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Satsang 1
(Québec)
2 Décembre 2019
Alors, nous allons donc commencer maintenant le Satsang. Qui va être, comme je l’ai dit… Nous sommes le 2 décembre, c’est ça ? Nous sommes le 2 décembre et nous allons entamer ce Satsang par vos témoignages, comme je le disais. Donc, vous êtes invités, j’invite d’abord Yves, à venir s’asseoir.
Sœur : Et puis on ne commence pas par Paul ?
Ah oui, Paul d’abord. Excusez-moi. Tu avais quelque chose à dire par rapport à notre ami Paul, qui a été obligé de repartir hier soir pour des contraintes familiales importantes. Et Johanne a reçu ce matin un message de Paul, qu’elle va simplement nous lire.
…Silence…
Sœur : Toi, tu ne nous as pas dit pourquoi tu étais ici.
Pourquoi quoi ?
Sœur : Pourquoi tu étais ici. Tu nous as fait dire pourquoi nous, on était ici mais toi, tu n’as pas dit pourquoi tu étais ici.
Ici où ?
Sœur : Ici.
Sœur : Ici et maintenant.
Sœur : Tu ne comprends pas. Répètes-y. Pourquoi viens-tu nous voir ?
J’ai entendu.
Sœur : Ah ! Tu as entendu mais tu ne comprends pas pourquoi je te demande ça.
Laisse-moi réfléchir. Ben, parce que l’Intelligence de la Lumière l’a décidé. Je l’ai dit, je ne décide jamais rien. C’est-à-dire que maintenant, ce qui se produit doit se produire et c’est les frères et les sœurs de tous les pays qui m’appellent, j’y vais, je ne me pose pas de question. Là où je suis, c’est là où je dois être. D’ailleurs, Omraam l’avait dit, je pense que beaucoup, ça ne leur a pas échappé, que j’allais devenir un itinérant.
Frères et sœurs : Un nomade ! Un nomade !
Je crois que cette année, on a déjà fait très, très fort. Ça fait simplement partie, si tu veux, de ce que j’appellerais porter la bonne nouvelle. La bonne nouvelle d’Agapè, c’est tout. Et que les endroits où on me demande de venir, que ce soit le Canada, que ce soit le Portugal ou d’autres pays, comme la Belgique ou ailleurs, ou ceux que je ferai l’année prochaine, sont des lieux où on vient simplement annoncer cette bonne nouvelle.
Et je dirais, bon, beaucoup l’ont remarqué d’ailleurs, dans tous les pays où on passe, il se passe toujours des choses assez particulières, soit avant qu’on arrive, soit pendant qu’on est dedans, soit juste au moment où on repart. Mais je ne fais rien. Soyez bien conscients que je n’ai aucune intention d’agir sur quoi que ce soit, si ce n’est d’être présent quand on me le demande, c’est tout. Je n’ai pas d’objectif autre que d’être là.
On n’est plus dans un enseignement, comme je disais, on n’est plus dans une espèce de cartographie de pays à parcourir pour tenir tel objectif, non. J’essaie le plus possible, dans toute la vie, dans ma vie, de laisser être ce qui est. Ça ne veut pas dire que je ne fais rien, ça veut dire simplement que je suis disponible pour ce qui arrive. Et que je suis ce qui arrive.
Sans me poser de question. Quelles que soient parfois les contraintes, parce que là, je ne vous cache pas qu’on est à la fin de l’année et on a beaucoup, beaucoup, beaucoup voyagé. Donc avec un petit peu de fatigue physique, ce qui est normal. Mais c’est ainsi que je conçois les choses et que je les vis, déjà depuis un certain temps, c’est laisser être ce qui est.
Ça ne veut pas dire, ne plus avoir de désir ou de volonté mais simplement mettre son désir et sa volonté derrière soi. Pour laisser œuvrer, réellement, ce qu’on a nommé l’Intelligence de la Lumière, ou ce que Bernard de Montréal appelait l’Intelligence Créatrice, c’est la même chose. Pour laisser les choses être, parce que c’est comme ça que vous vivez Agapè. Plus vous lâchez ce à quoi vous tenez, plus vous recevez.
C’est ça qu’on a appelé, avec un terme un peu fort, si je peux dire, le sacrifice, qui était lié à la résurrection. C’est permettre à la Lumière, à l’Intelligence de la Lumière, l’Intelligence Créatrice, de vous démontrer que vous êtes cette Intelligence de la Lumière. Et que nous sommes antérieurs à toute forme, à tout monde. C’est comme ça qu’on découvre que, comme disait Bidi, la conscience est une immense escroquerie.
C’est elle qui a créé le rêve, qui entretient le rêve et qui le perpétue. Et il fallait, comme je l’ai dit, avant même le premier rêve, qu’il y ait déjà inscrit dans ce premier rêve, la résolution du rêve. On ne peut pas dormir, quand on est incarné, maintenant, si je prends notre exemple, on ne peut pas dormir toute notre vie. On dort la nuit ou on ne dort pas, mais on dort quelques heures. Là, ce qu’on appelle Agapè, la Joie, cet état naturel, c’est aussi se réveiller de l’illusion d’une personne. Mais il n’y a pas à lutter contre la personne.
Il y a simplement cette posture d’acceptation, d’accueil, de traversée, qui permet de le vivre. Donc, je n’ai pas d’objectif autre que d’être là où on me demande d’être. Parce que je sais pertinemment et j’en ai la preuve formelle, que si je laisse les choses être, eh ben elle se font sans moi. Bien évidemment, je suis là. Mais que ce qui est important, c’est tous les autres qui sont là, c’est pas moi, si j’étais seul, ça ne servirait à rien.
Donc, dans tous les pays où on est passé, que ce soit avec des anciens frères et sœurs, comme en Tunisie parce que là, c’étaient seulement que des amis de longue date, que ce soit dans des lieux où je ne me suis jamais rendu, comme au Portugal, à chaque fois, on vit ce qui est à vivre, tout simplement. Et comme je vous disais de ne rien attendre, moi je n’attends rien, simplement, je me rends disponible.
Et c’est cette disponibilité à la Vie, qui vous rend libres. Vous accordez plus de temps à la Vie qu’à votre vie, et c’est comme ça que vous transcendez, vous traversez votre personnage avec tous les côtés humains, la souffrance, la maladie, les problèmes familiaux. Tous les problèmes qui peuvent exister au sein de l’illusion, ne sont plus vus et ne sont plus vécus de la même façon.
Tout l’apprentissage, si vous voulez, de Agapè, c’est de laisser être l’Intelligence de la Lumière. Ce n’est plus seulement l’affirmation du Je Suis ou de Je Suis Un, puisque le Je Suis est une escroquerie totale aussi. Puisque vous êtes antérieurs au Je Suis. Vous êtes antérieurs à l’être. Nous sommes le non-être. Nous sommes le créateur, si vous voulez, mais nous sommes aussi le diable lui-même. Il n’y a personne.
Et comment voulez-vous vivre le fait qu’il n’y ait personne, si vous mettez votre personne devant. À quelque niveau que ce soit. Bien sûr, la personne, elle sera toujours là, jusqu’à la fin. Quand je conduis une voiture, c’est moi qui conduis. Quand j’achète un billet d’avion, c’est moi qui l’achète. Mais toujours au service de l’Impersonnel. Et plus vous acceptez ça, plus vous êtes en Joie et plus vous constatez que tout ce qui faisait souffrance, la maladie, problèmes financiers, affectifs, de quelque nature que ce soit, ne s’évaporent pas, mais sont vus pour ce qu’ils sont.
