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O.M. Aïvanhov (Partie 2)

2 Décembre 2019

Eh bien chers amis, nous allons pouvoir continuer nos échanges et vos questionnements et continuer à résonner ensemble à la vérité.

Alors chère amie, je t’écoute. Quels sont les prochaines questions ou témoignages écrits, bien sûr, ou orales ?

Sœur : Ce sont des questions. Le frère s’approche.

Frère : Bonjour.

Bonjour.

Frère : J’aimerais avant tout remercier de nous avoir parlé beaucoup du moment présent, parce que moi, ce que j’aime dans le moment présent : il est toujours présent.

(Rires)

Frère : Jeu de mots. Mais : mais. J’ai une question par rapport à l’Absolu. Il est vrai que c’est tout nous autres qui a construit ce rêve. Il est vrai que ça va se dissolver parce qu’on retourne justement à l’Absolu. Maintenant, ma question est : y a-t-il un après-absolu ?

(Rires)

Bien-aimé, l’Absolu n’a ni après, ni avant, ni pendant.

(Rires)

L’Absolu est la totalité du créé et de l’incréé. Il ne peut pas être considéré, ni comme avant, ni comme après, ni comme devenir, ni comme évolution. Il est l’ultime vérité qui met fin au rêve de la création et à l’illusion de la souffrance du bien et du mal, qui est réelle bien sûr quand nous sommes incarnés, mais qui n’a aucune subsistance ni aucune consistance au sein de la Vérité absolue.

Le bien et le mal, la forme, les dimensions font toutes partie intégrante du rêve. Quand vous vous souvenez qui vous êtes, au-delà de l’être c’est-à-dire dans la fusion de l’être et du non-être, la fusion du paradis blanc et du trou noir, vous constatez qu’il n’y a ni avant, ni après, ni pendant. Il y a juste ce qui est présent dans le moment présent et dans l’instant présent, dans votre présence comme dans votre absence.

L’Absolu est l’ultime. Il n’y a pas de post-ultime. L’Absolu est le moment où l’alfa prend conscience qu’il est l’oméga. La boucle est bouclée. Le chemin du rêve a été parcouru en totalité. Dès que vous vous souvenez, il n’y a aucune place pour un après. Il y a juste la place pour l’instant présent, et dans l’instant présent, tous les rêves de la création y sont contenus.

Agapè met fin à toute quête, à toute interrogation, à tout questionnement sur qui tu es. Tu peux te poser des questions sur ce que tu veux, sur ce que tu vas manger ce soir, sur le temps qu’il va faire demain, sur la voiture que tu vas acheter, sur la rencontre que tu vas faire avec une femme ou un frère dans quelques jours ou dans quelques semaines, mais tu ne peux pas d’interroger sur qui tu es, ni sur une notion temporelle ou d’un quelconque devenir parce qu’en Agapè, il n’y a rien à devenir. Tout est déjà inscrit, et tout est déjà venu, et tout a été vécu.

Donc l’Ultime est vraiment ultime et il ne peut pas y avoir d’après-l’Absolu. De même qu’il n’y a jamais eu d’avant-l’Absolu. L’avant de l’Absolu fait partie du rêve. L’après de l’Absolu ferait partie d’une projection de la conscience. L’ Absolu n’est pas la conscience, ni supra, ni intra, ni normale.

Il y a dans Agapè, dans la liberté, dans la vérité, c’est la même chose, il y a le grand Tout, le grand vide, et le grand Silence, et la totalité de la vérité.

…Silence…

Tous les mots n’ont été que des expériences libres, sauf au sein des mondes que j’avais nommés « enfermés ». Mais l’enfermement des mondes, réalisé par les archontes, fait partie du scénario du rêve. Il n’y a rien à juger. Il y a tout à accepter, tout à transmuter par l’acceptation et l’accueil. Cela met fin à tout questionnement, à tout devenir, à toute évolution ou involution.

C’est là que tu découvres que tu as toujours été là. Que peut-il manquer ? Que peut-il y avoir ensuite ? Il n’y a pas de suite. Qui voudrait une suite dès l’instant où il vit Agapè ? Qui voudrait habiter une forme, une dimension ou un monde donné, sauf celui qui se croit encore atteint de quelque chose de déficient, seul celui qui croit que la conscience est l’aboutissement, comme supposer un après le présent, un après après l’évènement, ou un après après l’Absolu vécu.

La vérité n’a pas besoin de demain, la vérité n’a pas besoin d’hier, la vérité n’a pas besoin de scénario, ni de forme, ni de monde, ni de manifestation. C’est le seul endroit où tu éprouves, ressens et vis la certitude d’être complet, d’être entier, où rien ne peut manquer, quelle que soit ta vie, quel que soit ton âge, quelles que soient tes suppositions, quelles que soient tes expériences.

Et comme je l’ai dit, je le répète, tu ne peux que te reconnaître en cela. Mais bien évidemment, tant que tu ne t’es pas reconnu en totalité, il y aura toujours cette interrogation sur demain, sur une évolution, sur une autre dimension, sur un devenir. En l’Absolu, il n’y a rien à devenir car tout est déjà venu, et tout est déjà accompli en totalité.

Comme disait Bidi, la conscience est une maladie, une imposture totale. Elle n’est pas plus réelle que ce corps. Alors bien sûr, la conscience est réelle tant que vous êtes dans la conscience ; le corps est réel tant que vous êtes dans ce corps. Mais vous n’êtes pas ce corps, vous n’êtes pas un monde. Vous êtes le Tout et vous êtes le Rien. Ce n’est pas un jeu de mots, c’est à vivre. La complétude est totale, la joie est totale, il ne manque rien. Tout y est et rien n’y est. La fusion de l’être et du non-être, c’est la reconnexion du rien dans le tout et du tout dans le rien.

Rien n’est séparé. Tout est Un et il n’y a personne. D’ailleurs, quand on dit « une personne » et quand on dit qu’il n’y a personne, ça veut dire pourtant la même chose. Il y a personne ou je suis une personne. Vous voyez la différence ? Il n’y en a pas. Quand vous affirmez être une personne, en fait vous ne faites que dire qu’il n’y a personne, c’est le même mot. Simplement, le verbe qui y est accolé en change le vécu et la signification : je suis une personne ou je suis personne. Vous voyez, le même mot a deux sens différents.

Pareil, quand on parle, quand on parlait de vivre la supraconscience, le supramental, le Soi, le « je suis » ou le « je suis un », c’était une étape qui a permis l’alchimie et de vivre Agapè. Le Soi n’a jamais été la finalité. C’est en ce sens que tous les cheminements spirituels, même des grands êtres qui ont posé les pieds sur cette terre, ne pouvaient révéler la vérité. Ça a déjà été dit, je crois.

