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Satsang 1
(Belgique)

14 Octobre 2019

Sœur : Qu’est-ce que ça veut dire quand tu dis « on est fait de vide » ?

Comment ?

Sœur : Tu as dit « on est fait de vide ».

Oui.

Je ne fais pas le vide. Tu ne peux pas faire le vide. Le vide EST. Dès que tu as l‘idée de faire le vide, tout ce à quoi tu t’opposes, tout ce que tu veux comprendre, soit tu le crées, soit ça crée une résistance. Donc, tu ne peux pas dire « je fais le vide ». C’est impossible. Tu es le vide. Donc, tu ne peux pas le faire.

Sœur : C’est ça que je ne comprends pas. Comment on est de vide ?

Tu ne peux pas le comprendre et c’est ce que je me tue à dire. Aucun élément intellectuel, aucun élément vibratoire, aucun élément énergétique, aucune vision, ne peut te permettre de le vivre, et la compréhension intellectuelle, encore moins. Ce n’est pas quelque chose que tu peux comprendre. Il n’y a qu’en le vivant que tu en auras la compréhension. Ce n’est pas un processus intellectuel. Ça ne peut pas fonctionner comme ça. Tu peux conceptualiser dieu, tu as les religions qui sont là pour ça. Mais tu ne peux pas vivre ce que tu es réellement tant que tu es dans la volonté de comprendre, parce que ça reste un concept, sans même parler de mental.

Cette soif irrésistible d’Absolu, de Vérité, qu’on a tous, inscrite au fond de nous, ne peut pas être une réponse à une question. Ça ne peut être qu’une évidence vécue. Déjà, il faut l’accepter, là aussi. Dès que tu l’acceptes, que tu ne peux pas le comprendre, tu es prêt pour le vivre. Mais tant que, quelque part en toi, il y a une volonté de comprendre, c’est-à-dire de se saisir de, ça ne peut que t’échapper et ça ne peut qu’entraîner de la souffrance, soit dans le corps, soit ailleurs. Mais c’est toujours comme ça. C’est stéréotypé, c’est-à-dire qu’il n’y a pas un individu qui est différent d’un autre par rapport à cela.

Or aujourd’hui, la bonne nouvelle, c’est qu’on a tous la capacité, puisque c’est l’état naturel, de le re-découvrir. Mais pour ça, il faut faire cesser, quand je dis il faut faire cesser, c’est-à-dire non pas les nier ou les rejeter, ou même les réfuter comme disait Bidi, c’est simplement les traverser. Tu n’es pas ce que tu perçois. Tu n’es pas ce que tu vis. Tu n’es pas ta douleur. Tu n’es pas tes joies. Tu n’es pas un individu. Déjà, cette acceptation enlève beaucoup d’obstacles. Ce n’est pas une question d’y croire. Ce n’est pas une croyance qu’on va surajouter, au contraire, c’est la cessation de toutes les croyances.

Mais tant que tu restes sur « comment je peux le percevoir » ou « comment je peux le comprendre », ça ne peut que s’éloigner de toi et créer une distance, et donc, l’illusion du temps, et donc, l’illusion de l’espace. Il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace. Ça, on le sait en astrophysique, on le sait en neurosciences, c’est exactement la même chose. Aujourd’hui, il y a des branches des neurosciences qui sont, même si les neuroscientifiques qui ont trouvé ça ne le vivent pas, ils ont compris, c’est-à-dire que tout est… d’ailleurs, on vous le dit : on est dans une simulation informatique. Comme disait Keanu Reeves : Matrix, ce n’est pas un film, c’est un documentaire. C’est exactement ça.

Et les gens sont arc-boutés dans le domaine spirituel, comme dans le domaine humain lambda, sur ce qu’ils croient être. Ils ne peuvent découvrir ce qu’ils sont qu’en acceptant que tout ceci est une vaste mascarade. Déjà, tu te places dans la meilleure disposition pour vivre effectivement ce qu’on appelle le Feu du Cœur, l’aspect vibratoire, la poitrine qui tremble, tout ça. Mais à ce moment-là, tu es quand même plus prêt et plus disponible pour accepter que tu n’es rien de tout cela.

Donc, il y a un processus qui n’est pas de négation mais, je dirais de désidentification, qui n’a rien à voir avec une déréalisation. Déréalisation, c’est des gens qui planent à dix mille, quoi, ils sont dans ce qu’on appelle l’astral au sens où l’appelait Bernard de Montréal, dans des projections, dans des visions, dans des perceptions, mais ils ne sont pas dans la Vérité. Et ils sont persuadés d’y être. C’est beaucoup plus facile aujourd’hui, comme disait le Christ, pour un enfant, un pauvre, de passer le chas de l’aiguille, comme on dit, de traverser, de découvrir qui il est, que pour celui qui est encombré de possessions.

Alors, quand je dis possessions, ce ne sont pas les possessions matérielles, ce sont des possessions qui peuvent être matérielles, mais qui concernent tout ce qu’on croit posséder : son mari, sa femme, son enfant, son corps. C’est une possession, mais au sens dramatique du terme ; au sens diabolique, vous êtes possédés. Et seul celui qui vit l’absence de forme qu’on appelle le non-être, comprend en le vivant que tout ça, c’est une mascarade.

Tous ces dieux, ces déesses, ces personnages, ces entités de Lumière ou d’ombre, sont nous. C’est nous qui l’avons créé. Donc, à ce moment-là, tu supprimes toute distance par rapport à un dieu extérieur. Il n’y a pas de dieu, il n’y a pas de diable, ça n’existe pas, de même que tu n’existes pas, de même que je n’existe pas.

Les questions et les réponses dans les satsangs, sont uniquement faits pour trouver, par l’interrogation, le jeu des questions – réponses, les réponses, elles naissent spontanément. Je ne prépare jamais rien. Les questions, elles naissent spontanément. Mais c’est ce jeu de questions – réponses, qui n’est pas fait pour nourrir le mental, qui crée aussi la disponibilité. Le fait de se croire deux, c’est-à-dire un questionnant et un répondant, un sachant et un non-sachant, c’est une illusion qui permet de mettre fin au jeu.

La vibration a construit, comme on l’a dit, un échafaudage, un état vibratoire qui là, nous a fait re-connecter à ce qu’on a appelé la supra-conscience ou le supramental – peu importent les mots que vous employez – qui vous permettent de manière plus facile de vivre la Vérité. La Vérité, c’est que nous sommes ce que nous sommes, c’est-à-dire que nous ne sommes rien d’un individu, rien d’un monde, rien de ce que nous croyons être notre histoire. D’ailleurs, il n’y a pas d’histoire. Il n’y a pas de temps, il n’y a pas d’espace. Mais tant que tu ne l’as pas ramené en tant que vécu dans la conscience ordinaire, ça ne sert à rien.

Oui.

Sœur : Quand je dis « je suis l’Amour », c’est juste quand même ?

Oui. Je n’ai jamais dit le contraire. Mais il vient d’où cet Amour ?

Sœur : Mais de l’Amour.

Hm ?

Sœur : De l’Amour.

Oui, mais, il vient d’où ?

Sœur : Mais il a toujours été là.

Ben non, il vient de quelque part. L’Amour est, on l’a dit, le substrat de la création. Il n’est pas lié à l’amour que tu ressens ou que tu vis. Il est partout. Il est de partout et le partout ne peut être que dans le vide. Le vide que l’ego, l’orgueil spirituel, le soi, appellent le néant. C’est exactement l’inverse. Néant, ça veut dire né avant, aussi. Né avant, né avant quoi ? Avant l’Amour, il y a quelque chose. Il y a ce que tu es.

Sœur : Mais nous sommes l’Amour.

Tu n’es pas seulement Amour. Tu es Amour manifesté, mais tu es surtout Amour Incréé. Et quand tu revis ça, ben comme je dis, tous les frères et sœurs, on est libre. Libre de ses vibrations, libre d’être la Vie. Tu ne peux pas te tromper quand tu le vis. Ce que je dis tout le temps, les gens qui se posent la question de savoir s’ils sont absolus ou pas, ça prouve simplement qu’ils ne l’ont pas vécu.

Sœur : Quand on ressent l’Amour, là ici, c’est ouf, mais ça, c’est l’extase.

Oui, mais ça, c’est encore manifesté. D’où vient cette manifestation ?

Sœur : Ça, je n’en sais rien, d’où elle vient.

Mais oui, tu n’en sais rien, tu ne peux pas le savoir, tu ne peux que le vivre. Mais quand tu vis ça, la grande différence comme j’ai dit, les vibrations, elles sont toujours là, les présences, elles sont toujours aussi bien là que quand elles arrivent. Je suis parfaitement conscient que c’est un rêve mais il faut accepter le rêve aussi. Sortir du rêve, c’est le vivre pleinement, c’est-à-dire accepter ce qui est. Et moins tu te poses de questions, si ce n’est cette question essentielle : qu’est-ce qui est Vrai ? Par définition, ce qui est Vrai, c’est ce qui n’a jamais bougé, qui n’est jamais apparu, qui n’a jamais disparu. C’est ce que tu es.

Toi, tu apparais et tu disparais. Tu es née, tu vas mourir, que tu le veuilles ou pas. Qu’est-ce qui demeure?

Sœur : L’Amour.

Oui. Mais l’Amour n’a pas besoin de forme, il n’a pas besoin de conscience. Et mais, seulement, entre le dire et le vivre, les conséquences et les implications ne sont pas du tout les mêmes. Dans un cas, il y a persistance, même dans le soi, d’une dualité, d’un questionnement quelque part. Alors que celui qui est libre n’a plus aucune question par rapport à ça. Il a des questions par rapport à ce qu’il va faire demain, ce qu’il va manger, s’il doit déménager. Oui, ben oui, le truc le plus humain, le plus simple. Mais par rapport à cet état naturel, il ne peut pas avoir de questions, parce que ça a été vécu et donc, c’est parfaitement compris.

Mais tu ne peux pas, si ce n’est par métaphore et ou par des mots qu’on emploie les uns et les autres, le faire vivre. Par contre, la résonance Agapè met les gens en contact comme ça été fait hier soir, comme plein de frères et sœurs le font, te met en contact avec le Temps Zéro. Déjà, c’est vécu, quand tu décris, par exemple tout à l’heure, dans ta vision, le trou noir après les visions […] oui, c’est ça. Et c’est au moment où tu plonges là-dedans que tu te reconnais. C’est-à-dire que même ce trou noir qu’on voit, il n’existe pas plus. Simplement, quand tu n’es plus identifiée à quelque forme, couleur, perception et que tu deviens ça, ben tu t’aperçois que ce trou noir, ce vide, ce néant, est le tout. Et que tu Es cela.

Là, il n’y a plus de place pour la supercherie de la conscience, il n’y a plus de place pour une quelconque évolution, puisque tout est parfait. Réellement. Et même l’imperfection ou la souffrance, te conduit à la perfection. C’est ce qui a été écrit à l’Instant Initial. Alors, ça n’empêche pas de s’amuser, ça n’empêche pas de faire des soins cristaux, ça n’empêche pas de faire du pendule, ça n’empêche pas de faire de la radiesthésie, ça n’empêche pas de faire ce qu’on aime, bien évidemment. Parce que si vous concevez qu’une fois que vous vivez ça, il faut rester immobile dans un coin et passer dix ans comme Ma Ananda Moyi en extase, vous vous trompez.

Vous devez redevenir totalement humains, c’est-à-dire, vivre ce que la Vie vous fait vivre. Vous avez le droit d’avoir des passions, la musique, les cristaux ou chanter, faire l’amour, ce que vous voulez. La vraie liberté, elle est là.

Sœur : Pourquoi tu fais une différence avec l’amour manifesté et tu dis, l’amour d’avant…

Bien sûr, bien sûr.

Sœur : L’Amour qui se manifeste ici, dans mon cœur, c’est quand même la réalité.

Mais je ne mets pas en doute ce que tu vis. Je mets en doute la finalité de ce que tu vis. Parce que tant que tu ne connais pas l’Alpha et l’Oméga, tu n’es pas libre. Tu transposes ce vécu réel de l’Amour, ce Feu qui est là, qui embrase tout, il est manifesté, puisqu’on le vit.

Sœur : Il est manifesté.

Mais d’où vient la manifestation ? Mais ça, tu l’as dans toutes les traditions. Regarde dans le taoïsme, chez les Chinois, ils parlent du ciel antérieur qui est le ciel non-manifesté et le passage au ciel manifesté, par un retournement bien sûr, qui est aussi bien la descente de l’enfant, tête en bas. Mais tu le retrouves aussi dans la Kabbale quand on parle de l’Arbre des Sephiroth, avec Kether, le couronnement. Beaucoup de gens pensent que c’est le summum. Non, après il y a Ain, Ain Soph et Ain Soph Aur, c’est-à-dire la Lumière et ce qui est au-delà de la Lumière.

Pour les NDE par exemple, c’est très simple, ce que l’on appelle les expériences de mort imminente. J’ai fait partie des équipes de recherche, il y a trente ans, de l’association IANDS de Moody, française, et on avait des questionnaires pour les gens qui avaient vécu des NDE. Alors, on sait qu’il y a 10% d’expériences de mort imminente qui sont hyper négatives : les gens reviennent et ils sont encore plus mal qu’avant. Il y en a 90% de positives et dans ces 90% de positives, il y en a à peine 5% qui ont vécu la Vérité.