Et la Joie demeure, quelle que soit la souffrance. Mais cette joie, comme je le disais hier soir, ce n’est pas sourire en permanence benoitement, c’est une espèce effectivement de Joie intrinsèque, qui se passe dedans, qui ne dépend plus d’aucune circonstance. Et à ce moment-là, vous êtes réellement libres et vous ne pouvez que constater la progression de cette facilité, de cette fluidité, dès l’instant où vous vous êtes abandonnés à ce que vous êtes et que vous ne connaissez pas, mais que vous ne pouvez que reconnaître, au moment où ça se produit.
Notre seul but, quand je dis notre seul but, c’est aussi le vôtre comme le mien, c’est de ne rien attendre mais d’être disponibles, d’être là, tout simplement. Et le miracle, la magie se fait d’elle-même. Mais pour ça, il ne faut pas qu’il y ait de volonté personnelle. Rappelez-vous, tout ce à quoi vous tenez, vous tient.
L’Amour est libre. Il ne tient à rien, à aucune forme, à aucun monde. Et c’est là que nous nous souvenons. Et c’est là où nous vivons Agapè, avec de plus en plus de certitude, d’évidence, quel que soit ce qui se déroule sur l’écran de notre vie. Et c’est un soulagement, et c’est un allègement, et c’est une grande liberté. C’est ça l’état Agapè, l’état naturel, ce n’est rien d’autre.
Alors, on va écouter maintenant Johanne qui va nous lire le message qu’elle a reçu de Paul qui est reparti hier soir en urgence. Viens au micro s’il te plaît parce que c’est enregistré là. Il faut que tu viennes t’asseoir là. Que tout le monde entende et surtout que ce soit enregistré.
Johanne : Et probablement que ça ne faisait pas longtemps que Paul était parti pour arriver chez lui, parce que c’est à 21 heures 55 hier que j’ai eu le message.
Il me dit : Johanne, je suis tellement content de la façon dont tout s’est déroulé. Je n’en croyais pas mes yeux, entre guillemets. Merci à toi, ton intervention fut magistrale, c’est lumineux même sans mots. Donc, tel qu’entendant, je te donne les noms […]. Merci encore, ça va beaucoup mieux que tantôt et salutations à Yves. S’il y a autre chose, je ne serai pas loin de l’ordi. À plus tard ! Agapè.
Moi je lui ai répondu. Mais dans le fond, il dit à moi, mais dans le fond, c’est nous tous là. C’est tout ce qui a été en résonance Agapè avec lui puis toi, ce que tu as fait aussi. Ça veut dire que c’est quand même rapide, si on regarde comment Paul, quand il est arrivé, et quelques heures plus tard, ce beau message-là qu’il nous a écrit. Moi, je lui ai répondu qu’il va y avoir sûrement une suite à ça.
Sœur : Il va revenir ?
Johanne : On ne le sait pas. On laisse aller puis il va vivre ce que la grande Vie aura décidé pour lui ce qu’il a à vivre. Je trouvais que c’était bien de…
Merci. Merci Johanne. Alors, ensuite nous allons demander à Yves de venir nous dire un petit peu, nous raconter son histoire.
Ives : Ça fait longtemps que j’attends ce moment-là. Mais, avant de partager des vécus de 2019, je veux partager avec vous un vécu d’il y a vingt ans. Mais il y a un lien avec un vécu de 2019.
Tu sais, quand on se couche le soir, souvent c’est là qu’on fait nos demandes avant de s’endormir. Et moi, ce soir-là, j’avais demandé : Père, je veux te voir et te sentir. Je me suis endormi là-dessus. Le lendemain matin, c’était une journée comme les autres, j’avais oublié ce que j’avais demandé la veille. Puis, j’étais en train de déjeuner, je lisais mon journal, mes yeux ont croisé une plante par la porte-patio.
Là, je focussais sur la plante. J’avais beau regarder mon journal, mes yeux revenaient sur la plante. Là, je sentais quelque chose en moi. Là, je me suis mis à me questionner. Pourquoi je focusse comme ça sur une plante, une simple plante. Puis là ça m’a dit : commence par le début. Le début, le début de quoi ?
La plante, elle pousse, oui, mais comment la plante pousse. Là, ça m’a dit : OK, commence par le début. Pour qu’une plante pousse en premier, ça prend une graine. OK, bon, qu’est-ce qu’on fait avec la graine ? On la met dans la terre. On met de l’eau. La plante, elle pousse. Elle fait plus que pousser, la plante. Comment elle pousse. Comment c’est possible que, il sorte du tissu végétal puis ça se fait tout seul.
Moi, c’est ça là, qui me… Puis là, moi j’ai vu, les cellules, c’est des jeunes plantes. Je me suis dit, il y a des cellules, probablement des cellules ensemble, une construction de cellules, une organisation de cellules qui se parlent entre elles, parce qu’il y a un code dans la petite graine qui dise aux cellules : tu vas fabriquer une plante.
Puis, la plante que j’avais choisie à ce moment-là, c’est la marguerite. La marguerite que tout le monde connaît. Une marguerite. Là je vois la plante pousser, le tissu végétal qui sort de la terre, OK. Là je me dis, comment les cellules en arrivent à fabriquer ce tissu végétal. La tige qui sort, l’axe de la plante, ça commence à sortir, puis là dans ma tête je me dis, comment ils sont capables de fabriquer ça. Là, là, ça se fait tout seul, là. Puis là, elle pousse, c’est une couleur, vert, couleur verte.
Puis là, à un moment donné, il y a des cellules qui se disent, il y a une feuille qui s’en vient là. Ils sont capables de fabriquer une feuille, OK. Ils ne se trompent pas là, c’est une feuille de marguerite. Là, ça continue, puis là les cellules se disent, il y a une autre feuille de ce côté-là, ils la fabriquent, la feuille. Puis là ça continue.
Puis là, à un moment donné, là, il y a d’autres cellules qui disent, c’est la fleur qu’il faut faire. Là, ils commencent à construire la fleur qui est ronde. Puis là, il y a une autre couleur qui arrive. Comment ils font, les cellules, pour en arriver à fabriquer des couleurs. Moi, je trouve ça beau, je capote un peu, tu sais.
Bon OK, je suis porté par ça et puis là ça continue. Ils font la fleur, puis dans la fleur, c’est toutes les petites graines qui sont alignées une à côté de l’autre. Puis pour rendre la fleur plus belle pour les insectes, ils vont fabriquer des pétales. Des pétales, vous savez combien que c’est doux, c’est comme du papier, une douceur. Ils fabriquent des pétales. Il y a une troisième couleur qui arrive, le blanc. Les cellules, ils fabriquent ça toutes seules, les couleurs, la forme.
Moi je tripe là-dessus, je suis porté par quelque chose. Là, je vois, elle est belle la création. En réalité, la création, on la porte en nous. Nous sommes la marguerite, nous sommes cela. Moi je tripe au boutte là-dessus. Je suis porté par quelque chose. Puis là, dans la journée, je me suis souvenu que la veille, j’avais demandé : Père, je veux te voir, te sentir. Là, j’ai fait le lien. Père s’est présenté à moi par la création. Je veux te voir, je vais te montrer là, tout simplement par la création. Et je veux te voir et te sentir. J’ai porté ça là, cette intensité-là, pendant une semaine. C’est beau la création, ce que nous sommes.
Puis là, je vous conte ça. Je ferme la parenthèse. Je reviens en 2019, cette semaine, la semaine ici qu’on a passée ensemble, en juin. Comment que c’était beau. Je ne me suis pas nécessairement rendu compte, les effets, tout ce que ça apporte, le fait que vous soyez ici, c’est après, après que ça s’est passé. Puis là, il faut que j’ouvre une parenthèse pour vous parler des oiseaux.
