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Satsang 2
(Québec)

3 Décembre 2019

Alors, Satsang numéro 2 du mardi 3 décembre, Danville, Québec. C’est parti. On écoute d’abord Johanne.

Sœur : Oui. C’est que, je voulais partager, parce que Élo et moi, en fin de semaine, on a eu une révélation. On a trouvé un autre endroit où se trouve le trou noir, que dans le cœur.

Hein, où ça ?

Sœur : Un autre endroit que le trou noir dans le cœur. Il est dans les yeux des hommes. Veux-tu savoir pourquoi ?

Vas-y !

Sœur : Parce que toi, tu es un bélier et que Yves est un bélier, on parlait ensemble. Et lorsqu’on veut, comme moi, mettons, faire regarder à Yves quelque chose, il a une vision périphérique et ce qui est au centre, il ne le voit pas, jamais.

Oui, c’est le trou noir. C’est ce qu’on appelle le trou noir.

Sœur : C’est ce qu’on a dit. Ça fait qu’on a dit, j’ai dit à Élo, c’est ça, c’est qu’il est là le trou noir. C’est pour ça qu’eux-autres, ils ne voient jamais eux-autres, c’est évident. Ça fait que là, on s’est dit, on a trouvé un autre endroit où le trou noir se situe.

Le nom exact, effectivement, c’est la tache aveugle. C’est le point central de la rétine où naît le nerf optique, où il n’y a pas de cellule visuelle. Pas de cône et de bâtonnet, on appelle ça, la tache aveugle.

Sœur : Oui, mais pourquoi que chez les hommes, les femmes nous autres, on voit partout ?

Je ne me lancerai pas dans des supputations hasardeuses.

Sœur : C’est que nous, probablement, on traverse le trou noir et c’est d’une clarté tandis que chez les hommes…

(Applaudissements)

Sœur : C’est juste cette petite parenthèse-là que je voulais dire.

Sœur : Merci Johanne.

Bien. Alors, nous allons repartir, on n’a pas terminé les témoignages parce qu’hier matin, nous n’avons pas eu le temps, avant de laisser place aux questions et aux échanges. Donc, j’invite ceux qui veulent parler un peu de leur vécu, alors, aussi bien pour ceux qui étaient là en juin que pour les autres, de ce que vous vivez en ce moment. C’est important parce que les autres peuvent se reconnaître. Donc, comme l’autre fois, on n’avait pas fini, je crois. S’il y en a parmi vous qui veulent s’exprimer, bien ils sont les bienvenus à côté pour exprimer ce qu’ils ont à exprimer. […]

Sœur : Non, non, je n’ai rien à dire, mais on installait la chaise. Tu préfères qu’ils s’assoient…

Non, non. C’est pareil pour raconter ils prendront le micro. Allez, qui veut venir parler. Jean-Claude.

Sœur : Ah non, Gérard !

Euh, Gérard. Alors, Jean-Claude était là en juin.

Frère : Oui, j’étais là en juin.

Frères et sœurs : Gérard ! Gérard !

Frère : Bon, je suis très heureux d’y aller. Bon. Moi, je veux témoigner. Bon, moi, j’aimerais témoigner au sujet de ce que j’ai vécu après juin. On avait parlé beaucoup, quand la rencontre s’est terminée, on parlait beaucoup de l’immersion dans l’eau. Phahame, Phahame, Phahame, Phahame.

Et moi j’ai vécu, c’est par rapport à ce qu’on appelle, quand on dit que, ce n’est pas nous autres qui trouvons Agapè ou la Lumière, c’est Agapè, la Lumière qui nous trouvent. Moi, je veux rajouter quelque chose. Parce que je me suis beaucoup immergé dans l’eau. C’était toujours le printemps, au mois de juin, l’eau est encore très froide peut-être. Et je voudrais rajouter que la Lumière, non seulement la Lumière nous trouve, mais nous porte.

Parce que je n’aurais pas pu rester dans l’eau, j’ai vraiment réussi à m’immerger dans l’eau froide et j’étais comme transporté, j’avais l’intention, mais je n’étais pas juste comme si elle m’avait trouvé, elle m’a porté. Tellement que, quand j’étais dans l’eau, je ne serais pas resté dans l’eau par moi-même. Ça fait qu’elle ne m’a pas juste trouvé, elle m’a porté dans la mer ou dans l’eau chaude.

Et cette image-là est encore présente dans ma mémoire. Je pense à ça maintenant puis c’est comme si ça venait de se passer. C’est resté imprimé dans moi, plus qu’elle m’a trouvé, elle m’a porté. Alors, je veux juste témoigner que la Lumière, non seulement elle nous trouve, mais en plus, elle nous porte.

C’est juste ça, mais c’est ça que j’ai vécu après, puis ça va me porter tant que je vais vivre, c’est comme si, c’est comme si j’avais les mains de la Lumière en-dessous de moi. Alors voilà. C’est ça que je voulais témoigner. Que la Lumière fait plus que nous trouver, quand elle nous trouve, elle nous porte.

Merci.

(Applaudissements)

Donc, Jean-Claude, tu avais quelque chose à dire ou pas. En fait je n’arrêtais pas de répéter ton prénom.

Frère : Bien moi, j’avais quelque chose à dire tantôt mais c’est passé. Peut-être que ça reviendra plus tard. On ne le sait pas.

Sœur : Moi je vais y aller.

Allez.

Sœur : Bon. Premièrement, je vais fermer les yeux puis je suis désolée, pour moi, parler, laisser parler le Cœur. Donc, premièrement, ce n’est pas facile pour moi de mettre des mots quand je les ai exprimés dans une autre occasion mais je vais laisser la Lumière faire ça, simplement.

Donc, pour ceux qui étaient là au mois de juin, la Vie a voulu que je partage ce que je vivais pendant, depuis un certain temps. Ce n’est pas important depuis quand. Et puis, j’ai exprimé, à cette époque-là, à ce moment-là, que tout se passait dans le cœur depuis ma tendre enfance, on pourrait dire, que je sens quelque chose qui bouillonne dans mon cœur. Et puis, avec les lectures que la Vie m’a permis de trouver et de découvrir au travers Les Transformations avec le merveilleux et lumineux travail que fait notre frère aimé, Jean-Luc, j’ai pu mettre des mots à ce que je vivais.

Puis, j’ai retrouvé la Vie dans mon cœur. La Vie qui anime ce corps physique. Et puis, je voyais toujours le feu. Un feu qui ne brûle pas, comme l’ont déjà dit d’autres frères et d’autres sœurs, ce feu qui n’est qu’Amour et Joie. Mais une joie sans éclat, sans exubérance. Une joie, tout court, légèreté. Et on vit très bien mais avec les, plus que je vivais dans ce cœur-là, je pouvais mettre comme image, un volcan en plein éruption. Où ça débordait, et ça débordait, et ça débordait sans fin, à l’infini de cet Amour là, cette matière-là, où on sait que c’est pur Amour et Vie.

J’ai commencé à voir qu’il y avait un trou qui s’installait au centre de ce feu-là. Puis, dans ce trou-là, j’ai plongé. Mais je n’aime pas dire le mot je, parce que, lorsqu’on utilise le mot je, on fait allusion à la personne. Et je sais que quelque chose […] quelque chose plonge, ça plonge, ça devient le trou et une fois qu’on traverse ce trou, on se retrouve.

Autant je me reconnaissais dans le feu, dans le feu qu’il y avait dans cette demeure-là, que, autant, de plus en plus, avec une grande facilité mais sans vraiment, aucune connotation de prétention. Mais c’est vraiment le seul mot que je peux trouver et c’est automatique, c’est instantané. Dans ce feu-là, il y a un trou qui se forme, comme un tourbillon, et on se fait absorber par ce trou et on devient… On se retrouve, on se reconnaît.

Et je ne veux pas dire non plus que je me reconnais parce qu’il y a ce je, il y a ce je. Et ce je, je veux que vous compreniez que ce n’est pas la personne qui se retrouve mais c’est l’évidence qui est là. Et où il n’y a plus de lumière, et il n’y a plus de lumière. Au début, je croyais perdre la Lumière. Je me suis retrouvée à dire, pourquoi il n’y a plus de Lumière, mais je savais que c’était le petit je qui venait dire, ou la conscience, la conscience, la maladie dont parle Bidi, venait jouer son tour, jouer son rôle pour m’attirer encore dans le Feu du Cœur. Parce que c’est, la Vérité est dans le trou, dans ce que nous sommes.

Et je peux vous dire, tout simplement, je vous prie, je vous prie, s’il vous plaît, s’il vous plaît, ne voyez pas ce personnage là comme bien différent après ces petits quelques mots. C’est à la portée de nous tous. Parce que, une fois que vous portez votre attention dans ce qui pour nous, est notre demeure, que c’est le Cœur, on voit que le Cœur qui est la porte à qui je dis, à qui j’ai parlé tantôt. C’est, le Cœur est la porte mais on ne reste pas à la porte. Lorsqu’on va chez quelqu’un, on ne reste pas au seuil de la porte. On se laisse inviter.

Puis, à un moment donné, c’est ce que nous sommes qui s’invite ou qui, je ne sais pas comment le dire, qui redevient ça. Et on reconnaît ce que nous sommes, là, dans ce grand vide qui n’est pas vide. Et que c’est obscurité, mais c’est l’obscurité originelle. On pourrait dire ça comme ça. C’est tout. Merci la Vie.

Merci à toi.

(Applaudissements)

Alors, il y a effectivement, à l’heure actuelle, de nombreux frères et sœurs qui, après le Paradis Blanc, cette lumière blanche magnifique, commencent à vivre effectivement, la réabsorption. Ce qu’on a appelé la dissolution. Mais cette réabsorption, au sein de l’Absolu, se fait bien évidemment par le cœur. Elle va être synchrone au niveau du cœur et synchrone avec l’événement collectif. Je vous rappelle que l’événement collectif c’est la Lumière blanche qui arrive, qui recouvre tout. Le flash, comme on dit, galactique ou solaire.

La Lumière blanche arrive, c’est les rayonnements gamma. Toutes les formes disparaissent, la conscience demeure, dans un premier temps, vous êtes dans le Paradis Blanc. À la phase finale de ce qu’on appelle la stase ou l’événement, vous vous réabsorbez vous-mêmes, vous réabsorbez l’ensemble des univers effectivement dans le cœur.

Et ça se présente souvent pour ceux qui voient cette chose-là, mais le plus important, ce n’est pas de le voir, c’est la reconnaissance qu’il y a, à ce moment-là. Ce que je vous disais, ça ne peut pas échouer, vous ne pouvez que vous reconnaître. Et quand vous vous êtes reconnus, c’est fini. Le rêve éphémère continue, avec ses emmerdes, ses joies, ses peines mais tout est traversé. Vous vous êtes réellement retrouvés.

Le Paradis Blanc, c’est le Soi, c’est la première phase. Et vous savez que l’Être et le Non-Être, le blanc et le noir sont les deux versants de la même pièce, au niveau de ce qu’on appelle le trou noir du Cœur, le cœur du Cœur, comme on l’a appelé. Le fait que des frères et sœurs commencent à vivre cette espèce d’aspiration ou de réabsorption à l’intérieur du cœur, signe, effectivement, la proximité immédiate de l’événement.

On est de plus en plus nombreux à le vivre. C’est-à-dire, ne plus être installés dans le Paradis Blanc et cette forme de jouissance, entre guillemets, de l’Esprit de retrouver la Lumière mais, on retrouve maintenant, la Source de la Lumière, c’est-à-dire ce que nous sommes. Comme je l’ai toujours dit, nous sommes antérieurs à la Lumière. Et le fait de le vivre de la façon dont tu le décris, même si vous n’avez pas les visions, traduit ce processus collectif qui est en phase d’arrivée, bien sûr.

Bien évidemment, quand vous commencez à perdre la Lumière, il peut y avoir effectivement une certaine forme d’interrogation. Parce que vous passez d’une Lumière blanche qui est vivante, chaude, à cette espèce d’aspiration dans le trou noir, ce grand vide qui n’est jamais vide en fait. Mais ça donne, pour le Soi comme pour l’ego, c’est toujours le vide. Il n’y a que quand l’ego et le Soi sont sacrifiés que vous vous reconnaissez, pas avant.

Bien évidemment, il y a d’innombrables frères et sœurs aussi qui, spontanément, sans jamais avoir rien lu, rien vécu d’autre que le vécu actuel, commencent à dire qu’ils sont dans la Lumière, d’un seul coup, un soir, sans rien demander, ils voient la Lumière blanche à l’intérieur, à l’extérieur. Et puis d’un coup, ça disparaît et ils sentent un tourbillon qui entraîne, pas un vertige mais une perte totale des repères spatiaux. Une perte totale des repères temporaux. C’est ça l’Absolu. Donc, c’est l’Ultime.

