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Entretiens (Malaga) Juillet 2019

Satsang 5

7 Juillet 2019

On cause de ce que vous voulez.

…Silence…

(Rires)

Alors, qui lance?

Sœur : Moi, c’est comme si j’avais la tête vide. Je n’arrive plus à penser

Claude, tu as envie de parler.

(Rires)

Sœur : Tu peux expliquer un peu le rapport de Gitta Mallasz avec aujourd’hui?

Le rapport entre?

Sœur : Gitta Mallasz.

Non, le rapport simplement est le suivant : comme tout a été écrit – bon, l’année dernière, on l’avait démontré avec les chansons, Paradis Blanc, Purple Rain et tout ça – aujourd’hui, on constate, tous les frères qui lisent les posts de Lora qui publie, chaque jour de cette année, les textes correspondant aux mêmes jours, mais en l’année 1944, correspondent exactement à ce qu’on vit, ou quand il y a un satsang, à ce dont on parle.

Ce matin, j’ai parlé du don : tant que tu n’as pas donné, tu ne peux pas être libre, c’est exactement ce qui est écrit dans « Dialogue avec l’Ange », au jour correspondant. C’est simplement une constatation que tout ce qui a été écrit, comme Bidi avait dit à l’époque où il était incarné, que ses paroles ne pouvaient pas échouer. À l’époque où il prononçait ces paroles, avec des gens qui étaient là, avec lui, dans les Satsangs qu’il faisait, quand il recevait la gens, personne ne pouvait le vivre. Les gens pouvaient sentir l’atmosphère que dégageait Bidi, mais pour autant, ils ne le vivaient pas.

De la même façon que « Dialogue avec l’ange », qui est certainement le livre qui a été le plus vendu dans les mondes spirituels depuis trente, quarante ans. Quel que soit le côté magnifique ou pas, qu’on trouvait à lire ces retranscriptions de Gitta et les autres, là, même si c’était très beau, il n’y avait pas de possibilité de le vivre. Simplement, ce qui a été dit à l’époque, en 1944, correspond exactement, jour par jour, à ce qui se vit en ce moment.

Sœur : Oui, mais tu n’as pas un exemple précis en tête…?

Je viens de te le donner, l’exemple précis. Là, dans le texte d’aujourd’hui, c’est-à-dire du 7 juillet 1944, on retrouve exactement ce que j’ai dit ce matin en Satsang. Totalement.

Sœur : Et ça s’arrête… Les Dialogues, ils s’arrêtent à quelle date?

« Dialogue avec l’ange » s’arrête à la fin de… « Dialogues avec l’ange » s’arrête, je crois, à la fin de la guerre.

Sœur : Oui, mais quel mois?

Et on s’aperçoit, comme je l’avais expliqué l’année dernière, en le vivant, pour les chansons, avec des vidéos, que les vidéos qu’on réalisait, des clips vidéo, sur des chansons, que ce soit Michel Berger, Purple Rain : Prince, et tant d’autres, illustraient exactement la vérité qui était vécue l’année dernière. L’installation du Paradis Blanc, en fait, il y avait d’innombrables chansons qu’on avait mises, l’année dernière, c’était la démonstration que tout était écrit.Et là, ce qui est intéressant, c’est la synchronicité de chaque jour avec ce qui était écrit en 1944.

Donc, tout a été écrit, comme je l’ai dit. Tout est un jeu vidéo, mais s’applique, que ça ait été reçu il y a deux mille ans par le Chris, que ça ait été reçu dans « Dialogue avec l’ange » ou dans des chansons, c’est exactement la même chose.

C’est la démonstration que, bien évidemment, le Paradis Blanc, à l’époque, on pouvait trouver ça beau, l’écouter tout le temps quand s’est sorti, par Michel Berger. Mais il n’y avait pas de compréhension possible ni de vécu possible. C’était poétique, c’était beau. Comme tous les gens qui ont lu « Dialogues avec l’ange », et ils sont innombrables, on pouvait trouver la prose de l’Archange Uriel magnifique, parfaite, mais ça restait de la poésie. Ce n’était pas actif dans le réel.

Aujourd’hui, c’est actif dans le réel. Et il y une superposition totale entre l’année 1944, 43-44, et 2018, 2019. Je suis même certain qu’en fouillant un peu dans « Dialogues avec l’ange », si vous regardez entre maintenant, juillet, et décembre 1944, il va certainement y avoir une journée qui correspond à l’événement.

Sœur : Oui, c’est pour ça que je te demandais quand est-ce que ça se terminait.

Voilà.

Sœur : Quand ils ont été arrêtés, quand elles ont été…

« Dialogues avec l’ange » a été reçu pendant une période, après, c’est tout l’enseignement et le vécu de Gitta Mallasz.

Sœur : Oui, parce qu’il y en a qui ont été gazés. Ils étaient plusieurs…

Quatre. Oui.

Sœur : Il y en a qui ont été gazés.

Oui, puis il y en a qui sont morts aussi.

Sœur : Elle avait prévenu qu’ils allaient être arrêtés et qu’ils mourraient. Dans les chambres à gaz.

Elle aurait quoi?

Sœur : Qu’ils avaient été arrêtés… qu’ils seraient arrêtés et qu’ils mourraient dans les chambres à gaz.

Tout à fait. Il n’y a que Gitta Mallasz, qui était la dernière vivante, qui a été l’ambassadrice, si je peux dire, du livre. Gitta Mallasz, vous savez que quand elle est morte, elle a envoyé son faire-part de décès une semaine avant de mourir, en annonçant l’heure et le jour de sa mort.

Sœur : Wow! Ça, je ne le savais pas.

Elle était parfaitement au courant qu’elle allait partir tel jour, telle heure. Parce que l’Ange l’a prévenue une semaine avant, donc, elle a rédigé elle-même son faire-part de décès, qu’elle a envoyé pour que les gens le reçoivent le jour de son décès.

Frère : C’est rigolo, ça.

C’est un dernier clin d’œil.

(Rires)

Ça, c’est… l’histoire ne fait que se reproduire. À chaque fois, ça tourne en boucle, mais avec une spirale, ce n’est pas un cercle parfait, à chaque fois on repasse. D’ailleurs, toute l’année, on ne fait que repasser par des dates qu’on appelle anniversaires. De soi ou de tout, mais à chaque fois, avec une octave plus haut.

Sœur : Et une moins grande amplitude, au niveau du ressort. Je veux dire, une moins grande amplitude, si on prend, tu vois, l’axe central…

Oui. La spirale, peut devenir effectivement un ressort. C’est-à-dire, tu peux adapter, étirer le ressort ou le comprimer.

Sœur : Et aussi au niveau de la distance par rapport à l’axe, ça se rétrécit au fur à mesure que…

C’est ça. Tu comptes le nombre de spires, enfin bon. C’est le processus normal de la vie, enfermée ou pas, c’est de faire des boucles. Alors dans le Tao, on parlait du moyeu de la roue qui permet à la roue de tourner. La roue du karma que… vous l’avez dans la roue de fortune ou la roue de la vie, tout simplement.

Et quand on parle, par exemple, de l’Infini Présence, de l’Ultime Présence ou de l’extinction de la conscience, la jonction de l’être et du non-être, comme je l’ai expliqué, quand vous y êtes installés, vous voyez tous les mondes, mais vous n’êtes plus attirés. Vous demeurez le moyeu de la roue, c’est-à-dire ce qui permet le mouvement, mais qui n’est pas le mouvement.

Le principe du taoïsme, c’est ça. On le retrouve d’ailleurs en médecine chinoise, par exemple, on parle des cinq mouvements de la vie. Mouvement du bois, du feu, de la terre, du métal et de l’eau. Et que toute la vie est rythmée par ces cinq mouvements. Avec deux aspects, ce qu’on appelle, ce que les Chinois appellent l’intérieur-extérieur, le Biao Li, eux autres, ils considèrent ça… un vêtement, vous avez la face visible du vêtement et la doublure du vêtement. Mais ce n’est qu’un habit, ce n’est qu’un vêtement.

Mais toute la vie se manifeste comme ça, intérieur-extérieur et mouvement, cinq mouvements. Mais ces cinq mouvements n’existent que parce qu’il y a un lieu de manifestation. Ils l’appellent le Centre lieu de vie, la Terre, mais ce Centre lieu de vie a aussi une origine qu’ils appellent le Centre source de vie, qui est le moyeu de la roue. Et le moyeu de la roue, c’est la meilleure image, en tous cas, dans la symbolique chinoise, de ce qui permet le mouvement qui participe à tous les mouvements, mais qui n’est pas le mouvement. C’est la jonction de l’être et du non-être.

Et c’est l’éclairage, justement, de l’être et du non-être, c’est exactement ce qu’on vit en ce moment, qui permet de comprendre qu’on n’est aucune forme, aucun monde et aucun mouvement. Et que c’est nous qui avons créé le rêve, de la même façon. Mais ça, tu t’en aperçois uniquement quand tu es dans la permanence du Feu du Cœur Sacré, comme je disais tout à l’heure, où tous les mouvements de la vie t’apparaissent, toutes les dimensions peuvent t’apparaître, mais ce n’est pas nécessaire. Simplement, sur cette scène de théâtre, sur ce monde, si tu acceptes cela, ben toi aussi, tu demeures immobile. Les événements passent, les choses passent, mais rien n’est arrêté.

C’est ça qu’on a appelé la transparence aussi. C’est être capable, naturellement et spontanément, sans effort, de laisser se dérouler la Vie sans y mêler sa vie. C’est à ce moment-là que tu n’es plus ta vie mais que tu es la Vie : la Voie, la Vérité, la Vie.

C’est l’état Christique, ce qu’on a appelé le Fils de l’Homme, dans les écritures. Le Fils de l’Homme n’est rien d’autre que l’homme qui a retrouvé sa sacralité à travers son humanité la plus simple. C’est ce qu’on vit, ce que j’appelle l’État Naturel, c’est exactement ça.

Le Je Éternel, c’est, comme disait Nisargadatta de son vivant, quand vous êtes le Je Éternel, ou le Je Absolu, le Je Éternel qui n’a jamais bougé : l’Univers passera, la Création passera, que vous, vous serez toujours là. Mais je ne m’adresse pas au personnage en disant ça, bien évidemment. Je m’adresse au noyau immuable, au cœur du Cœur, au moyeu de la roue, à ce qui est immuable.

Après, qu’on l’appelle Dieu, peu importe, mais vous êtes effectivement cela, avant d’être une forme, avant d’être une spécificité, avant d’être une histoire. Vous avez déjà été toutes les histoires, tous les scénarios, tous les possibles, ce n’est pas la peine, dans le rembobinage du film, de s’attarder aux séquences passées, mais simplement de constater que le point final, en définitive, n’est que le point initial.

C’est l’illusion du rêve qui a créé la distance entre l’Alpha et l’Oméga et l’idée d’avoir quelque chose à parcourir. Mais quand vous dites, je suis l’Alpha et l’Oméga, comme disait le Christ, vous constatez qu’il n’y a pas plus d’Alpha que d’Oméga. Que vous demeurez immuables.

C’est ce qu’a préparé le Christ, ce qu’ont préparé des êtres, lors de leur passage sur Terre. Au-delà des enseignements délivrés par les humains, ils ont laissé une marque historique au sein de l’histoire, qui est un repère qui permet de sortir de l’histoire. Maïs à un moment donné, ces repères dits historiques, sur lesquels on s’est appuyé, s’évanouissent d’eux-mêmes, mais sans effort.

Le plus dur à accepter, encore aujourd’hui, pour tout le monde, c’est d’accepter qu’on ne peut rien faire. Et c’est dans cette acceptation-là que se vit la simplicité. Tant que vous croyez que vous pouvez faire quelque chose par rapport à ce que vous êtes, vous ne pouvez pas l’être. Gardez les efforts pour conduire, pour faire l’amour, pour payer vos impôts, oui, mais ne mêlez rien de ce qui est la Vérité à ça.

