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Entretiens (Figueres) Juillet 2019
Satsang 1
20 Juillet 2019
Alors, Satsang du 20 juillet 2019, Figueras.
Là, c’est enregistré donc vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez. Alors par contre, s’il y en a un qui a une question, il m’appelle pour que je puisse enregistrer et que je n‘ai pas à répéter.
Sœur : Est-ce que tu peux répéter ?
Sœur : Acceptation. Et puis il y avait trois points en neuroscience, tout à quoi je tiens…
Ah! Tout ce que à quoi vous tenez. Ce n’est pas ça. Tout ce à quoi vous tenez vous tient. Tout ce qui doit arriver, arrivera, quoi que vous fassiez. Tout ce qui ne doit pas arriver, n’arrivera pas, quoi que vous fassiez.
Le principal ennemi dans tout ça, c’est ce qu’on a appelé pendant longtemps, Anaël avait appelé ça, la volonté de bien. Parce que la volonté de bien renforce le deuxième chakra, qui est le centre de la prédation. Celui qu’on appelle de la confiance en soi, de la motivation et de la volonté. Qu’on cherche à stimuler, par exemple dans le coaching, en entreprise ou en psychologie. Il te faut de la motivation, il te faut de la confiance. Tout ça renforce le deuxième chakra.
Je vous parlais tout à l’heure, de l’exemple des moines bouddhistes. Qui travaillent sans arrêt sur le Aum, sur la méditation. Je n’ai jamais vu des cœurs aussi vides que chez tous ces moines bouddhistes. Et je dirais la même chose d’ailleurs chez les prêtres, chez les imams et chez les rabbins.
Ce sont des gens qui travaillent uniquement, sans le savoir, puisqu’ils ne perçoivent pas les énergies, sur le deuxième chakra. C’est ce que j’ai senti très nettement quand j’ai été franc-maçon en étant jeune, quand je suis arrivé dans les hauts grades et que je me suis aperçu que les rituels initiatiques, soi-disant symboliques qu’ils faisaient dans les très hauts grades, en fait étaient des contre initiations avec des énergies inversées. Mais eux, ils ne sentaient pas les énergies. Ils ne travaillaient que sur le symbolisme.
Donc, jusqu’à un certain stade, qu’on appelle le dix-huitième degré, tu ne le percevais pas. Mais, à partir du dix-huitième degré, il y a un engagement formel dans les rituels qui sont faits, dans tous les rites de, où tu dois renier le Christ. En tant que principe, pas personnage historique. Là, la contre initiation devient évidente.
Mais comme ce sont des gens qui ne sentent pas les énergies, ils se font abuser par le symbolisme. Le symbolisme qu’on a présenté comme l’inverse du diabolisme au niveau étymologique. Diabole, c’est ce qui se met en travers, symbole c’est ce qui réunit.
Oui. Mais le symbole est luciférien. Tout symbolisme est par essence luciférien. Parce qu’il met en relation des archétypes, des symboles, comme on dit, quelle que soit la tradition que vous prenez, avec notre vie et avec ce que nous pouvons comprendre ou vivre, énergétiquement, intellectuellement.
Mais le symbolisme est luciférien par essence. C’est justement le fait de relier les choses qui nous enferme. La Vie est Libre, elle n’est reliée à rien. Ni à la forme, ni à un monde, ni à une histoire. Tout ça, est important parce que, encore une fois, ce n’est pas des concepts philosophiques, je ne fais que vous traduire en mots simples une réalité neuroscientifique, une réalité vibrale que Nassim Haramein par exemple, va expliquer avec l’astrophysique, que d’autres vont expliquer avec la biologie, que d’autres vont expliquer avec les neurosciences mais c’est toujours la même chose.
Toujours, toujours, la même chose. La matière n’est faite que de vide. Cette création, maintenant, même les mathématiciens savent pertinemment qu’on est dans Matrix, le film Matrix. Comme disait Keanu Reeves, Matrix, ce n’est pas un film c’est un documentaire. C’est exactement ça, sans exagérer.
Nous sommes persuadés que nous devons avoir une morale, nous sommes persuadés que nous devons aller travailler, nous sommes persuadés que nous devons poursuivre la vie, nous sommes persuadés que nous devons faire des enfants, nous sommes persuadés que devons avoir une retraite, nous sommes persuadés que nous devons gagner notre vie.
Tout ça, ne sont que des histoires. Bien sûr là-dedans, l’ego peut trouver toutes les justifications. Si je ne gagne pas ma vie, ben je ne mange pas. Si je n’ai pas de toit ben je n’ai pas de lieu sûr pour dormir etc. etc. C’est sans fin.
Par contre, si vous êtes réellement la Vie, eh bien c’est ce qu’on constate, tous les frères et les sœurs qui vivent Agapè c’est que vous ne manquerez jamais de quoi que ce soit. Le manque est avant tout une question de mental.
Bien sûr, vous ne ferez pas ce que vous voulez mais vous serez ce que la Lumière veut, c’est-à-dire, ce que vous êtes, réellement. Et ça change tout. Dans un cas vous êtes lourds, dans l’autre cas vous êtes légers. Dans un cas il y a des résistances, des réticences, des habitudes, des souffrances, dans l’autre cas, il y a une liberté totale et même une douleur, même une maladie ne peut plus être une souffrance, quelle qu’elle soit.
La vraie Vie elle est là. Elle n’est pas ailleurs. Et vivre Agapè c’est vivre dans cet état-là, réellement et concrètement, ce n’est pas une règle de conduite ou une règle morale. On a rencontré des frères un peu partout, puisqu’on voyage beaucoup cette année. Que ce soient des gens qu’on n’a jamais rencontré, qui ne suivaient même pas AD ni rien et qui sont arrivés comme ça, qui vivent cet état-là.
C’est un état d’évidence. C’est un état de clarté totale. Même si votre vie est obscure. Vous n’êtes plus liés aux circonstances de votre vie, réellement. Vous êtes, réellement et concrètement la Vie. Comme ça toujours été dit depuis déjà un an, un an et demi, vous ne pouvez être rien d’autre.
C’est ce à quoi vous tenez qui vous rend souffrants. Ce n’est même pas une affaire de mental. Ce n’est pas une affaire d’ego maintenant. C’est une affaire, c’est vécu ou ce n’est pas vécu. Vous ne pouvez pas échapper à cette règle. C’est vécu, ça donne Agapè, ça donne la Liberté, ça donne cette Joie Nue, ça donne cette Paix indescriptible. Quoi que dise le personnage, vous ne l’avez pas vécu; questions. Ça ne peut pas être autrement. Et encore une fois, si vous acceptez aussi ce principe que tout est écrit sans le croire, vous ne pouvez qu’en vivre la Vérité.
Encore une fois, ce n’est pas une question de croyance, parce qu’une croyance c’est toujours placé dans l’avenir ou dans le passé, jamais dans le présent. L’acceptation est liée au présent. L’acceptation n’est pas se dire : demain, il va arriver ça ou hier, il s’est passé ça. L’acceptation vous place, effectivement et concrètement dans l’instant présent, dans ici et maintenant.
C’est pour ça que je dis que la seule clé aujourd’hui, vraiment définitive, malgré tout ce qu’on a reçu, les OD ER IM IS AL, les codages vibratoires, le langage des Mères généticiennes. Tout ça n’était, en réalité que pour nous sortir du rêve. Et comment voulez-vous être libres du rêve si vous-mêmes accordez du crédit au rêve. C’est impossible.
Rappelez-vous, ce n’est pas vous, ce n’est pas le personnage qui est libéré, c’est vous qui êtes libérés du personnage. Vous n’êtes pas le personnage.
Et c’est une équation formelle. Personne ne peut échapper à ça. Hors de l’instant présent, surtout maintenant qu’il n’y a plus d’anomalie primaire, il n’y a pas d’histoires d’âmes qui tiennent ou de karmas qui tiennent. Soit vous acceptez l’instant présent, réellement et concrètement, vous êtes en Joie. Soit vous ne vivez pas la Joie en disant, j’accepte l’instant présent, ça veut dire que vous n’êtes pas dans l’instant présent quoi que vous disiez. Vous êtes encore colorés par le poids du passé ou encore colorés par les projections de demain.
C’est la spontanéité et l’instantanéité de l’instant présent qui crée la Liberté. Rien d’autre. Aucun sauveur, aucune religion, aucun maître, aucun individu et aucune énergie ni aucune vibration.
L’énergie de vibration nous a permis à remonter le fil de l’histoire, c’est tout. Mais ça, ça été dit avant même que Bidi arrive en 2012. Ça été répété même avant les noces Célestes, pendant l’année des noces Célestes, le scénario était, on ne peut plus clair.
Même si vous lisez aujourd’hui, par exemple Dialogues avec l’ange, que beaucoup de gens connaissent, vous ne pouvez que vous apercevoir que ce que Gitta Mallasz a reçu en 1943 et 44, s’applique entièrement à aujourd’hui. Et qu’avant, personne ne pouvait le comprendre. Certes, on trouvait les choses passionnantes, ça nous donnait la foi, c’était un éclairage, mais ce n’était pas vivable. Ce n’était pas quelque chose qui était écrit pour le moment.
Comme Nisargadatta qui dit, mes paroles ne peuvent pas échouer. Bah, de son vivant, elles ont échoué totalement. Qui est-ce qui a été libéré en allant assister aux Satsangs de Nisargadatta, chez lui, en Inde ? Quasiment personne.
Omraam Mikhaël Aïvanhov, est-ce qu’il a ouvert des frères et des sœurs réellement au niveau du cœur au sein de la fraternité. Absolument personne. Est-ce que ce qu’Aurobindo, avec Auroville, a permis à des frères et sœurs de vivre la Liberté, même aujourd’hui? Absolument personne.
Sœur : Pourquoi ça ne s’est pas fait ?
Comment ?
Sœur : Pourquoi ça ne s’est pas fait ?
Mais parce que c’est impossible.
Sœur : Qu’ils ouvrent le cœur.
Mais tu ouvres le cœur, mais quel cœur tu parles, le cœur humain ou le Cœur Sacré? Le cœur humain oui, […] l’ouverture du Cœur Sacré. Mais ce que Aurobindo, tout ce que Aurobindo… qu’il était, qui a décrit l’arrivée du Supramental sur Terre de toutes les façons possibles, qu’est-ce qu’il a fait? Il a perpétué le rêve en créant Auroville.
Qu’a fait pépère quand il est arrivé à la suite de Peter Deunov, il a créé la Fraternité blanche universelle.
Sœur : C’était écrit.
C’était écrit, mais ils ont dû réparer quand même. Tout dépend du point de vue. Regardez, par exemple, on encense les Mères généticiennes. Celles qui ont créé le rêve. Mais si vous prenez les choses de puis le point de vue de l’Absolu, les Mères généticiennes, elles sont pires que les Archontes. Mais oui.
Si vous voulez prendre le point de vue de l’Absolu, s’il n’y avait pas eu les Archontes, on aurait rêvé éternellement. C’est-à-dire que le rêve aurait été sans fin, sans cadre, sans limite dimensionnelle et c’était l’entropie qui gagnait le système et c’était l’annihilation, non pas de la conscience, justement la conscience doit être annihilée. Mais l’annihilation de cette Joie Nue, de ce que nous sommes, c’est-à-dire, nous-mêmes, ce Je Éternel.
Donc, encore une fois, tout est relatif. Si l’enfermement n’avait pas eu lieu, nous n’aurions jamais pu être libres.
Sœur : En fait, le rêve était tellement bien tourné qu’il y avait…
Voilà! Le scénario a été écrit au temps Zéro, avant même la première manifestation de la conscience. Et en définitive, quand on dit qu’il n’y a qu’un, il n’y a qu’une conscience, oui. Il n’y a qu’un Esprit. Nous sommes chacun un hologramme de cet Esprit, au sein de ce corps, même au sein de l’âme. Vous faites tous parties de mon rêve. Et chacun rêve tous les autres. C’est ce que disait Nisargadatta. C’est la vérité.
Tout ça n’est qu’un mauvais rêve dont on va se réveiller. C’est la même analogie. Vous vivez votre vie personnelle, le soir vous dormez, vous rêvez ou pas mais quand vous vous réveillez vous savez que c’était un rêve.