Tous les autres, ils ont été arrêtés par des membres de la famille beaucoup plus jeunes, mieux habillés. Alors, si tu es chrétien, tu vas voir Jésus, si tu es adepte de Krishna, tu vas voir Krishna, si tu es adepte de l’Islam, tu vas voir Mohamed et ainsi de suite. Si tu es bouddhiste, tu vas voir Bouddha. Mais ce sont des hologrammes, ils n’existent pas. La lumière, elle est extérieure. Un Être de Lumière, la Lumière est à l’intérieur, elle est là, encore, quand il y a une forme. Donc tous ces êtres, ces gens qui franchissent le tunnel et qui ont atterri dans un monde où tout est Amour, tout est éthéré, n’ont vu que des fantômes.

Par contre, parmi ces 90% d’êtres, il y en a 10% qui, comme par hasard, sont toujours des êtres qui ont réussi à se repérer dans l’espace, des pilotes d’avion, des pilotes de Formule 1, des pilotes d’hélicoptère, des mathématiciens, des physiciens, qui ont une représentation spatiale, qui eux, ont été capables de traverser ces fantômes, parce qu’il y avait la Lumière derrière. Vous savez que les membres de la famille – oui mais non, regarde, ta mission n’est pas terminée, il faut que tu retournes sur Terre – c’est du pipeau, intégral. Alors, bien sûr, quand les gens reviennent, ils savent qu’ils ne sont pas limités à ce corps. Mais ils sont encore limités à des mondes manifestés.

Par contre, les 5 % de ceux qui traversent ces fantômes, le Christ, Bouddha, Mahomet ou tout ce qu’ils voient ou tous ces pseudo-membres de la famille, vont dans la Lumière, c’est-à-dire, le Soleil, et vont de l’autre côté de la Lumière. D’ailleurs, c’est ce qu’on appelle le Ciel Antérieur ou si tu préfères, l’Ain Soph Aur dans la tradition, dans la Kabbale originelle, mais c’est la même chose. Et ceux-là qui reviennent sont, eux, libérés de tout concept, de toute forme, de toute évolution, de toute âme.  Tous les autres ont vécu un rêve, un rêve dans le Rêve, ce que l’on appelle l’astral qui est un plan archontique, c’est-à-dire, des forces d’enfermement, qu’on n’a pas à juger puisque s’il y avait pas eu de script écrit totalement au départ, c’était Histoire sans fin, quoi.

Sœur : Être libéré, c’est, je vais dire comme ça vient, prendre conscience que nous sommes antérieurs à…

À toute forme et à toute manifestation et que tu as été tout cela à la fois, hors du temps et de l’espace.

Il y a une mésange qui vient confirmer.

(Rires)

Sœur : Tout en étant ici, dans notre corps…

Comment ?

Sœur : Tout en étant ici, dans notre corps…

Mais surtout dans ce corps, pas ailleurs. Pas ailleurs. Tu sais, l’année dernière, quand j’ai fait des soins en sortant en conscience nue ou quand je me suis vu, que je pouvais emprunter n’importe quelle forme d’éternité – je pouvais être le Christ, je pouvais être Bouddha, je pouvais être Thor, je me suis bien amusé avec le marteau de Thor d’ailleurs – tout ça, ce sont des archétypes. Tout ça, c’est ce que Bidi appelait ces dieux et ces déesses, ils n’ont aucune consistance.

Sœur : Les archanges et tout ça ?

Mais ils existent dans leur plan, bien évidemment. J’ai voyagé sous les ailes de Mikhaël, c’était réel. Mais ce réel-là n’est pas la Vérité. C’est un plan de manifestation. La Vraie Liberté, c’est de retrouver l’origine qui est aussi la fin puisque ça n’a jamais existé. Et là, tu ne peux – encore une fois tu ne peux pas en parler – même si je peux vous décrire certains états, ce n’est pas pour ça que ça va vous le faire vivre. Ce n’est pas pour ça que ça va vous donner la possibilité de le vivre. C’est juste un témoignage comme un autre. Mais l’important c’est que quand tu le vis réellement – et tu n’as pas besoin de sortir du corps ou d’aller dans un corps d’éternité ou en conscience nue – ça se vit là au centre maintenant.

Dès que tu acceptes cela, ben tu tombes dans le Trou Noir qui est au milieu avec parfois une angoisse comme tu dis. Et quand tu plonges là-dedans – c’est une image, ben tu découvres la Vérité. Il y a jamais eu de monde, il y a jamais eu de planètes, il y a jamais eu de soleil, il y a jamais eu d’étoiles. Tout ça est en nous. Alors, la pilule est difficile à avaler et elle sera jamais avalée par la conscience d’ailleurs, c’est impossible. Il y a qu’en retrouvant cette source de la conscience même que tu découvres que même ce qu’on a appelé le Je Suis, le Soi dont on a tant parlé, dont les anciens et tous les êtres ont tant parlé, est une illusion totale. Ce n’est pas vrai.

Sœur : C’est pour ça que je disais tantôt, est-ce qu’on peut dire « je suis l’Amour »,

finalement ?

Non, non.

Sœur : Ce n’est pas juste non plus.

Non, non, tu ne peux pas dire, ni « je suis », ni « je suis un », ni « je suis Amour ». Parce que dès que, dès l’instant où tu dis ça, il y a identification à une forme qui porte ce concept. Tu es antérieure à cela.

Sœur : Eh bien on ne peut rien dire, alors.

Mais tu ne peux pas le comprendre. Et tu auras beau poser des milliards de questions.

Sœur : On ne peut pas dire : je suis l’Amour ?

Tu peux le dire, mais tu n’es pas que ça.

Sœur : Oui.

Et l’important, encore une fois, je le répète, c’est une fois que tu as vécu la Vérité, il y en a qu’une, qu’on appelle la Vérité Absolue, qui est différente. Je vous renvoie à Anaël en 2009 sur l’Abandon à la Lumière, déjà personne ne comprenait. Et ensuite, sur la vérité relative et la vérité absolue, la Vérité Absolue ne dépend pas d’un point de vue, elle ne dépend pas d’une histoire. C’est la même pour chacun parce qu’il n’y a personne. Et bien évidemment, tu ne peux que constater les conséquences sur le fonctionnement de ton corps, sur le fonctionnement de ton mental, sur le fonctionnement de ta vie et la liberté que tu vis.

Parce que quand on parle de Liberté intérieure, quand Krishnamurti, même de son vivant, exprimait ça, ben les gens ne pouvaient pas comprendre. La Vraie Liberté, c’est quelque chose que tu ne peux que reconnaître. Ça ne supprime pas les emmerdes de l’humain. Quand tu as mal au dos, tu as mal au dos. Quand tu es constipé, tu es constipé. Quand tu manques de fric, tu manques de fric. Ça ne va rien changer à ça, hein. Mais tu es dans quelque chose qui est Vrai et tu le sais. La question de l’Amour ne se pose même pas. La question du Je Suis ne se pose même pas.

C’est ce que je dis en préambule, OK, Abba, mais je suis avant tout Jean-Luc Ayoun avec sa vie, ses problèmes, qui vit comme tout le monde les mêmes emmerdes, les mêmes joies, les mêmes peines.

Sœur : Mais tu n’es plus identifié au personnage, c’est ça.

Non, mais je suis dans ce personnage.

Sœur : Mais tu es quand même dedans, oui.

Et ce personnage est mon véhicule.

Sœur : Mais tu n’es plus identifié au personnage.

Voilà, et je ne dis pas que c’est facile tous les jours parce que comme tout être humain et même tous ces êtres qui parlent même avec des mots fabuleux, on a notre humanité. On a les mêmes merdes que tout le monde à tous les niveaux. Il ne faut pas croire qu’on est un être éthéré complètement évanescent, complètement sur son piédestal ou sur son trône. Non, au contraire. On est redevenu, c’est pour ça qu’on parle de Je naturel, Je Absolu, Je Éternel, on a bien mis le JE, J-E, pas le soi, c’est le moment où tu as transcendé tous les clivages, toutes les illusions, toutes les contradictions, non pas par un effort mais par un abandon. Par un sacrifice si vous préférez.

Oui.

Sœur : Un intervenant, je ne sais plus lequel, il a dit : La conscience ne s’abandonnera pas elle-même.

Jamais.

Sœur : Donc, qui fait ce sacrifice ultime de la conscience ? Si ce n’est pas la conscience, puisqu’elle ne s’abandonne pas elle-même, jusqu’au bout, elle se…

Elle ne peut pas, quoi ?

Sœur : La conscience elle-même ne s’abandonne pas.

Jamais. Elle ne peut pas. Le but de la conscience…

Sœur : Alors le sacrifice ultime…

Le sacrifice, tu peux le réaliser uniquement par l’acceptation.

Sœur : Mais alors qui est-ce qui accepte ?

L’acceptation n’est pas un concept. Ce n’est pas de dire : J’accepte de manger ça ou ne pas manger ça, ou de faire l’amour ou ne pas de faire l’amour. C’est l’acceptation inconditionnelle de ce qui est, en acceptant que tu ne peux rien changer de ce qui est, en acceptant que absolument tout, même quand tu bouges le petit doigt, a été écrit. Donc, ça te met dans un positionnement…

Sœur : C’était écrit, ça…

 (Rires)

…de la conscience qui est l’accueil et non pas la revendication. Quand tu dis Je suis, c’est une revendication. Quand tu dis Je suis Un, c’est une revendication. Quand tu dis Je suis Amour, parce que tu le vis, c’est aussi une revendication. Donc, l’absence de revendication, le Temps Zéro, le Silence, te conduit à ça. Il n’y a pas de meilleur mot, je suis désolé, que l’acceptation. On le dit en neurosciences, en neuro-éthologie et en neuro-théologie, ce sont les neurosciences du mysticisme, tous les processus mystiques ont été identifiés dans le cerveau. Mais le cerveau n’est rien.

Oui.

Sœur : Je voulais parler d’Anita Moorjani qui est revenue guérie, de l’au-delà, qui a fait une NDE.

Oui.

Sœur : Et, elle, en fait, quand elle a fait cette NDE, elle avait un cancer…

Oui.

Sœur : …elle est tombée dans le coma pendant trente heures. Et quand elle est revenue, elle était entièrement guérie.

Comme Eben Alexander, oui.

Sœur : Oui, et c’est vrai que quand on lit ses écrits, elle est vraiment dans l’Absolu après.

Oui. Tous les gens qui ont vécu cette transmutation du corps instantanée, en faisant une NDE, effectivement, sont libres. Le Dr Eben Alexander, il n’avait pas de cancer, lui, mais il a eu son cerveau, son néocortex, bouffé totalement, il n’avait plus de cerveau. Il a reconstitué un cerveau en une semaine.

Sœur : Et aujourd’hui, il y a le Dr Charbonnier qui parle de l’hyper conscience…

Non, alors ça, c’est… le Dr Charbonnier, je connais très bien d’ailleurs, il est dans le trip astral, c’est-à-dire : les NDE, la survivance de l’âme et tout ça. Ça, c’est des conneries. Mais c’est néanmoins un pas énorme.

Sœur : Parce que ça permet de guérir certaines personnes.

Ça permet déjà de ne plus avoir peur de la mort, de savoir qu’on est, entre guillemets, immortel, mais ça ne te donne pas la Vérité.

Sœur : Mais ça permet de guérir certaines personnes.

Oui, bien sûr, bien sûr. Mais les énergies guérissent aussi, encore aujourd’hui. Mais les énergies sont par essence lucifériennes. Le travail de transe hypnotique aussi est luciférien, parce qu’il te ramène à l’âme, mais pas à la Vérité. Néanmoins, on est incarné, donc on a besoin d’énergie, de manger, même si on jeûne, même si on n’a pas besoin de manger, on a quand même besoin de nourrir ce véhicule. Mais, c’est une première étape. De même que, il y a trente, quarante ans, quand les NDE, les premiers ouvrages de Moody sur l’après-vie, étaient une étape majeure. Il faut bien comprendre que tout ça a été écrit, rédigé et qu’il a fallu le vivre.

Et que la seule façon d’y arriver, c’était effectivement de laisser la supra-conscience arriver. Sri Aurobindo avait parfaitement décrit le processus. Laissez ces lois de l’évolution se dévoiler. Bernard de Montréal par exemple ou d’autres en ont parfaitement parlé jusqu’au moment où il y a eu l’éclairage final de la scène de théâtre, c’est-à-dire ce qu’on a appelé le retour d’Abba. Mais Abba ce n’est pas Jean-Luc Ayoun, c’est vous tous. Celui qui ferait une spécificité par rapport à ça, il n’a rien compris, il n’a rien vécu. Et d’ailleurs, aussi bien le Christ, regardez Maître Philippe de Lyon, le plus grand thaumaturge français, quand on lui disait : Mais comment tu fais pour faire ces miracles ?