Tout ce qui appartient à la scène de théâtre de notre vie, en fait, n’a été destiné, dans cette vie, qu’à nous ramener à ce temps zéro.  Quoi qu’on en dise. Et retenez aussi que quand je parle d’acceptation, vous ne pouvez pas concevoir ou imaginer que l’acceptation soit un effort. Dès que le mot acceptation entraîne en vous un effort, ce n’est pas de la véritable acceptation. L’acceptation n’est jamais un effort. C’est, au contraire, un relâchement. C’est exactement l’inverse.

Donc, si dans votre mécanisme intime, personnel ou du soi, vous envisagez l’acceptation comme un effort ou un mouvement, vous ne pouvez pas vivre l’acceptation. Parce que vous créez, là aussi, une distance. Et quand je parle d’acceptation, il s’agit bien de l’acceptation de l’instant présent, mais, accepter l’instant présent et vivre l’instant présent, ne peut pas être un effort. C’est, au contraire, comme je l’ai dit, un relâchement. C’est le moment du sacrifice. C’est le moment, comme dit le texte d’aujourd’hui de Gitta Mallasz, du 7 juillet 44, c’est le moment, la Lumière ne peut être que donnée. Vous ne pouvez vivre l’Amour qu’en donnant.

Ce n’est jamais une acquisition. Tant que vous pensez que l’Amour est une acquisition, vous êtes un prédateur vis-à-vis de vous-mêmes. Et ça entraîne la souffrance. L’Amour ne peut jamais être un effort ni une progression. La vibration et la conscience, oui. On n’a fait que ça avec AD, de monter en vibrations, de monter en conscience. Mais à un moment donné, ce Tout, cette Vastitude, se dégonfle comme une baudruche et vous découvrez que tout ça, faisait parti du scénario que nous avons écrit, puisque nous sommes Un. Et que voir le scénario écrit, l’accepter, c’est aussi la liberté.

La véritable acceptation, si elle demeure en vous la notion d’un effort à fournir ou d’un travail à entreprendre, quel qu’il soit, vous mettez vous-mêmes de la distance. L’acceptation dans son sens originel, tous les mots qu’on a employés, c’est la traversée, c’est l’évidence, c’est la facilité.

Quand on dit que l’Amour est simple, il n’y a rien de plus simple. C’est toujours le filtre de notre histoire, de nos conceptions, de nos idées, de nos références, que nous faisons nous-mêmes, spontanément. Parce que dès que vous employez le mot Amour, bien sûr, même si vous mettez un qualificatif derrière, inconditionnel, il est nécessairement conditionné par votre expérience.

Agapè non. Au-delà du vibral, votre cerveau n’a aucune possibilité de représentation. Vous pouvez lire la définition mille fois, ça ne changera rien. Votre cerveau n’a pas de point d’appui, ni point de référence. Tant qu’il vous semble exister un point d’appui, de référence ou de comparaison, vous n’êtes pas tout à fait au cœur du Cœur. Vous êtes juste en périphérie, c’est déjà énorme.

Mais dans cette phase d’aujourd’hui, quand on a parlé de simplicité, la simplicité n’est jamais un effort. C’est la voie de l’enfance, c’est le moment où vous acceptez tout. C’est-à-dire, à ce moment-là, ça fracasse carrément le mental, au niveau chimique dans le cerveau, le sens d’être un individu. Mais vous ne pouvez jamais forcer cela.

Encore une fois, la fin du mythe d’immortalité, ou du mythe de la création, ou du rêve, ne se fait que par l’acceptation franche de l’instant. Anaël m’a répété pendant des années, Hic et Nunc, ici et maintenant. Parce que fondamentalement – et c’est ça le cercle vicieux qu’il faut voir, sans chercher à le rompre, il se rompt tout seul dès que vous l’acceptez – nous passons tous notre temps en boucles. En boucles de feedback, même au niveau du cerveau, sans arrêt, à appuyer systématiquement sur hier, sur notre histoire, qu’on le veuille ou pas.

Et c’est l’instant où vous acceptez, que quelle que soit votre histoire, quelles que soient les douleurs, quelles que soient les expériences, quel que soit le vécu d’hier, il ne vous est d’aucune utilité dans l’instant présent. Accepter cela, c’est déjà être libre. C’est déjà relâcher toute prétention de l’ego ou du soi à acquérir quelque chose.

Dans « Dialogue avec l’ange » du 7 juillet qu’a posté Lora, on retrouve cette notion. La Lumière est don. L’Amour est don. Donc, si vous retenez quoi que ce soit, quelle qu’en soit la raison, la cause, vous ne pouvez pas être libres, totalement.

Mais néanmoins, comme c’est inéluctable et inexorable, il faut aussi comprendre, même sans le comprendre, donc, accepter, là aussi, que tout ce qui se déroule, absolument tout, est écrit. Si vous êtes dépressifs, c’est que vous deviez être dépressifs pour dépasser la dépression. Si vous êtes atteints de telle maladie, c’est que vous deviez avoir cette maladie pour dépasser la maladie elle-même. En fait, c’est un tremplin. Et ce n’est jamais une punition, je l’ai dit et le redis, ce n’est jamais une récompense, ou une gratification, ou un obstacle. Ça, c’est la personne qui voit ça comme ça.

Mais vu de l’Absolu, chaque chose est à sa place. Rien ne peut aller de travers. Et même si vous vous sentez de travers, c’est au travers de cette anomalie que vous vous retrouvez. Il suffit juste de relâcher la pression. La pression, c’est quoi ? Ça été dit par pépère de différentes façons, tant que vous pensez tenir les cacahuètes dans le bocal, vous ne pouvez pas sortir la main du bocal.

Tant que vous tenez à quoi que ce soit, vous ne pouvez pas être libres. Je ne parle pas de tenir à son mari, sa femme, ça, ça fait partie du personnage. Je parle vraiment, là, par rapport aux mécanismes de la conscience et de la spiritualité.

Frère : L’accueil et le don, ça se passe…

Comment?

Frère : L’accueil et le don ça se passe du mouvement de la personne surtout.

Moi, je ne t’entends pas et le micro ne t’entend pas non plus.

Frère : Excuse-moi. Je dis : L’accueil et le don, se passe du mouvement de la personne.

Oui.

Frère : Oui, c’est ce qu’on est réellement, qui accueille et donne. C’est, en tous cas, pas un mouvement de la personne vers…

Puisque, ce qu’on est, a toujours été là, on l’avait simplement oublié. On n’avait pas la capacité de le voir parce qu’on était trop des rêveurs. Mais une fois que le rêve a été brisé, au niveau de la réflexion de la lumière, qu’on appelait la lumière déviée, la lumière oblicale, bien évidemment, le château de cartes s’effondre. Et c’est réel, ce n’est pas une image.

C’est-à-dire que… alors bien sûr, l’ego va avoir terriblement peur. Le Soi, qui est l’orgueil spirituel, lui, ne lâchera pas. Mais il lâchera au moment de l’événement collectif. Si vous voulez être libres, dès aujourd’hui, et vivre cette légèreté et le vécu si particulier, c’est le moment réel où vous acceptez que tout ce que vous avez vécu jusqu’à ce moment-là, n’étaient que des prétextes, et n’étaient que des occasions. Et que vous n’êtes rien de ces prétextes et occasions, mais c’était ce que vous aviez écrit vous-mêmes.

C’est pour ça que je disais, il n’y a pas d’autres coupables, entre guillemets, mais ce n’est même pas une culpabilité, il n’y a pas d’autres responsables que vous-mêmes, il n’y a que vous. Entièrement et totalement. Et c’est véridique, ce n’est pas une vue de l’esprit ou un concept, ou une idée qui est là. C’est un vécu. Mais le vivre, c’est abandonner réellement et concrètement toute prétention, quelle qu’elle soit. Parce que dès qu’il y a prétention ou revendication, vous n’êtes plus vrais. Parce que vous mettez un objectif. Parce que vous mettez naturellement une distance.

Et comme je dis, l’inconnu devient connu, mais vous ne pouvez pas chercher l’inconnu au travers du connu. L’inconnu, vous le laissez naître, par le sacrifice, par la spontanéité, par la voie de l’enfance.Et ça ne peut que se dévoiler. Si ça ne se dévoile pas encore, c’est… encore une fois, ne concevez pas un retard ou une incapacité, ou le fait de n’y être pas. Comme disait Bidi, quand il a décrété en avril « je décrète la Liberté, je décrète les rendez-vous de 23 heures, vous aussi, dans votre cocréation consciente, vous décrétez quoi?

Sœur : La liberté.

C’est à vous de décider.

Frère : La Vérité, oui, vivre la Vérité.

Vous décrétez la vérité.

Sœur : La Liberté.

Sœur : L’Amour.

Vous décrétez la souffrance. Et ne me répondez pas que vous ne pouvez pas sortir de telle maladie ou de tel état d’humeur. Non, c’est que vous ne l’avez pas décrété, tout simplement. Si vous le décrétez sincèrement et honnêtement, c’est suivi d’effet immédiat.

Donc, c’est une invitation, non pas à réfléchir ou à se poser des questions, mais simplement à accepter que si aujourd’hui – quand je dis aujourd’hui, c’est vraiment la période dans cette période-là, sur la scène du rêve – le don de la Grâce est donné à tout le monde avec la même intensité. Mais le don de la Grâce appelle à se donner soi-même et non pas à s’approprier quoi que ce soit.

C’est ça, le principe du sacrifice, le principe du don, le principe du service, de la fraternité, de l’humilité. Plus, en résumé, aujourd’hui, vous vous oubliez vous-mêmes, plus vous avez de chances de vous retrouver rapidement.

On s’oublie, bien sûr, quand on voit les dauphins, quand on écoute des canas, parce qu’il y a une atmosphère qui est propice à cela. Mais nous devrions être tous capables de vivre la même chose sans canas, sans dauphins, sans cétacés et sans personne.

Et c’est exactement comme ça que ça se vit. Alors bien sûr, on a procédé par petites touches, les cétacés aussi, depuis novembre, par rapport au réveil. Mais aujourd’hui, vous avez entière liberté. Et plus vous vous sentez brimés, enfermés, souffrants, quelque part, c’est simplement que vous n’acceptez pas encore totalement votre liberté.

Ce n’est pas une question de progression, ce n’est pas une question d’ego. Ce n’est même pas une question d’orgueil spirituel. C’est une question, comme l’a dit Bidi depuis avril : vous n’avez pas décrété la Vérité.

Vous savez, on a expliqué longuement la cocréation consciente. Sans même parler que tout est écrit, aujourd’hui, décrétez votre liberté. Puisque vous êtes le souverain, même au travers de votre personne, puisque les trois sont en fusion.

Avez-vous réellement décrété que vous êtes la Vérité ? Ne vous fiez pas à ce que vous dit votre personne, à ce que vous disent vos manques, vos douleurs, votre vie. C’est justement parce que vous mettez votre vie devant. Cette prétention normale de la conscience, qui n’est même pas une anomalie, ça fait partie de la conscience qui est une maladie, qui empêche la Vérité d’être, en totalité.

Le principal obstacle, il n’y en a pas en fait, mais c’est ce que vous concevez vous-mêmes, là, dans l’instant. Et en dépit de toute souffrance, ou de toute humeur maussade, ou de toute maladie, ou de tout trouble. Rien ne vous empêche de décréter la Vérité. Alors bien sûr, les résonances Agapè, les résonances Agapè réseau et le Feu du Cœur Sacré, sont un décret, mais qui n’est pas imposé parce que je déclenche, comme hier soir, un Feu du Cœur Sacré, mais parce que vous vous reconnaissez.

Mais simplement, vous oubliez de vous reconnaître dans les autres moments. Et vous laissez libre cours à votre personnage plutôt que de rester dans le décret. Bien évidemment, ça entraîne un feu par friction, résurgence de mémoires, de trucs qui vous semblaient pourtant dépassés, mais ce n’est qu’un jeu, c’est une comédie. Alors ne le vivez pas comme un drame.

Tout dépend, là aussi, de votre point de vue. Et ce point de vue n’est pas un effort. Au contraire, vous constatez que c’est un relâchement. À tel point que si vous êtes sincères, vous constaterez des effets de plus en plus immédiats, dans le courant de la vie, je ne parle pas de vibrations, d’énergie ou de visions, ni de processus d’expériences.

