberté. La théorie de la plainte nous dit : si vous pensez à un symptôme, vous avez mal, c’est normal, vous y pensez. Et plus vous y pensez et moins vous avez de possibilités de Liberté. C’est un point de vue que je vous donne. Je ne peux pas vous convaincre. Mais vous pouvez très bien le mettre en pratique. Je ne parle pas de mots compliqués là.

Je vais prendre un exemple. Je vais prendre un exemple qui concerne l’ostéopathie. À l’époque on ne s’appuyait pas sur les scanner, ça n’existait pas, le scanner, pour s’appuyer sur les perceptions, mais aussi sur le Kirlian. Je prends un exemple très simple. Vous avez quelqu’un qui a un déséquilibre du bassin, sur la sacro-iliaque. Ça se voit sur le Kirlian, en précis de l’index. Cette personne va faire une séance d’ostéopathie. On refait un Kirlian après. C’est guéri. L’énergie est guérie. Neuf fois sur dix, les symptômes, on sait très bien, ils vont faire une ou deux séances si c’est des problèmes cristallisés, une séance ne suffit pas. Et on voyait progressivement, en surveillant le Kirlian, l’image de l’atteinte de la sacro-iliaque, réapparaître.

On disait à la personne : «Qu’est-ce que t’a dit l’ostéopathe ? » Réponse : « Ah oui, ça vient de la sacro-iliaque droite, ça vient de mon papa. » … Le trouble s’aggravait. On lui disait : « Rappelle-toi ce que t’a fait l’ostéopathe. » Ça disparaissait. Votre pensée est créatrice, je ne parle pas d’énergie, je parle de votre propre mental. Je ne parle pas d’excès du mental, je parle du fonctionnement du mental. Si par contre, cette personne, aujourd’hui, tout en sachant que ça vient de son problème avec son père par exemple, il suffit simplement qu’elle absorbe, qu’elle accueille réellement et sincèrement sa douleur et elle va être libre. C’est aussi simple que ça.

Mais on a tellement l’habitude de fonctionner, même moi, action/réaction, telle atteinte, tel chakra, telle énergie, tel problème, que fondamentalement, même si vous traitez un niveau, là le bassin et la (…), ça va se cristalliser. Alors, bien sûr, tu ne peux pas le savoir puisque ça va prendre des années. Les zones les plus sensibles pour cela et les plus réactives, ce ne sont pas les zones ostéopathiques, ce sont les zones somatiques qui correspondent au sein chez la femme, où il y a dans les territoires du corps et du cerveau – le sein droit, c’est le partenaire, le sein gauche, c’est le foyer, l’endroit où vous vous sentez bien. Ça peut être la maison, mais pour certains, c’est leur voiture. Pour d’autres, c’est le lieu de travail.

Tout le travail de résolution psychothérapeutique, psychologique, énergétique, va traiter ce niveau-là, oui, mais ce qui vient de la mémoire, ne s’élimine pas, jamais. Ça se cristallise dans le corps. Ça sort de ta tête. Quelqu’un qui a travaillé, par exemple sur, qui a vécu un conflit de partenaire. Alors, partenaire ne voyez pas le partenaire mari ou femme, c’est tout ce qui est relation à deux. Des années après apparaîtra obligatoirement dans la vie des gens (…).

Il y a une thérapie que certains d’entre vous ont connue surtout les dernières qui le pratiquaient, qu’on appelle les constellations familiales, où vous mettez des individus, qui n’ont rien à voir avec votre histoire, que vous placez en situation. À ce moment-là, il y a des transferts d’énergies, énormes. Et là, le cancer apparaît dans les trois semaines. C’est systématique.

Le cancer est une perte de contrôle de la régulation du cerveau, par voie fréquentielle, qui passe par les zones latérales du cou et le parasympathique. Quand vous avez un choc, ce n’est pas là que ça se porte, là c’est l’émotion. Ça va figer le chakra de la gorge – un deuil, un divorce, la perte du travail -, va bloquer la communication du cerveau avec les organes du corps.

Ce que je vous dis là est largement démontré, largement prouvé. Je l’ai dit, pas seulement avec le Kirlian, par les examens, le pur et dur du cerveau. Tout ce qui est retour sur la mémoire, à juste titre, pour l’élucider, c’est ce qu’on pense tous, est la pire des erreurs à faire. Pour ça je vous dis : « Voulez-vous être libres ou voulez-vous guérir ? » C’est un choix crucial.