Il disait : C’est parce que je suis le plus petit d’entre vous. C’est l’humilité réelle. Et en dehors de cette humilité réellement vécue, il y a aucune espace de solutionnement. Bon, on peut l’appeler sacrifice, acceptation, accueil. On peut tourner avec plein de mots comme ça mais c’est toujours le même processus qui est à l’œuvre, qui est un processus neurochimique. C’est-à-dire dans ce qu’on appelle, ce que vénèrent les spiritualeux, comme je les appelle, c’est-à-dire le fameux troisième œil, l’épiphyse qui est une escroquerie totale, c’est en fait à ce niveau-là sur l’épiphyse que siège l’enfermement et on le sait en neuroscience.

Il y a des enthéogènes, en particulier la salvinorine A et B, qui sont issus de la sauge des devins. Même sans parler de la DMT et de toutes les autres molécules. Cette molécule-là, en une injection, à des doses en milieu hospitalier qui sont parfaitement contrôlées, en milligrammes par kilo de poids, met fin complètement à la notion de se croire un individu, réellement. On sait aujourd’hui, par exemple avec des technologies, avec des bobines à induction électromagnétique qui ont été créées par le professeur Michael Persinger au Canada, qui est un neuroscientifique aussi. Je te mets ce casque, on l’a acheté, on l’a à la maison, avec un logiciel, je te déclenche ce que tu veux : un éveil de la Kundalini, des visions mystiques, en stimulant certaines zones du cerveau.

Comme par hasard, ces zones du cerveau se trouvent sur ce qu’on a nommé, nous, les Étoiles, les douze Étoiles. C’est exactement ça. On sait par exemple la différence entre quelqu’un qui est dans l’astral et quelqu’un qui est Absolu parce qu’ils ont enquêté, ils ont fait des IRM, des scanners. C’est très simple. Celui qui est Absolu a un œdème cérébral sur ce qu’on a appelé Hic et Nunc, Ici et Maintenant, un véritable œdème cérébral. D’ailleurs le Dr Hamer avait trouvé que quand quelqu’un allait mourir, il avait un œdème sur cette zone-là, qui correspond, bien évidemment à l’aire du langage, mais aussi tout le cortex moteur, mais aussi à l’éveil de la Kundalini.

Tout ça, c’est parfaitement cartographié en neurosciences. Il y a… bien évidemment, il faut avoir accès à cette connaissance, mais c’est toujours pareil, que ce soit en astrophysique, en neurosciences, en biologie moléculaire, c’est la Vérité. Le Temps Zéro, il est inscrit dans  toutes nos cellules, sans exception. Donc, quelle que soit – c’est pour ça que je disais, aujourd’hui – la Bonne Nouvelle, le monde entier est prêt. Que ce soit dans les milieux scientifiques, que ce soit dans les organisations, les sociétés, les entreprises, les multinationales. Le monde est prêt de partout.

Prêt à quoi ? Ils ne savent même pas, c’est pour ça qu’il faut leur délivrer la Bonne Nouvelle. Vous êtes la Vérité, elle est au dedans de vous. Tout le reste ne fait que passer. Alors après, les discours vont varier, les mots qui vont être employés seront en fonction de la structure de mon cerveau, de l’agencement de mon cerveau. Les mots que je vais employer ne sont pas les mêmes que ceux qu’a employés Betti ou Claudette ou Ginette ou d’autres. Je ne donne que les prénoms parce que ce n’est pas la peine de tous les nommer. C’est la stricte Vérité. Mais celle qui est allée le plus loin, d’ailleurs elle est morte, au niveau de cette Vérité…

Si vous voulez avoir vraiment quelque chose de percutant à vous mettre sous les yeux et à lire, c’est Christiane Singer, bien évidemment. Parce qu’elle, elle y a laissé sa vie, elle est morte. Elle est parvenue, elle n’a pas été guérie mais ce qu’elle a décrit et vécu dans les jours qui ont précédé sa mort, c’est exceptionnel, exceptionnel. Parce qu’elle, elle savait qu’elle allait mourir, y’ avait aucune issue possible. C’est ce qu’elle disait : quand vous êtes raboté par la maladie, qu’il n’y a plus rien, plus rien du tout, que vous n’êtes plus rien de votre personnage – parce que c’était quand même un sacré personnage quand elle était bien vivante avant d’être malade – elle a dit : que vous vous apercevez que c’est là où il y a tout, il y a l’Amour.

Et pas l’amour manifesté parce qu’elle sortait de manifestation. L’Amour substrat, l’Amour essence, l’Amour qui est partout, qui infiltre tout, même au sein des noirceurs les plus invraisemblables qu’on vit sur cette Terre. La Liberté, elle est là. Et tant que vous n’avez pas réalisé cela l’avantage qu’on a c’est qu’on est dans un scénario collectif qui ne concerne pas seulement la Terre et ce système solaire, qui concerne les sept super univers, tel que c’était décrit dans la cosmogonie d’Urantia. Les sept super univers sont en train de se réveiller. Et c’est nous les sept super univers, il y a rien d’autre.

Mais il a fallu en arriver jusqu’à ce point. C’est pour ça que tout ce qui a été dit par le Christ, tout ce qui a été dit – même par les Anciens, les Étoiles, les mystiques de tous les temps – ne se dirigeait que vers cette convergence-là. Et là, on est ce que j’appelle ce point de convergence, ce point de résilience, de passage au Temps Zéro et je mets au défi quiconque vivant ce Temps Zéro de vouloir imaginer devoir évoluer ou être dans une forme ou dans une dimension. Ce qui ne veut pas dire que tout ce qu’on a dit sur les origines stellaires, les lignées stellaires était faux. Mais c’est l’histoire, le fil conducteur qu’il a fallu retrouver pour certains, en particulier tous ceux qui étaient dans ce qu’on appelle la spiritualité.

Aujourd’hui, ceux qui sont dans la simplicité, qui ne se sont jamais intéressés aux chakras, aux énergies, aux vibrations, qui n’ont jamais rien vécu mais qui sont dans la spontanéité de leur simple présence dans la vie quotidienne, sont beaucoup plus aptes à vivre la Vérité que les autres, parce qu’ils sont dans l’instant présent.

Frères : Les autres, ils sont obligés d’oublier tout ça.

Oui, oui, oui. Et quand je dis que la clé c’est l’instant présent, oui. Mais l’instant présent avec la Bonne Nouvelle. Pas l’instant présent tel que le présente Eckart Tolle. Parce qu’Eckart Tolle vous parle de nouvelle Terre. Il est encore dans une projection de conscience. Mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas grave. Ça ne sert à rien de se poser la question de savoir ce que sera demain. Quand tu es dans l’Instant Présent d’ailleurs tu t’en fous. Même si la Vérité a été vécue, c’est-à-dire que toutes ces projections, tous ces rêves, ces personnages, ces déesses, ces dieux, ces mondes, ces univers sont une escroquerie totale.

C’est une maladie et je vais plus loin, la création elle-même est une maladie. Et qui est-ce qui a créé la Vie ? Ce ne sont pas les archontes, ils sont incapables de créer la vie. Ce sont les Mères Généticiennes mais elles ne sont pas plus responsables que les archontes puisque c’est nous aussi. Mais encore une fois, le plus important c’est ce qui se passe une fois que ça été vécu, que vous vous êtes reconnus. Ben vous constatez que votre vie elle change du tout au tout. Ceux qui connaissent, vous avez d’innombrables frères et sœurs aussi sur Facebook, dans nos amis, vous avez Pascal, vous avez plein d’êtres qui le vivent, qui le vivent vraiment.

Ça ne veut pas dire que ce sont des surhommes. Ça ne veut pas dire que ce sont des gens qui sont Arnold Schwarzenegger, bien au contraire. Il y a une forme de sensibilité surtout chez les hommes qui est envahissante. Mais ce n’est pas une sensibilité dans laquelle on est attiré ou attracté mais qu’on traverse. La capacité à tout traverser, je dirais même à se laisser traverser, ce qu’on a appelé la transparence, l’humilité, est fondamental. Être transparent c’est simplement ne rien arrêter, une vitre, la lumière passe. La vitre n’a pas besoin de savoir qu’elle est une vitre. Vous n’avez pas besoin de savoir que vous êtes une forme. Vous êtes dans une forme. Ça oui, c’est évident. Mais ça s’arrête là.

Allez-y, on continue. Oui, Myriam ?

Sœur : J’ai une question qui me turlupine depuis longtemps.

Oui.

Sœur : Mais le personnage, il a peur parce qu’il dit : Qu’est-ce que cette forme va devenir ? Est-ce que, il va être enterré comme d’habitude ou il y a une transsubstantiation de la matière et qu’on va passer dans une autre dimension…

 

Oui, le personnage il a peur mais quand tu dis, le personnage, il a peur, réfléchis deux secondes. Qui est-ce qui dit ça ? Ce n’est pas le personnage. Quand tu prononces cette simple phrase, qui dit ça ?

Sœur : Qui dit ça.

Non, non mais la question est essentielle.

Sœur : C’est l’ego qui a peur.

Qui est-ce qui dit : le personnage a peur ? Si tu dis, le personnage a peur, c’est bien que tu n’es pas le personnage.

Sœur : Je ne suis pas le personnage.

Hein ?

Sœur : Je ne suis pas le personnage.

Bien voilà. Donc, ne t’intéresse pas aux composantes de la peur du personnage, tu le dis toi-même, le personnage a peur donc, tu dis, dans les simples mots que tu emploies que tu n’es pas ce personnage. À partir de là, pourquoi toi, voudrais-tu avoir peur ? Qui est-ce qui a peur ?

Sœur : Le personnage.

On est d’accord. Mais qui dit que le personnage a peur ? Ce qu’on appelait à l’époque, l’observateur ou le témoin. Est-ce que l’observateur ou le témoin n’a pas relayé la peur du personnage a lui, peur ?  Non. Pour être observateur, celui qui observe et qu’on appelle le témoin, c’est le spectateur. C’est celui qui voit la scène de théâtre.

Donc, ne soit plus identifiée à cet acteur, tu le dis toi-même. Et dès que tu t’installes dans ce spectateur de la scène de théâtre, ou cet observateur, ou ce témoin, appelle-le comme tu veux, c’est déjà un pas énorme vers l’acceptation.

Sœur : Mais si je ne suis plus là, je n’ai pas peur mais si je suis là, j’ai un petit peu peur.

Ben oui. Mais quand tu dis, quand je ne suis pas là, je n’ai pas peur et si je suis là, j’ai peur. Qui est-ce qui dit ça encore ?

Sœur : C’est l’observateur.

L’observateur. Ou le témoin. Mais c’est comme ça justement que tu prends conscience. Les mots que nous employons, même les plus simples, traduisent simplement la vérité de ce que vous vivez qui est tout à fait réel. Mais quand tu dis ce genre de phrase, qui dit cette phrase ?

Tu vois le personnage qui a peur, tu ne peux voir que ce qui n’est pas toi. C’est la vision sans tête de Douglas Harding, c’est d’une évidence, c’est tellement simple. Les mots mêmes que nous employons. Tu sais moi, quand Anaël m’a fait vivre avant les Noces Célestes, j’ai déjà raconté, toutes les nuits je vivais le Paradis Blanc, tu sais la Lumière qui arrive blanche, magnifique puis, à un moment donné, tu appelles ta mère parce que tu vois ton corps qui disparaît. Tu deviens toi-même la Lumière blanche. Mais j’ai passé trois semaines horribles toutes les nuits.

Sœur : Tu n’avais pas peur.

Horrible. J’avais peur. Ça foutait, avant 2009, mais une peur, tu ne peux même pas imaginer.

Sœur : Ben oui, ben oui.

Même pas imaginer. Pourtant je vivais les énergies, les chakras, les nouveaux corps, les étoiles mais j’étais terrorisé. Jusqu’au moment où Anaël, toutes les nuits après avoir vécu ça, il me répétait, hic et nunc. Ah oui, hic et nunc, quand tu vis ça, bordel !

Et au bout de trois semaines, qu’est-ce qui s’est passé ? Comme je ne pouvais rien faire, j’ai accepté. Et les Noces Célestes ont commencé juste après. Donc, effectivement ce n’est pas quelque chose…

Sœur : Accepter de voir la peur.

Ah oui, mais à cette époque-là, je n’avais pas le moyen de le conscientiser, si je peux dire. Qu’est-ce qui avait peur, si ce n’est celui qui était identifié à une forme, à ce personnage. Et pourtant ce que je voyais ce n’était pas dramatique, c’était la Lumière blanche qui faisait disparaître tout comme un brouillard, si tu veux, mais avec un amour indicible, un feu incroyable où tout est consumé.

Pourquoi est-ce que les Étoiles, Gemma et d’autres parlaient de cette consumation d’amour ? Oui, il y en a plein qui le vivent en ce moment. Ce feu qui vous prend, qui tremble tout, qui part des pieds qui vous envahit et qui devient même lassant à certains moments. C’est ça la consumation de l’amour.