Je parle de ce fameux État Naturel. Vous l’êtes déjà. On l’a toujours été. C’est la phrase, si vous voulez, « Ce à quoi vous tenez, vous tient. » C’est tellement évident. C’est vu, c’est comme le nez rouge au milieu de la figure. Et ceux qui sont libres, qui voient, ou qui prennent dans leurs bras, on le voit tout de suite. Il n’y a pas besoin de discours, de mots ou de sentir l’énergie.

Quand je dis « on le voit », c’est parce que l’autre est en nous. Donc, si l’autre est réellement en vous, au-delà de l’essence, des odeurs, et tout ce qui s’est passé l’année dernière, si vous êtes réellement l’autre, bien évidemment que vous le connaissez autant qu’il se connaît. Et vous n’avez pas besoin de son histoire, ni de son état émotionnel, ni de son état mental. La reconnaissance, elle ne se fait pas à travers l’histoire, elle se fait à travers le cœur. Justement là où il n’y a pas d’histoire.

Comme disait Bidi, vous êtes la Vérité, mais vous êtes aussi votre propre obstacle. Tout dépend d’où vous regardez, c’est-à-dire le point de vue ou l’emplacement de votre conscience. Où est votre conscience ? Être dans le cœur n’est pas un effort. C’est, encore une fois, je le répète, un relâchement. C’est le moment où vous abandonnez toute prétention d’acquisition de quoi que ce soit, toute prétention d’expériences, quelles qu’elles soient, et vous êtes complètement disponibles pour vivre ce qui est à vivre dans l’instant. Et cet instant, il est vierge de toute information du passé, de toute demande, de toute projection, c’est ici et maintenant. C’est l’instant présent.

Et je peux dire que quand il y a souffrance, de quelque nature que ce soit, ça ne veut pas dire que vous n’êtes pas Amour ou que vous êtes faux, ça veut dire simplement que vous n’êtes pas dans l’instant présent. L’instant présent est vierge de toute information et contient pourtant toutes les informations. C’est le moyeu de la roue, qui est immobile. Si vous êtes immobiles, vous voyez tout ce qui se passe dans le personnage, dans le monde, dans les autres, et ça ne vous intéresse pas. Il n’y a pas besoin d’aller les voir.

C’est ce que je vous disais, cette capacité qu’ont certains frères et sœurs, que j’ai, de maintenir la conscience sans effort à la limite de l’extinction et de la supraconscience. Et on voit tous les mondes, mais on reste là. On s’en fout des mondes. Parce que celui qui est accroché sur la Vérité, donc sur l’Absolu, ne peut pas être dupe, ni de la naissance, ni de la mort, ni d’un quelconque événement. Même si dans l’historique dans lequel on est inscrit, dans l’histoire où on participe tous, on est obligé de constater qu’il y a des faits dans ce rêve qui conduisent à la fin de l’histoire.Mais ne concevez pas, comme on l’a tous fait, de rechercher une date précise ou de rechercher un événement précis, parce que vous vous mettez en indisponibilité par rapport à l’instant présent.

Le nom, d’ailleurs, « je suis toi », notre nom et notre prénom, au-delà du simulacre où les archontes ont cru acheter notre identité, notre âme, en rédigeant un état civil, un acte de propriété – c’est faux – il suffit, comme ça été dit et comme beaucoup l’ont vécu, de la prononciation verbale de son nom et de son prénom, qui appartient au simulacre pourtant, de quelque chose qui passe, mais qui était programmé. C’était un des mots clés. C’est toujours un des mots clés, d’ailleurs.

Sœur : Et maintenant, la reine d’Angleterre, elle doit être…

Hein?

Sœur : Maintenant, la reine d’Angleterre…

Frère : Jean-Luc, est-ce que tu peux rappeler, c’est quoi la supra conscience?

Oui ?

Frère : Est-ce que tu peux…

La supraconscience ?

Frère : Oui, c’est quoi exactement, la supra conscience ?

La supraconscience, c’est le dépassement de la conscience ordinaire, c’est le moment où le cloisonnement et la fragmentation commencent à disparaître. Ça crée un sentiment et un vécu d’unité, qui est réel, mais qui, paradoxalement, vient renforcer le Soi, qui est aussi un rêve. Le Je suis, est un rêve. Tu ne peux pas être si tu es le non-être. Simplement, aujourd’hui, il y a conjugaison, ou conjonction, de l’être, du non-être et de la personne. Si les trois, entre guillemets, sont alignés et en résonance, ça met d’emblée fin à la personne et d’emblée fin à l’orgueil spirituel ou au Soi.

Tu ne peux plus être dans le Je suis. Ni même dans le Je suis Un, comme on a dit à l’époque, pour ceux qui suivaient AD. C’est un état de vacuité, de disponibilité totale, mais pas à sa petite personne, à sa petite histoire ou à ses petites perceptions ou vibrations. Non, pour l’autre, qui est soi. C’est ce que disait « Dialogues avec l’Ange », tant que vous ne vous êtes pas donnés, tant que vous ne donnez pas, vous ne pouvez pas être libres.

Tout ce que vous gardez au devers de vous, au-devant de vous, votre histoire, vos expériences, ça ne veut pas dire qu’il faut en parler, ça veut dire qu’il faut les traverser, elles ne vous appartiennent pas. Tant que vous croyez que vous êtes votre expérience, même la plus supra mentale… Le supramental, bon, l’être qui l’a le mieux décrit, avant qu’il arrive, c’était quand même Sri Aurobindo.

Vous voyez, aujourd’hui, ce qui se passe avec le supramental. Vous avez des tas de gourous qui se prétendent, « c’est moi qui fais descendre le supramental » ou « c’est moi qui suis la Mère Divine ». Il y en a je ne sais pas combien sur Terre actuellement. Ce sont des imposteurs.

Parce que tant que tu te fais admirer, tant que tu te fais reconnaître, tu te places dans une position de supériorité. Or celui qui est vrai est celui qui […] dans la voie de l’enfance la plus humble. Si vous voulez vivre la Vérité, disparaissez à vous-mêmes, disparaissez à l’histoire. Mais ce n’est pas un effort. C’est quelque chose que vous devez laisser traverser, même quand ça revient, mais surtout pas accrocher.

Si vous acceptez ce principe de fonctionnement, vous vous rendez disponibles. Vous n’avez pas d’effort à faire pour accepter. Si vous concevez que c’est un effort ou si vous pensez ou vivez que c’est un effort, ben c’est les réticences et les résistances, qui ne sont pas gênantes, parce que la résistance et la réticence entraînent aussi le feu par friction, vous n’avez pas le choix.

Simplement, vous vous installez plus facilement dans l’Amour que dans la souffrance. C’est quand même plus agréable pour le personnage et pour ce qui est à vivre ici, d’être dans cet indicible que d’être dans le personnage et dans une souffrance, quelle qu’elle soit. Parce que vous savez très bien que la souffrance, comme on l’a dit, entraîne la conscience. Vous avez mal, vous portez la conscience dessus, même si vous n’en parlez pas. Parce que la théorie de la plainte, si vous en parlez, ça se renforce, mais vous ne pouvez pas ne pas y penser quand vous avez mal. Ça vous le rappelle sans arrêt. C’est logique.

Eh bien, justement, dans la liberté, dans la liberté totale vous sentez la douleur mais vous ne souffrez pas. C’est-à-dire que votre conscience n’est pas déviée. Et ça vous le constatez. Donc, lâchez toute prétention à vouloir être ceci ou cela parce que le vouloir ou la prétention met de la distance et empêche la reconnaissance. Se souvenir de qui on est, au-delà de l’être, n’est jamais un effort et n’est jamais ailleurs que dans l’instant présent. Et accueillir, accepter, ne peut se produire que dans l’instant présent. C’est le moment, pour différentes raisons, souffrance, un événement, où vous dites réellement et concrètement : je m’en fous. Il peut m’arriver n’importe quoi, ça n’a aucune importance.

Ça ne veut pas dire que vous allez vous flageller, ou vous faire souffrir ou autre. Au contraire, c’est le moment où vous relâchez votre conscience. C’est le moment où justement vous saisissez qu’en le vivant, que vous n’êtes pas la conscience. La liberté, elle est dans la disparition de la conscience. Elle n’est pas dans la supra conscience. La supra conscience vous emmène dans le rêve, vous emmène aux visions, vous emmène à la revendication même parfois très subtile de l’égo, de se croire quelqu’un, de se croire quelque chose, de se croire un être de lumière. Ça fait partie de l’étape, entre guillemets, du développement mais ça représente aujourd’hui un obstacle face à la vérité. La supra conscience, bien sûr, c’est le vécu, non pas de l’énergie mais de la vibration.

La supra conscience a différents marqueurs qui sont ; l’activation des couronnes, couronne de la tête, couronne du cœur, de l’activation de l’onde vie, du canal marial, l’activation des portes et des étoiles. Ça c’est le supra conscient. Mais encore une fois, tous les aspects de la conscience peuvent être classés dans quelque chose qui ne fait que passer. Nous sommes antérieurs à la conscience. La véritable félicité, qui ne dépend pas des circonstances, bien sûr est induite par la joie nue, par le grand silence, par les vibrations à condition de lâcher aussi cela. À un moment donné, le vrai sacrifice c’est, faire le sacrifice même de la conscience nue, de la conscience d’éternité, du corps d’éternité. Ça ne veut pas dire que vous le négligez, il est là. Mais vous cessez de mettre de la distance.

Dès que vous comprenez que c’est une affaire de distance et de point de vue, il n’y a pas besoin de réfléchir aux énergies, aux vibrations, aux pensées, aux émotions. Tout naturellement, elles s’éloignent définitivement de vous. Donc, c’est bien l’acceptation, elle est bien dans le relâchement de la conscience. C’est aussi un soulagement. Parce que vous ne pouvez que constater, comme je l’ai dit tout à l’heure, la différence entre l’état où vous étiez une personne ou l’état où vous étiez habités par ces vibrations et cette supra conscience et le moment où vous n’êtes plus soumis à la conscience ni au corps. C’est le moment où il n’existe plus la moindre pulsion, sexuelle ou autre. Tous les mécanismes pulsionnels, tous les mécanismes des réflexes conditionnés, ne sont liés qu’à la persistance de l’égo.

Ou de l’idée, si vous préférez, sans notion péjoration aucune, de se croire une personne ou de se croire une conscience ou une entité. Vous n’avez pas besoin d’endosser tous les habits et toutes les histoires. Ou de revivre toutes les histoires et toutes les entités et toutes les énergies et toutes les vibrations. Vous n’avez qu’à accepter mais sans rechercher l’acceptation. C’est un processus neurochimique qui libère, comme je l’ai dit, l’ocytocine et vous fait vivre cet amour indicible, même les qualificatifs que l’on a utilisés, ont de moins en moins de sens parce que c’est un habit, ça été un décor. C’est ça qui vous place dans la vérité de l’instant et dans la disponibilité à l’instant, non pas pour vous, non pas pour votre confort, non pas pour votre petite vie mais en totalité pour l’autre. C’est le vrai service.

C’est permettre à l’autre de se reconnaître en lui prodiguant sans aucune volonté l’information du temps zéro. Agapè résonance et Agapè résonance réseau, je vous le rappelle, il y a encore une intention, il y a encore un rendez-vous, mais ça débouche sur le Feu du Cœur Sacré, ce que vous avez vécu hier soir et qui ne peut que réapparaître quoi que vous fassiez. Vous avez été délivrés par l’information et la bonne nouvelle. Ça été un état qui est peut-être passé ce matin, que vous ne sentez plus, mais il ne peut que revenir. Et vous ne pourrez que constater même s’il n’y a pas de permanence du feu du cœur sacré, cette espèce de relâchement par rapport aux prétentions personnelles, ou même aux vibrations ou aux visions, si vous acceptez.