(Rires)
Oui, les oiseaux. Vous savez ceux qui étaient ici à la première rencontre là. Moi là, j’aime les oiseaux. Je suis un passionné d’oiseaux, puis de la photographie. Ça fait des années que je suis passionné des oiseaux. Bon. Puis, moi je note mes observations d’oiseaux parce qu’il y a un site sur internet qui s’appelle eBird. On est des centaines et des centaines d’ornithologues à envoyer des données. On fait une sortie, l’heure d’arrivée, […], tant d’espèces d’oiseaux. Puis eBird, il comptabilise tout pour nous. Puis, pour motiver les ornithologues à sortir plus, ils ont fait le top 100. Ça, le top 100, si tu ramasses le plus d’espèces, tu montes dans le classement.
Mais ça, ce que ça l’a fait là, ça fait que j’étais devenu addict aux oiseaux. Le mot n’est pas assez fort. C’était devenu une obsession. Une obsession. Moi, je pouvais sortir à 4 heures et demie le matin pour aller aux oiseaux, revenir à 5 heures en après-midi, donner un petit bec à Johanne, après ça, prendre mes jumelles puis regarder dans ma cour qu’est-ce qu’il y avaient comme oiseaux, là. C’était devenue une drogue pour moi.
Puis, après notre séjour ici, les deux, trois semaines qui ont suivi, ça s’est consumé. L’Intelligence de la Lumière a consumé cette obsession. Il n’y en avait plus. Le top 100 là, ton nom est là, Yves Dugré, puis là, tout d’un coup, meilleur que lui. Tu sais, la compétition était là, là. Puis le fait que je sois venu ici, au mois de juin, que ça nous a aidés dans le moment présent, nos habitudes en ont pris un coup. Quand on est venu, nos habitudes, ce n’était plus là, c’était autre chose. J’ai réalisé que ça, ça m’a aidé à être dans le moment présent.
Puis quand nous sommes dans le moment présent, qu’est-ce qui arrive, nous sommes disponibles pour la Lumière. Quand nous sommes disponibles pour la Lumière, qu’est-ce qui se passe, la Lumière nous trouve. Elle m’a trouvé. Elle m’a trouvé le 12 juillet, une journée comme les autres.
Moi, je me couche tôt, au mois de juillet, bien il commence à faire noir assez tard. Pour étirer le temps, vers 9 heures supposons, je vais à la télé, je prends la manette puis là je pitonne les pitons, je pitonne les postes puis je mange. Puis il n’y a pas grand-chose, deux, trois minutes à un poste, deux, trois minutes à un autre poste. Là, je suis assis sur le fauteuil dans le salon. Il y a des fenêtres chez nous, il y a des fleurs partout, vous savez comment il y a des fleurs partout chez nous.
Mes yeux ont croisé la talle de marguerites d’en avant. C’est là que ça a commencé pour moi. C’est arrivé comme ça. Avec une telle intensité. Cet Amour était là. C’était là pour moi. Ça, cet Amour-là, comme tu disais Maria, c’est tellement beau, il n’y a pas de mots. C’est tellement bon à vivre, c’était là pour moi. Puis si c’était là pour moi, c’était là pour chacun de vous. C’était tellement intense, je pleurais comme un enfant. Tu sais, l’expression, pleurer à chaudes larmes, je sentais la chaleur de mes larmes sur mes joues. Ça a duré des minutes et des minutes et des minutes. C’était tellement beau, tellement bon, il n’y a pas de mots.
Je peux vous dire, après cela, la vie n’est plus pareille. C’est tellement facile. Les circonstances, j’ai changé de véhicule, les circonstances qui ont fait que j’ai tel véhicule, je ne le conterai pas, je ne veux pas trop m’attarder. C’est tellement beau. Cet Amour qui est là, il y a tellement d’Amour. Je reprends tes mots tantôt, ça débordait. Puis, ça déborde encore, puis ça déborde pour chacun de vous, puis c’est ça Agapè. L’Amour qui est là, tout le temps, l’Amour pour chacun de vous. C’est ça Agapè.
Ce n’est pas tout, j’ai un autre vécu à partager avec vous. Le 11 août, je suis tombé en amour, le 11 août, avec une belle brunette, début de la soixantaine, je suis tombé en amour avec Johanne. C’est bon d’être en amour avec Johanne, je l’aime abondamment. Vous voyez comment la Lumière est bonne pour nous. C’est tellement bon de vivre ça.
C’est ce que j’avais à partager avec vous tous. Vous êtes tellement beaux. Vous êtes cet Amour-là, chacun de vous, vous êtes cela. Ceux qui ne le vivent pas encore, c’est juste que vous ne vous êtes pas encore reconnus, c’est tout. Vous êtes tous cet Amour-là. C’est tellement beau. Moi, ma vie de tous les jours c’est rendu la Vie, c’est facile pour moi. Le personnage est encore là. On a encore des ostinages, Johanne et moi, mais ça ne dure pas longtemps, on voit que c’est le personnage. On en parle : regarde, le personnage qui nous joue des tours. On est capable de stopper.
Johanne : Mais on est capable d’en rire.
Ives : Oui, on est capable d’en rire.
C’est ce que j’avais à vous partager aujourd’hui. Merci d’être là. Je vous aime.
Sœur : Nous aussi.
Ives : Il y avait une phrase que tu m’avais dit une fois, on avait fait une vidéo sur l’amour, c’était une phrase…
Sœur : L’Amour peut tout.
Si vous ne parlez pas assez fort, il n’y a rien qui s’enregistre. N’hésitez pas à élever la voix.
Ives : Je vais la dire. Oui, je vais la dire. Mais suite à ça, il y a une phrase que j’aime beaucoup dire. L’Amour change tout. L’Amour change tout. Le concerto, l’Amour change tout. Plus le personnage disparaît, plus c’est la Lumière qui prend la relève. La Lumière est bonne pour nous. La Lumière, elle nous donne plus que ce qu’on pensait. C’est beau. Merci d’être là. C’est ce que j’avais à vous partager aujourd’hui. Merci.
Merci Ives.
(Applaudissements)
Alors, pour des raisons techniques, je change la place, c’est-à-dire que celui qui va venir témoigner, va venir prendre ma place pour que tout le monde le voie et qu’au moins ça soit enregistré. Parce qu’il y a eu des passages un petit peu où ça n’enregistrait rien. Qui veut venir nous raconter ? Ça y est. Allez. Je laisse la place. Si je dois dire quelque chose, je reviendrai parler au micro.
Sœur : D’accord.
Donc, c’est vous qui faites le satsang, moi je fais rien.
(Rires)
Sœur : Bon, quand je suis venue, au mois de mai, non, en juin, en mai, j’avais fait une demande pour m’en aller dans une résidence de personnes âgées. Ça n’a pas marché, il n’y avait pas de place et tout ça, alors j’ai attendu. Il n’y a rien qui m’obligeait à m’en aller. Je ne savais même pas pourquoi j’avais pris cette décision-là parce que j’aurais pu rester où je suis, je suis très bien.
Alors, je reçois un téléphone, deux, trois mois après. J’avais fait une demande, je suis allée remplir ma demande avec mes critères, ce que je voulais, quatrième étage, vue sur les jardins, en fait. On m’a téléphoné et on m’a dit, on a un appartement pour vous. Je suis allée voir, c’était totalement hors de ce que j’avais demandé. Premier étage, vue sur la rue, trafic, les ambulances et tout le kit.
Là, j’ai dit, qu’est-ce que je fais. Tiens, j’ai dit, je vais l’accepter. C’est ça que la Lumière me présente, je vais l’accepter. Les personnes qui étaient là ne sont pas parties parce que, la famille a décidé de ne pas les déplacer. Alors, je suis revenue chez nous puis j’ai dit, je lâche prise totalement, ça sera ce que ça sera. On vit le moment présent, une journée à la fois.
Et le monsieur qui loue les appartements, il me téléphone, il dit, je pense que j’ai quelque chose pour vous qui pourrait vous convenir. Je m’en vais voir l’appartement. J’ai deux fois plus que ce que j’ai demandé au début. C’est inimaginable. Tout, tout, tout. Je n’avais pas de stationnement parce qu’il n’y en avait pas de libre, là, on m’a trouvé un stationnement. J’ai tout, tout, tout, plus que j’ai besoin.
