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Satsang 3

4 Décembre 2019

Alors, qui lance l’enjeu, j’ai une question écrite, donc je vais commencer par celle-là, si vous voulez bien, je vais la lire moi-même.

C’est une sœur qui n’est pas là, je crois, qui pose la question suivante.

Sœur : Quelles sont les conséquences, dans le plan de la Lumière, pour une personne ayant subi des chocs électriques, qui font oublier les souffrances insupportables ? Comment la personne peut vivre Agapè, et sentir cet Amour dans son cœur et se reconnaître ? Est-ce qu’il y a des dommages permanents au cerveau ? S’il n’y a plus de souffrance, se peut-il qu’il n’y ait plus de Joie ? Le but de ces chocs est de ne plus ressentir la souffrance et font oublier le passé. Merci pour l’éclairage.

Alors, la première chose bien sûr qui vient, c’est que cette sœur demande : comment est-ce que la personne peut vivre Agapè. Mais ce n’est jamais la personne qui vit Agapè, c’est justement quand il n’y a plus personne, quand vous avez mis votre personnage en arrière-plan, et que vous avez laissé la place à Agapè.

On l’a bien dit, ce n’est pas la personne qui vit Agapè, ça se passe au travers de la personne, mais ce n’est jamais issu de la personne, puisque c’est une reconnaissance de notre éternité, et un vécu du Feu du Cœur Sacré, l’Agapè si vous préférez, mais ce n’est jamais lié à la personne.

Donc là il y a déjà, dans la question de cette sœur, un positionnement un peu anormal, parce qu’elle pense que sa personne va pouvoir vivre Agapè. Or c’est justement la disparition de la personne, à un moment donné, pour une raison ou pour une autre, ça peut effectivement survenir, on le sait, après un grand choc, une grande souffrance ou une grande joie, c’est le moment où vous disparaissez qu’apparaît Agapè.

Donc là, vous ne pouvez pas retenir Agapè, vous ne pouvez pas le saisir, vous ne pouvez pas le faire vôtre, puisque c’est ce que vous êtes. Vous ne pouvez pas vous tenir vous-mêmes, entre guillemets.

Donc là, ensuite la question des chocs électriques, en général, bon, c’est dans certaines pathologies psychiatriques qu’on fait ça, dans le cas de cette sœur, apparemment, c’est à cause de souffrances intenses, il n’y a aucun lien. Il n’y a pas de dégâts dans le cerveau avec des chocs électriques, il y a des modifications effectivement électriques qui se produisent, mais les circuits liés à ce qu’on a appelé les étoiles, c’est-à-dire toutes les connexions qui se font avec les différents circuits de la récompense et de la punition, ou encore au niveau des différents comportements des zones cérébrales au niveau du néocortex, n’empêchent en rien l’état Agapè.

Donc, je réponds à cette sœur que le fait d’avoir subi des chocs électriques n’est absolument pas un obstacle. L’obstacle, c’est toujours la personne, toujours, toujours, toujours. Donc là, il n’y a pas de techniques pour vivre Agapè, même si on emploie des techniques sans technique, c’est juste pour tromper un peu le mental et le personnage, mais vous savez très bien quand vous le vivez, nous avons eu plusieurs témoignages que, quand ça se vit, là ça se vit naturellement.

Il n’y a plus besoin de faire ces gestes, de répéter Agapè, Phahame, c’est là, vous vous êtes reconnus et plus jamais vous ne pouvez vous perdre. Après l’alchimie se fait toute seule, par l’Intelligence de la Lumière.

Donc là c’est une erreur de positionnement, par rapport à cette notion : la personne veut vivre Agapè. Mais tant que la personne veut vivre Agapè, elle ne le vivra pas. Parce que les mots qui sont employés traduisent et trahissent le positionnement de la personne. La personne veut vivre Agapè.

Alors bien sûr pour ceux qui ne le vivent pas, c’est aussi une tension, comme disait Hildegarde Von Bingen, vers l’abandon à la Lumière, mais il y a quelque chose qui n’a pas encore été vu, là. C’est encore le point de vue de la personne qui pense qu’elle va pouvoir vivre Agapè.

C’est impossible. C’est justement dans les moments où le personnage semble disparaître, pour une raison ou pour une autre, ça peut être comme l’a dit Yves dans son témoignage, le fait de regarder une simple fleur, un oiseau, un végétal, et prendre quelqu’un dans ses bras, qui donne ou crée cette rupture des voiles, et dissout les voiles de l’illusion. Vous comprenez ?

Donc, là si vous voulez, c’est vraiment … le positionnement de l’interrogation montre que la personne, en tant que personnage, puisqu’elle parle de son histoire, de sa souffrance, de ce qu’elle a vécu, et le simple fait de penser ça suffit à masquer Agapè. Vous voyez ?

C’est pour ça aussi quand on disait, quand Bidi nous a asséné sans arrêt qu’on ne doit pas rechercher, je vous l’ai expliqué, la conscience est un mécanisme projectif, c’est une projection, au sens psychologique, avec tous les aspects psycho pathologiques de la projection. Mais vraiment au sens psychologique.

Donc si vous projetez une demande d’Agapè, vous n’êtes pas prêts à accueillir, tout simplement. Ce n’est pas non plus une histoire de méditation, parce qu’on sait très bien que la méditation conduit à certaines choses, mais qui sont de l’ordre de l’illusion astrale. Aucune méditation ne vous conduira à Agapè non plus.

C’est la disparition de la personne, à un moment donné, pour une raison ou pour une autre, qui démasque ce que vous êtes vraiment.

Donc il faut déjà, intellectuellement, mentalement, comprendre cette dynamique, l’accepter, pour pouvoir spontanément le vivre. C’est pour ça qu’on a eu la révélation du nom et du prénom, qui était une dernière clef cette année, au mois d’avril, qu’ensuite on a eu ce Oui, c’est un Oui inconditionné, qui permet d’être disponible comme on l’a dit, dans l’instant présent, pour le vivre, pour retrouver ce que vous êtes et vous souvenir de qui vous êtes.

Mais jamais depuis le personnage. Parce que dès que vous mettez en branle, même quand vous entendez les témoignages, là, et que vous ne les vivez pas, ça crée une espèce de tension, voire même de peine et de souffrance, mais qui là va créer ce feu par friction.

Dans le cas de cette sœur aussi. Malheureusement dans certains cas, c’est à force de tourner en rond, de s’échauffer tout seul les neurones, de s’échauffer les émotions et le mental, que tout ça est consumé littéralement, parce que, comme on l’a dit, la Bonne Nouvelle est partout, et qu’on est tous porteurs de cette bonne nouvelle, même sans le savoir.

C’est-à-dire l’onde scalaire, ne posez pas de questions sur l’onde scalaire, sur les ondes scalaires, on verra ça demain, si vous voulez bien, mais nous émettons par le double tore du cœur, par le point central du cœur, au cœur du cœur, cette onde qui n’est pas soumise à la polarité de l’électromagnétisme, qui est la bonne nouvelle. C’est la bonne nouvelle du temps Zéro, c’est tout.

Mais pour ça, il faut que, comme je l’avais expliqué, que le corps, dans les moments privilégiés, comme hier soir où vous avez créé cette résonance Agapè dans l’éther du Carmel, il faut qu’il y ait accord au repos, pas méditant, il faut qu’il y ait, à un moment donné, un arrêt de cessation temporaire des émotions, du mental.

Mais vous ne pouvez pas le décider, vous ne pouvez pas vous contraindre à le vivre, vous voyez.

Il faut qu’il y ait un retournement qu’on a appelé l’acceptation, l’accueil, le sacrifice, le don de soi, c’est toujours les mêmes mots qui traduisent la même Vérité qui est vécue, pour que chacun arrive à s’en saisir, au niveau du sens profond de ces mots. Et le mot accueil, acceptation, c’est quelque chose de très profond. C’est comme ça que vous découvrez réellement, comme disait Christiane Singer, que nous sommes réellement les uns dans les autres, et que l’univers, et l’ensemble de la création, est ici, dans ce petit point-là, à l’intérieur.

Donc tant que vous êtes en recherche, gardez la recherche pour vous amuser, comme je fais avec les ondes scalaires en ce moment, les cristaux qu’on utilise toujours, mais ça ne sert plus à rien, j’ai même refait une formation cristal il n’y a pas longtemps, par plaisir, tout en sachant que les frères et sœurs qui étaient là vivaient déjà Agapè, mais parce que c’est … par curiosité, vous voyez, c’est la vie, on s’intéresse, il y en a qui s’intéresse aux oiseaux, aux cristaux, aux végétaux, aux champignons, c’est la vie normale, ça.

Mais on ne travestit pas les choses en pensant que le minéral, ou les soins, ou la thérapie, vont nous faire vivre Agapè, ce n’est jamais comme ça, jamais, jamais.

Donc j’invite cette sœur, simplement, à se poser, ou à se positionner autrement, en acceptant qu’elle doit disparaître.

Rappelez-vous, tout ce à quoi vous tenez, vous tient. Si vous tenez à Agapè sans le vivre, c’est aussi simple que ça, vous ne le vivez pas. Il faut être, comme je l’ai dit, disponible. Pas disponible en permanence, mais à un moment donné, l’alchimie se réalise, et plus vous restez effectivement tranquilles, plus vous accueillez, plus vous acceptez, plus vous devenez l’observateur, et plus cet observateur va vous conduire, par l’observation de ce qui se passe mais pas pour le décortiquer intellectuellement, pour le vivre de manière lucide, à ce moment-là, vous allez le vivre, sans effort.

Et là vous vous reconnaissez. Et après c’est fini, la vie, votre vie continue, comme j’ai dit, avec notre humanité, les emmerdes habituelles, les joies habituelles, mais vous n’êtes plus dupes.

Rien ne peut s’opposer à Agapè, si ce n’est vous-mêmes, inconsciemment ou subconsciemment. La bonne nouvelle elle est partout, nous sommes tous porteurs, je l’ai déjà dit, du corps d’éternité, même si on ne le ressent pas, et le champ toroïdal, le double tore du cœur est actif. Il faut simplement que la conscience qui fait écran, réellement, accepte le principe de la a-conscience, c’est-à-dire la cessation d’activité de la conscience, c’est l’arrêt de toute projection, tout simplement.

Ne projetez rien, parce que dès que vous projetez, vous n’êtes plus disponibles pour accueillir. Si vous comprenez cette mécanique intime du fonctionnement-même de la personnalité et du cerveau, je vous garantis qu’Agapè est là tout de suite.

Le seul obstacle, c’est vous-mêmes. Mais vous n’avez pas besoin de vous flageller, vous n’avez pas besoin de méditer, vous n’avez pas besoin de prier, vous n’avez pas besoin de demander, vous avez besoin d’accueillir.

C’est comme le Oui, Phahame en a parlé en Tunisie du Oui, ce Oui, c’est aussi dire Oui à l’inconnu. Donc ne vous demandez pas à quoi vous dites Oui, vous dites Oui, c’est une affirmation dans votre cerveau. Le cerveau va reconnaître ce Oui, surtout s’il n’est pas affublé d’un oui à un sujet ou à un objet, ou à quoi que ce soit. C’est une mécanique qui est bien réelle dans le cerveau, je ne vais pas revenir sur les neurosciences, j’en ai suffisamment parlé, mais c’est comme ça que ça se passe, et pas autrement.

Donc il faut avoir cette lucidité d’acceptation, cette lucidité d’accueil au-devant du mental, et on a dit, prendre un frère, une sœur dans ses bras, sourire dans la rue, peut déclencher Agapè chez l’autre sans aucune intention de déclencher quoi que ce soit. Bien sûr qu’on ne peut pas ouvrir l’autre, c’est l’autre qui s’ouvre, mais un sourire suffit maintenant, un mot doux, prendre quelqu’un dans ses bras, lui parler dans la rue, comme on a eu les témoignages, comme tu le disais hier, suffit à réveiller les gens, vraiment.

C’est-à-dire leur faire oublier, qu’ils ne sont pas seulement ce personnage, mais leur faire revenir, qu’ils se souviennent, comme disait déjà Nisargadatta de son vivant, quand on lui demandait quelle était l’utilité, il dit que sa seule utilité, c’était de vous faire rappeler qui vous étiez, c’est tout. Ce n’est pas de vous emmener dans des histoires, dans des énergies, dans des vibrations, qui pourtant ont été indispensables, je le répète, pour arriver jusque-là.

