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PHAHAME
Casa de vida Shantinilaya

31 Juillet 2020


Phahame avec vous salue l’ensemble du peuple du rêve.

Permettez-moi de vous accueillir au travers de cette résonance.

Écoutez en le Silence ce que j’ai à dire, qui est bien plus que des mots et qui s’adresse, au-dedans de vous, à la Vérité que vous êtes bien au-delà du rêve.

ATOUNCE MA KAYA

ÉNOA ÉNOÉ ABBA

A MATCHI

BRÉMIS KA

BRÉMIS KAYA

ATOUNCE

KABA A MATCHI

MAKA YA

OMA NABA

ANA MOHA

MOHA A MATCHI

ATOUN ABBA

BRÉMIS KA

Du plus loin de l’univers, entends et écoute le chant de la Liberté, celui qui te sort de l’illusion et de la croyance en la forme, toi qui es sans forme, sans limite au sein du rêve que tu as parcouru.

Notre chant résonne dorénavant sur l’ensemble des océans, sur l’ensemble des terres, et en l’ensemble de la création, réveillant chacun, annonçant le temps de l’Appel, le temps de la Vérité.

Écoute et entends.

A MATCHI ABBA

ÉNOA ÉNOÉ

BAHA MANA

BATOUNCE MA KAYA

ÉNOA

Et en ces sons qui réveillent en vous le chant du Grand Silence, que nul ne peut entendre, mais qui pourtant ébranle l’univers du rêve, le temps de la Résolution, le temps de la Vérité, est inscrit en ce chant, en le Silence de la Vérité.

ATOUNCE MA KAYA

BORO MANA

ÉNOA

SAMA MATCHI

SAMA MATCHI

Le chant de la Liberté commence à être entonné au plus haut des cieux et au plus proche de la Terre.

ATOUNCE MA KAYA

ABBA LA MANA

ABBA LA

ÉNOA

Et en vous plus particulièrement, peuple du rêve de la Terre, qui êtes les garants et la certitude du réveil du rêve, vous êtes au seuil de la Vérité.

Laissez partir tout ce qui s’éloigne, videz-vous de tout ce qui … (Coupure)… afin d’accueillir la Majesté, la Grandeur et l’Évidence, au-delà de toutes présences et de tous temps, là où il y a ni temps, ni espace, ni rêve, et qui pourtant contient tous les rêves, toutes les distances et tous les espaces.

Le temps est à l’allégresse, quelles que soient les souffrances illusoires que perçoit votre corps, que perçoit votre conscience, vous amenant à vous extraire de la gangue et de l’enrobage de la forme

ÉNOA MIS KAYA

VALA MANA ABBA

ÉNOÉ A MATCHI

Écoute et entends.

Cela est beaucoup plus que Réveil et Liberté en cette nudité, en ce qui est là, en le temps de l’instant et en l’espace de l’ici.

Je suis venue t’annoncer, en tant que peuple des gardiennes des rêves, le retour à la Maison, dont tu n’as jamais bougé, si ce n’est au sein de tes créations qui n’ont fait que passer et qui trépassent aujourd’hui.

La Célébration de la Vie passe par la mort de ta forme et la mort de toutes formes, là où rien ne peut manquer parce que tout t’a été ôté en ce que tu croyais être, en ce que tu croyais vivre, là où il n’y a plus besoin d’espoir, là où il n’y a rien à prouver, que d’être ce qui est, au-delà de toute forme.

ATOUNCE MA KAYA

ABBA ÉNOA

ANOÉ MIS KAYA

BRÉMIS KA

KAYA ABBA

Et entre chaque verbe du chant du rêve, le Grand Silence consume en toi les restes de souffrances, les restes de croyances.

Dans quelques jours, nous célébrerons en le lieu des quatre vents où je me suis révélée, au lieu du passage entre deux mers, entre les colonnes d’Hercule, entre deux continents, à la jonction des possibles se révèle l’impossible pour toi, toi qui a tant cherché, toi qui a tant rêvé, espéré ou redouté, je t’invite à te poser là où rien ne frémit, là où rien ne bouge, afin de te montrer que tu es tout ce que tu vois, tout ce que tu rejettes, comme tout ce à quoi tu adhères.