Alors, j’ai décidé que je donnais pas mal tout ce que j’avais, des meubles puis tout ça. Je n’ai plus besoin de rien. Quand on s’en va en résidence, on n’a besoin de rien. Je dis à mon fils, c’est mon dernier déménagement. Il dit, non, il dit, ton dernier, maman, ça va être pour le cimetière. J’ai dit, je ne pense pas que je vais aller là.
(Rires)
Sœur : Alors, c’est pour vous témoigner que quand on lâche prise, qu’on abandonne, c’est incroyable ce qui se passe. C’est des miracles. Et moi, je suis une personne très, j’étais une personne très contrôlante. Là, mon condo est en vente. La semaine passée, ils ont décidé de faire un staging. Tout est empaqueté. Je suis ici et toute l’équipe des peintres sont là pour tout refaire le condo, le staging. Le condo n’est pas encore vendu mais on s’en fout. Il se vendra quand il se vendra. Puis s’il ne se vend pas, il ne se vendra pas, c’est tout.
Et dernièrement aussi, là, je déménage le 12 de décembre. Imaginez. Je m’en viens ici, tout le lâcher prise que j’ai fait là, je ne me reconnais pas. Normalement, je serais restée là parce qu’il faut contrôler hein, ce qui va passer. Ça vas-tu être bien fait tout ça. Je suis ici, j’ai fermé la porte, je ne veux même pas y penser, je veux juste être ici présente, dans le moment présent, le reste n’a aucune espèce d’importance.
Il y a trois semaines, mon fils a perdu son emploi après vingt-quatre ans, puis il est très malade. Et puis, il est venu à la maison, puis il voulait se suicider. Ça été difficile de vivre ça. J’ai fait une demande à la résonance là, puis Agapè. Vingt-quatre heures après, ce n’était plus le même gars, il avait changé totalement. C’est un autre miracle. Puis là, il est tout encouragé, puis il n’est plus dans cet état-là. Toujours quand on lâche prise que ça se produit.
Ça me touche beaucoup de voir tous les miracles qui se passent autour de moi puis je suis sûre qu’ici, depuis le mois de juin, il y en a beaucoup qui ont vécu des miracles aussi. Je dis miracles, mais c’est Agapè, c’est l’Amour, c’est. Comme Jean-Luc le dit si souvent, tout ce que on tient, nous tient. Alors il ne faut plus, on ne peut plus tenir à rien. Mais dans le pratico-pratique, dans la vie, dans la personnalité, on a encore des petits gestes à poser. Et je les pose, un par un.
Puis, je ne sais pas pourquoi je m’en vais dans cette résidence-là. Je n’ai aucune attente, rien. Tout ce que je sais c’est que je veux vivre le présent puis rayonner la Lumière à toutes ces personnes âgées-là qui sont vraiment dans la peur, dans l’angoisse et tout ça. Il y a beaucoup de monde qui vivent la peur de mourir dans ces endroits-là. Je vais me mêler à tout ce monde-là puis être disponible pour ceux qui auront besoin de moi. C’est tout. Merci.
(Applaudissements)
Je ne rajouterai qu’un seul mot, pour illustrer aussi ce que disait Yves tout à l’heure, c’est la Lumière qui nous trouve. Votre personne ne peut jamais la trouver, elle ne la trouvera jamais. Quelles que soient les énergies, quelles que soient les vibrations. C’est ça le principe fondamental du sacrifice. C’est accepter de laisser être ce qui est. Abandonner le besoin de contrôler, le besoin d’apparence, le besoin de décider. Se confier totalement à la Lumière, sans rien demander.
Et comme le disait notre amie, notre sœur, c’est, à ce moment-là, les cadeaux, les miracles d’Agapè sont en surabondance. Et c’est en le vivant, pas en projetant ou en essayant de le conceptualiser ou de trouver une technique. C’est en acceptant que cela est déjà là, que cela se manifeste. Mais rappelez-vous, vous ne pouvez pas trouver la Lumière, c’est la Lumière qui vous trouve. C’est une espèce de retournement de la conscience total. C’est ça le sacrifice, ce mot que j’avais employé qui était un peu fort, ce n’est rien d’autre que ça. Et comme l’a dit Yves, comme tu nous le dis, c’est quelque chose de tellement simple. Il suffisait d’y penser.
Or, le cheminement dit évolutif, vibratoire de la conscience ne peut pas vous le faire vivre. Elle vous emmène au Soi, elle vous emmène aux visions, elle vous emmène aux vibrations, votre conscience, mais elle ne permet jamais de sortir du rêve. Ce que vous avez exprimé tous les deux déjà, et il va y en avoir d’autres, c’est toujours la même chose. Plus vous lâchez, plus l’intelligence de la Lumière se manifeste. Plus vous acceptez que, par vous-mêmes, en tant que personnes et même en tant qu’âmes ou en tant qu’esprits, vous ne pouvez rien mais la Lumière peut tout.
C’est ça le vrai sens du sacrifice, il faut le vivre parce qu’on ne peut pas l’accepter spontanément. Il faut déjà être informé que c’est possible. C’est ce qu’on fait, déjà, la bonne nouvelle et ensuite, c’est à chacun de vous, dans votre vie, dans les défis. Le suicide, le déménagement, les problèmes d’argent, les problèmes de santé, que vous avez justement, l’opportunité aujourd’hui, la plus extraordinaire qui soit de vivre ce qui est à vivre, c’est-à-dire, ce que vous êtes.
Ce n’est pas en vous opposant ou en luttant ou en voulant contrôler ou en voulant changer les choses. C’est ça l’acceptation et l’accueil. La Lumière ne demande qu’une chose, c’est de vous trouver, comme l’a dit, la Vérité. Mais arrêtez de chercher, parce que la recherche est une projection, elle correspond à un manque, elle correspond à un désir même le plus noble qui soit. Mais aucun désir ne peut tenir devant le désir propre de la Lumière de vous faire vous retrouver.
Nous allons continuer les témoignages et donc, sur un plan pratique, vous allez venir là et moi je me mettrai là, j’entends dix fois mieux d’ailleurs. Au suivant. Non, je vais prendre ma chaise, ne bouge pas.
Sœur : Jean-Luc, […] changer de place, reste là…
Non, je préfère être là, j’ai l’enceinte. Alors.
Frère : Bonjour. Même si je suis un nouveau, j’ai quand même commencé à vivre de quoi hier ici et je voudrais vous le partager.
Merci.
Frère : C’est que, quand on a monté du Saguenay, nous, à Québec, on s’est trompé, on a fait une boucle. Puis, avant d’arriver, moi, sur un panneau on a vu une boucle. Ça fait que là, arrive ici. Là, Johanne elle nous dit, vous avez la chambre 206. Oh ! Ça fait le huit et c’est encore la boucle. Puis là, je vais m’asseoir sur le divan, il y avait trente-cinq cents à côté, trois, cinq, huit, la boucle. Ça fait que j’ai dit, moi je suis le mouvement, je vous le disais tantôt, j’ai… OK, j’ai compris. J’ai dit, maintenant, ce qu’on va tous vivre cette semaine, c’est une boucle.
La boucle est bouclée. L’Alpha rejoint l’Oméga.
Frère : C’est ça qu’on va vivre.
Bien sûr.
Frère : C’est pour ça qu’on m’a montré ces signes-là. Merci.
(Applaudissements)
Allez ! Suivant ! N’hésitez pas. Je vous l’ai dit, c’est vous qui animez le Satsang.
Sœur : Allez Jean-Claude.
Allez Jean-Claude.
Frère : Jean-Claude, Jean-Claude !
