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O.M. Aïvanhov (Partie 1)
Mercredi 29 Juillet 2020
Eh bien chers amis, je suis extrêmement réjoui de vous retrouver au sein de cette assemblée franco-espagnole, ou espagnole-française.
Et comme lors de mes dernières interventions, le but de ma venue est de partager, d’échanger avec vous sur ce que vous avez à vivre en cette période de la Terre.
Là, aujourd’hui, je n’ai pas de grands discours à faire, mais plutôt d’échanger avec vous, sur vos préoccupations de ce face à face, entre qui vous êtes, et l’illusion de qui vous croyez être.
Comme j’ai eu l’occasion de le dire, vous êtes dans les dispositions, chacun de vous, pour vivre la Liberté et vous redécouvrir. Quel que soit ce que vous vivez, c’est exactement ce que vous avez à vivre pour vous retrouver.
Alors j’espère que dans les questions que j’ai demandées, nous allons pouvoir avancer et vous donner des repères, si je peux dire, des repères dans ce que vous avez à traverser, à éclairer, afin que le chaos de la société-même vous fasse découvrir ce que vous êtes.
Nous l’avons toujours dit, chaque chose, chaque frère et chaque sœur, est très exactement à la bonne place pour vivre ce qui est à vivre, vous découvrir, vous retrouver, et éprouver, ressentir, cette Joie qui ne dépend de rien, ni de vous ni de l’autre, ni d’aucun monde. Il faut faire preuve, comme vous l’a répété à d’innombrables reprises, par exemple Ma Ananda, d’humilité, par rapport à vous-mêmes, par rapport à vos pensées, par rapport à vos émotions, et par rapport à tout ce qui se joue à l’intérieur de vous et à l’extérieur de vous au sein-même de ce monde.
Plus vous allez acquiescer, accepter, ce qui vous semble contraire à la Lumière et auquel vous pouvez résister par habitude, va très bientôt vous apparaître comme la seule évidence possible à vivre.
Alors j’espère qu’au travers de vos questions que je vais écouter, nous allons quelque part vous asseoir et vous rassurer sur ce qui peut, par moments, vous sembler vous déstabiliser, vous heurter, vous déranger, et c’est justement à travers ce dérangement que vous pouvez peut-être vivre, quel que soit le secteur de votre vie qui est touché, que vous allez vous retrouver, avec facilité, sans rien demander, sans rien attendre, sans rien redouter et sans rien espérer, c’est-à-dire que l’ensemble de votre vie, je dirais même l’ensemble du monde de la Terre, vous conduit directement à la Vérité.
Dès l’instant où vous restez tranquilles, en l’humilité, vivre l’instant présent consiste simplement, à accepter ce qui est, et la solution viendra d’elle-même, et le marqueur de cette solution avant que ça apparaisse dans votre vie, dans les faits, dans les évènements concrets, va être facilité par un état de paix et de joie que vous ne pouvez confondre avec rien, dès l’instant où vous déposez les armes de l’ego, les armes du mental, les armes de vos mémoires.
Redevenir un enfant, c’est simplement être présent, sans rien juger, sans rien condamner, mais en voyant clair, en éclairant par votre présence la scène de ce monde, et le chaos qui est en cours.
Nous ne vous avions pas caché depuis déjà de nombreux mois que la progression de la Lumière ainsi que la progression du chaos vont ensemble. Ce sont les deux versants de la même pièce, et c’est à vous qu’il appartient de vous positionner dans ce qui est lié à ce monde, ou dans la Liberté.
Bien sûr, ça peut paraître compliqué au niveau intellectuel, mais soyez sûrs que dès l’instant où vous relâchez la pression par rapport au travail, par rapport à la famille, par rapport au corps, que là vous allez éprouver et vivre la Vérité.
Je vous rappelle, comme le disait tête de caboche et Abba, que c’est vous-mêmes qui avez écrit votre scénario de réveil. Donc il vous faut accepter, sans refuser et sans vous détourner, tout ce qui se déroule en vous, mais aussi dans le pays, la région, la ville où vous êtes, parce que c’est vous, au-delà de l’âme, au-delà de la volonté, qui avant de rêver, avez écrit votre propre réveil si je peux dire, afin de ne jamais perdre le fil, malgré les apparences, de qui vous êtes.
Tout se résume et va se résumer, de plus en plus, de l’acceptation ou non. Accepter ne veut pas dire se soumettre. Accepter ne veut pas dire fuir. Accepter, c’est voir les choses telles qu’elles sont, sans jugement, sans condamnation, mais en éclairant les choses.
Et plus vous serez dans cette posture de comportement, plus vous constaterez la facilité de la Paix, la facilité de la Joie, et l’établissement définitif de l’état Agapè.
Bien sûr, beaucoup d’entre vous, même ayant vécu les résonances Agapè, l’ouverture du cœur, peuvent vivre des moments de troubles, mais ces moments de troubles, quel que soit l’aspect concerné, vont toujours vous ramener spontanément, à l’instant présent et au temps zéro.
C’est comme ça que vous disparaissez du personnage, c’est comme ça que vous vous révélez, de la manière la plus simple possible, la plus lucide possible. Et pour cela vous n’avez besoin d’aucun référentiel, vous n’avez besoin d’aucune comparaison, et surtout d’aucune projection, mais simplement être là, là où vous êtes, dans l’état où vous êtes, à l’âge que vous avez, et dans les conditions que vous vivez.
Et rappelez-vous que, pour beaucoup de frères et de sœurs qui dorment encore, seuls les coups de pieds aux fesses pourront vous choquer et vous réveiller du cauchemar. Cela se fait automatiquement dès l’instant où vous ne cherchez pas à changer quoi que ce soit.
Par exemple, par rapport à la situation planétaire, sans rentrer dans les détails, ça ne sert à rien de chercher ce qui est vrai ou faux, mais il est important de voir avec calme et sérénité, tout ce cinéma qui vous est présenté. L’éclairage, la traversée, se font exactement en ce que vous vivez.
Il n’y a pas besoin de projection. L’acceptation vous donne la compréhension, et à ce moment-là, le vécu de la Paix, le vécu d’Agapè, n’a plus besoin de résonance, n’a plus besoin d’horaire, puisque cela devient permanent.
Je vous encourage à faire la tentative vous-mêmes, face à un évènement de votre vie. Par exemple, vous avez une maladie grave. Bien sûr qu’il faudra la soigner, mais avant tout, acceptez-là, et vous aurez de très belles surprises.
L’acceptation, quand elle est mise au-devant de l’explication, va devenir la seule et unique solution.
C’est dans ce contexte-là que j’écoute maintenant chère sœur les questions.
Elisa : J’ai tant attendu de pouvoir vivre ces moments et de les vivre bien et d’en profiter, de les jouir. C’est comme si maintenant je ne le croyais pas, et je me sens ingrate, et pourquoi ? Ingrate et coupable.
Eh oui, vous avez été très nombreux, dans les cheminements dits spirituels, à avoir été informés, que tous les évènements que vous vivez, allaient arriver. Et comme tu le dis dans ta question, paradoxalement, vous avez beaucoup de frères et de sœurs qui, comme tu le dis, attendaient cette période, et qui aujourd’hui se retrouvent, pas réticents, mais quand même déstabilisés par ce qui se produit dans la société, dans l’humanité.
Ce que j’avais nommé voilà des mois, la guerre de tous contre tous, est la résolution de la dualité, de la croyance en ce monde, en cette société, en votre naissance et en votre mort, et je dirais qu’il est même salutaire, quelque part, d’être déstabilisés, avant de découvrir cette Paix immuable et éternelle.
Et ce ne sont pas, à proprement parler, des peurs, si ce n’est la peur de la perte de votre conscience. La vie vous invite, dans les circonstances qui vous sont propres, à dépasser, je dirais les ultimes réticences, inconscientes, ou de l’âme, ou des habitudes qui semblent vous déstabiliser. N’oubliez pas que lors du passage de la chenille au papillon, la chenille doit laisser la place à l’inconnu du papillon.