Sœur : Jean-Luc, je peux dire quelque chose?

Oui.

Sœur : Chez-moi, cette année, j’ai eu toutes les pathologies que j’ai eues toutes ma vie qui sont revenues, toutes. L’eczéma, tout est revenu. Mais alors, tout est parti super vite. J’ai tout accepté et je me marrais parce que, je sentais (…), il y a un truc au ventre, ce n’est pas totalement guéri, il y a l’eczéma, c’est parti, ça a mis quinze jours. Mais, voilà, ce n’est jamais revenu.

Moi, j’ai mieux comme témoignage. J’étais atteint d’une maladie héréditaire, transmise familialement qui s’appelle, peu importe, la fièvre méditerranéenne familiale, qui donne des accès de fièvre deux fois par semaine. Donc une maladie génétique, qui a complètement disparue et ce, depuis de nombreuses années. Fièvre deux fois par semaine, soit avec de la fièvre à 400C, soit une sorte de douleurs par inflammation au niveau du péritoine… Il n’y a plus aucun symptôme. Je suis quand même allé voir le professeur à Paris qui est spécialiste de cette maladie. J’ai fait ma thèse sur cette maladie d’ailleurs. Il a voulu me faire un test génétique quand j’avais dit que je n’avais plus rien.

Ça se traduit par un syndrome inflammatoire chronique avec une vitesse de sédimentation, vous connaissez ça, la VS, c’est comment on calcule le temps que le sang met à coaguler, qui était à plus de 100, ce qu’on voit dans les maladies, comme la polyarthrite et les inflammations. Le professeur a voulu vérifier dans mes gènes. Bien évidemment, les gènes de la maladie sont toujours là. Mais eux, ils ne savent pas qu’il y a douze brins.

Voilà, des exemples comme ton cas, ça ne m’empêche pas d’être malade. J’ai attrapé le Covid aussi en décembre, bon. Vous voyez. Oui, mais! Il y a une transmutation réelle quand je dis qu’il y a des changements physiologiques qui sont totaux.

Oui, c’est bon ça, qu’est-ce que je disais ?

Élisa : Eh bien, que tu vas très bien.

Oui. Donc, la Liberté, à mes yeux et à mon vécu, est de loin supérieure à la guérison. Je n’ai pas dit qu’il ne faut pas chercher à guérir. Comme je vous ai dit, quand j’ai mal, je me traite. Mais c’est votre logique mentale qui doit changer. Je ne parle pas d’énergie, je ne parle pas de vibration, je ne parle pas de psychologie. Je parle vraiment de comment fonctionne votre mental. Je vais prendre un exemple avec les ostéopathes, toujours. Vous avez des ostéopathes qui vivent cette transmutation. Ils ont toujours la connaissance et la pratique. Ils s’aperçoivent de quoi? Qu’ils n’ont plus besoin des techniques. Leurs mains courent toutes seules.

Et là, t’as pas besoin d’avoir les informations, de dire je vois ça, je vois ci, d’expliquer je vois ci, je vois ça, parce que c’est une transmutation réelle qui se produit. Tu lâches tes connaissances. Elles sont automatiques, c’est comme quand tu conduis une voiture, mais à ce moment-là, ton efficacité va être décuplée.

Sœur : (En espagnol, elle questionne concernant les soins qu’elle pratique)

Mais oui, parce que les gens te demandent. Les gens quand ils viennent, ils veulent être guéris, ils veulent comprendre. Acceptez qu’il n’y a rien à comprendre, parce que la compréhension mémorielle vous enferme et, en tant qu’ostéopathe, plus tu vas lâcher, plus tu vas fonctionner comme ça.

C’est l’exemple que je vous donnais avec les cristaux. On a fait une formation Cristal, et je vous ai montré à la fin qu’on n’avait pas besoin de ces connaissances. Encore une fois, c’est une logique mentale qui est à changer, à voir clairement, action/réaction ou action de Grâce. Quand tu es spontanée, dans ces thérapies, quand tu laisses être ce qui est, à ce moment-là, tu te démontres à toi-même la supériorité de l’Intelligence de la Lumière.

Alors bien sûr, comme tu dis, ça arrive parfois. C’est une habitude à prendre. Plus tu laisses couler la Vie, plus tes mains vont transmettre, non pas de l’énergie, non pas du fluidique, même pas du vibral. Tu vas transmettre par tes mains l’onde scalaire du Temps Zéro. Là ça change tout.