Il n’y a plus rien après ça. Qui voudrait quelque chose après ça ? Vous êtes comblés. Quelle que soit votre vie, quelles que soient les maladies, quels que soient les problèmes de toute vie humaine normale, vous vous êtes effectivement, comme tu l’as dit, totalement retrouvés. Et là, effectivement, il n’y a plus besoin de scénarios, il n’y a plus besoin d’histoires, il n’y a plus besoin de visions de quoi que ce soit, il y a juste ce que j’appelle votre humanité la plus simple.

La boucle est bouclée. Vous avez accepté le rêve, vous êtes encore dans le rêve et pourtant, vous avez vécu que vous n’êtes rien de ce qui peut passer ou se passer. Vous avez toujours été là. Ton témoignage en a été la démonstration. C’est ce que tu vis. Nous sommes de plus en plus nombreux à le vivre et ça, bien évidemment, avec Agapè résonance, Agapè résonance réseau et Agapè dans l’espace que vous allez faire ce soir, vous allez démultiplier, bien évidemment, l’approche de l’événement. Nous créons l’événement.

Oui ?

Sœur : Je crois important de signaler quelque chose. La Vie dit que c’est important que je dise ça. Ce n’est pas seulement, tout en vivant ça, le personnage qui vit encore. Et croyez-moi, mes frères et sœurs croyez-moi, le petit personnage continue à vivre son rôle, son jeu mais il communie, on va dire, il communie tout le temps avec cette Vérité et la seule réalité qui est, autant il est ici dans le jeu et autant il joue, il voit le personnage vivre ce que la Vie a voulu qu’il vive avec le personnage de son jeu, de sa pièce de théâtre.

Dans ma vie, dans la vie de mon personnage, il y a un conjoint, il y a un garçon, un adolescent et la Vie sait comment ça n’a pas été facile par moments. Mais on sait arranger ça, on sait que ce n’est pas nous. Je joue le jeu, je joue le jeu, je continue à jouer dans le jeu. Et il y a des moments, j’ai très mal au niveau du sacrum. Je me lève le matin avec, dans le personnage, ce grand mal-là, mais je sais que c’est la Vie qui se manifeste, c’est le résonateur dans ce corps. Et je continue à jouer le jeu, tout en sachant que la réalité de ce que nous sommes est ici, et que la seule vraie Vie est ici, tout en jouant. C’est tout.

Merci. Je remercie Sandra parce que ce qu’elle exprime correspond tout à fait à ce qu’on appelle l’humilité et la simplicité. Il y a un écueil, parce que quand vous vivez la Lumière blanche, on le sait, il y a de l’orgueil spirituel, mais dès que vous touchez ce trou noir, ce tourbillon de double Tor qui est là et que vous le vivez, bien évidemment, vous ne pouvez pas faire autrement, comme disait Sandra, que de jouer le jeu de la scène de théâtre mais vous êtes lucides. C’est ça la lucidité.

C’est revenir en son humanité la plus simple et la plus basique. Rappelez-vous, à l’époque, dans les canalisations de Maître Philippe de Lyon, il disait d’ailleurs ça aussi de son vivant, parce qu’il faisait des miracles… C’était le plus grand thaumaturge du siècle dernier en France. Et quand on demandait au Maître Philippe de Lyon comment il pouvait faire des miracles pareils à profusion. Il disait simplement : c’est parce que je suis le plus petit d’entre vous.

Ça, c’est quelque chose de fondamental. Dans le Soi, dans l’orgueil spirituel, dans tout ce qui a été présenté par les grands Maîtres et tout, il y a toujours un avenir. Il y a toujours la forme, il y a toujours des mondes, il y a toujours des dimensions. Dans la Vérité, tout ça ne tient plus. Ça n’existe pas. Et quand vous pénétrez cet Absolu, ce Parabrahman, cet Ultime, vous constatez, que vous le vouliez ou pas, que vous vous placez, systématiquement, sans effort, c’est automatique, dans cette humilité, dans cette simplicité.

Ce n’est pas une humilité, une simplicité, qui est recherchée, elle est spontanée. Vous ne pouvez pas faire autrement. Même quand vous êtes en colère, puisqu’en bon bélier, ça m’arrive d’être en colère, vous ne pouvez pas faire autrement que d’aimer. C’est votre nature. Et, ce n’est pas un effort, c’est un soulagement énorme. Une petite règle pratique aussi, parce que je sais, on en a parlé, Sandra, et que ça peut se produire un peu partout. Quand vous vivez cela, surtout, n’en parlez pas.

On en parle ici parce qu’on est ensemble, mais dans vos familles, avec vos enfants, avec les amis qui ne le vivent pas, comme je le disais, laissez les rêveurs rêver. Si vous voulez les convaincre, si vous voulez leur montrer ce que vous vivez, ils vont être encore plus en opposition frontale. Et, spontanément, vous comprenez qu’il n’y a que l’humilité et la simplicité d’accepter de jouer le jeu de votre humanité jusqu’au bout, qui est un garant de votre équilibre et de la stabilité d’Agapè.

Parce que, bien évidemment, celui qui ne le vit pas, que ce soit un mari, une femme, un frère, une sœur, un ami, simplement, peut être extrêmement bousculé par ce que vous êtes et ce que vous vivez. Même s’il ne sent pas nécessairement les énergies, sa conscience va être impactée. C’est ce qu’on disait hier, vous n’avez plus besoin de projeter une énergie, de vouloir rayonner, ça se fait tout seul. Et plus vous lâchez l’affaire de vouloir quelque chose ou de vouloir démontrer, plus vous allez être efficace.

Ce qui est efficace, ce n’est pas ce que vous vivez intérieurement, ni même le rayonnement de cela, c’est votre capacité d’humilité et de simplicité spontanée, de service à l’autre, dans toutes les circonstances. Mais ce n’est pas quelque chose qui est une ascèse ou un travail ou un effort, ça se produit spontanément. Vous ne pouvez pas être autrement, même si vous le voulez, vous ne le pouvez plus. Vous êtes sans arrêt dans cet état et cette disposition d’accueil, d’acceptation. L’acceptation crée la traversée, ça a déjà été dit.

L’acceptation, l’accueil, le oui, prononcer le nom, dire Agapè, sentir le feu du cœur, si vous êtes dans cette humilité-là, parce que ça ne peut pas être autrement de toute façon, c’est là où vous serez contaminant, si je peux dire. C’est là où votre rayonnement de l’onde scalaire du Cœur va se déployer à l’insu de votre plein gré, à l’insu de votre volonté, à l’insu de tout désir, et toucher les autres, c’est ça la Grâce.

Et retenez bien que, dans vos familles, avec vos enfants, avec d’autres frères et sœurs qui ne vivent pas tout cela, n’allez pas leur dire ce que vous vivez. Contentez-vous d’être vous-mêmes, ça suffit. Et les autres seront touchés par la Grâce devant votre humilité, votre humanité et votre simplicité. Que ce soit un mari, une femme, un enfant, un frère, une sœur, n’importe qui, si vous demeurez dans cette position d’accueil, et ça se fait tout seul, ça ne peut pas échouer non plus dans cette espèce de contamination, comme je l’ai appelée à l’époque – de pandémie – qui est en train de réveiller, de bousculer toutes les consciences.

Mais jamais par les mots, jamais par le besoin de convaincre ou de démontrer quoi que ce soit. Simplement votre présence normale, on va dire, pleinement disponible, pleinement lucide, c’est-à-dire de demeurer dans l’observateur et le témoin et dans l’instant présent. C’est tout. Tout le reste, je vous le rappelle, je l’ai dit hier, je le redirai sans arrêt, se fait tout seul, par l’Intelligence de la Lumière. C’est comme ça que vous vous retrouvez et pas autrement.

Tant qu’il existe encore la moindre volonté de démontrer, de convaincre, de justifier même, vous ne pourrez pas. C’est pour ça que le plus souvent, on parle de plus en plus du grand silence, de cet accueil silencieux, de cette joie silencieuse interne, qui n’est plus une extase mais une intase, maintenant. L’intase, qui nous rapproche de la stase, de l’événement, que certains commencent à vivre par des disparitions, des allers et retours entre ici et l’espace. C’est comme ça que ça se passe.

Donc, ça, c’est le petit conseil du matin, surtout ne cherchez à convaincre personne. Ici, c’est facile, on est tous dans, plus ou moins, la même soif de cette Vérité. Mais rappelez vous qu’il y a des rêveurs qui rêvent, qui sont persuadés que, même dans la spiritualité, qu’il va y avoir une nouvelle Terre, que tout ça va s’alléger tout seul, que tout va aller bien, que c’est merveilleux, ne les contrariez pas. Soyez simplement présents. Soyez simplement humbles dans votre humanité.

Jouez le jeu. Mais ce jeu, vous le jouez en n’étant plus dupes. Et tout vient de là. Et, de toute façon, Sandra peut le dire, je peux le dire et d’autres qui le vivent l’ont dit bien avant, on ne peut pas faire autrement, même si on voulait. On ne peut plus jamais se mettre au-devant, on ne peut plus jamais revendiquer pour soi. Alors bien sûr, ça peut rendre triste, ça peut déclencher des colères, même moi, il y a des fois, où je suis en colère parce que je ne peux plus être, entre guillemets, dans le personnage d’avant, c’est impossible, même si je le voulais.

Ça ne fonctionne plus. Et je ne peux pas retrouver cet état, je ne peux pas le créer, ce serait encore porter un masque. Et là, vous êtes vraiment dans la Vérité. Qui n’est pas votre vérité, ni la vérité de l’autre, ni la vérité d’un monde mais, on l’a appelée la Vérité Absolue. Et là, vous êtes libres, vraiment, totalement. Quelles que soient, on va dire, les obligations.

Quand on a des enfants, bien, il faut s’en occuper, quand on a un mari qui ne vit pas ces choses-là, ben il faut composer avec. Mais c’est, rappelez-vous aussi, que c’est exactement l’endroit où vous devez être aujourd’hui. Il n’y a rien à changer, alors, dans les années précédentes, au temps d’A.D. on parlait de changement, des gens qui changeaient de profession, de lieu et tout, maintenant vous êtes exactement à la bonne place.

Si vous pensez l’inverse, c’est que vous n’avez pas accueilli, c’est aussi simple que ça. Celui qui accueille, vraiment, ne peut être qu’en Joie. Même si c’est quelque chose qui contrarie, une douleur, une souffrance, un conflit avec le mari, avec un enfant, avec un ami, ce n’est pas important. Et on le vit, tous, comme ça. Ce n’est pas un effort, c’est vraiment comme ça que ça se passe. Et là, vous êtes libres, totalement. Quels que soient les engagements, quelle que soit votre vie, vous êtes, effectivement, comme on l’a dit, devenus la Vie.

Vous avez trouvé ce que vous êtes, au-delà de l’Être et au-delà du Non-Être même. Vous voyez. Et ça va se réaliser de plus en plus spontanément. Ce qui crée les douleurs, ce qui crée les souffrances, ce qui crée les questionnements, c’est, non pas une erreur de positionnement mais simplement, il y a encore une avidité à la compréhension, une avidité à l’explication. Ça, ça relève du personnage, ça ne relève pas de la Vérité.

Vous allez le voir, si vous ne le voyez pas encore et ne le comprenez pas, au fur et à mesure des jours, même je dirais des jours et peut-être des semaines qui viennent, vous allez vous en rendre compte, c’est évident. Ça ne peut pas être autrement. Bidi disait de son vivant : mes paroles ne peuvent pas échouer. L’important, ce n’est pas les discours, ce n’est pas les visions, dans le milieu commun de la vie ordinaire humaine, ça va être simplement votre humilité, votre simplicité, votre capacité d’accueil, prouvant, par là même, que vous vous êtes donnés.

Donnés à quoi ? Ça, on l’a appelé sacrifice, mais vous vous êtes donnés à la Vie. Et que l’autre ne peut qu’être touché. Encore une fois, quand vous êtes porteur du temps zéro, du trou noir au Cœur du cœur, toutes les circonstances vont vous démontrer, si vous acceptez, que l’Intelligence de la Lumière va au-devant de vos souhaits. Et va tout faire, mais vraiment tout pour vous libérer. Quel que soit le prix à payer pour la personne. Mais si vous acceptez ça vous allez constater quoi ?

Et, bien que votre personne, elle est toujours là bien sûr – elle sera là jusqu’au dernier moment – que vous n’avez plus à lutter contre les maux, contre les habitudes, contre quoi que ce soit. Vous êtes, à ce moment-là, pleinement disponibles, dans l’instant présent, dans la lucidité, dans le don et dans l’accueil. Ça se fait tout seul. Vous ne pouvez pas décider d’accueillir tout depuis votre personnage, ça se fait tout seul.