Je voudrais que vous reteniez que, quelles que soient vos humeurs, vos pensées, votre vécu d’une manière générale, acceptez que c’est vous qui avez écrit, et je dirais c’est tout.
Plus vous acceptez, plus vous êtes libres, mais pas une liberté au sein de l’illusion, au sein de ce monde ou au sein de n’importe quel monde, mais la simplicité de qui vous êtes, antérieurement à toute forme et à toute conscience. Mais cette transformation, que vous la nommiez résurrection, transsubstantiation….
(A l’adresse d’Elisa, en ce qui concerne la traduction de transsubstantiation, identique en espagnol : «Ça existe en espagnol, c’est bien ça !» – Réponse : «Je ne sais pas …»).
(Rires)
… Alors, plus vous acceptez, plus vous êtes libres. Et comme disait tête de caboche, ne me croyez pas, mais faites-en l’expérience. C’est comme ça que vous vous prouverez à vous-mêmes qu’il n’y a rien à redouter de cette position, qu’il y a juste à être là, à laisser se dérouler le spectacle, à l’éclairer de toutes les façons possibles.
L’éclairage, voir la vérité, n’est pas un jugement. C’est une révélation. Il n’y a pas besoin de confiance en vous, il n’y a pas besoin d’assise ou de solidité en vous. Encore une fois, tout ce que vous avez à faire, c’est accepter l’inacceptable, parce que c’est comme ça que le cauchemar vous sort du sommeil. C’est extrêmement simple.
Mais vous savez, nous avons développé les uns et les autres, pendant des années, ces problèmes d’habitudes, ces problèmes de répétitions, liées à l’incarnation. Vous n’êtes rien de ce que vous croyez éprouver. Et c’est justement en acceptant que la Vérité est vécue.
A ce moment, il y a un allègement, il n’y a pas de problème d’être dignes ou indignes. L’acceptation n’est pas une soumission. C’est au contraire retrouver votre autonomie, votre liberté, votre souveraineté.
Et face à quelque chose qui se manifeste, de quelque nature que ce soit, soyez dans la bienveillance par rapport à vous-mêmes, vous ne serez jamais ce que vous pensez, vous ne serez jamais ce que vous croyez. Il n’y a rien à découvrir qui ne soit déjà présent. Acceptez ce principe et vous en aurez la démonstration formelle dans votre vécu.
Le chaos de la Terre n’en est qu’à ses débuts, les choses vont aller et vont de plus en plus vite, sont de plus en plus intenses, vous amenant à voir justement où se situe la Vérité et où vous situez vous. Etes-vous en train de jouer le jeu de la réaction, ou êtes-vous tranquillement en train de montrer la Vérité, avec humour, je dirais même avec dérision, parce que rien n’est sérieux, et tant que vous croyez que ce qui se déroule est sérieux, vous vous crispez vous-mêmes, vous empêchez la Vérité d’éclater.
La Vérité est absolue, elle ne dépend d’aucun point de vue, elle ne dépend d’aucun positionnement, si ce n’est celui du cœur du cœur, là où tout est Évidence, tout est Joie et où tout est Félicité, quel que soit l’extérieur, quel que soit l’état de votre corps. Tout est révélé ainsi.
Je dirais que la problématique essentielle aujourd’hui, pour ceux qui semblent effrayés, tous ceux qui semblent interrogatifs, mettez de côté vos soucis, mettez de côté vos questionnements, légitimes certes, et soyez simplement disponibles, quoi que vous regardiez, quelle que soit la colère ou la tristesse, quelle que soit l’émotion qui vous soit donnée à vivre.
Je l’ai dit, le seul obstacle est la peur, il ne sert à rien de vouloir traiter la peur, le plus important est de l’accueillir. Je dirais en quelque sorte de vous accueillir vous-mêmes, de vous réabsorber vous-mêmes, en le cœur du cœur.
Ne tenez pas compte de vos humeurs, ne tenez pas compte des circonstances extérieures. Vous êtes nombreux quand vous avez été enfermés chez vous à vous intéresser à l’aspect caché des choses. C’est ainsi que vous éclairez l’illusion, et c’est ainsi que l’illusion se dissout d’elle-même, par votre état de grâce, par la persistance d’Agapè où réellement vous êtes dans ce corps, mais vous ne pouvez plus être trompés par les apparences, par les perceptions, par les pensées, et globalement par tout ce qui se déroule et qui va s’amplifier sur cette Terre.
Ne vous jugez pas, ne vous mesurez pas. C’est ainsi que l’Inconnu est connu, et c’est ainsi que l’Inconnu est vécu.
Donc ne vous alarmez pas, si vous semblez être parfois déstabilisés, car c’est au travers de l’acceptation, de la déstabilisation que vous vivez la stabilité, et que réellement et concrètement, vous vous apercevez que vous avez toujours été là, indépendant de la vie et de la mort, indépendant de la maladie, et indépendamment de toute votre histoire personnelle de vie dans cette vie.
Vous êtes la Vérité et vous êtes véritables. Et l’acceptation débouche sur la Vacuité, sur la tranquillité, ou plus rien ne pourra vous entraîner de manière durable, tant dans les pensées, ou dans des projections dans le futur, ou à souffrir de votre passé quoi qu’il ait été. On pourrait dire que c’est une grande réconciliation où vraiment vous vivez, voyez, que réellement tout ce qui se joue, en vous comme sur l’écran du monde, ne fait que démasquer le jeu de l’illusion, le jeu de la souffrance, le jeu de la compétition, le jeu de la société, bref …
Donc j’invite par rapport à cette question à cesser de cogiter, à cesser de chercher à ressentir, mais bien plutôt de demeurer dans ce grand Silence. Je ne parle pas du silence des mots, mais du silence des pensées, le silence des émotions, le silence de vos revendications.
Si vous gardez présent à l’esprit, au prochain évènement douloureux, collectif ou personnel, vous serez légers et vous serez en Joie, parce que vous avez traversé l’illusion, vous avez traversé les ultimes croyances, les ultimes conditionnements, qu’ils soient liés à l’éducation, à ce que nous nommons les liens familiaux, ou encore l’impression d’être partie prenante du collectif humain, de l’ensemble de l’humanité.
C’était tout dans cette question ?
Oubliez toute culpabilité, on ne s’oppose pas à la souffrance dorénavant, on magnifie et on transmute la souffrance par l’acceptation. J’ai toujours dit la peur ou l’Amour, et Bidi a rajouté la souffrance ou l’Amour. Mais aujourd’hui, vous n’avez pas de choix, il n’y a que l’Amour. Acceptez-le et vous le vivez.
Je n’ai pas dit de le chercher, j’ai bien dit d’accepter. Ce n’est pas un mouvement vers l’extérieur sur le théâtre, mais un mouvement vers l’intérieur, vers le cœur du cœur, vers le temps zéro, là où est votre Re Connaissance, et la plus grande des Félicités.
Alors si sa question a été répondue, une autre.
Elisa : Avant on nous disait que Marie nous appellerait à l’oreille gauche. Est-ce que c’est toujours vrai ?
Tout-à-fait. Mais vous êtes innombrables à avoir été appelés, bien avant cette période, bien avant les noces célestes, et d’autres parmi vous ne peuvent pas être appelés encore, parce qu’ils ont mis au-devant d’eux la souffrance et l’interrogation, plutôt que l’acceptation. Il y a donc un déficit d’accueil, ou si vous préférez, dit autrement, c’est une résistance à l’écoulement de la Vie.
Vous pouvez avoir un cancer et constater que si vous êtes dans Agapè, dans l’acceptation, il n’y a aucune raison pour que la souffrance prenne le pas sur qui vous êtes. Tout se joue à ce niveau-là, acceptation ou refus, acceptation ou peur, acceptation ou négociation, ou déni.