Le Christ disait « Moi et mon Père sommes Un » ; il manque une proposition : Je suis le Père. Il n’y a personne. Vous êtes une personne et pourtant il n’y a personne. Si vous voyez toute la subtilité et tout le contenu qu’il y a derrière ce simple mot de « personne », ou de « personnage », c’est la même chose, c’est une mascarade, c’est un rêve.

Et quand nous disons c’est un rêve, ça ne veut pas dire que c’est une illusion. C’est la réalité quand nous sommes incarnés, à laquelle nous ne pouvons échapper. Même si nous sortons de notre corps, même si nous sommes Agapè, le personnage il est là jusqu’à son dernier souffle. Mais ce n’est plus lui qui commande, il est au service de qui vous êtes. Ça fait une grande différence dans ce qui est vécu.

À ce moment-là, tout est facile, tout est fluide, tout est miracle et tout est grâce. Alors que quand vous croyez encore qu’il y a une personne quelle qu’elle soit, vous ou un maître, vous êtes dans une relation de distance, de séparation, d’adoration ou de détestation, peu importe, mais il y a une distance.

Dans l’état présent, dans l’état absolu, en la vérité d’Agapè, il ne peut exister la moindre distance. Il n’y a plus de temps, il n’y a plus d’espace. Bien évidemment, nous demeurons lucides que le temps s’écoule sur ce monde, mais il est vu pour ce qu’il est, c’est-à-dire un rêve.

Ce n’est pas une expression ou pas un concept. Le rêve est la vie éphémère, le rêve est la création dans sa totalité, aussi bien dans les mondes libres… Rappelez-vous, nous sommes les uns dans les autres. Toutes les particules et tous les mondes sont les uns dans les autres. C’est l’intrication ou l’entrelacement quantique, avec des équations démontrées, aujourd’hui.

À partir de là, que vaut encore la notion d’espace apparent, la notion de temps qui s’écoule ? Ça ne peut plus rien dire, même si vous êtes soumis au temps au sein de la réalité illusoire du rêve de ce monde. Mais vous n’êtes plus dupes. Il y a acceptation du rêve, il y transcendance du rêve. Le rêveur est réveillé mais il laisse le rêve s’achever parce qu’il sait que chacun n’est pas au même moment de son réveil du rêve.

C’est ça quand Abba vous disait « laissez les rêveurs rêver ». L’Intelligence de la Lumière les réveillera au moment qui a été écrit. Ne cherchez à convaincre personne de quoi que ce soit. Soyez simplement qui vous êtes et à partir de là, l’Intelligence de la Lumière agit, dans votre vie, dans vos relations et dans toutes les circonstances de votre vie. Tout le reste, c’est du cinéma, tout le reste passe. Vous naissez, vous mourez, mais vous, en vérité, vous n’êtes jamais nés, vous n’êtes jamais morts.

Tout dépend comme disait Bidi du point de vue, c’est-à-dire de l’emplacement de la conscience. Est-ce que la conscience est inscrite dans la conscience corporelle, c’est-à-dire que vous êtes identifiés à votre forme ? Bidi vous a asséné pendant des années que vous n’étiez pas ce corps. Le Christ avait dit que vous étiez dans ce corps mais que vous n’êtes pas ce corps ou si vous préférez, que vous êtes sur cette terre mais que vous n’êtes pas de cette terre.

Vous êtes à la limite de toutes les terres et de toutes les planètes, quelles que soient vos origines et vos lignées stellaires. Tout ça a été un temps, parce qu’il a fallu cadrer, encadrer, diriger l’histoire vers le moment du réveil. Mais quand vous êtes réveillés, le rêve n’a plus aucune importance.

Mais là, c’est différent du réveil du matin, parce que le matin, vous sortez de votre lit et vous vivez votre vie active. Mais là, quand vous vous réveillez, vous ne sortez pas de votre corps ni de votre vie, vous devenez, comme ça a été dit, la Vie. Et tout s’écoule avec facilité.

Comme disait Nisargadatta : quand je vois que je suis tout, c’est l’Amour ; quand je vois que je suis rien, c’est la Sagesse. Il n’y a pas d’antinomie entre le tout et le rien. Le tout contient le rien et le rien contient le tout, à la même façon que chacun d’entre nous contient la totalité de la création au cœur du cœur, au point zéro.

Il n’y a pas de destruction, ça n’a jamais été créé, la création étant le rêve. Ça a été parcouru. C’est comme si votre conscience vivait le temps et que la création était hors temps et hors espace. Encore une fois, c’est à vivre. C’est difficilement traduisible en mots, en concepts. Mais quand c’est effectivement vécu, ça ne laisse aucun doute sur le fait que tout ce qui pourtant a été dit pour parcourir le scénario écrit, est aujourd’hui inutile. Ce n’est pas à rejeter, ce n’est pas à considérer comme néfaste, mais simplement comme des éléments de votre réveil. Il n’y a rien a juger, il y a juste à constater que vous êtes la vérité, c’est tout.

Il ne peut pas y avoir d’après à l’instant présent et à la vérité. La vérité est intemporelle, elle est  permanente, elle a toujours été là. L’état naturel, c’est l’état de la vie telle qu’elle se déroule en dehors de la société humaine, en dehors des organisations quelles qu’elles soient, qui se déroule spontanément. La graine germe, la fleur sort, ça se fait naturellement. Tout le potentiel est dans la graine.

De la même façon, tout le potentiel de la création, tout le créé, est dans le cœur du Cœur. Et quand vous vivez tout le créé, que vous êtes tout, c’est-à-dire Agapè, ça veut dire que vous avez accepté de n’être rien. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut être rien dans le rêve, chacun parcourt son rêve avec les circonstances les plus adéquates pour lui, en âge, en situation affective, financière, sociétale, de pays. C’est les circonstances qui sont, pour chacun d’entre nous, les mieux adaptées à la découverte de ce qui a toujours été là.

C’est ça « je me souviens ». Ce n’est pas un mécanisme de mémoire historique, c’est un mécanisme de la mémoire de la création de l’histoire. Ce n’est pas vraiment la même chose n’est-ce pas ? Il n’y a pas d’après à l’Absolu, il n’y a pas d’avant. C’est hors temps et hors espace. Et c’est l’unique vérité, absolue.