Donc, si vous comprenez, là c’est de la compréhension intellectuelle ce que je vous dis, ce ne sont ni des concepts ni vibratoires ni énergétiques, c’est un positionnement de votre conscience.

Ce que vous tenez vous tient, donc ne tenez plus à rien, ça ne veut pas dire devenir fou et laisser tomber femme, enfant, famille et tout, là je parle d’un mécanisme qui se déroule en quelques minutes. Dès que c’est vu, c’est vécu, et la compréhension comme disait Bidi, effectivement, ne peut découler que du vécu.

Vous pouvez exprimer, on l’a vu et on le voit encore, Agapè à travers des chants, des poèmes, de différentes manières, des peintures, ce que vous voulez, mais c’est avant tout ce positionnement au temps zéro, dans le silence, qui va vous faire vivre la Vérité.

Si vous acceptez ça, il n’y a plus aucun obstacle. Si vous comprenez et acceptez que l’obstacle c’est votre histoire, votre mémoire, votre personnage et votre positionnement, à ce moment-là, c’est déjà les quatre vingt dix pour cent de la traversée qui est faite. C’est affreusement simple

Un commentaire par rapport à ça, non ?

Alors je vous rappelle que si vous posez des questions orales, vous puissiez la poser dans le micro.

Sœur : Mais moi, je vais aller me placer déjà, les gens pourront s’assoir ici.

Ah si tu veux, oui. Mais viens-là.

Sœur : Oui, mais parce que l’on se sent privilégié, assis à côté de toi.

Alors voilà, Johanne arrive.

Sœur : J’en ai une à te poser, oui et non. C’est plus une approbation que tu m’as donnée à la maison et je suis convaincue qu’elle va être utile à plein de gens. Concernant le Je, le je identifié … au personnage, bon. Et on nous a demandé de décréter, puis moi quand je disais : Je décrète, il y avait toujours un petit grichage (grincement) en-dedans de moi parce que je me disais : Je décrète, mais c’est encore comme le je du personnage. Puis au lieu de dire : J’accueille, j’accepte, pour contourner ça, j’avais dit : Tout est accueilli, tout est accepté et tout est traversé. Ça fait que là je sortais le personnage.

Et hier, quand Maria a fait son témoignage, à un moment donné, elle en a parlé du je personnage. Et on en a parlé à la maison ou tu m’as dit : Non, non, là on n’est plus dans ce je, là, mais bien de… et c’est pour ça que…

Tout à fait. Alors quand je, on parle du « je », on parle plus souvent à la personne, on pense au personnage, à l’égo, à l’histoire. Mais rappelez-vous, l’année dernière, on parlait du Je Éternel et du Je Absolu. Parce que c’est le même je, mais vécu autrement, je, pas jeu, d’accord ? Quand on monte en vibration, on touche le Soi, on le sait, mais le Soi n’est pas le Je. Le Soi est un obstacle, le Je Suis, le Je Suis Un, c’est une étape, peut-être, mais ce n’est pas le terminus.

A un moment donné, il y a aussi le sacrifice du Soi, c’est le don de soi, le don du Soi à la Vérité, que vous ne connaissez pas, mais que vous allez vivre nécessairement. Donc, quand on dit : Je décrète, même si ça semble partir du personnage, ce n’est pas vrai. A partir du moment où tu as vécu ne serait-ce qu’une minute Agapè, quand tu emploies le mot je, ce n’est plus l’ego, ce n’est plus seulement le personnage, mais c’est aussi le Je éternel ou Je absolu, qui lui a toujours été là.

Donc, ne vous posez pas ce genre de question, bien évidemment, ce n’est pas « je décrète » au sens de l’ego, c’est le Je, même si c’est le même je, ça s’écrit pareil, c’est la même chose, c’est les deux versants de la même pièce, entre l’être éphémère et le non-être, l’Éternité.

Sœur : Aussi, est-ce que, en tout cas, le décret que tu m’as dit-là, de dire concernant cette acceptation du rêve, là, parce que si tu penses que c’est le temps de l’aborder, parce que pour moi ça été très, très utile, et à Yves aussi, c’est que, vu qu’on est dans le je, le je décrète et la phrase que tu m’as dite à la maison …

Oui, mais tu sais très bien et Yves en a parlé, vous savez très bien que c’est justement dans la confrontation quotidienne qu’on arrive à voir le je et à en parler. Comme je disais, dès vous vivez Agapè, même si vous ne l’avez vécue qu’une minute, et que ce n’est pas encore installé totalement, vous voyez très bien, parce que je vous rappelle, qu’on le veuille ou pas, aujourd’hui, sur toute la Terre, on est tous observateurs.

Tout le principe de Bidi en 2012 de faire décoller la conscience de l’identité corporelle de se croire ce corps, ça a été de faire naître l’observateur ou le témoin.

Aujourd’hui, tout être humain, quoi qu’il en pense et en dise, même à travers le positionnement de cette question, c’est évidemment la même chose, c’est-à-dire que ce qui s’exprime, c’est le témoin. Nous sommes tous le témoin. Le corps d’éternité est là pour tout le monde, la bonne nouvelle est là pour tout le monde, il suffit simplement que la conscience, à un moment donné, s’efface.

Et dans le je du personnage, à partir du moment où tu es moins là, qu’est-ce qui va se passer ? Vous voyez instantanément, pour vous-mêmes comme pour chacun, quand vous êtes dans le personnage ou quand vous êtes vrais. Mais ce n’est pas quelque chose qu’il faut condamner, bien au contraire, puisque c’est ce «je» entre l’éphémère et l’éternel, entre la Lumière et ce qui n’est pas la Lumière, qui permet d’assoir encore plus ce que nous sommes.

Et acceptez de jouer le game, c’est exactement ça, c’est justement dans la vie quotidienne de tous les jours, dans les faits quotidiens, qu’on a le plus de possibilités de voir, de discriminer, d’observer, ce qui est de l’ordre du personnage, et ce qui est de l’ordre de la Vérité.

Et ce jeu, ce game, devient vraiment un game, c’est-à-dire on le voit, on en rit, même s’il y a un clash avant, entre deux personnes, dans une famille, dans quelque situation que ce soit, vous le voyez, nous sommes tous témoins, même si on n’en a pas conscience.

Parce que, à l’époque, par exemple en 2009, au début des noces célestes, quand on parlait d’abandon à la Lumière, qu’Anaël développait la Vérité Absolue, la Vérité relative, les gens se posaient la question, ils ne voyaient pas leur mental, quand Pépère parlait du yoyotage de tous et du petit vélo, les gens n’arrivaient même pas à comprendre, à voir et à percevoir qu’ils étaient dans leur mental.

Aujourd’hui tout le monde le voit, vous le voyez très bien, même si vous ne voulez pas vous l’avouer.

Sœur : Continue, je vais aller chercher la phrase que tu m’avais dite pour décréter.

Ah oui, oui. Vous voyez, donc c’est quelque chose qui est totalement ce qu’on appelle l’état naturel, et d’ailleurs c’est ce que nous disons tous quand nous le vivons, c’est tellement simple.

Alors ça, il n’y a rien de plus qui énerve l’ego, que quand vous entendez quelqu’un qui vous dit : c’est tellement simple, et vous, vous ne le vivez pas. Mais ce n’est pas grave, ça crée un feu par friction qui va démasquer le témoin, va conscientiser le témoin, qui est l’étape en général, qui n’est pas linéaire, ce n’est pas toujours comme ça, mais en général, c’est comme ça que ça se passe, c’est-à-dire que le témoin est vu, et vous riez de vous-mêmes, vous riez de vos postures, vous riez de vos crises si c’est dans un couple, et l’Amour est là, c’est aussi simple que ça.

Sœur : On peut mourir de rire ?

(Rires)

Sœur : La phrase que tu m’as dite, c’est : Je décrète : Ce que je vis est un rêve ou un cauchemar. J’accepte de le vivre.

Oui, tout à fait. On ne peut pas fuir le rêve, le corps il est là, c’est la seule réalité que nous vivons, même si nous avons accès aux autres dimensions, même si j’ai voyagé dans toutes les dimensions, c’est ici que ça se passe. Quand je dis c’est ici, c’est sur Terre et ici, et nulle part ailleurs.

Donc c’est au travers le jeu du rêve que l’illusion du cauchemar, quand il y a des choses terribles, que vous avez tout pour vous retrouver, et pas ailleurs. La montée vibratoire, tout ce qu’on a fait, activer les étoiles, les portes, les circuits, l’onde de vie et tout, était comme je l’ai dit un échafaudage, ça a été dit encore hier, un échafaudage préalable pour reconstruire la maison, la  Ultime Demeure.

Après l’échafaudage, on ne le laisse pas, on l’enlève. Ça ne veut pas dire qu’il va disparaître, les énergies, les vibrations, je les sens en permanence. Hier soir, quand vous avez fait résonance Agapè dans l’espace, les pieds se sont mis à brûler, le cœur il était en rythme incroyable, des énergies et des vibrations de … intenses, mais, néanmoins, la vibration est là, mais elle n’attire plus ma conscience, parce que la conscience se dissout à ce moment-là.

Donc le processus se vit, on n’a plus besoin du tout de porter l’attention sur une étoile, sur une porte, sur un chakra, sur quoi que ce soit. Je dirais qu’aujourd’hui, la seule attention que vous pouvez porter, ça rejoint ce que nous avions fait au mois de juin, c’est-à-dire ce que je fais à chaque rencontre, le mouvement respiratoire ternaire au niveau des os du crâne, mais aujourd’hui, de la même façon, je peux vous dire oui, il faut le faire la première fois parce que c’est physique, mais si vous êtes ouverts, moi je n’ai plus besoin de mettre les mains. Je pense Hic, Nunc, et hop, et ça se met à se mettre en mouvement respiratoire ternaire.

C’est même quasi constant, même sans que je fasse quoi que ce soit. Vous voyez, donc c’est, ça va devenir de plus en plus facile, et même si aujourd’hui ça vous semble tellement loin de vous, que vous vivez peut-être encore une frustration, – mais pourquoi je ne le vis pas – ne vous inquiétez pas. Laissez ce feu par friction de la personne, parce que ça vient de l’ego cette revendication, laissez-là se consumer d’elle-même.

Plus vous restez tranquilles, encore une fois, plus vous acceptez le rêve, c’est-à-dire qu’il faut tout accepter. Ça ne veut pas dire, si vous avez une maladie, qu’il ne faut pas s’en occuper, ne comprenez pas de travers, je le redis, si vous avez quelque chose, allez voir un médecin, soignez-vous en énergétique, en ce que vous voulez, mais ça, ne mêlez pas ça à Agapè. Même si Agapè, effectivement, entraine des miracles. Mais ne pensez pas à Agapè, comme je le disais, pour un soin.

Quand quelqu’un demande une résonance Agapè, vous faites des résonances Agapè, le plus sage c’est de ne rien savoir, parce que si vous savez dans votre tête la pathologie, même si vous n’êtes pas médecin, énergéticien ou autre thérapeute, vous allez, à l’insu de votre plein gré, avoir quand même dans le subconscient l’idée de soigner la personne. Ce n’est pas vous qui soignez, c’est Agapè qui décide, ce n’est jamais vous qui décidez.

C’est pareil dans les résonances, c’est l’Intelligence de la Lumière, on a développé ça aussi hier, quand les gens demandent Agapè, je vous l’ai dit, ils envoient un mail, puis ils ont compris que dès qu’ils envoient le mail, ils sont guéris, ils vivent Agapè.

Ou alors, encore plus simple, ils pensent à quelqu’un qui est Agapè et ils le vivent. Pas uniquement Jean-Luc Ayoun, ça n’a rien à voir, vous pouvez le faire avec Pascal, vous pouvez le faire avec n’importe qui. Tous ces gens qui vivent Agapè, il suffit de penser à eux, et vous allez le vivre, même sans rien demander.

C’est comme ça que la bonne nouvelle se propage. C’est quelque chose, à l’époque, l’année dernière, j’avais appelé ça une pandémie, mais ce n’était pas un jeu de mot, ce n’était pas un amusement, c’est la Vérité, et c’est exactement ce qui est en train de se passer.

Oui, le rêve ou le cauchemar, doit être lui aussi accueilli, et doit être lui aussi traversé, même s’il faut, encore une fois si c’est une maladie, voir un thérapeute, un médecin, mais c’est la posture de la conscience, le positionnement de la conscience, qui règle tout.

Acceptez que la conscience soit une imposture totale, et vous le vivrez.