Là, c’est exactement la même chose. Quand vous allez vous réveiller de l’histoire du personnage, vous verrez que tout ça n’a jamais existé. Ce n’était qu’un rêve qui est passé.
Et à ce moment-là, vous êtes Libres. Mais réellement, parce que vous l’avez vécu. Tout le reste ne sont que des projections, c’est-à-dire tout effort personnel, toute volonté de bien, toute volonté de changer quoi que ce soit aujourd’hui est vouée à l’échec. Ce n’est pas possible autrement. Et d’ailleurs, tous les frères et sœurs qui vivent Agapè ou qui ne vivent pas encore Agapè nous confortent dans cette clarté, dans ce vécu puisqu’il est uniforme.
Quelles que soient les différences de sexe, d’âge, de vie, de conditions sociales, de croyances et autres. Acceptez que vous n’êtes qu’un mauvais rêve et vous vous réveillez. C’est ce qui se passe quand vous faites un cauchemar la nuit. Si, il est trop violent, vous vous réveillez. Parfois vous vous rendormez, vous reprenez les mêmes cauchemars, des fois, trois, quatre fois de suite, jusqu’au moment où vous décidiez de changer vous-mêmes le cauchemar. Ou alors, vous attendez le réveil du matin.
Et le cauchemar, même s’il vous a semblé si intense, si vivant, au bout d’une heure, une journée, un mois peu importe, vous verrez que ce n’était qu’un rêve. Et quand un frère ou une sœur est Agapè et vit cette liberté, il ne peut que vous dires, arrêtez de rêver. Vous n’êtes pas éveillés, vous encore en train de rêver. De rêver à une amélioration, de rêver à une nouvelle Terre, de rêver à une nouvelle dimension qui ont déjà été rêvées.
Simplement, ceux qui étaient soumis à l’enfermement, excepté Bidi et excepté le Christ, excepté Enoch et excepté Élie, tous les autres ont rêvé. Sans aucune exception. Dès l’instant où vous promettez à, ou que vous organisez une spiritualité, dès l’instant où vous créez un mouvement, dès l’instant où vous structurez la liberté, vous n’êtes plus libres.
C’est pour ça que Krishnamurti avait dissout l’Ordre de l’étoile, quand il s’est aperçu de l’enfermement mais tous les autres Anciens, ils ne l’ont pas vu ça.
Les seuls qui n’aient jamais créé de mouvement, à part une ou deux, Sainte Claire avec les Clarisses, mais si vous regardez Hildegarde de Bingen, elle n’a pas créé d’ordre. Si vous regardez les femmes Étoiles, elles n’ont pas créé de mouvement. Ma Ananda Moyi, quand elle était incarnée, elle n’a pas créé d’école, elle n’a pas créé d’ashram.
Vous voyez bien la différence entre une Mère Mirra et une Amma, qui créent des ashrams partout dans le monde – c’est un business très profitable – et la Vérité vécue par Ma Ananda Moyi ou d’autres sœurs Étoiles. Est-ce que Thérèse, elle a créé un ordre? Est-ce que Gemma Galgani, elle a créé quoi que ce soit, contrairement aux hommes qui, eux, ont tous créé allègrement des mouvements ? Non. C’est la différence essentielle entre la femme et l’homme au niveau de ce qu’on appelle les Melchisédechs et les Étoiles. Regardez de tous les côtés, aucune Étoile n’a créé une religion ou un mouvement. Marie, ça a été un prétexte, on s’est servi de son identité pour en faire un archétype falsifié. Le Christ, pareil. On en a fait un sauveur, mais le Christ avait bien dit, ne faites pas de mes paroles une religion.
Et pourtant, l’homme derrière crée toujours des mouvements, des religions, des enfermements. C’est la nature de l’homme. C’est la nature humaine que de créé des enfermements. Quand on dit que les Archontes sont en nous, il n’y a pas de meilleure traduction que de savoir qu’on a tous, le même cerveau reptilien. Qu’on le veuille ou pas.
Donc, rappelez-vous que tout dépend du point de vue. Ce qui est vu d’un point de vue égocentré ou historique, n’a rien à voir avec la Vérité. La Vérité est en dehors de toutes histoires, de toutes dimensions et de toutes perceptions. La a-conscience et a-perception. La perception qui est utile, à un moment donné devient un obstacle. La vision, qui est utile, à un moment donné devient un obstacle.
C’est exactement ce que disait, je ne sais plus si c’est Krishnamurti ou Nisargadatta, qui disait : La fin de la religion, c’est le début de la spiritualité, la fin de la spiritualité, c’est le début de la Vérité. Et il disait aussi : La recherche de la Vérité est un acte extrêmement dangereux parce que ça va mettre fin à ton monde. C’est la Vérité. Dangereux pour qui? Pour l’ego. Pour celui qui croit à l’histoire.
Mais maintenant, encore une fois, il n’y a pas photo, même si les uns et les autres nous sommes tous, très, très proches, entre celui qui, Ici et Maintenant vit Agapè et celui qui n’est pas Ici et Maintenant et qui ne vit pas Agapè. Il y en a un qui a le sourire permanent, cette légèreté est permanente. Il ne peut qu’assister aux modifications de tous les secteurs de sa vie, pas selon ce qu’il veut, ou ce qu’il projetait mais selon l’intelligence de la Lumière. Et pas selon les désidératas personnels, je veux un homme, je veux une femme, je veux de l’argent, je veux divorcer, etcétéra, etcétéra.
Ça, ça appartient au personnage. Le personnage ne permettra jamais de sortir du personnage. C’est ça qu’il faut lâcher. Et c’est parce que vous n’êtes pas totalement inséré dans l’instant présent que quelque part vous avez une croyance en ce personnage, que vous n’êtes pas Libres. Il n’y a pas d’autres obstacles.
Il n’y a pas d’ego qui tienne, il n’y a pas de dimensions qui tiennent, il n’y a pas d’énergie qui tienne, il n’y a pas de vibrations qui tiennent. Aujourd’hui, ce à quoi vous tenez, vous tient. Ce à quoi vous vous opposez ne peut que se renforcer.
Et toutes les circonstances de nos vies, pour tous, sans aucune exception, nous conduisent à ça. Vous voyez bien la différence entre un frère qui est Libre et un autre frère qui ne serait pas Libre, bien par exemple, genre de discussion, il faudrait qu’on s’occupe de demain pour faire telle chose. Non, non, laisse demain venir, les choses se feront.
C’est celui qui va être anxieux pour l’avenir ou qui va sans arrêt, être dans des mesures de sécurité ou d’interrogation, est-ce que les choses sont bien, elles ne sont pas bien, non, les choses se déroulent comme elles doivent se dérouler. Ça ne veut pas dire que vous êtes négligents, ça veut dire que vous suivez les lignes de fluidité et que vous, vous n’avez plus d’intention ou de volonté personnelle. Vous ne faites qu’accepter la fluidité de l’Unité, la fluidité de la Vie mais vous ne pouvez pas maintenir votre vie et la Vie.
Dans un cas, si vous maintenez votre vie alors que la Vie se présente à vous, vous êtes encore dans la négociation, ou encore quelque part, dans le refus. Le principe du choc de l’humanité. Dès que vous êtes dans l’acceptation, je vous rappelle que c’est quand même les quatre chocs, les quatre phases du choc de l’humanité. C’est aussi les cinq phases qu’avait déterminé Élisabeth Kübler-Ross quand vous allez mourir. Le déni, la colère, la négociation, l’acceptation et la paix.
Vous ne pouvez pas échapper à ça, dans toutes les circonstances de votre vie qui vous semblent choquantes quelles quel soient. Posez-vous les questions : Est-ce que je suis dans le déni ? Est-ce que je suis dans la colère ? Est-ce que je suis dans la négociation ? Ou est-ce que je suis dans l’acceptation ? Et enfin, est-ce que je suis dans la paix ?
Face à tout événement et tout vécu, posez-vous cette question. Vous ne pouvez pas tricher avec la réponse.
Comment ?
Sœur : En fait, ça demande beaucoup d’honnêteté…
Attends parce que ça n’enregistrera rien. Vas-y répète.
Sœur : En fait, ce dont tu parles, ça demande beaucoup d’honnêteté. Si on résume, il s’agit vraiment d’honnêteté.
Oui. Tout à fait. Mais l’honnêteté faut-il encore la voir. Honnête vis-à-vis de soi-même, ce n’est pas honnête vis-à-vis de soi, c’est honnête vis-à-vis de la Vérité. Que tu ne connais pas encore. Et être honnête, cette Vérité ne demande qu’à apparaître dès l’instant où tu es dans la fluidité, c’est-à-dire que tu accompagnes, par l’acceptation, par la confiance, non pas en toi, non pas en un sauveur mais dans la conscience en ce que tu es que tu ne connais pas qui est la Lumière Pure. Que ça va se produire.
Oui, bien sûr, c’est une question d’honnêteté mais même pas d’honnêteté vis-à-vis de soi-même ou vis-à-vis de quiconque, c’est une honnêteté vis-à-vis de la Lumière. C’est ce qu’on appelle l’état de Clarté, l’état de Transparence qui aboutit à ce mot que j’ai employé souvent c’est-à-dire l’Évidence. Et surtout dans ce que ton personnage ne peut comprendre.
Parce que tout, en définitive, ne sert, dans le jeu vidéo, qu’à te ramener à voir que c’est un jeu vidéo et que rien n’est réel. Tout ce qui se passe, tout ce qui peut se passer n’est pas réel. Seul ce qui est, qui a été et qui sera, est réel.
Et bien évidemment, si tu mets ça par rapport à la perspective de ton personnage, même heureux, bien évidemment que tu ne fais que passer. Tu sais pertinemment que tu es inscrite entre la naissance et la mort. Donc, tu passes. Il n’y a aucune solution de continuité là-dedans. La seule paix réside dans la continuité. La continuité ne peut pas être lié à la forme ni à l’expérience mais à l’état initial qui n’est rien d’autre que l’état final. L’Alpha rejoint l’Oméga, l’Oméga rejoint l’Alpha. Le moment initial n’est rien d’autre que le moment final.
Nous avons joué toutes les partitions, nous avons parcourus tous les rêves sans aucune exception. C’est pour ça que certains maîtres et certains êtres, même Bernard de Montréal, s’est fait avoir quand il parlait de l’avènement de la nouvelle race racine. La race bleue, mais on a déjà été la race bleue, c’est la race des Mères généticiennes.
Ça déjà eu lieu. Ce n’est pas demain puisqu’il n’y a pas de demain. S’il y a bien une constante, quelle que soit la façon d’arriver à cette Liberté c’est celle-ci, le temps n’existe pas. La conscience est un rêve et une maladie. Rien de plus, rien de moins.
Bien évidemment, depuis la conscience personnelle ou supra consciente, tu ne peux pas le voir. Tu ne peux le voir, comme l’avait dit et expliqué Bidi, qu’à partir de la a-conscience. Justement, là où il n’y a plus rien à voir.
Sœur : Et du coup, est-ce que c’est un marqueur intéressant d’avoir la sensation de plus en plus de ne pas comprendre moi, tu vois, j’ai l’impression que je m’accroche à une chose et puis dès que je m’y accroche elle lâche et puis une autre et puis ça lâche et tout ce sur quoi j’avais l’habitude de m’appuyer lâche de plus en plus…
Oui, aujourd’hui…
Sœur : D’honnêteté, c’est que de plus en plus, je me rends compte que je ne sais pas, si tu veux, c’est que je ne sais pas. C’est de ça dont je parle.
Accepter de ne rien savoir c’est accepter de ne rien projeter. C’est déjà, sortir du temps.
Sœur : Oui.
Sortir du temps, c’est retrouver le temps Zéro. Oui effectivement. Ce que vous vivez et vous ne comprenez pas aujourd’hui n’est pas là pour être décortiqué ou être compris mais est fait pour être traversé, c’est-à-dire accepté. Et plus vous avez des éléments incompris dans votre vie, dites-vous bien que c’est là que se trouve les tremplins de votre propre dépassement personnel. C’est-à-dire de déboucher sur l’impersonnel.