Je vous renvoie à ce que disait Anaël avant les noces célestes, voilà déjà dix ans, plus de dix ans, concernant la vérité absolue et la vérité relative. La vérité relative dépendra toujours de l’emplacement de la conscience et sera toujours polarisée, en bien ou en mal dans ce monde, mais aussi dans les univers, en ce qui est chargé électriquement, positivement ou négativement. C’est la polarité.

Dans l’Absolu, il n’y a pas de polarité. La phase ultime avant l’Absolu, oui, elle existe, ça a été nommé l’androgyne primordial. C’est le moment où le féminin sacré et le masculin sacré fusionnent en la même réalité, l’androgyne, là où il n’y a ni homme ni femme, ni particularisme lié à ce que nous nommons polarité masculine ou féminine, c’est pour ça qu’on l’a appelé l’androgyne. Mais l’androgyne est encore inscrit au sein d’un cerveau, au sein d’une forme, c’est le préalable à la dissolution dans la vérité. C’est l’état d’unité, c’est l’état du Soi magnifié, qui ne se regarde pas à sa propre lumière mais qui accepte d’être rien. Et à ce moment-là, vous êtes tout.

La complétude est telle, encore une fois, qu’il ne peut exister la moindre interrogation sur le demain. Gardez vos préoccupations sur demain comme je l’ai dit, par rapport aux choses quotidiennes de la vie au sein du rêve, mais pas pour la vérité.

À l’époque, je crois… et je crois que Bidi avait parlé de celui qui est dans la prison et qui n’a connu que la prison. Comment peut-il imaginer que derrière les barreaux et la porte de la prison, il y a autre chose ? Il ne connaît que ce qu’il peut percevoir, sentir, toucher et voir.

Mais par contre, vous pouvez vous souvenir, en accueillant, en acceptant, en disant Oui, avec le mouvement respiratoire ternaire que vous a enseigné Abba, avec le Feu du Cœur Sacré, avec la Résonance Agapè et Résonance Agapè Réseau, vous vous rapprochez de la fusion de l’être et du non-être. Tout le reste effectivement n’est que cogitations, supputations et activités mentales ou activités de la conscience.

Vous n’êtes pas la conscience. Vous vous exprimez à travers la conscience, comme vous vous manifestez à travers un corps. Mais vous êtes antérieurs à tous corps, à toute forme, à toute dimension et à toute histoire. Vous êtes toutes les histoires, vous êtes tous les mondes. Sachant cela en le vivant, que peut-il y avoir après ? Que peut-il subsister comme interrogation, comme devenir ? Que peut-il y avoir après Agapè ? Que peut-il manquer en Agapè ? Rien. Tout est parfait. Comme vous dites, je crois, tout est correct.

(Rires)

Tout est en ordre. C’est la fin du désordre, la fin de la polarité, la fin des alternances. C’est le grand Silence, le grand vide. Alors, que vous le nommiez grand Silence, grand vide, Absolu, Ultime, le Parabrahman comme disait Nisargadatta, ce sont des mots qui sont adaptés à la culture, au vocabulaire, mais qui traduisent bien difficilement la vérité vécue. Il est beaucoup plus facile de l’exprimer par l’art, par le chant, par la poésie, par la spontanéité de votre don de vous-mêmes en le service aux autres qui ne sont que vous.

Et quand on dit que les autres sont vous, celui qui est Agapè le sait, le vit. Il ne peut pas entreprendre quelque chose de néfaste envers quiconque parce qu’il sait que c’est lui. Ce n’est pas par peur d’un quelconque karma ou d’une quelconque peine, c’est parce que ça ne peut pas être autrement. C’est quelque chose de spontané, vous vous êtes donnés à la Vie. Vous êtes libres.

La liberté n’a pas besoin de forme, la liberté n’a pas besoin de conscience quelle qu’elle soit. Et comme ça été dit et répété d’innombrables fois, vous ne pouvez que vous reconnaître. Il ne peut demeurer la moindre incertitude quand c’est vécu.

Alors bien sûr, nous l’avons vu à travers les questionnements dans la première partie, à la fin, d’une sœur qui disait qu’elle avait vécu cela et que ça s’était éloigné. Non, comme je l’ai expliqué, c’est simplement les habitudes qui reprennent le devant de la scène, qu’il vous faut percevoir.

Et d’ailleurs, vous êtes très nombreux maintenant à dire clairement quand vous êtes dans une relation de quelque nature que ce soit, face à n’importe quels frères et sœurs, au-delà de toute perception énergétique ou vibratoire, au-delà de tout jugement, vous savez instantanément si celui qui est en face de vous est encore en train de rêver et se croit un personnage, ou n’est plus une personne.

Vous ne pouvez pas travestir la vérité à Agapè, mais comme je dis, nous n’avez rien à condamner, laissez les rêveurs rêver. Mais vous voyez clair, vous êtes lucides, vous ne jugez pas. Vous accompagnez. Et quand un frère ou une sœur exprime une souffrance, vécue, réelle pour lui, quelle qu’elle soit, vous ne pouvez que compatir, vous ne pouvez que partager – c’est l’empathie – parce que vous savez en le vivant que l’autre est vous, réellement.

À ce moment-là, qu’est-ce que vous voulez faire comme mal, ou comme bien ? Non, vous agissez parce que vous ne pouvez pas faire autrement que d’être en Agapè. Vous vous êtes sacrifiés, vous êtes libres, et vous percevez clairement que l’autre est en totalité, totalement, sans aucun doute possible, et d’ailleurs ceux qui vivent Agapè le voient clairement.

Quand vous voyez, quand vous êtes dans une relation quelle qu’elle soit, même de deux minutes, dans un commerce, avec un enfant, avec un parent, avec un mari, une femme, quand l’autre est dans le personnage ou quand il est dans la vérité. Vous voyez celui qui porte un masque ou celui qui est naturel, sans jugement, parce que vous savez que vous aussi vous avez rêvé, que nous aussi nous avons rêvé. Et donc, il y a non pas un pardon, il n’y a rien à pardonner, mais un état de grâce qui est réel, qui est total.

Vous ne pouvez pas vous soustraire à l’élan du service à l’autre. Vous ne pouvez pas vous soustraire, même si vous le souhaitez ou que vous n’avez pas le temps, à toute demande. Vous ne pouvez que répondre, vous ne pouvez qu’être ouverts quoi qu’on vous demande. Même si vous voulez faire autrement, vous ne pouvez plus. C’est un état naturel, ce n’est pas un effort. C’est un grand relâchement, c’est une grande facilité et c’est une grande évidence aussi.