Sœur : Et si spontanément, la personne qui subit l’émotion, elle s’identifie (…)

Surtout quand tu travailles. Nous, par exemple, en énergétique, sur le chakra de la gorge, quand on touche le chakra de la gorge avec les cristaux, ou l’acupuncture, tu libères les émotions. Bien sûr que les gens vont traverser des émotions. Qu’est-ce que tu fais dans ces cas-là, spontanément ? Tu leur dis de laisser sortir. Là, oui. Là, oui. C’est la souffrance qui se libère d’un coup mais il n’y’a pas besoin d’explication. Il n’y a pas besoin d’encouragement de cette personne, à laisser être ce qui est, ce qui se vit et de ne pas lui accorder d’importance. Sans ça tu vas nourrir l’histoire. Tu vas nourrir la mémoire.

Nathalie voulait parler, je crois.

Sœur : Est-ce que justement quand il y a des libérations de mémoires et que ça passe (…), on ne peut pas dire que ça se libère vraiment mais comme si c’était normal que ça retraverse le corps et que ça se … Comme si c’était, entre guillemets, obligatoire que ça …

Non. Ce n’est pas obligatoire du tout.

Sœur :… pourquoi alors est-ce que ça…

Ça va se manifester pour des gens qui croient encore de façon ferme à leur histoire et à leur personne.

Alors, répète la question. Elle demandait.

Sœur : Il me semblait, je pensais, je voudrais savoir… justement si ça … à travers d’une maladie ou au sens physique, on va dire, que véritablement à ce moment-là que ça se libère vraiment parce que ça passe à travers la matière, je croyais que c’était …

Non, parce que tu as la preuve, on a tous cette preuve, d’avoir eu l’impression réellement d’avoir dépassé quelque chose et puis dix ans après, tu te rends compte que ça te revient à travers la figure.

Sœur : Oui.

Donc, ça prouve bien que ce n’est pas résolu.

Alors, la question que posait Nathalie, tout d’abord.

Sœur : Par exemple, pour un exemple concret, voilà, il y a deux semaines d’ici, j’ai eu une grosse douleur justement au sein droit, énorme, comme ça fulgurante et, bon, sans comprendre puisque ça arrive, et puis le lendemain, d’aller à l’hôpital, de faire ce qu’il fallait, etc… C’est sûr qu’il y a des questions qui émergent, la question du pourquoi, tout en sachant, en disant : Ben, OK c’est là, je laisse traverser tout ça, et je vois tout en faisant ce qui faut pour, entre guillemets, vérifier ce que c’est ou vérifier que …. Mais je me disais : tiens, c’est quelque chose qui s’évacue quoi, qui s’évacue encore une fois, enfin qui …

Ce n’est pas évacué. C’est ce que j’ai expliqué.

Élisa : C’était quoi sa douleur ?

Ah je ne sais pas …

Sœur : Non, ça va. Je sais d’où ça vient. Enfin, qu’importe, comme tu dis, mais je croyais qu’en le … ça s’évacue, que c’est une …

On résumer tout ça d’une façon encore plus vaste, tout ce qui passe, n’est pas vrai ; la naissance, la mort, la souffrance, le plaisir, tout.

Sœur : On laisse passer quoi, mais ce n’est pas une …

Oui. Découvrir le centre et vivre le centre c’est le même principe que les soufis, il y a le mouvement de la Vie …, c’est comme ça.

Elisa : Alors c’est une réactivation qu’elle avait, …

Oui, bien sûr.

Sœur : Donc, justement, on ne lâche pas complètement …

Vous vous placez dans l’action/réaction, que vous le vouliez ou non.

Élisa : La science, pour faire ce qu’elle fait, c’est de faire plus de chose qu’un cancer, pour te réaffirmer que tu as un cancer ….

Ça, je l’ai vécu avec quelqu’un de très proche dans la première partie de ma vie. Le cancer est un égrégore au niveau collectif. Quand vous dites à quelqu’un, parce que le diagnostic est vrai, il y a un cancer, même si la personne est solide, même si elle vit le Soi, elle va être emportée par l’égrégore du cancer. Comment fait-on ? On ne peut pas nier le diagnostic.