C’est exactement ce que vous avait expliqué voilà fort longtemps Shri Aurobindo, concernant le choc de l’humanité. Le réveil collectif ne peut pas se faire seulement par l’ouverture de proche en proche, de frères et sœurs, mais doit concerner la totalité de la conscience humaine dans le même temps.
Cet évènement est je dirais à votre porte, chaque jour qui s’écoule, et du crédit qui vous est donné pour parfaire l’approche de la Vérité de qui vous êtes. Si vous l’acceptez, même sans le vivre à l’instant où je parle, l’acceptation crée l’accueil, l’acceptation supprime toute projection, et supprime de la même façon toutes les mémoires, tous les conditionnements, familiaux, éducatifs, les conditionnements de l’âme qui sont induits par des rayonnements dans votre ciel de naissance, par ce que vous appelez les mouvements planétaires.
Et tout est fait par l’Intelligence de la Lumière, en vous, autour de vous, dans toutes vos relations, dans toutes vos occupations. C’est exactement ce qu’il vous faut pour vous retrouver.
Ayez cette foi absolue en ce que vous ne connaissez pas, en ce que vous ne vivez pas, et vous allez laisser ainsi la Vérité se dévoiler, et vous vivrez alors cette Paix suprême, et vous constaterez alors que cette paix suprême prend de plus en plus d’espace, de plus en plus de temps par rapport à l’espace et au temps de votre personnage.
Cela met fin à la croyance en l’idée d’être un individu, la croyance en l’idée d’être une forme, en l’idée de la dépendance d’un quelconque karma. Vous vous placez à ce moment-là vous-mêmes à la fois dans l’action de Grâce et en même temps dans l’état de Grâce, et je vous assure sans effort, sans difficulté.
La difficulté ne résulte qu’à des éléments divers auxquels vous croyez encore. L’acceptation met fin à toutes les croyances, à toutes les souffrances et à toutes les projections. Soyez lucides de cela. Mais c’est à vous qu’il appartient de le vérifier, de le vivre. Mais c’est tellement simple, tellement ridiculement simple, qu’en général le personnage ne veut pas y croire, ni même essayer de pratiquer ce que je vous dis.
Il n’y a pas d’autre pédagogie d’Agapè que ce mot qui a été employé depuis de nombreuses années maintenant, d’acceptation et d’accueil. Mais vous êtes aux travaux pratiques, et l’ensemble de votre vie est un travail pratique qui vous permet de vivre la Vérité.
Vous ne pouvez pas, ni vous tromper, ni être trompés, dès l’instant où vous acceptez. Ne vous posez même pas la question d’accepter votre maladie ou d’accepter une circonstance, même si c’est le préalable que j’ai dit. Il faut passer à l’acceptation sans condition, sans attente, et sans besoin d’autre preuve que l’Évidence qui est vécue.
Encore une fois, quand cela s’installe, vous ne pouvez que constater. C’est comme si vous étiez à la surface d’un lac, tout est calme, tout est calme, quel que soit le chaos de votre vie ou de ce monde. C’est une invitation à vous le prouver à vous-mêmes.
S vous jouez ce jeu, vous sortirez de la scène de théâtre avec facilité. Mais si vous continuez à jouer le jeu de ce monde, ou tout autre jeu, vous ne trouverez pas la Paix, la Paix ne vous trouvera pas, et la Paix est le meilleur indicateur de votre Liberté retrouvée, quelles que soient les circonstances, je le répète.
Ça ne peut pas échouer, vous ne pouvez pas vous questionner quand l’Évidence est vécue, il n’y a rien de plus authentique, il n’y a rien de plus intense et de plus véridique que cela.
Mais encore une fois, vous devez vous le prouver à vous-mêmes. Je précise aussi, que quelles que soient les informations que je vous apporte, quelles que soient les informations que vous échangez entre vous, la finalité de la résurrection ne peut être enclenchée que par vous-mêmes. Il n’y a pas d’autre clé que l’acceptation, parce que dans l’acceptation, il y a aussi le pardon que vous vous accordez à vous-mêmes, aux circonstances ou à l’autre, quel que soit cet autre.
Chaque jour, chaque circonstance n’est là que pour vous ébranler et vous faire revenir, vous faire souvenir de qui vous étiez et qui vous êtes toujours, et qui vous serez toujours, et qui a toujours été là.
L’acceptation est aujourd’hui une clé bien plus efficace que ce que vous pourriez nommer comme à l’époque les montées vibratoires jusqu’au supra mental.
L’acceptation implique la résurrection immédiatement, très rapidement. A ce moment-là, vous ne questionnerez plus sur qui vous êtes, quel que soit ce que vous ayez à vivre, vous découvrirez effectivement cette immuabilité, cette joie et cette (…) sans objet et sans raison.
Autre question.
Elisa : Vous parlez beaucoup d’acceptation, mais comment on réussit à accepter …d’accepter ?
L’acceptation nécessite l’humilité de comprendre que vous n’êtes Rien, c’est comme ça que vous êtes Tout. Tant que vous n’avez pas vécu le Rien, en disparaissant de votre volonté, de votre histoire, de votre mémoire, l’acceptation est bien plus qu’une explication. C’est un positionnement de la conscience où vous allez ne pas résister, ne pas vous opposer à ce qui est, individuellement mais aussi sur l’écran du monde.
C’est affreusement simple, mais comme je disais, c’est tellement simple que certains ne le voient pas. Le problème de l’acceptation, ce n’est pas de comment accepter, il n’y a pas de technique, il n’y a pas de cristaux ou de cailloux pour ça, il faut accepter tout ce qui est, et à ce moment-là vous n’êtes plus liés au personnage, aux circonstances.
Donc quand tu me demandes « Comment », c’est une question qui n’a pas trop de sens, puisqu’il te suffit d’être présent, de dire Oui avant tout, après tu peux parler, réfléchir, mais l’accueil et l’acceptation doivent être au devant de tout, la compréhension vient de là. Mais tu ne peux pas comprendre l’acceptation tant que tu n’as pas accepté.
L’acceptation se réalise en quelque sorte au milieu des quatre piliers du cœur, et en particulier, à travers l’humilité et la simplicité. C’est la voie de l’enfance de Thérèse, la voie de l’enfance ou la petite voie qui est une Liberté, mais qui peut apparaître pour la personne comme une soumission. Tout accepter est la solution.
Tu le comprendras après, mais si tu veux le comprendre avant, tu ne peux pas le vivre. Le principe de l’acceptation ou si tu préfères l’accueil, si je croise les bras, je ne suis pas en accueil. Si j’ouvre mes bras, je suis en accueil. Ce n’est pas seulement valable pour le corps, mais aussi pour tes pensées, pour tout ce qui arrive à ta perception, tout ce qui arrive dans ce que tu vis, que tu dois accepter.
Après l’acceptation, bien sûr il y aura peut-être des actions à mener, mais l’acceptation, en son sens c’est psychologique et énergétique, c’est exactement l’inverse d’une projection, ça s’appelle l’introjection, ce que tête de caboche avait réalisé voilà des années avec l’absorption des essences, les bains d’Amour perpétuel, sauf que maintenant, vous n’avez plus besoin d’émetteur, de récepteur, ou de cible, c’est l’idée-même de l’acceptation qui réalise l’acceptation.
Ne te pose pas la question de dire « c’est inacceptable » ou « je ne peux pas accepter ». Tu peux décider d’accepter et après tu verras par toi-même l’Intelligence de la Lumière en œuvre. Là est la Paix et là est la Vérité.
Elle ne dépend d’aucun point de vue, d’aucun positionnement, d’aucun jugement, elle est ce qui est dans l’instant présent, et si votre instant présent est pollué par le connu, pollué par les mémoires, pollué par vos désirs et vos projections, et bien c’est très simple, vous ne pouvez pas rentrer dedans. C’est là que vous vous apercevez que vous n’êtes jamais sortis, et que vous n’avez jamais bougé.