…Silence…

On laisse s’établir – deux minutes, avant la question suivante – la Résonance Agapè qui est en train de se vivre, là.

…Silence…

Allez, nous continuons à jouer le jeu des questions-réponses et témoignages. Qui veut venir interroger ou témoigner ?

Sœur : Une sœur s’approche.

Sœur : Bonjour Omraam.

Bonjour.

Sœur : C’est un rêve. Au matin, au réveil, je constate avec stupeur qu’il y a eu une tempête de neige avec une quantité industrielle. La neige, la neige, la neige, c’était à ne rien comprendre. Je constate tout et je vois le voisinage, les gens qui sont dans leur entrée courent à faire des petits sillons dans leur entrée avec des petites pelles d’enfants. Moi, la seule façon de sortir de chez moi, c’était de passer, sortir par la fenêtre du deuxième étage, et c’est très haut, je veux dire que ça prenait du courage.

Et là, j’ai la décision, j’ai une certitude que c’est ce mouvement-là qu’il faut que je fasse. Aucune crainte, aucune hésitation, je m’envole, je sors par la fenêtre, légèrement vêtue, je ne sens aucun effet du froid, et tout ça à vol d’oiseau, à vol plané. J’arrive au sol, et la neige fond. Pendant que les autres s’affairent à pelleter, moi tout se fait. Magie, magie. Et je souhaiterais que ce soit ainsi.

(Rires)

Sœur : Merci. J’aimerais entendre votre appréciation, s’il vous plaît.

Merci. Je précise que bien évidemment la neige, comme la glace, comme la grêle, c’est le paradis blanc, c’est aussi bien sûr le feu froid, c’est aussi les eaux d’en-haut qui sont marquées par le feu. Le feu froid. Le feu n’est pas chaud, tous les frères et sœurs qui ont rejoint le soleil, c’était déjà le cas déjà bien avant la découverte de la vérité, au moment de la libération des corps d’éternité enfermés dans le soleil, après les Noces célestes, dans les années suivantes.

Bien sûr, vous avez été quelques-uns, moins nombreux que nous le pensions, à vivre le corps d’éternité, le corps christique si vous voulez, qui est le corps solaire. La lumière que vous voyez là-haut qui brille, n’est rien d’autre que votre éternité. Et ceux qui sont allés dans le soleil vous diront tous la même chose, ce n’est pas chaud, c’est d’une douceur incroyable. Il n’y a ni chaud ni froid, il y a une douceur, un enveloppement, à nul autre pareil, comme quand vous vivez Agapè, ici, dans ce corps, vous êtes devenus le Soleil, vous êtes redevenus le Soleil, entre autres.

C’est le paradis blanc, ce n’est pas pour rien que le paradis blanc, à l’époque, voilà plus d’un an, Abba vous avait parlé de ce qui avait été écrit, à l’instant initial de la Création, qui ont été repris par les chanteurs, surtout en ce vingtième siècle, dont une chanson qui s’appelle le paradis blanc. Je vous invite, non pas aux paroles mais aux images de cette chanson, et de ce monsieur chanteur qui s’appelait, je crois, que ce n’était même pas son vrai nom, Michel – Michaël – Berger. Tout y est, le rêve, la neige, la baleine, le loup, l’échelle de Jacob.

Tout ça a été écrit, Abba l’avait expliqué l’année dernière. La neige c’est le paradis blanc, matérialisé sur Terre. Voilà pourquoi le Québec est comme je l’ai dit le phare de l’humanité. Par l’horizontalité et la verticalité. L’horizontalité de l’eau, qui recouvre d’innombrables territoires du Québec, mais aussi par les forêts, les arbres, et aussi par la neige, que bien évidemment vous connaissez en abondance au sein de ce pays. C’est la représentation matérielle, la manifestation matérielle du paradis blanc.

Et ton rêve le décrit parfaitement, tu es sortie par la fenêtre, la fenêtre ce n’est pas l’endroit habituel par où l’on sort et on entre, n’est-ce pas ? On rentre par la porte. La porte du mandat, la porte de la destinée, lors de la conception, mais on sort par la fenêtre, la fenêtre de l’âme, le chakra de l’âme, la fenêtre de l’esprit, ou le chakra de l’esprit. Le rêve que tu as vécu, te ramène au paradis blanc, tout simplement. Comme tout à l’heure notre sœur à travers son concessionnaire automobile et la voiture tellement lumineuse, c’est la même chose.

Le multicolore dont je parlais durant ce mois de décembre de cette année vous conduit à l’alchimie des couleurs, et donc au paradis blanc, et donc à l’Absolu. C’est les deux versants de la même pièce, être et non-être, la jonction de l’être et du non-être, Shantinilaya, la Demeure de Paix suprême et le feu du Cœur Sacré, la couronne ascensionnelle du cœur, le Lemniscate sacré, la Merkabah interdimensionnelle. C’est la même chose, ça traduit la même réalité qui est l’accès et le retour à la vérité, antérieure à l’unité. Je te remercie de nous avoir confié ce rêve, et ce vécu.

Sœur : Merci à vous.

N’oubliez pas aussi qu’il avait été dit l’année précédente que le rêve est le réel, et que le réel n’est qu’un rêve. Comme le tout est rien et le rien est tout. Mais cela est indiscernable et invérifiable par le mental, même par l’âme et même par l’esprit. Ce n’est vérifiable que par Agapè.

Allez, nous pouvons continuer.

Sœur : Un frère qui s’approche.

Frère : Bonjour Omraam.

Bonjour.

Frère : Merci de votre accompagnement. C’est un rêve aussi, de la nuit passée. En fin de compte, dans ce rêve, il y a l’observateur qui regarde la scène suivante : devant lui, il y a ce qu’on pourrait peut-être penser être un personnage ou quelqu’un, mais en fin de compte je ne vois pas, ou l’observateur ne voit pas la forme, mais il voit comme un gros cœur, un cœur qui est là devant lui, et devant ce cœur, dans la même scène, il y a comme une lumière avec une épée, et puis cette lumière avec l’épée s’avance vers le cœur pour le transpercer, mais le cœur lui, il semble craindre un peu et il recule, donc à deux, trois reprises comme ça, dans le rêve, c’est ça, la lumière où l’épée s’avance et le cœur, lui, bien, recule à chaque fois. Et bon, le reste du rêve, je ne l’ai pas vraiment, ça se termine de cette manière-là.

Le rêve de transpercement par l’épée est très important, c’est le transpercement du cœur, c’est l’ouverture du péricarde, c’est l’épée de Mikhaël, ou l’épée de Métatron, ou l’épée du Christ. Cette épée qui est venue trancher, ne détruit pas, elle vient trancher ce qui est illusoire.