C’est justement quelque chose contre lequel il ne faut lutter, mais c’est quelque chose qu’Il faut accepter de ne pas comprendre parce que si vous acceptez de ne pas comprendre, de ne pas élucider, de ne pas avoir de chaine logique par rapport à ce qui se déroule, c’est là où vous avez le plus de possibilités d’être libres.
Bien évidemment, on est tous humains, donc, dès qu’il arrive quelque chose, action-réaction, on cherche à savoir pourquoi. À tous les niveaux de la vie. Pas uniquement intérieurement. Mais quand vous abandonnez le pourquoi et le comment, la Vérité est là.
Sœur : Donc, il ne faut pas du tout, analyser quoi que ce soit ?
Surtout pas. Surtout pas. L’analyse, ce qu’on appelle l’analyse, fait partie des mécanismes d’apprentissage de la conscience. La conscience, et là je parle de la conscience ordinaire. Que ce soit l’apprentissage de la marche, l’apprentissage du langage, l’apprentissage de la conduite automobile, l’apprentissage de l’école, ne sont que des moyens d’être conditionnés.
Accepte que tu es parfait, que rien n’est un apprentissage et tu n’auras plus besoin d’aucun apprentissage, parce que tu seras dans la spontanéité de la vie. Tout ce que tu crois tenir, te tient. Mes énergies, mes vibrations, ma conscience, mon mari, ma femme, mon porte-monnaie. Dans Agapè, il ne peut exister le moindre sentiment de possession, de quoi que ce soit.
La vraie Liberté, elle est là. Accepter de n’être rien, comme disait Nisargadatta, c’est être tout. Si vous voulez être tout, vous ne serez jamais rien. Mais dans le mauvais sens du terme. Accepter de n’être rien, c’est ça le sacrifice aussi. Ne rien revendiquer en tant que personne et surtout sur un plan de conscience c’est accepter la vie comme elle est. C’est accepter que tout est parfait. Dès l’instant où tu luttes, dès l’instant où tu vas t’opposer, même si c’est quelque chose que tu conquiers, quelque chose que tu as acquis, toute acquisition n’est qu’un vol, puisque vous êtes déjà tout.
Si vous tout, pour être tout, il faut accepter le sacrifice et accepter de n’être rien. Quand on demandait au maître Philippe de Lyon, comment il faisait les miracles qu’il faisait quand il officiait, il disait, c’est parce que je suis le plus petit d’entre vous. Ce que disait Thérèse aussi. C’est la Voie de l’enfance, la Voie de l’innocence.
Mais tant qu’il existe une prétention, peu importe qu’elle soit justifiée, injustifiée, explicable, inexplicable, toute prétention à quoi que ce soit vous éloigne de l’instant présent. L’instant présent se suffit à lui-même. Il est, à la fois le rien et le tout. C’est le seul endroit où vous pouvez vous découvrir. C’est le seul endroit où vous pouvez vous retrouver. Il n’y en a pas d’autres.
Tant que votre poursuite du bonheur est présente, vous ne pouvez pas vivre la Paix. Soit, vous acceptez la paix, parce qu’elle a toujours été là, vous le vivez, soit, vous projetez la paix dans un moment futur parce qu’il y a quelque chose qui vous dérange et vous ne faites que mettre de la distance entre la Vérité et vous.
C’est aussi simple que ça. Donc, toutes les circonstances de nos vies, aujourd’hui, que vous soyez Agapè, que vous soyez dans la souffrance, que vous soyez dans une débâcle de vie affective, professionnelle, d’argent ou de quoi que ce soit, ne sont là que pour vous faire, re trou ver, rien d’autre.
Donc, ne pestez pas contre un manque ou contre un problème. Acceptez-le. Ça ne veut pas dire, ne rien faire, c’est d’abord accepter d’être avant de faire. Tant que vous n’avez pas mis l’être avant le faire, vous ne pouvez pas être Libres. L’Être n’a que faire du faire. Le faire se fait de lui-même. C’est à travers le jeu de votre vie que vous voyez si vous êtes Libres ou pas.
Aujourd’hui, il y a un marqueur. On le sait depuis un an et demi, on le vit. Soit, vous êtes en Joie, soit vous ne l’êtes pas. Et cette Joie n’est pas une joie circonstancielle, elle est Nue, c’est-à-dire sans objet et sans personne. Vous êtes la Joie, comme dit Nassim Haramein, vous n’êtes rien d’autre.
Donc, vous êtes quand même capables de savoir si vous êtes en Joie ou pas. Il n’y a pas à se poser la question de la Joie. Soit, elle émane de vous spontanément quoi que vous fassiez, quelle que soit la douleur, quel que soit le manque d’argent, de maison, de mari, de femme ou d’enfant, vous êtes complets. Là où vous êtes.
Sœur : Mais cette Joie-là, je la sens. Je vis seule mais je suis en Joie et ça ne fait pas de moi un « Agapè ».
Ça veut dire que tu tiens encore à ta vie. Donc, tu ne peux pas être complètement la Vie. Dès qu’il y a le moindre attachement à ta vie, tu ne peux pas être Libre. Comment veux-tu être Libre là-dedans. Tu auras des moments de paix, des moments de souffrance et ça fluctuera sans arrêt.
La vraie Liberté vécue, est la compréhension que ton personnage, ce monde, la conscience, la création n’est qu’un mythe. C’est un rêve, une escroquerie totale. Dès l’instant où tu acceptes et tu vis cela, comment veux-tu être affectée par ta propre mort, par une perte de quoi que ce soit. C’est impossible. Et c’est la Vérité, c’est ce que nous vivons.
On n’est pas affecté par quel qu’événement que ce soit. On peut être contrariés comme tout le monde. Bien sûr, quand il arrive des événements qu’on n’avait pas programmé ou qu’on avaient pas prévu. Ce qu’on appelle la surprise, quel que soit le secteur qui arrive, bien tu t’aperçois, en riant de toi-même que ça ne sert à rien de t’opposer, que ça ne sert à rien de lutter, que c’était quelque chose qui était effectivement écrit et que tu devais traverser.
Donc, tu relâches ta propre pression envers toi-même par rapport à un objectif, puisqu’il n’y a pas d’objectif. Tu relâches la notion de distance par rapport à quel qu’état à acquérir, tu le vis instantanément. Mais ça nécessite, je le répète, un sacrifice total. Dans le sacrifice total, il n’y a pas d’espace pour manifester une volonté liée à la personne. C’est toujours la volonté de la Lumière et l’intelligence de la Lumière qui est à l’œuvre. Et c’est ça qui te met en Joie. C’est ça qui te met en Feu du Cœur Sacré.
Tant que ça, ce n’est pas établi, ça va fluctuer comme tu disais, tu vas vivre des moments, wow, c’est génial puis des moments pouf, ça redescend au plus profond et tu passes ton temps à osciller entre le haut et le bas. Mais dans la stabilité, il n’y a ni, dans Agapè, il n’y a ni haut ni bas. Il y a simplement ce qui est constaté et ce qui est vécu. Et comme je l’ai toujours dit, et ce que confirme d’ailleurs, tous les frères et sœurs quand ils le vivent, oui, on ne peut que se reconnaître. Quand vous vous reconnaissez en autre chose que Agapè, ben quelque part, vous n’êtes pas entiers, vous n’êtes pas authentiques.
Encore une fois, ce n’est pas une question de mot. C’est un mot que l’on a utilisé qui signifie amour de Dieu pour les hommes, qui est un amour impersonnel.
Bien évidemment, il n’est pas seulement inconditionnel, il est surtout impersonnel, c’est-à-dire, c’est un mot qui ne fait aucune différence par rapport à soi, par rapport à ses enfants, les autres enfants et tout; ce qui n’empêche pas d’avoir des amours personnels; tu vas pas aller coucher avec tous les hommes et toutes les femmes parce que tu les aimes. Donc, ça ne t’empêche pas d’avoir une spécificité amoureuse, sociale, affective, professionnelle mais tout ça n’est pas le résultat d’une volonté quelconque; c’est le résultat de l’acceptation.
Et quand ce principe d’acceptation est réellement vécu, tu ne peux que constater que ta vie ne peut que s’alléger à tous les niveaux, sans aucune difficulté. Bien sûr, tout n’arrive pas comme tu le voudrais ou le souhaiterais mais, tout arrive comme cela doit.
Sœur : Comme c’est écrit.
Comme c’est écrit. Bien évidemment, à ce moment-là, tu ne peux que relâcher, on va dire, la pression que tu te mets toi-même sur le personnage, sur ton mental, sur tes émotions, sur tes manques, sur tes souffrances et c’est ce relâchement qui crée la Liberté.
Jusqu’à un moment donné, on a au contraire fait exactement l’inverse puisqu’on a favorisé l’émergence de la supraconscience avec le yoga de l’unité, les pratiques, les rituels, les protocoles où on a focalisé la conscience sur la supraconscience, parce qu’il est exceptionnel de pouvoir passer de la conscience à la A-conscience comme ça; ça s’est jamais vu.
Dans les NDE, je vous l’ai dit qu’il y en avait 5% des expériences de mort éminente qui traversaient les fantômes, soi-disant, de votre famille qui vous accueillait ou des êtres de Lumière qui traversent le soleil, qui traversent la Lumière et qui vont de l’autre côté de la Lumière; ceux-là ils sont libres.
Je vous invite aussi à réécouter en vidéo ou à lire les ouvrages de, par exemple, d’Eben Alexander. J’en ai parlé plein de fois; preuve de l’existence du paradis. Il donne des interviews maintenant traduites en français sans problème; il vous parle de l’Absolu qu’il a vécu. Il vous parle aussi de toutes les couches intermédiaires qu’il a rencontrées puisqu’il a retrouvé sa famille justement grâce à ça. Ses parents ne l’avaient pas… l’avait abandonné entre guillemets.
Donc si vous voulez, c’est une chaine logique et en général, la conscience vous mène à la supraconscience et la supraconscience; c’est aussi l’orgueil, le Soi spirituel où ont été amenés tous les anciens en créant des mouvements, en créant des trucs, en créant des mouvements spirituels, des associations, des choses comme ça qu’ils ont dus réparer, bien évidemment, parce que dès l’instant où vous êtes suivi, dès l’instant où vous fédérez ou vous créez, à travers l’esprit, un mouvement, une religion ou quoique ce soit, bien vous privez les autres de Liberté.
C’est pour ça que je répète que je répète tout le temps : personne ne peut me suivre, personne ne peut suivre personne dans la liberté, c’est impossible; sans ça vous maintenez l’illusion de la distance et l’illusion du temps.
Le temps et l’espace concernent la personne et absolument pas la Vérité. Et plus vous lâchez, en plus, c’est bien fait si on peut dire, plus vous lâchez, plus vous acceptez, plus vous êtes en joie et plus vous êtes en gratitude.
Tant qu’il existe en vous l’impression de lutter, l’impression de ne pas être en paix, c’est vous-mêmes qui mettez la distance avec vous-mêmes, personne d’autre.
On est plus dans les temps de bourreau, victime, sauveteur, la triade infernale de trouver qui est responsable, qui est fautif ou qui est coupable. Nni l’un ni l’autre, ni les circonstances, ni vous, pas plus l’autre que vous puisque l’autre est vous de toute façon.
Celui que vous rejetez le plus qui vous a fait le plus de mal, là aussi, vous pouvez le considérer de deux façons comme un persécuteur, comme un pervers, ce qu’il est réellement au niveau personnage, soit que vous l’acceptez comme étant celui qui vous a permis de vous réveiller, ça change tout; ça met fin, un, à la culpabilité; ça met fin, deux, au jugement; ça met fin à toute distance entre vous et l’ennemi puisque l’ennemi n’est rien d’autre que vous à un autre moment.
Et vous le vivez réellement. Quand vous vivez Agapè, aucun être humain ne peut être considéré comme meilleur qu’un autre. Aucune dimension ne peut être considérée comme plus importante ou plus élevée qu’une autre, ça n’existe pas.