Mais tant que vous mettrez en avant la projection de la conscience, que ce soit la conscience ordinaire de l’ego – je veux vivre Agapè, moi je ne le vis pas, je suis frustré -, vous ne pouvez pas le vivre. C’est le moment où vous lâchez tout, le moment où vous êtes crucifiés, comme on l’a dit, quelles que soient les circonstances, ça peut être un deuil, ça peut être une grande joie, ça peut être simplement, dans le témoignage de Yves, l’observation d’un végétal.

Tous les prétextes sont bons, la seule chose à régler, c’est d’accepter que nous ne sommes pas, bien évidemment ce corps, que nous ne sommes pas ce que nous percevons. La perception est liée à la conscience, bien évidemment, mais c’est dans la a-perception, même si vous le percevez, passez au travers, vous n’avez plus besoin de vous focaliser, si je peux dire sur une énergie, une vibration, comme on l’a fait à l’époque avec le yoga de l’Unité pour activer les étoiles, les portes et vivre les processus vibratoires.

La a-conscience n’est pas un processus vibratoire, c’est le grand Silence. C’est le trou noir du cœur.

Sœur : Si tu permets, je voudrais faire un témoignage parce que je suis convaincue que sûrement plein de gens vont se reconnaître.

Bon, ce que moi je vivais, la supra-conscience, bon, et quand les choses dans ta vie deviennent difficiles et que tu vis ça, cette supra-conscience-là, c’est un baume, c’est une douceur, c’est tellement beau à vivre, jusqu’à temps que tu entendes que non, ça fait partie quand même de l’illusion. Puis c’est la a-conscience. Ça, c’est difficile à accepter, parce que c’est comme ce baume-là que tu as besoin pour accepter, continuer à vivre dans ce monde-là en ayant vécu aussi au Can Mas avec … et toutes ces choses-là.

Puis là, quand on a parlé, tu as commencé à parler du jeu vidéo, puis là je vais parler en tant que québécoise. Ben là ok, avec du gros, gros personnage là, OK ? Je disais : Attends que je pogne … en haut qui a fait ce scénario-là, il va en manger toute une ! J’avais juste envie de dire : Aïe, qu’est-ce qui m’arrive d’avoir écrit une affaire de moi-même, ça n’a pas de bon sens. Puis j’ai dit… sur ce que j’avais à vivre. Quand tu as dit : C’est nous. Là je me suis dit, j’étais gelée, au bout il y avait du pot cosmique, que ça ne se pouvait pas que je me sois écrite un scénario comme ça. Ok? Puis, je réalise que même si c’est moi qui l’ai écrit, je ne me suis pas mise de pauses.

Mais là, là j’accepte de mettre, à un moment donné, ça aussi on héritait de pas avoir pensé dans le scénario de mettre des moments d’arrêts, ou je pouvais être fainéante moi aussi. Puis je pouvais, dans le silence, puis bon. Puis en tant qu’organisatrice, ce n’était pas nécessairement facile tant que tu ne vis pas pleinement, avec les gens derrière et que tu ne vis pas, tu n’acceptes pas que tu n’as rien à décider. Et que ce n’est pas toi, ça passe. Mais toutes ces étapes-là, je les ai passées. Et moi, ce qui a été magique, c’est quand tu as dit : C’est nous qui l’avons écrit. Là je me dis, je ne peux pas monter en haut et en engueuler un … c’est que là, c’est moi.

Bon, puis s’est faite une acceptation, puis de plus en plus, tout a été plus facile, tout a été plus en  harmonie, et toute cette résistance-là s’est mise à tomber en sachant que c’était moi. Des fois le personnage n’est pas tellement d’accord parce qu’il ferait ça autrement, mais il accepte, puis là, il n’existe presque plus, vraiment.

Tu as bien vu hier soir quand tu es arrivée avec ta liste …

Sœur : Ben oui. Pour ceux qui ne le savent pas, mais en juin ici au Carmel, il y avait la Mère Supérieure qui, tous les soirs, se manifestait et avait toujours un paquet de listes de choses à faire passer ou penser, à redire. Et là, je n’avais pas envie de vivre ça de la même manière. Ce qui fait que hier, j’ai dit : C’est le dernier soir que la Mère Supérieure vient faire des petites remarques et que je déchire le contrat. Mais ça, au Québec, ça fait qu’on lui a donné son bleu. Donné son bleu, ça veut dire qu’elle perdu son travail, son job, qu’elle est au chômage, elle se trouvera d’autre choses ailleurs mais ici, j’ai déchiré mon papier, puis il n’y en a plus eu de Mère Supérieure à venir jouer ce rôle-là.

Mais c’est énorme en moi ces transformations-là, avec le changement qui s’est fait, mais chaque étape a pu être de la résistance, de la violence, de la souffrance, de la peine, de la non-compréhension. Mais je me suis tellement répétée : Tout est accueilli, tout est accepté et tout est traversé. Aujourd’hui, le personnage a réagi, oui, oui. C’est venu me chercher, mais bon.

Le personnage sera là jusqu’au dernier souffle.

Sœur :   … mais l’espace est là. Ce qui fait qu’il y a des choses que je n’ai même pas dites au gens. Je me suis dit, ça se dit entre nous ce que j’aurais pu avoir à dire, ça se dit, pareil, juste dans l’organisation. Puis moi, je veux dire que je me suis mise à parler du personnage, confrontation, et là moi, cet été, mon personnage m’a parlé pour dire : J’ai été constitué d’ADN, qui vient de l’ADN de Marie, j’ai été fabriqué avec le monde de la falsification, puis mes cellules manquaient d’amour, mon cœur manquait d’amour.

Et c’était fini après ça de le voir comme un sac de viande ou comme étant un personnage. Le cœur, l’absolu, la personne que je suis, a englobé tout ça, je les ai tous accueillis dans cet amour-là, parce que le cœur est aussi victime, entre guillemets que j’étudie à ce moment-là, de ce manque d’amour, là, qui voudrait vivre aussi, mais qui était constitué par ce qui n’en était pas.

Puis à partir du moment où le cœur, tout a été pris dans les bras, le corps, les cellules, et maintenant nous ne faisons qu’UN et nous ne sommes pas séparés, et l’amour du cœur est le même dans ce corps-là. Et pour moi, je ne suis plus capable de l’appeler personnage, je discutais avec des gens, non, il n’est pas le personnage. Il est le corps à travers lequel l’Intelligence de la Lumière vit, manifeste, parle, exécute, et que l’Intelligence de la Lumière, ce que nous sommes, passe à travers lui. Ce qui fait que pour moi, il est beau, il est à prendre soin, il est à être aimé.

Puis je te dirais même, et le mot il est de trop, parce que je sens vraiment que ça devient de plus en plus un tout et un seul et unique, pas chose-là, mais un seul et unique Ça.

Et à ce moment-là, tu arrives à rire, tu arrives à rire comme hier soir, toi-même de ton propre personnage.

Sœur : Ça me prenait du temps avant, à me dire que …

Mais tant que tu ne l’as pas vu, ce n’est pas risible. Et quand c’est vu, tu ne peux qu’en rire.

Sœur : Mais je le voyais, mais il manquait de l’Amour dans le cœur, il manquait de l’Amour dans les cellules, il manquait beaucoup d’Amour. À partir du moment où il s’est fait un tout en moi, il s’est fait de l’Amour que je savais que j’étais, que j’avais vécu, il y avait comme un accueil entre les cellules, le corps et le cœur, puis cette communication s’est faite, après ça tout a été plus facile. Même s’il peut y avoir des petites périodes de doute. Mais ça ne dure pas, ce n’est pas long, puis on sait que … un game, c’est le rêve.

Alors je reprécise à propos de ce que tu dis, qu’on a quand même des moyens d’être aidés à différents niveaux, même pas par les soins, mais je vous avais dit quand même, il y a le mouvement respiratoire ternaire, on refera demain quand même, vous avez les champignons qui vont rétablir les connexions neuronales au niveau du cerveau, on a parlé du champignon pendant longtemps, vous avez le régime cétogène, vous avez des choses qui vont mettre votre corps, mais aussi votre conscience ordinaire dans les meilleures dispositions, c’est-à-dire que, d’abord, vous nourrissez le corps avec ce qu’il a besoin, vous nourrissez le mental avec ce qu’il a besoin.

Votre mental pose des questions ? Ben moi, le mental, pas plus tard que cet été, au mois d’août, pendant quinze jours, je voyais le mental qui était là. Je me disais, mais qu’est-ce qu’il fait lui ? Je l’ai laissé travailler. Bon, ça a duré quinze jours, ce n’était pas très confortable, la Joie était toujours là, et puis le mental quand il a vu qu’il n’avait aucune prise, ben il est parti. Pourtant c’est mon mental, je n’en fais pas un ennemi, j’en fais un allié. Mais là il a fait une rébellion, quoi, mais ça arrive, ça arrive, mais vous n’êtes plus dupes, quel que soit ce que vous traversez, vous n’êtes plus dupes.

Mais c’est d’une grande légèreté, c’est une grande liberté parce que vous vous dites, ça y est, je me suis souvenu, je me suis reconnu. Même si ce n’est pas la perfection, parce qu’il y a de toute façon, les joies, les peines de ce corps, de ce monde, de cette vie, des relations quelles qu’elles soient, qui seront toujours là, bien sûr. Mais vous les vivez d’une autre façon, et bien évidemment, c’est résolutoire, que ce soit dans les relations de couples, que ce soit dans les relations avec votre corps, avec vos propres cellules, tout change. Vous voyez.

On peut s’aider aussi avec les cristaux, on ne va pas reparler des cristaux, mais vous avez des cristaux, je parlais de la fluorine, on a beaucoup parlé de pierres aussi durant ces années, mais vous avez aussi les cristaux qui vous aident, non pas à vivre Agapè, mais au moins à vous aligner, entre le personnage, le mental, le supra mental et la Vérité.

Donc donner les nourritures nécessaires peuvent aussi favoriser l’émergence de ce que vous êtes. C’est pour ça que j’ai tant parlé des champignons, des neurosciences, de l’alimentation récemment, là, alors que moi l’alimentation je m’en fous, mais effectivement, quand vous constatez les effets sur vous-mêmes du régime cétogène, sur l’addiction au sucre, sur votre santé, la santé physique ici sur Terre, là c’est une aide, c’est un soulagement.

Comme disait cette sœur, quand il y a des souffrances, la souffrance aussi peut conduire à la Joie, bien évidemment. Au niveau neuroscientifique, il y a très peu de différence entre la souffrance la plus extrême et l’Amour, parce que dans la souffrance, vous êtes déchiquetés, vous disparaissez dans ce néant tel que l’appelle l’ego. Mais dans l’Amour, qu’est-ce que vous faites ? Vous disparaissez dans le néant qui n’est plus le néant, mais qui est ce fameux rien qui contient le tout.

Ce qu’on a appelé l’humilité, la simplicité, la voie de l’enfance, c’est la même chose. Donc on a été, en tous cas à mes yeux, parfaitement accompagnés dans ce jeu vidéo par un ensemble de repères qui ont été placés, de jalons qui ont été placés sur notre route, aussi bien dans notre vie personnelle, que dans Autres dimensions, que dans d’autres enseignements, bien évidemment, qui nous ont prédisposés à vivre avec de plus en plus d’évidence cela. C’est ce qui se passe.

Donc n’hésitez pas à entretenir votre corps, sans en faire une fixette, n’hésitez pas à utiliser des cristaux si vous voulez, ou n’hésitez pas, comme hier soir, quand je vous ai dit, vous faites la posture avec les mains comme ça, en répétant Agapè, Agapè, Phahame, c’est un stratagème, c’est un subterfuge, puisque vous allez constater très rapidement derrière que vous n’avez besoin de rien, c’est l’Intelligence de la Lumière qui agit.

Il n’y a même pas besoin du positionnement de votre corps, il n’y a pas besoin de répéter Abba, Agapè, Phahame ou quoi que ce soit, il n’y a pas besoin de demander quoi que ce soit, pour vous ou pour l’autre, c’est la résonance, c’est l’onde scalaire qui n’est pas polarisée, qui s’échappe de votre double tore au cœur, qui va toucher l’autre et dans lequel l’autre se reconnait. C’est aussi simple que ça.