On accueille tous des choses qu’on pensait inaccueillables. On traverse tous des choses qu’on pensait insolubles, que ce soit au niveau du corps, au niveau des relations, au niveau de la communication, au niveau de tout ce qui fait la scène de théâtre, entre guillemets. Et ça, c’est quelque chose qui se voit de plus en plus parce qu’il y a de plus en plus de frères et de sœurs qui le vivent.

S’il n’y en avait qu’un qui le vivait, on l’appellerait un grand Maître ou un fou, peu importe. Mais nous sommes tellement à le vivre, nous sommes vraiment […]. Voilà pourquoi j’insiste pour les témoignages. Parce que ce n’est pas parce que Jean-Luc Ayoun va vous dire ça, que vous allez le vivre. Non, c’est parce que vous le vivez déjà que vous vous reconnaissez, tu vois. Moi je ne fais que poser des jalons, un petit peu, du vécu commun, des étapes qui se déroulent, c’est tout.

Et les intervenants, pareil, nous ont conduits, à travers le vibral, à travers toutes ces informations, ces canalisations, à nous positionner au plus proche de cela.  Alors bien sûr, le dernier pas c’est vous qui le faites. Du point de vue de la personne, on a appelé ça un sacrifice, mais du point de vue de la Vérité, ce n’est pas un sacrifice, c’est la fin du rêve, tout simplement, de l’idée de vous croire quelqu’un, de l’idée de vous croire un personnage, de l’idée de vous croire sur un monde. Nous n’avons jamais été là. Jamais.

Et vous le vivez comme ça quand ça arrive, quand il y a ce trou noir et qu’il y a cette aspiration qui est là, cette émanation, parce que ça va dans les deux sens, ce tourbillon incroyable qui est là. Et d’ailleurs, comme je le disais, vous avez des frères et des sœurs qui étaient en cheminement spirituel ou pas et qui maintenant, quand ils s’allongent, d’un coup, voient ce trou noir, ils sont terrorisés, parce que du point de vue de l’ego bien sûr c’est le néant.

Mais le néant qu’on appelle le vide, le grand vide contient toute la création parce qu’il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace. Et ça ne peut se résoudre que ce que l’on appelle réellement le temps zéro. Le temps zéro ce n’est pas seulement un concept spirituel ou un vécu, c’est aussi des lois physiques c’est ce que l’on appelle le champ ultime a-causal de la physique. C’est-à-dire qu’il n’y a plus de polarité, l’androgyne primordial avant et ensuite, il n’y a plus de polarité.

C’est pour cela que je m’intéresse beaucoup aux ondes scalaires, je vous dis on en reparlera même si on en a pas besoin puisqu’on est nous-mêmes, notre cœur émet cette onde scalaire et elle émet de façon de plus en plus large. C’est l’absence de polarités, on l’a dit, il n’y a pas de, comme dans l’électromagnétique, dans l’énergétique, de moins et de plus. Il ne peut pas y avoir de bien et de mal, il y a que le Tao, le principe, la voie c’est tout.  Et dans la voie tout est expérience, tout est jeu, J-E-U, le bien et le mal ne sont que l’illusion de la personne, c’est tout.

Et tant qu’on est, tant qu’on se croit une personne à quelque niveau que ce soit et, bien évidemment, on est affecté par cela. Et vous constaterez quand vous serez définitivement installé dans cet état, parce que ça va très vite maintenant, que, bien évidemment il n’est pas question de dire que le mal n’existe pas mais il est question de dire que c’est rien, c’est rien du tout, c’est juste une polarité, c’est juste le rythme binaire de la vie, de la dualité tout simplement et c’est comme ça, encore une fois, que vous vous reconnaissez complètement.

Vous n’avez pas besoin de discours, vous n’avez pas besoin de tout ce que l’on a entrepris, connu, vibré durant toutes ces années. Aujourd’hui, c’est pour ça que c’est affreusement simple.

La bonne nouvelle, c’est le temps zéro, c’est Agapè. Bien sûr, on peut mettre les mots que l’on veut mais rappelez-vous, plus vous êtes simple, plus vous êtes naturel, plus vous acceptez, plus vous accueillez, ce qui n’empêche pas encore une fois de se soigner quand il faut se soigner même avec de l’énergie qui est polarisée mais vous êtes lucide.

À partir de là, vous n’êtes plus affecté par le négatif, ce n’est plus possible. Vous voyez ça comme une polarité, il n’y a pas de jugement, il y a un constat, c’est tout. Donc ça, c’est quelque chose, encore une fois, quand on parle d’état naturel, le jeu naturel ou le jeu absolu, le jeu éternel, c’est la même chose. C’est, la boucle est bouclée, c’est-à-dire que vous revenez à votre humanité dépourvue de toute intention spirituelle autre que celle d’être vous-même face à chaque situation.

C’est une grande libération même au sein de la scène de théâtre parce que vous ne pouvez plus porter de masque, c’est impossible, même si vous le voulez, vous ne pouvez plus. Même s’il y a des moments où bien évidemment le personnage essaie de prendre le contrôle, ça arrive à tout le monde, moi par exemple en août, pendant quinze jours, je regardais mon propre mental qui racontait des conneries sans arrêt. Je ne m’y suis pas opposé, j’ai dit OK, il a des choses à dire. On laisse passer et ça a disparu comme ça. Bien sûr quand c’est une souffrance, une douleur, parfois, il faut bien se faire opérer, regardez Louisa, bon parfois c’est obligatoire, c’est comme ça, mais ça aussi c’est à accepter.

C’est tout à fait à l’opposé, je dirais, de la démarche énergétique ou du diagnostic, que ce soit énergétique ou médical parce que le diagnostic est une condamnation. C’est très fort ce que je dis. Quand vous mettez un diagnostic, ce n’est même pas un jugement, vous condamnez les gens ou vous vous condamnez vous-mêmes. Mais c’est aussi la façon de vous apercevoir de cela et en le vivant, en l’acceptant et même s’il faut en allant vous faire opérer ou en faisant du Reiki si vous êtes dans l’énergétique ou du magnétise mais vous ne serez plus affecté par la polarité. C’est ça l’androgyne primordial, c’est le moment où la co-création consciente, le masculin sacré, le féminin sacré sont en parfaite équilibre. Ça ne vous empêche pas de vivre, ça ne vous empêche pas de faire l’amour, d’aller au restaurant, de rire, de chanter mais vous ne vivez plus les choses de la même façon.

Autre témoignage.

Sœur : Moi, je vais vous parler de ma sœur. Elle a 88 ans et bon ça fait des années qu’elle dit qu’elle a envie de pleurer, ça ne sort pas, elle n’est pas capable de pleurer et il y a deux ans elle a perdu son mari et encore là, elle n’était pas capable, elle était toute jammée, pognée. (NdT : coincée, bloquée)

(Rires)

Sœur : Ça fait des mois qu’elle dit qu’elle a mal à la gorge, c’est pogné là, elle est bien jammé.

(Rires)

Sœur : Ça fait que, moi je lui avais parlé de la Lumière, ça fait longtemps, écoute. Puis là, elle vit dans la Lumière, elle met tout dans la Lumière. Dans le temps lorsqu’on parlait de Marie, elle s’enveloppait dans le manteau de Marie, elle était avec Marie. Mais là, c’est la Lumière, c’est la Lumière, c’est la Lumière, elle met tout dans la Lumière, elle accueille aussi.

Elle reste dans une résidence de personnes âgées, ça fait que, il y a beaucoup de maladies, faite qu’elle se met des petits trucs pour se…, elle dit « c’est vrai, il faut que j’accueille. », En tout cas… Ça fait que là, un moment donné, il y a deux semaines, elle vient me voir, elle était encore bien pognée icitte là, jammée, puis là, je la voyais, elle ne voulait pas rester à souper, en tout cas, il fait noir à 4 heures et je veux m’en aller avant. OK.

Ça fait que là, elle commence à me parler puis, elle avait des affaires dans les yeux brillants qui essayait de sortir, en tout cas, ça ne marchait pas. Je me suis dit attends donc une minute toi, j’ouvre mon ordinateur et puis je dis regarde bien ça. Ça fait que je lui montre la photo de Jean-Luc. Elle a fait « Ah… »

(Rires)

Sœur : Ça fait que là, là, elle s’est mise à pleurer, elle s’est pognée (NdT : attraper) le cou là, ah, elle était de même, pas des farces que je vous compte là.

(Rires)

Sœur : Elle était encore jammée là.

(Rires)

Sœur : Ça fait que là, elle se pognait là, elle dit, j’ai mal jusqu’ici. Puis là, d’après moi elle ne fake pas là (NdT : feindre, faire semblant). Ça fait qu’elle se pognait là. Ça a duré, tu sais, c’est long des secondes quand ça fait mal, quelques secondes. Ça fait que là, elle se pognait à un moment donné, elle a fait « Ah », ça a commencé toute à descendre pis là, elle a pleuré. Elle a pleuré puis je lui ai dit as-tu encore mal? Elle a dit ça s’en va là mais ça fait bien moins mal. Puis elle a, ça faisait plusieurs mois qu’elle toussait, elle toussait, elle toussait, elle crachait beaucoup, beaucoup, beaucoup, là. Ça fait que ça sortait, ça sortait mais il y en avait encore beaucoup, à 88 ans, tu sais c’est comme… on va dire qu’elle n’est pas jeune là.

(Rires)

Sœur : Ça fait que là, finalement, je la regarde et lui dis, tu restes à souper, elle dit oui, oui, oui, je ne m’en vais pas tout de suite, non, non, non, je vais rester à souper. Ça fait que là elle était toute… elle déjammait là.

(Rires)

Sœur : Elle s’en venait toute pas mal, elle était, elle s’en venait belle, belle…

Frère : Dégagée.

Sœur : Oui c’est ça Gaétan, elle était dégagée.

(Rires)

Sœur : Fait que là, elle est restée à souper puis finalement elle s’en va chez elle, puis elle commençait à bien filer (NdT : aller mieux) mais, mais, il faut dire qu’avant elle avait, je dis avant, des malaises partout, dans le dos, dans les épaules, elle avait beaucoup de mal ici puis dans les omoplates, entre les deux. Ça fait que moi, je lui ai dit : « Bien regarde c’est des portes, c’est en train d’ouvrir là » mais elle n’a pas d’ordinateur, elle ne voit rien, elle ne voit rien, elle ne voit pas des affaires, en tout cas vous comprenez ce que je veux dire.

(Rires)

Sœur : Ça fait que là, elle s’en va chez elle puis le lendemain matin, c’est sûr que je l’appelais, ça fait qu’à dit là j’ai ouvert ma TV, en ouvrant ma TV, j’ai vu Jean-Luc.

(Rires)

Sœur : Elle dit : « Je l’ai vu sur l’écran là, j’ai vu sa face là » puis elle a dit :  « J’ai couché avec. ».

Dans la salle : Quoi ?

Sœur : J’ai couché avec.

(Rires)

Sœur : C’est vrai ce que je vous compte-là, ce n’est pas des farces.

(Rires)

Sœur : Fait que là, elle dit, elle dit là, là j’ai mal dormi, pas parce que tu étais là.

(Rires)

Sœur : Mais elle a dit qu’elle a vu défiler toute sa vie depuis qu’elle était haute de même (comme ça), tu sais, elle a dit toutes les affaires, elle m’en parlait avant puis moi j’accueillais le passé moi là puis en tout cas, je la laissais parler mais là elle a défilé toute la nuit son passé, les mon oncle, les ma tante, en tout cas. C’est la plus vieille chez nous, puis elle c’est comme ma deuxième mère si tu veux ma mère, en tout cas je n’embarquerai pas là-dedans, c’est ça.

Ça fait que là, elle a toute défilé sa vie, elle dit qu’elle a pleurée puis le lendemain matin elle a pleuré toute la journée, toute la journée, c’est long une journée à pleurer hein. Ça fait que là elle a pleuré puis le soir […]  je ne l’appelais pas souvent mais un peu p’tit peu plus qu’avant. Ça fait que ce soir là, j’ai attendu le lendemain matin, je me suis dit « je vais la laisser se déjammer un peu toute seule », se dégager. (Gaétan)

Ça fait que là, je la rappelle le lendemain matin, là elle dit : « Je me sens beaucoup mieux. Ta gorge ? J’ai presque plus rien mais a dit, ti-Luc là, il me suit partout.

(Rires)

Sœur : Elle dit : « Je l’amène partout. », puis là a dit, je le vois là, dans ma soupe, elle dit je le vois là, je le vois là, sa belle face, elle dit, je le vois. Ça fait que ça reste comme ça. OK, ça fait que là, on se reparle, on se reparle puis deux ou trois jours avant de m’en venir, je la rappelle, elle avait eue quelques petits conflits, ça arrive, des fois dans la famille, je ne sais pas si vous autres ça vous arrive mais… Ça fait que là, je la rappelle puis ça fait que, trois ou quatre heures dans l’après-midi. Elle avait eu quelques conflits, et en tout cas là. Ça fait que là elle dit non là, là il faut que je raccroche je ne suis plus capable de te parler bien […] je m’en vais bientôt, dans deux jours je m’en vais là pour une semaine. Elle dit oui, oui en tout cas.