L’acceptation, je le répète, ne sera jamais une soumission. L’acceptation Est la Liberté. L’acceptation est la Joie sans objet, elle vous mène à Agapè. Ce qui ne vous empêche pas d’éclairer encore et toujours les inepties et les bêtises de ce monde, mais simplement vous êtes, comme je l’ai dit, lucides.
Vous ne jouez plus le jeu de l’ego, de la personne, de l’histoire, vous êtes la Vérité, elle est immuable. Donc il n’y a pas de comment, il n’y a pas de pourquoi, il n’y a pas de technique, mais dans ta tête, dans ton mental, si tu arrives à dire sincèrement, authentiquement : « J’accepte, j’accueille », ça ouvre si je peux dire la porte.
Ne vous souciez pas du reste. Tout le reste – de la Félicité, de la Joie – apparaît de lui-même. Mais je le répète encore une fois, c’est quelque chose de tellement simple, qui va mettre fin à toutes vos quêtes et vos recherches, et à toutes vos interrogations.
Donc il n’y a pas de comment, n’importe qui sait dire Oui. Il n’y a pas besoin d’intellect. Alors dites Oui à ce qui est, c’est la voie vers l’acceptation et c’est la Liberté. Et là vous pourrez éclairer, sans difficulté, et sans être partie prenante, les histoires de ce monde et votre histoire.
C’est bien plus de l’ordre de la réabsorption, de l’introjection. Ce n’est plus le mouvement d’émanation ou d’apparition de la forme en l’alpha, mais vous rejoignez l’oméga, et là vous constatez que, en la Vérité, il n’y a jamais eu d’alpha et d’oméga. Et comme nous vous le répétons, il n’y a jamais eu personne.
Nous avons tous créé le rêve, le rêve de la forme, le rêve des dimensions, nous avons tous créé les notions d’involution et d’évolution, mais l’un comme l’autre font partie du rêve. Vous n’avez jamais involué, vous n’avez jamais évolué, vous avez toujours été là, au-delà de la forme.
Le concept-même d’acceptation vous place en accueil et vous place spontanément dans l’Évidence de la Vie. Vous n’avez pas besoin d’archanges, vous n’avez pas besoin du Commandeur, vous n’avez pas besoin d’Abba, vous n’avez besoin que de vous, et vous seuls.
C’est ce que Bidi aussi nommait l’indifférence, mais pas l’indifférence de celui qui s’en fout, mais l’indifférence de celui qui a traversé toutes les couches.
La forme est une illusion, l’âme est transitoire, la conscience n’est pas éternelle. Seul est éternel ce qui ne bouge jamais, et qui a toujours été là. Vous êtes l’espace, mais vous n’êtes dans aucun temps. Cela met fin au mythe de l’immortalité, au mythe de la conscience, au mythe de l’évolution.
Vous êtes parfaits de toute éternité. Pas votre personnage, pas votre histoire, mais ce que vous êtes en Vérité. Là est la puissance de l’acceptation et de l’accueil, parce qu’elle met fin aux résistances, aux habitudes, à la souffrance. Elle met fin à la séparation et c’est une grande joie.
Alors saisis-tu pourquoi il n’y a pas de « comment » ? C’est une invitation plutôt à la simplicité, à la voie de l’enfance, c’est-à-dire être inscrit dans l’instant présent, non pas dans les circonstances de l’instant présent de ta vie ou de la société, mais dans la vacuité du temps zéro, là où le rêve de la création est réabsorbé en totalité.
Et à ce moment-là, quelles que soient encore peut-être tes peurs ou tes incompréhensions, tu découvriras, avec stupeur et avec bonheur, que tu es Agapè, que tu es cet Amour qui n’a jamais, jamais été une forme et une conscience, et qui pourtant soutient toutes formes et toutes consciences.
J’en profite pour rappeler, et tout ça pour ceux qui ont suivi ce que j’ai dit, ainsi que les autres anciens, ou encore ceux qui ont suivi de mon vivant, tout ce que j’ai transmis ne vous est plus, aujourd’hui, d’aucune utilité. C’est un poids mort.
La Liberté, c’est se reconnaître, ce n’est pas un discours, ce ne sont pas des mémoires, ce ne sont pas des ressentis, ce ne sont même pas des perceptions. C’est justement quand vous êtes libérés de tout ça que vous vivez et voyez la Vérité, pas autrement.
As-tu saisi un peu mieux ce qu’est cette acceptation ? Et pourquoi je te réponds qu’il n’y a pas de « comment ».
L’acceptation, ce n’est pas une réflexion, ce n’est pas une conduite, ce n’est pas un comportement stéréotypé, c’est être là et accepter tout ce qui est, en toi comme à l’extérieur de toi. Mais tant que tu t’opposes, tant que tu veux comprendre, tant que tu veux te saisir de cela, cela va t’échapper.
Accepte simplement ce qui est à tous les niveaux et tu seras libre.
L’acceptation n’est pas liée à une énergie, n’est pas liée à une vibration. Tout au plus c’est un mouvement qui va, par force centripète, par une force qui ramène au centre, que la Vérité s’établit et est redécouverte.
As-tu saisi ce que je te dis ?
Elisa : Oui, elle comprend. «Mais j’ai du mal quand même à rentrer dans cet état d’accueil, je comprends, mais j’ai du mal à rentrer dans cet état».
Ce n’est pas un état, c’est l’état naturel. Quand tu dis que tu as du mal, ça veut dire qu’il y a dans ta constitution globale – personne, individu, âme, esprit – une résistance à l’Inconnu et une résistance à laisser couler la vie. Et Abba vous l’a dit, vous êtes La Vie, vous n’êtes pas votre vie.
Il n’y a rien à se saisir, il n’y a rien à comprendre, accepte le et tout sera accueilli, parce que tout ça est un rêve. Donc quand tu dis : « J’ai beaucoup de mal », qui parle, où te places-tu pour parler de cela ? Dans la croyance en ton identité, à ton histoire ? Pour le personnage ce sera toujours difficile, là aussi, accepte que tu n’es pas ce qui parle, et qui pourtant est réel, et la Vérité t’apparaîtra.
L’acceptation n’est pas à discuter, elle est à expérimenter. Plus vous lâchez, plus vous recevez. Je ne parle même pas de donner, plus vous recevez. Et je répète, plus vous lâchez une quelconque prétention à comprendre ou à expliquer, plus vous comprendrez, et plus vous serez libres. Ce n’est pas un problème de compréhension.
Comme tu dis : « J’ai du mal ». Il faut pour cela être disponible, il faut accepter en totalité ce qui émerge dans la personne et dans la conscience. Il faut accepter la totalité de ce qui émerge, de ce qui apparaît, depuis ton corps, depuis ton mental, depuis tes émotions, parce que tu n’es rien de tout ce que tu crois vivre.
Donc ça ne peut pas être une compréhension intellectuelle, c’est un vécu. Ne te pose pas la question même de savoir si tu acceptes ou si tu as réellement accepté. Dis simplement dans ta tête et dans ton cœur : « J’accepte ». Sois sincère et humble, et l’acceptation n’aura plus aucun mystère pour toi.
Mais qui regimbera toujours par rapport à cela ? C’est l’orgueil, l’orgueil spirituel de se croire encore un individu qui doit évoluer. Quand tu vis la Vérité, c’est tellement évident, que tous les frères et sœurs qui le vivent déjà, sont de plus en plus installés dans cette Paix immuable, qu’ils le veulent ou pas.
Mais tant que tu n’es pas stabilisée dans la Vérité, tu auras des oscillations, des variations d’humeur, des variations d’émotions, des questionnements sans fin. Agapè est la réponse. Il n’y a que l’acceptation, ce que Abba a appelé Oui. Si tu n’es pas capable de dire Oui à ce qui est, tu ne peux pas découvrir en totalité ce que tu es.
La Vie est Évidence. L’état naturel, tel que vous l’ont exprimé de nombreuses sœurs Étoiles, est réellement l’acceptation que ta vie n’est rien, c’est exactement à l’opposé de ce que vous pouviez appeler le développement personnel, qui ne fait que renforcer l’ego spirituel et vous masque la Vérité.