C’est là où la lucidité intervient. Mon corps a un cancer, mais je n’ai pas de cancer. Ça change tout ! Mon véhicule a un cancer, mais moi je n’ai pas de cancer. Saisissez bien cette différence parce qu’elle est active au niveau neuroscientifique. Vous n’êtes rien de ce qui passe. C’est pour ça que j’ai dit : « Vous vous voulez guérir ou vous vous voulez être libres ? » Fondamentalement, archétypiellement.

Sœur : … pour dire, en ce qui me concerne, ce n’est pas le cancer, je préfère le préciser.

Peu importe ce que c’est.

Sœur : En tout cas, comme ça c’est verbalisé, en fait c’est un cadeau qui est passé à travers une veine dans le sein et qui a provoqué la douleur, donc c’est … mais c’est sûr que .., voilà.

Tu parles là-dedans. (Micro)

Sœur : Peut-être que ça serait intéressant de préciser ce qu’est l’absorption.

Oui, bien sûr.

Sœur : Ou ce que ce n’est pas, en fait …

Oui, tout à fait. Il vous faut mentalement…

Ah, mais Elisa n’a pas traduit.

(Rires – Remarque d’Elisa en Espagnol)

Sœur : Qu’est-ce que c’est, en fait, l’absorption?

Oui, l’absorption des essences, l’accueil.

Bidi a répété pendant des années que vous n’êtes pas ce corps. Toute la souffrance vient de l’identification au corps. Je suis dans ce corps, oui, évidemment, il est là, mais c’est un véhicule, comme ta voiture. Il faut l’entretenir, faire des révisions, mais jamais il ne te viendrait à l’idée de dire : je suis ma voiture. Vous n’êtes pas ce véhicule, c’est un véhicule de rêve, même le corps d’Éternité.

Donc, la meilleure attitude, la meilleure posture, c’est comme disait Bidi à l’époque, la réfutation. Il n’est pas question de nier. Vous êtes dans ce corps. Il est là ! Même s’il passe, il est là, et toi tu es dedans. Mais dès que vous pensez j’ai un cancer, l’implication est dramatique au niveau du fonctionnement du cerveau.

Élisa : Je vais raconter, quand même.

Vas-y, raconte ton histoire.

 Non, parce que c’est vrai. Je l’ai senti comme ça.

Il y a quand même vingt ans, j’ai eu un cancer au sein droit et alors donc, le diagnostic …, le médecin me dit : Tu as un cancer. Alors, tu vois, c’était : TU AS un cancer. J’ai enregistré, égrégore, mort, tu vas mourir. Donc, moi dans ma tête, je vais mourir. Tout de suite, j’ai reçu l’information. Alors, j’ai passé tout de suite à l’acceptation. Automatiquement, en quelques secondes, je vais mourir, ok, j’accepte …

Et là, tu n’as plus de raison de mourir.

Élisa : Non. J’ai guéri tout de suite. Ça c’est cristallisé, je n’ai pas eu de cancer.

Tout à fait. Ça marche comme ça.

Élisa : C’est vrai, je n’ai jamais accepté la mort comme ce jour-là.

C’est vrai, quand on vous donne le diagnostic, tu l’as vécu, vous êtes d’emblée placé dans l’égrégore. Vous avez ça, l’égrégore vous tombe dessus et moi je l’ai vu avec ma première femme. Il y a avant le diagnostic et après le diagnostic.

Elisa : Elle n’a pas accepté ?

Eh non, la peur de la mort.

L’acceptation est résilience. Tout ce qui passe n’est pas vrai. Nous sommes tous soumis à ce qui passe. Donc, c’est vraiment une posture, un comportement, qui n’est ni affectif, ni émotionnel, ni énergétique. Ça se joue dans le mental directement. Pensez que vous êtes libres, même si vous vous sentez enfermés de partout, et la Liberté vous trouvera. Ce n’est pas de la pensée positive, ni le pouvoir de l’intention. C’est justement l’absence d’intention.

Il y a un site très connu sur internet, qui a sorti il n’y a pas longtemps, un article sur les dégâts qui sont causés par la loi d’attraction. Quand il y a attraction, vous oubliez l’autre terme qui équilibre : attraction/répulsion. Porte Attraction, c’est là (point situé côté gauche du front). Attraction/répulsion, c’est l’équilibre du Temps Zéro. C’est sortir de la dualité inexorable de ce monde, et pénétrer de plein pied la loi de Grâce. Encore une fois, ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas s’occuper de son corps. Si vous avez mal, on le répète à chaque fois, vous avez le devoir de vous en occuper. Mais foutez-lui la paix ! C’est lui qui a enregistré une mémoire, vous n’êtes pas cette mémoire.