Ça fait que le lendemain matin moi je la rappelle. Je lui dis comment ça va? Ben ça va bien. Je lui dis comment ça? Bien regarde bien. Elle dit moi là je n’ai plus de temps de niaiser avec ça. Puis elle dit : « J’ai tout mis ça dans la Lumière puis j’ai, puis je garde ti-Luc avec moi. »

(Rires)

Sœur : Elle l’appelle de même maintenant. Ça fait que là, elle dit, non, non, elle dit là […] le matin, ils se lèvent de bonne heure eux autres, moi aussi en tout cas. Ça fait que là elle avait déjeuné, elle était habillée, sa douche était prise. Elle dit regarde là, il y a une fête qui s’en vient aujourd’hui, les résidences ont beaucoup de fêtes là. Elle dit non, non, moi là, je n’ai plus le temps de niaiser avec ça. Elle dit j’ai mis ça dans la Lumière, j’ai mis ti-Luc là-dedans aussi puis là je m’en vais, je m’en vais m’amuser, je n’ai pas le temps de niaiser avec ça. Puis à part de ça là, elle dit là quand tu le verras tu diras à mon petit gars, elle t’appelle mon p’tit gars, tu lui diras un beau bonjour à mon p’tit gars. Alors je te dis bonjour de ma sœur.

(Rires et applaudissements)

Je n’ai rien à ajouter.

(Rires)

Alors on écoute Martine.

Sœur : Alors je voudrais faire un petit témoignage tout simple qui prouve que l’intelligence de la Lumière agit sans que l’on ait besoin de faire quoique ce soit vraiment. Alors c’est la semaine passée j’étais tout simplement à l’épicerie et je croise une femme et je me dis, « Ah ce qu’elle a l’air triste cette femme-là. »

Alors je continue et j’arrive à la caisse plus tard et elle arrive à côté de moi alors je la regarde et je commence à lui parler et je lui dis : Est-ce que vous venez du bas du fleuve, vous ressemblez tellement à quelqu’un que j’ai vue là-bas? Elle dit non et vous? Moi je dis oui. Bon, alors on se parle des banalités et tout à coup je sens cette tristesse-là qui me presse. Je viens les yeux pleins d’eau, alors elle est là, je regarde un peu de l’autre côté pour ne pas qu’elle voit les larmes dans mes yeux et quand j’ai relevé  les yeux vers elle, elle était rayonnante, brillante, rayonnante.

Alors elle me dit : « Ah que je heureuse de vous avoir parlé aujourd’hui, j’espère que l’on va se revoir. » Alors voyez-vous, elle a été guérie sans que je fasse rien que des banalités, jaser de…, je ne connaissais pas, de rien. Alors je pense que c’est une belle preuve que la Lumière passe, que l’intelligence de la Lumière agit sans que l’on ne lui demande de rien faire. Ce que je me demande? Peut-être une petite question là-dessus c’est… Elle agit avec certaine et pas avec d’autres, pourquoi ?

Alors, c’est très simple, ça ne fonctionnera que chez les frères et les sœurs pour qui c’est le moment d’être contaminés par le temps zéro. Le plus dur à accepter dans l’intelligence de la Lumière c’est que vraiment, vraiment, il n’y a rien à faire, ça se fait tout seul.

Gardez votre vouloir et votre faire pour ce qui est à faire, pour faire la cuisine, pour aller gagner votre vie, pour remplir le papier, pour tout ce qui est matériel. Mais dans le domaine de l’esprit et dans le domaine de la Vérité d’Agapè, oui, ça se fait tout seul mais ça ne peut pas se faire chez tout le monde. Mais quand ça se fera chez tout le monde, ce sera l’évènement collectif. Mais, c’est entrain de se déployer.

Dans ce que l’on a appelé l’intrication quantique, quand vous êtes en contact avec le point zéro le trou noir, Cœur, Agapè, comme on dit, ou feu du cœur sacré, peu importent les mots encore une fois. Quand vous êtes là, vous êtes contaminant, pas par les postures, simplement dans l’humanité la plus simple, comme tu l’as exprimé, simplement d’échanger des banalités, ça se fait à l’insu de votre plein gré, à l’insu de votre volonté. C’est ça qui est magique et pour soi, même pas dans une résonance pour quelqu’un d’autre, une rencontre que tu as vécue, c’est la même chose.

Ne demandez rien, soyez simplement présent, vraiment, c’est la clé. Dites Oui. Si vous voulez prononcer votre nom, votre prénom, quand vous êtes seul, mettez vous en posture Agapè si vous voulez mais dans la vie de tous les jours, c’est là que vous allez être le plus efficace. Ce n’est pas quand vous allez méditer et décider de quelque chose. Ce n’est pas quand vous avez plein de spiritualeux qui vous disent : « On va rayonner, on va se réunir, on va envoyer de la Lumière sur ceci, sur cela… » non, ça, c’est typiquement luciférien et ça vous ramène à la dualité, ça vous ramène à cette souffrance obligatoirement.

Par contre, si vous êtes vraiment lucide comme tu viens d’exprimer et, ça peut arriver n’importe où, n’importe où, avec n’importe qui, avec un arbre, avec un oiseau, avec un végétal quand vous regardez un tableau parce que vous le trouvez beau, avec un autre être humain, avec un animal.

Soyez simplement disponible, dans votre humanité et votre simplicité. Ne cherchez pas autre chose que ça, d’être là présent, lucide pour l’autre qui est là, même si vous ne le connaissez pas. C’est exactement ce que tu as décrit dans ce qui a été vécu et vous allez faire vivre la grâce à l’autre sans le vouloir parce que vous ne pouvez pas le vouloir. Tout ce que vous voulez, tout ce que vous souhaitez, tout ce que vous désirez est de l’ordre de la personne.

Si on a développé tous ces concepts d’accueil, de traverser, d’acceptation, de disparition, c’est quand il n’y a personne, c’est-à-dire aucune volonté agissante, aucune décision personnelle que le miracle se produit. Ah bien sûr, comme tu as posé la question, le miracle ne peut pas se produire dans toutes les circonstances parce que l’on n’est pas systématiquement disponible dans cet état même si on le vit en permanence, il y a des fois, on est pris par des choses à faire, matérielles, et on n’est pas disponible.

D’ailleurs, on le voit très bien pour ceux qui le vivent maintenant, qu’il y a des moments où on est obligé d’être dans le personnage et ça peut devenir des fois même en acceptant de le jouer, ça peut-être, des fois, pesant, douloureux par rapport à ce que l’on vit, ce que l’on sait, mais traversez ça aussi, ne vous en occupez pas, l’intelligence de la Lumière va le résoudre.

C’est dans ce sens qu’aujourd’hui à part le relâchement, comme disait Osho, la fainéantise, acceptez de ne rien faire, pas dans votre vie, dans la vie vous avez des choses à faire, faites-les mais par rapport à l’esprit, par rapport aux interrogations de qui vous êtes tant que vous ne le vivez pas, ne vous interrogez pas, acceptez simplement votre humanité, votre simplicité dans les choses les plus courantes de la vie.

C’est là qu’est la Vérité, elle n’est pas dans les montées vibratoires même si ça été indispensable, elle n’est pas dans le Supramental et elle n’est pas dans la conscience, elle est dans ça, c’est-à-dire dans le plus quotidien. Dans les rencontres que l’on pourrait nommer fortuites, que ce soit avec un être humain, un animal, un végétal, n’importe quoi.

C’est à ce moment-là quand on est disponible que le miracle se produit pour soi mais peut aussi se produire pour d’autres si il est suffisamment proche de l’humilité mais pas des vibrations parce que ceux qui sont encore dans les vibrations, bien sûr ne sont pas au même stade. Il n’y a pas de jugement, il n’y a pas de critique, comme j’ai toujours dit : Laissons les rêveurs rêver puisque tout le monde, tout le monde se retrouvera.

Aujourd’hui, ce qui est important c’est la propagation de la bonne nouvelle. On le fait avec les rencontres Agapè ici, c’est pour ça que je voyage beaucoup cette année mais vous avez tous la même capacité de propagation en faisant vos courses, dans votre propre famille même quand il y a des conflits quels qu’ils soient.

C’est justement l’occasion rêvée, quoiqu’en disent votre personnage, d’asseoir la Vérité que vous êtes et permettre à l’autre de la vivre. Ça se passe en silence, parler de choses et d’autres, vous dérivez la conscience vers quelque chose de concret et ça se passe à ce moment-là.

Mais tant qu’il existe en vous un souhait de vouloir vous ouvrir ou de vouloir ouvrir l’autre vous n’avez pas compris. Vous n’avez pas compris, vous n’avez pas compris ce qu’est la tranquillité, vous n’avez pas encore parfaitement compris cette notion d’accueil et d’acceptation mais ça va venir ne vous inquiétez pas. Moins vous cherchez à comprendre, plus vous êtes disponible pour la Vérité.

Et ça, c’est fondamental à expérimenter. Ne me croyez pas essayez, vous verrez, c’est toujours pareil, essayez. Dans un premier temps, même si vous jouez ce jeu-là, ce n’est pas naturel et spontané, vous allez découvrir que c’est la seule façon d’être vrai, il n’y en a pas d’autre.

C’est absolument pas dans les méditations dans les mobilisations d’énergie ou les égrégores ou n’importe quoi. C’est dans ces circonstances-là que vous avez le plus de chance, à la fois de vous retrouver complètement, si c’est pas encore fait, mais aussi de contaminer l’autre et certainement pas par les discours et certainement pas par les transfert d’énergie, je ne sais quoi.

Autre témoignage.

Sœur : C’est un témoignage. Je ne pense pas que ce soit aussi comique que qu’est ce que Madame a raconté tout à l’heure. C’est un rêve qui s’est passé en juillet dernier et je le suis depuis ce temps-là. Je me vois à l’orée d’un bois tout près d’un arbre et il y a un beau petit bébé faon qui est tout près, il me regarde, les oreilles qui bougent, on dirait qu’il a envie de me parler et au même moment, il y a un voile blanc lumineux qui passe entre lui et moi et ça me saisit mais, je suis tellement bien, et à ce moment-là, j’entends mon prénom et mon nom  très fort et je me réveille. Quelle déception. Mais, j’étais très bien. J’étais sereine et j’avais regret de m’être réveillée.

Alors, vous êtes de plus en plus nombreux à être appelés par votre prénom et votre nom la nuit, vous êtes de plus en plus nombreux à voir Bidi même, à l’entendre ou OMA ou d’autres. Il n’y a plus de limite, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de barrière, il n’y a plus de voile entre le subtil, l’invisible et nous je ne comprends pas pourquoi tu dis que tu as regretté d’être réveillée.

Sœur : J’aurais aimé que ça se continue.

Hein ?

Sœur : J’aurais aimé que ça se continue.

Oui, mais ça va continuer mais pas au moment où tu le voulais. D’ailleurs quand ça survient la nuit quand vous voyez, vous vivez des choses, au repos en plus, j’avais parlé de la proprioception du corps. La conscience est reliée au corps par le fait d’avoir des mouvements, ce que l’on appelle la proprioception je sais que mon bras est à droite, s’il est en l’air, je sais qu’il est en l’air même si je ne le regarde pas.

Mais quand vous mettez en branle ça, vous n’êtes pas disponibles pour le grand silence. C’est pour ça que pour beaucoup ça se passe au moment de la nuit, au moment du rêve, au moment de l’endormissement ou dans les moments où vous êtes disponibles. Vous êtes disponibles dès que vous êtes allongés et que le corps ne bouge plus.

Bien évidemment quand vous êtes appelés ou quand vous voyez Bidi ou OMA quand vous entendez votre nom, votre prénom, ça y est la porte a été ouverte, il n’y a pas regret à avoir. L’appel de Marie, comme on disait à l’époque, l’appel aussi par d’autres sœurs étoiles, par les anciens ou par Bidi, signe l’appel et l’ouverture de la porte.

Après surtout, ne repense pas à ce moment-là, tu l’as exprimée, c’est très bien mais ne refaites pas vivre au présent ce qui s’est passé il y a quelques jours ou quelques années qui a été si fort, si intense, n’ayez pas de regret, c’est ça qui ouvre la porte. Après vous avez juste à rester tranquille, à vivre votre vie normalement et ça va venir. Ça ne peut que venir, tu vois. Mais surtout ne mets pas d’attente, ne mets pas de demande ou de regret parce que, l’attente, la demande ou le regret, l’espoir ou le désespoir […] c’est un mécanisme de projection de la conscience. Donc, là aussi, encore une fois, l’introjection, le retournement de la conscience vers le cœur, le rester tranquille, la fainéantise, l’humilité, la simplicité et ça va venir très vite.