Tous ceux qui ont vécu la Vérité, et les Étoiles ont été nombreuses à en témoigner, ont été dans cette simplicité. J’ai eu l’occasion de le dire à ma dernière intervention, si vous regardez Hildegarde de Bingen, elle a reçu énormément de connaissances, mais elle ne s’est jamais appuyée dessus pour prouver quoi que ce soit.
Ses connaissances étaient la conséquence directe de sa disponibilité au courant de la vie, sans interférer personnellement. Alors que je vous rappelle, même nous dans la première phase d’ouverture des corps et de montées vibratoires, nous vous avons encouragés, pendant des années, à porter votre conscience sur les étoiles, les portes, les structures du Corps d’Éternité, parce qu’il fallait en quelque sorte asseoir la Vérité, incarnés.
C’est pour ça que nous vous avions appelés à l’époque des semences d’étoiles, des ancreurs de Lumière, des semeurs de Lumière, mais qu’aujourd’hui nous vous disons : « Vous êtes la Lumière ».
La Lumière n’a pas besoin de s’ancrer, la Lumière n’a pas besoin de vous traverser, vous êtes la Lumière.
Donc l’acceptation n’est pas la compréhension, mais une fois que vous avez accepté, vous comprenez tout, au-delà du mental, c’est une Évidence qui est là, une Évidence qui ne peut être que reconnue.
As-tu mieux compris ? Mais la seule façon de le comprendre, quoi que tu répondes, c’est de passer à l’acte, c’est de te prouver à toi-même que, quand tu acceptes l’inacceptable, l’intolérable, l’horrible même, que se trouve l’acceptation et Agapè. Ce qui ne t’empêche pas après d’agir, mais ce n’est pas ta personne qui agit, c’est l’Intelligence de la Lumière qui agit au travers de ta personne.
Et ça aussi, c’est une grande Liberté, parce que tu ne tiens plus à rien, et tu es encore plus disponible pour la Paix.
Mais ça l’ego ne peut jamais l’accepter, il trouvera toujours des justifications. Il dira que l’Agapè c’est une secte. Il dira que ce sont des illusionnés, bien évidemment puisqu’il ne vit pas Agapè. Et celui qui ne vit pas la Vérité est pourtant persuadé d’être dans la Vérité. Il se leurre lui-même, il se trompe lui-même, il se ment à lui-même.
Et tant que vous croyez à votre personnage, à votre histoire, vous n’êtes pas libres, vous vous soumettez vous-mêmes à l’illusion, même si vous avez été observateurs au sens où Bidi l’a dit, vous persistez à demeurer liés à l’acteur, vous croyez encore quelque part être l’acteur. Mais il n’y a jamais eu de formes.
Le monde est une illusion, la création est un rêve qui passe. Mais bien sûr, jusqu’à présent, aucun être, homme, n’a pu le vivre en totalité, excepté Nisargadatta, Bidi, si vous préférez, aujourd’hui.
J’entends une voix qui parle dans un micro quelque part, non?
Élisa : Il y a un petit souci technique dont j’avais parlé.
Ah!
C’est ce que Abba vous disait, dites Oui, dites Oui à la Vie, dites Oui à l’Inconnu, vous ne perdrez rien, mais vous découvrirez la paix.
Mais tant que vous croyez ou pensez que vous allez y arriver par vous-mêmes, vous échouerez. Je ne peux que vous envoyer à la petite Thérèse de Lisieux et son acceptation totale, sa disparition totale de toute volonté, excepté de fusionner, comme elle disait à l’époque, avec le Christ.
Là est la Sainteté, c’est la véritable Sainteté qui n’est pas de vouloir agir en ce monde pour soi, mais vouloir toucher la Vérité et vivre la Vérité qui n’est pas de ce monde, ni d’aucun monde.
La Vérité est nue, elle ne dépend pas de la conscience et il n’y a pas d’autre concept dans un premier temps que cette acceptation.
Accepte ce qui te paraît le plus inacceptable, une émotion, une souffrance, une mémoire, n’importe quoi et tu pourras vérifier par toi-même les vertus de l’acceptation. Tu découvriras la simplicité. Tu vivras l’évidence et tu seras comblé. Il ne pourra jamais y avoir de manque. Il ne pourra plus y avoir de question.
Encore une fois je ne vous demande pas de dire : «c’est facile ou c’est difficile». Je répète ce que j’ai dit, placez-vous dans l’acceptation, ce n’est pas mental, c’est quelque chose comme «Vous êtes présents, sans rien penser, sans rien émettre». Face à quoi que ce soit, dites «Oui». Acceptez, juste derrière vous êtes libres.
Mais tant que tu n’as pas expérimenté, ça prouve simplement qu’en disant que ce n’est pas facile, ça veut dire simplement que tu n’as pas expérimenté par toi-même cette acceptation, et c’est toujours la personne qui dit que c’est difficile, parce que la personne est bâtie sur une fraude, vous vous croyez et nous nous croyons tous imparfaits.
Effectivement, c’était le cas quand j’étais incarné; il fallait peaufiner, il fallait s’élever, il fallait se déconditionner par la vibration, par les connaissances, mais aujourd’hui vous êtes dans la voie directe et immédiate. Arrêtez de vouloir, arrêtez de décider; décidez de ce que vous voulez manger.
C’est comprendre et accepter en le vivant que vous ne pouvez pas changer un iota, une parcelle si tu préfères, de ce qui est. C’est là que se trouve la liberté et non pas comme on a tenté de vous le faire croire, pas nous mais d’autres, qu’il fallait évoluer, qu’il fallait résoudre quelque chose au niveau personnel.
En Vérité, vous n’avez rien à résoudre par rapport à la Vérité. Vous devez l’accepter et vous vous reconnaitrez.
C’est une posture du mental, de la conscience, de vos pensées. Ça ne peut pas être une compréhension. Ça ne peut pas être : «J’ai du mal avec ça». C’est la personne qui aura toujours du mal avec ça. Donc, ça montre simplement qu’il y a encore une expression depuis la personne et non pas depuis la Vérité.
Élisa : J’ai une autre question.
Oui.
Élisa : C’était sur le choc du […]. Alors, comment voyez-vous la fin du jeu, il est déjà très proche, non? Parce que Nibiru se rapproche.
Mais quel virus? Je vous ai dit la dernière fois que c’était de l’astral.
(Rires)
Élisa : Nibiru, Nibiru.
Ah Nibiru, Nibiru, c’est aussi le virus.
C’est la Vérité qui éclate de partout. C’est le démasquage de tous ceux qui ont triché sur la scène de théâtre. C’est ce que vous voyez chaque jour, ce qui va être de plus en plus révélé.
Et je vous dis ce qu’on dit des grands sages avant moi : «Tout ça finira par un immense éclat de rire».Même si aujourd’hui ce que je vous dis vous semble tellement éloigné de ce que vous vivez. Ça peut même vous sembler ridicule, mais collectivement, quand le chaos sera à son comble, vous ne pourrez que rire, vraiment. Parce que c’est une farce cosmique que nous avons tous écrite. Et nous avions prévu pour rêver d’oublier comment ça allait se passer. Tout ce qui était caché sera révélé, aussi bien sur la scène de théâtre que sur l’illusion de l’âme, que l’escroquerie de la conscience et l’escroquerie de la spiritualité.
La Vérité n’pas besoin de concept, n’a pas besoin d’évolution ou d’involution, vous êtes toujours parfaits. C’est vrai que c’est très contraire à tous les enseignements spirituels et même les miens quand j’étais incarné. Je parlais toujours de raffiner, de monter en conscience, mais j’ai dit et je redis que tout cela est périmé. Tant que vous croyez avoir besoin de ces enseignements, vous n’êtes pas libres, la perfection est votre état naturel, acceptez-le. Et vous allez démasquer les mensonges de votre personnage, vous allez démasquer les mensonges de ce monde. Vous allez découvrir l’illusion de la forme, l’illusion de l’individualité, «individualita». Je commence à parler espagnol, c’est bien ça !