Dans le Vérité, il n’y a pas de place pour cela. Rappelez- vous : c’est les enseignements d’Anaël début 2009, pour ceux qui connaissaient, la différence entre la Vérité Absolue et les vérités relatives.
La Vérité Absolue ne dépend ni de vous, ni d’aucun monde; elle est ce qu’elle est. La vérité relative dépend toujours d’une relation à un environnement, à un cadre ou à une conscience.
Encore une fois, la différence entre celui qui vit Agapè et celui qui ne le vit pas encore est de plus en plus flagrante. Celui qui est en Agapè sourit tout le temps; quoiqu’il lui arrive, il accepte tout; ce qui ne l’empêche pas d’avoir des désirs personnels; ce qui ne l’empêche pas d’exprimer une volonté personnelle mais il a traversé justement ses désirs et ses volontés personnelles; il les a sacrifiés à la Vérité et il devient véritable et il est la Vérité, il est la voie, la vérité et la vie; il est le Christ incarné; alors, c’est plus le Christ incarné parce qu’il aurait des problèmes d’identification; on appelle ça le Fils de l’homme, celui qui a réalisé son humanité, qui a réalisé que tout cela était un rêve et que la conscience est une imposture.
Mais je le répète, avec aucune énergie, avec aucune vibration et avec aucun état de conscience, vous ne pouvez mettre fin à la conscience. Vous ne pouvez que le voir en le vivant, en l’acceptant; ce n’est pas une croyance; à ce moment-là, vous avez une traversée instantanée et plus jamais vous ne pouvez être accroché par ce qu’on appelle la souffrance, par les émotions, par le mental, par les pensées, par les conditions de votre vie, quelles qu’elles soient.
Mais c’est imparable parce que c’est quelque chose qui est constamment à l’œuvre et c’est ce qui permet justement de voir, sans aucune perception énergétique ou vibratoire; vous voyez instantanément; vous vivez instantanément la liberté de l’autre ou sa prison; vous le voyez.
Sœur : Ah oui, on le voit ?
Ah oui, ça se voit; comme je dis, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.
Un frère qui est en Agapè, je n’ai pas besoin de sentir son feu du cœur; je le vois à travers son positionnement; je peux le voir même à travers une phrase qui est écrite et je fais la différence instantanément et ce n’est pas une perception extrasensorielle ou médiumnique. Quelqu’un qui écrit sur l’Advaïta Vedanta et qui ne le vit pas, je ne veux pas donner de nom, il y en a beaucoup et quelqu’un qui écrit spontanément et qui le vit.
Vous avez beaucoup de gens aujourd’hui, qui se présentent comme des enseignants spirituels, qui ont écrit des choses remarquables sur l’Advaita Vedanta mais ils n’en vivent rien. La façon dont les mots sont posés montre que c’est une imposture. Ah! bien sûr.
Je ne veux pas prendre des exemples chez les auteurs que vous connaissez parce que ça sera encore pris comme une accusation ou un jugement, mais ça se voit comme le nez au milieu de la figure; c’est la Vérité. Quelqu’un qui va parler d’unité et qui ne la vit pas, il peut faire de très belles phrases mais la structure même des phrases, la structure des mots qui sont posés montrent à l’évidence qu’ils ne le vivent pas.
Les mots te trahissent : soit ce sont tes mots, soit c’est le verbe. D’ailleurs, ça été expliqué le verbe c’est autre chose que les mots. Vous avez des gens, aujourd’hui, qui sont sur le devant de la scène de l’Advaita Vedanta : ce sont des imposteurs de première très connus.
D’ailleurs, dès que vous voyez un être qui revendique la liberté de l’Advaita Vedanta, si vous le voyez dans une robe orange, dans une robe blanche avec des guirlandes de fleurs autour du cou ou une cour autour de lui, en permanence dans un Ashram, vous pouvez être sûr que c’est faux.
C’est impossible; celui qui est libre ne peut que rende les autres libre. Il ne peut pas vous amenez dans un Ashram; il ne peut pas vous amener dans un mouvement; il ne peut pas vous amener à adhérer à sa vision; c’est impossible.
Sœur : C’est ce qui m’a surpris de voir Eckhart Tolle avec le Dalaï Lama.
Le Dalaï Lama, c’est une imposture totale, lui.
Sœur : Eckhart Tolle qui pour moi.
Comment ?
Sœur : Eckhart Tolle.
Eckhart Tolle, qu’est-ce que tu veux dire par là.
Sœur : Pour moi est un homme libéré.
Je ne sais pas, je ne l’ai pas rencontré. Ce qu’il écrit est tout à fait juste par rapport à certaines choses. Je pense que c’est celui qui a posé les fondements de « ici et maintenant », bien mieux que Anaël à la limite. Mais, quand je lis certaines choses écrites par des auteurs très connus sur l’Advaita Vedanta, ça fait frémir : ils ne font qu’ânonner ce qu’ils ont lu et n’en vivent rien. Vous pouvez parler d’Unité toute votre vie mais si vous ne le vivez pas, à quoi ça sert ? À rien.
Sœur : Mais il y a quand même des gens comme, je ne sais pas moi, je suis toujours vraiment touchée quand j’entends Betty Quirion ou Christine Morency dernièrement, ça me fait vraiment, ça me fait tout drôle.
Oui, mais ça, c’est de la perception.
Sœur : Mais […]
Tu ne peux pas te fier à ta perception, parce que ta perception énergétique est toujours référencée au bien et au mal. Tu vas dire : ça me dilate, ça résonne, et l’autre, je ne sens rien. Là, je ne te parle pas de ressenti énergétique. Bien évidemment, quand tu es face à un frère ou à une sœur Agapè, en général, il n’a aucun rôle sur le devant de la scène, il est dans une vie totalement insignifiante et, en général, il ne fait aucune publicité de quoi que ce soit.
Sœur : Mais s’il n’y a pas le choix, tu vois, si tout est écrit.
Oui.
Sœur : C’est comme toi; t’as pas, c’était écrit que tu nous en parlerais et que tu nous enseignerais.
Oui, bien sûr.
Sœur : Alors pour une Betty, c’était écrit qu’elle en parlerait.
Qui, qui ?
Sœur : Betty Quirion.
Ah Betty. Oui, ce qui manque à Betty c’est que, effectivement, elle vit la Vérité, mais elle n’a aucun moyen de faire le lien. Tu lui parles de chakras, d’énergie, elle te regarde avec des yeux comme ça : elle ne sait pas ce que ça veut dire. Comment elle fait le lien ?
Sœur : Mais est-ce qu’il y a besoin de faire le lien ?
Pour résonner à la Vérité et vivre la Vérité, tu peux résonner à un être, parce qu’il te semble vrai, mais est-ce que pour autant, toi, tu vas être véritable ? Si tu es véritable, tu as le feu du cœur sacré en permanence, tu as le sourire en permanence, toute ta vie, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, quoi qu’il arrive. Ça ne souffre d’aucune exception.
Sœur : Mais elle, elle dit que c’est ce qu’elle vit, tu vois.
Oui.
Sœur : Elle le vit, mais moi, je n’attends pas de le vivre en étant à son contact, je ne m’attends pas à vivre ça en étant à ton contact.
Personne ne peut le vivre en étant en contact.
Sœur : C’est ça, je suis au clair là-dessus.
Oui, oui. Mais bon, je n’ai pas parlé de cette femme-là. Pour moi, si tu veux, à l’heure actuelle parmi ceux qui ont totalement vécu ce qu’ils écrivent, il n’y en a pas cinquante. Il y a Christiane Singer, alors, elle, Eben Alexander, le professeur Eben Alexander, sont des gens qui ont été confronté à la mort. Alors Christiane, elle est partie, elle. Eben Alexander, il est revenu.
Tous les autres empruntent au folklore, c’est-à-dire, empruntent à quelque chose qu’ils ont effectivement vécu à un moment donné, mais ils font revivre cette expérience du passé dans leur présent. Ils ont vécu un moment de lucidité extrême, totale, que l’on ne peut pas mettre en doute et après, ils essaient de traduire, non pas avec le verbe, mais avec leurs concepts. Ça fait toute la différence.
Quand je parle, je ne prépare jamais, jamais rien, je ne sais pas ce que va être la phrase suivante, jamais. Vous avez des frères et des sœurs qui sont en train de parler et puis d’un coup, ils cherchent leurs références. Qu’est-ce que je vais pouvoir dire ? Où est la compréhension ? Où est la logique ? Il n’y a aucune logique. Quand le verbe parle, il n’y a pas de structuration, les mots sortent spontanément, ils ne sont ni réfléchis, ni pensés.
Quand je lis, par exemple, Jeff Foster, c’est magnifique, c’est quelqu’un qui a vécu la Présence. D’autres aussi qui l’ont vécu à un moment donné de leur vie, ils ont vécu un évènement Wow ! et ils se servent de cette expérience passée pour le ramener dans le présent.
Sœur : Comme tu dis, il y a quelque chose qui n’est pas abouti, qui n’a pas été […]
Pas abouti, quand je lis des mots comme Présence, Présence infinie, Présence éternelle, mais c’est faux, il n’y a pas de Présence éternelle. C’est l’Absolu qui est éternel, pas la Présence. La Présence, elle passe. C’est le Je Suis, mais qu’est-ce qu’il y avait avant le Je Suis ? C’est le non-être. Donc, ça prouve bien que ce sont des gens qui ont vécu la Vérité à un moment donné.
Quelle est la différence entre celui qui est libre aujourd’hui, réellement, et celui qui n’est pas libre : celui qui est libre, je l’ai dit, ne peut pas souffrir, ni de son corps, ni de son mental, ni de ses émotions. C’est impossible, c’est une règle neurophysiologique. La souffrance est liée à l’idée, réellement, d’être une personne. S’il n’y plus personne, vous ne pouvez pas souffrir, quoi qu’il vous arrive, même si vous avez un cancer de la gorge qui fait atrocement mal comme avait Nisargadatta jusqu’au dernier moment. Il disait : « Je suis un peu fatigué, mais ce n’est pas grave. ».
Donc, le témoignage, ce n’est pas les mots que vous écrivez; c’est très facile d’écrire; c’est : comment est votre vie, comment vous vivez votre vie, comment vous vivez votre corps?
Est-ce que ce corps fonctionne à tous les niveaux? Est-ce que vous assistez à cette réparation de la vie, quel que soit votre âge dans ce corps ou pas? Sans ça, c’est du pipeau; vous n’avez pas fait le lien entre le personnage, le Soi et le non Soi ou l’être et le non-être; il n’y a pas eu de fusion.
Ce sont des gens qui ont vécu quelque chose qui était la Vérité et qui, après, pour des raisons X ou Y que nous connaissons tous quand nous vivons, nous touchons certains états de paix, de joie et qu’après, ça disparait. Celui qui est Agapè, il le vit à chaque minute vraiment et concrètement.
Sœur : C’est ça que Bidi voulait dire quand il disait que : il y a un avant et un après […] c’est radical.
Oui, bien sûr, bien sûr.
Sœur : … parce que chez certains enseignants spirituels, ce qui me frappe c’est cette idée de cheminement mais petit à petit, par petit à petit, et puis, comment c’est possible en fait de confondre par exemple la présence, le Soi avec cet Absolu. J’ai vu des gens…
C’est impossible.
Sœur : …qui parlait manifestement du Soi mais qui utilisait le mot Absolu pour en parler.
Au début de sa vie, mais à la fin de sa vie, il a rectifié le tir allègrement en disant que même le « Je Suis » est une imposture; ce que je partage tout à fait. D’ailleurs, c’est à ce niveau, dans le Soi, que l’on voit les plus gros orgueilleux spirituels ceux qui se prennent pour un maître, ceux qui se prennent pour un gourou, ceux qui se prennent pour un enseignant.
Sœur : Mais en fait, le mieux ce serait de tout laisser tomber
Exactement
Sœur : Ça fait un moment que je…
Tant que tu crois cheminer.
Sœur : … ce qu’il y à faire, c’est de tout laisser tomber.
Oui, tant que tu crois cheminer, tu t’éloignes, tu ne chemines pas vers, tu t’éloignes de…
Sœur : Oui, mais tu comprends aussi que les gens qui organisent ce genre de chose même si c’est contre leur volonté, ils nourrissent cette espérance chez celui qui vient…
Bien sûr, c’est de l’escroquerie.