Les rêves que vous exprimez aujourd’hui ont une coloration commune, et vous renvoient au paradis blanc, nous l’avons vu, au transpercement du cœur, à l’ouverture du cœur, au feu du Cœur Sacré, à la vérité et à l’absolu de Agapè.

Je te remercie.

Frère : Merci à vous.

…Silence…

Sœur : Bonjour OMA.

Alors là, il va falloir répéter, hein.

Sœur : Je viens poser une question concernant un trouble de santé. Il y a deux mois, j’étais en pleine forme, j’étais dans les travaux, ça allait bien, et j’ai commencé, j’étais sans mouvement debout dans ma cuisine et j’ai ressenti un problème lombaire dans le coin du sacrum.

Lequel, en-haut, en-bas ou latéralement?

Sœur : C’était surtout du côté droit.

Là où il y a une porte.

Sœur : Oui, et ça a duré, et ça dure encore, puis j’ai été voir une ostéopathe, puis l’ostéopathe me dit que j’ai ce problème-là, mais j’ai un autre aussi, c’est que dans le bout de la dixième côte ou l’oreille droite, j’ai une douleur qui est là depuis Noël passé. L’ostéopathe me dit que j’avais un blocage au côté droit au niveau de la poitrine, au début elle pensait que je n’habitais pas mon côté gauche, elle me dit que ce n’était pas ça le problème, c’était que j’avais une cristallisation sur le côté droit de la poitrine. Est-ce que vous pensez que je peux faire de quoi avec les traitements pour aider ça ou je m’en tiens à la confiance à la Lumière pour décristalliser tout ça?

Alors, ce n’est pas la peine de répéter, là, la connexion est établie. Je vais te répondre en plusieurs points. Tout d’abord une règle générale. Par exemple, vous voulez aller voir un médecin parce que vous avez un sifflement d’oreille gauche. C’est le chant de l’âme, à moins bien sûr qu’il y ait une pathologie. Mais souvent, les gens qui ne sont pas au courant que c’est le chant de l’âme ou le nada, vont voir des ORL. Ils ne vont rien trouver.

Si vous allez voir un ostéopathe, si cet ostéopathe, même s’il est très doué, même fluidiquement, et qu’il ne vit rien par rapport au vibral, il va vous trouver toutes les misères du monde. Par exemple un frère qui aurait l’ouverture des chakras du haut, c’est-à dire qui recevrait l’Esprit saint, avec l’activation des étoiles, si vous allez voir un ostéopathe, qu’est-ce qu’il va vous dire ? Il va vous dire que vous avez le crâne figé, parce qu’il n’est pas capable de ressentir le niveau d’ouverture où vous êtes.

Faites très attention quand vous vivez ces phénomènes mystiques, réels, de la transmutation et de la transsubstantiation, surtout que là, depuis deux mois, et en particulier même je dirais… oui, ça fait deux mois, nous sommes déjà en décembre, à partir du mois d’octobre on a eu un afflux de vibral au niveau du bas du dos, dans la région lombaire. Ceux qui avaient une fragilité à ce niveau-là, antérieure, ont eu des problèmes même des fois très graves, avec des calculs, avec des phénomènes divers au niveau de toute cette région lombaire mais aussi du petit bassin.

Regardez autour de vous, le nombre de kystes de l’ovaire, droit ou gauche d’ailleurs, regardez le nombre de coliques néphrétiques ou simplement de lombalgies. Je vous rappelle ou je vous dis, parce que vous rappeler, non ça ne vous rappellera rien, que quand vous rentrez en incarnation, quarante jours avant la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde, vous êtes déjà là. Et au moment où vous passez du ciel comme disent les chinois, non-manifesté, ce qu’ils appellent ce qui est subtil ou physique, vous pénétrez d’abord la première cellule fécondée, vous envoyez un fil de lumière, ce fil de lumière rentre très précisément au quatorzième jour après la conception.

Au niveau de la région lombaire, sous la deuxième lombaire, voilà deux mois que les énergies vibrales, cosmiques, pénètrent pas seulement dans le cœur mais viennent nettoyer la région lombaire et la région du sacrum avec parfois des inflammations et des conséquences organiques réelles, qui ne sont ni des résistances ni des insuffisances de quoi que ce soit, ni des maladies, mais qui peuvent entraîner des maladies, réelles, concrètes, physiques.

C’est simplement l’effacement, le début de la dissolution, le début de la stase, que certains d’entre vous commencent à vivre. D’un seul coup, plus d’énergie vitale, ou des vertiges, ou mal au dos, voire même des pathologies organiques, graves, non pas pour vous punir cette fois-ci, non pas pour résoudre quelque chose, mais parce que vous rentrez effectivement dans les prémices de l’Événement, dans la stase.

Nous avons eu aussi tout à l’heure le témoignage d’un frère ou d’une sœur qu’on arrivait pas à réveiller. Donc attention à ce que vous disent même les thérapeutes très sensibles, ostéopathes ou énergéticiens, qui ne vivent pas la même chose que vous, parce qu’ils vont toujours interpréter de travers. Par exemple, j’ai parlé de l’ouverture des chakras du haut, mais c’est la même chose quand l’âme se dissout au-dessus du sein droit, eh bien l’ostéopathe va vous appeler ça une cristallisation, parce qu’il ne vit pas, alors que c’est une décristallisation, c’est exactement l’inverse.

Quand vous vivez la rupture, ou la déchirure du péricarde, l’allumage du feu du Cœur Sacré, vous pouvez ressentir des douleurs dans la poitrine, dans les côtes, partout, si vous allez voir un ostéopathe à ce moment-là, il va vous dire que vous n’êtes pas dans votre corps, il va vous dire que vous ne respirez plus, que vous n’êtes pas incarné, mais le pauvre, il ne le vit pas, il ne peut pas le percevoir, il ne peut pas le sentir ce qui se déroule, puisqu’il ne sent que le niveau osseux, ou fluidique, mais lié à l’éthérique, il n’accède pas au-dessus du causal, hors vous, vous êtes au-delà du causal.

Donc certaines maladies, certaines douleurs, et beaucoup ces derniers mois, certaines pertes de vitalité, même si ça passe par des maladies, sont destinées à vous faire vivre la vérité. Ce n’est plus des résistances ni des mémoires dans ces cas-là. Alors bien sûr que quand vous comparez, comme tu dis à il y a quelques mois où c’était la pleine forme, la vitalité, ça peut poser problème, pour l’éphémère, pour le rêve, mais c’est l’établissement de la vérité.