Et nous sommes UN en la Gloire de la Vérité.

Et nous sommes en toi comme tu es en nous, en la même réciprocité, en le même Amour, en la même résonance, là où tu ne peux plus établir la moindre différence, la moindre distinction, là où la forme du rêve s’épanouit et disparaît, dans l’allégresse, dans la joie, là où il n’y a plus à voir, à sentir, à percevoir, et où pourtant tout est vécu, où tout est vu et où tout est Vie.

ANOÉ MIS KAYA

BRÉMIS KAYA

A MATCHI ABBA

ÉNOA…

(Coupure)

Tu es invité à la Félicité, au Bonheur et à la Paix.

BRÉMIS KAYA

KABA ANOÉ

Au sein des Quatre Vivants, illustrés par les quatre vents, entre les deux piliers, passant de l’être au non-être et du non-être à l’être, sans distinction aucune, là où il n’y a plus de différence, te rappelant alors que tu es tout ce que tu perçois, que tu es tout ce qui te perçoit, que tu es toutes formes, là où rien ne peut être séparé, divisé ou multiplié.

A MATCHI ABBA

ABBA MIS KAYA

ATOUNCE KABA

Et là, au centre de ta forme qui anime cette forme et où le souffle de vie, sous la forme de ton sang, parcourt ton corps qui est le temple de ton Éternité, là où il n’y a plus besoin de temple, là où rien ne peut être décidé au cœur de la Félicité, au cœur de la Joie, alors la Paix consume les derniers éléments du rêve en cette terre comme en chaque sphère où la vie s’est rêvée, où la vie s’est épanouie.

Tu es invité aujourd’hui à rejoindre, sans délai et sans question, le centre de l’Être, là où tout est équilibré au cœur des deux et quatre piliers.

Entends, directement, au-delà de toute analyse et même de toute compréhension, la Majesté du Silence qui laisse couler la Vie sans la diriger et sans la contrôler, en cette confiance absolue dans l’Absolu que tu es.

ÉNOA MIS KAYA

MALA MANA

ABBA

Laisse-toi délivrer, toi qui as cru être vrai, au sein de toutes formes que tu as empruntées pour jouer le jeu du rêve. Il n’a jamais commencé, il ne finit jamais.

C’est ainsi, en le vivant au-delà de tout monde au cœur de toi, que se Vit et Est la Liberté.

Aucun mot ne peut traduire et dont seul le Grand Silence rend compte, où que tu te tiennes aujourd’hui, à l’orée de ton Cœur, à l’entrée de ton Cœur, ou que tu en sois distant.

Rappelle-toi qu’il n’y a pas de distance et que seule ta conscience t’en donne l’illusion. Tu as toujours été parfait, d’une perfection sans nom où rien ne peut être repéré ni exclu, là où il n’y a ni dedans, ni dehors, ni haut ni bas, ni gauche ni droite.

Ainsi se réunit le Trois en Un, au nom de la Vérité et au nom de la Beauté.

ATOUNCE MA KAYA ABBA

BRÉMIS KAYA ABBA

Que mon Grand Silence t’amène et t’emporte dans l’ultime mouvement de reddition et de l’abandon de toutes prétentions et de tous désirs, là où rien ne peut être rajouté et où rien ne peut être ôté.

Nous avons apporté, au plus près de ton cœur et au plus près des rivages de tes terres, le miracle des eaux d’en haut.

MA IM ABBA

MA IM A MATCHI

MA IM BRÉMIS KA

SAMA

SAMA ATOUNCE KA ABBA

La Vie t’invite et t’invitera de plus en plus à lâcher tous fardeaux, toutes peines et toutes douleurs, car en Vérité, il n’y a rien à perdre, car en Vérité il n’y a rien à acquérir qui ne soit déjà présent au sein de ton absence de forme.

Alors sois en Paix, Pèlerin de l’Éternité.