Accepter, et vous êtes libres. Il n’y a rien d’autres à faire, surtout pas faire quelque chose. Surtout ne pas vouloir être, surtout ne pas vouloir comprendre, surtout ne pas vouloir s’approprier quoi que ce soit mais être totalement transparents et être totalement disponibles pour ça. Vous ne serez pas un surhomme, au contraire, vous deviendrez encore plus humains, avec vos fragilités, avec vos forces mais toutes seront traversées avec la même équanimité.

Vous ne pouvez rien changer. Vous êtes nés bélier, vous resterez bélier jusqu’à la fin de vos jours. Vous êtes nés avec une vertèbre en moins, vous aurez cette vertèbre en moins jusqu’à la fin de vos jours. Vous êtes nés peureux, la peur restera là jusqu’à la fin de vos jours. C’est le jeu de la scène de théâtre. Et vous êtes exactement, déjà accepter qu’on est exactement à la place qu’on doit être et qu’il n’y a pas d’autres places possibles, c’est déjà un relâchement de la conscience et c’est déjà une étape fondamentale vers l’acceptation.

Et ça, c’est beaucoup plus important. Hier on parlait des canas, oui, il va y avoir des canas, Pépère va être là, Bidi va être là, Abba ou Eynolwaden ou Phahame seront là aussi mais ils sont là pour nous faire résonner à la Vérité.

Ce n’est même plus une question de vibrations ou de montées vibratoires, c’est une reconnaissance. Ce n’est même pas une reconnexion comme on a eu avec les peuples de la nature pour ceux qui les ont rencontrés. Effectivement, tu te rappelles, on était chez les elfes, chez les fées, on avait un endroit à Can Mas où on avait tous les peuples de la nature donc, c’était pratique. Mais même ça aujourd’hui, je ne veux pas dire par là que les elfes n’existent pas. Je ne veux pas dire qu’ils ne me parlent plus.

Mais pour moi, ça fait partie de cette scène de théâtre, c’est tout. C’est-à-dire que quand vous vivez cette liberté totale, vous demeurez ce point fixe immobile qui a toujours été là. Bien sûr que vous êtes dans ce corps, bien sûr qu’il y a encore une identification mais qui n’est pas totale en tant que véhicule. Ce véhicule, c’est comme ma voiture, si je ne mets pas d’essence, elle ne roule plus. Donc, tant que le véhicule est là, ben on s’en occupe. Oui, un minimum.

C’est même fondamental dans certains cas. Parce qu’il est évident que quand vous êtes dans une conscience de souffrance, une maladie, une dépression, ben vous êtes moins disponible pour la Vérité. On le sait tous.

Même quand vous êtes libérés totalement, vous êtes dans cette facilité, vous supportez encore moins la douleur. C’est-à-dire, vous ne souffrez pas mais vous sentez que la conscience resurgit et est bien évidemment attirée par le lieu où vous souffrez. Et c’est intolérable. Ce n’est pas une souffrance quand je dis que c’est intolérable, oui parce que vous voyez que ça n’a pas lieu d’être.

Donc bien sûr, et surtout quand vous êtes médecin comme je l’ai été, la première chose qui vient c’est de réfléchir du pourquoi au comment, encore aujourd’hui. Bien sûr. On ne peut pas chasser ce naturel-là, simplement, à un moment donné, tu traverses aussi cela, et de plus en plus aisément.

Tu laisses la pensée arriver, d’où ça vient, tu as la réponse ou pas mais tu ne t’accroches plus à un besoin de compréhension, à un besoin d’explications puisque tu es ce qui est éternel, donc ça se traverse d’autant plus facilement. À tous les niveaux. C’est comme ça que tu découvres la puissance de l’Intelligence de la Vie qui te fais dire que tu n’es plus ta vie. Tu es devenu cette Intelligence.

Avec tes imperfections, avec ce que j’appelle ton humanité, ta simplicité. Tu ne cherches à échapper à quoi que ce soit, tu es simplement lucide et présent. Donc, effectivement, aujourd’hui plus que jamais, cette notion d’instant présent est fondamentale. Agapè nait de l’instant présent. Donc, toutes les pratiques sans pratique qu’on va voir. Ce que je vous ai fait hier soir, que vous allez faire vous aussi le soir, vont vous conduire à ça.

On est obligés de jouer sur la scène de théâtre même sans y être identifiés, même en étant l’observateur. Mais c’est justement la scène de théâtre qui nous permet de sortir du théâtre. C’est ce marasme, cet effondrement sociétal qui se vit sur Terre et qui est accepté par tout le monde sauf ceux qui ont encore la tête dans le trou de l’autruche, qui est évident pour tout le monde.

On est dans un processus d’extinction globale. Alors qu’on l’appelle collapsologie, effondrement, disrupture, c’est des mots mais c’est la même réalité. Donc, il n’y a même pas à se poser la question de l’Absolu, d’après, de demain. C’est justement une opportunité énorme de laisser s’installer l’instant présent, c’est l’unique clé.

On a donné les dernières clés au mois de mai, c’était la prononciation du nom de naissance. C’est-à-dire qu’au sein de l’enfermement, au sein de l’illusion du nom et du prénom. Vous savez la différence, le droit maritime, droit terrestre, l’extrait de naissance, on déclare votre naissance, vous ne vous appartenez plus. Et justement ça été caché dans ça, dans l’illusion la pire, c’est-à-dire le nom et le prénom qu’a été caché l’ultime Vérité.

Et que ce n’est pas pour rien qu’on prononce, même moi, hier soir quand je fais, alors avant, ben je me mettais dans la posture, je l’avais expliqué, les mains comme ça, Agapè, Agapè, Phahame, Phahame, Phahame, les pieds croisés, j’attendais que l’énergie monte que la vibration s’active, que le double Tor, le Feu sacré s’activent et là, je prononçais les noms.

Maintenant, je n’ai même pas besoin. Il suffit que je dise un nom, je n’ai rien à demander, je n’ai rien à savoir, je n’ai rien à décider. Dès l’instant où je lis un nom dans cet état, qui est l’état de Libre, de Liberté, l’autre est en moi, il ne peut que se retrouver. Alors bien évidement, c’est ce que je dis, ce n’est pas fait pour soigner, même si ça soigne. C’est fait pour se redécouvrir.

Et tout le monde a la même possibilité. Bien sûr, on a créé ces pratiques sans pratique au départ pour s’habituer à cette Liberté. Mais maintenant je ne m’inquiète même plus à savoir si ça se met à vibrer, si c’est le Feu igné, si c’est le Tor ou si c’est la personne qui rentre en moi ou moi qui vais en elle, peu importe.

Comme avait dit Bidi quand je sortais de mon corps, il m’a dit à un moment donné, tu n’as pas besoin de sortir, tu n’as qu’à accueillir l’autre. Jusqu’au jour où j’ai accueilli quelqu’un qui était porteur de l’anomalie primaire et j’ai cru mourir. Je n’avais aucun moyen de bouger, de rentrer dans mon corps. J’étais cette Conscience Nue, là, au milieu, qui ne pouvait plus réinvestir le corps.

C’est terrifiant. Et là, à un moment donné, ben Bidi est arrivé, je le voyais au loin, il était là, il m’a dit ben lâche ! J’ai dit, comment ça, je dis, lâche, tu es fou je vais mourir. Il m’a dit : lâche ! Bon, j’ai lâché. Comme quand il y avait l’angoisse, comme tu décris, à un moment donné, tu ne peux que lâcher. Et c’est quand tu lâches, c’est ça le sacrifice. Ce n’est rien d’autre que ça.

Ce n’est pas sacrifier sa voiture, son mari, sa femme, ses enfants ou aller se mettre, je ne sais pas où, dans des conditions où vous êtes en paix. La paix elle est à l’intérieur. Tant que vous cherchez une paix extérieure, vous ne la trouverez pas. La paix extérieure est une illusion totale. C’est ça qui vous met en démarche, en recherche, en quête.

Et le plus dur, pour ceux qui sont dans la spiritualité, dans l’énergie, dans ce qu’on a vécu pourtant, c’est lâcher tout ça.

Frère : C’est dans la nature qu’on l’est.

La nature est une grande aide. Oui bien sûr. Ça été dit tellement de fois. Bien évidemment, encore une fois, il vaut mieux que ce véhicule soit en bon état et il sera d’autant plus en bon état que vous serez immergés dans la nature à côté des arbres. Même sans faire de rituel chamanique ou contacter les fées et les elfes. Et près de l’eau, comme a dit Phahame.

Même moi, j’ai été surpris. Parce que quand on allait en bateau rencontrer les cétacés, que ce soit au Québec, à Tarifa ou ailleurs, on était dans un bateau. On était sur l’eau mais pas dans l’eau. Et puis après, au mois de juillet on a eu un peu de temps, je suis allé me mettre dans l’eau de rivière, on avait le temps. Mais c’est incroyable. N’importe quelle eau, quand vous êtes saturés d’eau dans une baignoire même chez vous.

Sœur : Dans une piscine.

Vous vivez quelque chose d’inouï. Vous êtes dans l’état naturel. C’est-à-dire que vous retrouvez la mémoire de ce qu’on appelle le premier rêve. C’est quand même l’eau qui porte le rêve. L’esprit de Dieu […], c’est l’esprit de Dieu qui flotte sur les eaux.

Les eaux, ce qu’on a appelé du mystère, les eaux d’en bas. Or les eaux d’en bas ont rejoint les eaux d’en haut. Là, on va aller, Daniel l’a prévu, on va dans les eaux d’en bas, puisqu’on sera dans une eau souterraine, dans des grottes. On descend dans la caverne de Platon cet après-midi. Ce n’est pas anodin. Ça peut sembler touristique mais ce n’est pas que touristique, loin de là.

Parce qu’on va se retrouver sur l’eau mais dans les eaux d’en bas, c’est-à-dire où il n’y a pas de ciel, dans des grottes. Et tout se fait comme ça. Pourquoi tu as choisi ça, parce que tu réfléchissais aux eaux d’en bas ou s’est venu comme ça ?

Frère : Pourquoi, pourquoi, parce que je ne sais pas, j’avais vu un commentaire, oui, ce sera difficile, il me semble que c’était ma maman qui disait ça sera peut-être difficile de trouver de l’eau en Belgique à part l’eau qui pleut.

L’eau qui pleut.

Donc, je me suis dit, un fleuve, donc j’ai d’abord eu l’idée d’un fleuve et puis c’est en regardant quand même au niveau des attractions touristiques, les grottes et tout ça et en recherchant, je me suis dit, mais je connais des grottes où on peut aller en barque dans l’eau, ce serait quand même particulier. Il y en a deux en Belgique que je connaissais et la plus proche étant celle-ci, c’était la plus intéressante. C’était celle qui avait donc, le plus long parcours au monde ouvert au public.

L’Intelligence de la lumière l’a conduit à proposer cette sortie et les autres. Parce que c’est la Belgique que tu avais envie de faire découvrir aux gens aussi, quelque chose mais, ça correspond à l’objectif de la Lumière. Voilà ce qu’on appelle l’Intelligence de la Lumière.

Sœur : Ah, ce qu’OMA disait.

Qui va nous conduire cet après-midi dans les eaux souterraines.

Sœur : Et moi qu’est-ce que je dois faire, je vais faire un bain de pieds. Je ne vais pas dans les grottes, je fais un bain de pieds alors.

Frère : Toi, tu as le bain bulles en haut.

Sœur : Le bain de bulles ah !

Là, on ne va pas se baigner quand même. C’est comme au St-Laurent, quand on est allé cet été à Québec, l’eau était à quatre degré. Alors le corps là, je ne pense pas qu’il résiste. Mais déjà d’être dans cette atmosphère d’eaux souterraines dans une grotte, ce n’est quand même pas banal.

Frère : Non, puis on pourra, comme on a dit, vu la hauteur des barques, on aura les mains dans l’eau à la limite. Pour être en contact avec.

Donc, ça, c’est tout ça, si vous voulez, tous les gens qui se sont approchés de l’eau, même de leur baignoire, qui n’avait pas d’eau chez eux ou qui sont rentrés dans un lac, dans une rivière, dans une mer. Sur Facebook, vous avez plein d’amis qui vous le décrivent, c’est incroyable ce qui se passe. Votre corps n’est plus dans l’air, il est dans l’eau. Ça change tout. Parce que l’eau a été informée. Le chant des baleines, vous savez que le chant des baleines, il y a des articles scientifiques qui sortent de partout parce qu’ils ne comprenaient pas pourquoi le chant des baleines a changé en 2009, après le 15 août, après les clés métatroniques. C’est là que les baleines ont commencé à chanter le chant du réveil. C’est réel.

C’est sur la scène de théâtre, c’est tout-à-fait réel, ce n’est pas une vue de l’esprit, ça ne se passe pas ailleurs, ça se passe ici.

Sœur : Et à Porte-Dorée là, il y a une exposition sur les cétacés et dimanche prochain, il y a un film sur le chant des baleines.

Oui, oui, oui. Ils en parlent de plus en plus. Oui, ils en parlent de plus en plus parce qu’effectivement, ça surpris tout le monde. Vous avez même un monsieur qui travaille sur le chant des baleines et qui s’est aperçu que le chant des baleines, c’est avant tout ce qu’on appelle des protéodies.