Sœur : …de faire un cheminement […] comme ça, tu vois.
Voilà, ça s’arrête, c’est sans fin. Ce que l’on appelle l’escroquerie, la maladie de la conscience qui est présente, bien évidemment, dans tout ce que l’on appelle le développement personnel, dans tout ce que l’on appelle l’énergétique au sens large.
Aujourd’hui, c’est une imposture totale. Il y a trois ans, il y a cinq ans, il y a dix ans, il y a vingt ans, il y avait pas moyen de faire autrement; aujourd’hui, ce sont ceux qui maintiennent le rêve.
Le danger, entre guillemets, il y a pas de danger, mais disons que l’obstacle, si on peut dire, n’est pas ceux qui dorment, ils sont vraiment endormis eux, ce n’est pas gênant; ceux qui sont les plus gênants, c’est ceux qui rêvent, ces ceux qui jouent sur la supraconscience, qui vous inventent des chimères de combat entre le bien et le mal; ça prouve simplement qu’ils ne sont pas libres, ils sont encore conditionnés par la conscience.
Sœur : Si ils […]
Et la supraconscience, c’est le pire des pièges; c’est le piège de l’orgueil spirituel; ça avait été expliqué pendant des années par Omraam : à partir du moment où le Soi s’est révélé, à part la libération de l’onde de vie, on a assisté à un certain nombre de frères et de sœurs qui vivaient le Soi mais qui étaient dans un orgueil spirituel monumental.
Ça se voyait là aussi, comme le nez au milieu de la figure, c’est-à-dire : ça y est, je suis le Soi, regardez, regardez, je vis le Soi. Alors, on va mettre une robe orange, on va mettre une robe blanche, on va rassembler des disciples, des élèves autour de soi pour se donner de l’importance. Celui qui est libre n’a que faire de tous ces jeux-là.
Dans la liberté, il n’y a aucune prise d’ascendance possible sur quiconque, c’est la fin définitive de la prédation et il n’y a pas de plus belle prédation que l’orgueil spirituel où on se croit supérieur à un autre.
Le plus simple aujourd’hui, c’est la voie de l’enfance, la voie de l’innocence; ce n’est pas la recherche; le cheminement, comme tu dis, transforme la personne, oui c’est évident, mais te fera jamais sortir de la personne; elle t’y maintient; elle te maintient dans l’histoire, elle te maintient dans le karma, elle te maintient dans la loi de causalité; y faut faire des efforts, y faut travailler sur ça; vous n’allez qu’améliorer votre personne mais vous ne serez jamais libéré de votre personnage.
La Liberté est un renoncement, ce n’est pas un cheminement. C’est la cessation de toute prétention à vouloir expliquer justement, à vouloir cheminer, à vouloir s’améliorer. C’est toujours la personne qui veut s’améliorer et quand cette personne vit le Soi, le « Je Suis », neuf fois sur dix, elle s’enferme là-dedans, c’est ce qu’on fait les Anciens, c’est ce qu’on fait beaucoup de frères et sœurs qui ont commencé à avoir des visions, à vivre des états de conscience même la conscience nue; ils n’ont pas été capable de lâcher.
Donc, ils maintiennent et ils perpétuent le rêve, le cauchemar, bien plus que celui qui dort, celui qui dort, y s’en fout, y dort. Je vous rappelle que Bidi, dans les premiers enseignements de 2012, disait quand même que l’état de libéré, c’est le sommeil.
Quand vous dormez, il n’y a aucun monde, il n’y a personne, simplement, quand vous vous réveillez, vous ne vous en rappelez pas. Mais c’est là que vous êtes vrai et c’est là que vous êtes libre; oui, parce qu’il n’y a personne, mais c’est là aussi où est la Béatitude.
Ce que l’on appelle, que ceux qui sont dans l’orgueil spirituel appellent le néant avec un regard d’horreur, n’ont pas compris que tout venait de là et que l’amour Agapè, la Lumière même viennent de là; c’est ce que nous sommes; donc, bien évidemment, pour l’orgueil spirituel, parler de néant, c’est les archontes, c’est la fin de la conscience; bien oui, ils n’ont pas vu que même ce qui était dans cette conscience qui était une maladie. Ils ne peuvent pas l’accepter alors celui qui dort, y dort. Au moment de l’évènement, rassurez-vous, tous ceux qui dorment, comme aujourd’hui, se réveilleront comme des fleurs.
Sœur : Et il y en a beaucoup.
Il y en a beaucoup, oui; on est encore, même quand je dis que l’on est des millions, ce n’est rien par rapport à sept milliards.
Sœur : Non mais…
Ceux qui dorment, laissez-les dormir et pour les rêveurs, laissez-les rêver; quand ils verront qu’ils rêvent, tout seul, ils se réveilleront.
Et, encore une fois, il ne peut y avoir aucune hésitation quand vous le vivez; quand vous le vivez, c’est une certitude mais totale comme je l’ai dit; vous ne pouvez que vous reconnaitre et tant qu’il vous semble ne pas vous être reconnu, c’est que vous êtes dans la personne qui cherche à se reconnaitre au sein de l’histoire, au sein d’une causalité, au sein d’une amélioration de la personne, une transformation de la personne. Mais comment est-ce qu’un fantôme, au sein d’un rêve, pourrait vivre la Vérité? C’est impossible, réveillez-vous du rêve et vous verrez véritablement la Vérité.
Mais ne croyez pas au personnage, ne croyez pas aux formes, ne croyez pas à l’histoire, ne croyez pas à une quelconque amélioration parce ça, ça vous enferme dans le personnage alors qu’aujourd’hui la Liberté, le temps zéro, il est là pour tout le monde avec la même intensité. Il n’y a aucune notion de karma; il n’y a aucune notion d’âge; il n’y a aucune notion d’être prêt ou de ne pas être prêt; c’est là; c’est tout, si c’est là.
C’est pour ça que Agapè résonance réseau et le feu du cœur sacré comme je vous le dis maintenant, déclenche des miracles, vraiment, parce que les frères et les sœurs que je n’ai jamais vus, je ne sais même pas qui ils sont, ce qu’iIs ont, quel âge ils ont, j’ai juste une identité illusoire éphémère, qu’il suffit de mettre en résonance et même pas d’accueillir en moi simplement de révéler qu’ils sont déjà là pour qu’ils soient guéris, je n’ai rien fait moi. Je n’ai pas mis en mouvement une énergie, je n’ai pas mis en mouvement ma personne, je n’ai pas mis en mouvement une compréhension, je n’ai pas mis en mouvement une explication, je n’ai pas mis en mouvement une causalité, je leur ai délivré simplement le temps zéro. Ils l’acceptent ou pas ce n’est pas mon problème, ce n’est pas le leur non plus.
Sœur : C’est ce que j’allais dire.
Voilà, donc, bien évidemment, dès qu’il y a acceptation de ce feu du cœur sacré ou de cette résonance Agapè, ils deviennent libres mais je ne peux pas décider qui va être libre ou pas, je ne peux pas décider qui va être guéri ou pas; je ne peux pas décider de comprendre dans un cas et de ne pas comprendre dans l’autre; c’est une acceptation totale, que ça ne dépend pas de moi, que ça ne dépend pas de l’autre et quand il n’y a personne justement que ça se réalise et la meilleure preuve bien évidemment est l’efficacité.
Les témoignages, j’en ai publié pendant des mois; je ne publie pas bien évidemment tous ceux qui sont liés à des guérisons purement physiques parce que là on rentre dans des trucs qui sont un peu… donc, je ne vais parler que de ce que les gens ont envie de dire par rapport à leur vécu.
Oui, bien sûr, c’est ça qui est le plus important et aucun, je vous garantis qu’aucun parmi ces frères et ces sœurs qui vivent cet état de liberté, ne peuvent me considérer comme un gourou, comme un maitre ou comme quelque entité que ce soit; ils se sont reconnus eux-mêmes; ce n’est pas moi, ils en n’ont rien à foutre de moi. C’est mon rêve même si les rêves sont intriqués; on est dans l’intrication quantique où chacun rêve tous les autres.
Ce que disait Nisargadatta : la seule différence entre vous et moi c’est que moi, je sais que je suis Dieu (pas au sens de dieu Yaldébaoth), je suis la Source, si vous préférez, je suis la Source de la conscience; vous vous ne le savez pas encore mais vous êtes moi, tous vous êtes moi mais ce n’est pas une pensée, ce n’est pas un concept, c’est un vécu. Et quand vous vivez cela, vous ne pouvez plus ni critiquer, ni juger, ni rejeter quoique ce soit.
Et la différence, c’est cette légèreté, cette liberté qui est vécue réellement et concrètement qui va se traduire aussi bien au niveau de la chimie interne, la chimie intérieure que de toutes les circonstances de ta vie. Tu ne peux plus être préoccupé, par le passé encore moins par l’avenir; tu es totalement immergé dans l’instant présent.
Autre question? Autre chose à demander?
Sœur : Du coup, plus concret : comment on peut faire avec l’école, à l’école où on leur apprend l’effort, la volonté, la confiance en soi.
Oui, parce que l’école, ce que l’on appelle l’éducation, est tout sauf l’enseignement de la Liberté.
Sœur : D’accord.
L’école est un formatage …
Sœur : On est d’accord.
… au modèle sociétal.
Eh bien, soit tu vas jusqu’au bout, soit tu n’enseignes plus; tu demandes à tes enfants de ne plus rester à l’école; soit tu composes avec le système, c’est toujours pareil. Seul celui qui est suffisamment franc avec lui-même en le voyant ne peut que renoncer.
Sœur : C’est ça.
Si tu veux, c’est le même principe : quelqu’un qui travaille, par exemple qui fabrique des armes dans une usine, ce n’est pas lui qui décide pourtant il fabrique des armes, il a quand même accepté d’y être.
Il n’y a aucun alibi qui tienne à ce moment-là, Quand tu dis : « Oui, mais je dois bien gagner ma vie; ah oui, mais j’ai besoin de ma sécurité; ah oui, mais c’est ma fonction, par rapport à la fonction d’enseignement », ça devient très compliqué parce que l’enseignement n’est rien d’autre qu’un embrigadement et un enfermement et un conditionnement pour te préparer à la vie dans la matrice mais surtout pas à la Vérité.
Sœur : D’un côté, tu travailles personnellement pour te libérer et en même temps…
Et de l’autre côté, tu maintiens l’enfermement; oui tout à fait. Aujourd’hui, aujourd’hui effectivement, c’est la Vérité.
Sœur : […]
Tu ne peux pas être en accord ou en adéquation avec toi-même…
Sœur; D’accord avec ça.
Quand quelque chose qui se poursuit qui n’est pas juste.
Sœur : D’accord avec ça.
(Rire)
Donc, il y d’abord, on compose avec, on fait comme on peut, puis à un moment donné, l’intensité par la prise de conscience par le vécu, par la compréhension directe est tellement forte, qu’est-ce que tu fais dans ces moments-là? À un moment donné, tu ne peux plus composer.
Ta liberté, ce que tu es, vaut tous les salaires du monde et tous les postes du monde qui soient mais simplement personne ne peut te dire, de l’extérieur, de lâcher ceci ou cela; y a que toi qui peux faire cette révolution intérieure et de voir justement la distance qui peut exister entre le vécu intérieur et la traduction dans ta vie.
C’est comme si aujourd’hui tu me disais : je vais re-être médecin et je vais travailler sur l’énergétique. Jamais de la vie, jamais, jamais c’est impossible; pourtant l’énergie, ça marche; ceux qui me connaissent, quand j’étais médecin, les cristaux, ça marche à merveille. J’avais des résultats qui étaient ..
Sœur : C’est un choix qui se fait, ça se fait tout seul.
Bah, moi ça s’est fait tout seul. Quand j’ai arrêté la médecine en 2006, c’est parce que j’avais non pas créé AD mais une société de neurosciences et que je ne pouvais pas être médecin en même temps que de créer une société de neurosciences et finalement, ça s’est très bien fait parce que au même moment où j’ai eu un procès de la sécurité sociale qui me disait que c’était pas des actes médicaux, j’ai lâché; je ne dis pas que ç’a été facile.
