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Témoignage de Paul
5 Décembre 2019
JLA : On t’écoute.
Hello, vous m’entendez bien ?
Groupe : Oui, mais recule un peu du micro.
OK, là ? OK ?
Groupe : Oui.
(Rires)
Je vais essayer de simuler ce qui s’est produit avec des informations au travers parce que dans le temps là, ça s’est fait vite.
J’ai envoyé un message à Jean-Luc, comme de quoi que à la maison, je le raconterai pas, mais ça allait pas bien. Ça fait que je suis descendu fumer une cigarette dans la cave, on n’a pas le droit de fumer en haut. Et puis, j’ai fait Agapè en fumant, OK et après un moment donné j’me suis placé comme ça. (Chevilles croisées, mains à la poitrine.)
Sœur : Jambes croisées.
Je vais simuler. Agapè, Agapè, Agapè. Et là, la personne essaie de saisir ce qui s’est passé et c’est pour ça que ça marche pas. Je réussis à me mettre dedans. Agapè, Agapè, Agapè, Phahame, Phahame, j’entends cogner à la porte. C’est mon garçon. Là ben habituellement, moi je monte tout de suite pour faire le coussin entre lui puis ma femme parce qu’il va défoncer. Et puis, Agapè, Agapè mais je continue. Et j’ai senti une chaleur, celle que je ressens dans le Cœur mais à un moment donné c’est devenu chaud, chaud, chaud, agréable. C’était pas menaçant, rien.
Là je voyais qui se passait quelque chose, c’était une image. Là je disais ben c’est probablement Abba Jean-Luc qui élargit. Je le sais pas. Je le sais pas. Et puis, chaud, chaud, chaud, ça grossissait, ça grossissait. Un moment donné, ça s’est mis à vibrer. La panique de la personne était toujours là, a été bâclée parce qu’elle voulait paniquer.
Je restais là, dans l’instant de l’instant, OK. C’est un mot magique ça, instant de l’instant. C’est mieux que la présence, en tout cas. Et puis, ça s’est mis à vibrer, là ça s’est mis à se promener tous bords, tous côtés, ça descendait au plexus et puis j’avais l’impression que ça allait plus bas mais je le percevais pas plus qu’il faut.
Ça me fait penser à l’espèce d’Onde de Vie là, en 2012 là. J’ai senti ça jusqu’au nombril, ça restait là. Mais là (montrant la poitrine), c’était chaud brûlant et ça vibrait, là. Ha !!! Je le sais pas si c’est le cœur qui allait au plexus ou si c’était le plexus qui remontait. Dans les écrits, c’est ça qui arrive, ça passe au cœur. Mais je voulais pas jouer avec ça. Je laissais ça et je ne sais pas ce qui s’est passé, mais je sais que j’ai déjà vécu le Divin dans le passé, mais cette présence-là, c’est venu vrai, authentique. Je dirais pas spontané parce que si c’était spontané […] en tout cas.
Et puis, là un moment donné j’ai, il a fallu que j’aille l’autre bord, en haut et puis, j’ai essayé de garder ça quand même, la Lumière […]. Et puis, je suis parti avec ça, Agapè, Agapè. Je me suis levé. Je suis allé faire pipi dans […] Eynolwaden. Et puis, je suis allé en haut. Là je suis arrivé devant mon garçon. Le personnage ne savait pas du tout, du tout quoi faire. Là j’étais encore là avec Agapè, Agapè, en dedans et puis, j’attendais qu’est-ce qui voulait. Lui, ben en baveux, ben… Et j’ai eu l’impression que nos enfants, ils nous miroitent leurs affaires. Mais ce que je comprenais, c’est que j’avais à accepter ça, pis à dire à l’autre : Farme ta gueule ! Je parle à la personne, de la personne.
Pendant ce qui se passe, même si c’est douloureux, l’autre s’il te donne une claque sur la gueule, tu viens d’avoir des coups de pied dans le cul depuis 2012, ça passait, la claque sur la gueule devrait passer aussi. Et puis, j’étais content d’avoir vécu ça. Y’a pas de mots.