Alors, sans rentrer dans les détails, c’est un peu compliqué, ça s’appelle au départ, c’est un monsieur qui s’appelle Joël Sternheimer qui a écrit un livre qui s’appelle La musique des particules. C’est lui qui a ouvert la voie de ce qu’on appelle l’architectonique moléculaire. Quand une molécule quelle qu’elle soit, change de forme, elle change tout le temps de forme, une molécule, elle émet des photons. Par exemple, quand une hormone arrive sur sa cible, au niveau de l’organe, on nous a appris à l’école, en biologie, même élémentaire, au Lycée que, la molécule venait s’encastrer dans la paroi de la cellule pour délivrer son message, son information, il n’y rien de plus faux.

En fait, ce qui déclenche le message c’est le changement de conformation d’une molécule. Ce monsieur Joël Sternheimer, il y a longtemps déjà, il y a plus de trente ans, avait démontré qu’il existe une musique des particules. Il avait travaillé d’ailleurs dans une étable, une laiterie, en Normandie et il avait calculé, c’est très facile à faire. Il avait posé comme équation, E, l’énergie, est égale à mc2, la masse qui multiplie la vitesse de la lumière au carré et que E, en quantique, en physique quantique, égale hν (h nu) la constante de Planck et la fréquence. Donc, il a mis simplement, hν = mc2 et il a conclu que la masse était égale à une fréquence multipliée par la vitesse de la lumière divisée par la constante de Planck. Le ν (nu), la lettre ν (nu).

Et à partir de là, vous pouvez calculer la masse atomique, vous connaissez la masse atomique, lui, il avait pris l’hormone lactogène de la vache. On regarde sa composition chimique, alors il y a tant d’atomes de carbone, tant d’atomes d’hydrogène, tant d’atomes d’oxygène. On a la masse atomique, cette masse atomique en réduction, dans l’équation qu’on a eu, c’est aussi une fréquence. Lui, il a pris une fréquence sonore mais ça marcherait avec des fréquences visuelles de la même façon.

Il a fait entendre ce son dans l’étable, la production de lait a augmenté de trente pour cent. Première conclusion c’est de dire qu’il y avait plus d’hormones circulantes dans le sang. Faux. L’hormone dans le sang, circulante, n’a jamais bougé. Et c’est là où sont nés, ce qu’on appelle les protéodies, c’est-à-dire jouer des sons, des fréquences qui font résonner certaines molécules dans le corps.

Les baleines font du chant harmonique et crée des protéodies. Ce monsieur, j’ai oublié son nom d’ailleurs, c’est un anglais, il est parti maintenant aux Antilles parce qu’il a eu bien évidemment des ennuis en France, quand il était en France. Les Antilles hollandaises pas françaises. Et il a eu l’idée d’enregistrer le chant des baleines à bosse. La vraie baleine à bosse, pas le globicéphale. Le globicéphale, ce n’est pas une baleine, c’est un dauphin. Là, je parle de la baleine à bosse, celle qui plonge avec la queue qui ressort. La baleine sauteuse. Il a enregistré ses chants et il s’est aperçu que c’étaient des protéodies.

Qu’est-ce qu’il a fait, il a reproduit ces protéodies sur des algues et il s’est aperçu que ces algues avaient des valeurs qui n’avaient plus rien à voir avec les algues de nature. Le chant des baleines sont des chants protéodiques, qui sont les chants du réveil. Et ça a commencé bien évidemment, dès que les clés métatroniques ont été délivrées par Métatron.

Ça appartient au scénario de l’histoire ça. Mais c’est très beau. C’est très beau parce que l’histoire, elle est magique. Il n’est pas question, quand je dis qu’il n’y a pas d’histoire, que c’est un rêve, on le vit pourtant. On le vit et tout est émerveillement dans ce qui se passe. Et ça toujours été dit d’ailleurs par les intervenants, plus le chaos grandirait plus on serait en joie. Pas de voir le chaos, parce que c’est vrai que, même moi, quand je regarde ce qui se passe en France parce que je m’intéresse beaucoup à ce qui se passe sur la scène de théâtre, ça laisse quand même une vague nausée même en étant dans l’amour, dans le cœur et être libéré, parce que tu vois bien que c’est quelque chose de terrible. Tout en sachant ce qu’il y a un après, néanmoins, il faut le traverser.

Et ben c’est plus ou moins facile à traverser. Mais néanmoins, cette musique des particules, ces protéodies, ces sons qui sont émis par les baleines, c’est le chant de l’Univers, ce n’est pas le Aum. Il y a une cana d’Anna en 2011 à Toulon qui précisait bien que le Aum allait être remplacé par le OD. Le Aum, dont tout le monde se gargarise, c’est comme le fameux troisième œil, l’œil d’Horus, un enfermement luciférien. Le Aum, d’ailleurs ça se voit, j’ai soigné suffisamment de bouddhistes à un haut niveau et en particulier grâce à une amie qui était l’avocat des amitiés franco-tibétaines. J’ai vu défiler tous les grands pontes et tous les grands dignitaires du bouddhisme.

Ils ont tous des problèmes sur le deuxième chakra. Il n’y en a pas un qui n’en a pas. Ils sont tous dans le pouvoir. Ils chantent Aum à longueur de journée, ils sont dans l’ascèse comme ils disent la solidité, ici il n’y a rien. Rien de rien. Et c’est normal. Et c’est pour ça que vous voyez aujourd’hui dans toutes les religions, tous les gens qui ont travaillé sur ce centre-là sans le savoir, vous avez tous les travers, la pédophilie qui est omniprésente, l’hypersexualité, il n’y a pas de cœur là-dedans.

Sœur : Et les arts martiaux, ils sont tous aussi centré sur l’hara.

Mais tous, sans aucune exception. Et tous les grands pontes, je ne donnerai pas de nom, du bouddhisme tibétain sont dans cette mouvance-là. Et tous les plus grands religieux qui ont créé des mouvements, même les anciens ont été soumis à ça. Il n’y a pas que Osho avec sa secte, il n’y a pas que Sri Aurobindo avec Auroville. Même Pépère. Pas la peine de revenir sur l’histoire mais il y a eu des histoires qui sont liées à ça. C’est-à-dire que dès que vous êtes, et le seul qui a échappé à ça c’est Krishnamurti, parce que quand il a vu ce que ça avait donné quand on l’a identifié en tant que Jésus qu’il était réellement. Quand il a vu l’Ordre de l’étoile qui s’est créé, il a vu toutes ces forces de prédations à l’œuvre, et là il a dissous tout de suite l’ordre de l’Étoile et il a dit, démerdez-vous.

Chacun sa liberté et son autonomie. Il avait totalement raison. Dès qu’il y a organisation, dès qu’il y a prise de pouvoir. Même si c’est les autres qui vous le donne parce que vous un maître en robe orange ou en robe blanche ou ceci ou cela, la prédation est à l’œuvre. Et même ces êtres avec la pureté d’intention qu’ils avaient au départ ont été emmené sur la prédation et sur tous les travers de la sexualité, de l’hypersexualité, de la pédophilie. C’est imparable. Vous ne pouvez pas y échapper.

Frère : Philippe de Lyon, il n’a jamais, bon, il soignait les gens.

Mais attend, Philippe de Lyon, il n’a rien créé lui. C’est un des rares parmi les anciens mais tous les autres anciens, tous, sans exception, Maître Philippe n’a pas créé de mouvement. Mais tous les autres, ils ont créé des mouvements, me semble-t-il. Et dans cette volonté de bien, pendant longtemps Anaël a parlé de la volonté, la volonté de bien vous travaillez sur le deuxième chakra, vous ne travaillez pas sur l’amour. Et si vous renforcez le deuxième chakra, comme le font tous les, dans le bouddhisme tibétain, ils le font tous, vous êtes soumis à la prédation et vous créez vous-mêmes une prédation. Il n’y a pas de cœur là-dedans.

Alors ça me fait barrer quand j’entends parler de la compassion bouddhiste, je souris. Vous ne connaissez pas la vie de ces dignitaires. Mais moi, je n’ai pas eu besoin de pénétrer en détails, quand je voyais ce qu’ils avaient comme énergie sur le deuxième chakra, et le vide qui avait ici, ils ne sont que dans le pouvoir, quoi qu’ils disent.

Frère : Ils sont […] pourtant.

Oui. Et ils le revendiquent d’ailleurs. L’ascèse, l’incarnation, quand on vous dit, soyez présent. Dans les techniques new age, arrête, tu n’es pas enraciné, mais bordel, on est là dans ce corps, ça veut dire qu’on est enracinés, même si dans notre tête on est ailleurs.

Donc tout ça, c’est des trucs qui vous amènent à ce qu’on appelle la prédation au sens le plus horrible. Et pourtant, ils parlent de compassion.

Sœur : J’ai participé, justement…

Je ne t’entends pas alors lui encore moins.

Sœur : J’ai participé justement dimanche, à un concert vibratoire. Avec des bols chantants, des bambous, j’ai adoré.

Tu as ?

Sœur : Adoré. J’ai vraiment aimé.

Oui.

Sœur : Et quoi, ce n’est pas, ce n’est pas bien ?

Non. Je n’ai pas dit que ce n’est pas bien ou pas bien. Ça ne se passe pas en termes de bien ou de mal. Encore une fois, ça se passe en termes de lucidité. Tant que tu es dans, savoir si c’est bien ou mal, tu es soumis à la, tu te soumets toi-même à la dualité. Entendre un bol chantant, ça fait du bien, oui. Mais quelle est la finalité, c’est toujours pareil.

Tu peux te sentir très, très bien avec des bols chantants, avec des diapasons, avec des fréquences, avec des musiques, avec un être, mais qu’est-ce qu’il y a de sous-jacent ? Il y a toujours, toujours, que vous le vouliez ou non, cette prédation qui est là. Et elle œuvre, je dirais, en dessous du seuil de conscience.

Et c’est pour ça que la plupart, enfin, quasiment tous les anciens, même si Krishnamurti a redressé très vite la barre, après, quand il a dissous l’Ordre, l’Ordre, je ne sais même plus le nom, enfin, quand il a dissous l’association, l’Ordre de l’Étoile, lui, il l’a échappé belle. Mais tous les autres, Pépère, Omraam, tout grand commandeur qu’il est, même Peter Deunov. Bien oui, ils ont créé la Fraternité. À partir du moment où tu crées une organisation… C’est ce que disait Krishnamurti, la spiritualité ne peut pas être organisée. Dès qu’il y a fédération à travers un être, qui se prend pour un gourou, un maître ou un éveillé ou à travers une religion ou à travers une adhésion de groupe, vous n’êtes pas libres.

Et vous mettez en œuvre les forces qu’on appelle relationnelles mais les forces relationnelles, elles se situent sur le deuxième chakra. Parce que la force de la relation au niveau du quatrième chakra, ça n’a rien à voir avec la relation, c’est une résonance.

La relation n’est pas une résonance. Dans la relation, il y a deux individus. Dans les religions, il y a le curé, l’imam, le prêtre, le maître, dans les groupements spirituels et puis il y a les élèves. Mais tant que vous êtes dans cette posture vous n’êtes pas libres. Donc, ce n’est pas un terme de bien ou de mal, c’est un terme de lucidité. Oui ?

Sœur : Qu’est-ce que ça à voir la prédation ici, avec les bols chantants…

Avec ?

Sœur : Qu’est-ce que la prédation a à voir ici, elle a été écouter un concert.

Je n’ai pas dit que c’était de la prédation.

Sœur : Ah, c’est ça que je…

Je n’ai pas dit ça. J’ai dit simplement que tout ce qui est fréquence, quelle qu’elle soit te fait vivre des choses. La lumière, les sons, la musique, le chant, la création artistique, mais après, tout dépend de ta lucidité. Ne confond pas ce qu’elle exprimait par rapport aux sons avec des mouvements, ou des organisations dites spirituelles.

Ce que je veux dire par là c’est que dès que vous voulez organiser la vie, bien vous êtes dans la prédation. Et cette prédation, elle fonctionne dans un mode inconscient dans un premier temps. C’est-à-dire que dès que vous n’êtes pas lucides, même si c’est avec la volonté de bien, parce que je ne pense qu’on puisse dire que Omraam Mikhaël Aïvanhov est quelqu’un qui ait voulu le mal de l’humanité, c’est lui qui est le plus humain. Mais, le fait d’avoir créé une organisation, crée automatiquement la prédation.

Donc, le concert qu’elle a assisté, ce n’est pas une organisation, enfin, je ne sais pas. C’est deux choses différentes. Mais il est évident que la prédation s’exerce à un niveau je dirais, infraconscient ou subconscient, si tu préfères et qu’une fois que les dégâts apparaissent, c’est trop tard. C’est-à-dire que vous donnez, vous êtes placés dans une position de maître, de gourou, de religieux qui enseignent mais si vous perdez de vue l’objectif qui est la liberté de l’autre, et c’est très facile de perdre cet objectif, ben c’est fini.

À ce moment-là vous êtes récupérés, comme d’ailleurs tous les grands archétypes. Quand je suis allé sur le miroir de Van Allen et que j’ai vu tous ces dieux, toutes ces déesses qui étaient dans des miroirs qui reflétaient à l’infini la lumière, j’ai compris que tout avait été dévié. Même Marie, même Jésus, même Bouddha et tous, sans aucune exception. Ils sont récupérés tous par les forces de la dualité.