Au début, quand tu as l’habitude de certains modes fonctionnement où tout roule, comme on dit, t’as mis en place des choses. En général, tout ce que l’on met en place dans la vie, c’est pour que ça devienne fluide, facile; à un moment, ça le devient, si tu es honnête et tu fais bien les choses en tant que personne, c’est ce qui se produit puis, à un moment donné moi ,les circonstances que j’avais décidé par rapport aux neurosciences par rapport à la médecine, ce qu’a décidé aussi la Vie a fait que j’ai arrêté d’être médecin, arrêté de soigner, bien évidemment. Bah au début, tu te sens tout vide et quand tu as passé ta vie à bosser seize heures par jour et qu’il n’y a plus rien, ça te fait tout bizarre et puis, au bout d’un moment, tu t’aperçois, finalement que ce que tu vis est d’une légèreté incroyable qu’aucun argent et qu’aucun rôle, aucune fonction ne pouvait t’apporter; et après ça été pareil avec AD.
Quand AD s’est arrêté en 2012, pendant six ans, on m’a interdit de communiquer, on m’a interdit de parler, on m’a interdit les réseaux sociaux, on m’a tout interdit pour me relâcher; finalement à la fin, ils m’ont quand même mis une amende de deux mille Euro pour exercice illégal de la médecine; mais il fallait bien qu’il justifie quelque chose mais tout le reste est tombé. Mais pendant ces six ans, à postériori, pas pendant, je m’aperçois que c’était une bénédiction de disparaitre pendant six ans, sauf pour quelques êtres, tu le sais qu’ils venaient toujours, les mêmes, aux mêmes endroits mais les noms des canas, c’était un autre nom; je mettais n’importe quel nom mais j’étais libre.
Donc, si tu acceptes ce que tu penses, ce que tu viens de dire par rapport à ta propre profession, si tu l’acceptes vraiment, t’as même pas à décider d’arrêter…
Sœur : C’est la vie qui va te l’amener.
Exactement, exactement, si tu es sincère dans ce que tu penses, il n’y a aucune raison pour que ça ne se produise pas, ça ne peut que arriver.
Sœur : Si la peur, sauf si la peur prend le dessus.
La peur prend le dessus, la peur appartient à la personne pas à la Vérité.
Sœur : […] on s’entend bien […]
Tout dépend là aussi à quoi tu prêtes attention ou ce que tu nourris; c’est comme la légende indienne qui dit nous avons tous deux loups en nous, le loup prédateur et l’agneau, à nous de savoir ce que nous nourrissons. L’enseignement, c’est la même chose : est-ce que l’on enseigne la Liberté et l’Amour avant toute chose? Ça n’existe pas ça à l’école…
Sœur : Bien non, surtout pas.
Surtout pas. Eh bien, c’est normal, ça ne peut pas exister puisque dès que tu rentres à l’école, on te forme à la prédation et à la compétition, à la comparaison et que, si tu n’as pas appris tes leçons et tes devoirs, t’as une mauvaise note et si tu as une mauvaise note, on te rend coupable…
Sœur : […]
Voilà, tout ça, tu le connais parfaitement, mais à un moment donné, tu ne peux plus composer avec ça. Parce que tu ne peux pas être d’un côté en train de lâcher et de vivre cette joie, et en même temps t’apercevoir que dans ta vie familiale, professionnelle, en tant que mère, ou en tant que quelque rôle que ce soit, tu vas t’apercevoir que ce n’est plus possible de composer.
À ce moment-là, la vie va faire que, si toi tu acceptes, mais si la peur revient, la vie ne fera pas, mais tu seras de plus en plus souffrante, parce que tu auras une acuité, une clarté de plus en plus nette sur ce que tu vis, qui est vrai, et ce que tu enseignes, qui n’est pas la vraie vie, qui n’est fait que pour conditionner des êtres humains. C’est ça l’enseignement, ce n’est rien d’autre.
Sœur : Ah oui, mais non, je le sais.
Autre sœur : Et maintenant, ça peut venir dans le sens inverse, parce qu’on voit les d’élèves qui décrochent de plus en plus du système.
Oui, oui, bien sûr. Eh bien, il y a de plus en plus d’enfants indigo, il y a de plus en plus d’enfants qui n’acceptent pas, même sans savoir pourquoi, une connaissance qui ne soit pas justifiée. Regardez la seconde guerre mondiale, on vous oblige à enseigner qu’il y a je ne sais pas combien de millions de morts en histoire-géo, il suffit d’aller voir sur Internet pour voir que c’est une escroquerie. En plus, en France, vous n’avez pas le droit de le dire.
Rendez-vous compte, elle est où la liberté là-dedans. Je vous rappelle que la devise du pays c’est liberté-égalité-fraternité ou la mort, il y avait écrit avant. Là c’est, et la mort, et l’absence de paix, et l’absence d’égalité, et l’absence de fraternité.
A un moment donné, à vous de choisir. Est-ce que votre liberté …
Sœur : Il y a certains élèves qui n’acceptent plus le jeu dans (…).
Mais bien sûr. Mais attends, ils ont l’enseignement sur Internet. Un prof dit quelque chose, tu vas sur Internet, tu vas voir tout de suite que ce n’est pas vrai. Ils veulent maintenir l’illusion, et c’est pareil dans les médias aujourd’hui, à tous les niveaux, on veut maintenir un statu quo, en vous présentant des choses archi fausses, en espérant que les gens y croient, pour ne pas voir la vérité. C’est merveilleux.
Le problème, c’est qu’il y a de plus en plus de gens qui voient la vérité, et la vérité la plus nue. Quand on te file des taxes de tous les côtés et que tu ne peux plus payer ton essence, ton loyer, quels que soient tes revenus, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. C’est fait volontairement, mais on ne veut pas que ça se sache.
Donc, la communication, comme on dit aujourd’hui la «com», est devenue l’essentiel de la vérité. Mais la com n’est pas la vérité, c’est un moyen de faire accepter ce qui est faux. C’est tout. Et tout est un principe de com. Et vous pensez, et les gens pensent, et les politiques pensent que s’ils communiquent bien, et bien on peut vendre n’importe quoi. C’est fini ça, ça n’existe plus dans le collectif humain.
Et les enfants d’autant plus, ils ne veulent plus être formatés, ils ne veulent plus apprendre, ce qu’ils n’ont pas vérifié par eux-mêmes. En plus avec Internet, c’est tellement facile. Ils auront beau vous dire dans les médias, mais pour l’instant, comme il y a beaucoup plus de gens qui écoutent les milieux dits compétents, ce que dit la télévision c’est la vérité, mais c’est encore quatre-vingt-dix pour cent des gens qui sont comme ça.
On n’aura pas besoin d’avoir cinquante pour cent qui abandonnent leur télé, dix pour cent ça suffit. La bonne nouvelle, comme je dis, a été propagée et qu’ils fassent ce qu’ils veulent, ils peuvent mettre toutes les muselières qu’ils veulent, balancer tous les chemtrails qu’ils veulent, te tuer avec le tritium, avec les pesticides, ça ne changera rien. Il n’y a pas de retour en arrière possible.
Alors bien sûr, dans tout ça, il y a tous les rêveurs qui imaginent une nouvelle terre, qui ont des visions, mais qui ne sont pas plus dans la vérité que ceux qui vous trompent.
La vérité elle est une. Elle ne dépend d’aucun point de vue personnel, elle ne dépend d’aucune intention personnelle, et d’aucune vision personnelle. Et c’est la même pour tous les libérés.
C’est la joie nue, c’est Agapè. Et dans Agapè, c’est ce qu’on constate les uns et les autres qui le vivons, quelles que soient nos vies, on devient de plus en plus la vie, et quand tu deviens la vie, tu ne peux plus supporter la moindre privation de liberté intérieure, ou la moindre négociation avec ce qui est contraire à la lumière. Ça ne peut que disparaître.
Cette prise de conscience que tu vis aujourd’hui par rapport à l’enseignement. Jusqu’à présent, tu pouvais composer avec, mais là tu arrives au point de ce qu’on appelle la rupture. Parce qu’à un moment donné, ça devient tellement inconfortable de vivre, même des bouts de vérité à l’intérieur de soi, et de voir que ce qu’on fait est exactement à l’opposé de ce qu’on vit.
C’est pour ça que les enfants indigo, les enfants cristal, tous ces élèves qui refusent aujourd’hui l’enseignement, ils ne veulent pas être formatés, surtout par des choses qui sont fausses et qu’ils ressentent profondément comme fausses, même sans pouvoir l’expliquer.
Sœur : Et même sur, voilà, sur nos propres enfants, même sur les élèves, quand on parle d’orientation, sur leur orientation, mais c’est insupportable, c’est insupportable…
Oui, Oui. D’ailleurs on vous le dit …
Sœur : Il faut qu’ils choisissent une prison, il faut choisir une prison, et il faut que tu te dépêches, parce qu’il y a des délais en plus…
Autre sœur : En plus, oui…
Eh oui, parce que on est en train, imagine-toi qu’on est en train de les formater, de les former, de les enseigner à quelque chose qui n’est déjà plus vivable.
Sœur : Eh oui, c’est ça.
On est encore en train de former des gens à des mécanismes de fonctionnement qui étaient valables il y a cinquante ans, mais qui aujourd’hui, même dans les milieux autorisés, je parle des études commerciales de haut niveau ou dans des niveaux très élevés d’études, puisqu’on parle de disrupture.
Alors nous, vous, dans l’enseignement vous continuez à former des jeunes selon les modèles périmés, alors que ceux qui sont à la tête, eux ils sont déjà dans la, ce qu’ils appellent, la disruption, la disrupture, la collapsologie et l’effondrement, pour envisager les solutions d’après.
Parce qu’ils savent tous pertinemment, tous les élites, que vous soyez un financier aujourd’hui, un banquier, que vous soyez un scientifique, un mathématicien, un astrophysicien, vous savez pertinemment, par vos connaissances, que le monde, le processus d’extinction globale, il est presque achevé, ce n’est pas qu’il est train de commencer, il est en train de se finir.
Et là-dessus vous avez des gens qui tournent en roue libre et qui continuent à perpétuer un système qui n’existe plus. Telle est aujourd’hui la place de l’enseignant.
Sœur : C’est ça.
Ah oui, c’est vrai.
Maintenant, qu’est-ce que tu fais avec cette vérité ? A un moment donné, je te l’ai dit, tu ne pourras plus composer. Pourquoi est-ce qu’il y a autant de frères et de sœurs qui sont Agapè, et qui comme par hasard, n’ont pas d’argent et ne travaillent pas, et n’ont rien. Parce qu’ils étaient disponibles pour la vérité.
Tu crois que celui qui a à entretenir un château, qui a un train de vie même dit normal, peut être disponible pour la vérité ? Absolument pas, il est enfermé, et c’est ça que vous voyez, c’est que le système est là pour vous asservir. Quand on dit qu’on est du bétail élevé en batterie, de la volaille élevée en batterie, c’est tout-à-fait ça. Rien de plus, rien de moins.
L’organisation sociétale est le problème, la société est le problème premier. Krishnamurti avait osé le dire, mais aujourd’hui je peux vous l’affirmer. S’il n’y avait pas de société ? Ah on va vous dire, vous seriez dans les cavernes. Mais qu’est-ce que c’est ces conneries, on n’a jamais été dans des cavernes, il suffit de voir les traces, les reliquats archéologiques qui existent sur terre, pour bien comprendre qu’on ne fait que passer en boucles et en cycles toujours la même chose, sans aucun espoir de continuité.
Alors débrouillez-vous avec ça, c’est à chacun de faire sa révolution intérieure, et à un moment donné…
Sœur : Ah mais c’est trop que c’est … mais nos pauvres enfants …
… Ben oui, mais à un moment donné, tu ne pourras plus composer. Sauf si tu tombes malade, à ce moment-là, tu élimines dans le corps, tu tombes malade … C’est une solution de fuite. C’est exactement ce qui se passe pour beaucoup de frères et sœurs aujourd’hui, qui sont encore, par les circonstances de leur vie, en position ne serait-ce que d’élever des enfants et des enfants en bas-âge. Qu’est-ce que tu fais avec des enfants en bas-âge avec la liberté ?