Profitez de ces moments bénis que nous vivons, pour résoudre cette équation. Elle ne se résout pas par l’énergie. Elle ne se résout pas par la montée vibratoire. Elle se résout uniquement par votre posture mentale. Tant que votre mental, votre intelligence est colorée par l’astral : souffrance, mémoire, histoire, vous ne voyez pas clair. Vous n’êtes pas lucides. Vous êtes soumis à vos émotions, soumis à votre histoire et soumis à votre mémoire. Il n’y a aucun espace de liberté là-dedans. La Liberté n’a rien à voir avec ça. Et elle se vit au travers de ce corps. Et si vous êtes identifiés au corps, vous ne pouvez pas vous en sortir. Pourtant, il existe réellement une symbolique du corps.

J’ai pris l’exemple des seins, je peux prendre les épaules. Vous avez mal à l’épaule droite, c’est une cristallisation du mental dans le futur. Vous avez un kyste de l’ovaire droit, c’est un problème au père. Tout ça est très connu. Annick de Souzenelle l’a écrit il y a déjà trente ans. Au niveau énergétique, on connaît très bien.

Mais le but encore une fois, est-ce la guérison ? Ou est-ce la Liberté ? Mais ça ne peut pas être inclusif. C’est l’un ou l’autre. Par contre, dès que vous êtes libres, vous assisterez à la guérison du corps. Est-ce que vous avez déjà vu un vrai fou avoir un cancer ? Ça n’existe pas. Les vrais fous ne peuvent pas faire de cancer, parce qu’ils ne sont pas identifiés à leur corps. Ils s’en foutent et le corps est libre.

Donc, je ne peux pas vous expliquer mieux, je vous dis qu’il y a toutes les preuves scientifiques, vérifiez-le par vous-mêmes. Comme disait notre sœur tout à l’heure, bon, elle a vu la disparition de la maladie en quinze jours, moi, j’ai une maladie génétique qui a disparu. Ce qui ne m’empêche pas d’être malade comme tout le monde. Plus vous laissez le corps libre…

Vous parlez en même temps, ça ne va pas là.

Sœur : C’est dans la posture, dans la manière d’accueillir la douleur.

Oui, mais surtout de ne pas être identifiés à ce corps. Vous êtes dans ce corps, vous êtes dans cette conscience, mais vous n’êtes pas la conscience. Vous êtes Pure Félicité et Pure Béatitude. Tous les mystiques l’ont dit, bon, je n’invente rien là. Alors, on est tous en train d’écouter ou de suivre l’enseignement, je ne parle pas de gourous, mais de ce qu’ont pu dire Frère K ou Oma et autres mais, à un moment, vous devez être autonomes.

Vous êtes le Souverain Intégral. Vous voyez bien que tout est fait dans la société pour vous ne soyez surtout pas autonomes. Pensez ainsi, essayez de penser ainsi, c’est un grand pas que vous faites dans votre liberté, pour vous souvenir de qui vous êtes avant la création.

Tout ce qu’a pu dire Nisargadatta ou Bidi maintenant, depuis 2012, ce ne sont pas des concepts, ce n’est pas une croyance, ou une secte ou une religion. Ça n’a rien à voir. La Liberté ET la Vérité, et c’est ce qu’on disait aussi, ce que dit Pépère, plus on va être enfermés, ça s’appelle confinement, plus on va se retrouver.

Élisa : Confinement, ce n’est pas un terme de l’État, ça ?

Oui. Ah oui, bien sûr. Confiner, ça veut dire être dans un espace clos.

Plus vous serez enfermés, plus vous serez libres ! Eh oui. Vous n’avez plus de possibilités de participer à la société. Et quand vous êtes enfermés, vous trouvez la porte de sortie. C’est ce qui s’est produit, là, pendant les deux mois et demi de confinement. C’est exactement ce qui s’est produit.

Autre question.

Élisa : Elle dit que, qu’est-ce que ça veut dire quand tu es en train d’accueillir l’autre personne et que je manifeste en moi les problèmes de l’autre …?