Mais si vous mettez en avant trop de décors, ce ne sont plus des béquilles, à ce moment-là, vous êtes dupés par le décor et la scène de théâtre, et vous allez croire aux visions, vous allez croire aux énergies, vous allez croire aux vibrations, qui pourtant ont été très utiles dans le rêve, mais nous sommes antérieurs à tout ça. Et Agapè est là, nulle part ailleurs.

Et ça se trouve aussi là, au cœur du cœur. Et ça se trouve dans ici et maintenant, au cœur, au centre.

Sœur : Tu vois, ça vient de me dire de faire un autre partage. Et c’est très intime et sûrement que ça va en surprendre quelques-uns, mais bon, je suis très à l’aise de le partager. Oui, la vie a été difficile, je m’étais faite un scénario assez, comme pénible à jouer. Et au cours de l’été, une journée particulière, le 9 août, je portais en moi une souffrance tellement énorme que ça ne pouvait pas être la souffrance de seulement ce corps qui avait sa vie. Mais tellement, tellement, tellement, tellement lourd à porter que le corps ne pouvait plus le porter.

Et bon, ce n’est pas pour aller là-dedans mais bon. Je sais que les mères généticiennes et tout le kit sont ici …, bon. Mais Jean-Luc avait déjà parlé de ça au mois de février. Mais moi j’avais décidé que j’étais l’une d’elles, je finissais ma vie. C’était assez. Mais moi, je n’ai pas peur de mourir. Ce qui est difficile, c’est ici, tu sais. Là, je n’ai aucune peur de mourir. Ce qui fait que j’avais décidé que j’en finissais. Mais je voulais juste ne pas me manquer.

Je me suis dit : C’est lourd, puis si je me manque, puis que je suis handicapée, ça va être encore pire. Ce qui fait que j’avais écrit une lettre, j’ai écrit une lettre à Yves, j’avais envoyé un message à Jean-Luc sur messenger, à mon groupe d’amies intimes, merci pour tout. J’ai envoyé un message à Maria. J’ai écrit, c’est terminé pour moi, ça se finit ce soir. J’attendais qu’Yves se couche.

Mais tellement bien, tellement bien, juste, c’est quoi la quantité pour ne pas me manquer ? Ça je ne l’avais pas la dose. Mais, j’aurais tout pris, mais bon. Ce qui fait que cette détresse-là … tellement, puis Yves a été éclairé, parce que ce coup-là, avant d’aller se coucher, ça fait que, il m’a accompagnée là-dedans, puis j’ai demandé d’être éclairée. Parce que je savais que ça serait énorme.

Et là on m’a dit : Va réécouter les Langues Verbe des Mères Généticiennes, Grandes Mères 1 et Grandes Mères 2. Et là tu en parles de ça, de cette souffrance-là qui est tellement grande qui peut être portée par certains êtres, mais tu dis : C’est fini, tout. Mais moi, ça n’était pas fini à ce moment-là. Ce n’était pas encore fini. Et j’ai écouté les Langues Verbes, j’ai écouté Grandes Mères 1 et j’ai écouté Grandes Mères 2, la création, où je me reconnais dans des choses.

Et ça l’a, ça l’a comme allégé, ça l’a comme un peu bouclé l’histoire qui était reliée à ça par les Langues Verbe qu’il y a eu aussi à l’intérieur de moi. Suite à ça, ça l’a fluctué. Ça n’a pas été Olé, ça n’a pas été non, non. Ça n’a pas été blanc d’un bord puis noir de l’autre, basculé là, mais ça s’est fait progressivement. Mais quand Jean-Luc dit, on a besoin de vivre des fois une souffrance tellement grande, puis tu te dis à un moment donné, j’ai accepté de mourir pour autre chose, mais moi, ce soir-là, j’acceptais de mourir, et que je me suis dit, je vivrai l’Évènement d’en-haut, puis je le regarderai. Mais il n’y avait aucun, il n’y avait rien, rien, rien, je vais faire des rêves, j’étais juste libérée de la souffrance.

Ça s’appelle le sacrifice.

Sœur : C’était dur à vivre en sacrifice, je m’en vais te le dire.

(Rires)

Je précise quand même que c’est exactement la même période, alors j’en ai déjà parlé, où j’ai vu ce mental revenir au galop, m’emmerder mais pendant quinze jours. L’avantage que j’avais, c’est que j’arrivais à rester tranquille. Mais c’est vrai que c’était une période, pas de souffrance, je ne peux pas dire, parler de souffrance, non pas d’interrogation non plus, mais à un moment donné, mais qu’est-ce que ça fout là, ce truc-là ? Tu vois, donc j’ai réussi à maintenir l’observateur, à laisser passer cet orage mental, je ne sais même pas d’où il est venu, il n’y avait aucune raison, il ne me racontait que des conneries.

Comme tu as dit, tu dis : Ouais, ce n’est pas vrai ce que tu vis-là, c’est des conneries, enfin, qu’est-ce qu’il me raconte lui ? Et c’est la même époque. Et après, c’est parti, bien évidemment. Dès l’instant où tu lâches prise, là c’était : bon ok j’accepte de mourir, hop, fini.

Donc, ça c’est vraiment le jeu entre l’éphémère et l’éternel. Et quoi que vous jouiez, c’est pour ça qu’il faut accepter, parce que même si c’est une maladie, même si c’est une souffrance, même si c’est quelque chose qui vous semble intolérable, c’est justement ce qu’il vous fallait.

Alors bien évidemment, dans un premier temps, l’ego rue dans les brancards, le personnage il rue dans les brancards, on ne peut pas accepter ça, et ben si. !

Sœur : Moi, il acceptait.

Il a accepté. Quand tu acceptes, c’est fini.

Sœur : Parce que la souffrance, elle était vécue dans le cœur, dans le corps et dans les cellules, puis dans l’esprit. Il n’y avait pas de place. C’était un cauchemar où il n’y avait aucune issue. Ce qui fait que pour moi, c’était l’acceptation, la seule condition que j’ai demandée à l’Intelligence de la Lumière, je ne veux pas me manquer, il faut que ça soit total mais pas partiel. Mais après ça, ça n’a pas été, comme je dis, je pense que j’avais l’impression que, peut être, beaucoup de gens qui peuvent vivre un genre de détresse, de souffrance. Puis là, parce que c’est beau ce que je vis, c’est très beau, et là, c’est vraiment autre chose, là.

Mais c’est d’accueillir, d’accepter, de se laisser traverser, puis le beau arrive à un moment donné, on ne sait pas quand. Puis j’avais même accepté, suite quand j’ai vu que, bon, je continuais à vivre, puis je me disais : Bon, mais j’ai peut-être le scénario, peut-être que moi là, je vais le vivre seulement la journée de l’Évènement ! Parce que j’étais en manque depuis le Can Mas, puis j’étais en manque depuis 2008, avec Autres Dimensions.

Tu sais, quand tu disais : La Lumière va vous trouver. Je disais : elle m’a trouvée là au Can Mas. Pourquoi qu’elle ne me trouve plus ? Elle m’a trouvée, elle a trouvé Yves, pourquoi elle ne me trouve plus? Puis ça, c’est tout du mental. Mais, tu sais, c’est cette dépression, là, qui est là. Mais tout ça a été passé au travers, puis maintenant, je suis très, très heureuse, et très heureuse d’être avec vous, de vivre ici ce que l’on est en train de vivre.

(Applaudissements)

C’est un témoignage qui me semble en parfaite adéquation avec cette femme dont je parle beaucoup, Christiane Singer, qui est décédée, quand elle a eu son cancer, elle, elle a été vraiment au stade terminal, et le texte le plus sublime qu’elle ait pondu, c’est justement juste avant sa mort. Quand elle a dit, quand tout est raboté … un cancer, vous pouvez imaginer un stade terminal de cancer, là c’était irréversible, ce n’est pas simplement dans l’intention de la tête de mettre fin à ses jours, elle a écrit, je ne me rappelle plus le texte exact, mais elle disait : C’est quand il n’y a plus rien, que la maladie vous a totalement rabotée, que la souffrance est tellement intense, et bien justement, ce n’est pas là qu’il n’y a plus rien, c’est là que vous vivez la Vérité.

On n’a pas besoin d’aller jusqu’à cette extrémité aujourd’hui, tout ce que j’essaie de vous dire, ce ne sont pas des enseignements, ce sont des pratiques finalement de compréhension, même mentale, même intellectuelle, de la posture, du positionnement dans lequel vous devez voir ça, dans la lucidité dans laquelle vous devoir le voir.

Tout ce que tu as décrit, c’est exactement la même chose, bon Christiane est morte, bien sûr, elle était en stade terminal, mais ce texte qu’elle a pondu à la fin en disant : quand il n’y a plus rien, il n’y a pas plus rien, on est les uns dans les autres, il y a l’Amour, il n’y a que ça, il n’y a plus que l’Amour, on n’est plus rien, il ne reste que l’Amour. Et c’est là que vous voyez que ce rien est le tout.

Donc ce que tu as décrit, ce que tu as vécu, est totalement superposable, par ce que vivent beaucoup de frères et sœurs aujourd’hui, donc je vous dis c’était un message, non pas d’espoir, mais de Vérité.

Si vous êtes en souffrance, si vous ne vivez pas Agapè, ce n’est pas grave. Ça ne veut pas dire que vous voulez poursuivre le rêve, au contraire, puisque vous êtes en demande, c’est simplement qu’il faut arrêter de demander. Mais vous allez vous épuiser, comme ça, parce que le feu par friction, c’est encore plus de souffrance, que ce soit dans le corps ou dans la tête, mais vous allez consumer votre feu vital, et le feu igné, ben il va se réveiller à ce moment-là.

Sœur : Puis, c’est ce que je me disais. Parce que même si c’est le feu, voyons …

Le feu vital ou le feu de l’ego.

Sœur : Admettons le feu de l’ego…, j’ai dit : Il brûle pareil, l’important, il faut que ça brûle. Fait que là, si ça peut brûler par le Feu du Cœur Sacré, tant mieux, mais si ça prend le feu, eh bien, envoie, brûle, puis consume tout, puis il n’y en a plus.

Exactement.

Sœur : Puis je peux dire aussi que j’ai eu, j’écoutais, puis il y a des fois je souffrais, quand vous disiez, les intervenants : Il suffit d’une seconde pour que vous soyez sacrifiés, pour que ça se vive…. Aïe, ça fait plus qu’une seconde … puis moi, je me suis sacrifiée, et je ne peux pas me sacrifier plus que ça … Ça fait qu’à un moment donné, j’ai arrêté d’écouter, ça m’amenait une colère et j’ai écouté, j’étais fâchée par ce que tu as mis.

Et j’ai écouté Christiane Singer où il y avait cette douceur dont j’avais besoin, parce que disons que je m’étais brassée, brassée le cœur là, tu sais. Et j’avais besoin, pas de me faire brasser par des paroles là, tu sais, une douceur, et j’étais … je préparais la rencontre, puis j’écoutais en boucle … puis ça m’a permis, quand Christiane Singer, dit à un moment donné, que c’est quelqu’un qui avait dit ça, un monsieur qui avait fait la guerre là, et de chaque endroit où tu as laissé une marque de souffrance, là, que peut-être, je me dis, avec toutes ces absorptions, là, et tout cet accueil là qu’on fait, c’est ce qu’on fait.

Partout où on a pu semer, où qu’il a pu rester de cette souffrance-là que l’on a portée, qu’on a pu dire en paroles, en gestes, en contact, quoi que ce soit. Cet accueil, là, la reprend et la place dans l’Amour. Et il n’y en a plus. Ce qui fait qu’elle, elle l’a dit à sa manière, puis moi, j’ai eu le regard avec tout ce qu’on fait, nous, qui fait qu’il n’en reste plus.

C’est pour ça d’ailleurs que je publie beaucoup effectivement, Ginette Forget, Christiane Singer, beaucoup de femmes qui le vivent, qui aujourd’hui nous disent la même chose, Nassrine Reza par exemple, que j’ai découverte il n’y a pas longtemps. Vous en avez d’autres, au Canada, il y avait Claudette Vidal, il y avait Betty Quirion, parce la femme est porteuse de ça, bien sûr, avec cette douceur, et dans laquelle vous Mesdames surtout, vous pouvez vous reconnaître, bien sûr.

Ça rejoint l’histoire du féminin sacré, des viols du féminin sacré, de l’anomalie primaire, bien sûr. Et c’est pour ça, je vous dis, je lis beaucoup de ces femmes-là parce qu’effectivement, dans une autre approche qui n’est pas la mienne, mais on vit la même chose. Simplement avec, par exemple Ginette avec sa sensibilité, même artiste de la Présence, parce qu’elle a ce don, comme Eckhart Tollé qui ne vit pourtant pas l’Absolu, est certainement le meilleur enseignant par rapport à l’instant présent. Il a décortiqué ça, analysé ça, et sur le plan pédagogique de façon formelle.