Frère : J’ai été touché par les témoignages précédents. Merci. Merci. Pour ceux qui étaient là à la rencontre du mois de juin, tout le monde sait que ça été un moment intense, très intense. Il y a eu un après. Et simplement, indépendamment de ma volonté, bien sûr, au réveil le matin. Parce que pour moi, c’est là que ça se passe. Pour des raisons qui appartiennent… qui ne m’appartiennent pas. Je suis surpris à chaque fois que ça se produit. Alors, il y a une présence, qui a une forme mais c’est tellement éthéré mais je suis sûr d’une chose, je ne doute pas qui est là. Mais la forme est tellement transparente, est tellement subtile mais la certitude est là. Puis, c’est Sandra-Maria qui est là.
Ça a duré l’espace d’un instant puis, je suis surpris, étonné, mais en gratitude. Puis dans ma surprise, je me dis, wow, c’est comme ça que ça marche ! Ah oui ! Comment tu ne peux pas accueillir ces moments-là tu sais. Alors je dis merci à Sandra-Maria puis je dis merci aussi à tous ceux qui, dans leurs témoignages, vont venir parler pour cette audience qu’on ne voit pas mais qui est là par l’écoute. Et, c’est très éclairant ce qu’on peut recevoir à travers les témoignages. Je comprends Jean-Luc, oui, on ne court pas après la Lumière, elle court après nous autres, elle s’occupe de ça. Personnellement, je veux te dire merci Jean-Luc pour le travail que tu fais, qui n’est pas un travail.
Ce n’est pas un travail. C’est ce que j’allais dire.
Frère : Non, non, ce n’est pas un travail. Je te l’ai déjà écrit. Tu es un catalyseur qui est très efficace. J’ai demandé un soin, il n’y a pas longtemps, d’un ami qui était en danger. Une profonde dépression puis, c’était difficile pour lui, mais vraiment. Et ce qui s’est produit, une surprise. Il a eu momentanément le goût de sortir de chez lui, parce qu’il vient de vivre une séparation et ça s’est passée difficilement. Puis à travers le soin qu’il a reçu, il ne sait pas qu’il a reçu un soin mais en quelque part, il voit qu’il y a eu un changement. C’est beaucoup moins lourd.
Il est sorti de chez lui pour aller rencontrer du monde à l’extérieur. Puis assez curieusement, il a rencontré des gens qui l’ont accueilli dans ce qu’il vivait, de purs étrangers. Il dit, Jean-Claude, ça m’a fait du bien. À travers le cheminement qui est fait, de par chacun, que ce soit difficile ou que ce soit facile, mais avant, mais avant que ça devienne facile c’est souvent difficile. Elle nous dit, lâchez pas, lâchez pas. La Lumière est là puis elle se manifeste dans un temps qui n’est pas celui qui est souhaité par l’ego. C’est mieux que ça. C’est une surprise, vraiment. Alors merci à ceux qui sont passés ici, merci à ceux qui vont passer après moi. Oui, puis sachez que vous êtes aimés beaucoup, beaucoup, beaucoup.
(Applaudissements)
Non, juste. Vous voyez, les témoignages, que ce soit ici ou que ce soit de partout. Chacun selon des scènes de théâtre différentes, de l’ego, de notre vie personnelle, nous disons tous la même chose. Nous sommes tous les catalyseurs de l’Amour dès l’instant où nous disparaissons de nous-mêmes, non pas en fuyant quelque chose mais en acceptant. C’est ça qui est évident. Mais tant que vous ne l’avez pas vécu c’est hors de portée. Mais si vous l’acceptez, vous le vivrez avec instantanéité, avec soudaineté. Et vous ne pourrez que faire comme Yves, comme toi, Jean-Claude ou etc. Wow ! Eh oui, wow, la Lumière est là. Elle n’a pas besoin de moi, d’ailleurs c’est ce que je suis, je suis cette Lumière.
Il n’y a aucune valorisation d’ego là-dedans. Parce que, comme je l’ai dit, ce n’est qu’à travers l’humilité, la simplicité que l’Amour vous trouve. Absolument pas dans une quête ou un désir ou une volonté ou une montée vibratoire, même si ça été indispensable de toucher cette supraconscience, le Soi, le Je Suis. Mais après, le traverser, ne pas s’arrêter là. Disparaître à soi-même, ce n’est pas fuir sa vie c’est simplement la traverser.
Et comme vous le dites, les uns et les autres, de constater que la Lumière est là, réellement et concrètement. Il n’y a rien à lui demander. Parce qu’elle saura toujours mieux que vous ce dont vous avez besoin. Ce qu’il vous faut. Non pas pour acquérir quoi que soit, non pas pour résoudre quoi que ce soit, même s’il y a acquisition, même s’il y a résolution mais surtout, pour vous faire vous souvenir. Rappelez vous l’année dernière, le phare de l’humanité, le Québec, la devise, je me souviens.
Oui, souvenez-vous de qui vous êtes. Pure Lumière, pur Amour au-delà de tout monde et de toute forme. Et votre vie, comme l’a dit tout à l’heure Madeleine, comme tu l’as exprimé, vous ne pourrez que constater les cadeaux permanents de la Lumière. Et ça se renforce, de mois en mois. Dans les voyages que nous faisons, dans les témoignages de frères et de sœurs de partout. C’est quelque chose qui est de plus en plus éclatant, de plus en plus simple.
C’est ça la Vérité. Quand vous vivez cet état, même une minute, qu’est-ce que peut vous importer de venir de tel endroit ou d’aller à tel endroit. Ça ne veut plus rien dire. C’est ça quand on se retrouve. Ça met fin, comme disait Bidi, à la quête spirituelle. Bien évidemment qu’il y a eu des grands êtres qui sont passés sur cette Terre. Bien évidemment qu’on s’est appuyé sur eux. Bien évidemment qu’ils nous ont aidé à nous retrouver.
Mais quand on se retrouve, réellement, on n’a plus besoin de tous ces décors dits spirituels, vibratoires, énergétiques. On est dans l’état naturel. Et vous ne pouvez qu’être comblés, au-delà de tout espoir, comme de tout désespoir. C’est infaillible, c’est systématique, c’est constant. Mais c’est d’une telle simplicité. C’est tellement simple qu’on l’a oublié. Et puis, les vicissitudes, les occupations de ce monde, de la société elle-même a toujours tout fait pour, inconsciemment ou consciemment, peu importe.
Qu’il y ait des prédateurs ou des inconscients, ça ne change rien, c’est aussi nous. Pour nous dériver, nous faire oublier cela. C’est le jeu de la scène de théâtre, du jeu vidéo comme je le dis. Mais c’est fini. Comme vous l’avez exprimé, les trois, quatre premières personnes qui se sont exprimées, dès que vous acceptez, dès que vous dites oui c’est fini, réellement et concrètement.
Mais ça parait tellement simple pour celui qui pense pouvoir contrôler, son porte-monnaie, sa vie, ses amours qu’il ne peut pas le vivre. Acceptez. Ne vous poser pas la question de savoir ce que vous acceptez, dites oui. Si vous avez besoin d’un qualificatif après, c’est oui à la Vie, oui à la Vérité, oui à l’Amour et vous verrez bien les résultats. Ils sont immédiats. Il n’y a pas de karma là-dedans, il n’y a pas à attendre un délai, c’est instantané et ça devient de plus en plus instantané.
Plus vous êtes disponibles, plus vous êtes humbles, plus vous lucides et présents. C’est-à-dire totalement insérés dans l’instant présent, comme disait Madeleine tout à l’heure. On a tous des impératifs ou des choses à faire après, mais être disponibles c’est aussi ça. C’est être capable de s’insérer dans l’instant indépendamment du lendemain, quel qu’il soit, heureux ou malheureux. Indépendamment de toute mémoire, quelle qu’elle soit.