Ça ne remet pas en cause le messager. Ça remet en cause ce qu’on en a fait. Et d’ailleurs, il y a une histoire très marrante, Dieu et diable qui marchent ensemble sur la plage et puis, Dieu dit au diable, je vais donner la liberté, parce que l’être humain est libre donc je lui donne la totale liberté. Et le diable il dit quoi, ne t’inquiète pas, je vais l’organiser. Eh oui, eh oui. Vous ne pouvez pas être libres et appartenir à une organisation quelle qu’elle soit.

Bien sûr qu’on est tous passés par là, moi aussi, j’ai été adepte du bouddhisme, j’ai été adepte du christianisme et de tout ce qui pouvait être religieux entre guillemets, je suis passé par là. À trente-trois ans j’ai vécu la passion du Christ, réellement vécu avec les odeurs saintes dans les mains tous les vendredis saints.

Est-ce que ça changé ma vie à ce moment-là, non. Absolument pas. Il n’y a que la découverte de qui je suis qui a permis ça. Quand je parlais de la ceinture de Van Allen, quand j’ai vu comme Bidi d’ailleurs, parce qu’il le décrit dans ses livres. Quand vous arrivez et que vous voyez ces miroirs qui envoient des images à l’infini de tous ces archétypes, de tous ces dieux, de toutes ces déesses, c’est une falsification totale.

Encore une fois, si je prends l’exemple de Marie. Marie, on en a fait la reine de Cieux et de la Terre, c’est ce qu’elle est, mais sur cette Terre, c’était la plus humble des personnages. Vous diriez aujourd’hui, c’était la plus naïve et la plus crédule des femmes qui a existé sur Terre. Elle n’était pas au courant de qui elle était.

C’est ce que disait le Maître Philippe. Maître Philippe disait, je suis le plus petit d’entre vous. Vous l’avez dans le symbolisme du Christ, dans le lavement des pieds. C’est celui qui est le plus petit qui est, c’est celui humble qui est le plus proche de la Vérité. Ce n’est jamais celui qui se présente avec une tenue orange ou blanche ou, avec des guirlandes autour du cou, qui crée un ashram. Eux, ils sont possédés. Malgré qu’ils aient été honnêtes, authentiques et véridiques.

Parce que c’est la trame de ce monde. La trame de ce monde, c’est Matrix, le film. C’est une simulation informatique dans le vrai sens du terme. Les scientifiques aujourd’hui s’en aperçoivent, ils le disent. Rien n’est réel.

Sœur : Il n’y a ni dieu, ni maître.

Ni dieu, ni maître, surtout pas. Surtout pas. Vous ne pouvez suivre quiconque et être vous-mêmes. Et quelqu’un qui vous demanderait de le suivre, moi je n’ai jamais demandé à ce qu’on me suivre, si, on a suivi l’histoire avec A.D. puisqu’il fallait reconstruire les portes, les étoiles, les structures vibrales. Mais aujourd’hui, si vous m’entendez dire une chose comme ça, fuyez. Ce n’est pas possible. La liberté, elle ne peut pas être dans un groupement même le plus noble qui soit.

Ni là, par exemple, la fondation Agapè, ce n’est pas une organisation spirituelle, c’est une organisation qui est destinée à donner la bonne nouvelle. Il n’y a pas de quelqu’un qui est à la tête ou qui est ceci ou qui est cela. C’est quand même une sacrée différence. Et la vraie liberté ne sera jamais dans l’adhésion à quelques mouvements, religions ou même expériences vécues.

Frère : Il y a une phrase qui dit : ni patron, ni patrie.

Exact. Mais pas inversé, comme ils le font maintenant avec le nouvel ordre mondial. N’oubliez pas que, même dans leurs plans qu’on voit s’étaler sous nos yeux, du nouvel ordre mondial qui […] maintenant, ils ont tout inversé. United Nations, Nations Unis, en anglais, c’est la loi de Un, mais inversée. Ils ne savent pas, ils sont obligés de se référer à la dualité.

Quand on parle d’énergétique… Moi aussi j’ai fait de l’énergétique pendant vingt-cinq ans, il m’arrive d’en faire, de l’énergétique basique, tout en sachant que c’est une énergie luciférienne. Mais je ne suis pas dupe. Je n’en fais pas un objectif ou quelque chose qui est la vérité. Mais tu es obligé de te servir, quand tu es sur une scène de théâtre, tu te sers du décor. Il y a ton jeu, bien sûr, puis il y a le décor. Ben, le décor il est là donc.

Sœur : Il y a encore des gens qui ont besoin de soins énergétiques.

Comment ?

Sœur : Il y a encore des personnes qui ont besoin de soins énergétiques. Même si…

Je n’ai jamais dit le contraire. Oui, oui, je n’ai jamais dit le contraire mais il faut être lucide; c’est une question là aussi de lucide; ce n’est pas une question de dire c’est luciférien, je ne m’en sers pas, non, c’est une question de lucidité, c’est-à-dire que vous voyez clairement les choses. On est dans un cadre donné, sur la scène de théâtre, il y a une chaise de telle couleur, si tu en veux une autre d’une autre couleur, elle n’existe pas donc, comment tu fais ? Tu t’en sers.

Mais vous êtes dans la lucidité,  vous n’êtes plus dupe des énergies, des relations et surtout quand vous êtes totalement libre, tout ce qui est prédation même invisible devient intolérable donc raison de plus; vous, vous ne pouvez plus exercer la moindre prédation envers quiconque, c’est ça l’humilité, ce n’est pas de se mettre dans une posture, c’est vivre que non seulement l’autre c’est nous mais ce que l’on fait à l’autre, comme disait le Christ, c’est à nous-mêmes qu’on le fait, même à l’ennemi, au soi-disant ennemi.

Il n’y a pas de meilleur révélateur aujourd’hui que celui que l’on pourrait appeler un ennemi ou une circonstance dramatique dans notre vie parce que c’est là que se trouve le facteur de dépassement, c’est-à-dire l’acceptation, l’abandon à la Lumière et le vécu de cet état naturel ou l’Absolu vous l’appelez comme vous voulez – Parabrahman, l’Ultime, Ain Soph Aur, Ciel antérieur, le Tao – peu importe, ce sont des mots qui traduisent tous, sans exception, la même Vérité  et cette Vérité qui est Absolue qui ne dépend pas des conditionnements ni des histoires, ni des maîtres, ni des gourous, ni des religions, ni des exemples, même s’ils ont été authentiques.

Sœurs : C’est ceux qui ne se posent plus de questions.

Non, voilà, il n’y a plus de question mais en plus de ne pas se poser de questions, il y a une lucidité; elle est réellement là. Ce n’est pas une lucidité discriminante parce qu’il n’y a plus besoin de voir, de sentir les entités, les entités de lumière, d’ombres. Bien sûr qu’à un niveau de l’être, je le vois clairement mais ça n’est d’aucun intérêt.

C’est le moment où tu acceptes que tout est parfaitement à sa place, même les choses les plus intolérables, même si elles te remuent comme je disais tout à l’heure. Quand je vois ce qui se passe en France par rapport à la dictature et tout, c’est remuant, même si tu sais que c’est une scène de théâtre mais on est encore, que l’on veuille ou pas, même si le théâtre n’existe pas, ce n’est pas une fuite du réel, c’est une acceptation du réel, c’est une acceptation de ce qui est; la liberté elle est là.

Sœur : Les Français, c’est l’Europe.

Je n’ai pas dit que c’était facile mais néanmoins, si tu te mets en posture d’acceptation là ça devient facile. Il est beaucoup plus facile d’accepter une caresse ou une étreinte d’amour que d’accepter une claque, c’est évident pour tout le monde, mais il y a dans certains cas et dans beaucoup de circonstances où aujourd’hui la claque est le seul moyen de vivre la Vérité.

C’est ça aussi le non jugement; quand je dis que tous les mouvements ont été, tous les groupements, les religions ont été dans la prédation, je ne les condamne pas; je dis simplement que c’est la lucidité qui me l’a montré et que ça a été nécessaire pour aboutir à la fin du rêve, pour comprendre que c’était un rêve et chaque chose est à sa place.

Il n’y a rien qui est laissé au hasard; tout à été écrit, qu’on le veuille ou pas, c’est impensable autrement,  mais encore une fois ce que je vous dis là ce n’est pas une acceptation, ce n’est pas un concept, c’est parce que ça a été vécu. Le vécu dont je parle c’est le moment où tu plonges dans ce trou noir et tu t’aperçois que tu es réellement tous les mondes.

Mais ça aucune conscience ne peut l’appréhender aucun intellect même le plus brillant même s’il peut le conceptualiser. Regardez Nassim Haramein, il aboutit aujourd’hui  à la même conclusion : l’univers c’est la joie, tout est joie. Ce qui ne veut pas dire que lui est en joie tout le temps surtout avec […] mais bon, ce n’est pas grave.

Il y a eu une reconnaissance, une résonance qui s’est faite et qui ouvre la porte. Ce n’est pas la relation comme je disais qui ouvre la porte, c’est la résonance et la résonance Agapè ou les résonances Agapè réseau ou le feu du cœur sacré, vous l’appelez comme vous voulez, c’est ce qui crée cette résonance, c’est-à-dire ce qui abolit la distance, la notion même de distance ou la notion de temps.

Je vous l’ai dit quand je fais les soins, les gens prennent des rendez-vous à telle heure mais moi, le soin, il est fait au moment où je lis le nom; je n’ai pas à m’en occuper à l’heure dite. Il y a même des gens qui ont compris encore mieux, ils n’ont même pas besoin de me demander il suffit qu’ils écrivent une demande et ils sont déjà guéris.

Je n’y suis pour rien moi, je n’ai rien fait. Ils ont simplement contacté ce que l’on appelle le champ ultime a-causal de la physique, le temps zéro que je porte et que je suis, c’est tout. Mais il pourrait faire la même chose avec n’importe quel frère qui vit la même chose. C’est ça la bonne nouvelle. Il n’y a pas un être qui est au centre et qui dirige tout cela. On est tous, à la fois au centre et à la fois à la périphérie lointaine, on occupe tous les espaces et tous les temps.

Sœur : Et Nassim Haramein, il a découvert une chose incroyable, c’est que dans le noyau de l’atome, c’est un trou noir, en fait.

Oui mais bien sûr mais le trou noir est omniprésent; on est constitué à quatre-vingt pour cent de vide.

Sœur : C’est ce qu’il a découvert.

Et tous les calculs astrophysiques ont été faits par tous les astrophysiciens en considérant que la matière noire et ce qu’ils appellent le vide était une quantité négligeable dans les calculs.

Sœur : Alors que c’est très pondérant.

Alors que l’univers est constitué de vide déjà à la base, à quatre-vingts pour cent de vide et bien sûr que c’est le trou noir.

Sœur : Quand tu dis vide ça ne résonne pas chez moi, le vide est plein.

Je n’ai pas compris ce que…

Sœur : Le vide est plein.

Oui, il demeure vide uniquement pour celui qui reste accroché à la personne, accroché à sa forme ou accroché au soi d’où angoisse, d’où peur mais celui qui accepte pleinement ce vide, qui accepte de se laisser traverser, il est libre instantanément et totalement.

Voyez, ce qui est important c’est comprendre qu’aujourd’hui il y a une telle simplicité pour le vivre, c’est tellement simple que notre cerveau ne peut pas l’accepter et que la conscience encore moins et pourtant c’est là, c’est ça la bonne nouvelle, ce n’est rien de plus que cela et ça encore une fois, ça n’existait pas il y a deux ans.

Ça a été vraiment à des moments précis où il y a eu cette ceinture de Van Allen qui a littéralement explosé avec ses miroirs de plasma qui diffractaient la Lumière à l’infini et Bidi, en lisant attentivement ce qu’il a écrit pourtant il y a quarante, cinquante ans, il décrit parfaitement ça.

Il conversait lui aussi comme il disait avec les dieux, les déesses et tout jusqu’à un moment donné je me rappelle très bien il y a un homme qui vient le voir, un grand médium indien, qui dit : je communique avec Maharshi. Bidi qui le regarde et dit : oui, oui, Maharshi, il est là, je le vois, moi aussi j’ai parlé avec lui, laisse tomber tout cela.

Il avait parfaitement raison, mais à l’époque, personne ne pouvait comprendre ni même le vivre mais simplement, il préfigurait, c’est pour cela que parmi ces dernières phrases, qu’il n’a pas écrites, qu’il a dites, il disait : mes paroles ne peuvent échouer.

À l’époque, je suis désolé, il y avait beaucoup, beaucoup de gens qui sont allés le voir et il y avait pas beaucoup à l’époque qui ont vécu cette libération; en fait cette liberté, parce qu’il n’y a pas de libération, cette liberté réelle, aujourd’hui on est vraiment des millions à tous âges.