Et retenez cette notion que le thérapeute, qui ne vit pas au même niveau vibratoire que le vôtre au moment où vous le consultez, ne peut que faire un diagnostic erroné et de porter des pathologies qui n’existent pas, si ce n’est que dans leur tête et leurs perceptions ne qui sont liés à cette alchimie entre l’éphémère et l’éternel.

C’est systématique. Tous les frères et sœurs qui, bien avant cette période, ont reçu l’Esprit Saint, avec les filets de sang dans la narine gauche, avec les pressions sur la tête, avec le sifflement de l’oreille gauche qui est le chant de l’âme et qui sont allés voir à ce moment-là des thérapeutes, les ont induits en erreur en leur disant qu’ils n’étaient pas incarnés, qu’ils ne respiraient plus dans leur crâne, ben oui, puisqu’il n’y a plus de mouvement respiratoire primaire, vous passez spontanément en mouvement respiratoire crânien, ternaire ou trinitaire et bien évidemment dans leur référentiel, et dans leur cadre de référence, ça ne peut pas être connu.

Donc ça, c’est quelque chose d’important à saisir. Bien évidemment ça n’empêche pas de se faire soigner, mais surtout ne croyez pas ce que vous disent ces frères et ces sœurs qui sont pourtant dans le service mais qui n’ont pas encore vécu cela. Ils ne peuvent que le traduire à travers leur propre cadre de référence. La vibration que vous émettez quand les chakras sont ouverts donnent effectivement au niveau physique l’impression que c’est figé, parce que l’énergie est passée à un niveau plus subtil, c’est tout.

Maintenant, au niveau de ce qui s’est passé depuis deux mois, ça a été dit déjà, je crois par moi-même la dernière fois et aussi par Abba, il y a eu une pénétration d’énergie cosmique au niveau du sacrum et au niveau de la région lombaire extrêmement puissante dont le but est justement de favoriser l’Événement, individuel et collectif.

Voilà ce que ça appelle comme commentaires et comme explications. Là aussi, bien évidemment tu as bien fait d’aller voir un thérapeute médecin, mais avant tout, accepter. Parce que l’acceptation, réellement, est la guérison authentique par l’intelligence de la Lumière, même si ça a été déclenché justement par certains types de rayonnements de Lumière. Ce qui vous dispense pas, bien évidemment, d’aller voir un médecin, de prendre des comprimés, même chimiques si vous voulez, mais acceptez d’abord, plutôt que de vous interroger sur ce qui vous arrive. Acceptez d’abord et interrogez-vous après seulement, parce que l’acceptation créé la guérison, vraiment et concrètement. Ça ne veut pas dire que ça va marcher systématiquement, mais c’est ça que vous devez entreprendre d’abord.

Si vous avez suffisamment de lucidité, et que vous accueillez vraiment, alors vous constaterez que la souffrance, la douleur, et la maladie, disparaissent. C’est un problème lié à la foi, non pas la croyance, non pas la foi en un quelconque sauveur ou un quelconque devenir, mais la foi en ce que vous êtes, même si vous ne le vivez pas encore, c’est au-delà de toute croyance. L’acceptation, l’accueil, le oui, est un mouvement qui vous ramène au grand silence.

Bien sûr, si vous avez une pathologie organique qui apparaît, qui est apparu dans la région lombaire ou dans les reins par exemple, ou dans la vessie, il faut bien évidemment le traiter au niveau physique aussi, mais avant tout, accueillez et acceptez. Parce que l’acceptation créé réellement les conditions les plus adéquates pour l’action de l’intelligence de la Lumière. L’action de l’intelligence de la Lumière est toujours une grâce, un solutionnement. Tout ça c’est le même jeu qui se joue sur la scène de théâtre de toutes les façons possibles pour vous faire découvrir qui vous êtes vraiment, vous faire souvenir de qui vous êtes, au-delà de l’être.

Tout est écrit, rien n’est là par hasard. Même le plus grand des hasards n’est pas un hasard, c’est l’impression que ça donne selon le point de vue de la personne. Regardez Nisargadatta, et d’autres, par exemple Sri Aurobindo. Vous savez que Sri Aurobindo est décédé d’une insuffisance rénale, mais que dans les derniers instants de sa vie, il allait et venait librement hors de son corps.

Et quand il revenait dans son corps, dans les moments de lucidité, Mère était à ses côtés, il lui racontait ce qu’il vivait et Mère lui disait, si tu vis cette Lumière et que tu peux revenir t’exprimer, il faut que tu reviennes complètement, pour faire profiter le monde de la vérité. Et il avait dit non, il n’est pas question que je revienne dans l’illusion, mais il avait dit, je reviendrai quand le supramental sera revenu sur Terre, et je m’exprimerai à travers un channel afin de compléter ce que j’avais à dire.

Regardez Bidi, qui est mort quand-même en fin de vie d’un cancer de la gorge, avec ses satanées cigarettes là, les bidis indiennes, c’est une souffrance terrible un cancer de la gorge, et pourtant il exprimait sur la fin simplement qu’il était un peu fatigué. Il n’était pas affecté, tout en sachant qu’il partait, il était dans l’acceptation. Et d’ailleurs il le disait, quand sa femme est morte, il a dansé de joie autour de son cercueil, est-ce qu’il était fou ? Non, pas du tout, il savait enfin que sa femme avait vécu la vérité.

(Rire)

Qui a parlé?

Sœur : C’est quelqu’un qui a ri.

Ah. Eh oui. Rien n’est sérieux en ce monde. Et plus vous êtes atteints par quelque chose qui vous semble sérieux et grave, plus c’est vous faire découvrir la légèreté. C’est bizarre, hein ? Mais c’est comme ça, tout est écrit, vous ne faites que parcourir ce qui a été écrit à l’instant initial de la création. Seule la conscience se croit immortelle, comme l’âme d’ailleurs, mais la conscience n’est pas immortelle, ce qui est immortel c’est vous. La conscience est juste un outil, de perception, de manifestation, et d’expérience. C’est un moyen d’expression, particulier, comme les mots sont un moyen d’expression, comme la télépathie dans d’autres galaxies est un moyen d’expression courant.

…Silence…

Nous pouvons continuer.

Sœur : Notre sœur veut rajouter quelque chose.

Oui, nous t’écoutons, bien sûr.