L’acceptation, je ne peux pas vous la donner, personne ne peut vous la donner. Mais ouvrir le cœur, oui, aujourd’hui ce qu’on disait, personne ne peut ouvrir le cœur de quelqu’un d’autre, c’est archi faux. Aujourd’hui, c’est archi faux. Si nous sommes réellement les uns dans les autres, si vous ouvrez votre cœur, le cœur de l’autre c’est aussi le vôtre. C’est aussi vous. À ce moment-là, il n’y a plus de barrage. Et je vois bien d’ailleurs, et vous l’avez senti pour ceux qui m’ont déjà demandé des Agapè résonance et autre, la puissance qui a été générée hier. Alors moi, je n’ai émis aucune énergie ni aucune vibration. J’ai simplement lu votre nom, sans rien demander, sans mobiliser aucune énergie ni aucune vibration. Je m’étais mis en posture d’Agapè résonance ni j’ai prononcé quoique ce soit ni j’ai demandé quoique ce soit ni même l’idée de vous accueillir en moi, puisque vous êtes moi.

Il suffit simplement que je pense à votre nom, à votre prénom. Je n’ai pas besoin de visualiser quoi que ce soit, vous avez tous senti le feu du cœur, et tous en même temps. Avant, il y avait une progression, je disais : vous attendez 10h05, 10h10, le temps que ça passe. Là non, ça été instantané! Instantané, instantané! Et ce n’est pas un effort, ce n’est pas une volonté. C’est simplement, ce n’est même pas un alignement. C’est que le fait de prononcer votre nom et votre prénom vous met dans la vérité. Mais je n’ai rien fait. Je n’ai même pas eu besoin de déclencher la respiration du cœur ou du double tore ou sortir ou de vous accueillir. Ça se fait sans moi. Et même plus, simple, …

Sœur : Sans nous aussi d’ailleurs.

En?

Sœur : Ça se fait sans nous aussi.

Oui, bien sûr. Il y a même plus simple, vous n’avez pas besoin, il suffit que votre spontanéité soit réelle, votre simplicité soit réelle, tout ce que vous allez regarder, tout ce que vous allez entendre, tous ceux que vous allez rencontrer, vont être transformés. Encore une fois, je l’ai dit pour toutes les rencontres, bon bien sûr, c’est bien sympa les cétacés, les canas ou les différents trucs que l’on fait, mais encore une fois, ce n’est qu’un prétexte pour vous rendre disponible. Bien évidemment, une fois que vous portez la bonne nouvelle, même si vous ne vivez pas encore au niveau de votre être ou de votre personne, vous êtes non seulement contaminés mais vous contaminez tous les autres, de proche en proche et de loin en loin.

Mais je vous assure, qu’hier soir, à aucun moment, il n’y a eu la moindre énergie ou la moindre vibration ou la moindre conscience qui s’est mobilisée. C’était simplement, vous étiez, entre guillemets, en réception, vous étiez simplement immobiles dans le lit avec les mains comme ça, de chaque côté du cœur. Et le simple fait de prononcer votre nom suffit. Je vous l’ai expliqué pour Bidi là, ce qu’il fait à 23 heures, moi je ne m’allonge même plus, ni me mets en réception, ça se fait tout seul. Ça se fait au travers de moi et sans moi.

Sœur : Tu ressens Bidi à 11 heures?

Comment?

Sœur : Oui, à 23 heures, tu ressens Bidi?

Ah oui, bien sûr. Hier, on l’a même senti un petit peu avant, cinq, six minutes avant. Oui, oui. Même si le sent ou que je ne porte pas ma conscience dessus, de toute façon c’est là. Je n’ai même pas à m’en occuper. Alors au début, c’est intéressant bien sûr, de sentir parce qu’on a l’impression que l’on participe et que l’on ressent. Mais rappelez-vous que la perception elle-même, peut devenir et est un obstacle à la vérité. La perception n’est qu’une interface entre l’intérieur et l’extérieur. La a-conscience ne peut pas être perception ni ressenti. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a plus de ressentis, bien au contraire, ils sont tous là. Mais encore une fois, ce n’est pas votre conscience qui est entrainée par une vision, par le ressenti. Ça prouve bien que vous n’êtes plus dans la conscience.

Parce que le propre de la conscience c’est de maintenir l’histoire, de maintenir la forme, de maintenir l’individualité, le mythe de l’individualité et que, aller à la source de la conscience, c’est simplement redécouvrir la vérité. Tous les moyens que l’on a donnés ; l’humilité, la simplicité, tous les concepts, les enseignements, et les vibrations que l’on a vécues les uns et les autres, n’étaient destinés qu’à nous préparer à ce moment. Le seul obstacle c’est nous. Ce n’est même pas l’autre, ce n’est pas les circonstances de votre vie.

Oui.

Sœur : Alors, le soir, quand on va dire les noms et prénoms de ceux qu’on a envie de dire, …

Oui.

Sœur : … est-ce qu’il est préférable de faire ça …

Oui. Vous mettez le corps en résonance.

Sœur : On n’est plus obligé de faire Agapè …

Si. Je n’ai pas dit ça. Agapè résonance réseau permet de propager la bonne nouvelle mais quand vous vivez le feu du cœur sacré, je dis simplement que vous n’avez plus besoin de vous mettre en posture ou de vous mettre immobile.

Sœur : D’accord.

Hier, j’aurais pu le faire assis. Donc, c’est plus agréable d’être allongé. Et comme je l’ai dit et comme chaque frère qui le vit, peut le dire de la même façon avec la même intensité, vous avez simplement à penser à mon nom ou au nom d’un autre libéré pour être libre. Il n’y a aucun transfert d’énergie, il n’y a aucun déplacement. Vous vous placez comme ça instantanément dans le temps zéro. C’est ce qu’on appelle en chimie, le catalyseur. C’est-à-dire que la réaction chimique ne se fait pas, la présence du catalyseur permet à la réaction chimique de se faire, mais le catalyseur n’a rien fait. Il n’a pas participé à la réaction chimique mais il doit être là. L’écueil serait de considérer à travers ça que vous êtes supérieurs à quoi que ce soit ou à qui que ce soit.

L’enseignement sur l’humilité, de maître Philippe de Lyon pour ceux qui ont suivi AD à l’époque, est capital par rapport à ça. C’est ça qui est véritable. Et vous ne pouvez que constater qu’il n’y a plus de maladie et que vous êtes en permanence dans cette sérénité, dans cette félicité.

Sœur : Alors moi, ce qui me déplace un petit peu si tu veux, c’est que, me vient immédiatement avec une grande acuité quand quelque chose est faux, sonne faux, tu vois chez un frère ou une sœur …

Tu vois quoi avec une grande acuité?

Sœur : … quand quelque chose sonne faux, quand quelque chose est déplacée. Et du coup, ça me refoule un peu, ça me repousse un peu, tu vois. J’ai du mal à aller vers ça.

Retient quoi?

Sœur : Quand je sens qu’il y a quelque chose de faux qui émane et qui est …

C’est justement ça. On le sent très bien.

Sœur : Tu vois, ça me fige un peu. J’ai du mal à dépasser ça.

Oui. Oui. Ça veut dire simplement que quelque part tu considères que le jeu doit être parfait. Or, c’est justement l’imperfection du jeu, les archontes, ceux qui sont dans l’orgueil, qui justement doivent être aimés.

Sœur : Ah non, je ne dis pas que je ne les aime pas.

Oui. Oui, oui.

Sœur : Je reste de cœur à cœur mais j’ai du mal à aller vers eux. C’est comme si quelque chose me refoulait un peu, tu vois.

Il y a des fois où il vaut mieux aimer de loin, comme on dit, qu’aimer de près. Ça ne sert à rien aujourd’hui d’aller perdre son temps avec les rêveurs, par exemple. C’est pour ça que j’ai coupé toutes les communications avec nombre de frères et de sœurs qui maintenaient le rêve. Ce n’est pas que je ne les aime pas ou que je dis : ils ont tort. Je dis simplement, ils sont dans un rêve, moi je n’ai pas envie de rêver ça. C’est tout. Mais ce n’est pas un rejet. Bien au contraire, c’est la divine indifférence qui permet de les laisser évoluer leur jeu en toi, sans y participer. C’est tout. Mais ça ne peut pas être un rejet. Par contre, effectivement, il peut y avoir en proximité une certaine forme de réticence, de rétraction même parce qu’ils nourrissent quelque chose qui est contraire à la vérité.

Donc, ce n’est pas un rejet mais c’est un réflexe énergétique ou vibratoire qui est tout à fait logique. Quand tu ne trouves pas d’écho au niveau du cœur en l’autre, tu ne peux que l’aimer. Mais si, il n’y a pas cet écho en l’autre.

Sœur : Tu souffres.

Ne jetez pas de perles aux pourceaux, disait le Christ. Oui, c’est la vérité. Ça ne veut pas dire ne pas les aimer ou les rejeter. Ça veut dire les laisser parcourir, comme disait Babaji : si tu ne peux pas aimer, passe ton chemin, ne rentre pas en conflit. Tu vois? Ça ne veut pas dire les négliger, ça ne veut pas dire de les rejeter, mais au contraire, les laisser libre de leurs propres illusions. C’est comme ça que tu les aimes le mieux. C’est pour ça qu’on nous dit tout le temps : laissez les rêveurs rêver. Quand ils en auront marre de rêver, quand ils auront souffert et résister suffisamment, ils trouveront bien évidemment ce qu’ils sont. Mais effectivement, le risque comme tu dis, d’ailleurs le corps le ressent, l’énergie le ressent, que si tu continues à nourrir leur rêve, tu les renforces dans leur rêve.

Alors, comme tu ne peux pas t’opposer, parce que si tu t’opposes, tu rentres en dualité, il ne reste que quoi? Que comme disait Babaji : passes ton chemin ou laisses-les à leur rêve. Ce n’est pas grave.

Sœur : À passer son chemin, moi je me disais, je mets de la distance et voilà…

Plutôt que la distance je préfère le terme indifférence. Cette indifférence de la conscience, de l’énergie et de la vibration, ils peuvent très bien vivre à côté de toi, ça peut être ton mari même ta femme.

Sœur : … tu t’en fous, voilà …

Voilà. L’indifférence crée aussi le relâchement. Ce n’est pas une indifférence, non pas, vaut mieux être indifférent que de discuter, que de négocier avec les rêveurs.

Sœur : Parce que ça n’en finit pas.

Ils sont imperméables à la vérité.

Sœur : Et même si on leur dit : penses ce que tu veux, ça ne me dérange pas …

Mais non, parce que là, tu vas t’en prendre plein la gueule.

Sœur : Laisse-moi penser aussi comme je vis … mais là, c’est insupportable. Ça devient une attaque systématique.

Vous savez très bien que si l’on vous réveille en pleine nuit sans raison, vous n’allez pas être contents.

(Rires)

C’est la même chose pour eux.

Frère : Oui. En plus, ils ont rien demandé en fait.

Ils t’ont rien demandé.

Sœur : Et en plus, ils veulent que tu continues, … Voilà.

Et c’est eux qui viennent te harceler, bien évidemment, pour te ramener dans le droit chemin du rêve.

Voix : Voilà.

(Rires)

Sœur : Et c’est … c’est vraiment sur la pointe des pieds, en arrière pour pas bousculer trop vite …

Ah oui, oui. Il n’y a rien à condamner, il n’y a rien à juger, et tu ne peux que dire que comme le Christ : Père, pardonne-leur, ils ne savent pas qu’ils font. Ils ne savent réellement pas ce qu’ils font.

Sœur : C’est une parole, ce qui m’était venu sans savoir qu’elle était prononcée comme ça …

Et vous voyez d’ailleurs aujourd’hui, que ce sont les plus virulents à tous les niveaux. Au niveau énergétique, ils balancent des trucs incroyables. Ils sont dans la justification permanente plutôt que dans le don. Quand vous êtes réellement dans le don, vous n’avez pas besoin d’autre chose que de vous donner, pas d’histoire, pas de scénario, pas d’énergie, pas de vibration. Vous vous donnez, point barre.  Ils ont maintenu le rêve en étant persuadé qu’ils étaient la supra conscience. Ça rejoint ce que disait Pépère en, Omraam en 2016, au moment où il y a eu plein de gens qui ont, un peu, dévié, simplement parce qu’ils, il y a un autre mot pour ça, une expression que j’aime beaucoup. Bon je vais la dire en satsang, bon, ils veulent être calife à la place du calife. C’est aussi simple que ça. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas compris que ce calife, il n’est pas calife.