Et plus tu te placeras dans cette posture de simplicité, c’est-à-dire : OK j’ai vécu ça, il y a une semaine, c’était fantastique, ça a pas disparu. C’est le mental qui te fait croire ça, tu vois. Mais si tu acceptes que c’est toujours là, ce n’est pas à croire, c’est simplement à vérifier et bien ça va être là, tout de suite, instantanément et ça ne peut se manifester encore une fois que dans les moments où l’ego n’avait pas à lutter contre, vous n’avez pas à vous y opposer, les pensées elles apparaissent, elles disparaissent, la personnalité, le tempérament, les comportements vont et viennent, un bélier sera un bélier, un scorpion sera un scorpion jusqu’à son dernier jour même s’il est libre, d’accord.

Donc ne jugez rien, ne projetez rien surtout quand vous avez été appelé, surtout quand vous avez vu Bidi, OMA ou moi la nuit peu importe, l’appel a été fait et vous ne pouvez que y répondre mais vous ne répondrez pas à l’appel en faisant quoique ce soit mais en restant tranquille, en acceptant le quotidien de la vie, les évènements agréables comme désagréables. C’est ça qui prouve et qui te prouve à toi-même mais aussi à l’intelligence de la Lumière que tu t’es « entre guillemets » sacrifiée ou tu t’es donnée, si tu préfères, le terme est moins violent.

Mais c’est comme ça que ça marche, c’est comme ça et ça va marcher de plus en plus vite, c’est-à-dire que la latence entre le moment de l’appel où il s’est passé ce processus nocturne et le moment où tu vas le vivre lucidement tous les jours est très proche. Le seul obstacle c’est toi, toi en tant que personnage, pas toi en tant que vérité.

Et ça, encore une fois, je vous renvoie aux canalisations d’Osho, parmi les dernières, en 2016-2017 où c’était fondamental, cette notion de fainéantise, cette notion de ne rien faire. En fait, en résumé, c’est très simple, vous ne pouvez pas faire et être, c’est l’un ou l’autre. Gardez le faire pour ce qui à faire mais ne faites pas par rapport à la Vérité. Vous ne pouvez rien faire par rapport à la Vérité, vous l’êtes, point barre, que vous le viviez encore ou pas, c’est inéluctable et surtout la meilleure posture, si je peux dire. Le meilleur comportement par rapport à ce qui a été vécu, c’est de rester tranquille, de ne rien demander, de ne rien projeter.

Si tu restes dans cette tranquillité, dans tes activités quotidiennes, quelles qu’elles soient, ça va se faire. Mais toi, tu ne peux pas le faire. Tu as compris la différence, c’est fondamental. Ça ne t’empêche pas, encore une fois, de vivre ta vie ou de t’amuser avec les énergies, les cristaux, ce que tu veux. Mais, par rapport à la Vérité, laisse-la être.

Elle est déjà là, bien sûr, c’est ce qu’on dit tous, une fois qu’on l’a vu, mais c’est tellement simple, ça toujours été là. Ce qui fait écran, ce n’est même pas le personnage, c’est les habitudes du personnage, la volonté du personnage, le désir du personnage, c’est tout. Et la Lumière, la Vérité, la Lumière, Agapè, n’a pas besoin de ton désir, n’a pas besoin de ta projection. L’Intelligence de la Lumière a simplement besoin que tu te laisses, si je peux dire, investie, possédée, mais dans le bon sens du terme par ce que tu es.

Si tu acceptes ça, ce mécanisme de compréhension intellectuel, il ne peut plus exister aucune barrière au vécu de la Vérité. Qu’il y ait une souffrance, qu’il y ait une maladie, qu’il y ait des anomalies comportementales, on l’a vu hier, la peur, la culpabilité, la souffrance, laissez-les, elles sont ce qu’elles sont, l’Intelligence de la Lumière règle le problème. Vraiment. Mais, il faut, effectivement, disparaître à soi-même, non pas comme une négation de la vie mais laisser être ce qui a toujours été là.

C’est la seule façon d’y arriver. Dernièrement, on a donné encore une clé qui était le oui. Alors dit oui. Tu ne sais pas à quoi mais tu dis oui. L’Intelligence de la Lumière sait à quoi tu as dit oui. Et à ce moment ben, c’est la fin de la quête. C’est l’état de Joie. Silencieuse ou manifestée, peu importe et c’est surtout, surtout, le moment où tu te reconnais. Et d’ailleurs, quand tu as été appelé, comme tu disais, tu as regretté de t’être réveillée, parce que c’était magique mais cette magie que tu as vécu dans ce rêve que tu as été appelé, tu vas le vivre quotidiennement, tous les jours.

À partir du moment où tu ne le demandes pas ou tu ne l’attends pas. Parce que demander, parce que, attendre, espérer ou désespérer n’est qu’un mécanisme de la conscience. Je ne parle même pas d’ego là. C’est le mécanisme normal de fonctionnement de la conscience. Donc, il n’y a pas de problème d’ego. Il n’y a pas de problème de personnalité, il y a effectivement, juste un problème sur la conscience puisque la conscience est une maladie.

Mais elle va tout faire bien sûr, ta propre conscience et la conscience de chacun, pour te faire croire qu’elle est la Vérité. Pour te faire croire qu’elle est la finalité, c’est faux. C’est faux, et la seule façon de demeurer tranquille, soit vous vous mettez au repos, pas en méditation mais le corps au repos, parce que quand le corps est au repos, immobile, la conscience ne peut plus s’appuyer sur le corps, bien sûr. Après, bien sûr, il peut y avoir des pensées qui passent, il peut y avoir des images, des visions, puis d’un coup vous êtes complètement immobile et vous voyez votre mental qui se met à tourner. Ne t’oppose pas à ça. Constate que c’est là. Laisse passer.

Et là, tu vas renforcer l’observateur puisque tout le monde a l’observateur maintenant. Il y a dix ans, quand Anaël parlait de, ou Omraam du, des petits vélos dans la tête, les gens n’arrivaient même pas à comprendre ce que c’était que le mental. Ils étaient tellement identifiés à leur propre mental, qu’ils n’avaient aucune possibilité de voir leur propre mental comme quelque chose d’extérieur à eux. Aujourd’hui, on le voit, tous. On le voyait bien quand le personnage est là, on le voit bien quand le mental commence à galoper ou quand des émotions resurgissent comme ça sans qu’on n’ait rien demandé.

Ne vous y opposez pas. Laissez-les se manifester, c’est dans l’ordre des choses naturelles. Mais vous n’êtes pas ça. Par contre, la conscience va tout faire pour, justement pour que vous vous opposiez à ça. Ce n’est même pas un problème d’ego. C’est vraiment un problème de conscience. La conscience est une maladie. À partir du moment où tu acceptes de jouer ce jeu de dire, o.k., je vais rester tranquille, je ne demande rien. Si réellement, tu es sincère pendant cinq minutes, c’est fini. Ça peut être instantané.

Ça peut être aussi plus progressif selon la découverte de ce mental, de ce personnage. Je l’ai dit, il y a des amis qui appellent ça le singe, le perroquet, l’automate. Et la conscience veut à tout prix, que tu sois relié à cet automate, ce perroquet et ce singe. Et là, par toi-même, le je même éternel, même quand il commence à être vécu, ne peut pas s’opposer à la conscience. Il vient recouvrir et dissoudre la conscience. C’est ça la dissolution. C’est ça la liberté. Mais tant que dans votre mécanisme de fonctionnement, vous pensez que vous allez pouvoir lutter contre ceci ou cela, vous échouerez.

Il vaut mieux prendre, à la limite, je dirais vraiment, prendre un anxiolytique chimique que de vouloir lutter contre ses propres émotions. Tout ce à quoi vous vous opposez, se renforce. Ça, ce n’est pas spirituel, c’est une loi neuroscientifique. C’est ce qu’on appelle, la théorie de la plainte. Un exemple. Beaucoup de gens travaillent sur les mémoires, encore aujourd’hui. Il faut savoir que quand, en neurosciences là, c’est neuroscientifique, quand vous parlez de votre souffrance. Alors on nous dit tout le temps, il faut évacuer, il ne faut pas garder les émotions, il faut parler, il faut sortir tout ce qu’il y a à l’intérieur.

C’est une immense fumisterie. Pourquoi. Parce que dès l’instant où penser à une souffrance de votre passé avec la juste intention de vouloir l’éliminer. C’est logique, on a tous fait ça. Que ce soit par l’énergétique, la psycho, par des échanges avec des frères et des sœurs, par un thérapeute, par un psychologue ou par un psychiatre. Qu’est-ce que vous faites. Vous renforcez les choses. Même si vous allez mieux dans votre tête et dans vos émotions, qu’est-ce qui va se passer. Il va y avoir des cristallisations.

Quand vous faites revivre le passé, et même par rapport à des choses agréables. C’est pour ça que je te disais, par rapport au rêve que tu as vécu, n’y pense plus. Surtout pas, parce que ça te ramène dans le passé. C’est ta conscience qui te ramène dans le passé en te disant, tu vois, tu l’as vécu, aujourd’hui, tu ne le vis plus. Et ça induit une culpabilité. Et ça induit une souffrance. Et la théorie de la plainte, en neurosciences, nous dit quoi, quand vous dites, par exemple, j’ai eu un problème avec mon père, avec ma mère ou avec n’importe quoi.

Le problème est passé, vous vous en souffrez aujourd’hui mais quand vous l’évoquez, vous pensez l’éliminer, ce n’est pas vrai. Au niveau du cerveau, ça se renforce. Et si ça s’élimine des pensées, ça descend dans le corps et ça se cristallise. Ça va s’éliminer mais par une maladie, pas par une liberté. Tout travail mémoriel, aujourd’hui, encore plus qu’avant, est une hérésie. Vous ne pouvez pas être dans le présent et vouloir éliminer les blessures du passé, ça ne veut rien dire. Si vous êtes dans le présent, vous êtes dans le présent.

Si dans ce présent vous ramenez quelque chose du passé bien, vous n’êtes plus dans le présent. Ça, c’est neuroscientifique, c’est ce qu’on appelle le syndrome de la plainte. Tout ce à quoi vous allez vous opposer va se renforcer, d’une manière ou d’une autre. Alors bien sûr, les énergéticiens, les psychologues ont beau dire, ah oui mais, il ne faut rien garder à l’intérieur, il faut l’évacuer. Oui, vous l’évacuez. Mais vous ne l’évacuez pas comme ça, dans l’éther. Ça s’évacue dans le corps physique. Mais le problème c’est que ça ne se passe pas tout de suite.

Ça se passe dix à vingt ans après. Quelqu’un qui a un problème au père, qui va faire un travail énergétique, psychologique, psychanalytique, mémoriel, par rapport à ce père, dix ans après. Alors, dans la tête, ça va aller mieux. Il dit, ça y est, j’ai parlé, j’ai évacué. Mais c’est le corps qui trinque mais pas tout de suite. Le codage de l’anomalie que vous avez déclencher par le syndrome de la plainte va apparaître dans les dix ans qui viennent, dans le corps.

C’est systématique, systématique. Ça, je l’ai toujours dit, parce que bon, j’avais des technologies, à l’époque, que j’utilisais, comme l’effet Kirlian et d’autres technologies qui permettaient de visualiser les énergies, grâce à des technologies. Et ça, on le savait déjà à cette époque-là. Je voyais plein de gens qui me disaient, oui mais, eh, je voyais des trucs mais, qu’est-ce que vous avez eu. J’ai eu un problème avec mon mari terrible. Et puis moi je voyais, sur l’image énergétique que je frottais sur les chakras, que cette personne, qui avait éliminé le problème émotionnel et mentalement, c’était en train de descendre dans l’éthérique et dans le physique.

Mais comme ça descendait en une dizaine d’années, les gens n’avaient aucun moyen de faire le lien. Mais moi, comme j’avais l’enregistrement énergétique, je le voyais. Et aujourd’hui, avec les IRM, on en a la preuve. Tout ce que vous ramenez dans le présent, venant de votre passé n’est pas une élimination, c’est une cristallisation. C’est une élimination de la tête, de l’état émotionnel mais une blessure émotionnelle ne se traite pas par son élimination. Elle se traite par Agapè.

D’ailleurs, j’en avais parlé, je vous le redis, vous avez en France, un psychologue qui commence à être très connu. Qui a créé une nouvelle forme de psychothérapie qui s’appelle la maïeusthésie. La maïeusthésie va consister, non pas à porter un diagnostic ou un jugement mais simplement à accueillir l’autre dans son discours. Sans vouloir lui dire un diagnostic ou vouloir l’aider énergétiquement. Simplement par le principe de l’accueil, qu’il a appelé la maïeusthésie, les gens sont libérés.