[…] attends un peu, je suis allé voir sur l’ordinateur, il était midi et 58, je suis allé voir Jean-Luc, il m’avait écrit à midi et 10. Il s’était passé tout ce temps-là depuis. J’ai dit, tiens Abba-Jean-Luc, Jean-Luc aussi, les deux. Abba pour la Lumière je pense, je le sais pas. Et puis, Jean-Luc le message que, il était venu, en tout cas, je souhaite qu’il était venu.
Et puis, c’est nouveau, c’est tellement nouveau, nouveau, nouveau, nouveau. Je sais pas quoi dire. Puis là, il est arrivé là autre chose par la suite comme je racontais tantôt. Je suis allé prendre un café ici jusqu’à 1 heure, je voulais pas déranger le lunch, ça fait que, je voulais pas arriver au travers. Et puis, chez A&W j’ai été quinze minutes, là je regardais le monde puis j’étais vraiment en Agapè, tout le long de la conduite. Assez en Agapè qui fallait que je vive l’instant pis je savais plus quoi faire au volant. L’instant c’est être au volant et puis, en Agapè, j’étais comme pas, en tout cas peu importe. Mais là on va dire que c’est beau comme ça.
Au restaurant là, je regardais le monde avec les yeux de la personne et puis, sur l’heure du dîner dans le marché du travail, on est quasiment trop fucké, ça presse. Là un moment donné, je me suis mis à voir des choses. C’est quoi ça ? Là je voyais les gars pressés pis toute. J’aurais aimé avoir la chaleur, l’être, au-delà du personnage, du titre, au-delà de la vision physique. J’avais l’impression que c’est tu les yeux du Cœur. Il me semblait que ça regardait par là-dedans mais, ça rentre, en tout cas dans mon cas ça rentrait par les yeux qui sentaient ça, vivaient ça, percevaient, je sais pas si c’est […]
Mais c’était là et je le vois encore. À un moment donné, y’en a un qui était pogné au téléphone en train de s’obstiner là. C’est toujours fucké une conversation et puis, je regardais au travers. Ah ! je voyais toute son humanité, vu que l’on fait la promotion présentement de l’humanité et non pas, les enseignements se sont fait tassés. Et cette fois-là ça me… C’est tu moi que je vois ou si c’est lui, ou les deux ? […] non pas en communion mais peut-être fusion. Parce que je pense que dans la communion il y a deux personnes, donc il y a une dualité, selon les anciens enseignements, je sais pas si c’est encore valide ou pas, il écrit que […] je suis partout en dedans et les autres sont en dedans, c’est le sentiment que j’avais. C’est la première fois.
Mais ça aussi, je voulais le raconter. Je trouve ça merveilleux. Hier, je veux rajouter autre chose, hier, ça fait des années que je travaille pour aller chercher mon époque à l’âge de deux ans. J’ai fait des enquêtes pendant des années auprès de la famille chez-moi, les plus vieux pis ça j’ai réussis à cerner des créneaux où j’avais des souvenirs. Et puis hier, je me suis retrempé là-dedans et puis je me vois dans ma bassinette à la maison dans la chambre de mes parents. Il y avait une tante qui est arrivée : Allo […]. Ça sortit de même, je commençais à parler. Et puis je la voyais : Allo ! Elle s’en venait se pomponner dans ce temps-là, elle était jeune fille, elle s’en allait veiller.
Et puis, j’essayais, je le voyais en tant que comme si c’était l’observateur, je dis bien si parce que je sais pas ce que c’était et puis là ben je rentre dans le corps puis je vivais. La seule chose que je sentais, c’était de la substance. Il y avait rien d’autre, rien d’autre. J’ai poussé plus loin, dans un autre souvenir du même âge et je jouais avec une ancienne laveuse, c’était un cadeau que ma sœur avait eu, ça fait que je jouais avec, j’étais à quatre pattes et puis, des laveuses quand tu mettais la main dans le tordeur, ça restait pris comme ça. Et puis, un moment donné je me vois, l’observateur voit, je brassais le, il y avait une chose à rouler qui tournait là.