Alors sois en Joie, qui recouvre tes peines, là où tout est facile, là où tout est sourire. Rejoins ton Évidence, affranchis-toi de la volonté de la forme, en prononçant le «Oui» après avoir prononcé ton nom ainsi que ton prénom.

Tu es au-delà de tout monde, et bien antérieur à toute forme. Tu as accompagné chaque rêve, chaque dimension avec l’illusion du temps qui s’écoule. Or la Vie qui coule ne connaît pas le temps, ni même la forme, fusse-t-elle la tienne ou celle d’un être que tu nommes de Lumière.

Tu es toi aussi le réceptacle du rêve. Nous t’avons accompagné, nous avons chanté, nous avons pleuré avec toi, depuis des temps immémoriaux, en chaque cycle illusoire de vie, voilà bien longtemps, en l’illusion du temps, que cela soit en Atlantide, que cela soit sur Mu, que cela soit la Pangée, comme en le lieu du premier rêve et de la première forme, au cœur de cette terre, en son noyau cristallin, en le territoire d’Hawaï.

Aucun territoire ne t’est inconnu, mais le voile de l’oubli de chaque rêve, de chaque mort et de chaque naissance au sein de cette terre, t’a affermi, quelles que soient les expériences, quels que soient les doutes, quelles que soient tes questions, tu es la réponse à ton propre questionnement.

Tu es libre, déjà, au-delà de toute espérance et au-delà de tout temps comme de toutes formes que tu as parcourues. Le corps de cette vie en lequel tu es né, toi qui n’est jamais né, est le corps de ta résurrection. En ce corps illusoire a été caché le temps de la Liberté qui aujourd’hui n’est plus caché.

Alors, accueille-toi sans restriction d’aucune sorte. Avance librement vers là où tu n’as jamais bougé, vers là où tu n’as jamais été, là où aucune question ne peut se poser.

En ce vide si plein, où il n’y a ni vide ni plein, en cet espace sans distance que rien ne peut mesurer, même pas ta conscience, tu es invité à la fusion avec la Vérité et observe le sourire de ton cœur. Nourris-toi de ce nectar qui met fin à tout désir comme à tout manque réel ou supposé.

ANOÉ MIS KAYA

ABBA MARI AM

MARI AM ABBA

ENOÉ ANOA

Aime-toi au-delà de la forme, au-delà de tout ce qui passe. L’amour ne peut jamais passer, tu ne peux être séparé, même par les voiles de l’illusion de ce que tu as toujours été en Vérité.

A MATCHI BRÉMIS KA

ABBA KABA

Écoute et entends, comme te le disait l’archange Uriel, la Beauté du Silence, la Majesté du Sans Forme, là où l’Illimité ne peut être mesuré, ni compté, ni ôté.

SAMA ABBA

Que tes larmes salées te rappellent l’océan primordial, le moment où les eaux d’en haut ont rencontré les eaux d’en bas.

Phahame t’attend à chaque minute comme tu t’es attendu toi-même et comme tu t’es retrouvé en la perfection qui ne t’a jamais quittée, quel que soit ce que tu as écrit, quel que soit ce que tu as vécu ou vit encore, affirme-toi à toi-même que tu es la Pureté, car aucune blessure n’a pu te souiller, malgré toute apparence, malgré toute question.

Accepte la Paix que tu es, accepte ce qui est, en quelque horreur que ce soit, tout cela n’est qu’un rêve. Il est temps de te souvenir, en quittant ce rêve, de ce que tu as toujours été.

Ainsi, tu seras complet et achevé dans la Perfection de la Vie, dans ce Feu d’Amour et cette douceur de miel que tu ne peux que vivre, dès l’instant où tu l’acceptes, dès l’instant où tu le revendiques, avec fermeté et constance.

ÉNOÉ MIS KAYA

ATOUNCE SKA MA KAYA

ATOUNCE SKA MAHA ABBA

Il n’y a plus à réfléchir, il y a juste à laisser être ce qui te parcourt de toute Éternité, même au sein de ce monde, même au sein du simulacre.