Pas parce qu’ils ont vidé leur sac, parce qu’ils ont été accueillis comme ils étaient. Ce n’est pas la même chose. Un énergéticien, il va vous faire un diagnostic de chakras. Un médecin va vous faire un diagnostic médical. Vous avez un cancer, boum, vous rentrez dans l’égrégore. Ça, je l’ai vu combien de fois dans ma vie, je vous l’ai dit, même avec des gens très proches. L’annonce d’un cancer ou l’annonce d’une maladie vous détruit. C’est comme ça. Et malheureusement, on a mis en avant le diagnostic, qu’il soit biologique, qu’il soit énergétique, qu’il soit psychologique au lieu de mettre l’Amour devant.

Et tout ce qui s’est passé, dans le vingtième siècle depuis Freud, la découverte, la psychanalyse et même aujourd’hui encore, avec la psychosynthèse d’Assagioli ne sont que des choses qui vous emmènent vers la mort. Parce que, vous cristallisez dans le corps. Mais vous n’aviez aucun moyen de, moi j’avais le moyen parce que j’avais le kirlian. Mais tant qu’il n’y avait pas la preuve réelle avec les IRM, parce que les IRM, ça fait presque vingt ans que ça existe. Je ne parle pas des scanner, je parle vraiment des IRM. Ce qu’on appelle des TEP Scan, c’est-à-dire l’imagerie fonctionnelle du cerveau, où on voit cela qui est à l’œuvre.

Ça rejoint la médecine intégrale du docteur Hamer. Ce qu’on appelle les conflits de territoire. Quand vous avez un conflit de partenaire, si vous voulez parler de ce conflit de partenaire avec un psy, avec un énergéticien, vous allez avoir l’impression, qu’effectivement que vous ne serez plus perturbés, ça s’est éliminé, ce n’est pas vrai. Ce n’est pas vrai du tout. Ça descend dans le corps dix ans après. Et donc, Hamer avait trouvé, conflit de partenaire égale cancer du sein droit. Conflit du nid égale cancer du sein gauche. Etc. etc.

Toute la médecine intégrative d’Hamer est vraie. Et d’ailleurs, il l’avait compris parce que, ça ne sert à rien de faire remonter ou revivre le traumatisme initial. Même si c’est encore ce qu’on fait dans les thérapies cognitives et comportementalistes. On essaie de trouver le codage initial, c’est-à-dire le mythe fondateur, c’est-à-dire l’événement traumatisant de départ et de reprogrammer par-dessus, c’est -à-dire de rejouer la scène, quelque chose de plus léger. Ça ne fonctionne pas. Ça fonctionne mais, pas complètement.

La seule façon, c’est Agapè. C’est, comme disait Tournebise dans la maïeusthésie, c’est l’accueil de l’autre, même un psychologue a trouvé ça. Vous vous rendez compte que, il n’a pas à juger ou apporter un diagnostic, il a juste à écouter et accueillir l’autre. Ça renvoie, à ce qu’on appelait dans l’Église catholique à l’époque, la confession. Mais la vraie confession, pas les trucs qu’ils font maintenant, avec la déviation des égrégores de l’Église.

L’accueil dans la thérapie, l’écoute mais sans jugement, sans diagnostique, sans avoir besoin d’aller mettre quelque chose pour s’opposer à ce qui a été dit, que ce soient des cristaux, une énergie est mille fois plus efficace. Dès l’instant où vous accueillez l’autre, l’autre est libéré. Et ça va se passer de plus en plus souvent comme ça.

Bien sûr, ça remet en cause tous les mécanismes de fonctionnement de tout ce qui a été découvert au vingtième siècle. Mais en neurosciences, on le sait, on le sait parfaitement. Tous les gens qui travaillent sur les plaintes, sur les malaises, émotionnels, mentales, ou les blessures, même quand ils ont l’impression, à juste titre, qu’on a éliminé la pression parce qu’ils se sentent plus légers, ça va descendre dans le corps.

Ça descendra dans le corps, systématiquement. Avec des maladies, en général, qu’on appelle dégénératives, c’est-à-dire, soit des cancers soit des maladies dégénératives comme des maladies chroniques, polyarthrite, lupus, enfin, toutes ces choses-là. Il n’y a pas d’autres solutions que d’accueillir. Dès que vous êtes dans cette posture d’accueil, c’est ce qu’exprimait Tournebise dans la maïeusthésie, vous êtes disponibles. Vous n’êtes pas en train de décortiquer ce que vous dit l’autre. Vous n’êtes pas en train d’essayer de porter un diagnostic énergétique, psychologique ou autres ou biologique, vous êtes dans l’acceptation et dans l’accueil de l’autre.

C’est ça l’étreinte, prendre les gens dans les bras. Et c’est, effectivement, prendre les gens dans les bras, comme ça été dit, je ne sais plus si c’est par moi ou par OMA hier, est un agent qui va guérir. Parce que là, vous ne mettez pas une connaissance au-devant, vous ne mettez pas un besoin de compréhension, d’explication, vous exprimez l’Amour que vous êtes, c’est tout.

Ça n’a pas besoin de mot, ça se fait en silence. Et ça va être de plus en plus efficace. Dans l’exemple, Martine, que tu nous as parlé, la femme que tu as rencontré que tu ne connaissais pas, c’est exactement comme ça que ça s’est passé. Vous avez d’innombrables témoignages, une sœur, qui s’appelle Isabelle qui en publie souvent, que je republie sur mon mur, qui a une vie, tout ce qu’il y a de plus simple et qui s’aperçoit, effectivement que quand elle rentre, elle est aide-soignante, pour s’occuper d’un patient, si elle est disponible, pas pour s’occuper simplement de sa plainte mais disponible pour cet être, alors tout change.

C’est ça le principe de l’accueil. Rappelez-vous, même si vous ne le vivez pas encore, même le pire des salauds est vous. Même Yaldabaoth est vous. Tout ça, est en nous. Et accueillir l’autre, c’est le reconnaître comme étant nous. C’est tout. Et ça suffit. Le miracle Agapè de l’Intelligence de la Lumière se produit là. Donc, par rapport à ce que tu as vécu, c’est passé. La porte a été ouverte, n’y pense plus, sois simplement lucide, présente dans ton présent, et c’est la clé.

Bien sûr, la conscience ne va pas être contente. Elle va te ramener des souvenirs, elle va te ramener des pensées. Ne t’oppose pas non plus. Laisse-les simplement, observe-les. Une pensée qui arrive, une émotion qui arrive, une douleur qui arrive, elle est là, o.k. Tu constates qu’elle est là. La seule façon de la traverser, ça ne veut pas dire de ne pas s’en occuper, ça veut dire d’être lucide que c’est là et accueillir.

Accueillir est la résolution. L’acceptation, le oui. Et si vous prenez pour habitude face à quel que défi de la vie, de mettre d’abord l’accueil au-devant et Agapè au-devant, vous allez constater très rapidement qu’à ce moment-là, il y a réellement ce qu’on appelle une guérison du personnage, une guérison de la conscience. La conscience, elle sera là jusqu’au dernier souffle aussi, comme le personnage.

Mais ce n’est plus la conscience qui décide. C’est le Je Éternel Absolu. L’état naturel qui est un état d’Agapè, bien sûr. Vous voyez. Donc, plus vous mettez en œuvre, plus vous essayez de comprendre ce que je dis et de l’appliquer, plus vous allez voir les résultats immédiats. Ça ne peut pas échouer.  Et si vous avez l’impression que vous n’y arrivez pas, ben demandez à un frère ou une sœur de, non pas de vous écouter pour aller raconter vos malheurs mais simplement de vous aimer, vous prendre dans ses bras. C’est tout. Sans rien demander. Ça marchera. Vraiment.

Merci.

Sœur : Merci. Merci beaucoup.

Alors, j’ai vu quelqu’un qui se levait là-bas. À toi. Oui, oui. C’est à toi que je parle. Allez, viens t’asseoir. Attention de ne pas prendre le micro dans le visage.

Frère : Je veux vous partager, parce que je veux juste confirmer mais je vais y aller au niveau des animaux. Nous, on en vit beaucoup, sur le terrain où on habite, ce que Jean-Luc parle mais, avec des animaux. Je vais vous donner trois quatre anecdotes, on pourrait écrire un livre même faire un film si on voulait, là-dessus, mais je vais vous en conter juste trois, quatre pour vous dire que je comprends, quand il dit que c’est important de témoigner, c’est pour vous ouvrir à la possibilité de, que tout est possible.

Une fois, j’étais avec Diane, on descend la petite rivière en bas. À un moment donné, exactement comme il dit, il y avait une mère canard avec à peu près huit bébés. Je descends. J’entrelace Diane, la mère canard sort de la rivière avec ses huit bébés, ils font un cercle parfait, autour de nous. Puis là, ils dansaient. Je vous le jure. Puis c’est nous qui avons été obligés de les arrêter, ils ne voulaient pas arrêter. Puis quand on a arrêté, ils nous suivaient comme des bébés. Oh oui.

On n’a rien demandé puis c’est arrivé dans l’instant, la spontanéité puis c’est ça la vraie magie. Une autre fois, pour vous donner un exemple, on était avec un couple, on est assis sur une galerie. Il arrive un vieux renard. Il s’en vient, il vient s’assir à cinq pieds à peu près de nous. Il s’assit puis, un par un, il nous regarde dans les yeux. Je vous jure que le couple qui était avec nous-autres, ils avaient des frissons. Le renard faisait ça à chaque personne.

Ça fait que quand tu vis des choses de même, c’est inimaginable. Les oiseaux, il y a des fois, ils arrivent, on a à peu près dix fenêtres de notre grande demeure-chalet, les oiseaux, c’est arrivé. Une fois, il arrive sur une fenêtre avec son petit bec, couc, couc, couc, couc, couc, il fait les dix fenêtres comme ça.

Ah oui, c’est incroyable, de la magie, il y a une fois, il y a un couple qui arrive puis qui nous dit : Ça l’air que vous-autres ici, vous vivez des choses. On est comme ça mais il ne faut jamais rien demander. Mais là, on s’en va. Puis nous-autres, où on avait mis un sentier, on avait mis une petite balançoire avec des petits gnomes qui étaient à la hauteur. Là, on s’en va, on allait prendre une marche puis le couple qui était avec nous-autres, eux-autres ils étaient, on va dire, plus ou moins isolés, il dit Alain, il dit, regarde, il y a un lièvre qui nous suit en arrière.

J’ai dit : On va le laisser faire. Puis là, on s’en va, puis on passe à côté du sentier, puis on fait à peu près cinquante pieds, on se revire, le lièvre, il s’en va, il va s’assir juste où la petite balançoire des gnomes, il prend son museau puis il commence à la faire balancer.

Oui, tu sais, on ne demande rien mais on le vit. C’est extraordinaire.  Puis ça, je pourrais en conter puis en conter. Je vais vous en conter une dernière qui est quand même assez particulière. On a eu l’opportunité de recevoir la Pierre d’Uruguay. Vous avez dû connaître, entendre parler de la Pierre d’Uruguay puis elle est venue au Québec une couple de fois. Puis quand elle est venue, la Pierre d’Uruguay, sur le terrain…

Tu parles du cœur d’Uruguay, c’est ça ?

Frère : Oui. Quand le cœur d’Uruguay est venu. Quand les amis français là, qui accompagnaient la Pierre de Paris, il fallait qu’ils repartent le lendemain. Juste avant de partir, il est arrivé un oiseau que je ne connaissais pas. Il s’est mis sur une branche, j’ai dit, là, c’est parce qu’il va se passer de quoi parce que ça ne fera pas. Il est arrivé, croyez-le ou non, des centaines, je n’exagère pas, des centaines puis des centaines d’outardes puis des oies blanches.

Mais ce qui est magique-là, ils ont fait une danse acrobatique au-dessus de nos têtes. Ils s’entrecroisaient-là, c’est comme dans un film de Walt Disney là. Ça fait que, c’est juste pour confirmer. On le vit autant avec les humains, on le vit, nous on le vit beaucoup avec les humains aussi parce que, c’est comme il dit, on ne fait rien, il arrive un humain, tout de suite tu vois, ses yeux brillent, tu vois, les enfants ils ressentent. On a un terrain qui est assez particulier aussi par rapport à ça. Ce n’est pas l’objectif. C’est pour, juste vous témoigner que oui, c’est vrai. Quand tu ne demandes rien puis que tu es dans ton cœur, tout est beau. Merci.

Merci.

(Applaudissements)

La nature, les peuples de la nature, les animaux, les végétaux sont effectivement beaucoup plus simples que l’être humain. Cette magie-là, dont on parle et qu’on vit est absolument au centre, je pourrais aussi vous raconter des tas d’expériences qui se sont produites alors que je ne cherchais rien. Simplement en étant présent dans la nature.