Alors, ça peut s’appeler de l’empathie, mais aujourd’hui, c’est transmutatoire. Il y a deux ans, j’avais déjà expliqué la cinétique, je sortais de mon corps et je me rendais chez les gens, pas dans un corps, pas dans le double éthérique, mais dans un corps de Lumière. Des fois, j’y allais avec Bidi, les gens voyaient deux personnes. Ils me voyaient avec les yeux ouverts. Et j’avais n’importe quel corps de Lumière, je ne me souviens pas de ces listes, Thor, avec le marteau d’abord.

Et à un moment donné, Bidi m’a dit : « Tu n’as pas besoin de sortir. » J’ai dit : «  Mais il est fou ! Enfin ! Pour la première fois de ma vie, je sors de mon corps et je vois tout, dans mon corps de Lumière, et il me dit que je n’ai pas besoin de ça ». J’ai mis du temps à accepter.

Il m’a dit : « Tu n’as pas besoin de bouger. Accueille l’autre. » Et effectivement, je vivais entièrement ce qu’avait l’autre. J’étais lui, sans bouger. Ses pensées, ses affects, ses histoires, ses souffrances, je vivais ce qu’il était, totalement. Et là, le Double Tore du Cœur se met en œuvre, la personne…, je sens que tout se relâche en moi. Je ne suis plus moi, je suis l’autre. C’est l’autre qui est dans mon corps, vraiment ! Et là, il est guéri parce que je l’ai absorbé.

Élise : C’est moi qui a tout. Alors, le lendemain, j’ai la diarrhée, j’ai mal.

Parce que justement, tu es dans l’empathie, tu n’es pas dans la transcendance. L’empathie est un piège, parce que vous vous identifiez à l’autre. Moi, je vivais l’autre, je savais pertinemment que je n’étais pas l’autre, et pourtant j’étais totalement l’autre. Je connaissais ses pensées les plus intimes, j’avais l’impression d’être cette personne avec son histoire. Mais, la différence, c’est que toi, tu en souffres, moi, je n’en ai jamais souffert.

Sauf une fois où j’ai failli mourir à cause de l’Anomalie Primaire. Je ne savais pas ce que c’était. Voilà, je me suis retrouvé dans mon lit, je meurs, je ne pouvais plus rien absorber, je ne pouvais plus me dégager de ça. Et j’ai eu beau absorber, absorber, absorber, absorber, ça ne disparaissait pas. Je commençais à être vraiment très inquiet, sans pouvoir bouger. Et à un moment donné, j’ai lâché. J’ai dit, bon allez, je n’absorbe pas, je ne rejette pas, je reste là et j’attends. En vingt secondes, c’était fini, et l’Anomalie Primaire a été dissoute. C’était juste dans le même temps où je suis allé à la Ceinture de Van Allen pour casser tous les miroirs.

Et à partir de là, je n’ai plus eu besoin, ni de me déplacer, sortir, ni d’accueillir l’autre. D’être simplement dans ce Temps Zéro et l’Intelligence de la Lumière agit ou pas. Je ne décide rien. Et maintenant, il n’y a que ça. Tout le reste, même ces accès multidimensionnels que j’ai vécus déjà depuis plus longtemps que ça, c’est du cinéma ! C’est encore une autre scène de théâtre. Il n’y a pas de théâtre. Il n’y a que la Pure Félicité. Déjà, il faut l’accepter intellectuellement, parce que si vous vous dites, oh lala, je n’y suis pas encore, vous mettez déjà de la distance.

Acceptez que vous êtes cette Pure Félicité et vous le vivez. Si vous êtes sincères, honnêtes, vous êtes emportés par la Vérité. Vous devenez la Vérité. À ce niveau-là, vous ne pouvez pas vous mentir et surtout, vous ne pouvez pas vous tromper. Et ça change tout. Et à ce moment-là, qu’est-ce qui se passe? Tu redescends dans ton humanité la plus simple, dans ton côté humain tout simple qui est là, qui vit, qui ne se pose pas de question.

Heureux les simples d’esprit ! Ceux qui ont plus de problèmes aujourd’hui, c’est ceux qui sont encore inscrits dans les histoires spirituelles et même dans l’histoire d’Autres Dimensions. Ils sont accrochés à leur sceau des archanges, accrochés à leur vibration, accrochés à leur vision. Il faut lâcher tout ça. La Liberté, elle est là, elle n’est pas ailleurs. Ça été une étape qui a permis de révéler le rêve et maintenant, il faut arrêter de rêver.