Je n’ai jamais été en position de pouvoir ou d’autorité, jamais, jamais.

Sœur : Mais déjà, déterminé, je suis ceci ou je suis cela, je pense que c’est intéressant lorsqu’on est tout mêlé, je dirais, dans cette zone …

Et c’est ça qui est merveilleux.

Sœur : Mais ensuite, ensuite ça devient de trop aussi, parce que c’est une prise de position vis-à-vis de ce qui est mêlé. Bon, on se détermine voilà je suis ça, je ne suis pas ça. Mais au bout d’un certain temps, ça ne sert à rien parce que ça reste collé à la création définitive.

Bien sûr.

Sœur : Et, il faut se retourner quelque part pour pouvoir se libérer et laisser la création derrière, tout en ne la refusant pas et tout en…

Le meilleur service à leur rendre, c’est de les aimer. Mais vous n’êtes pas obligés de communiquer. Surtout que là, la communication ne sera jamais une communion parce qu’on le sent, ça nous rétracte, ça nous …. Il n’y a aucun jugement. Donc, ne pas juger nécessite parfois effectivement, comme tu dis, une certaine forme de distance qui n’est pas un non-amour, mais un refus réel de la communication ou de la relation, parce que la relation, dans ce cas-là, on s’en aperçoit très vite maintenant, est déviée vers la manifestation et vers le rêve. Et surtout, il y a caché un profond mal être et un déficit profond d’amour de soi. Donc, c’est un travestissement où ils sont obligés d’employer un décorum, que j’ai appelé le nez au milieu de la figure.

Donc, encore une fois … En?  Attends.

Sœur : C’est aussi vrai qu’ils habitent certains membres de notre famille.

Complètement.

Sœur : Ils ne sont pas du tout, soi-disant, dans la spiritualité …

Complètement. Et mêlé en silence. Mais ne cherchez surtout pas à les convaincre, vous allez les faire rentrer encore plus en résistance, vous ne leur rendrez pas service.

Sœur : Oui, mais parfois, ça nous habite …

Voilà. Tu les aimes mais tu coupes l’aspect personnel, relationnel et communication, en les aimant en silence. Tu ne peux faire que ça d’ailleurs.

Sœur : Et ça se fait tout seul dans le cœur tant qu’on a nous-mêmes des choses à traverser par rapport à ce qui est resté…

Rien ….

Sœur : … c’est important d’être encore en relation, parce que ça doit faire friction et que ça doit traverser et puis tout d’un coup, ça vient de là et bien maintenant c’est terminé et on est amené …

Oui. À la fois tu leur rends service et à la fois tu te rends service. De façon à ne pas être entrainé.

Sœur : C’est ça.

… par la personne, par les éléments résiduels de la personne, qui est là jusqu’à la fin, ou par des histoires abracadabrantes à n’en plus finir. Où il faut justifier en permanence, alors, on connaît tous ça dans nos familles, où nos faits et gestes doivent être justifiés selon le point de vue de l’autre. Ça c’est fini.

Sœur : Et alors, moi, j’ai dû vraiment couper les ponts pendant trois ans et demi, enfin de toute façon, ça m’a été imposé, et j’ai créé un peu le retour parce que je me suis dit bon, parce que j’avais entendu des trucs, bien qu’ils n’ont pas pris contact avec moi. Ça n’avait pas l’air d’avoir beaucoup changé enfin entre nous. Et c’est seulement un an et demi après où j’ai, bon, enfin petit à petit, j’ai, même en revenant, j’allais et lorsque ça commencé à partir en vrille tout ça, ça ne me touchait plus, en fait, j’ai laissé tomber. Je me suis en allée, ce que j’avais dit, était dit …

C’est la voie de la sagesse.

Sœur : Et je suis partie, j’avais de gros refoulements, enfin, […] …. J’ai quitté. Et puis quinze jours après, c’était oublié, c’était … pénétré un petit peu plus. Et à un moment donné, chez mon fils aîné ça provoqué quelque chose. Et là, il a pu parler, tu vois, il a pu, au moins de sa relation avec moi, dire : mais maman au fait, on t’a toujours aimé malgré tout ce qu’on t’a fait subir c’était là mais bon … . Eux-mêmes ne se possédaient pas, si tu veux puisque …

Vous avez tous constaté aussi, même dans vos propres familles, avec vos enfants, avec vos parents, que quand vous êtes dans cet état Agapè naturel, ça les dérange énormément. Ils ne savent pas pourquoi puisqu’ils ne sentent pas les choses nécessairement ou ils ne les voient pas. Mais vous les agacez, réellement et concrètement, pourtant vous n’avez rien fait. Ça peut être très violent. Ah oui, oui, tout à fait. Donc, dans ces cas-là, quelle solution tu as? C’est de ne plus leur imposer ta présence, je ne parle même pas des mots et des discours.

Sœur : C’est eux qui venaient squatter. J’ai déménagé, en six ans, j’ai dû déménager cinq fois. À chaque fois, je laissais l’appartement, les meubles, tout beau. Vous êtes là, vous êtes bien, c’est cool !

Il y a des moments donnés où il vaut mieux, tout perdre pour se retrouver. Tu ne peux pas transiger avec l’amour que tu vis. S’il y a des circonstances qui se produisent, s’il y a un ressenti intolérable, alors que toi tu vis le feu du cœur et tout, tu es obligé de lâcher là aussi. Tu ne peux convaincre personne. Et d’ailleurs, encore une fois, le meilleur service que vous pouvez leur rendre, c’est de mettre, entre guillemets, de la distance. De ne plus communiquer, c’est-à-dire que dans la vraie communication, il y a toujours un émetteur et un récepteur, de ne plus entrer en relation, parce que la relation pareille fait appel à la transaction à une entité à une autre entité, mais de les aimer. Mais des aimer en silence, de les laisser rêver, c’est une preuve d’amour.

Et quand quelqu’un ne trouve plus de force d’opposition, alors là, ce sont des êtres qui aiment toujours être dans la confrontation et l’opposition, ils ne sont jamais d’accord.

Sœur : Alors, ils ne sont pas nés comme ça. Parce que j’ai eu mon aîné jusqu’à huit ans que j’ai élevé seule. En fait, le père on le voyait très, très peu. Et il y avait vraiment une communion, il y avait une facilité dans tout, tu vois. Que ce soit le sport, études, rien ne posait un problème de communication. Et lorsque son père est venu s’installer, il a vraiment mis des règles alors que moi, j’étais très souple, il y avait des demandes mais voilà, il consentait à ce que ce soit plus facile, de ranger sa chambre, j’adaptais tout pour que ce soit, évidemment.

C’est ce que je dis, renforcer la communion comme on le fait en rencontre entre des gens qui ont soit le même vécu, soit la même aspiration même si c’est encore une distance, ce n’est pas grave, parce qu’on a tous, en tout cas aujourd’hui, maintenant on le voit clairement, ce n’est plus comme avant avec AD où il y avait toujours des frères et des sœurs qui étaient là pour confronter et s’opposer. Là, ils ne peuvent plus tenir dans des rencontres. Ça commencé quand on est allé au Maroc. Tu as bien vu le couple qui s’est sauvé au milieu d’une journée. Parce qu’ils n’étaient pas capables de supporter ce qui se vivait. Bien évidemment, Agapè est intolérable pour l’égo. Il est intolérable pour l’orgueil spirituel.

Sœur : Je peux te dire que ça les rend très violents. Et toi, tu es là, parce que tu te dis mais il n’a pas compris, faut absolument … [conversation entremêlée]

Eh, bien ça, quand vous l’avez testé une fois ou deux fois, quand vous avez suffisamment dépensé d’énergie pour essayer de démontrer la véracité de ce que vous vivez, à la fin vous lâchez, quoi. Vous n’allez pas passer votre vie à justifier ce que vous êtes auprès de n’importe qui, mari, femme, enfant, parent. Vous êtes, point barre.

Comment?

Sœur : Quand on les nommera par exemple, ils se replaceront.

Oui, bien sûr. Tu peux les nommer tant que tu veux mais tu n’es pas obligé de leur dire, surtout pas. Parce que si tu leur annonces que tu vas les nommer, ils vont se mettre en résistance. Eux, c’est eux. Toi, c’est toi. D’ailleurs, mais ce n’est pas grave, leur force de résistance et d’opposition sert la lumière. Comme les archontes et comme les plans de l’ombre, qui a été écrit, ne font que servir la lumière, simplement ils ne le savaient pas.

Sœur : Alors ça, moi, je m’en suis parfaitement rendue compte parce que malgré tout cet effort que je faisais pour unifier les choses parce que j’avais vraiment une idée, envie devivre quelque chose d’harmonieux. J’en avais la capacité, et alors, attends, tu disais quoi, parce que du coup j’ai perdu mon idée…

Voix : Simplement, j’ai dit que, il suffit de les nommer …

Sœur : Oui, oui. Et non, ce que tu disais, c’est que oui et en même temps, ça permettait parce que je, justement, je ne rentrais pas dans la confrontation, si tu veux. J’essayais d’apporter quelque chose de supplémentaire en disant de faire un pont entre ça et ça. Oui, mais tu penses ça, mais regarde peut-être on peut aussi ensemble améliorer cette, …

Parce qu’on est tous …

Sœur : Et du coup il se mettait en avant. Il se mettait à dire, non mais de toute façon je suis le cerveau de la chose ….

Oui, oui. On a tous connu ça dans différentes circonstances.

Sœur : … élaborer là-dessus et du coup ça fait sortir beaucoup, beaucoup d’éléments dont je me demandais d’où il les avait tirés, puisque dans sa vie linéaire, là, ça n’était pas du tout conforme à ce que …

Mais il faut en faire l’expérience effectivement. Comme tu dis, quand vous en aurez fait l’expérience une fois, deux fois ou voire dix fois s’il faut, quand vous en aurez marre de vous sentir mal parce que vous essayez de vous justifier par rapport à la famille, ou à d’autres frères et sœurs, vous ne donnez plus de nourriture, vous refusez la confrontation, et là vous les désemparer.

Sœur : Alors, qu’est-ce qui se passe là moi, j’étais bloquée, enfermée c’est-à-dire avec un chantage aux enfants, amené au Maroc, bon mais là il y avait des problèmes de justice, donc, on a été obligé de partir là-bas, et là quelques mois après, j’ai dit: bon, écoutes, moi, j’ai mon billet d’avion, je pars, je reviens chercher les enfants. Parce que tu vois bien ce n’est pas possible qu’on s’entende. Donc, autant, voilà, arrêter l’affaire et  il m’a dit : non, ne croit pas que tu vas partir et à ce moment-là il m’a dit : si tu pars, les enfants tu ne les vois plus, je les emmène au village et … du coup j’ai dû régresser et attendre qu’il soit possible …

Le meilleur service que vous pouvez leur rendre, c’est de les laisser rêver. C’est une preuve d’amour. Mais, n’entrez pas en confrontation parce que vous allez, vous constatez d’ores et déjà, que même dans vos familles, d’autres frères et sœurs, ils cherchent à vous titiller pour vous emmener dans la réaction, dans la confrontation.

Sœur : Moi, j’ai tenu, tenu, tenu, … j’étais épuisée complètement. Il savait très bien où toucher ….

Et ça finira par te toucher, si tu les écoutes. Bien sûr. Donc, effectivement comme disait Babaji, passes ton chemin, laisse-les rêver.

Oui

Sœur : Mais on rencontre aussi le contraire, c’est-à-dire que même parmi ceux qui sont dans la conscience et dans la vie tout à fait ordinaire et que le oui et pour ça, eh bien, même quand ils remarquent qu’il y a une différence, et là ils ne sont pas dérangés. D’abord, ils nous regardent, interpellé, elle est bizarre quand même, elle est un peu étrange. Et c’est quand même accueilli, mais ce que je vis alors, c’est cette danse d’amour entre les mondes, enfin, entre les réalités différentes et qu’il y a moyen que ce soit harmonieux, même si, même si bien oui, là c’est dû à la dualité, c’est oui à ce monde etque bien au moins c’est autre chose qui est là. Mais ça danse l’amour quand même. Donc, il n’y a pas de séparation.