En observant, simplement, mais pas pour décortiquer, pour être dans cette vision de cette beauté, d’un arbre, d’un oiseau, d’un animal, de la nature globalement. C’est là où se produit le miracle. C’est-à-dire que vous n’attendez rien, vous ne demandez rien, vous êtes simplement présents, lucides face à cette beauté. Et à ce moment-là, la nature va se liguer pour vous démontrer la magie.

Vous savez, le nombres de fois, où ce que décris notre frère, là. Nous sommes innombrables à l’avoir vécu. Nous le vivons aussi bien avec les baleines qu’avec un simple rouge-gorge qu’avec un arbre, et c’est magique, c’est vraiment magique. La vraie magie, comme tu disais, elle est là, elle n’est pas ailleurs.

Tout le reste ne sont que des constructions mentales. Plus vous êtes disponibles, plus vous êtes transparents et plus la grâce abonde, et plus vous allez vivre des choses magiques comme ça, tous les jours. Vraiment. Encore une fois, le plus dur, ce n’est même pas un problème d’ego. On est bien d’accord, je le répète sans arrêt. C’est un problème lié à la conscience elle-même et à ses mécanismes de fonctionnement.

Le plus gros prédateur qui existe, ce n’est pas Yaldabaoth, c’est la conscience. C’est une maladie, heureusement, elle est mortelle. Mais c’est la vérité. Parce que quand vous vivez ces moments magiques, dans la nature, que ce soit avec un animal, avec des humains, même en faisant des courses dans la rue ou dans les magasins. Quand ça se produit, à chaque fois, même si ça se produit, à chaque fois vous vous dites, wow ! Effectivement, qu’est-ce que c’est beau, qu’est-ce que c’est magique, qu’est-ce que c’est évident.

Tant que vous croyez ou espérez que par une connaissance, quelle qu’elle soit extérieure, les chakras, de l’énergie, ça ne vous conduira nulle part. Ça peut aider, bien sûr, pour soigner quelque chose. Ça peut aider dans la vie quotidienne mais par rapport à la Vérité, c’est un obstacle. La Vérité, elle est nue aussi, ça été dit. C’est comme la Joie, elle est nue, elle n’a besoin de personne. Ni sujet ni objet.

C’est ça la transparence, c’est ça l’humilité, c’est ça la simplicité, c’est ça l’humanité. Et, si les enfants, tout simplement, étaient éduqués comme cela et non pas par l’éducation nationale ou le formatage pour obéir à la société qui est créé par l’école. Si, par exemple, dans les écoles Montessori, Waldorf, Steiner et autres, il y a cette ouverture qui est créée. L’ouverture à la beauté.

L’ouverture à la créativité. Avant de mettre en œuvre le mental, comme ils le font pour apprendre l’apprentissage de la lecture dès les premières classes, c’est une hérésie. C’est-à-dire qu’on apprend aux enfants à structurer leur mental et leur logique, avant de leur apprendre à être spontanés dans la vie, d’observer simplement.

Alors bien sûr, les enfants, malheureusement, qui sont sortis, pour la plupart, de ces écoles, sont totalement inadaptés à la société. Mais comme disait Krishnamurti, ce n’est pas vraiment un signe de bonne santé que de se sentir bien dans cette société. Malheureusement, on y est. Nous l’avons créée, aussi, cette société. Nous y avons mis notre labeur, nos espoirs.

Dans les banques, en mettant notre argent. C’est tout ça qui est vicié. L’Être humain est bon de nature, vraiment. C’est ce qu’on lui enseigne, la compétition, dès l’école. On vous met des notes, il y a un classement, tu es bon, tu n’es pas bon. C’est dramatique sur des jeunes enfants, ce que ça fait. C’est-à-dire qu’on les programme. Ils sont formatés pour la dualité, mais ils ne sont pas formatés pour la vie.

La chance qu’on a, c’est que nous, à l’âge adulte. La plupart même en âge, pas avancé mais mature, on va dire, on a la possibilité de revenir comme des enfants. C’est la voie de l’Enfance, c’est la voie de la Simplicité. Thérèse, je ne vais pas revenir sur tout ce qu’elle a même écrit de son vivant, dans Histoire d’une âme. Tout ce qu’elle nous a enseigné dans cette petite voix et cette voie de l’Enfance, il n’y a pas d’autres possibilités.

Quand vous voyez un être qui commence à s’habiller avec une tenue particulière, en robe orange. Ou quand vous voyez quelqu’un qui commence à jouer le maître, sauvez-vous, il n’est pas vrai, sauvez-vous vite. L’Être authentique n’est pas un être. L’Être authentique c’est celui qui s’est retrouvé. Et quand tu te retrouves, tu ne peux pas te placer ni en maître, ni en donneur de leçons, ni en gourou, ni en quelles qu’appellations que ce soient.

Et tu ne cherches surtout pas à avoir un signe distinctif. Que ce soit par une tenue vestimentaire, que ce soit par le besoin d’être reconnu, d’être adulé, adoré. Non, vous êtes vraiment humain et vous ne cherchez rien d’autre que de manifester cette humanité. Il ne peut pas y avoir de prise d’ascendance sur quiconque.

Il ne peut pas y avoir de manipulation d’aucune sorte, c’est impossible. C’est exactement à l’inverse de certains personnages qui se présentent comme ayant la connaissance, étant ceci, étant cela. C’est ce qu’ont joué la plupart des maîtres d’ailleurs, sans le savoir malheureusement. Je vous rappelle que même le Commandeur des Anciens, Omraam Mikhaël Aïvanhov, tout grand commandeur qu’il était, quand ils ont fait le silence, pendant je ne sais pas combien de mois en, je ne sais même plus quand, ils ont arrêté de parler en février 2018, eux aussi, ils ont eu des choses à résoudre.

Omraam l’avait dit, tous ceux qui ont créé des mouvements, même Osho, qui avait quand même créé une belle secte, malgré sa pureté, ils ont dû réparer. Et Sri Aurobindo, avec son Auroville-là, il a dû réparer. Pourtant, ils étaient purs. Pourtant, ils étaient sincères mais ils s’étaient trompés. Tous sans exception. Le Christ l’avait dit, ne faites pas de mes paroles une religion.

Mais, c’est la nature humaine, la nature de la conscience, de vous emmener dans ces voies sans issu, si je peux dire. C’est vraiment, sans issu. Ça ne dure qu’un temps, ce prestige-là, de l’apparence, de la maîtrise soi-disant. Le temps que vous vivez. Mais après, quand vous partez, faudra bien résoudre tout ce que vous avez créé comme attachement.

Et vous savez tous très bien, pour ceux qui l’ont fréquenté que, Omraam, même s’il n’a pas cherché ça, avait beaucoup de frères et sœurs qui étaient très attachés à lui. Qui l’ont, en quelque part vénéré, mis sur un piédestal. Dès que ça s’est fait, c’est une erreur monumentale. Et celui qui a créé ça et qui a laissé s’installer ça, bien sûr, le paiera. Le paiera, ce n‘est pas une punition, c’est une résolution qu’il doit faire.

Il n’y a pas de Maître, il n’y a pas d’initié. Ça été utile pendant ces époques mais aujourd’hui c’est non seulement superflu et extrêmement dangereux. Vous n’avez besoin de personne, vous avez besoin d’aimer c’est tout. Vous n’avez pas besoin de connaissances ésotériques, exotériques. Là, ça m’amuse moi aussi, les cristaux, même les ondes scalaires. Je sais que je n’en ai pas besoin. Mais c’est passionnant. Mais je ne le vis pas comme une finalité.

Je le vis comme une curiosité, un amusement. Il y en a que ça être observer les oiseaux, d’autres que ça va être de cultiver, travailler la terre, bon bien moi c’est de m’amuser avec les cristaux, les objets, des choses comme ça. Mais je n’en fais pas une utilité majeure, je n’en fais pas un but. J’en fais une occupation. Retenez bien que vous n’avez personne à adorer. Personne à mettre sur un piédestal, par contre, vous avez tout le monde à aimer, avec la même égalité.

C’est ça la seule vraie Vérité, il n’y en a pas d’autre. Tout le reste ça été du pipeau, des mensonges. Bon, des mensonges inévitables. Parce que même Peter Deunov, la fin du mythe de la création ne pouvait être révélée qu’au moment Ultime de la création et pas avant. Il fallait qu’on ait eu tout notre contentement d’expériences de conscience, de rêve, qu’on parcourt tous les rêves pour s’apercevoir que c’est débile, puisqu’on est parfait à l’origine.

Et qu’on ne se déplace pas dans le temps, on a toujours été là. Dans ce grand silence, dans ce grand vide, dans cette grande immobilité. Aujourd’hui, plus que jamais, ce qui prévaut vraiment c’est la fraternité au sens humain le plus simple. Pas la Fraternité Blanche Universelle, avec des gens qui vont se réunir, s’habiller en blanc, c’est fini tout ça. Vous devez être libres. Libres de vous-mêmes, déjà, libres de votre conscience, et surtout, laisser l’autre libre. Et je dirais même, lui rendre sa liberté.

Et vous ne pouvez pas rendre la liberté à quelqu’un tant que vous êtes dans la volonté de démontrer, d’expliquer. Vous êtes, vous lui rendez sa liberté quand vous l’étreignez, quand vous l’accueillez. Et l’autre ne peut que se reconnaître dans cela. C’est quelque chose qui va être de plus en plus marqué, même dans le quotidien de la vie. Martine l’a expliqué tout à l’heure avec son expérience mais, vous êtes plein à avoir vécu ça.

Vous vous baladez puis tout d’un coup, vous sentez quelque chose envers quelqu’un que vous ne connaissez pas ou dans la nature, comme tu disais, quand vous êtes disponibles, oui, les animaux viennent. Les oiseaux, les renards, les sangliers d’ailleurs, même chez nous c’est très gênant parce qu’ils ont investi le potager. On a les renards qui viennent faire les crottes devant la porte. On a les lapins qui viennent manger tout ce qu’il y a dans le jardin. On a les sangliers qui n’ont même plus peur quand on veut les chasser. Même en leur tirant à la carabine à plomb pour leur faire un peu peur. Non, ils ne bougent plus, il se dit qu’est-ce qu’il a celui-là.

On les a aimés donc, maintenant ils sont là, on fait avec. Mais c’est comme ça que ça marche. Vraiment, vraiment. Voilà, donc, soyez lucides. La lucidité ce n’est pas une affaire de clairvoyance. La lucidité dont je parle, ce n’est pas une question de don psychique, de voir les auras ou de ressentir l’autre. Cette lucidité-là, c’est simplement d’être présent. En ce qui se déroule, dans le même état d’accueil.

C’est ça la lucidité. Ce n’est pas du tout, un don ou un pouvoir. C’est une acceptation de ce qui est. Et en acceptant ce qui est, même l’intolérable, vous découvrez que juste derrière, c’est vous qui êtes là. Et que c’est vous qui avez écrit ça. Justement pour vous libérer de vous-mêmes. Ou de l’illusion de vous croire une conscience. Ou de l’illusion d’avoir quelque chose à faire progresser.

La psychologie évolutionniste de Bernard de Montréal était adaptée à l’époque. Vous vous rappelez d’ailleurs, on en avait parlé en juin, que Bernard de Montréal, quand on commençait à lui poser des questions sur la nouvelle race-racine. Il avait stipulé parfaitement que quelqu’un viendrait de France expliquer la suite, parce qu’il ne pouvait pas expliquer. Parce que personne ne pouvait vivre l’Absolu.

À part Nisargadatta. Même Pépère n’a pas vécu l’Absolu, même Peter Deunov, même le Christ. Aujourd’hui, tout un chacun peut le vivre. Avec facilité. Mais il y a tous les bagages, alors je ne parle pas des mémoires, des blessures, des incarnations mais tous les bagages spirituels. La spiritualité, disait Bidi, est une escroquerie totale. Mais néanmoins, il n’y avait pas moyen de faire autrement avant.

Donc, ça ne sert à rien de juger quoi que ce soit, c’est le passé de toute façon. Mais aujourd’hui, il faut être lucides sur ça. L’autonomie, vous la trouvez seul, bien évidemment. Personne ne va vous donner votre autonomie. Par contre, on peut résonner en Agapè. Parce que le temps zéro, il est accessible à tout le monde. Et ce temps zéro, il n’a pas besoin de discours, il n’a pas besoin d’énergie, il n’a pas besoin de séduction, il n’a pas besoin de démonstration, il est là. Il est simplement là.

Encore un témoignage.

Sœur : Moi, c’est court.

Oui, vas-y.