Et, je le répète de façon itérative, vous ne pouvez pas vous tromper. Si vous vous posez la question de savoir si vous vivez Agapè, vous ne le vivez pas assurément. Si vous vous posez la question de la liberté, vous n’êtes pas libres. C’est pour ça que je dis, et ceux qui me connaissent depuis longtemps le savent, j’ai une vie tout ce qu’il y a de plus simple, humaine. Je mange, je fume, je vis. Et tout se passe dans une fluidité incroyable. C’est un témoignage de ce que je vis que je vous donne. Ce n’est pas une philosophie.

Si j’étais seul, bon, allez, un fou de plus ! Mais, ce que je vous dis, comme disait Bidi : « Mes paroles ne peuvent pas échouer. » Je vous assure que ce que je vous dis, qui n’est pas à croire mais à vivre, ne peut pas échouer. Lâchez tout ce à quoi vous tenez. Et quand je dis lâcher, ça ne veut pas dire quitter. Parce qui il y en a qui pense que lâcher son mari, ça veut dire d’abord aller l’abandonner, partir … Non, ce n’est pas ça. Soyez disponibles pour l’Instant Présent. Soyez disponibles pour la Liberté, mais pas pour un scénario ou une histoire. Quand j’ai dit que tout était écrit et que Vous l’avez écrit, c’est la stricte vérité. Nous sommes tous exactement à la très bonne place.

Oui ?

Sœur : Quand tu dis tous, c’est absolument tous ?

(Rires)

Elisa : Tout est écrit.

Comment ? Oui.

Sœur : Tout ce que tu as dit …

Tout.

Sœur : … absolument tout.

Je l’ai démontré en 2018 avec les chansons qu’avaient écrites les chanteurs, qui parlent de ce que l’on vit maintenant. Absolument tout. Il n’y a pas un iota qui n’a pas été écrit. Tu ne fais que suivre ce qui a été écrit.

Sœur : Mais, même un petit mouvement …

Élisa : Tous les petits mouvements, tout.

Absolument tout. Et ce n’est pas possible autrement. Mais ça, à la limite, ça ne t’apporte rien. Je l’ai vécu, je le vois tous les jours, mais ça soulage ! Parce que quand tu te places dans cette évidence (…), tu vas t’apercevoir que ta vie va couler (Pour les traductions : couler, dans le sens de fluidité).

(Rires)

Comme disait Nisargadatta : « Quand je vois que je ne suis Rien, c’est l’Amour. Quand je vois que je suis Tout, c’est la Sagesse. » Ça n’a rien de spirituel, ça n’a rien de matériel. C’est naturel. C’est l’État Naturel. Et aujourd’hui votre mental, puisque l’astral collectif a été en partie dissout depuis des années, et la Ceinture de Van Allen a été dissoute, vous n’êtes plus soumis aux égrégores, religieux, de cancer ou autres.

Je vous rappelle le poids énorme de ce que nous nommons les habitudes, toutes simples. Je prends mon café et je tourne à l’envers, ce n’est pas bon pour le café ça. C’est une habitude. Donc, ça demande une lucidité, une observation qui ne juge pas, pour tourner dans le bon sens. C’est tout. Et chaque geste de la vie, chaque acte de ma vie est vu avec la même lucidité. Ça n’empêche pas les emmerdes. Mais ça te donne une liberté incroyable et une fluidité incroyable. C’est ça l’État Naturel. Il n’y a pas besoin de s’entourer du Christ, de Marie, de Bouddha, ou de qui que ce soit.

Élisa : Avec conscience, tu l’avais aussi écrit?

Oui. Le script de la création a été écrit d’emblée, avant même la première forme. Sous quelle forme? Sous la forme de l’Anomalie Primaire. Quand la Lumière se voit, elle est déformée, elle est amputée. Vous n’êtes pas la Lumière, vous êtes bien plus que la Lumière. Vous êtes Pure Félicité. Vous êtes comme disait Bidi le Parabrahman, l’Absolu. Et ce qui est magnifique, c’est qu’aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à le vivre, à le découvrir, et que ce mouvement ne s’arrêtera jamais jusqu’à l’Évènement.

Si ce n’est que, depuis le confinement, j’ai quand même l’impression que les dés sont jetés, peut-être que je me trompe, je ne peux pas l’affirmer.