Ça a plus de chance de s’harmoniser avec des gens qui ne croient rien, qui ne pensent rien, qui ne voient rien, qu’avec tous ceux qui nourrissent les visions et l’avenir. C’est beaucoup plus facile effectivement, avec quelqu’un qui vit rien, au début il est surpris, interloqué. Et au bout d’un moment, il voit que finalement, que ça ne change rien à la relation, au contraire.

Sœur : Et qu’au contraire, en dernier, ce qu’on m’a dit c’est que, ça vient de se produire tout récemment, j’étais avec des amis partie un week-end, et je suis glauque quand je suis spontanée, et puis comme ça, et alors à la fin, l’amie, elle me prend dans les bras, elle me dit : ah, surtout tu ne changes pas, tu es bien comme tu es.

(Rires)

Parce que le feu, le paradoxe c’est que, quand tu es naturel, même si l’autre est interloqué, à condition qu’il n’est pas de croyances ou de cadres de références trop rigides, même s’il ne vit rien, il va t’accepter.

Sœur : Oui, oui. Ça chante même ….

Oui, oui. Ce qui n’est pas le cas avec les rêveurs. Les rêveurs, c’est un cauchemar je dirais. Et ça va le devenir de plus en plus. On n’y peut rien.

Frère : Moi, j’aimerais faire un témoignage …

Oui.

Frère : … que j’ai fait récemment au cours d’un déplacement en avion. Et donc, on prend place, moi j’étais assis déjà à ma place. Puis dans les couloirs, il y a un homme qui parle et puis derrière, il y a une femme qui interpelle l’homme qui était devant lui en lui disant : mais de toute façon, ce n’est même pas la peine de me toucher, je ne vois pas pourquoi tu, vous faites ça quoi. Puis, elle se met derrière moi en fait. Et le monsieur qu’elle a interpelé finalement il s’assoit à côté de moi et je dis : mais, ne t’inquiète pas de toute façon la vie c’est une grande scène de théâtre, (Rires). Et puis, en m’adressant à la sœur derrière, je lui dis : écoute ma sœur, Agapè, je t’aime, quoi, il n’y a pas de soucis. (Rires) Mais moi, j’ai tout déballé, tu vois, j’ai été 1 :08 :55 …. Et le mec a rigolé, tu vois, mais il a dit : oui, c’est une grande scène de théâtre, mais la nana derrière, on ne l’a plus entendue, quoi. C’était fini, quoi.

(Rires)

… de quelque façon que ce soit, il est très mal.

(Discussion emmêlée)

Frère : Et je lui ai dit : je t’aime, ma sœur, je t’aime. Il n’y a pas de problème, je t’aime. Et c’était fini, quoi.

… vous avez des frères, des sœurs, le commun des mortels ou la crème des spiritualeux, c’est la même chose. Ce sont des gens qui souffrent, bien évidemment, bien évidemment. Donc, ils se nourrissent en plus de la confrontation, de l’opposition, de la souffrance. Or, celui qui vit réellement le cœur, la simplicité, l’humilité sans même parler d’Agapè, il est dans son état naturel. Et ça pour eux, c’est intolérable. Alors, bien évidemment, quand c’est la famille qui ne vit rien, bien, après le fait d’être interloqué ou dérangé, ils vous acceptent.

Alors bien évidemment, quand c’est la famille qui ne vit rien, ben après le fait d’être interloqués ou dérangés, ils vous acceptent. Mais celui qui est dans le rêve de la conscience ne peut pas vous accepter, il ne peut que réagir et vous confronter de plus en plus. Et si vous rentrez dans son jeu, dans son rêve, vous allez être laminés.

Sœur : Voilà, ça détruit.

Oui.

Sœur : C’est juste un petit témoignage par rapport à ça. On est parti en week end avec deux amis, dont une qui était très …de plus calme, totalement en accueil de tout ce qui était, etc… Et puis une troisième qui était : « Oui, mais moi j’ai fait à manger, vous ne mangez pas et je vous ai demandé si vous mangiez pourtant … », on n’avait rien dit, on n’avait absolument rien dit, donc on a été dans l’accueil, dans l’accueil, dans l’accueil, et ça s’est terminé, on va dire, pas trop bien à la fin du week-end.

Et, il y avait eu une grosse confrontation avec deux personnes qui se sont mises en retrait, et une qui a explosé, et bien, en fait, c’est au moment où je découvrais où (prénom) m’avait partagé Agapè, mettre les mains, etc…, et je me suis placée dans le cœur vraiment, la semaine qui a suivi, etc…, j’ai placé cette situation dans le cœur, vraiment ici, et un moment donné, parce que je ne savais pas comment faire, je me dis, ah mais …

J’étais quand même aussi un peu en résistance, à me dire : oh j’aurais aimé que ça se passe bien et que ça ne s’est pas bien passé, etc… Je ne savais pas, je me disais : alors je l’offre au cœur, et puis je verrais bien ce qui se passe. Et ce que j’ai vraiment ressenti, enfin bon, il n’y a pas de ressenti mais je me suis placée là, et tout d’un coup en fait, ça a fondu comme, ici, ça a fondu comme si c’était tombé dans le cœur, on va dire, et moi je me sentais totalement en paix avec ça.

Enfin il n’y avait plus rien du tout qui se passait. Et comme par hasard, l’amie en question m’a recontactée, disant : « Tiens, est-ce qu’on pourrait se voir, est-ce que ceci ou cela … », mais moi je n’avais aucune attente, et puis après, j’ai dit : mais tu sais, de toute façon, … elle ne me posait pas de questions, mais elle dit : « Qu’est-ce que tu penses, je me demande si on va se revoir, parce qu’éventuellement, il faudrait … », je me suis dit, oh c’était de nouveau compliqué, puis je lui ai dit :

« Mais est-ce que tu as vraiment envie de me voir, quoi. Pose-toi la question, est-ce que tu veux vraiment me revoir ? Et si tu as envie de me voir, ben, sois simple, on se voit. Tu veux qu’on se voit où … ». Alors là-dessus, elle a éclaté de rire, enfin, elle m’a dit, oh je t’aime. Ok, j’ai compris qu’elle m’a dit, ça va, c’est bon, voilà. Et hop, c’était résolu. Et on ne s’est même pas vues, mais je veux dire, le simple fait de l’avoir redonnée au cœur en me disant : ben ça va se résoudre, je ne sais pas comment, et bien pouf, c’était fait.

Je ne sais pas comment expliquer, c’était … je ne me suis pas demandé avec ma tête comment je devais faire, je l’ai juste placée dans mon cœur, enfin, sans …

Plus vous êtes dans ce silence par rapport à un mode réactif oppositionnel, comme je dis, comme on disait, prendre de la distance, enfin ce n’est pas une véritable distance, vous les mettez dans votre cœur en silence, voilà, et surtout, vous les laissez libres.

Sœur : Je ne voulais rien, moi, je ne voulais rien du tout moi de cette histoire.

Le plus grand service, entre guillemets, que vous pouvez rendre à quelqu’un dans ces cas-là, que ce soit de la famille, des amis, ou tout autre chose, c’est de les laisser libres. Parce que si vous les laissez libres, même sans communiquer, même sans entrer en relation, vous leur permettez de se réveiller aussi, quoi qu’ils disent.

Par contre, si vous rentrez dans la confrontation, l’opposition, ou la relation, vous allez nécessairement être perdants, c’est-à-dire que la prédation va s’exercer.

Rappelez-vous, enfin ne vous rappelez pas, mais j’avais montré, quand j’avais montré les photos Kirlian au Maroc, entre deux individus, il y a ce qu’on appelle classiquement des atomes crochus. Vous avez tous entendus cette expression. Mais c’est une réalité.

Quand vous avez un médecin avec un patient, quand vous avez un couple, quand vous avez une mère avec son enfant, quand vous avez deux individus, même amis, qui se connaissent, qui ne se fréquentent pas trop, ou deux amis très proches depuis longtemps, vous prenez simplement une photo Kirlian des deux index, et vous observez ce que deviennent les rayonnements.

Alors, bon, on n’a pas eu le temps là en trois jours de vous le montrer, mais c’était très clair. Vous avez le prédateur, c’est celui qui a les atomes crochus, c’est celui qui vient prendre votre rayonnement, et ça se voit réellement, et vous êtes sous l’emprise, que ce soit un couple, un médecin, une relation amicale, c’est la même chose, il a pris l’ascendance sur vous, et se nourrit de vous.

La prédation est constante dans la relation, l’équilibre n’existe jamais.

(Tout le monde parle en même temps)

Les couples qui allaient le mieux, paradoxalement, c’est ceux qui étaient dans l’indifférence, c’est-à-dire que quand on mettait leurs index, leurs rayonnements, il y avait comme une barrière entre les deux, il n’y avait pas d’atomes crochus, mais ils étaient indifférents. Vous mettiez leurs doigts, ils avaient chacun leur rayonnement, il y avait entre les deux un vide, donc il n’y avait pas de communication énergétique, mais par contre quand on les interviewait, c’est des gens qui étaient dans une relation, soit couple, enfant, parent, où il n’y avait jamais de problème.

C’est la passion qui crée le problème, c’est la prédation qui crée le problème, c’est l’état amoureux, qui n’est pas de l’amour, qui entraîne la pulsion.

Et puis vous aviez des couples, alors là, eux c’était pire.

Et puis vous aviez des couples, alors là, eux, c’était pire, c’est-à-dire que les rayonnements n’étaient même pas l’un vers l’autre, il n’y avait pas d’atomes crochus, où il n’y avait pas un prédateur et l’autre qui subissait la prédation, les rayonnements se fuyaient, c’est-à-dire qu’ils partaient à l’extrémité des deux doigts pour se fuir l’un l’autre.

Et bien ceux-là, ils étaient dans une relation où il n’y avait aucun problème, ce n’était pas de l’amour, c’était de la tolérance, ils se toléraient l’un l’autre. Mais toute relation où il y a un enseignant et un enseigné, toute relation où il y a un sachant ou un connaissant qui vous impose, même en rédigeant une ordonnance, un traitement, c’est une prédation.

Qu’on le veuille ou pas, les neurosciences aujourd’hui nous le démontrent, l’effet Kirlian le montrait déjà à l’époque, quand vous voyez ces images, vous ne pouvez pas les oublier. Et toute relation impliquant deux individus, même mère-enfant, même couple où l’harmonie est parfaite, est une relation de prédation, c’est la nature humaine, vous n’y pouvez rien.

Dans Agapè, il n’y a pas de relation, il y a résonance, ce n’est pas la même chose. La résonance est une reconnaissance. Quand il y a reconnaissance, il ne peut pas y avoir de relation, puisque la relation est une transaction et fait appel à une entité, une autre entité, un émetteur et un récepteur, ou un prédateur et quelqu’un qui subit la prédation.

Dans la résonance, quand on se prend dans les bras, là, il ne peut pas y avoir de prédation. Il y a une reconnaissance, ce n’est pas du tout la même chose.

Sœur : Et on n’a pas la même relation avec tous ses enfants …

On n’a pas la même ?

Sœur : On n’a pas la même relation avec tous ses enfants, j’en ai trois, ils sont très dans la prédation avec moi, et le dernier, on m’a dit après qu’il était venu d’autre part, avec lequel ça ne s’est jamais passé. C’est quand même un peu lui qui est venu m’aider finalement …

Dès que vous prenez l’ascendant sur quelqu’un, même dans un rôle normal, de père ou de mère par rapport à l’éducation, vous êtes dans la prédation, c’est aussi simple que ça, tout fonctionne par prédation dans ce monde. Je te mange … c’est pour ça que le Christ avait dit : Celui qui gagne, ce n’est pas celui qui mange, c’est celui qui est mangé, parce qu’il délivre son information en étant mangé à l’autre. C’est le plus petit qui est le gagnant.

Mais ce n’est pas vrai pour ceux qui pensent l’inverse, qui sont des maîtres, qui sont des enseignants de ceci ou cela. On le voit bien d’ailleurs, que ce soit dans les religions et même, on va dire, dans le milieu médical que je connais, quand vous gravissez l’échelon, par exemple, vous êtes interne, chef de clinique et on vous donne une agrégation, et vous êtes professeur, il n’y en a aucun qui échappe à ça.