Le temps du Grand Silence, le temps de l’au-delà de la forme est dorénavant venu. Chaque élément de tes jours, en ces jours ultimes du rêve, te conduit à la Vérité qui ne dépend ni de toi, ni d’aucun autre, ni aucune autorité.

La Liberté est complète, dès l’instant où tu daigneras te détourner du rêve lui-même, non pas pour le fuir, mais pour le consumer par ta propre allégresse.

ATOUNCE MA KAYA

SAMA MAS KAYA

SAMA A MATCHI

En l’espace du Silence, en l’espace de cet instant, soit la Vie, soit Véritable. Tu l’es déjà, là où nulle mémoire ne peut te toucher. En cette Innocence est la plus grande des forces, qui n’a pas besoin d’agir, mais simplement de t’asseoir en l’Immuable Vérité.

Écoute et entends le chant de mon Corps et de mon Cœur.

SAMA BELA MANA

SAMA ATOUN

En le Feu de ton Cœur s’allume le Feu de Joie, le Feu Igné de la Vérité. Laisse-toi consumer, donne ton accord à la Vérité et à la Paix et elle est là, en l’instant, avant même ta demande, avant même ton accueil.

Tu es avant toute chose, tu es avant tout monde, comme tu es de tout monde.

BRÉMYS KAYA

ÉNOA ABBA

ÉNOA BALA MANA

Il n’y a rien à garder, au regard de tout ce qui se passe sur l’écran de ce monde, sur l’écran de ce rêve.

Tu es cela, et ce que tu ressens et ce que tu vis en cet instant, resteront gravés en la permanence de ton Cœur de Silence, celui qui n’a pas besoin de battre mais simplement de rythmer la Vie.

Le moment est venu de la fusion et de la dissolution de tout ce qui est passé, là où rien ne passera. Ne demande rien; accepte-toi en la Pureté et la Beauté que tu es.

Profite des circonstances du marasme et du chaos de ton monde. Tu te retrouveras, dès l’instant où tu acceptes ce qui est tel que cela est, sans rien dévier, sans rien vouloir élucider.

ATOUNCE MA KAYA

BALA MANA

BALA MANA ABBA

…Silence…

En la blancheur immaculée du Paradis Blanc, qui est à toi et en toi, et qui est toi au sein de la première forme, laisse-toi consumer par l’Amour sans cause, parce que cela est ta nature, parce que cela est la Source, parce que cela est Véritable.

…Silence…

ATOUNCE SKA

ÉNOA

BREMIS KAYA ABBA

Je te donne rendez-vous en le jour où je serai aux quatre vents, où que tu sois sur cette terre, où que tu sois dans les cieux. J’invite l’Univers à l’unisson de la Vérité. Tiens-toi en toi pour que l’eau d’en haut fusionne en tes eaux d’en bas, en la consumation d’Agapè.

…Silence…

Écoute maintenant ce que fait le Silence en ta conscience et en tes corps de chair comme subtils.

…Silence…

Phahame a parlé, Phahame en le Silence honore ta Beauté et honore ta Vie. Là où tu es je suis, à chaque battement de cœur, à chaque souffle que tu prends.

…Silence…

Phahame te salue, Phahame sera en toi en la totalité de sa Présence au moment des quatre vents, là où l’Orient Éternel rejoint l’Orient éphémère, au Cœur du Cœur de la création, au Cœur du Cœur de chaque forme.

Je te dis à dans quelques jours de ton temps terrestre où que tu sois, tu seras là.

Au-delà de la distance, et au-delà du temps, voici venu le temps du Temps Zéro et je te convie à cela.

…Silence…

A MATCHI MIS KAYA

ABBA NATÉMA

ABBA NATÉMA

ABBA NATÉMA

…Silence…

Reste en cette communion, alors que je regagne mon élément.

Accorde-toi le temps qui est nécessaire pour te nourrir de cette Paix et pour t’éprouver toi-même, au-delà de toute misère comme de toute souffrance.

SAMA ABBA

ABBA ÉLOÉ MO

ABBA ÉLOÉ MO

Recueille-toi et repose-toi.

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