Mais peut-être que les choses sont figées en l’état, et que chacun est à la bonne place pour vivre ce qu’il a à vivre pour se libérer. La véritable intelligence, c’est-à- dire la capacité de relier les choses, ça ne veut rien dire de plus que ça, apparaît dès l’instant où tu lâches toutes les histoires, tous les scénarios, à ce moment-là vous êtes, comme je le dis, disponibles pour la Vérité.

Élisa : Je me suis perdue.

Tu t’es perdue.

Quand vous lâchez toutes les histoires, toutes les revendications, quand vous lâchez au sens archétypiel du terme, c’est-à-dire que, comme dans les moments de ras le bol, on appelle ça la résilience, vous descendez tellement bas, qu’à un moment donné vous ne pouvez plus lutter, et vous lâchez.  À ce moment-là dans votre cerveau, vous baignez dans l’ocytocine, qui est le neuromédiateur de la Béatitude.

Quand une femme allaite le bébé, elle libère de l’ocytocine. J’ai le souvenir de vie de femme, même si aujourd’hui, je ne suis pas une femme, où ce sentiment de plénitude, au moment de l’allaitement, la fusion avec le bébé, est énorme. Ce qu’on appelle l’ouverture, qui n’est pas la Liberté, mais qui est une première étape, et liée à la dopamine.

La Béatitude est liée à l’ocytocine, tout ça on le sait. Il y a une branche des neurosciences qu’on appelle la neuro théologie, on connaît parfaitement l’égrégore (…)

Tous les processus mystiques sont visibles dans le cerveau. Quand vous êtes dans l’Instant Présent, Hic et Nunc s’activent. Si on fait un scanner, on voit un œdème dans ces zones-là. Quelqu’un qui a fait une expérience de mort imminente, qu’elle soit complète, c’est-à-dire après la Lumière, ou incomplète, ça entraîne le même œdème. Quelqu’un qui va mourir, va aussi avoir cet œdème.

Les médecins américains, peu importe les noms, ont trouvé que la zone du cerveau gauche, non à droite, qu’on appelle le cortex moteur, ce qui me permet de dire (…) de l’autre côté, se trouvait complètement transformé par l’approche de la mort par un processus mystique, à tel point que ce point Hic, au-dessus de l’oreille gauche, là, a été appelé la zone de Dieu ou, si vous préférez, de l’accès à la multi-dimensionnalité.

On a découvert depuis sept ans, depuis sept ans, il a été découvert qu’il y a réellement des gènes, un gène qui code pour la multi-dimensionnalité. Et là-dessus, j’espère que ça ne va pas être censuré, ils ont créé des vaccins qui bloquent l’accès à ce gène (ou qui bloquent ce gène). Ça, c’est leur plan.

Élisa : Et alors, qu’est-ce qui va se passer ?

Le vaccin ne sera pas obligatoire. C’est vous qui décidez. C’est là le côté pervers. Si vous avez peur, vous irez au vaccin, ce qui vous donnera le droit d’acheter et de vendre, de rentrer chez les commerçants, mais à ce moment-là, vous allez souffrir. Si vous refusez la vaccination, qui n’est pas un refus, mais qui est une non-soumission, ils ne vous obligeront pas, ils ne vous obligeront pas à être vaccinés, il ne peut pas exister d’obligation vaccinale. Ceux qui voudront sauver leur vie, la perdront. In fine, en final, c’est un jeu. Mais comme je dis à tout le monde, je préfère vivre un jeu joyeux, qu’un jeu douloureux.

Voilà, donc les tenants et les aboutissants ont été décrits par tous les prophètes. Tout ça se joue sur la scène finale.  Voulez-vous acheter ou vendre ? Ou voulez-vous être libres? Nul ne peut servir deux maîtres à la fois ! Vous servez Mammon, la matière, Moloch, ou vous servez le Christ. Et je n’envisage pas ça comme un personnage extérieur, mais un état intérieur.

C’est le jeu que vous avez décidé de jouer chacun. Vous ne pouvez pas empêcher quelqu’un qui a peur, parce que la peur est une émotion primaire, qui ampute totalement votre lucidité. Toutes les peurs se résument à une peur fondamentale, qui est la peur de la mort, peur de la mort du corps, mais aussi pour ceux qui sont encore dans la spiritualité, la peur de l’extinction de la conscience. La conscience est mortelle comme l’âme. Tout ce qui passe n’est pas vrai.

Je vais vous proposer de faire une pause, il est midi.

On poursuit le satsang d’ici trois quarts d’heure.

Quand vous avez envie de reprendre, on revient. D’accord ?

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