Le niveau le plus caractéristique, ce sont des grands pontes de médecine qui vous reçoivent sur un bureau, sur une estrade, leur siège plus haut que vous, et vous, vous êtes en bas. Ça, c’est classique.

(Rires)

Sœur : Ah mais là, ça c’est les avocats, les … ils sont tous toujours …

Exactement, où le juge, qui se met en hauteur. L’avocat, il est au même niveau que vous, le juge il est en hauteur, le procureur il est en hauteur.

Sœur : Le siège le plus haut …

Voilà, avec une tenue adéquate, bien sûr. Ce n’est que de la représentation et ce n’est que de la prédation. Tant qu’il existe ce moindre aspect dans votre comportement, c’est-à-dire de le prendre de haut, ou de quelqu’un qui se pense supérieur, parce qu’il a vécu telle chose ou telle chose, ou parce qu’il a telle connaissance, c’est fichu. Il ne peut pas y avoir de résonance, il y a une relation.

Et la relation, une transaction, ben elle se fait toujours entre adulte et enfant, par exemple, et le professeur de médecine ou le professeur, le juge qui est sur sa chaire, il est en position d’autorité, parce qu’il a un rôle à jouer, mais le problème c’est que ces gens-là s’identifient à leurs rôles. Ils perdent leur humanité.

Plus vous rentrez dans l’expertise, dans la technicité d’un métier, ça on le vérifie aussi, parce que j’ai beaucoup travaillé dans mes modèles de neurosciences et mes systèmes que j’ai créés sur l’entreprise, dès que vous donnez à une personne un rôle d’autorité, même un chef de service, un chef des ventes, par exemple, qui a quatre vendeurs sous sa coupe, il exerce une prédation.

Sœur : Dans les études de sociologie, de psychologie sociale, on détermine bien par exemple que, un ouvrier qui passe contremaître, devient pire que le directeur même, il va être encore plus regardant, plus sévère, parce qu’il va vouloir justifier le fait d’avoir cette promotion, il devient l’ennemi de son copain d’hier, et ça se fait sans …

Dès que vous donnez le pouvoir à quelqu’un dans une fonction ou un rôle, il s’attribue ce pouvoir et il est cuit.

Sœur : Oui c’est ça, et voilà, et les autres aussi d’ailleurs.

Eh oui, et en plus il est persuadé d’être supérieur, même s’il ne l’avoue pas, puisque j’ai autorité en tant que chef de service, cher du personnel ou chef de ceci ou de cela, et bien on se prend pour un être supérieur.

Sœur : Et d’ailleurs, on aura encore plus de valeur puisque, même en valeur marchande, …

Oui, ils sont plus payés.

Sœur : Ils sont plus payés, ce qui les rapproche du patron.

Et à tous les échelons de la société, ça fonctionne comme ça. On s’est soumis à ce qu’on appelle l’ordre sociétal, la hiérarchie, quelle qu’elle soit, on est censé obéir aux ordres ou aux lois, et c’est ça, c’est les hommes qui l’ont créé.

Sœur : Quand on voit comment sont votées les lois, moi j’ai vu des lois, ça …

Si on prend le chef de meute chez les autres mammifères, d’ailleurs ça porte un nom, ça s’appelle le principe de Lucifer, qui est actif chez l’être humain. Il y a celui qui mange en premier, qui baise en premier et qui a la position d’autorité, c’est le chef de meute.

Le seul problème, c’est que l’être humain a dévié ça à son profit, plus d’argent, plus de pouvoir, plus d’ascendance, alors que quand on parle d’un chef de meute, par exemple chez les loups, non, c’est celui qui veille réellement sur le troupeau.

Sœur : Il est derrière d’ailleurs.

Sœur : Il éduque, là.

Voilà, et il est seul. Il n’y a pas de courroie de transmission, il ne délègue pas le pouvoir à un ordre hiérarchique avec l’adjudant, le brigadier, le commandant, le … etc.… etc.… et le général, etc…

Tout ce jeu de la société est un jeu de prédation, c’est le principe luciférien, et c’est le principe des mammifères, et nous sommes des mammifères, nous n’y pouvons rien.

Sœur : Rien que le fait de respirer, c’est une prédation, parce que tu respires des gaz, on ne respire pas rien, le fait de manger, le fait …

Mais là, avec l’effet Kirlian, c’était on ne peut plus net, ça donnait d’ailleurs des situations cocasses. On est allé très loin pour, par exemple, avec l’effet Kirlian, je vous avais montré, ceux qui étaient là en avril, le seul moment où vous êtes en équilibre, où l’équilibre énergétique est parfait, c’est quand vous êtes morts !

(Rires)

Sœur : Ah, super !!!

On est allé dans les morgues … Ben oui. On a fait des effets Kirlian sur les morts, on est allé dans les morgues les photographier. Par exemple des gens où on voyait qu’ils allaient mourir parce qu’ils avaient un infarctus massif, on faisait un effet Kirlian, on voyait bien évidemment l’infarctus sur l’effet Kirlian, et ô stupeur, dès qu’ils mourraient, le rayonnement énergétique était parfait. Donc la matière est parfaite.

Quand je vous dis de relâcher la pression par rapport à votre corps, vous n’êtes pas ce corps, laissez votre corps tranquille, d’ailleurs quand vous mourrez, vous êtes obligés de le laisser tranquille ce corps. Il est mort. Vous êtes morts.

Sœur : Qu’est-ce que tu entends, de le laisser tranquille, ce corps.

Laisser tranquille son corps, c’est le laisser pour ce qu’il est. C’est une merveille de mécanique, qu’on l’appelle temple ou qu’on l’appelle sac de viande, ça revient au même, mais vous n’êtes pas ce corps, c’est-à-dire quand vous laissez votre corps dans son état naturel, c’est-à-dire sans entraîner de réaction entre le lien corps-esprit, émotionnel ou autre, vous ne pouvez que constater que celui qui est libre, libéré entre guillemets, son corps fonctionne parfaitement bien. Totalement bien.

Il n’y a aucune raison pour qu’il exprime ou manifeste le moindre désaccord, si vous lui foutez la paix. Et je le constate tous les jours, que ce soit par rapport aux changements vécus dans ma forme, dans cette copropriété, dans la disparition des maladies, dans le fonctionnement optimal de ce corps, malgré l’âge qui avance.

Parce que si vous lui foutez la paix et que vous lui donnez ce qui est bon pour lui au niveau alimentaire, il vous le rendra au centuple, il ne viendra plus vous perturber. C’est ce qu’on a avec le régime cétogène dont on a parlé, c’est ce qu’on observe quand vous laissez votre corps libre.

Quand on nous apprend qu’il faut, à l’école ou en physiologie, quand on vous dit qu’il faut faire trois repas par jour, c’est une connerie monumentale. Votre corps sait quand il a faim, et ce n’est pas parce que c’est l’heure de manger qu’il aura nécessairement faim. Donc si vous vous pliez, bon, quand on est en rencontre, on est obligé de manger à telle heure puisqu’on est ensemble, mais dans ma vie normale, je ne mange que quand ce corps a faim. Mais je peux aussi y mêler mon plaisir. Manger sept couscous en une semaine, et je ne prendrai aucun gramme, aucun poids.

Mais globalement, laissez votre corps vivre, foutez-lui la paix, entretenez-le avec ce qu’il vous demande, bougez, faites de la danse, du chant, de la musique, de la natation, ce que vous sentez avoir besoin, mais ne lui imposez pas des règles.

Sœur : Donc si on a un chef en face de nous, si on a quelqu’un qui est toujours en… une personne, la famille ou comme ça, on ne répond pas …

Il ne vaut mieux pas.

Sœur : Voilà.

Mais si tu es confrontée à ça dans ta vie aujourd’hui, c’est que c’était pour toi le meilleur défi. Moi je ne travaille pas, je n’ai pas de défi, je n’ai pas de chef, ni dieu, ni maître. Et je ne pourrais pas, foncièrement, aujourd’hui, me mettre sous l’autorité de quiconque, c’est impossible à envisager, à imaginer ou même concevoir. La vie … Alors déjà avec l’arrêt d’AD, l’arrêt d’AD en 2012, l’arrêt de la médecine en 2006, tout ça m’a montré et m’a démontré que, par exemple, j’ai fait trente ans de médecine dans quelque chose qui me passionnait, mais j’étais dans un état de stress invraisemblable, et que je ne ressentais pas.

Ce n’est qu’avec l’arrêt de la médecine, l’arrêt du travail, que j’ai constaté le relâchement et des choses que j’avais acceptées comme normales, qui n’étaient pas normales. Quand je dis, laissez votre corps, laissez-le tranquille, oui, il sait ce qui est bon pour lui, bien plus que vous.

Mais si vous le contraignez en disant il faut que je me couche à huit heures, parce que c’est bon pour ma santé, ou il faut que je mange à telle heure sans ça je vais faire de l’hypoglycémie, c’est fini. Vous vous asservissez vous-mêmes à des règles qui n’ont pas lieu d’être. Le corps est une merveille, il fonctionne de lui-même sans toi. C’est dès que tu y mêles Toi, qu’il devient malade. Un fou n’a jamais de maladie dégénérative.

Si vous êtes sensibles, vous êtes tout-à-fait capables de reconnaître, avant même d’avoir une maladie ou un trouble, le moindre déséquilibre. Ça ne veut pas dire que vous êtes obsédés par votre corps, non, il vous le dit simplement, et si vous forcez, ben vous allez rentrer dans la maladie.

Si par contre vous acceptez ce qu’il vous dit, ce qu’on a appelé la réponse du cœur, comme OMA l’avait évoquée, vous n’avez même pas besoin de mettre en route la réponse du cœur, de sentir l’accord ou le désaccord, vous suivez ce qu’on appelle, ce que j’ai appelé hier je crois, l’évidence et la fluidité, ce qu’on appelle l’efficacité neuro biologique maximale, ce n’est pas  la même chose pour le sportif dans ce que je vous ai expliqué hier, mais c’est la même chose pour vous dans le fonctionnement de ce corps.

Soyez doux avec lui, c’est votre véhicule, respectez ses demandes, mais ne soyez pas dupes. Si vous lui imposez des règles, soi-disant parce que c’est plus facile et que ça crée de l’harmonie, vous verrez que ça ne va que déclencher de la disharmonie. Dès que vous vous imposez à ce corps, de vous dire, je mange à telle heure, je me couche à telle heure, vous n’êtes pas libres, comment voulez-vous être libres là-dedans ?

Puisque vous-mêmes vous fixez des règles, vous-mêmes vous lui fixez des limites. Si vous laissez votre corps libre, il vous le rendra au centuple et vous ne pourrez qu’assister au miracle.

Sœur : C’est peut-être un peu plus difficile pour les gens qui travaillent…

Ah bien sûr.

Sœur : … et qui ont des horaires, donc voilà.

Sœur : Ça dépend, parce que moi, tu vois, parce que si je dois me réveiller à quatre heures du matin, je n’ai pas l’habitude, je me le dis avant, réveille-moi à quatre heures du matin, à quatre heures, je suis réveillée, quatre heures moins dix je suis réveillée.

Sœur : Non, mais je ne te parle pas du réveil mais je te parle de manger.

Sœur : Ah de manger ? Mais tu donnes des habitudes à ton corps…

Sœur : C’est un peu plus difficile.

Oui, c’est comme là quand on est en rencontre, il y a un repas qui est servi à telle heure, on mange à telle heure. Mais ça ne dure pas. Mais mon corps est beaucoup mieux quand je mange quand il l’a décidé, ou quand moi j’ai décidé de me faire plaisir en mangeant je ne sais pas quoi, mais le corps va l’encaisser sans aucun problème.

Sœur : Oui, parce moi ça m’arrive aussi des fois, des fois je m’en rappelle à quatorze heures, mais si j’ai faim à cinq heures, je me refais quelque chose à cinq heures, et après, ça peut aller jusqu’au lendemain matin.