Alors ce n’est pas grave, il ne vit pas l’Absolu, mais ça va venir, mais il a donné une clef majeure, qui est l’instant présent. Il l’explique d’ailleurs beaucoup mieux que moi, chacun a ses compétences, d’accord, moi je trouve les miennes avec les neurosciences, avec ma vie, ce que j’ai fait de ma vie.

Et certaines de ces femmes ont cette aptitude féminine du féminin sacré, à laisser parler cette douceur et à peut-être vous emmener peut-être plus facilement, pas à l’Absolu, parce qu’ils parlent de présence, ils ne parlent pas d’absence.

Mais ce n’est pas grave, ce n’est pas grave, laissons-les contaminer avec la présence, parce que la présence débouche sur l’absence, qu’on le veuille ou pas.

Donc c’est déjà quelque chose d’extraordinaire, la clef c’est l’instant présent. Et si vous avez n’importe qui, que ce soit un clown, un artiste, un chanteur, on l’a vu avec la fête musicale la dernière fois, avec la chanson qu’on avait découverte, « Abba je suis à toi ». Si vous regardez les chansons même canadiennes que vous nous aviez passées, qu’on ne connaissait pas, on se dit : mais c’est hallucinant, comment est-ce que ces artistes, ces poètes ont pu, il y a quarante ans, il y a cinquante ans, écrire de telles choses qu’on ne peut comprendre et vivre qu’aujourd’hui ?

Parce que tout a été écrit.

Sœur : (en chantant) Ce n’est qu’un début.

Parce que tout a été écrit. C’est comme ça que vous vous souvenez, et tous les moyens sont bons.

Sœur : Puis moi je me dis, Bidi fracture, c’est bien. Il y a des gens qui vont peut-être avoir besoin de ça. Moi, je vois une fracture un peu comme un marteau-piqueur, tu sais, que du béton, c’est … . Puis après ça, tu peux peut-être prendre juste un petit balai, un petit quelque chose pour ramasser, sans toujours… Ceux qui auront besoin de ça, mais pour ceux qui fracturent et qui ont besoin de douceur, on les a ces deux personnes-là, on sait qu’elles sont là. Elles sont tellement belles et tellement douces à écouter, puis ça nous aide quand on a besoin de douceur.

Parce que moi, souvent, je me suis vue un peu comme un étalon où, quand j’étais par terre, fatiguée, je sortais le fouet, puis je me fouettais, puis je me fouettais. Envoie, on repart. Tu sais, dire, ah, je suis capable d’en prendre. Tout ça c’est des paroles qu’on a pu dire au cours de notre vie, mais qui, … on s’est tellement piégé. Moi, je me voyais comme un étalon, où j’étais par terre, puis je me fouettais pour me relever. Ça fait que maintenant, là, il n’y a plus de fouet, il n’y a plus rien de tout ça. Fracture et douceur, ça fait ce que ça va faire.

Merci, merci Johanne.

Alors, viens.

Sœur : J’avertis, je vais pleurer. Ça va faire peut-être un petit peu suite à ce que Johanne parlait. Moi, j’ai un témoignage.

(Notre sœur pleure) (Une autre sœur dit : On te prend dans nos bras)

Sœur : Au mois d’octobre, quand j’ai écouté une canalisation de OMA, il avait parlé du mois de novembre noir. Puis, quand il a parlé de ça, on pense toujours que c’est à l’extérieur que ça va se produire et que ça va être des catastrophes, des cataclysmes, tout ce que vous voulez. Et moi, je l’ai vécu intérieurement.

(Silence, trop d’émotions)

Ça été le mois de novembre catastrophique, l’apocalypse totale.

Tu parles dans ta vie?

Sœur : Dans ma vie, à l’intérieur de moi et dans la vie de tous les jours. Vous savez tous que j’ai une ferme avec des chevaux. Et moi, le matin, c’est moi qui m’en occupe. Puis, pendant ce mois-là, je n’avais que l’énergie de m’occuper d’eux, que quelques heures que la Lumière me laissait. Puis, j’ai été dépressive tout le mois, et ce n’est pas dans ma nature. J’ai été malade, j’ai été, mes chiens ont été aussi malades que moi, mon conjoint aussi. Et je me sentais brisée à l’intérieur. Puis, quand je partais de l’écurie, quand j’avais terminé mon travail à l’écurie, pour me rendre à la maison, je perdais toute l’énergie et j’avais de la difficulté à rentrer chez-moi.

Et quand je rentrais chez-moi, je n’avais qu’une idée, c’était de dormir, dormir. Puis, et plus le mois avançait, quand que je marchais vers la maison, je voyais à l’intérieur de moi que tout mon être intérieur, que tout ce que j’avais, mes os, mes muscles, mes organes, ça n’existait plus. Il ne me restait que la peau, l’enveloppe physique, puis c’était rempli de Lumière mais, tellement grande, tellement puissante que, un matin, l’univers, la création a pénétré en moi, puis j’ai vu tous les archétypes de la création. Puis, je n’étais plus capable de marcher, je me traînais, puis je me suis sentie aussi, c’est drôle, comme un Neandertal, tellement c’est descendu profond.

Je n’étais plus rien, puis quand la nuit je me réveillais, je voyais mes jambes, à l’intérieur de mes jambes, je n’avais plus de muscles, ce n’était que de la Lumière et du feu, ça brûlait dans mes bras, ça brûlait. Tout le mois, j’ai été brisée en totalité. Puis, dans ce mois-là, j’ai eu la visite d’Omraam, puis je lui ai demandé : Pourquoi tu viens me voir? Il m’a dit : Parce que nous avons besoin de toi.

Ah, ça c’est des mots (Rire) Pépère quand il a besoin de quelqu’un. Il adore dire ça, quand il y a un organisateur, ou à l’époque, c’était Véro. Nous, on a besoin de toi, tu es ma secrétaire.

(Rires)

Sœur : Je lui ai dit : Pourquoi? Il dit : Nous avons un travail dans le futur pour toi. Je lui ai demandé : Quoi ? Il m’a dit : Tu le sauras en temps et en lieu.

Je fais ce témoignage-là parce que je veux remercier Francine, c’est elle qui m’a poussée à le faire. Parce que j’ai le goût de pleurer, elle m’a dit. Bon, de joie.

Sœur : Pleure, pleure, ça fait du bien, pleure, là.

Ok, c’est tout.

(Applaudissements)

Sœur : Ça fait que c’est tout, et vous avez la joie, et tout ça, moi, Elle m’a fait souffrir en totalité pour que chacune des cellules de mon corps deviennent Lumière puis, je pense que je suis devenue Lumière en totalité. Je vous souhaite de vivre tous la même chose

Sœur : Oh, merci, merci. Oh, merci, merci, merci.

(Applaudissements)

Bon, vous avez bien fait de sortir les mouchoirs.

(Rires)

Allez viens.

Sœur : Alain, le A, le L, le A, le I et le N.

(Notre frère Alain, nous a offert, tout au long de la durée des rencontres, des significations avec chacune des lettres de certains mots clés.)

Frère : J’ai fait mes devoirs. On m’a demandé, avec Carmel, qu’est-ce que ça faisait? Mais ils sont allés plus loin que ça, ils sont rusés. Là, je veux vous expliquer une chose. C’est comme si la bâtisse, les murs vous parleraient. C’est ce que elle, elle m’a dit, parce que je me suis adressé à la bâtisse, c’est ce que elle, elle vit présentement, aujourd’hui. Ce matin, je vais vous dire, j’ai pris, c’est l’Espace du Carmel, j’ai tout pris ça. Mais vous allez voir le résultat que ça donne. Donc, c’est sûr que elle, en recevant Jean-Luc et toute l’organisation, son premier état était dans une excitation, dans une fébrilité, si vous voulez. Donc, elle dit :

L’Excitation que je

sens, la bâtisse-là,

Pacifie

Actuellement le

Cœur de votre

Êtreté dans une

 

Conscience qui

Amorcera une

Réalité

Magnifiant

l’Éclosion de la

Lumière.

 

Salle : Oh, oh …

(Applaudissements)

Attends, attends, attends. Redis-nous un petit peu ton ouverture du cœur que tu as vécue hier.

Frère : Ha !

(Rires)

Frère : C’est particulier. L’ouverture que j’ai vécue hier, ça se passe vraiment ici là. (Au niveau du Cœur) Mais c’est…, vous connaissez, on ne sera pas gêné, la jouissance physique, quand vous avez un orgasme.

C’est la même chose dans le cœur.

Frère : Mais c’est la même chose dans le cœur. Ah, c’est ça que tu voulais que je dise.

Salle : Bravo. Merci.

(Rires)

Frère : C’est exactement ce qui s’est passé. Puis, quand ça, ça arrive là, tu oublies tout.

Ah, oui.

Frère : Tu oublies tout.

Y’a plus que ça.

Frère : Y’a plus que ça. Mais là je vais devoir ouvrir une petite parenthèse. Vous allez dire c’est fou ! Ce que je vais vous dire là, mais je me permets d’ouvrir, si vous voulez.

Sœur : Vas-y, ouvre !

(Rires)

Frère : Vraiment, Je peux vous dire que, dans un vrai orgasme, j’ai été projeté dans les étoiles.

Salle : Wouah !!! Oooh !

Merci.

Frère : Merci.

(Applaudissements)

La jouissance du cœur, c’est tout à fait ça, c’est tout à fait ça. Dans les premiers temps si tu veux, en 2012, début 2012, quand l’Onde de Vie est apparue, je l’ai expliqué, il y a des gens qui avaient cette onde de vie qui montait, qui vivaient des orgasmes, surtout des femmes, carrément sexuelles et très intenses, sans rien, tout seul, spontanément, et après, quand il y a eu cette montée d’énergie du premier chakra au cœur, ça a donné effectivement cette jouissance du cœur, qui est incomparable, même si c’est la même qualité que ce qu’on appelle la jouissance sexuelle, simplement au lieu de partir d’ici, ça part d’ici.

Et là comme tu dis, effectivement on oublie tout, parce qu’on n’est que ça, on n’est que ça, tout le reste, comme on dit c’est une illusion, un rêve, et pourtant on doit assumer puisqu’on l’a écrit, mais il n’y a que ça.

Il n’y a pas de monde, il n’y a pas de forme, il n’y a pas d’identité, il n’y a pas d’individu, nous sommes cela, vraiment. Et c’est effectivement une telle jouissance de le retrouver, que c’est hallucinant. Il n’y a pas de mots, même si, comme disait Yves : Ah, c’est d’une beauté, c’est d’une simplicité.

On essaie de trouver des mots, même moi, il n’y a rien pour qualifier ça. Alors on a mis Agapè parce que la signification du mot Agapè correspond à cet Amour-là, effectivement, qui ne dépend de rien ni de personne, ni d’aucune circonstance, et puis Agapè c’est aussi vibral, quand même, malgré tout, mais c’est vraiment encore tellement éloigné de ce que c’est.

Parce qu’il n’y a plus de mots, c’est pour ça qu’on l’appelle le grand Vide, le grand Silence, et après, ça ne vous empêche pas de vivre votre vie, d’abord votre vie humaine, quotidienne, mais ça change tout, tout. Tout est changé et tout devient effectivement, même quand il y a des épisodes bizarres, qu’on a tous, on sait, on s’est retrouvé.

Et c’est là en permanence même quand ça semble par moments disparaître, il suffit d’arrêter l’automate, le singe, le perroquet, le personnage, pour se retrouver instantanément. C’est là, à profusion, vous voyez.

Alors quel que soit votre positionnement, votre vécu aujourd’hui, que vous le viviez ou pas, ça n’a pas d’importance, parce que vous êtes exactement en train de le vivre, à votre façon, par la douleur, par l’interrogation, par la maladie, par la souffrance, ça vous conduit à ça, systématiquement. Ça ne peut pas échouer, vous ne pouvez que vous reconnaître avec une certitude qu’aucun élément de ce monde ne peut vous apporter.

Qui d’autre veut venir parler ? Interroger, parler. Vous voyez, il y a de moins en moins de questions, maintenant c’est juste … on essaie de … chacun, au mieux, de parler de ce vécu-là.