(Rire dans la salle.)
Heureusement que je suis là pour t’aider.
(Rires)
Alors.
Élisa : On m’a apporté une autre question.
Une autre question.
Élisa : Quand nous serons tous dans ce grand éclat de rire, qu’est-ce qui va se passer ?
Le monde disparaîtra. Toute la création sera vue réellement comme un rêve qui n’a aucune substance. Il y aura juste la Béatitude.
Et comme je le dis et je le répète, aucun frère ou aucune sœur, qui vivra contraint et forcé la Vérité, le Paradis blanc, n’aura envie de perpétuer quelque forme que ce soit.
Arrêtez de vous croire imparfaits. Arrêtez de croire à votre histoire. Arrêtez de croire ce que vous percevez. Comme ça a été dit : « Laissez-les vous traverser ». N’arrêtez rien et vous êtes libres.
Alors bien sûr, vous allez me répondre que quelques frères et sœurs, quelques millions sont prêts, et que tous les autres ne sont pas prêts, mais prêts par rapport à quoi? Votre personne ne sera jamais prête. C’est quand vous sortez de l’idée d’être une personne que vous constatez que vous avez toujours été prêts.
Votre personnage, votre forme, vos énergies, vos corps subtils vous emmènent à rêver. Celui qui est réveillé, qui vit le Paradis blanc et la disparition n’a plus aucun désir de replonger dans la conscience ou dans la supra conscience.
Vous voyez réellement la conscience pour ce qu’elle est, un obstacle à la Vérité. Votre conscience ne peut pas vivre la Vérité. Vous pouvez monter dans la supra conscience, ce que nous vous avons invités à faire par les montées vibratoires pour vous approcher au plus proche, si je peux dire, de la Vérité.
Mais tout ce à quoi vous tenez doit être lâché et quand vous lâchez, vous riez. La fin du cauchemar, parce que c’est vrai que ce n’est plus un rêve que vous vivez de la création, mais le cauchemar de la création, l’entropie vous a rattrapés et c’est au moment où vous tenez plus rien, au moment où vous lâchez toute prétention à devenir autre chose que ce que vous êtes.
Quand vous acceptez que rien ne peut être changé par votre volonté, que tout change, et que le papillon émerge de la chenille. Autrement dit, laissez mourir la chenille. Soyez disponibles, soyez de plus en plus disponibles et vous serez de plus en plus près de vous-mêmes et de la Vérité. Tout le reste, ce ne sont que des chimères; même nous les Anciens, nous sommes des chimères. Tout individu qui se croit un individu est une chimère.
Alors bien sûr, on vous dit qu’il n’y a qu’une conscience, que nous sommes tous UN, mais en réalité, il n’y a jamais eu personne. Nous sommes tous zéro et zéro plus zéro égal zéro et non la tête à toto. Ça, c’est une blague française; je ne sais pas si elle existe en Espagnol ? Zéro plus zéro égal la tête à toto. Bon, ça ne vous dit rien ?
Élisa : Non.
Ça n’a pas l’air à vous faire rire.
(Petit rire dans la salle.)
Vous pouvez multiplier zéro par autant de chiffres que vous voulez, ça fera toujours zéro. Vous pouvez diviser zéro par ce que vous voulez, ça fera toujours zéro. Et le zéro contient tous les chiffres. Et une conscience fragmentée a en elle toutes les consciences, toutes les histoires, toutes les souffrances et toutes les joies. Alors n’en faites pas une affaire personnelle.
Il n’y a pas d’autre voie que les quatre piliers, la simplicité, l’humilité, la transparence, tout ça, si vous voulez, vous a été enseigné. Et dans ce qu’il se passe aujourd’hui, si vous tenez à votre vie, si vous tenez à votre monde, si vous tenez à quoi que ce soit, vous n’êtes pas libres. Ça ne vous empêche pas d’avoir, ça ne vous empêche pas de vivre, mais ça empêche votre Liberté.
Donc quand nous vous disons depuis des années que tout ça finira dans un grand éclat de rire, le Paradis blanc. Quand vous serez baignés dans ce Paradis blanc, vous ne voudrez plus jamais Réintégrer une forme, une origine stellaire ou une lignée stellaire. Vous verrez tout ça comme des phénomènes périphériques et réellement pour ce que c’est, un rêve qui se termine en cauchemar.
Tout ce à quoi vous tenez encore vous sera ôté. Tout ce que vous donnez, et en particulier vous donner vous-mêmes à la Vie, vous restituera à la Vie. Vous n’avez rien à faire que de vivre ce qui est à vivre. Ne plus s’appuyer sur aucun cadre de références, ni chakras, ni archanges, ni nous.
La Vérité est sans personne, la Vérité ne peut pas être transmise par quiconque. Elle ne peut qu’être acceptée et vécue. Posez-vous la question de ce que vous n’acceptez pas aujourd’hui. Parce que pour chacun de nous, sans exception, incarné ou pas, nous tenons à quelque chose. Parce qu’il y a des rêves qui sont agréables et on voudrait les conserver toujours vivants et, en vivant la Vérité, vous le constaterez, que vous ne pouvez tenir à rien, parce que la Vie vous tiendra en totalité. Et en vivant cette extase, cette béatitude, cette intase (c’est le contraire de l’extase), vous ne serez plus dupes de personne.
Vous constaterez qu’il n’y a jamais eu personne. C’est la Vérité. Ce ne sont pas des jeux de mots. Ce ne sont pas des concepts, ce ne sont pas des croyances. C’est quelque chose qui est à vivre. En le vivant vous en avez la démonstration, et je répète ce que j’ai dit à d’innombrables reprises : «Tout ce à quoi vous tenez vous tient».
Laissez votre corps vivre, laissez votre conscience vivre. Mais vous n’êtes ni l’un ni l’autre, acceptez-le et vous allez en avoir la preuve qui jamais ne pourra disparaître. À ce moment-là, vous vous direz comme la devise du phare de l’humanité : «Je me souviens», non pas de mes vies passées, non pas des autres mondes, mais vous vous souviendrez de qui vous êtes avant le Verbe. Et la Béatitude, à ce moment-là, vous ravira en extase.
Vous redeviendrez comme un enfant où l’humour prendra le devant de votre vie, ne laissant plus la place pour une quelconque souffrance, une quelconque interrogation.
Et je vous assure que si vous lâchez vos prétentions ou l’idée de vous croire quelqu’un qui doit évoluer ou se transformer, mais vous êtes libres en un claquement de doigts, réellement. Toute souffrance n’est qu’une résistance à laisser s’écouler la vie, rien d’autre, issue des conditionnements de peurs, liée à l’idée de naître et à l’idée de mourir.
Quand nous vous disons que vous n’êtes jamais nés, ni jamais morts, c’est la stricte vérité. Ce qui naît et ce qui meurt, c’est le personnage, c’est l’illusion. Ça n’a aucune solidité, aucune permanence, comme les joies et les peines. Essayez de vous rappeler vos joies les plus extrêmes de ce monde et essayez de les faire revivre dans le présent; ce n’est pas possible. Pour la joie c’est impossible. Pour les souffrances, beaucoup d’entre vous passent leur temps…
Oui ?
Élisa : Je suis perdue.
Ah oui, c’est vrai qu’il faut traduire. Alors on recommence. Je disais ceci :
Ne croyez plus en quoi que ce soit, c’est comme ça que vous serez disponibles. Ça a été dit et répété par Osho par exemple : «Soyez fainéants, et plus vous serez fainéants, plus vous serez disponibles». Ne vous posez pas la question de savoir si c’est vrai ou faux sinon vous ne le vivrez jamais, mais acceptez cette proposition, ce n’est pas une question de croyance.
C’est vraiment, comme disait Abba dire «Oui», À ce moment-là, vous pourrez dire «Je me souviens», et à ce moment-là vous serez comme un enfant. Vos traits rajeuniront, beaucoup, beaucoup de troubles liés au corps disparaitront.