Sœur : Et ceux qui canalisent les êtres de lumière en channeling qui captent des messages de lumière c’est…

Mais l’être de lumière quand je canalisais les gens qui assistaient aux canas, ils voyaient bien l’archange qui descendait, là. Alors après en 2012, il y en a plein qui se sont sauvés parce que ce n’était plus un bel archange ou OMA dans sa tenue qui descendait mais ils voyaient un être, Bidi qui était intemporel qui était la Lumière noire, pas l’ombre, et ils ont confondus la Lumière noire avec  l’ombre, la Lumière noire est réelle; c’est l’antichambre du trou noir, c’est dans les Sephira, c’est ce que l’on appelle l’intelligence créatrice, il y a Kether, Chokmah et Binah. Binah, c’est la nébuleuse spirale et Chokmah c’est cette intelligence créatrice, C’est le fameux trou noir.

Ça été pourtant décrit dans la Kabbale, on a la même chose dans le taoïsme chez les Chinois que dans le tantrisme du Cachemire.

Sœur : Ils sont réels ces gens-là ? Ils sont réels ?

Quoi ?

Sœur : Ces êtres là ?

Pas plus que toi. Pas plus que toi. Au début, les gens – je parle de 2012 – les gens voyaient Anaël qui arrivait là, après, il y a eu Bidi qui est arrivé… Mais maintenant, même quand je sens là, je sais qu’ils partent d’ici. Il y a une jonction qui s’est faite entre ce que l’on appelait le canal Marial qui est descendu vers la porte unité jusqu’au chakra du cœur, et quand la jonction est faite au niveau du cœur, c’est la nouvelle Eucharistie, comme on l’a appelée. Toutes les structures vibrales se sont fondues dans le feu igné du cœur. Quand une présence émane, elle émane d’ici, même si je la sens en même temps ici et vous la verrez certainement ici, mais elle émane d’ici. C’est moi, il n’y a que moi, puisqu’il n’y a personne donc, ils n’ont pas plus de réalité que toi.

La première fois où Anaël est apparu face à moi dans sa forme anthropomorphique de cinquième dimension j’étais terrorisé. Je l’ai réellement vu comme tu vois un désincarné ou quand tu vois un être de lumière qui apparait au pied de ton lit, tu le vois les yeux ouverts. La première fois où il est venu, c’était à la Toussaint avant les noces célestes en 2008.

La deuxième fois, j’ai essayé d’établir un contact avec lui. Qu’est-ce que j’ai fait, il s’est présenté sous une certaine forme; j’ai pensé à cette forme, Anaël est arrivé, a dit : tu ne vas pas me figer dans une forme. Je ne comprenais rien à ce qu’il me disait. Il me dit : je ne suis pas la forme que tu vois. Mais pourtant, je te vois. Il me dit : oui, moi aussi je te vois. Et ça, je n’ai pas compris tout de suite.

Il n’y a qu’après, si tu veux, quand j’ai commencé, à la fin des noces célestes, à voyager, ce que j’appelle les ailes de Mikhaël, parce que Mikhaël, il a une forme anthropomorphique, le jeune homme tout bouclé qui terrasse le dragon et puis, il a sa forme dans sa dimension originelle qui n’a rien à voir : c’est une espèce d’hirondelle de dix-huit mille kilomètres d’envergure dans laquelle j’étais en dessous un point minuscule de conscience. Et c’est là où je ne comprenais rien parce que je voyais, on passait de dimension en dimension mais je ne me déplaçais pas, j’avais l’impression qu’on était fixe, il y avait un sursaut : on changeait d’environnement ; un autre sursaut : on était dans une autre dimension.

Quelque chose que je voyais à une certaine distance on y était instantanément; il n’y avait pas de distance, il n’y avait pas de temps et à l’époque, c’était très confus en le vivant et quand tu vis la vérité du temps zéro, du trou noir, de l’Absolu, tu réalises en le vivant que tout ça, toutes ces formes, tous ces mondes, toutes ces dimension ne font partie que du rêve de la création.

Ce sont des formes qui sont mutables. Nous, on est dans une forme fixe de la naissance à la mort même si on grandit et on vieillit, on est habitué à notre visage; quand on se voit dans la glace le matin, on se reconnait et pourtant il y a tellement de changements. Chaque matin, les rides ne sont pas les mêmes, comment on a dormi, pourtant, on se reconnaît.

Un archange, lui, n’est pas figé dans une forme. Il a une forme différente dans chaque dimension qu’il peut parcourir librement. La seule dimension qu’ils ne peuvent pas parcourir librement, c’est la nôtre, parce que c’est l’origine et la fin de la création. Et il n’y a pas d’archanges incarnés, ce n’est pas possible.

Je sais qu’il y en a qui se prennent pour Mikhaël, d’autres pour… peu importe, laissez-les s’identifier à ce qu’ils veulent mais, pourquoi est-ce qu’un archange, comme on dit, ne peut s’incarner ? Parce que s’il est incarné, il est piégé dans la densité qui est l’origine du rêve.

Nous sommes bien plus que cette planète isolée au fin fond de notre Voie Lactée, complètement excentré, qu’on appelle le dépotoir cosmique, non ? On est à la source de la création et c’est parce que, justement, on est porteur de tout ça, des archanges, des dieux, des maîtres, des pervers, du diable, de Yaldabaoth, de Marie, qui est en nous, que nous avons la clé de la solution. C’est pour ça que le mythe de la création se résout ici même, sur Terre.

Sœur : Mais tout ça n’existera plus, il n’y aura plus de nom, de ceci, de cela…

Non, non, tu ne peux pas dire ça. Parce que quand tu dis ça, tu considères qu’il y a une linéarité. Tout a été créé au même moment, à l’instant initial que l’on a appelé l’alpha. L’alpha a rejoint l’oméga, l’oméga a rejoint l’alpha. Tu ne peux pas dire ça que ça n’existera plus, ça a toujours existé.

Sœur : Ils sont en nous…

Simplement, toi, tu verras clair.

Sœur : On ne va plus appeler l’archange Mikhaël pour lui demander un truc.

Mais surtout pas. Il est en toi. C’est déjà un retournement; je dirais de la conscience de l’extérieur vers l’intérieur. C’est un basculement qui met fin justement au mythe de la création. Mais il n’y a pas plus de Mikhaël que de toi. Tu en es à l’origine, tu en es la cause et tu en es le résultat, de tout.

Sœur : Quand tu dis que nous sommes toutes les dimensions…

Oui, toutes les dimensions sont dedans, comme on disait, mais nous sommes effectivement le Grand Tout.

Sœur : Est-ce qu’on aura conscience ?

Tu n’as pas besoin d’avoir conscience.

Sœur : Je ne sais pas, je parle comme ça.

Quand tu vis…

Sœur : De toute l’immensité.

Encore une fois, quand tu vis la Vérité, tu n’as plus besoin de conscience. Bien évidemment, je suis là, je suis conscient, je vous parle mais, dans la Vérité, la conscience est un poids. C’est une maladie, réellement. Ce n’est pas un jeu de mots, la conscience est une maladie terrible, la seule chance qu’on ait, c’est que c’est une maladie mortelle. Voilà.

Je ne parle pas de la conscience personnelle, individuelle qui se croit devoir se réincarner, je parle de la Vérité, là. Donc comme toute maladie mortelle, il y a une échéance, oui une espérance de vie si on peut dire, si on fait une analogie avec la maladie.

Et donc, si tu veux, il n’y a pas à se poser de question. Encore une fois, dans l’acceptation, dans l’accueil que l’on dit, c’est vraiment la seule clé, acceptation aujourd’hui, je dirais. Avant on avait les quatre piliers du cœur qui sont plus que valables aujourd’hui. L’humilité, la simplicité, la transparence et l’intégrité, l’éthique aussi, sont toujours valables, mais elles se résolvent en quoi ? Je dirais en accueil, acceptation et instant présent. Vous n’avez besoin de rien d’autre. Tout le reste sont des amusements. Amusez-vous à la géobiologie, avec les cristaux, avec les énergies, avec des comprimés d’aspirine, si vous voulez.

Il n’y a aucune limite, mais vous êtes lucides et du coup, vous êtes légers, réellement. Et ça ne vous empêche pas, encore une fois, je vous dis, d’utiliser l’énergétique, de chanter, de faire l’amour, de manger, de vivre, quoi. Au contraire, mais vous n’êtes plus dupes, des mouvements, des gourous, des maîtres, de ceux qui vous vendent du rêve dans le rêve.

Sœur : Qu’est-ce que tu penses de l’éveil de la Kundalini ? Qu’est-ce que tu penses de personnes qui…

Si il existe un éveil de la Kundalini sans avoir d’abord reçu la Lumière, c’est la descente de l’Esprit Saint. Dès qu’il y avait éveil de la Kundalini, tu avais un magnifique archonte qui se plaquait sur ton dos et qui était resté à demeure.

Tous les gens qui ont eu accès à cette vision et en particulier dans les mondes chamaniques que l’on vous vend là, en Amérique latine, avec les cérémonies d’ayahuasca, ce sont des cérémonies noires. Quand vous avez la vraie vision, vous voyez que tous ces chamans, derrière eux, il y a un magnifique archonte qui est plaqué.

C’est pas grave, c’est un jeu, mais l’éveil de la Kundalini, si il n’y a pas eu de descente de la Lumière est un processus dit luciférien. S’il n’y a pas eu activation en même temps, parce que l’éveil de la Kundalini, si tu es droitier il est lié au cortex sensitivomoteur que l’on appelle, on appelle l’aire de Wernicke, pardon l’aire de Broca. Tout ce que l’on a appris au lycée sur la scissure de Sylvius, c’est l’aire Sylvius qui commande la main, tout le cortex sensitivomoteur. Ça, c’est l’éveil de la Kundalini, mais il faut qu’il y ait hic et nunc, c’est-à-dire les deux côtés, sans ça, c’est un rêve.

Sœur : Si on est présent ici et maintenant…

Aujourd’hui, il vaut mieux chercher à être présent, totalement inscrit dans l’instant présent, qu’est-ce que je vis à l’instant, laisser traverser les pensées et les émotions, être disponible, accepter, même si après, il faudra agir, être proactif, prendre un comprimé ou changer de lieu, ou changer de main, ou changer de femme. D’abord, accepter.

Ne mettez pas au-devant la conscience, ne mettez pas au-devant le besoin de comprendre, d’expliquer ou de voir et vous serez libre instantanément. La résonance Agapè, la pratique sans pratique va vous rapprochez de ça.

Sœur : Mais l’éveil de la Kundalini peut…

Mais oui, d’ailleurs on a changé de nom, pour ceux qui ont suivi AD depuis longtemps, quand la Lumière est descendue enfin, depuis 1984, elle a perforé les gaines des chakras, elle a pénétré ce que l’on appelle le canal médian de la colonne vertébrale qui s’appelait la Sushumna, elle a fusionné au niveau du sacrum et après que l’onde de vie soit remontée en 2012, les courants Ida et Pingala, c’est-à-dire solaire et lunaire, au niveau de la Sushumna et d’ailleurs, on l’appelle plus le canal de la Sushumna, on l’appelle le canal de l’éther, c’est-à-dire que c’est là où est passé l’éther et à ce moment-là, ton canal de l’éther est tapissé de particules adamantines par la descente de la Lumière.

Donc, la descente de la Lumière est préalable à la remontée; tous ceux qui ont travaillé et qui ont vécu des éveils de la Kundalini sans vivre l’ouverture des chakras du haut d’abord, bien, sont possédés par un archonte tout simplement.

Et bien évidemment, dans ces mondes-là, vous allez avoir des tas d’expériences, des tas de visions colorées, vous allez cesser… c’est le propre du chamanisme, mais tout cela, ce n’est que des rêves.

Et encore une fois, celui qui le vit n’a aucune possibilité d’accepter, que ce soit un rêve, puisque que ça fait partie de la conscience, c’est ça le paradoxe. Et c’est justement le véritable sacrifice, c’est-à-dire l’humilité, la simplicité, accueillir, accepter et être dans la lucidité de l’instant présent qui ouvre les vannes de l’Amour, tout le reste ne sont que des projections.

Sœur : Et quand on est dans la possession ?

Comment ?

Sœur : Quand on est dans la possession d’un archonte, qu’est-ce qu’on vit ?

Qu’est-ce qu’on vit ?

Sœur : Oui.

Une très grande puissance, ce sont des agenceurs de monde. Ils ne sont pas des créateurs de mondes, là je parle des… je ne parle pas uniquement des archontes, je parle de ce que l’on appelle les dracos, même les dragons au sens noble. C’est la même qualité, ce sont les agenceurs de mondes, ce sont ceux qui ont permis au rêve de se structurer et ce sont eux aussi qui ont enfermé le monde sans le savoir parce que la finalité était le réveil, c’est-à-dire conscientiser que quelle que soit l’analyse que vous faites de la prison, vous êtes toujours en prison.

On peut connaître ce monde à la perfection, on peut connaitre le subtil de ce monde à la perfection, voyager dans toutes les dimensions mais vous n’êtes pas libre, vous ne faites que décrire la prison. Seul celui qui est sorti de la prison, qui a vu qu’il n’y avait pas de prison, est libre. C’est ce que disait Bidi avec la notion de… la notion, comment on l’appelle ça… de scène de théâtre, c’est la même chose, c’est exactement la même chose.