Sœur : Parce qu’on parlait des enfants. Moi je vais vous parler de mes petits-enfants. Samedi dernier, avant de venir ici, je suis à une fête d’enfants, parce que le plus jeune a un an. À un moment donné, durant la fête, celui qui a dix-sept mois, spontanément, il fait DA, DA, DA. Là, moi j’allume, j’ai dit, DA, c’est oui en russe. Là, je dis, OUI. Le plus vieux de trois ans, arrive près de celui de dix-sept mois, il le regarde. L’autre il fait, DA. Celui de trois ans, DA. Là, ça criait dans la maison. Celui d’un an aussi, DA. Puis moi, j’ai fait OUI. Mais je voyais mes enfants, brus, gendres, eux-autres, ah oui, elle puis les étoiles, tu sais, elle a du fun avec les petits. Mais on était dans le OUI ! On l’a fait quelques minutes. Mais c’était tellement beau de les voir, les trois. Eux-autres, c’était un son, DA, DA, DA. Et moi, la grand-mère, mamie, OUI, OUI, OUI.

(Applaudissements)

Alors, avons-nous encore des témoignages ? Parce que demain, bon, on passera quand même aux questions-réponses. Bon, vas-y. On va essayer de terminer les témoignages.

Sœur : Un court témoignage, moi je suis venue à la session du mois de juin. Puis j’ai traversé une période cet été où, je n’avais pas d’enthousiasme pour rien. J’avais l’impression de ne pas avoir de désir, c’est comme si, je ne sais pas, la vie là serait, je ne savais pas trop où je me situais, j’avais l’impression d’être rien. J’ai traversé ça, mais ce que je sens maintenant et depuis ce temps-là, il y a une présence, c’est comme si je me sens présente au présent, beaucoup plus qu’avant. Et dans toutes les activités que je fais, j’ai l’impression que c’est un jeu. C’est beaucoup plus un jeu, c’est léger, il y a plus de fluidité.

Je n’ai pas plus d’enthousiasme mais quand je suis dans le présent, c’est vraiment extraordinaire. Je me sens, je me sens bien. C’est ça que je voulais vous partager parce que j’étais une personne qui était enthousiaste avant. Surtout à l’intérieur d’une activité que je vais beaucoup, le Tai Chi. Et j’étais même assez performante, je voulais toujours apprendre et apprendre de plus en plus. Mais là, j’ai lâché prise puis j’ai l’impression que c’est un jeu. Je suis bien dans ça. Il y a toujours un peu d’apprentissage mais c’est facile, c’est comme, je suis plus dans le présent. Il y a quelque chose qui a vraiment changé. Ça fait que c’est ça que je voulais vous partager.

Merci.

(Applaudissements)

C’est exactement comme ça que ça se passe. C’est-à-dire que l’instant présent, c’est la clé. Si vous êtes lucides, si vous êtes présents, tout le reste se fait tout seul. Et d’ailleurs, rappelez-vous, Omraam et d’autres ont dit, l’Amour ou la souffrance. Ce n’est même plus l’Amour ou la peur c’est l’Amour et la souffrance, ou la souffrance. C’est-à-dire que maintenant, si vous vous éloignez du présent, pour ceux qui l’ont vécu, une minute, vous allez souffrir.

Ce n’est pas une punition, c’est un rappel à l’ordre de l’Intelligence de la Lumière que vous êtes. Vous allez constater, vous le constatez déjà, je pense, que plus vous, parce que vous êtes emportés par quelque chose, mais si vous n’êtes pas dans le présent, vous allez vous sentir mal. Vraiment. Et c’est un repaire important. Parce que justement, vous n’avez pas besoin de faire d’effort. Parce que, parfois, le personnage, la conscience essaie de vous emmener bien sûr, ailleurs que dans le présent.

Et, ce n’est pas toujours vu d’emblée, malgré la lucidité. Et, le rappel à l’ordre, ça va être la souffrance. Vous allez vous sentir d’un coup, pas bien. Dès que vous quittez le présent, il va vous manquer quelque chose. Et si vous persistez, vous allez avoir mal. Vous allez avoir des douleurs d’estomac, vous allez avoir la gorge qui se noue, vous allez avoir mal au dos, vous n’allez pas être bien. C’est la façon de se réajuster, tout simplement.

Vous allez le constater et on le constate déjà pour beaucoup, que si on s’éloigne de l’instant présent, si on n’est pas pleinement disponibles pour vivre ce qui est à vivre plutôt qu’être dans la tête ou dans des projections, ben on va être rappelés à l’ordre, très vite. Par la douleur, par la souffrance, par des événements qui ne seront plus de l’ordre de la beauté et de la magie mais plutôt de la sorcellerie.

Donc, vous êtes dans un état présent, vous êtes présents, vous sentez que tout est plus fluide et léger comme tu viens de l’exprimer, et puis, par un événement de la vie, quel qu’il soit, tu sors de cet état par qu’il y a quelque chose à faire. Eh bien, à ce moment-là, tu vas être mal. Tu vas sentir que ce n’est pas juste. Et ça va être un rappel à l’ordre de plus en plus immédiat et fracassant. De façon à ce que, de plus en plus de frères et sœurs qui ont été appelés, qui ont vu Bidi, qui ont vu Marie, qui ont vécu Agapè, à un moment donné.

Bien évidemment, la société fait que, nous sommes parfois obligés de sortir de cet instant présent pour d’innombrables raisons. Et vous constaterez que quand vous sortirez de ces moments-là, et bien vous allez souffrir. Ce n’est pas une punition, c’est juste le rappel à l’ordre de l’Intelligence de la Lumière pour vous replacer au plus vite dans l’instant présent.

Et même si vous avez des périodes où ils vous semblent chuter, à quel que niveau que ce soit, ça veut dire que vous vous êtes laissés emportés par autre chose que l’instant présent. Permet-moi Lise, de prendre ton exemple. Tu en as parlé, donc, je peux en parler du diagnostic que tu as eu, ta baisse de vitalité, ta baisse de forme. Première étape, on t’a fait remonter ton énergie, même avec de l’énergie mais c’était justifié. O.k.

Et puis, quand on s’est vu, quand on s’est revu. Je t’ai simplement dit quoi. Que ce que veulent te faire faire les médecins est une hérésie, que tu as toutes les chances et mille fois plus de chances de partir d’autres choses que de ce problème-là. Mais, toi-même, tu as constaté que le diagnostic, pourtant, de cette médecin compétente, dévouée et tout, elle a assené, il y a telle chose, tu as vu la façon dont ça t’a détruit. Parce que ça t’a fait sortir de l’instant présent. Tout simplement. Et de la spontanéité. Et là, tu te détruis toi-même de l’intérieur.

Sœur : D’accord.

Ça rejoint donc, ce qu’on a appelé la foi, l’espérance et la charité bien sûr. Mais c’est fondamental à comprendre. Ça n’empêche pas, s’il faut après, d’aller se faire soigner même avec des trucs, plus virulents. Mais ce qui est important, c’est ton présent. Parce que si tu es dans le présent, tu n’es plus dans la souffrance de diagnostique qui a été imposé par le médecin. Qui est juste, au niveau médical mais qui est faux au niveau de ce que tu es. D’accord.

Sœur : Oui.

Mais le problème c’est qu’il y a encore un attachement, pas toi, mais un collage, quelque chose, la conscience, elle colle au corps. Même si on a vu qu’on n’était ce corps, qu’on n’était pas cette conscience. Eh bien malheureusement, quand on te fait un diagnostic, eh ben, tu l’as constaté. Il y a un effondrement du souffle, comme on dit, que tu le veuilles ou pas, tu es emmené ailleurs que dans le présent. Alors que la solution, elle est dans le présent.

Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faudra pas après, faire des thérapies réelles, lourdes, mais tu ne seras plus dans le même état. Un peu comme le témoignage de Louisa qui a été opérée, bon, elle a des douleurs mais, elle est passée par là, elle devait être opérée. Mais si tu gardes ta lucidité, quel que soit le diagnostic qui a été assené, tu te rends un service énorme dans le processus de guérison.

Qu’il soit lié à l’Intelligence de la Lumière ou une action même chimique, pourquoi pas. Tout dépend de votre présence. Tout dépend de la lucidité de l’instant. C’est ça qui est majeur. Ce n’est pas l’énergie vitale. Bon, l’énergie vitale, il a fallu la restaurer, comme tu as dit, mais quand on vous assène un diagnostic, que pourtant on a cherché. Puisqu’on dit, voilà j’ai mal, faut que je fasse une prise de sang, il faut que je regarde, il y a quelque chose.

Vous, vous condamnez vous-mêmes. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire de prise de sang. Je n’ai jamais dit ça. Je dis simplement que la posture comportementale est essentielle. C’est-à-dire, de rester lucides et d’essayer, le plus possible de rester dans l’instant présent. À ce moment-là, l’énergie ne peut plus s’effondrer, quel que soit le diagnostic, quelle que soit la condamnation ou les insultes ou la violence de quelqu’un de la famille envers toi, tu vois. C’est garder le cap, si je peux dire, de l’alignement dans le temps présent, quoi qu’il advienne. Vas-y, vas-y, si tu veux venir parler, vas-y.

Sœur : Est-ce qu’on peut reporter parce qu’on va être serrés avec le traiteur qui va arriver ?

À moins quart j’arrête.

Sœur : Mais c’est parce que, on a pensé mais c’est parce que nous, il faut qu’on parte les réchauds avant qu’il arrive.

Oui, ben, on écoute Lise et on arrête.

Sœur : OK.

Il est trente-quatre seulement là.

Sœur : Je le sais, mais bon.

(Rires)

Sœur : Lise, c’est notre point final.

Voilà, on écoute Lise en clôture des témoignages.

Sœur : Il est certain que, ma décision, puis elle va être respectée, c’est que je préfère les thérapies naturelles, parallèles, qu’on appelle douces, qui ne sont pas toujours douces. Alors, mon médecin le sait., parce qu’il y a quatre ans, elle voulait aussi m’envoyer mais, puis j’ai eu plus l’aide de quelqu’un qui m’a fait des granules et puis en tout cas. C’était vraiment un type qui m’a sauvé de beaucoup de me mettre la main, le bras, le coude dans le système.

Alors, et je suis mieux qu’il y a quatre ans, il y a trois ans. Alors là, ce n’est pas la belle leucémie, elle a beau avoir un beau nom, ce n’est pas elle qui va me faire rentrer dans le système. Pour moi c’est clair. D’accord. Mais, je pense à mes amis qui ont reçu, je pense, une vraie bonne initiation en Reiki. J’étais consciente parce que je suis presque tout ce que tu peux mettre sur internet. Que toutes ces approches naturelles, mais toutes ces thérapies, que ça appartenait quand même encore à la troisième dimension.

La veille de mon premier traitement, vraiment, je me suis mise dans le moment présent et là, j’ai demandé. J’ai regardé mon tableau. J’avais fait un tableau qui s’appelait transmutation, transsubstantiation. Et je te l’avais envoyé. Et moi, il m’inspire, il m’inspire encore beaucoup, j’ai fait ça en 2008 et je ne savais pas ce que je faisais. Je ne savais même pas ce que ça voulait dire, il a fallu que j’aille dans le dictionnaire chercher c’était quoi.

Et ça dit dans le dictionnaire, changement de métal, de matériel vulgaire en matériel, matériau noble. Alors, j’ai demandé à tout le monde-là, Agapè, Phahame, Abba, Jean-Luc, toute la gang. Je leur ai demandé de m’aider, pas de m’aider, de faire en sorte que, de faire cette transmutation ou traitement de répit qu’on était pour me donner. Et je pense que ça a fonctionné. Ça parle oui, tu sais, je veux dire. Écoutez, je ne pensais pas d’être ici cette semaine. Je suis tellement contente d’être avec vous-autres.

Puis bien, je ne sais pas si vous voyez, moi je me sens mieux. Je suis un petit peu plus droite que d’habitude. Je suis capable de monter les escaliers, les descendre aussi. J’ai été capable de danser et ça m’a fait un bien immense, immense. Je ne sais pas si j’ai été une squaw dans mes vies passées. Ça me convient très bien. Et puis là, j’ai l’impression que c’est ça qui se passe. Je suis en voie de guérison. Avec votre belle énergie comment veux-tu. Un petit Luc-là, il est dans mon cœur aussi. Puis vous-autres, toute la gang, ben écoute. Là. Là, si je ne guéris là, si je ne guéris pas.

Sœur : Ça ne va pas ben.

Sœur : Ben là, ça vaut la peine que je parte aussi vite. S’ils veulent me garder, ben c’est de leur affaire mais s’ils ne veulent pas me garder, moi je suis prête. Je suis prête à partir mais je ne me rentrerai pas le bras dans le système actuellement. Malheureusement pour tous ceux qui sont pris là-dedans mais, je pense qu’il faut en sortir. Voilà.

(Applaudissements)

Merci. Merci. Alors donc, nous arrêtons parce que le traiteur est arrivé. On reprend à 14 heures avec Bidi. N’oubliez pas les questions écrites, orales que vous avez envie de demander à Bidi, d’accord ? Allez. À tout à l’heure pour la suite.

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