La vrai Liberté, elle est là et c’est la Vérité. Ce n’est pas ma vérité, c’est la Vérité qui est commune à chacun. Et c’est pour chacun, la même Vérité. Il n’y en a pas d’autre. Tout le reste, c’est du cinéma. Tout le reste, ça fait partie du rêve. Tout le reste, ça fait partie de ce qu’on a accepté de jouer. Et rappelez-vous, quel que soit votre âge, quel que soit votre abondance ou vos restrictions à quel que niveau que ce soit, c’est exactement, individuellement ce qu’il nous fallait pour arriver à ça.
Mais on ne peut pas le comprendre avant. C’est incompréhensible, c’est inacceptable pour l’ego. C’est justement cela, le défi. C’est justement cela qui vous prouve que vous êtes la Lumière. Et que vous n’êtes pas cette souffrance, que vous n’êtes pas la souffrance de ce corps, de votre vie, de la scène de théâtre. Et c’est comme ça que vous acceptez, puisqu’on n’a pas le choix de toute façon d’être dans le rêve, mais on sait qu’on rêve. Et ça change tout.
Parce qu’à ce moment-là, la disponibilité, elle est totale. L’ouverture, l’accueil, l’acceptation, elle est totale. Alors, bien évidemment que ce n’est pas toujours rose 100% du temps. On a tous des choses à résoudre, à jouer sur cette scène de théâtre mais on n’est plus jamais dupes. On ne fuit pas la réalité, on est dedans, pleinement dedans mais dépouillés de la projection, dépouillés des histoires d’hier, d’avant-hier, des mondes, ça n’a aucune importance.
Et comme je l’ai dit et je le répète et comme vous le dites vous-mêmes, comme les quelques témoignages qui ont déjà eu lieu, vous ne pouvez que vous souvenir, vous ne pouvez que vous retrouvés, c’est imparable et infaillible. C’est ça la bonne nouvelle. Vous n’avez pas besoin d’énergie, vous n’avez pas besoin de spiritualité, vous n’avez pas besoin du Christ, vous n’avez besoin de Bouddha, vous n’avez pas besoin d’un maître, vous avez simplement besoin d’être vous-mêmes, inscrits dans l’instant présent.
Tout le reste se fait automatiquement et sans vous mais au travers de vous. Et les résultats, sur la scène de théâtre sont immédiats. Plus vous lâchez, plus vous recevez. Plus vous dites oui, plus vous êtes comblés. Vous n’avez pas besoin d’énergie, c’est fini ça. Vous n’avez plus besoin de montée vibratoire, c’est fini. Vous n’avez plus besoin de connaître les portes, les étoiles, les chakras, l’histoire de la création. Parce que la solution et la clé, elle a été donnée dans l’instant présent.
Alors, bien évidemment, les gens qui parlent de l’instant présent bien, il y a des gens qui sont plus compétents que nous. Eckhart Tolle par exemple a écrit des ouvrages magistraux sur l’instant présent. Tout ça, ça été des clés qui nous ont été données, comme le OD, ER, IM, IS, AL, comme les clés Métatroniques, comme le fait de prononcer son nom, son prénom, comme le fait de faire le mouvement respiratoire au niveau de la tête. C’est des alibis en quelques sortes mais en tout cas, ça nous rapproche de cette Vérité.
Mais rappelez-vous, c’est votre choix. Aucun maître, aucune personne dites extérieure, aucune référence, aucune histoire, aucune mémoire, aucune projection, aucun état de conscience ne peut vous emmener à la Vérité. C’est la Lumière qui vous trouve, ce n’est pas vous qui la trouvé. L’humilité et la Vérité c’est de reconnaître cela et surtout de le vivre. Ce n’est pas un concept. La compréhension est le vécu, comme l’a asséné Bidi pendant des mois et des mois. C’est votre disponibilité à l’instant.
Votre transparence, votre lucidité qui fait la Vérité. Mais vous, vous n’y pouvez rien. Par contre, effectivement, vous pouvez vous placer, par l’expérience de la vie et de ce qui vous arrive. Que ce soit un déménagement, un pseudo-suicide ou un gros problème comme Paul hier, qui vous donne à vivre cela. C’est quelque chose qui est à traverser, pas en luttant, pas en décidant mais en acceptant. Et à ce moment-là, comme disait Yves, la Lumière vous trouve en totalité.
Et comme je l’ai dit et je le répète, vous ne pouvez que vous reconnaître. À ce moment-là, vous n’êtes plus dupes d’un quelconque devenir, d’un quelconque monde ou quelconque situation. Vous vous êtes retrouvés, vraiment. Il n’y a rien d’autre, c’est tellement simple. C’est tellement simple, c’est le moment où aujourd’hui, sur Terre et pas seulement, dans l’ensemble des mondes, dans l’ensembles des univers, dans l’ensemble des dimensions, cela se produit.
Je l’ai dit hier, nous étions en bout de chaine, si je peux dire, le dépotoir, la dimension la plus dense et c’est en nous que se réalise le rêve, c’est en nous que se réalise la Vérité. Il n’y a pas d’effort à fournir. Retenez que l’Intelligence de la Lumière c’est facile, c’est fluide, c’est évident, c’est on ne peut plus simple. Acceptez, dites oui et vous le vivez. Il n’y a pas besoin de monter en fréquence vibratoire, il n’y a pas besoin d’avoir des visions, il n’y a pas besoin d’explication.
Le vécu est l’explication. Et tout le monde peut le vivre. Ce n’est pas réservé à quelques maîtres ou quelques initiés ou quelques individus qui ont monté les vibrations pour toucher la supraconscience. Retenez, même si aujourd’hui, ça vous semble complexe pour ceux qui ne le vivent pas ou découvre ça, que c’est affreusement simple, c’est affreusement simple. Dites oui. Ne tenez à rien si vous voulez, soyez disponibles surtout. Et la Lumière vous trouve.
Et elle vous trouve de plus en plus aisément. Et quand elle vous a trouvé une fois, elle ne s’arrêtera plus jamais. Même si vous avez l’impression, et on est tous passés par des moments, parfois pénibles dans ces derniers mois parce qu’il y a eu beaucoup de rayonnements cosmiques qui ont tapé sur les reins. Qui ont tapé à différents endroits, qui ont entrainé, pas des résistances mais des souffrances réelles parfois au niveau des corps, ce n’est pas important. C’était un prétexte pour vous rendre disponibles à ce que vous êtes. Alors on va bien évidemment continuer à écouter tous ces témoignages. Je demande à celui qui a envie de parler de prendre la place du satsang là. Allez.
Sœur : Moi, je n’ai pas envie…
Va t’asseoir ! Faites ce que je vous demande.
Sœur : J’ai l’impression que, oui, c’est ça que. Tous ceux qui témoignent, je vous trouve tellement, humbles.
Voilà.
Sœur : Alors, probablement que là, il est temps, il est temps que je fasse un saut. J’ai vécu des choses un peu spéciales dernièrement, depuis à peu près dix jours. Il y en a eu d’autres avant, bien sûr. Mais ici, c’était tellement spécial qu’à un moment donné, je me suis mise à écrire puis j’ai envoyé ça à mes beaux-enfants, j’ai envoyé ça à mes amis qui sont plus proches.
Et quand je suis arrivée ici, j’ai demandé l’aide de Marianne pour qu’elle m’aide. Je pensais que ce serait elle qui lirait ça. Plus la rencontre avance ce matin, plus je me dis, ça n’a pas d’allure de lire ça tu sais. Va donc faire ton témoignage comme les autres ! Puis, je ne sais pas, qu’est-ce qui se passe, je vais faire mon possible pour vous résumer ça, parce que, je me souviens, je ne me souviens pas mal de rien. J’ai beaucoup de difficulté à m’exprimer, normalement, sauf par écrit.