Mais retenez surtout que dès l’instant où vous êtes plongé dans ce trou noir, ce que vous vivez à ce moment-là est la compréhension totale, vous n’avez plus besoin de vision, vous n’avez plus besoin de voir quoique ce soit, vous n’avez plus besoin de savoir quoique ce soit et Agapè ne fonctionne que comme cela.

L’année dernière, quand je sortais de mon corps en conscience nue ou en corps d’éternité je voyais tout même dans le noir complet; quand j’allais chez quelqu’un je décrivais tous les objets de la pièce, je pouvais tout guérir jusqu’au moment où je me suis battu avec Bidi et le Christ qui m’ont dit : tu n’as rien à faire ici, tu n’as rien à décrire, rentre chez toi, contentes-toi d’accueillir et surtout, ne fais rien.

Ben il a fallu accepter, alors j’ai accepté, quand j’ai vu que je commençais à mourir, quo. Je commençais à me paralyser des jambes et tout, l’année dernière. Et là, j’ai accepté que je n’avais rien besoin de savoir que l’Amour, l’intelligence de la Lumière s’occupait de tout et faisait très exactement ce qui était souhaitable et nécessaire pour la personne.

Bien évidemment, à ce moment-là, le miracle est possible, la guérison est possible, la mort est aussi possible, mais ce n’est plus moi qui décide et c’est comme ça que ça fonctionne. Ça ne veut pas dire que je ne vois plus si je veux voir. Il y a des fois, il m’arrive, dans certains cas, pour certaines têtes de caboche encore plus dures que moi, de sortir de mon corps, d’aller voir les gens et d’agir physiquement.

D’ailleurs, il y en a qui me voient en rêve et tout. Ce n’est pas des rêves, c’est la réalité. Mais globalement, je n’ai plus besoin de cette forme, de cette identité ou de n’importe quel dieu ou déesse, ça se fait tout seul et surtout, sans moi, et c’est pour ça que c’est accessible, je le répète, à tout le monde sans aucune exception.

Sœur : Oui mais, Jean-Luc, ce plongeon dont tu parles, dans le trou noir, moi je le vois forcément d’une angoisse, une angoisse de mort éminente, un abandon.  C’est comme si, ok, j’accepte de mourir, comme on vient de le dire, la conscience n’acceptera jamais.

Tout à fait.

Sœur : Est-ce que ce plongeon peut se faire autrement, comme par […]

Quand je parle d’acceptation…

Sœur : […] cette angoisse-là…

Quand je parle d’acceptation, je n’ai jamais dit que c’est toi qui devais accepter, j’ai bien dit que l’acceptation ne peut pas naître, effectivement, de la conscience. C’est le relâchement de la conscience, c’est le moment, il faudrait que… l’autre versant, c’est le sacrifice, allez, je me sacrifie, c’est le moment où tu dis : je n’ai plus rien à perdre, que je meure, que je vive, je m’en fous. À ce moment-là, tu es libre.

Sœur : Je ne suis pas loin, alors.

Mais tu ne peux pas…

(Rires)

Tu ne peux pas accepter depuis la conscience, ni le mental, c’est pour ça que je parle, ben je ne dis pas… vous devez accepter, c’est le principe de l’acceptation qui crée la Vérité.

Parce que l’acceptation de l’inacceptable, tu ne peux pas savoir comment accepter puisque c’est inacceptable pour la conscience, pour ta vie, pour le moral, pour la société mais c’est un mécanisme qui se produit à l’intérieur de toi qui est identifié d’ailleurs en neurosciences.

C’est par rapport aux neuromédiateurs parce que ce qu’on appelle l’éveil, moment où tu commences à sentir les énergies, les chakras qui s’ouvrent, ça, c’est lié à ce qu’on appelle la dopamine, un neuromédiateur, mais la liberté n’a rien à voir avec la dopamine.

C’est le moment où tu baignes dans l’ocytocine. Alors l’ocytocine, mesdames, vous connaissez toutes si vous avez allaité un enfant, c’est ce moment de plénitude où vous avez l’impression d’une communion totale avec l’univers, avec l’enfant, c’est ce que l’on appelle l’ocytocine, c’est ce que l’on appelle l’hormone du bonheur et de la joie et elle est sécrétée en surabondance par tous ceux qui ont lâché justement la dopamine, la notion d’éveil, la notion de soi, la notion de vision, la notion de perception, la notion d’entité.

L’acceptation, là ce n’est pas à toi de dire comment je fais pour accepter, tu ne le pourras jamais, c’est le principe même de l’acceptation qui crée l’accueil et qui crée le sacrifice; mais dès que tu poses la question de savoir comment tu vas accepter et bien tu ne peux pas, c’est normal, l’acceptation est un positionnement intérieur, ce n’est pas une décision de la volonté au contraire, ça serait plutôt l’abandon de la volonté, de toute volonté, c’est l’annihilation totale.

Sœur : Annihilation.

Oui, une annihilation totale et c’est ce que disait Christiane Singer : quand vous êtes laminés par la vie… mais là bon, tu ne vas pas mourir, mais tout dans ton personnage, dans la conscience qui te distille en permanence « tu vas mourir, tu vas mourir, tu vas mourir, attention, tu vas mourir », ben ça, c’est le singe qui parle. Ce que j’appelle le conditionnement et ce que l’on appelle en neurosciences les stratégies de survie qui sont inscrites comme par hasard dans le cerveau reptilien, dans le fameux troisième œil qui est le lieu de l’enfermement.

Je vous en ai parlé; on croit être un individu parce que c’est une sécrétion chimique d’un autre neuromédiateur qui est la sérotonine qui est le neuromédiateur de la souffrance, de la peur.

Sœur : […] champignons qui…

Pour ça, il n’y a pas de champignons, pour ça il y a des entérogènes qui existe; un que vous ne retrouvez nulle part qui est le DMT injectable, déméthyltriptamine et pas la MDMA. La MDMA, c’est une drogue qu’utilisaient les combattants de Dahesh. La DMT est une substance naturelle qu’on trouve dans certains champignons magiques mais que je […] absorber. Chez toi, vous avez d’autres molécules dont j’ai parlé, la salvinorine en une injection, vous mettez fin au mythe d’individualité, réellement et concrètement.

Je vous ai dit aussi qu’il y avait des bobines d’induction magnétique avec le casque, d’ailleurs, si vous voulez l’acheter, ça coûte 200€, s’appelle le casque shakti, le bien nommé, du professeur Michael Persinger. Vous voyez : un ordinateur, vous avez des bobines d’induction et selon où vous mettez les bobines sur les douze étoiles, là, vous déclenchez ce que vous voulez et même la fin du mythe d’individualité.

La souffrance, elle vient du fait de se croire un individu ou de se croire une forme, se croire un monde parce que le monde, les mondes sont une souffrance, la conscience est une souffrance. Donc, tu ne peux pas depuis la conscience et depuis le mental encore moins; quand je parle d’acceptation ne traduis pas ça par le fait que je dois accepter avec mon mental, non c’est un positionnement d’accueil total indéfectible de ce qui est, sur lequel tu acceptes que tu ne peux rien changer parce que tout est, absolument tout a été écrit,  dès que tu acceptes ça réellement.

Donc, acceptation au sens archétypiel si je peux dire, et pas mental ni au sens de la conscience, tu es libre instantanément. Mais bien évidemment, pendant ce temps-là, ta conscience va te susurrer : « danger, danger, danger, ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai, ce n’est pas vrai ».

Sœur : […] il y a un observateur qui voit […]

Faire… exactement…

Sœur : […] ça commence à faire ça […] qu’est-ce qui se passe ? Comment je peux gérer […] ?

Tu ne peux pas le gérer, encore une fois.

Sœur : […] cette espèce de résistance […]

Ne cherche à rien faire, il n’y a rien à faire. Tant que tu crois que tu peux faire, tu ne… tout ce que tu crois pouvoir faire, te met en opposition…

Sœur : Oui, je le sens.

…en résistance et en friction. À ce moment-là qu’est ce qui va se passer ? Même si ça ne se passe pas dans la tête, le corps y va trinquer parce que tu vas être envahi de feu de plus en plus, de vibrations, de tremblements, au-delà du raisonnable, si je puis dire, et à ce moment-là la conscience s’est ré-identifier à la vibration.

Sœur : Moi, je veux juste te demander si tu as entendu parler de… il y a pas longtemps, j’ai vu sur internet un monsieur qui avait branché… qui a inventé un appareil, il l’a branché sur des plantes et il a fait… et alors les plantes, elles chantent.

Bien sûr qu’elles chantent les plantes, elles peuvent même crier.

Sœur : Il a fait des sons magnifiques.

Tu as les travaux de […], avant lui, il y a quarante ans, tu avais un monsieur qui s’appelait Lyal Watson qui a écrit des livres supernature, nature et qui a démontré en branchant des électrodes mais sans le convertir en son. Tu mets une plante verte avec deux électrodes, une dans les racines, une dans la tige et devant cette plante qui ne parle pas qui vit pas soi-disant amorphe, tu prends des crevettes vivantes et tu les ébouillantes, la plante, elle émet une souffrance incroyable, incroyable, tout est vivant, tout est souffrant.

Sœur : Du coup ces sons, il les a amplifiés pour mettre dans une serre et les plantes elles ont […]

Oui, tu entends la musique, c’est la même chose que je disais par rapport à Joël Sternheimer sur les protéodies et les fréquences sonores. Oui bien sûr, c’est la vérité.

Et vous savez qu’un arbre pulse mais la pulsation de l’arbre, elle n’est pas comme nous soixante par minute, c’est une pulsation toute les demi-minutes. Donc le cœur des arbres existe, pas sur la même fréquence que nous, comme les plantes, mais la conscience est partout. Elle est dans l’atome, elle est dans le trou noir à la limite de l’être et du non être, elle est dans les personnes, elle est dans la plante avec la même intensité, sans aller dans l’extrémiste des Végans; mais celui qui est très sensible pourrait entendre sa feuille de salade pendant qu’il est en train de la manger, entendre sa souffrance, oui, elle souffre réellement mais pas dans le même espace-temps que nous donc, on ne la perçoit pas  mais elle est réelle, la carotte que vous épluchez souffre autant que le canard que vous allez manger.

Sœur : Est-ce que l’on peut se nourrir que de Lumière ?

Alors, il y en a qui le font mais je ne vous le conseille pas.

Sœur : Moi j’essaie et à chaque fois et je suis trop fatiguée.

Par contre quand tu es effectivement libéré, d’ailleurs c’est un problème parce que tu ne ressens plus la faim, tu peux avoir toujours des désirs de manger mais fonctionnellement et physiologiquement, t’as vraiment plus de faim.

Sœur : Et j’ai un taux d’hémoglobine et de fer très bas et après je suis obligée de remanger.

Exact.

Sœur : Pour le remonter mon […]

Parce que ça, ce n’est pas de l’alimentation prânique, c’est l’alimentation réelle de la Lumière. Mais qu’est-ce qui se passe quand tu deviens totalement Lumière ? Mais tu meurs. Bon c’est dommage de rater la fin de l’histoire quand même.

(Rires)

Donc, autant rester bien vivants, bien incarnés, de manger et de faire l’amour si vous êtes en âge et de partager et de vivre, quoi. Aujourd’hui, vous avez plus de chance en étant vivants, dans votre vie, d’être véritables, que de vous mettre dans un ashram ou dans une grotte tout seuls. Ça, c’est du pipeau, le Bouddha sous son arbre, mais attendez, vous ne voyez pas le cinéma, c’est du cinéma.

Sœur : Aïvanhov, à une époque, nous proposait de faire des jeûnes secs pour métaboliser la Lumière, ce n’est plus utile ?

Oui, oui, oui, c’est utile, mais ce jeûne sec, il dure vingt-quatre heures, trois jours.

Sœur : C’est ça.

Mais vivre et se nourrir de Lumière, je ne parle pas d’alimentation pranique, tu as vu dans quel état elle a fini, Marthe Robin ? Merci, je n’ai pas envie de finir dans un lit avec une hostie par semaine.

(Rires)

Je préfère être vivant.

Sœur : […] et qui vivait comme ça.

Oui, on peut vivre sans manger, mais nécessairement, vous allez le payer au niveau de votre corps. Alors évidemment, si tu as le destin d’être une Marthe Robin avec ton hostie par semaine, complètement paralysé, vas-y, mais moi, non merci, ça va. J’ai beaucoup plus de joie, même si l’appétit a diminué, d’être à table avec des amis.

D’ailleurs, c’est plus facile de manger quand on est en groupe, je le vois déjà quand on est seul à la maison : des fois, on ne pense même pas à manger […] onze heures du soir, merde, on n’a rien mangé, on a pris le petit déjeuner, non, même pas, mais par contre, dès qu’on est en groupe, ça s’appelle d’ailleurs, pas Agapè, mais des agapes, partager le repas, c’est partager la joie, partager la vie. La souffrance de la salade ou la carotte que l’on met dans sa bouche, mais je vous garantie que la souffrance de la carotte est la même que la souffrance du morceau de bœuf.

Allez, on arrête.

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