Mais il peut y avoir des questions aussi.

Sœur : C’est un partage, un témoignage. Celle qui m’a précédée a parlé de novembre noir. Je pense que nous ça a commencé, c’est octobre noir qui s’est poursuivi en novembre. C’est un évènement familial qui touche mon frère, qui a été en grande dépression depuis l’été, et ça s’est poursuivi à l’automne et le 2 octobre exactement, ça a basculé. Et cette semaine-là, ma mère m’avait demandé d’être présente pour soutenir, parce qu’ils habitent ensemble et aussi pour le soutenir. Et eux, ils ont une grande ouverture, ils écoutent les canalisations, tout ça.

Et le 2 octobre, j’étais là, j’ai couché là, moi qui n’aime pas découcher, et dans la nuit, c’est la première étape, dans la nuit, je me suis réveillée. Je ne me réveille pas la nuit d’habitude. Je vais à la salle de bain et en sortant de la salle de bain, j’ai vu qu’il était là, qu’il ne dormait pas. Je pensais qu’il voulait aller à la salle de bain, j’ai dit : Vas-y, j’irai après. Il m’a dit : Non, non, tu peux y aller, j’irai après. Je suis sortie de la salle de bain pour retourner à ma chambre me coucher, et je ne sais pas ce qui s’est passé, je me suis retournée, parce que ce n’était pas calculé, parce que ce n’était pas un doute, ce n’était pas une suspicion, rien. Je me suis retournée tout bonnement et je lui ai dis : Est-ce que tu as quelque chose dans les mains ?

Il était 1h30 du matin. Il avait un couteau. Mais je, je n’ai pas eu de réaction, je n’ai pas eu de choc dans le sens de choc émotif. Je me suis juste vue m’approcher de lui de quelques pas, et lui dire : Rends-moi le couteau s’il te plaît. Et j’ai pris le couteau et j’ai dit : Là, tu as besoin, tu as besoin surtout tu as besoin d’aide. Parce qu’il voulait et me dit : Je veux en finir. Donc, je suis retournée,  j’ai juste eu le temps de remettre le couteau à la cuisine et je suis revenue, et j’ai dit : Je vais appeler quelqu’un pour t’aider. Donc, j’ai appelé les ambulanciers, qui sont venus. Il est resté calme.

Donc, j’ai expliqué un petit peu. Ils m’ont dit : On va l’aider … pour le calmer. Effectivement, ils l’ont transporté à l’hôpital. Ma mère était dans un choc, mais moi j’étais dans un calme. Parfois, je me dis, écoute, tu n’as pas d’émotion, tu n’as rien. Et le lendemain, j’ai été à l’hôpital pour le voir. Parce que je suis la sœur, on n’est pas nombreux dans la famille. Et quand je suis arrivée à l’hôpital, on m’a dit : Mais on l’a déjà déplacé. Il s’est rendu dans une autre aile. Et j’ai été le rejoindre, et en allant le rejoindre, en cours de route, dans la voiture, je le vois qui sort de l’hôpital. Je lui dis : Comment ça se fait qu’on t’a relâché? Il dit : Oui, oui, parce que le psychiatre m’a dit que : On en a des pires que toi.

Donc, fin de l’histoire… . On est rentré à la maison ce soir-là, mais j’ai toujours comme une peur, je suis déçue parce que je ne comprenais pas. Mais, je me dis, c’est comme ça, c’est comme ça, bon. Et on s’est couché, j’étais fatiguée, donc je me suis couchée. Et le lendemain matin, je me suis réveillée parce que je devais rentrer chez-moi. Or une demie heure après… et j’ai … et en attendant, il m’a donné le rapport médical.

Je lui dis, c’est parfait, je vais faire une copie parce que tu dois la remettre à ton médecin. Et j’étais assise à la table en train de le lire. Encore une fois, je me suis retournée sans aucune suspicion, sans aucune, je me vois comme un automate, me retourner, il était en arrière et je lui pose la même question : As-tu quelque chose dans les mains? Il avait un plus long couteau. Encore, encore, je me vois encore me lever, m’approcher de lui, je lui dis gentiment : Remets-moi le couteau. J’ai pu prendre le couteau mais il y avait un peu de résistance.

Sans penser, sans rien projeter, … ma seule idée, c’était de m’éloigner avec le couteau, mais là, il m’a rattrapée, il a eu une réaction. Il a voulu ravoir le couteau. Mais moi j’avais le couteau. (…) et ma mère était là. Et là, il y a eu une bousculade. Je me suis retrouvée à terre avec le couteau ici (niveau gorge côté gauche). Je me suis relevée, la même chose, avec le couteau qui était ici, il n’arrivait pas à m’atteindre. Mais le couteau était là. Et finalement, j’ai pu ouvrir la porte et je suis partie. J’ai pu balancer le couteau, je ne sais pas où, mais je suis partie. Il y avait un peu de sang mais je ne savais pas d’où ça venait. Et là en descendant, bon, j’ai pu appeler. Et là, ça a été tout un carnaval du système qui s’est mis en place ….

Et ça duré de 9h30 le matin à 3h le lendemain matin. Où j’étais obligée d’être là puisque j’étais la sœur. Et là, à répondre à toutes les questions, à tous ceux qui étaient là, les enquêteurs et tout. Mais tout le monde me regardait avec ce point d’interrogation se demandant, comment ça se fait qu’elle n’est pas émotive, comment ça se fait qu’il n’y a pas d’impact, ils me l’ont dit, comment ça se fait qu’elle ne réagit pas? Comment ça se fait que? Je me disais que toutes les peurs, que toutes les explications qui sont venues : sois claire, transparente et tout … parce qu’à la fin ils m’ont dit : et bien écoutez, c’est la première fois, on n’aura pas à reposer des questions, parce qu’on a tout ce qu’il faut.

Et à 3h30 du matin, parce que je ne voulais pas rester en appartement, ils sont partis, j’ai repris ma voiture, je suis rentrée chez-moi, je me suis couchée. Et pendant que j’étais là par terre, avec le couteau à côté de la gorge, la seule chose qui était là, c’était Abba, c’était tu t’abandonnes, si tu dois partir, tu pars. Si tu dois, j’accepte, j’accepte ce qui est là. Et c’est tout.

Je n’avais pas idée que ça pouvait se terminer comme ça, mais je l’ai accepté. Et ça continue, et … oh, d’ailleurs la journée, pendant la journée, ces douze heures qui se sont écoulées, le lendemain, quand les ambulanciers, les enquêteurs étaient toujours là, mais ils prenaient soin de moi, ils étaient, ils étaient vraiment authentiques, et à un moment donné, ils m’ont dit : Écoutez, il est sur la table d’opération, parce que lui, pendant qu’on était parti, ma mère a pu s’occuper d’elle et lui s’est tailladé.

C’est normal, c’était une souffrance qu’il a vécu, une souffrance extrême, et quand ils sont partis, ils m’ont dit : ça tient à un fil, il est sur la table d’opération, et qu’ensuite je ne vous dis pas que j’ai des attentes, et tout de suite, j’ai accepté, et j’ai fait le deuil tout de suite, et j’ai dit, encore une fois : si c’est ça, j’accepte.

Et il s’en est sorti. Parce que dans la nuit, dans la soirée, ils m’ont dit, son état est stable, il est aux soins intensifs mais il a pu en réchapper (ou on a pu le sauver). Et donc, moi je suis rentrée, tout de suite après, je suis rentrée chez moi. Je l’ai eu dans ma tête parce que je suis la seule qui est là pour le soutenir lui, et aussi la famille. Parce que, pendant ces douze heures qui se sont écoulées, il y a une sœur qui est arrivée et ma mère qui est arrivée, il y a l’autre qui est arrivée d’Ottawa et encore une fois dans le calme, ils étaient, je revoyais que ça allait se dramatiser, et c’était de ramener le calme tout de suite. De dédramatiser de, de, je veux dire, de ne pas compliquer les choses encore plus et ils se sont calmés, elles se sont calmées effectivement.

 Et depuis ce temps-là, lui, il était à l’hôpital, il s’en est sorti. Il a eu une convalescence assez rapide physiquement et là, il est pris en charge psychologiquement, voilà. Mais, ça va bien. Ça va très bien et il doit sortir dans les jours qui viennent. Et c’était ça, la question que je me suis posée après : c’est, est-ce que, est-ce qu’il a vraiment fallu que je lui enlève le couteau ?

Que tu ?

Que je lui enlève le couteau. Quand c’est arrivé, quand j’ai vu le couteau, qu’il tenait un couteau. Parce que ça n’a pas été réfléchi. Est-ce que j’ai bien fait de lui enlever, je me suis posée la question. Est-ce que j’ai bien fait de lui enlever le couteau ou est-ce que j’aurais dû laisser faire ce qui était ?

Non, ça s’appelle non assistance à personne en danger, tout simplement, sur un plan légal, donc tu as tout à fait bien fait, oui. Quand on dit ne rien faire, ça ne veut pas dire laisser quelqu’un se suicider, d’accord ? Donc oui, oui, bien évidemment, il y a des règles sociétales, il y a des règles morales et donc, oui, bien sûr, que tu as bien fait.

Sœur : Parce que ce n’était pas calculé, c’était une action…

Non, non, en plus c’est venu spontanément. Donc si c’est venu spontanément, il n’y a pas de problème, mais le devoir d’assistance, et d’ailleurs on le sait tous en tant qu’êtres humains, parce que, quand il y a des problèmes, et surtout dans ce pays, on en parlait encore avec Louis ce matin, vous avez été obligés de vous soutenir mutuellement, les premiers colons qui sont arrivés, avec les conditions de vie.

Donc, l’assistance, la coopération-même, la fraternité est fondamentale. Bien sûr. Ce n’est pas parce qu’on sait que l’Absolu, et que ce monde est une illusion, qu’on doit laisser tout le monde se suicider parce que c’est une illusion, non. Il y a des moments où l’action vitale, dans tous les sens du terme, est indispensable. Ne te pose pas de question par rapport à ça. Tu as fait la seule chose qui était à faire, tu comprends.

Là, on est en-dehors de toute considération philosophique ou philo génétique, il y a un évènement, peu importe que c’est dans l’illusion, tu te dois d’intervenir sur cet évènement, bien sûr, bien sûr.

Sœur : Et je suis bien.

Voilà. Non, non, c’est tout à fait logique. Et d’ailleurs c’est spontané, on ne réfléchit pas. D’ailleurs, par exemple, quelqu’un veut se suicider, il se jette dans l’eau ou d’un pont, il y a toujours quelqu’un qui est là, s’il y a des gens, qui va sauter sans réfléchir pour aller le sauver. Ça fait partie de la nature humaine, de ce qu’on appelle éventuellement la préservation de l’espèce, mais c’est aussi un signe de solidarité, un signe de service, d’aide, tu vois.

Donc, c’est exactement ce qui devait être, sans cela tu serais arrivée dix minutes plus tard.

Eh oui !

Sœur : Et après les ambulanciers ils ont tellement insisté que j’aille à l’hôpital puisqu’ils m’ont dit : vous allez être traumatisée, vous allez être traumatisée. J’ai dit non, non, je ne serai pas traumatisée, c’est comme ça, et maintenant pareillement, peut-être dans un mois, dans quelques semaines …

Il n’y a aucune raison que tu sois traumatisée.

Sœur : Aucune, non, j’ai coupé ça.

Mais n’oublie pas que c’est ce système médical qui n’est basé que sur la peur. On en a parlé hier par rapport aux diagnostiques, des AVC, de n’importe quelles maladies. La société, dans sa totalité, fonctionne sur la peur, sans ça, il n’y aurait pas d’assurance vie, d’assurance retraite, d’assurance voiture, d’assurance maison; etc…

Donc oui, tu as eu le comportement le plus adapté.

Sœur :Et ce que je peux dire c’est que, si je n’avais pas, si je n’avais pas suivi, si je n’avais pas entrepris ce chemin, c’est très clair, très évident pour moi, si je n’avais pas eu toutes ces consignes, tous ces éclairages, venant de vous, de Abba, de OMA, de Bidi, je ne saurais pas, je veux dire, ça ne ce serait pas passé, ça ne serait pas arrivé comme ça. C’est, ça a vraiment entrainé cet abandon, cet ancrage, ce détachement qui fait que je suis ici aujourd’hui. Parce que, j’étais par terre et je pensais à la réunion d’ici.