Je faisais ça pis là, j’imaginais pas qui faisait rien et ce qui m’ont appris de ça, c’est qu’y avait juste la spontanéité qui était motorisée par la Vie ou qui motorisait ma vie. La spontanéité, la seule chose dans la substance qui était là, que je vivais. Je sais pas s’il existait d’autre chose, mais la substance, la vie dans la substance, ça se peut, la spontanéité. Et ça c’est nouveau parce que la spontanéité […] pis là ça revient.
Et là où j’ai commencé à devenir quelqu’un, les souvenirs du même âge, une peur bleue. C’est que je m’en allais sur la rue où on avait un couvent de sœurs par là et puis je suis arrivé près du couvent, et puis il y avait une porte du sous-sol du couvent avec des escaliers qui montaient. Je regardais ça, pis là je vois une sœur sortir habillée en noir. Qu’est-ce qui arrivait, c’était le visage avec deux blancs et j’ai toujours associé ça à une araignée noire. Les araignées comme on a dans les maisons là, pas de longues pattes mais des petites maudites pattes et les plus apeurantes, si on peut dire, elle ressortait de son nid, la sœur s’en venait vers moi, hein, elle montait les marches, moi, je voyais l’araignée […] et puis comme si elle venait m’attaquer.
Bon ça c’est, je pense, ma première peur qui m’a amené à me définir en quelqu’un. Ce n’était plus de la spontanéité là, c’était d’autre chose. C’est ça je veux dire. C’est tu dans ce qu’on appelle l’évolution, en tout cas, peu importe.
J’ai plein de choses à raconter comme ça. Et puis l’existence de la Lumière. Ça existe la Lumière, […]. Je me rappelle que j’avais trente, quarante ans, je sortais de mon groupe d’étude de l’OMT ou les rosicruciens, je me rappelle pas, et puis j’avais une partie de quilles à aller jouer avec un de mes chums. Pis, on c’était pogné dans le groupe d’étude là. Pis là j’étais en maudit : Pis toé la Lumière Divine là, ou le Divin, je me rappelle plus des termes utilisés à l’époque, tu vas me prouver que tu existes. Je suis zéro aux quilles. Là, j’allais là juste jouer aux quilles pour la randonnée avec les chums et puis, j’ai dit : Tu vas faire des abats pour me prouver ton existence.
Si y’a pas d’abats, tu vas prendre le bord. Les deux premiers carreaux, deux abats. Là ben je commençais à changer de couleur. L’autre, il faisait le receveur au baseball, il essayait de me lancer n’importe quoi pour me déconcentrer. Après, il perdait la face parce qu’il était une recrue. Et puis, troisième, quatrième, boum, des abats. À la cinquième boule, j’ai dit, là j’ai fait un drôle d’abat, bon ben là je crois à ton existence et puis à la sixième boule, ben j’ai fait trois. Ça fait que là, je croyais vraiment à l’existence du Divin. Comment il s’exprime, ben, il doit faire comme aujourd’hui, hein. Et puis, il y a pleins de petites anecdotes.
Aller chez un guérisseur en Ontario à 70 milles à l’heure dans un char (voiture) loué sur une route en plein hiver, qui était en glace, faite de même. À 70 milles à l’heure […] je laissais la Lumière conduire. Ça s’est mieux fait qu’avec la personne. C’est plein de choses qui arrivent, que je me rappelle. Mais je m’étais dit je vais en parler mais encore là, c’est la personne qui essayait toujours tout gober. Et puis, aujourd’hui, la personne elle est là et j’accepte qu’elle soit là, beaucoup plus qu’avant, puis je la laisse radoter.
Je remercie la Lumière d’avoir pu parler avec d’autant d’aisance, de facilité et surtout spontanéité. Je remercie beaucoup l’intervention de Jean-Luc. Je suis retourné voir, ah, je l’ai dit ça. Je suis retourné voir sur l’ordinateur, il m’avait dit ce soir, ça fait que je te vois à 23 heures. Mais ça avait été déjà fait.
(Rires)
Là ben, j’en ai pas plus parlé plus qu’il faut à ma femme. Elle pense que je suis une secte ça ici, mais c’est tout le contraire. La vraie secte, elle s’appelle société. Y’a pas d’autre chose. […] depuis quinze ans.
Je vous aime. Je vous Agapè.
(Applaudissements)
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