Plus tu vas laisser sortir spontanément plus tu vas voir que ça va être facile.
Sœur : Oui, bien oui. Puis, des fois, j’ai des petites expériences dernièrement avec mon médecin en tout cas. Je n’en revenais pas, au téléphone, de pouvoir être aussi limpide, ça coulait de source. Jusqu’à lui dire, bien écoutez, où étiez-vous avant de naître.
(Rires)
Sœur : Parce qu’elle n’en revenait pas de voir mon aplomb, puis comment. C’est parce que je refusais d’avoir une biopsie dans la hâte. Il fallait que j’aille, le lendemain, avoir une biopsie de la moelle épinière puis je savais ce que c’était. Mon mari avait…
La moelle osseuse.
Sœur : La moelle osseuse, oui. Bon, excusez, merci. Alors, ben c’est ça. Il y a, à peu près une dizaine de jours, j’étais très, très fatiguée. Et puis, on se réunit, quelques-uns pour faire un peu de peinture puis là, je n’avais vraiment pas le goût mais je suis allée pour les voir et, ils se sont aperçus que je n’étais pas comme d’habitude.
Alors, il y a un couple, moi j’habite dans un logement, un logis dans un édifice, il y a cent vingt logements. Ce n’est pas une résidence par exemple. Alors, j’ai un couple amis qui font du reiki. Alors, ils m’ont offert six traitements de reiki pour que je puisse venir à la rencontre, parce que, il y a dix jours, je n’étais vraiment pas certaine de pouvoir venir ici. Alors, j’ai eu mes dix traitements, mes six traitements puis ça été vraiment efficace.
Mais, qu’est-ce qui est arrivé, c’est que le vendredi, ça c’était le mercredi qu’on m’a offert ça. Le vendredi, mon médecin m’appelle le soir pour me dire que mes analyses indiquaient que j’avais probablement une leucémie et qu’elle demandait que je consulte un hématologue le plus rapidement possible. Alors, elle me demande si elle peut rejoindre quelqu’un parce qu’elle, elle part pour trois semaines en vacances. Puis, elle voudrait que les choses se fassent rapidement. Alors, comme j’avais lu et entendu qu’il fallait dire oui, oui, oui, oui, oui, j’ai dit oui.
Mais là, quinze minutes après, elle me rappelle pour me dire, d’accord, vous avez un rendez-vous demain matin, samedi matin, au CHUS, à Sherbrooke, à Fleurimont, à 10 heures. Bon, c’est pour une biopsie. Et moi je savais ce que ça représentait. Et là, je demande, parce que, est-ce que le stationnement est réparé ? Parce que j’ai des amis qui sont obligés d’aller régulièrement et c’est un fouillis, les gens ne se comprennent plus puis, il faut stationner loin de la porte puis je ne me sentais pas l’énergie pour ça. En tout cas.
Pendant que je pose ces questions-là, là vraiment c’était, j’étais inspirée, j’étais vraiment inspirée. Alors je lui ai dit, vous le savez, vous le savez docteur, je suis prête, je suis prête à partir là, je n’ai pas peur de la mort. Inquiétez vous pas. Sentez vous jamais responsable, je ne vous ferai pas de misère, n’ayez pas peur. Là, elle dit, elle y tenait beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je lui ai dit, de tout façon, vous savez, on n’en a pas tellement longtemps à vivre sur la planète.
(Rires)
Sœur : Ben là, elle ne comprenait pas trop.
(Rires)
Sœur : Ben, elle dit, vous avez l’air tellement, tellement certaine de vous. Tellement, elle était comme, un peu estomaquée, puis moi aussi.
(Rires)
Sœur : Elle dit, mais comment vous pouvez être comme ça, tu sais. Ben, je lui ai dit, avez-vous déjà pensé, avant de venir au monde ici, où vous étiez ? Elle a dit non. Alors là, ça été comme très amical, parce que c’est une femme ouverte, c’est une femme que j’admire beaucoup. Elle est respectueuse mais c’est une femme brillante puis dévouée puis elle s’occupe vraiment de ses dossiers tu sais.
Là, je dis, écoutez, je pense que si c’était possible, non, j’aimerais mieux vous savez, j’aime mieux les médecines parallèles. Elle dit, je vous l’avais dit, je ne connais rien là-dedans. Ben j’ai dit, écoutez, on peut tu remettre ça. Là, elle a dit, je vais vous envoyer une autre prescription pour une prise de sang parce qu’elle a dit, vous faites sérieusement de la leucémie. Bon. Et ça s’est terminé en bon terme, elle était contente puis j’espère qu’elle passe des bonnes vacances mais ça doit lui revenir…
(Rires)
Tu lui as posé la question essentielle. Qu’est-ce que j’étais avant de naître ?
Sœur : Voilà. Alors c’est ça. Il faut dire oui mais la Lumière se charge du reste. Parce que c’était non. J’ai eu confirmation hier que ce n’était pas le chemin à prendre. Alors, je suis très contente. Voilà. Merci.
(Applaudissements)
Sœur : Je veux juste vous ajouter que tout ça, était écrit puis j’ai envoyé ça à des amis puis des parents, mes beaux-enfants entre autres, pour qu’ils sachent puis j’ai même parlé que je venais ici puis que, en tout cas, j’ai parlé un petit peu de ce qu’on faisait ici tout ça. Alors c’est ça. Merci.
Merci Lise.
Sœur : Merci ma belle !
(Rires)
Sœur : Merci à toi.
Suivant.
Sœur : Je vais commencer par une petite question. Une question qui s’adresse à toi. J’aimerais ça savoir tes renseignements sur un triade de Beck. Est-ce que tu sais c’est quoi ?
Je l’ai déjà entendue, cette expression, mais je ne me rappelle plus.
Sœur : On m’a dit que c’était une déchirure du cœur.
Oui.
Sœur : J’ai eu ça mais je ne m’en suis pas rendue compte. Parce que j’étais très malade. J’ai descendu, j’ai, c’est après les Noces Célestes. J’ai comme, plus le contrôle de moi-même.
Les Noces Célestes, pour ceux qui ne connaissent pas, c’était en 2009.
Sœur : C’est ça.
Ça fait dix ans.
Sœur : Là, j’ai perdu du poids. Je ne mangeais presque plus. J’ai descendu jusqu’à cinquante sept livres. Là, je me suis retrouvée comme en genre d’hypothermie puis je me suis retrouvée à l’hôpital. On m’a remonté avec des pilules puis toutes sortes de choses. Mon mari était un petit peu à l’envers. Il a beaucoup demandé d’aide de Mikaël puis, il l’a bien aidé. Moi, je me suis remontée, je suis revenue à la maison, je retournais à l’hôpital, je suis revenue chez nous mais j’avais des médicaments assez forts.
Là, à un moment donné j’ai dit, les médicaments, j’arrête ça. Je reprends ma vie normale puis c’est merveilleux, tout est revenu. Tout s’est placé. Aujourd’hui, je me sens super bien. J’aime ça faire des farces, je mets des fleurs partout chez nous. J’aime ça aller dehors, dans la nature, je me sens chez moi. Quand j’arrive à l’intérieur, j’étouffe. Il faut que j’aille dans la nature. C’est à peu près tout ce que je voulais te demander, te conter. Puis je suis contente d’être ici. C’est pas mal tout.
(Applaudissements)
Merci. J’en profite pour rappeler effectivement, et ça été répété par de nombreux intervenants que dans cette période particulière, la nature est essentielle. Que ce soient les oiseaux, les animaux, les arbres, la forêt. N’oubliez pas que l’enfermement c’est la société humaine en totalité. Frère K, Krishnamurti en a longuement parlé quand il était incarné à travers les canalisations. L’enfermement c’est la société. Ce n’est pas l’Homme, ce n’est pas la nature. C’est ce que nous avons créé au sein de l’enfermement. Et aujourd’hui la nature, tu en parlais alors j’en profite pour le redire. Si vous avez la chance d’avoir du temps.