(Rires)

… Abba hier, Jean-Luc Ayoun, là, je ne peux pas manquer ça, «stie» (ostie – juron québécois) Mais c’est ça. Donc, je voulais partager ça.

Merci.

(Applaudissements)

Vous voyez, vous animez les satsangs mieux que moi !

(Rires)

C’est marrant, parce que ça préfigure un petit peu ce qui va se passer au Summit International Agapè, où moi je ne passerai pas du tout en avant, je vais jouer l’articulateur entre les différents intervenants. J’interviendrai à la fin, simplement pour une résonance Agapè surtout publique, on sera vingt mille.

Mais moins nombreux maintenant, mon but n’est plus d’enseigner, j’enseigne rien, fini tout ça. Je donne ce que j’ai appris comme connaissances sur les cristaux, les champignons, mais le but c’est de partager, c’est de résonner à ce que nous disons et vivons les uns et les autres. Ça suffit pour vivre Agapè.

Dès que vous livrez un témoignage, vous vous libérez et vous faites résonner les autres à cette même libération. C’est aussi simple que ça aujourd’hui.

Qui veut venir ?

Sœur : Alors, moi je veux juste partager un petit quelque chose que j’ai vécu en 2012, parce que 2012 a été une année charnière extrêmement importante dans ma vie. Et c’est pour faire suite à ce que mon ami Alain a raconté à propos de la kundalini ou la montée de kundalini qui arrive au cœur. Mais, ce n’est pas toujours le fun, une montée de kundalini. Puis moi je l’ai vécue, pas le fun. Je me suis fait dire, par après, que c’était une montée de kundalini sauvage.

Alors, à un moment donné, j’étais en train de cuisiner et tout ça, puis tout-à-coup, il y a vraiment comme quelque chose qui montait, puis là j’ai dit oups, il me semble que je connais ça, cette sensation-là, il me semble que je la connais là, tu sais. Puis là, ça faisait comme bizarre un peu, j’ai dit, voyons, qu’est-ce qui se passe là. J’ai dit, en tous cas, bon, je continue. Mais tout-à-coup, ça revient, ça revient. Ben là, je ne rêve pas là. Mais j’ai dit, écoute donc, je suis debout, puis ça monte toute seule cette affaire-là. C’est quoi ce qui se passe. Ça fait que là, je me suis aperçue, ça s’est comme transformé, puis là j’ai ressenti que c’était comme des orgasmes, des petits orgasmes qui montaient.

Mais là, ça n’arrêtait pas là. Ça montait tout le temps puis tous les jours, puis là, à un moment donné, j’arrêtais puis je regardais mon chum (petit-ami) puis lui il disait : Qu’est-ce que tu as là. J’ai dit : Rien ! Ça monte, ça montait sans arrêt. Mais j’ai dit, mais je ne veux pas rester avec ça, ça n’a pas de bon sens, ça n’arrête plus. Ça n’arrêtait pas de monter, dans l’auto, partout. J’ai dit, moi, je vais devenir folle avec ça. Je vais devenir vraiment folle avec ça, faut que ça s’arrête,-là.

Puis là, j’étais sur internet, puis je fouillais pour trouver du monde qui pourrait m’aider. Puis finalement, je ne trouvais personne, ça fait que j’ai dit, mon dieu, je vais à l’hôpital.

(Rires)

… ça fait que là je suis allée à l’hôpital. Le docteur il dit : Oui ? Ben, j’ai dit : C’est parce que j’ai quelque chose qui monte là. Ça monte, ça monte là, ça s’en va dans la tête. Je perds la boule, la tête part en arrière. Hé mon dieu. Ça fait que là il dit : Oui, mais décrivez-moi, qu’est-ce que c’est ? C’est une chaleur ? J’ai dit : Non, ce n’est pas une chaleur, c’est comme, j’ai dit, je ne sais pas trop, c’est comme une vapeur. Mais ça fait que là, je ne voulais pas lui dire que c’était des orgasmes, comprends-tu ?

(Rires)

Un moment donné, l’orgasme douze fois par jour, tu sais.

(Rires)

…Ça fait que là je lui ai dit et ça fait que là, il dit : Je vais vous faire passer des examens.

(Rires)

 

…Ça fait que là, je passe des examens, puis là il dit : Ma pauvre madame, il n’y a absolument rien. Je ne suis pas capable de voir ce qu’il y a. J’ai dit : Ne me laissez pas comme ça !

(Rires)

… J’ai dit, oui c’est tannant, ça monte, ça monte, ça monte. C’est fatigant, ça m’épuise, ça m’excite. Il dit, je ne peux rien faire, il dit là, je ne sais absolument pas ce que je peux faire pour vous. Finalement, j’ai communiqué avec quelqu’un qui a écrit un livre sur la kundalini. André Riviera, je ne sais pas si tu le connais, un européen. Et puis lui m’a aidée, il m’a vraiment aidée à, tu sais, dans mon cheminement, parce que je pense que j’étais vraiment, vraiment trop dans l’étude, puis dans les écrits, puis dans les livres, dans les, tu sais, j’étais vraiment collée là-dedans.

Alors là, j’ai dit, il faut que je trouve un moyen de me sortir de çà. Puis, il m’a aidé. Mais qu’est-ce qui est arrivé, entre autres, c’est que, un soir, une nuit. Moi j’ai connu Omraam, je l’ai connu, personnellement mais de son vivant, parce que je suis allée au […], je suis arrivée, je suis allée au coucher du soleil avec lui et tout ça.

Puis une nuit, là j’ai dit viens m’aider, parce que là je ne passe pas au travers de ça, c’est vraiment fatigant, ce n’est pas, on penserait que c’est le fun. Un orgasme avec son conjoint, c’est le fun là, mais quand c’est à répétition ce n’est vraiment pas le fun. Et puis OMA est venu. Et puis, une nuit. Et je l’ai vraiment vu, il était vraiment au-dessus de moi et je l’ai entendu, avec une voix extrêmement caverneuse. C’était vraiment, vraiment caverneux, là. Puis, il a parlé, il a émis des sons. Je ne sais pas ce qu’étaient exactement les sons. Là, je peux vous dire qu’il n’y avait pas un orifice de mon corps où la Lumière ne sortait pas par là.

(Rires)

Ça sortait. C’était incroyable. Il y a eu un temps d’arrêt puis il a recommencé, puis mon corps, le physique là, ça shakait. (du verbe shake en anglais, brasser) Je me sentais vraiment fébrile et puis là, il est parti. Puis le lendemain matin, j’étais enfoncée dans mon matelas, je n’étais plus capable de bouger, j’avais les deux bras comme ça, j’étais vraiment là, comme, tu sais, écrasée là, plus capable de bouger. Ça m’a pris un certain temps puis après ça, je me suis levée et c’était terminé.

(Ah, Ah !)

Plus de médecin, plus rien.

(Rires)

Ça fait que je voulais le partager parce que, il y a des fois où les gens peuvent penser, tu sais, que les montées de kundalini, ce n’est pas toujours… je pense qu’il faut faire attention. Ce n’est pas toujours évident, ce n’est pas toujours une joie qui monte, qui arrive au cœur.

La montée de la kundalini, ce n’est pas la joie, c’est plutôt très effrayant.

Sœur : C’était très effrayant. J’avais vraiment peur. Puis en plus, qu’à un moment donné, je lis sur internet qu’il y avait une femme qui s’était suicidée parce qu’elle avait cent orgasme par jour.

(Rires)

Mais là j’ai dit, je m’en vais là. C’est là que je m’en vais. Ça n’a pas de bon sens-là.

Tu te rends quand même, on passe sa vie à chercher ça quand on est jeune, et là ce n’est pas …

Sœur : Aie ! Là, ce n’était pas … non, c’était un cauchemar, c’était vraiment un cauchemar. Alors, ça se peut qu’il y ait des gens qui nous écoutent qui vivent ça. On peut s’en sortir, on demande à OMA. C’est le meilleur médecin.

(Rires)

L’anecdote, c’est que effectivement, comme tu dis, ça s’est passé en 2012 quand il y a eu la montée de l’onde vie, c’était à partir du mois de mars, on avait ça aussi à (…) quand je faisais les stages, il y avait une sœur qui, le matin, elle n’en pouvait plus, elle avait vécu dix, quinze orgasmes la nuit, sans rien dire, sans rien demander.

Merci, merci à toi.

(Applaudissements)

Dans la dynamique qui s’est produite sur le plan énergétique et vibratoire depuis 1984, il faut bien comprendre que vous avez le mystique dans tous les yogas, la kundalini yoga, vous avez des gens qui en parlent. J’ai eu l’occasion de rencontrer des hommes et des femmes qui avaient vécu le réveil de la kundalini, ils n’étaient pas vraiment dans la joie.

La grande différence, c’est que, depuis 1984, comme on disait, l’Esprit Saint est descendu, la Lumière par radiation de l’ultra violet est descendue, ça a été l’ouverture des chakras par le haut, que le canal médian de la colonne vertébrale a été recouvert de particules adamantines, puisqu’il est devenu le canal de l’éther, non plus seulement la Sushumna, et il fallait ça comme préparation avant que la kundalini ne monte pour conduire l’énergie au cœur et à la tête, mais accompagnée de la vraie Lumière.

Parce que l’éveil de la kundalini toute seule, sans avoir reçue la Lumière qui est descendue, vous savez très bien comment ça se traduit, à ce moment-là, il y a une possession archontique. Tous les gens qui sont clairvoyants, moi à l’époque, tous ces frères et sœurs qui avaient vécus des éveils sauvages de la kundalini comme on dit, sans rien demander, avant même les noces célestes, dans les années 80, ces gens avaient tous un magnifique archonte plaqué sur le dos, ils étaient possédés.

L’éveil de la kundalini sans descente de l’Esprit Saint auparavant, ce n’est pas la vraie Lumière qui monte, c’est la lumière luciférienne. C’est pour ça qu’il n’a pas pu être déclenché de libération de la Terre, que ça devait suivre un processus très particulier, de resynthèse du plan de l’éternité, il fallait d’abord libérer l’onde de vie, c’est-à-dire l’information du noyau cristallin de la Terre, parce qu’à ce moment-là c’était l’onde de vie qui montait, et pas la kundalini toute seule.

Donc vous imaginez bien que s’il n’y avait pas eu toute cette protection, toute cette dynamique de descente de la Lumière, de contact avec le noyau cristallin, on aurait été emporté au moment de l’évènement dans l’illusion, par justement ce feu de la kundalini, mais qui n’était pas fécondé par la vraie Lumière.

L’éveil de la kundalini toute seule, là c’était des circonstances particulières, c’est-à-dire qu’il y a l’onde de vie, bien sûr, mais l’éveil de la kundalini sauvage qui est recherchée dans certaines formes de yoga, c’est dramatique. C’est dramatique parce que ça fait monter ce qu’on appelle la fausse lumière.

Là ce n’est pas la fausse lumière qui est montée, bien sûr, c’est lié à l’onde de vie, c’est lié à l’Amour qui allait se manifester ensuite, donc c’est tout à fait cohérent, toute cette préparation qu’il y a eu, le script de fin de création, nécessitait un certain nombre de conditions préalables, qui étaient d’avoir un nombre suffisant de frères et de sœurs dont certains ont été préparés déjà depuis bien plus longtemps que 1984, bien avant, pour s’assurer que ce passage de Nibiru, qui est cyclique, ne permette pas justement un ré-enfermement.

Il fallait que l’information de Lumière pure, la radiation de l’ultra-violet, la radiation de l’Esprit Saint et le rayonnement de Sirius, bien sûr originel, s’impactent dans un nombre suffisant d’êtres humains, pour activer ce qu’on a appelé les étoiles, les nouveaux corps, pour être sûr que le mécanisme qu’on a appelé à l’époque de l’ascension, de la translation dimensionnelle, ne soit pas pollué ou dévié par la fausse lumière.

Ça a été toute la fonction, si vous voulez, de cette descente de Lumière, de l’activation du corps d’éternité, des étoiles, des portes, de l’onde de vie, du canal marial qui a, par la descente de l’Esprit Saint, comme je l’ai dit, tapissé le canal médian, le canal de l’éther, pour éviter que ce feu du serpent comme on l’appelle, qui est un feu vital, ce n’est pas un feu vibral, que ce feu vital soit drainé, canalisé, enrobé, par le feu igné de l’Esprit, pour éviter justement un nouvel enfermement.