C’est autre chose que de vouloir maîtriser, contrôler, diriger. C’est faire une confiance totale à l’Intelligence de la Lumière ou, si vous préférez, à la Divine Providence.
La Liberté est là, les Étoiles vous l’ont parfaitement expliqué par leur vécu. À ce moment-là, vous serez plein de Béatitude et je le répète, vous ne serez plus jamais dupes de la spiritualité, de la conscience. Vous ne serez plus attirés, attractés vers une quelconque forme, vers un quelconque monde et vous éprouverez vraiment cette Liberté. Elle est réelle quelles que soient les contraintes encore présentes de la société qui, je ne le vous cache pas, va exploser littéralement, dans tous les sens du terme, dans très peu de semaines.
Attention. Je ne parle pas de l’événement car personne ne connaît la date. Mais je vous garantis qu’au niveau de l’évolution sociétale, le chaos va être total, au maximum dans quelques semaines et quel que soit le choc, cela représentera une opportunité unique de vous tourner et de vivre la Vérité. Vous n’êtes d’aucun monde, vous n’êtes d’aucune origine si ce n’est le départ de rêve.
Vous rirez de vous-mêmes, vous rirez de vos drames et vous serez ravis, sans forme et sans dimension, là où tout est perfection, là où il n’y a que la Béatitude qui est la première demeure si je peux dire, la demeure d’Éternité, la demeure de la Félicité. Tout le reste, même vos souffrances, vos maladies, vous sembleront à ce moment-là, tellement ridicules, tellement puériles et c’est ce qui est promis à toute la création, et l’idée de dire que certains sont prêts et d’autres pas ne tient pas. Parce que même le pire des assassins qui vit la Vérité est dans la même joie.
Il n’y a qu’une conscience qui s’est diffractée à l’infini des possibilités et vous êtes tout cela, mais vous n’êtes pas un bout de cette conscience, vous n’êtes pas une parcelle de cette conscience.
Vous découvrirez alors que vous êtes antérieurs à la conscience et c’est une grande joie. Je l’ai dit et je le répète, un grand éclat de rire cosmique.
Regardez comme toutes les religions et comme tous les enseignements spirituels…
(Rires dans la salle)
Il n’y a plus personne.
(Rires et quelqu’un parle en espagnol)
Eh ?
(Rires)
Élisa : Tous ces enseignements…
De quoi parlons-nous ?
(Rires)
Élisa : tous ces enseignements…
Oui, tous ces enseignements, même les plus vibraux, seront balayés par la Vérité, et pourtant nous nous sommes tous appuyés là-dessus. Tout ça est un vaste spectacle de cirque comme tu disais tout à l’heure; c’est une mascarade et c’est le moment où vous retirez les masques. Et dans la version, on vous met des masques. Mais votre forme est déjà un masque.
Vous voyez un peu le ridicule. Et c’est à travers ce ridicule de tous ces trucs que vous vivez là, comment vous appelez …, le fait d’être masqués, de ne pas vous approcher, au travers de la peur de la mort, la peur du méchant virus ou des méchants guignols, les Illuminatis. Mais vous allez réellement vous esclaffer de rire d’un scénario aussi parfait mais aussi ridicule.
Ce n’est pas dramatique, c’est une comédie, une très belle comédie, on y a tous cru. C’était tellement palpable, tellement réel, tellement douloureux.
Élisa : Tellement douloureux ?
Tellement douloureux, oui, que vous ne pourrez que rire.
La première création est un éclat de rire, le dernier souffle est aussi un éclat de rire, mais entre les deux éclats de rire, il a fallu jouer le jeu. Et sachant que, à l’époque vous jouiez le jeu, il était prévu aussi d’oublier pour vivre le cauchemar de l’enfermement, d’être coupés de l’esprit, d’être assujettis à l’âme. Il a fallu descendre au plus profond de l’horreur, chose que vous êtes en train de vivre, pour comprendre que c’est une farce, mais qu’il n’y avait pas d’autres moyens de vous réveiller.
Oubliez tout ce que vous croyez sur vous. Vous n’êtes même pas un homme ou une femme. Vous n’êtes même pas l’androgyne primordial. Vous êtes en dehors du rêve, mais vous avez écrit le rêve, mais vous avez écrit aussi le script de fin, le scénario de fin et ça, effectivement, vous rirez de vous-mêmes. D’ailleurs l’extinction, tel que c’est vu par les scientifiques, n’est liée qu’à ce grand éclat de rire.
Et je peux vous garantir que plus vous pleurez aujourd’hui, plus vous êtes angoissés, plus vous êtes en crise, plus c’est important, plus votre rire sera important. Et effectivement, vous mourrez en extase, vous mourrez de rire, mais pour cela, il faut accepter, sinon vous allez résister de plus en plus à la Vie qui coule. Vous voulez maintenir Votre vie plutôt que la Vie, mais vous n’aurez pas le choix; c’est vous-mêmes qui l’avez décidé.
Et vous avez beaucoup de frères et sœurs aujourd’hui qui sont déjà dans cette joie. Alors bien sûr pour celui qui est dans l’orgueil spirituel et dans le sérieux spirituel, il ne peut pas imaginer une seconde que vous vivez la Vérité. Bien au contraire, il est persuadé que vous êtes dans l’illusion parce que la spiritualité, c’est sérieux. Mais la Vie n’est pas sérieuse, elle est comme elle est, c’est tout.
Autre question.
Élisa : Elle lit une question en espagnol.
Eh ? Il y avait du français là ? Qu’est ce qui est normal ?
(Rires)
Élisa : Je vous traduis. Ça fait plusieurs nuits que je ne rêve pas, seulement il y a un grand vide. Est-ce que c’est normal ?
Mais oui, il faut arrêter de rêver. Votre vie est un rêve et vous rêvez dans le rêve. Alors, bien sûr, j’ai passé des années à vous donner la symbolique des rêves, mais c’est fini. Vous êtes redevenus comme des enfants. Vous n’avez plus besoin de rêver. Il faut se réveiller. Il vous faut passer de la vieillesse à l’enfant, quel que soit votre âge. Rien n’est sérieux. Et tant que vous vous prenez au sérieux, vous vous enfermez vous-mêmes.
La caractéristique de celui qui est libre, qui est Agapè, c’est la légèreté, le sourire, la dérision, la moquerie si tu préfères. Tout est prétexte à jouer, à révéler, à éclairer. Et je vous rappelle que le sérieux vous crispe, on dit d’ailleurs qu’il est constipé, n’est-ce pas. Alors que le rire vous relâche et laisse tout passer. À vous de voir, mais les deux sont accessibles, immédiatement.
…Silence…
Est-ce que vous en avez marre que je sois là ou ça va?
(Rires)
Moi, je peux bien rester avec vous tout le temps si vous voulez. Mais bon, avez-vous d’autres questions ?
Elisa : Est-ce que vous pourriez nous parler de l’instant de l’écriture. Dans l’instant de l’écriture, je me vois avec un stylo quoi.
Alors, on va répéter pour le micro. Est-ce que je pourrais parler de quoi ?
Elisa : De l’instant de l’écriture. Est-ce que vous pouvez nous parler de l’instant de l’écriture ?
L’instant de l’écriture, je ne suis pas sûr d’avoir compris ce que ça veut dire.
Elisa : Vous nous répétez, vous nous disiez que c’est nous qui avons écrit le script.
Mais ça sert à rien d’en parler, il faut le retrouver. En parler pourquoi ? Pour vous raconter des histoires ? Non, c’est votre histoire. Vous avez tout écrit et plus ça vous semblera farfelu, plus ça vous semblera sans queue ni tête, ce qui est en train de devenir le cas sur cette Terre, plus vous vous souviendrez, que vous avez vous-mêmes écrit ce scénario délirant.