Mais on a tous du temps, une heure ou deux par semaine, ne serait-ce que ça. Allez dans la nature. Allez auprès des arbres, allez auprès des oiseaux, auprès de l’eau. Ça été dit par Phahame, même l’eau de votre baignoire. Mais dans la nature, c’est mieux. Vous avez une aide phénoménale par la nature. Ça été expliqué longuement par OMA. La lumière adamantine, quand elle a commencé à se précipiter, bien évidemment, elle est allée là où c’était le plus facile. Les arbres, par leur verticalité sont reliés à la Vérité. Et, tous les gens aujourd’hui, qui ont la chance de pouvoir se balader dans la nature, le constate. Dès qu’on est dehors, dans la nature. La nature, c’est l’état naturel, dans la vie qui s’organise au-delà de tout mental. La perfection de la Vie. Vous allez résonner à cela.
La nature, les peuples de la nature, les peuples de l’eau, les végétaux sont d’une aide considérable. Parce que, eux, sont dans l’état naturel. Ce sont eux, les végétaux, qui ont reçu en premier, les particules adamantines quand elles ont commencé en 2011 à arriver sur Terre et à se cristalliser. Pour nous, nous faire retrouver le corps d’Éternité. Mais aussi pour les arbres, qui eux sont verticaux. Vous avez beaucoup d’arbres au Québec, vous avez l’eau, l’horizontalité et vous avez les arbres.
Donc, la nature est d’une grande aide. Vous savez d’ailleurs peut-être qu’au Japon, ils ont créé une branche de la médecine qui s’appelle la sylvothérapie. Officiel. La sylvothérapie, c’est la thérapie par les arbres. Et chaque arbre a des propriétés particulières. D’ailleurs, les japonais sont en train d’étudier ça. Un peu comme dans l’esprit chamanique. On sait que tel arbre représente tel totem, telle énergie. Avec des effets, tout ce qu’il y a de plus concrets. La chimie appartient à la société, appartient à l’enfermement, il n’y a rien de naturel là-dedans.
L’état naturel c’est retrouver la nature aussi. C’est retrouver cette spontanéité de l’enfance. Retrouver cette confiance totale, non pas en vous, ni en l’autre, ni en la société mais en la Lumière que vous êtes. Et là, les cadeaux pleuvent, les grâces pleuvent. Vous n’avez rien à demander. Vous n’avez rien à espérer, vous avez juste à accepter cela et cela se produit.
Tous les témoignages que vous livrés, au fur et à mesure des mois et là, aujourd’hui, sont de plus en plus clairs et éloquents par rapport à ça. Résonnez à ce qui est dit, laissez vous pénétrés par ce que disent les frères et les sœurs ici et vous allez le vivre de la même façon que quand Bidi commence à hurler dans la pièce ou quand vous faites le mouvement respiratoire primaire ou quand OMA s’exprime.
Chacun a la possibilité de résonner avec l’autre parce que, je l’ai dit hier, nous sommes réellement et concrètement les uns dans les autres. Réellement. L’autre n’est que moi dans un autre espace-temps. Dont le point de convergence est cette Terre, à travers la forme. Comme disait Bidi, comme disait OMA, l’ensemble de la création est là, au milieu de notre poitrine. Le reste n’est qu’une projection.
Et servons-nous justement, de cette nature si majestueuse, végétaux, animaux, tout ce qui est naturel. Parce que là, vous allez aussi vous retrouver, sans effort, sans rien demander si vous êtes disponibles. Si vous vous placez, par exemple, dans la nature en étant l’observateur. Regardez, sentez. Ne cherchez pas à classifier mais soyez disponibles pour ce que vous regardez. Ça peut être l’observation des oiseaux, ça peut être aller toucher un arbre. C’est comme ça que vous vous retrouvés.
Et certainement pas avec des discours ou des vibrations même si elles sont toujours aussi importantes, ces montées vibratoires. Mais vous n’en avez plus, vous n’avez plus besoin de vous en occuper. C’est la Lumière qui s’en occupe, réellement. Et c’est à vous de vous le démontrer à vous-mêmes, en le vivant. Pas en conceptualisant ou en ayant peur ou en se posant des questions. Et ce que vous vivez en ce moment est ce que nous vivons tous les uns et les autres.
Libres ou pas libres, dans la Vérité ou pas dans la Vérité et bien c’est justement cela qui, quoi qu’on en pense, quoi qu’on ne soit pas contents. Parce que c’est vrai que c’est plus agréable de ne pas être malade, de ne pas avoir de problème que d’en avoir. Mais c’est justement ce qui nous arrive aujourd’hui, que vous avez le, chacun, individuellement que nous avons le plus de possibilités de nous retrouver.
C’est ça l’Intelligence de la Lumière. Elle n’a pas besoin de vous. Parce que vous êtes, cette Intelligence. Réellement et concrètement. De façon beaucoup plus formelle, de façon beaucoup plus tangible que ce personnage qui est pourtant là, que cette forme, qui est là, qu’il faut accueillir, elle aussi. Plus vous lâchez, plus vous êtes libres. Plus vous accueillez, plus vous êtes libres.
Et comme le disait Lise, tout à l’heure, les mots sortent tout seul. Il n’y pas besoin de préparer de discours. Les mots qui s’expriment sont ceux qui doivent s’exprimer.
Sœur : On reste surpris.
Et ça, c’est fondamental. C’est ça la spontanéité. C’est ne rien retenir, ne rien réfléchir, ne pas chercher les mots mais, avec les mots et le vocabulaire qu’on a, laisser les mots s’écouler. C’est ça le témoignage qui crée cette résonance où vous commencez à être émus, à ressentir cette émotion profonde, qui n’est pas une émotion liée à l’ego mais une émotion du Cœur, que vous commencez déjà à vivre, vous voyez. Oui, Johanne.
Sœur : Deux minutes.
Deux minutes de quoi ?
Sœur : Il reste deux minutes pour qu’on arrête parce qu’il va être 11 heures 45.
Ah ! On n’a pas le temps de parler. Qu’est-ce que tu veux dire ? Vas-y.
Frère : Hier, tu parlais, la nature, si elle venait à moi […]. Ça veut dire, ce que je fais, je nourris l’Amour qui transforme l’Unité de la réalité de l’Être.
C’est exact. Merci notre poète des lettres. Alors bon, on a déjà passé, il est midi moins quart donc, on va faire une pause. Je vous rappelle que cet après-midi, après le repas… on a dit vers quelle heure ?
Sœur : 13h30.
13h30. On aura une première canalisation d’OMA, où là, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les écrire ou à venir les poser au micro. Il faudra vous déplacer. On ne déplacera pas le micro, parce que là, ça sera en direct, je vais l’annoncer. Vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez à OMA. Nous continuerons, bien évidemment ces témoignages demain matin dans le deuxième Satsang, qui sera aussi consacré à ça, parce qu’il y en a plein qui ne sont pas encore venus s’exprimer.
Et je vous assure que les témoignages que vous, ce que vous exprimez, spontanément là, est aussi pleinement efficace que ce que je pourrais dire ou que n’importe lequel d’entre nous pourrait dire. C’est ça la magie de la résonance Agapè. C’est ça la magie du Feu du Cœur Sacré et c’est ça la Vérité.
Alors, on fait la pause et on reprend donc, à 13 heures 30 avec OMA. N’oubliez pas, si vous avez des questions de les écrire, ce sera plus simple pour poser des questions. Si, il y aura aussi des questions orales, à ce moment-là, je vous demanderai de vous déplacer devant ce micro, qu’on tournera comme ça, légèrement là, pour exprimer ce que vous avez à exprimer. D’accord ?
Merci en tout cas, de ce début en fanfare.
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