A l’époque, on ne savait pas que c’était la fin du mythe de la création, bien sûr, personne, mais c’est quelque chose qui a été important, l’aspect vibratoire, pour permettre justement d’éviter à la lumière astrale, ça vous êtes bien placés pour connaître avec Bernard de Montréal et tout ça, ne prenne encore plus la voie de l’illusion, la voie d’un rêve, ou d’un cauchemar, parce que je vous rappelle quand même, Steiner en avait parlé, qu’il était prévu dans les plans Illuminatis, les méchants garçons, d’enfermer la conscience, non plus dans un corps biologique, mais dans des circuits électroniques. C’est ce qu’on appelle le transhumanisme.

Vous avez des jeunes aujourd’hui, malheureusement, qui ne pensent qu’une seule chose, c’est qu’ils veulent rentrer dans des machines, ils veulent devenir une machine pour ne pas souffrir, pour ne pas être dans un corps. C’était l’objectif, Steiner l’avait parfaitement décrit. C’était à ce moment-là la descente de la conscience, non plus en 3D mais en 2D, et là, c’est fini.

C’est fini, on serait ad vitam aeternam des circuits électroniques, en train d’errer dans des circuits électroniques. On erre déjà dans une matrice artificielle, mais vous imaginez bien qu’il y a quand même une certaine liberté de mouvements, si on peut dire, ça n’aurait plus du tout été le cas, si on était resté dans le jeu vidéo, on serait devenu des circuits électroniques, la conscience aurait été piégée dans ces circuits binaires.

Vous avez maintenant a posteriori l’explication parfaite le pourquoi il y a eu cette préparation, pourquoi elle a duré si longtemps, et quand même 95 ce n’est pas d’aujourd’hui, et pourquoi aujourd’hui ça se prolonge encore. Et comme je le dis chaque jour, bénissons chaque jour que nous vivons, parce que plus le temps passe, plus on sera mature, et on n’aura aucune difficulté, comme j’ai eu l’occasion de le dire.

Ceux qui vivent même la Présence seulement, au moment du paradis blanc, ben on constatera tous que c’est l’unique Vérité quoi. Que tous ces mondes, ces formes, ces paysages, ces luttes, ces souffrances n’ont été qu’un rêve, réellement et concrètement, et qui allaient devenir un cauchemar total.

Tout a été écrit, je l’ai dit et je le répète à l’instant initial de la création. C’était la seule façon de laisser le programme de rêve des grandes mères généticiennes se réaliser. Il y a la création de toutes les dimensions, l’expérience de la projection de la conscience, la création même de la conscience, il fallait être sûr, parce que bien évidemment pour celui qui n’a pas participé au rêve de la création, il était évident que ça allait se terminer, comme on dit en français, en eau de boudin, c’est-à-dire dans un cul de sac phénoménal.

Et qu’il fallait, bien évidemment, c’est pour ça que tout a été inscrit dans l’instant initial et que je vous dis sans arrêt que c’est un jeu vidéo, une scène de théâtre comme disait Bidi, et que tout a été écrit, il fallait le re-parcourir, le traverser, le vivre, ce que nous avons fait.

Nous sommes, quand je dis, nous sommes l’évènement, nous sommes ceux que nous attendons, mais nous sommes aussi ceux de toutes les dimensions, les archontes, la Source, Métatron. Attendez, n’en concevons aucune, ni supériorité, ni élévation, mais c’est au contraire une très grande humilité que de porter toute la création.

Elle est en nous, en totalité, aussi bien Yaldebaoth, que Dieu, que les saints, que les pires des assassins, c’est la stricte Vérité.

Donc ça a suivi une logique a posteriori maintenant, qui est d’une perfection inouïe, c’est la perfection de la Lumière, ce n’est pas la perfection d’un être, c’est la perfection de la Lumière elle-même, quand elle est émanée pour la première fois du grand Vide, du grand Silence, de la Béatitude de l’Ultime Demeure.

Tout a parfaitement été écrit. C’est en ce sens que l’acceptation prend tout son sens, ce que vous vivez, est exactement ce que vous devez vivre, que vous le vouliez ou pas, c’est vraiment la Vérité ce n’est pas ma vérité à moi, c’est La Vérité Absolue au sens où Anaël en a parlé, il n’y en pas d’autre, tout le reste passe comme on dit.

Et on a la chance inouïe que ça se concrétise au travers de ce sac de viande ou ce temple, vous l’appelez comme vous voulez, c’est un cadeau, une restitution plus exactement, mais j’aime bien le terme cadeau quand même, c’est un cadeau inouï, parce que vous voyez bien que tous les témoignages qu’on a, aujourd’hui, hier, dans les points précédents, il y a une telle résonance qui s’établit entre nous tous, pas uniquement au Québec, mais à travers tous les pays du monde, qui est telle que, bien évidemment, quand la Vérité est découverte, ce que disait Nisargadatta, la recherche de la Vérité va être quelque chose de très dangereux parce que ça va mettre fin au monde.

Oui, il avait totalement raison, totalement.

Nous avons tout rêvé, nous avons tout vécu, il est temps maintenant de se souvenir, de se rappeler de qui on est, antérieurement à toute forme, à toute histoire, à tout personnage, à tout scénario, et c’est une grande Liberté, c’est une grande Joie, même à travers, comme l’a dit notre sœur tout à l’heure, des souffrances incroyables.

Le but était effectivement de se retrouver. Et soyez assurés que plus vous dites que vous ne comprenez pas, plus vous dites que « je ne suis pas à la bonne place », vous êtes assurés que vous êtes vraiment à la juste place qu’il vous faut. Ce n’est pas une punition, ce n’est pas une rétribution, c’est une circonstance, ce sont des conditions préalables qui étaient nécessaires pour vous.

A partir de là, dans cette acceptation là, vous ne pouvez constater que tout ce qui faisait obstacle, est consumé littéralement, que ce soit par le feu de la souffrance, que ce soit par le feu vital, par la colère, peu importe, peu importe. Acceptez cela, et c’est la fin de la souffrance. Acceptez cela, et c’est la fin de l’errance, c’est la fin de la quête, bien évidemment.

Après la vie continue. Mais elle n’est pas vue et vécue de la même façon. C’est pour ça que je vous dis, profitons de chaque jour qui nous est offert dans cette illusion, dans ce rêve, ou dans ce cauchemar, pour assoir cette Vérité. Elle s’assied d’elle-même d’ailleurs, cette Intelligence de la Lumière qui est perfection totale, que nous sommes, puisque nous sommes la première émanation de la Lumière.

La boucle est bouclée, tout est accompli, ça a été dit et redit, l’évènement est en cours, c’est évident, à tel point que maintenant, je ne sais pas comment ça se passe au Québec, mais en France, l’effondrement, la fin de l’humanité est actée dans les médias officiels, dans les journaux les plus connus, on nous en parle sans arrêt, il n’est pas une journée sans qu’on ne nous parle de l’effondrement.

Alors, bien sûr, après les postures sont différentes. Il y a les collapsologues, alors eux ils vont travailler sur l’après, ils pensent qu’il y a un après. Vous avez, même en entreprise, ce qu’on appelle la disruption, la disrupture ou le modèle économique, rassurez-vous, même les plus grands patrons, les plus grands prédateurs savent que le modèle est fini.

Alors bien évidemment dans leurs têtes, il faut trouver une autre façon de continuer, parce qu’ils envisagent comme toujours une suite. La conscience ne peut pas envisager qu’il n’y ait pas de suite, quel que soit le positionnement. Mais ce n’est pas grave, l’information de l’extinction des années 20, on nous en parle de partout en Europe, tous les jours, tous les jours, tous les jours.

Des trous noirs qui ont réabsorbé des galaxies, le trou noir qui est au centre de la Voie Lactée, qui défie toutes les lois, parce que la masse, pensez, on calculait jusqu’à présent que la masse d’un trou noir ne pouvait pas être supérieur à quinze fois la masse de notre système solaire.

Or, le trou noir qui est au centre de notre Voie Lactée, de notre galaxie, fait je ne sais combien de fois la masse du système solaire. Et puis on commence à découvrir que le trou noir effectivement, c’est l’observation actuelle, parfois il éjecte des planètes dans le site de la création. Encore que ce sont des choses qui se sont passées il y a des milliards d’années, puisque c’est à des milliards d’années-lumière.

Mais les données astrophysiques, climatiques, planétaires, géophysiques, n’entrent plus, comme on dit ce n’est pas un réchauffement climatique qui est lié à la Terre, c’est le feu de l’Amour, c’est ça la Lumière blanche, le paradis blanc.

Tout ce qu’avait dit Seretti avant les noces célestes, je me rappelle à l’époque je m’étais fait incendier sur les forums, il y a eu des canalisations de Seretti bien avant les noces célestes, qui décrivaient de façon purement mécaniques le processus de la transformation de notre Soleil en géante rouge, la réabsorption dans la protosphère solaire de Mercure, c’est exactement ce qui est en train de se passer. A l’époque, c’était insensé, c’était insensé d’avoir des êtres qui disaient des choses pareilles. C’était pourtant la Vérité.

Donc le script, le scénario était révélé au fur et à mesure, vécu au fur et à mesure, jusqu’à ce que nous résonnons maintenant, parce que les rencontres à la clef, c’est l’occasion de résonner ensemble, de partager cette grande Joie, ce grand Silence, ce grand Vide, de toutes les manières possibles.

Vos témoignages sont aussi, voire maintenant plus importants, de vos vécus, que ce que peut raconter OMA, ou ce que je peux raconter, bien évidemment.

Qui d’autre veut venir ?

Sœur : Jean-Luc, il reste quinze minutes.

Sœur : Je viens de trouver, je viens de trouver un surnom à mon cœur présentement, IBA (Il bat)

(Rires et applaudissements)

Abba, il bat fort. Juste un petit témoignage comme ça, vu que je ne suis pas habituée de parler devant bien du monde. Un petit témoignage joyeux. Moi, ça se passe dans la nature surtout. C’est tellement beau, je suis beaucoup, beaucoup en contact avec la nature. Ça fait que je suis habituée de rencontrer des chevreuils dans le bois.

Puis, ça fait plusieurs années, ça fait au moins sept, huit ans. Puis, bon, il y en a une là-dedans qui me connait. C’est une mère chevreuil avec des bébés, elle arrive, elle arrive l’été avec ses bébés. Bon. Et puis, elle est habituée, elle passe dans mon sentier pour aller dans le sous-bois. Puis après ça, on se rencontre de temps en temps, quand je la vois je lui dis : Ah, allo ! Tu sais, elle ne s’en va pas. Elle reste là puis elle reste dans le sous-bois, se tasse un peu. Ça fait qu’un jour, je suis partie de la maison pour aller vers le poulailler et puis, je suis sortie en vitesse. Je courais.

Puis, en même temps, elle était dans ma cour, on ne s’était pas vu, on a fait comme le saut. On s’est vu, puis elle a fait un véritable saut, puis elle est partie en courant. Puis moi j’ai dit : Hé, Hé, arrête ! Je ne sais pas si vous avez déjà vu un chevreuil qui met les breaks (les freins), mais elle a mis les breaks. Elle a arrêté de courir, elle a entendu ma voix dans le fond. Puis là, elle est à vingt pieds de moi, elle était vraiment à vingt pieds. C’était tellement beau de voir quand elle a mis les breaks (freins), je n’en revenais pas. Elle s’est retournée, puis là, j’ai continué à lui parler. J’ai dit : C’est moi, salut, excuse-moi si je t’ai fait faire le saut. C’est ça, elle me regardait, puis là je lui parlais, tu es belle, tu sais, puis je la voyais encore plus proche, j’étais comme à vingt pieds.

Puis là, à un moment donné, elle s’est mise à manger devant moi. Elle n’a pas couru, ça fait que moi, j’ai continué à faire ce que j’avais à faire dans le fond, c’est tout. On s’est comme apprivoisé un peu comme ça. On s’est regardé et puis c’est un bel échange.

Merci, merci.

(Applaudissements)

Il nous reste onze minutes.

Voilà, écoutez, je vous propose, on peut arrêter maintenant, le temps de s’aérer, fumer une cigarette et préparer le repas. Nous reprenons, je vous le rappelle, avec, à deux heures, avec Eynolwaden, où la place est réservée à Louis ici.

Ne t’inquiète pas, il n’y a pas de questions, il n’y a rien, c’est juste pour être dans, pas dans le rayonnement, mais dans la présence de Eynolwaden. D’accord ?

Voilà, et bien écoutez, à tout à l’heure, enfin, on ne se quitte pas.

Merci.

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