Et à ce moment-là, vous réaliserez effectivement que vous avez tout écrit. Je crois que Abba, je l’ai dit la dernière fois, vous l’avait démontré à travers même les textes des chansons, à travers les artistes. Donc, ça ne sert à rien de vous raconter cette histoire. C’est la surprise du grand éclat de rire.
Mais vous racontez l’histoire précise du moment où vous l’avez écrite, fait partie aussi de ce que nous avions développé voilà plus de deux ans, et auquel je vous renvoie, qui a été nommé l’anomalie primaire.
La Lumière a été déviée afin d’altérer les liens avec la Vérité, mais c’est vous qui l’avez décidé. Il a fallu créer les archontes que vous êtes aussi comme, non pas les gardiens du rêve qui sont les peuples des baleines, mais qui sont les agenceurs de mondes et les administrateurs de mondes. Et il fallait qu’il y ait quelque chose qui vous secoue pour vous réveiller.
Et quand vous en aurez marre de vivre ce que vous vivez, de partout sur cette Terre, il y aura un éclairage violent et brutal avant l’Évènement. Vous allez tous être en colère, libérés ou pas libérés, et la colère terminera par un grand éclat de rire. Mais si vous voulez vivre cela dès maintenant et rire dès maintenant, eh bien alors, acceptez.
(Rires dans la salle ?)
Je crois que tête de caboche a souvent parlé, Bidi aussi d’ailleurs, il a toujours fait une relation entre l’état de veille et l’état de sommeil. Quand vous dormez sans rêve, il y a rien, ni de monde ni histoire. Et vous ne vous posez pas la question chaque soir de votre disparition dans le sommeil. Vous inversez les choses. Ce que vous vivez sur ce monde est votre rêve comme quand vous rêvez la nuit. Quand le réveil sonne, le matin, même si vous n’êtes pas contents, il faut se lever. Quand un cauchemar vous réveille, vous rouvrez les yeux et vous ne voulez surtout pas vous rendormir dans le cauchemar. Eh bien, c’est la même chose pour la totalité de la création. C’est exactement la même chose.
Quand vous vous réveillez, eh bien, vous savez que vous avez rêvé ou pas. Quand un cauchemar vous réveille, il ne vous viendrait jamais à l’esprit, quelle que soit la peur, la frayeur ou l’émotion, de vous plonger à nouveau dans le cauchemar.
Or la vie dans la forme est un cauchemar et que pourtant il faut accepter, parce que ce que nous avions nommé l’ascension ou la libération doit se produire dans la chair. La chair doit participer à la sortie du rêve parce que tout se réveille. C’est comme le matin, c’est exactement la même chose. Vous ne pouvez pas passer votre vie humaine à rêver.
Vous ne pouvez pas passer …, vous ne pouvez pas être soumis au rêve de la création éternellement. C’est pour ça que je vous dis que tout ça finira par un grand éclat de rire.
…Silence…
Alors, voulez-vous vous réveiller? Ou voulez-vous dormir? S’il n’y avait pas eu le cauchemar que vous êtes en train de vivre collectivement, vous seriez tous encore en train de rêver, à devoir vous améliorer, à devoir vous transformer et vous ne quitteriez jamais la forme, mais vous n’auriez pas la possibilité de comprendre et de vivre que vous êtes la totalité du créé, la totalité du rêve et la totalité de l’espace.
Dans le Temps Zéro, dans la Béatitude du Temps Zéro, tous les temps ont été inscrits, tous les rêves temporels, tous les rêves dimensionnels, mais en le vivant vous n’avez plus besoin de le décortiquer, de l’analyser. Vous êtes réveillés. C’est exactement cela la fin du mythe de la création et de l’escroquerie de la conscience.
Autrement dit, la conscience pure, ce que nos frères orientaux ont appelé le Sat Chit Ananda, Sat Chit Ananda, oui c’est ça, est la réalité. Vous êtes la Béatitude. Vous n’êtes d’aucun monde. Vous avez une origine stellaire qui est le premier établissement du rêve pour vous. Mais quand vous vivez la Liberté et la Vérité, quel peut être le besoin de conscience ou de forme ? Tout ça, c’est périmé.
Et c’est accessible encore une fois dès l’instant où vous accueillez, dès l’instant où vous acceptez, dès l’instant où vous dites Oui. Oui à quoi ? Oui, à tout et rien. Oui, à la Vie sans discrimination. Ce Oui-là est un Oui de la conscience, c’est un Oui de votre personnage et un Oui à la Vérité et de la Vérité.
Je ne peux pas vous dire mieux. C’est tellement simple que beaucoup tournent encore autour du pot en disant : «Je veux comprendre». Mais vivez-le et vous comprendrez. Mais vouloir le comprendre avant de le vivre, ce n’est pas possible. Vous voyez, j’ai beaucoup développé sur cette notion d’acceptation, parce que très bientôt, vous ne pourrez que dire Oui et accepter.
Ceux qui croient encore que vous allez changer un iota, un cheveu de ce qui a été écrit, vous allez souffrir. Tout ce à quoi vous allez vous opposer, en ce qui est, sera résistance et souffrance. Rappelez-vous, il n’y a rien à combattre…Rappelez-vous, il n’y a rien à combattre, ça été dit la traduction-là, je n’ai pas entendu ?
Elisa : Oui.
(Rires)
Parfait. Il n’y a rien à combattre. Il y a juste à reconnaître l’Évidence même si vous ne la connaissez pas et dites Oui.
(Rires)
Alors ?
Elisa : Et bien c’est le grand éclat de rire.
(Rires)
Vous avez peut-être besoin de prendre l’air, non ?
Elisa : Il fait chaud un petit peu.
Il commence à faire très chaud, oui, effectivement. Mais c’est vous qui commencez à brûler vos résistances.
Sœurs : Oui.
On a monté le thermostat, la Lumière aussi émet ce qu’on appelle de l’énergie et l’énergie, ça chauffe. Quand vous allumez une résistance électrique, elle chauffe. Et vous, vous êtes allumés, donc vous chauffez.
(Rires)
Tout ça, ça s’appelle la consumation d’Amour.
(Rires)
Tout ça s’appelle la consumation d’Amour qui a été évoquée et décrite d’ailleurs par les Étoiles, en particulier, en particulier par qui ? Gemma, Gemma Galgani. Alors, ce que je peux vous souhaiter, c’est une bonne consumation d’Amour et un grand éclat de rire.
(Rires)
Je crois que vous avez vraiment besoin de vous aérer, le cœur et la tête, non ?
(Rires)
Moi, je vous conseille un bain de siège.
(Rires)
Eh oui, parce que le bain de siège froid, ce que vous nommez je crois en médecine les bains dérivatifs, n’est-ce pas, les femmes connaissent ça. Cela va vous permettre de vous consumer dans le rire et la joie et sans échauffement.
(Rires)
Le bain de siège, il n’y a rien de tel pour oublier le sérieux. Y’a une chanson d’ailleurs que dit beaucoup tête de caboche : «Est-ce que ce monde est sérieux, vraiment ?» Mais non.
Tant que vous croyez qu’il y a du sérieux, vous êtes crispés, vous êtes rigides. L’enfant est spontané. L’enfant n’est pas rigide. C’est vous qui le rendez rigide par l’éducation, par la famille. Redevenez comme des enfants, est la solution.
Alors, je vous souhaite un bon bain de siège et je vous dis peut-être à tout à l’heure si nous en avons le temps. Mais je vais vous laisser vous aérer un peu. Je parle depuis combien de temps, nous parlons depuis combien de temps ?
Elisa : Deux heures vingt minutes.
Ah bien, ça fera deux heures vingt-deux, comme ça ceux qui sont férus de chiffres, ils chercheront la signification. Deux plus deux plus deux égal la tête à Toto, comme zéro plus zéro.
(Rires)
Alors, je vous dis à tout à l’heure ou en tout cas à un autre moment, et que la Paix, l’Amour et le Rire soient votre demeure.
(Rires)
À tout à l’heure.
Groupe : Merci
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