Oui, mais je vous rappelle que c’est les circonstances que vous avez choisies. Voilà.
Sœur : Tu sais, Nisargadatta, il était père et puis il a vécu la libération en étant père, et père de famille qui assumait ses responsabilités.
Attends, de qui tu parles ?
Sœur : Bidi, Bidi.
Bidi ?
Sœur : De son vivant, il avait des enfants ?
Oui, mais ils étaient adultes.
Sœur : Toi tu penses que le fait … Moi j’ai des enfants en bas-âge. C’est comme si, enfin peut-être que je comprends mal, mais j’ai l’impression que tu es en train de dire, c’est impossible de vivre la libération en ayant des enfants de bas-âge.
Mais je n’ai pas dit ça. J’ai dit très exactement, pas l’inverse, mais quelque chose de différent. Je t’ai dit que, aujourd’hui les circonstances que tu affrontes, sont là justement pour être libres. Je n’ai jamais dit qu’il fallait abandonner femme et enfants, c’est ce qui est à traverser.
Bien évidemment, la traversée se fait, mais si tu penses d’emblée à ce qui va se passer après la traversée, c’est que tu es dans la peur. Tu n’as pas traversé. Tu traverses, après tu es libre, et après la vie s’organise. Mais ça ne marche pas dans l’autre sens.
Tant que tu crois organiser la vie, ça veut dire qu’il y a de la peur. Et tant qu’il y a de la peur, tu ne peux pas être libre. Et c’est indépendant des circonstances, puisque je répète, que si aujourd’hui tu as des enfants en bas-âge, c’est que ça devait être comme ça. Si aujourd’hui tu es à la tête d’une multinationale, c’est que ça devait être comme ça.
Mais je constate avec évidence qu’aujourd’hui, ceux qui ont vécu Agapè en premier, c’est ceux qui n’avaient plus aucun rôle sociétal. Je répète, tous les frères et sœurs que j’ai vus s’ouvrir comme des fleurs, et certains que je connais depuis vingt-cinq, trente ans, sont ceux qui ont été, par les circonstances de la vie, jetés de leurs familles, coupés de leurs enfants, coupés de leurs professions, coupés de l’argent, coupés de tout.
Ceux-là aujourd’hui sont totalement libres. Mais ça devait être comme ça pour eux. Les autres aussi seront libres, mais ils devaient être confrontés à la possession, à la richesse, aux rôles, aux fonctions, aux implications, éducatives aux autres, pour trouver la liberté.
Donc n’allez pas jeter vos enfants ou jeter votre profession au travers de ce que je dis, je dis simplement que c’est ce que vous avez à traverser. Après, ce qui va se passer dans votre vie vous appartient.
Sœur : Mais ça ne nous appartient pas, puisque nous n’avons pas le choix.
Non, tu n’as pas le choix de toute façon. Ce qui vous appartient, c’est comment vous le vivez. Je te rappelle, vous n’avez pas le choix, mais que les deux chemins sont écrits. Ils reviennent tous au point zéro, d’accord, mais il y a un chemin qui est léger, il y a un chemin qui est sympa, et puis il y a le même chemin qui te conduit au même point, qui lui est souffrance.
Le choix, il est là. Soit tu acceptes que tu n’as pas le choix, et effectivement, ce qui va être choisi, pas par toi, mais par l’intelligence de la lumière, c’est la voie la plus simple, soit tu résistes et tu t’opposes, c’est la voie de la souffrance. Et vous ne pouvez pas, vous ne pouvez plus échapper à ça.
Soit, vous vous conformez à la liberté, soit vous pensez être libres en ayant le choix, et vous souffrirez.
Sœur : Donc, en fait, on ne prend aucune décision, on se laisse guider par la facilité ou la souffrance.
Oui, mais comme tu le dis toi-même, tu constates bien que là, à un moment donné, il y a un choix qui est posé, clairement, par la vie. Ce n’est pas le choix que tu as décidé de poser toi. Et bien non, pour l’instant, tu voulais bien composer entre la profession et ce que tu vivais intérieurement. Je te dis simplement, qu’à un moment donné, qui est maintenant, pour toi, peut-être demain pour un autre, c’est le moment où vous n’aurez plus le choix, où vous ne pourrez plus composer avec la liberté vécue, même par moments, et une contrainte sociétale, familiale, affective, professionnelle ou financière.
A ce moment-là, vous êtes libres, quand vous n’aurez plus le choix. C’est-à-dire que vous ne pouvez plus transiger ou composer avec un rôle ou une fonction, qu’elle soit avec des enfants, avec une profession, ou un mari, c’est la même chose, avec la liberté que vous vivez. A ce moment-là, c’est le point de rupture.
Comme je l’ai dit, ceux qui n’avaient plus rien, ni famille, ni enfants, ni profession, ni toit, aujourd’hui sont libres, avec une très grande facilité, puisqu’ils n’ont rien lâché, la vie leur a tout pris.
Sœur : Du reste, il n’y a pas longtemps, dans une canalisation, je crois que Bidi disait : il n’est plus temps aujourd’hui de quitter, d’avoir (…) des femmes …
Mais oui, tout-à-fait, mais je dis exactement la même chose.
Sœur : Mais ce n’est pas la question-là.
La question n’est pas là, la question elle est de voir clair. C’est la vie qui va s’en occuper.
Sœur : Voilà.
Que ce soit un compagnon, même avec qui tu t’entendais très bien, que ce soit une possession matérielle, avec laquelle tu étais parfaitement à l’aise, tu n’étais pas attachée, mais elle était là, familialement, parce que la vie t’a accordé ça, ou parce que tu as travaillé dur pour l’avoir, mais tu n’es plus attachée. Mais c’est la vie qui va se charger de résoudre tout ça, ce n’est pas toi. Tout ce qui est là, dans ta vie, …
Sœur : Il faut accepter ce que la vie te donne.
Exact. Et accepter ce que la vie te prend. Avec la même intensité.
Sœurs : Mais oui … C’est ça …
La seule liberté, elle est là, elle n’est pas ailleurs.
Sœur : Et après je dirais rester par rapport à … Moi, je parle, tu parles de ton boulot, mais moi ce n’est pas le même genre, mais la situation est la même, dans le style, être en paix aussi, au sein de ce travail-là.
Elle ne pourra pas. C’est impossible. A un moment donné, il devient impossible de composer. Tu ne peux plus tricher avec toi-même, il y a ce que tu vis, que tu sais être vrai, même si c’est par moments, et il y a ce que tu fais, qui n’est plus en accord avec ce que tu vis.
Sœur : Mais là ça devient souffrance.
Oui, bien sûr.
Sœur : Non, mais là c’est lourd.
Bien sûr ça devient souffrance. Je l’ai dit, l’Amour ou la souffrance, si vous préférez, la liberté ou la souffrance. A un moment donné, la liberté, quel que soit le prix apparent à payer, ne peut s’accompagner d’aucun compromis, ni avec la société, ni avec le mari, ni avec les enfants, ni avec la profession, ni avec ta maison, ni avec quoi que ce soit.
Sœur : Ok, mais si elle compose avec, elle se laisse porter par la vie, donc elle accepte et l’intelligence de la lumière, y a souffrance là, et l’intelligence de la lumière sait qu’elle doit continuer quand même à enseigner, ça fait quoi ?
Ça se terminera comme j’ai dit, soit par une maladie, soit par une décision. Mais la décision, elle est toute déjà décidée. Tu ne peux pas composer avec la société, c’est impossible.
Comme disait Krishnamurti, ce n’est vraiment pas un signe de bonne santé que de se sentir bien dans cette société. Certainement pas. Celui qui est vrai ne peut que souffrir quand il a un rôle dans cette société, quel qu’il soit.
A un moment donné de l’état véritable, ça s’impose de lui-même. Jusqu’à un certain stade, comme disait pépère, vous avez le cul entre deux chaises, jusqu’au moment donné où il n’y a plus de chaise, et vous ne pouvez pas hésiter, mais c’est la vie qui vous conduit à ça. C’est aussi l’ultime prise de conscience que, quels que soient le rôle, la fonction, au sein de, là je ne parle même pas de spiritualité, je parle simplement de votre vie de tous les jours, vous ne pouvez plus composer.
Est-ce que votre liberté et votre joie sont plus importantes que la sécurité ? Je vous signale que la société on l’a déviée depuis cinquante ans vers un totalitarisme, avec un seul mot, sécurité : c’est pour votre bien, c’est pour votre sécurité.
Sœur : Et les gens le croient.
Il n’y a rien de pire que ce mot-là, parce que la plus grande des dictatures est une dictature invisible, où on oblige les gens, sans aucune violence, à se conformer à des lois, à se conformer aux enseignements, aux règles de fonctionnement, c’est le plus pire des enfermements, parce celui-là il n’est pas violent, apparemment, on vous met dans la sécurité.
Une poule qui est enfermée, qui est élevée en batterie, elle n’a plus à se soucier de trouver des vers par terre, elle sait qu’elle a de la nourriture là à volonté. On a fait exactement la même chose avec les êtres humains, à un niveau que vous n’imaginez même pas. Quand on parle de planète-prison et de ferme-laboratoire, c’est effectivement la vérité.
Matrix n’est pas un film, comme disait (…), c’est un documentaire. Nous sommes tous en train de rêver, nous sommes tous en train de croire que nous vivons cette vie. Tout vient de là.
Il ne sert à rien de vouloir résoudre des secteurs de sa vie pan par pan, comme ça a été dit effectivement en canalisation par Bidi et par d’autres, le temps n’est plus à vouloir changer quoi que ce soit, le temps est à accepter ce qui est.
Mais bien évidemment, cette acceptation, elle va vous conduire tout naturellement, et l’intelligence de la lumière va vous conduire aussi naturellement à tout ce qui était exercice d’une quelconque prédation, et quand je dis d’une quelconque prédation, ce n’est pas la volonté de faire du mal ou d’enfermer quelqu’un. C’est la prédation que vous exercez tout simplement quand vous êtes en position d’autorité, dans quelque rôle que ce soit.
Ça va très loin, puisque même l’éducation des enfants à ce moment-là ne veut plus rien dire. A vous de voir, je n’ai pas de solution toute faite, mais, ce que je constate, c’est que vous êtes obligés de le vivre, et vous êtes obligés de le comprendre. Il n’y a pas d’autre choix.
Donc il n’y a pas d’amour maternel qui tienne, il n’y a pas de sécurité qui tienne, la sécurité est l’enfermement, rien de plus, rien de moins.
Au niveau neurophysiologique, ce sont tous les réflexes conditionnés, ce sont tous les petits diables comme on les appelait à l’époque, c’est tout l’apprentissage de votre vie, vous arrivez sur terre, on vous appelle par un prénom, à deux ans, vous prenez conscience que vous êtes un individu, qui n’existait pas avant deux ans, vous allez donc capter des informations de papa, maman, la bonne, toutes les informations qui arrivent pour les faire vôtres, et à ce moment-là, vous êtes cuits, vous êtes piégés.
Et le système est d’autant plus piégeant, au-delà des relations familiales, je vous signale que là-haut, il n’y a ni père, ni mère, ni enfant, ni parent, ni oncle qui tiennent. Les conneries que vous avez dans les NDE où les gens voient la famille ou un frère décédé, beaucoup plus beaux, c’est des fantômes, ce sont des projections holographiques réalisées par les matrices de Van Allen, qui ont été bousillées l’année dernière.
Tout ça, c’est du pipeau, c’est du vent, c’est des jeux de miroirs, ça n’existe pas. Il n’existe que l’Amour, il n’existe que ce que nous sommes indépendamment de la forme.
Comment voulez-vous aujourd’hui vivre cette joie nue, cette liberté totale, et en même temps maintenir une sujétion réelle à la société, à la morale, aux lois, ou à quoi que ce soit. Ce dont je parle, ce n’est pas l’anarchie, c’est l’inverse, c’est ce que pépère appelait la synarchie, c’est exactement l’inverse de l’anarchie, c’est l’ordre, mais pas un ordre ici, l’ordre de ce qui est, c’est-à-dire de la lumière et de la vérité et de l’Amour, qui va se traduire dans les faits, ou pas.