Sœur : Concernant justement l’acceptation, c’est une chose que j’ai essayé de faire durant les deux mois de souffrance, puis j’avais beau me dire que… ben je sais toute la théorie-là, l’acceptation, la… tout ça, là… (Rire) Mais…

Je n’ai jamais dit que ça marchait du premier coup. Chez certains oui.

Sœur : Mais c’est quoi qui me manque pour accepter tout ça, vraiment?

Justement rien, je dirais que c’est plutôt des choses à retirer, les dernières habitudes, les dernières croyances, bien cachées dans l’inconscient et le subconscient, d’être encore quelque part identifiée à ce corps. C’est tout, il ne manque rien. L’acceptation est un processus aussi de maturation. Chez certains, vous acceptez une fois et c’est fini. D’autres, vous devez passer par plusieurs souffrances, par plusieurs déséquilibres, afin de vivre la réelle acceptation.

L’acceptation crée la traversée et créé la résolution. Vous avez des frères et des sœurs aujourd’hui qui guérissent spontanément, ils n’ont rien demandé à personne. Et d’autres qui meurent, malgré tout ce qu’ils peuvent faire. Mais rappelez-vous que c’est toujours le feu vital, le feu de la personne sans parler même de l’ego, je ne parle plus d’ego là mais le feu vital, primordial, la vitalité, qui dirige votre conscience, et qui s’appuie sur votre conscience. Alors bien évidemment, quand la vitalité décroît, ça peut être gênant pour votre véhicule, pour tout ce que vous avez à faire, mais c’est très avantageux pour ce que vous êtes.

À un moment donné, vous ne pouvez plus faire, vous ne pouvez que être, et le faire se fait de lui-même depuis l’être, ça fait partie aussi de Agapè. N’envisage pas quelque chose qui te manque, n’envisage pas quelque chose que tu n’aurais pas compris, assimilé ou vécu, sans ça tu mets une distance. Considère simplement que l’accueil, l’acceptation, le Oui, doit être parfois répété en d’innombrables circonstances.

Parfois c’est plus facile dans des situations familiales, parfois c’est plus facile avec les maladies. C’est différent pour chacun, mais ça vous conduit toujours à la Vérité. Même la mort conduit à la Vérité, mais ce n’est la mort que des illusions, pas de qui vous êtes, bien au contraire, surtout maintenant qu’il n’y a plus de possibilité d’être réinséré dans quelque matrice que ce soit. As-tu autre chose à ajouter ou c’était tout ?

Sœur : C’était tout, merci beaucoup.

…Silence…

Autre question ou témoignage ?

Sœur : Oui, on a une sœur qui s’approche.

Sœur : Bonjour OMA.

Bonjour.

Sœur : Comme je sais que tu aimes beaucoup les témoignages, je veux faire un bref témoignage. En lisant un message sur Facebook d’un frère, dans les temps qui s’est écoulé pendant que je lisais ces quelques lignes, il s’agissait seulement de trois lignes, un court texte, j’ai immédiatement, immédiatement, je me suis retrouvée dans ce tout, je n’étais plus physiquement où j’étais. J’avais déjà vécu cela, et je partage ce vécu parce que c’était tellement simple que je veux témoigner, partager avec tous ceux qui lisent et tous ceux qui écoutent ces canalisations, et qu’ils prennent conscience que c’est tellement facile de se retrouver, de se reconnaître. C’est tout.

Je te remercie. Oui, c’est tellement simple, tellement facile, que ça paraît invraisemblable. Surtout, en particulier, pas seulement pour ceux qui ne le vivent pas, mais pour tous ceux qui sont inscrits encore quelque part dans un scénario dit évolutif, dans un scénario futur. Je l’ai dit et je le répète comme l’a dit notre sœur, plus vous êtes fermement lucides et présents en le présent, et vous le vivez, il n’y a rien d’autre à faire. Alors, bien sûr, vous avez des cristaux, vous avez des orgonites, vous avez des résonances Agapè, vous avez le mouvement respiratoire du crâne que vous a appris tête de caboche Abba, mais aujourd’hui ça se fait spontanément.

Nous avons déjà eu des témoignages spontanés, et vous allez en voir de plus en plus, de frères et de sœurs qui étaient simplement dans leur vie sans se poser de question sur quoi que ce soit, ils étaient absorbés dans leur vie, et souvent dans des situations parfois difficiles, au service du mari, des enfants, si ce sont des femmes, souvent, avec parfois une souffrance intense, de ne pas avoir le temps de s’occuper de soi, d’être trop dévoué pour les autres par exemple. Ceux-là vont vivre spontanément, ils vont être foudroyés, par Agapè et par le trou noir. Ils vont se reconnaître instantanément.

Si vous acceptez, même si vous ne le comprenez pas, que c’est quelque chose qui est extrêmement simple, et extrêmement facile, vous avez déjà fait si je peux dire les trois quarts du chemin. Il vous reste à accepter, à accueillir et à dire oui. Ne demandez rien, vous n’avez rien à demander, c’est déjà en vous, ça a juste à être reconnu et révélé, et c’est vécu. Et plus les jours et les semaines de ce mois de décembre vont avancer, après ce novembre noir, en ce décembre multicolore, plus vous allez découvrir que c’est d’une simplicité enfantine.

Nous vous avons fourni durant d’innombrables années tous les cadres de référence, les quatre piliers du cœur, l’assise des douze Étoiles, des douze portes, la syntonisation entre le corps et l’éphémère et le corps d’Éternité. C’était le préalable à la dissolution de tout corps. Et aujourd’hui effectivement, ça va devenir je dirais, encore plus simple chaque jour. Et plus vous serez dans la souffrance de vous dire « mais je ne le vis pas ou je l’ai vécu », plus vous serez susceptibles de le vivre.

Et comme je l’ai dit, vous êtes innombrables maintenant à n’avoir jamais entendu parler d’au-delà, de vibrations, de spiritualité, à le vivre. Même sans pouvoir mettre les mots dessus. Vous avez des frères et des sœurs qui se réveillent un matin et qui sentent l’Amour, et ils ne se sentent pas les énergies, ils sentent qu’il y a quelque chose qui est là, qui vit et qui est eux, ils ne sentent pas les chakras, ils ne sentent pas les étoiles, les portes, ils ne savent même pas ce que c’est, et ils le vivent.

C’est effectivement tellement simple. La porte est ouverte, il n’y a pas de clé, elle n’a jamais été fermée, il n’y a jamais eu de serrure. Et d’ailleurs il n’y a jamais eu de porte. Ce n’est pas un jeu de mots là non-plus, c’est la stricte vérité. Tant que ce n’est pas vécu, ça vous semblera compliqué. C’est pour ça que je vous dit acceptez que c’est facile.

Je ne vous demande pas de résoudre l’équation de pourquoi c’est facile, mais acceptez que c’est facile, accueillez, dites oui, et si cela n’est pas dans l’instant ce sera dans l’instant suivant, à un autre moment présent. Vous le vivrez, c’est inévitable. Personne ne peut s’y soustraire. Et plus vous serez nombreux à le vivre, je le répète, avant l’Événement collectif, l’Événement individuel, plus ça sera facile.

Plus le temps illusoire s’écoule, plus les jours s’écoulent, plus ça va devenir facile. D’ailleurs vous savez très bien que quand vous vivez Agapè, vous ne pouvez plus rechercher de date de l’Événement, vous vous en foutez, royalement, même si vous vous intéressez, par curiosité à ce qui se passe sur Terre ou dans le cosmos, ou au niveau des éléments, au niveau des sociétés. Mais vous n’êtes pas inquiet, vous passez le temps, si vous êtes très occupés, par vos responsabilités, et que vous dites que vous n’avez pas le temps, c’est que vous deviez être dans ces circonstances pour vivre la Vérité. Être occupé à autre chose que penser à Agapè est aussi un moyen d’arriver plus directement à Agapè.

Dès que vous êtes immergé dans l’ici et maintenant comme disait Anaël, hic et nunc, plus vous êtes dans l’instant présent, et plus le temps Zéro se dévoile, et plus vous vous reconnaissez. Et plus vous êtes en joie et plus vous êtes léger, même si le corps souffre, et même si votre mental se manifeste. Vous n’êtes plus dupes.

Ce qui ne veut pas dire que dans cet état d’Agapè et de joie, tout est fluide, nous le savons nous le vivons, mais ça ne veut pas dire que tout est toujours facile, mais tout est traversé avec facilité. Ça fait une grande différence. Et c’est en le vivant que vous pouvez en témoigner, et ce simple témoignage comme disait une sœur tout à l’heure, que j’aime beaucoup ces témoignages. Mais je n’aime pas pour moi, parce que je connais leur puissance de résonance en le cœur de chacun, quel que soit le scénario et quels que soient les mots.

Quelle que soit l’expérience individuelle, quelle que soit la façon dont vous témoignez, que ce soit d’un rêve, que ce soit de quelque chose qui survient ou advient dans votre vie ou en votre corps, parce que vous êtes véridique, parce que vous vous livrez en témoignant, parce que vous osez vous révéler. Parce que vous osez dire, vous faites résonner les frères et les sœurs qui écoutent, qui entendent ou qui liront.

En rendant témoignage, vous rendez témoignage à la Vie et à la Vérité, et de rendre ce témoignage vous libère encore plus et fait résonner les frères et les sœurs, et se découvrent aussi à ce moment-là. Parce que c’est du vécu, ce n’est pas des concepts, ce n’est plus des enseignements, ni sur la structure du corps d’Éternité ni sur les structures vibrales, ni sur la conscience dans son histoire, les origines les lignées stellaires et tout ça qui a été si important à un moment donné. C’est en cela que c’est beaucoup plus facile.

Et ça sera d’autant plus facile pour ceux qui sont dans l’humilité naturelle de leur vie, au service de leurs enfants, au service tout le temps, même s’ils en souffrent. Ils se sont déjà livrés, ils se sont déjà donnés, ils n’ont rien à perdre, ils ne cherchent rien, ils se tiennent tranquilles, même s’ils sont débordants d’activités. Et ils le vivent.

Vous voyez, c’est en ce sens qu’effectivement c’est affreusement simple, terriblement simple, aujourd’hui. Ce n’était pas le cas quand nous les Anciens nous étions incarnés. D’ailleurs, nous l’avons toujours dit, le seul à avoir vécu la totalité de la vérité, il y en avait qu’un jusqu’à il y a peu de temps, un seul, c’était Nisargadatta. Même ceux qui ont écrit les premiers sur la non-dualité, dans le tantrisme du Cachemire, dans l’Advaita Vedanta, n’ont pas atteint ce degré de lucidité et de vérité qu’a délivré au monde Nisargadatta.

Bien évidemment, il n’est pas question de créer une adoration ou une religion ou un mouvement de quoi que ce soit. La vie de Nisargadatta, ses entretiens et ce qu’il a dit depuis 2012 est la stricte vérité. Tout le reste n’ont été que des histoires, utiles en leur temps. Tout a été écrit et tout a été préparé, bien avant la Création, bien avant l’enfermement de ce monde, bien avant les cinq cycles où la libération de la Terre avait échoué, comme vous le savez.

Comme par hasard, c’est la sixième et dernière tentative. Comme par hasard, nombre de prophètes et d’initiés ont parlé des six races racines, avec les êtres à venir, la race bleue de la nouvelle Terre. Mais la race bleue de la nouvelle Terre n’est rien d’autre que le retour au premier rêve, celui des Grandes Mères généticiennes, des gardiennes du rêve, de Phahame. Et si aujourd’hui ça vous semble peut-être encore extrêmement compliqué, ne vous inquiétez pas, ça va devenir très simple. Il suffit de très peu de choses, non pas de votre part, mais des circonstances de la vie et de l’intelligence de la Lumière, pour vous le faire vivre.

Mais vous êtes de plus en plus nombreux à le dire, c’est tellement simple, et c’est tellement beau. Alors bien sûr si vous êtes artiste, vous pouvez le traduire en toile, en musique, en poème. Mais tout le monde n’a pas ces capacités-là et ce n’est pas important finalement, l’important c’est la Vérité nue. L’important c’est la joie. Tout le reste passe, et tout le reste passera. La joie ne passera jamais, parce que vous savez en le vivant que c’est la vérité et qu’il n’y en a pas d’autre. Quelle que soit la dureté de votre vie, ou quelle que soit sa facilité, ça ne fait pas de différence, aujourd’hui.

…Silence…

Autre chose?

Sœur : C’est terminé, Omraam.

C’est terminé, ça veut dire quoi ?

Sœur : Le temps est déjà terminé.

Tu m’as fait peur, je croyais que c’était l’Événement, que c’était…

(Rires)

Bien. Qu’est-ce que j’aime quand tout le monde rit ! Alors, je vous transmets toutes mes bénédictions, mais vous n’en avez pas fini avec moi, je reviendrai deux fois.

(Applaudissements)

Et je vous dis, comme d’habitude, toutes mes bénédictions et Agapè.

Frères et Sœurs : Agapè.

Au revoir.

Frères et Sœurs : Au revoir.

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