Mais aujourd’hui, nous découvrons la vérité, nous vivons la vérité pour ceux qui la vivent, et je ne peux que constater que les premiers, bien évidemment on a toujours dit que les premiers seront les derniers, les derniers seront les premiers, mais je ne peux que constater, aujourd’hui, que ceux qui vivent Agapè, sont ceux qui sont libérés par les circonstances de la vie, qu’ils n’ont pas choisies, on ne choisit pas de ne pas être marié, d’être seul, de ne pas avoir de profession, de ne pas avoir de maison, et bien pourtant ces gens-là qui étaient privés par la vie, comme je l’ai dit, qui avaient la vie la plus misérable, aujourd’hui sont libres.
Tout ce à quoi vous tenez vous tient. Si vous tenez à votre enfant, vous êtes tenu. Tenir à, n’est pas aimer. Aimer, c’est rendre libre.
Alors, bien évidemment, allez composer avec ça quand vous avez des enfants turbulents ou en bas-âge, c’est votre problème, c’est ce que vous avez écrit, c’est ce que vous choisi.
Bien évidemment, celui qui a un toit, une profession, une famille, des enfants, et où tout va bien, il dit : j’ai choisi, j’ai bâti ça. Il n’est même pas fier, mais il accepte ça parce que c’est facile. Mais celui qui a eu, qui a été divorcé, dont on a enlevé les enfants, qui n’a plus de travail, qui n’a plus de toit, qui vit des allocations RSA ou autres, vous croyez qu’il a choisi ?
Et pourtant aujourd’hui, ce sont eux qui s’aperçoivent que la vie a tellement bien fait les choses, qu’ils sont libres avant tout le monde.
Sœur : En fait, le plus grand cadeau que je pourrais me faire, ou faire à mes petits-enfants, c’est d’aller vers la libération. Clairement, je ne peux pas faire plus.
Non. C’est la meilleure aide que tu puisses leur apporter. Ce n’est pas de les rejeter ou de t’en séparer, c’est de vivre ta liberté, tu seras porteuse du temps zéro, et quand tu es porteuse du temps zéro, c’est-à-dire le vécu d’Agapè permanent, tout ce qui est autour de toi est transformé, réellement et concrètement. Pas par moments, pas par instants, mais vraiment.
A toi de le vérifier. Encore une fois, tant que vous n’avez pas vérifié par vous-mêmes, comment voulez-vous voir si c’est vrai ou pas. Ce n’est pas ce que je vais vous dire qui va vous dire que c’est vrai. Je peux vous dire ce que je veux.
Sœur : Non, mais je l’ai vu, je l’ai vu.
Vous le voyez, le meilleur service que vous pouvez rendre à vous-mêmes, à l’humanité, à votre mari, à votre enfant, à votre ennemi, à la société, c’est d’être libres.
Soyez libres, soyez vrais, comme on dit, acceptez, et vous verrez que les choses changeront. Mais tenez à quoi que ce soit là-dedans, arcbouté sur mon mental qui me dérange, ma maison à laquelle je tiens, mon enfant qui est mon enfant, vous vous enfermez vous-mêmes. Comme disait Gibran, vos enfants ne sont pas vos enfants.
D’ailleurs l’état vous aide, puisque l’état français vous dit vos enfants ne vous appartiennent pas, ils appartiennent à la république, c’est le discours officiel. Et c’est vrai. Les enfants ne nous appartiennent pas dans ce simulacre comme au niveau du sacré. Il n’y a pas plus d’enfants que de parents.
Ça me fait bien marrer les gens qui veulent retrouver père, mère, enfant, frère, sœur, là-haut. Ils sont dans le rêve. Il n’y a personne, vous êtes seul, tout est en vous. Il n’y a que vous. L’autre n’est qu’un prétexte à votre rêve, il rêve en même temps que vous. C’est ça l’intrication quantique, c’est ça l’enfermement, c’est avoir rendu les rêves des uns et des autres interdépendants.
Et avec ça, on en a fait les lois du karma, les lois familiales, les lois de l’ADN, enfin toutes les lois, tout ce que nous vivons est issu de ça.
Et bien sûr, comme on était enfermé, on a analysé la prison, mais jamais l’analyse de la prison ne vous fera sortir de la prison, vous pouvez décrire la vue depuis la fenêtre avec les barreaux, vous pouvez décrire chaque parcelle de votre prison, ça peut vous donner un sentiment de liberté, mais ce n’est pas la liberté. Absolument pas.
Bien sûr, rappelez-vous, la liberté d’un côté, la sécurité de l’autre. La sécurité illusoire de ce qui passe, c’est toutes les règles sociétales, assurance sociale, assurance vie, assurer sa maison, assurer sa voiture, mutualiser le risque pour être en sécurité. Ben ça c’est l’absence de liberté. Et plus la sécurité se renforce, plus on est dans une dictature planétaire, plus les libertés, entre guillemets, même de penser, s’amenuisent, je ne parle même pas de liberté intérieure ou de liberté extérieure, simplement la liberté de penser.
Et voilà comment nous avons tous donné notre consentement au rêve. Nous avons tous donné consentement à ce qui arrive maintenant, pour nous réveiller. Les souffrances, le manque, la pollution, le processus d’extinction de l’humanité, qui est en cours, mais largement entamé, il y a soixante pour cent des insectes qui ont disparu, quarante pour cent des mammifères. Je vous rappelle qu’on est un mammifère aussi avant tout.
C’est réel ce truc-là. Ce n’est pas caché, allez sur les sites, vous verrez, le réveil des volcans, le volcanisme, le nombre de volcans qu’il y a eu, une semaine-là, de séismes majeurs, est supérieur à ce qui se passe en une année. Tout ça c’est concret. Les poissons qui meurent, la société qui va à vau-l’eau, vous l’avez sous les yeux tous les jours.
Alors soit vous composez avec l’ancien, soit un moment donné vous ne pouvez plus. Mais comme j’ai dit, ce n’est pas vous qui pouvez prendre les devants, c’est la vie qui s’en charge, de toutes les façons possibles.
Sœur : Donc, on n’a pas à s’en occuper, nous on a qu’à s’occuper …
Non, occupe-toi, comme disait pépère, occupe-toi de tes fesses, et toi, d’être libre, et le reste se fait de lui-même.
Sœur : Il ne faut surtout pas penser au reste, parce que …
Si tu veux lutter, si tu veux lutter ou t’opposer, que ce soit aux archontes, que ce soit à Lucifer, que ce soit à la société, tu es perdant. C’est impossible de gagner, impossible. Tous les grands maîtres qui sont passé sur terre, ils l’ont payé de leur vie, ils ont été crucifiés ou ils ont été déviés, il n’y a pas que le Christ qui a été dévié, tous les enseignements, et le manichéisme, Mani par exemple ou (…) ont aussi dit la vérité. Qui se rappelle d’eux? Personne.
Le Christ, c’était intéressant d’avoir créé la religion catholique, parce que ça permettait d’avoir un sauveur extérieur, et de créer une distance, et donc de mettre les gens dans la foi plutôt que dans le vécu. C’est parfaitement bien organisé tout ça.
C’est d’ailleurs une histoire de Krishnamurti, je crois de son vivant, c’est dieu et le diable qui se promènent ensemble sur la plage, et dieu dit : On va créer le monde. Le diable a dit : Ne t’inquiète pas, je vais m’occuper de l’organiser. C’est exactement comme ça que ça s’est passé.
La création n’est pas de l’anthropie permanente et on a défini les mères généticiennes, les Grandes Mères comme on les appelle, ont défini des cadres dimensionnels de vie, pour permettre d’expérimenter la forme, mais pas pour évoluer en quelque manière que ce soit, puisqu’on était parfait à l’origine.
Soyons logique, si l’Esprit est parfait, et que nous sommes incarnés corps-âme-esprit, à quel niveau vivons-nous ? Du corps ? De l’âme ? Ou de l’Esprit ? La réponse est toute trouvée. Vous êtes soit dans la personne, soit dans les croyances et dans le rêve, la spiritualité, le rêve, le karma, les choses à accomplir, les choses à améliorer, le développement personnel ou même trans-personnel, tout ce qui vous fait miroiter un demain meilleur. Soit vous êtes la vérité. A vous de voir.
Mais les résultats ne sont franchement pas les mêmes, celui qui est libre est dans la joie permanente, celui qui croit aux histoires, qui est enfermé dans l’orgueil spirituel est dans des postures de dualité : ah, moi je suis la lumière, toi tu es l’ombre, ils n’ont pas vu que c’est le même personnage, bien sûr. Il n’y a pas plus d’ombre que de lumière, il y a juste la vie, Agapè, qui s’écoule sans toi, qui est là parce qu’elle est apparue un jour, comme disait Nisargadatta, et qui disparaîtra un jour.
Mais tu n’es lié à aucune apparition ni à aucune disparition, à aucune naissance comme à aucune mort. Quand on dit Ré-veillez-vous, c’est exactement cela, vous êtes en train de faire un mauvais voyage, un cauchemar. Vous croyez le cauchemar réel. Il n’a aucune substance. C’est du vent.
Pour le prouver, ça ne peut pas être une croyance, ça ne peut être qu’une acceptation. Acceptez-le réellement et sincèrement, et vous êtes libres. Ceux qui l’ont vécu, je vous l’ai dit, peuvent le vivre en deux minutes. Mais il y a, rappelez-vous, cette notion de tension, de souffrance, quand la souffrance devient telle, la souffrance rejoint l’Amour, ce qu’on a appelé la résilience, Cyrulnik en a très bien parlé, mais au niveau neuroscientifique, il n’y a quasiment aucune différence entre la souffrance extrême et l’Amour, Agapè.
D’ailleurs les étoiles en ont parlé, c’est une consumation d’Amour qui vous brûle, sans vous consumer, mais c’est quand même une consumation, c’est réel. C’est Rûmî, c’est tous les poèmes de Rûmî, c’est tous les poèmes de Sri Aurobindo, quand ils l’ont vécue, Savitri par exemple, mais ne confondez pas ce qui est l’inspiration poétique, l’exaltation d’un vécu, qui est profondément différent de ceux qui, aujourd’hui, veulent faire revivre une expérience du passé dans leur présent, eux ils sont faux.
C’est tous ceux qui portent des robes orange, qui font des ashrams, un peu partout, qui se font aduler comme des maîtres, alors que celui qui est vrai, ne peut être que dans l’humilité, la simplicité de l’enfance. Il n’y a pas d’autre voie que la voie de l’enfance. Dès que vous voyez un être qui revendique, je suis ceci, je suis cela, sauvez-vous vite, il n’est là que pour vous asservir, il n’est pas là pour vous rendre à vous-mêmes.
Sœur : Est-ce qu’il y a des enfants qui peuvent être libérés, …
Oui, bien sûr.
Sœur : Sachant qu’ils sont quand même dans la prédation des parents ?
Pas toujours. Les enfants indigo, les enfants cristal, à l’époque, il y avait des livres qui avaient été écrits là-dessus. Mais en vérité, tout ça, c’est encore une scène de théâtre.
Sœur : En fait, les enfants les plus dociles sont les plus enfermés.
Alors, là c’est très variable. Tu as les enfants dociles parce qu’ils n’ont pas le choix. Tu as des enfants rebelles. Mais tu as autant, a priori, un enfant diamant ou cristal va être plus un rebelle qu’un enfant docile, c’est clair, mais il y en a aussi qui sont dociles parce qu’ils sont tellement dans la lucidité qu’ils ne veulent pas faire de vagues. Ils acceptent tout, mais en fait ils n’acceptent rien, ils se conforment à ce qu’ils voient, pour ne pas avoir d’ennuis. Et ils se réveilleront plus tard, ceux-là.
Sœur : D’accord.
Mais ils n’oublieront jamais qui ils sont.
On va peut-être arrêter, parce que c’est l’heure de la paëlla.
Sœur : Oui, elle est cuite depuis un moment.
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