Plus vous acceptez la liberté de votre corps, plus il vous le rendra au centuple, et ce n’est pas une question d’âge, encore une fois j’en suis l’illustration, je n’ai jamais été aussi souple de ma vie, je n’ai jamais été aussi en forme de ma vie. Pourtant ce n’est pas l’âge où on est le plus en forme, d’habitude, c’est plutôt la vingtaine, la trentaine, ou la quarantaine-cinquantaine, mais pas à soixante ans.

Donc, si tu veux, je constate ces effets-là, ils sont constants chez moi et chez tous les frères et sœurs qui acceptent.

(Rire)

Qu’est-ce qu’il y a ?

(Rire)

Sœur : Coquine !

Autre Sœur : Qu’est-ce qui la fait rire ?

Autre Sœur : Elle a dit à (Prénom) : Mais il a ton âge ! Alors elle dit : Mais je n’ai pas soixante ans !

De toute façon, en résumé, acceptez que vous ne pouvez rien faire sur rien, puisque tout ce qui doit être est, et tout ce qui ne doit pas être n’est pas.

Sœur : Voilà

Acceptez ça comme règle de conduite et vous verrez que votre vie sera d’une facilité étonnante, à tous les niveaux. Parce que, à ce moment-là, c’est aussi une forme de don, vous vous êtes donnés vous-mêmes, vous ne contrôlez plus, vous ne maîtrisez plus, mais vous êtes dans l’évidence et la facilité, et vous le constatez tous les jours.

Tous les jours c’est quelque chose de magnifique, parce que vous avez liberté totale, de manger quand vous voulez, de dormir quand vous voulez, ou quand votre corps le demande, mais vous ne lui imposez rien.

Alors, on parle de travail. Bien sûr que c’est plus difficile au travail, mais je te rappelle que le travail, le travail rend libre qu’ils disaient, mais le travail, l’étymologie du mot travail, ou gagner sa vie, on n’a pas à la gagner la vie, elle est là. De voir même ces expressions qu’on emploie, elles sont délirantes, elles sont liées à la société, elles ne sont pas liées à ce que tu es, parce que…

Sœur : Moi j’ai bien un loyer, j’ai bien … je dois payer certaines choses …

Toi oui, toi oui, moi non.

Ben oui, non ? Je ne m’occupe de rien.

Sœur : Il faut un minimum de revenus quand même.

Rappelle-toi que le mot travail, étymologiquement, ça veut dire torture.

Sœurs : Oui … Ah bon ? … Ça c’est clair, on n’a pas envie …

(Rires)

Après c’est une histoire personnelle. Comment tu conjugues et maries les obligations, comme tu dis, sociétales, et la liberté. A toi de voir si tu te sens libre là-dedans. Mais ne mets pas en avant le fait que c’est obligatoire de payer un loyer ou de payer ses impôts. Si tu ne gagnes rien, tu n’as rien à payer.

(Discussions)

… Oui mais … Si tu n’as rien, t’as rien à payer, c’est sûr … Alors je dors sous les ponts ?  … Non, non …

Ça c’est ce que tu crois.

Si tu as une confiance totale en l’Amour et en la vie, tu ne dormiras jamais sous un pont, même si tu n’as pas une tune. C’est la société qui t’a obligée de penser comme ça, c’est l’organisation sociétale qui t’a enfermée. Est-ce qu’un aborigène, est-ce qu’un dauphin s’occupe de gagner sa vie ?

Sœur : Est-ce que … Pardon ?

Est-ce qu’un dauphin s’occupe de gagner sa vie ? Un dauphin, il vit dans l’eau, mais il vit sur la même terre que toi, il est beaucoup plus intelligent que toi, il a un cerveau en plus, en plus. Est-ce qu’il s’occupe de savoir s’il va gagner sa vie, ou ce qu’il va manger demain, les paroles du Christ.

Qui a ce niveau de conscience, aujourd’hui ? L’enfermement sociétal est la pire des prisons. On nous l’a vendu comme un avantage, les assurances, l’assurance sociale, l’assurance vie, la sécurité. On voit où mène la sécurité aujourd’hui, à l’enfermement total de la conscience, bien plus que l’enfermement des archontes.

L’enfermement sociétal est un poids bien plus important aujourd’hui que ce qu’ont réalisé les archontes il y a trois cent mille ans, bon, c’est la conséquence directe.

Mais un dauphin, il est libre, les cétacés sont libres, même de leurs corps, ils peuvent perdre leurs corps, ils ne souffrent pas.

Frère : Ils ne sont pas administrés, voilà

Ils ne sont pas limités par un cadre sociétal, même s’ils vivent en groupe et en société, ils sont libres. Le travail ne rend pas libre, le travail asservit.

A partir du moment où est apparu l’argent, comme disait déjà Marie dans la toute première canalisation, bien avant AD, elle avait évoqué très largement cette notion d’argent. Dès que vous mettez un intérêt à l’argent, vous êtes cuits, parce que vous rentrez dans la thésaurisation, vous rentrez dans l’avidité, et la société est bâtie là-dessus. Tu travailles pour un patron.

Sœur : Il y a une hiérarchie.

Déjà, ça ne te semble pas … D’ailleurs (Prénom) l’avait dit, quand il a fait ses écoles de commerce, le capitalisme est l’asservissement de l’homme par l’homme. Point. C’est la définition officielle des écoles de commerce. Celui qui gagne le plus, c’est celui qui asservit le plus de gens, et il perd sa liberté.

Un dauphin ne se pose pas la question de savoir ce qu’il va acheter. Il vit. La société t’empêche de vivre, que tu le veuilles ou pas, elle t’apporte la sécurité, mais cette sécurité est une illusion, elle te prive de liberté, et plus tu es en sécurité, moins tu es libre, et plus tu es en sécurité, moins tu es disponible pour la vérité.

Sœur : Et plus tu es malade.

Sœur : Moi, je me dis que si on ne travaille pas …

On n’a pas d’argent.

Sœur : Ça ne va pas venir à moi non plus, c’est-à-dire je ne vais pas bouger, je vais rester … je n’aurais rien …

Mais cette quête est sans fin. Oui, tu n’auras rien.

Sœur : Mais ça, c’est une croyance.

Mais si tu es Amour, il y a tous les autres qui sont là pour toi.

(Discussion animée)

Frère : Moi je n’ai rien, je ne travaille pas, enfin, voilà.

Sœur : Oui je sais, il y en a plein qui ne travaille pas ici.

Frère : Je suis là, je profite.

Sœur : Ça arrive. Moi j’ai vécu seule, jeune, seule, très jeune, bon c’est vrai je mangeais le soir, j’étais étudiante, c’était des biscottes et puis un chocolat, tu vois. Mais ça ne me semblait pas de manquer de quelque chose. Le week-end j’allais chez ma sœur, je faisais un vrai repas et puis ça m’allait. Et je n’étais jamais malade. Et puis je n’avais pas envie de faire autrement. De toute façon, je n’avais pas de frigidaire, …

C’est très simple. Quand tu as goûté à la fainéantise de ne pas travailler, tu ne peux que devenir de plus en plus fainéant. Mais moi je travaillais quatre-vingts heures par semaine.

Quatre-vingts heures par semaine, quand j’étais médecin, oui.

Sœur : Mais moi je travaille à mi-temps, donc déjà je ne suis pas …

Sœur : J’aime bien ne rien faire aussi.

Ah mais moi j’adorais ce que je faisais. Mais c’est la société qui te brime là-dedans. Ce n’est pas le fait de travailler, c’est l’organisation du travail, et de créer le manque. C’est très simple, tu n’as qu’à regarder, on te laisse aujourd’hui juste de quoi vivre, surtout en France, quelle que soit la somme que tu gagnes.

Tu as juste assez pour payer tes traites, ton loyer comme tu dis, tes assurances, tes trucs, ta nourriture …

(Discussion dans la salle, tout le monde parle)

Et ce n’est pas pour rien si aujourd’hui, ceux qu’on appelle les plus riches, sont ceux qui ont asservi le plus d’individus. On est dans un monde de prédation. Donc celui qui exerce le plus de prédation est le plus riche. C’est aussi simple que ça.

Pourquoi est-ce que Saint François d’Assises a fait vœu de pauvreté ? Parce que lui, il était très riche. Mais parce que tu comprends quand tu le vis, que toutes les possessions, même justifiées par rapport à tes compétences, ton travail, ne sont qu’un poids. Je le sais bien, moi je roulais en voiture de sport, j’avais un manoir, mais … ouf.

Je n’ai jamais été aussi libre que maintenant, alors que quand j’avais plein d’argent, je n’étais pas libre. C’est l’illusion de la liberté, parce que tu peux acheter des choses, tu peux te payer un voyage, tu peux te payer une voiture de luxe, tu peux te payer un manoir, mais la liberté, elle ne peut pas se payer, c’est une décision intérieure.

Mais tu ne peux pas être inséré dans la société, en particulier occidentale, et être libre. Ce n’est pas possible. Tu peux composer avec. Il y en a qui s’en sortent assez bien, parce qu’ils arrivent à composer, aménager comme tu dis des espaces de liberté, mais il y a un moment donné, effectivement, quand tu es réellement libre, c’est intolérable, la pression sociétale.

Les circonstances ne sont pas les mêmes. Alors, Nisargadatta travaillait, il n’avait pas d’ashram, il n’avait pas d’élèves, il travaillait, il était vendeur de bidis. Il avait une femme, il avait une famille, il avait des enfants, mais les circonstances sociétales de l’Inde des années quatre-vingt n’ont rien à voir avec les circonstances sociétales qu’on a par exemple en occident aujourd’hui, où la prédation est totale. On te fait travailler pour te prendre ton argent.

Regarde, c’est simple.

Sœur : Tu parles du prélèvement à la source, tu parles de quoi …

Je parle de tout ce qui est fait par l’agencement sociétal, pour que, quel que soit ton salaire, quel que soit ton argent, tout est fait pour t’en priver. Donc, tu gagnes ta vie, alors qu’on te le prend. Réfléchis.

Sœur : Alors qu’il y en a qui mettent tout leur argent dans des paradis fiscaux, des choses qui sont hors de la légalité, parce que justement, le légal te ponctionne tout.

De mon point de vue personnel, par rapport à ce que j’ai vécu dans ma vie, je n’ai jamais, jamais, été aussi libre que maintenant. Et surtout pas quand j’avais de l’argent, ou des voitures de sport, ou un château. Parce que tu es piégé par ça. Parce que bien évidemment, dès que tu as quelque chose, soit une maison, une voiture, ou quoi que ce soit, ça coûte de l’argent.

Sœur : Et plus tu as des choses, par exemple, la maison est plus grande, tu as plus de chauffage, plus d’entretien, plus de tout, tu as une voiture plus grosse, plus d’essence, plus d’assurance… et tout est comme ça.

C’est ça l’avidité. Ce qui te fait penser ça, c’est la peur. Ce qui te fait penser que tu as besoin de payer ton loyer, besoin de travailler, c’est la peur. Regarde (Prénom) ce qu’il te disait, il n’a aucune peur, il ne travaille pas.

Sœur : Tu as peur de ne pas être prise en charge, en fait, de ne pas être prise en compte plutôt que charge …

Sœur : Non, de manquer, la peur de manquer.

Maintenant, chacun est différent. On ne demande pas à tout le monde d’arrêter de travailler, ou de démissionner, ou de quoi que ce soit. Si tu es à cette place-là, c’est la place que tu devais occuper. Si (Prénom) est libre du travail, c’est qu’il devait être libre du travail, et la vie fera tout pour qu’il soit libre, tu as tout cassé. Moi on m’a tout cassé aussi, ce n’est pas une punition, au contraire, je sais bien que c’est une immense récompense, je suis libre.

Alors bien évidemment, parfois il y a des sentiments qui peuvent arriver, de manque, d’insécurité, mais tu traverses tout ça. La vie pourvoit à tout. Je suis désolé, c’est au sens littéral la phrase du Christ : « Est-ce que l’oiseau se soucie de ce qu’il va manger demain ? », est la stricte vérité.

Quand tu te soucies, pas de ce que tu vas manger demain, parce que tu as déjà à manger chez toi, mais tu es obligé de te soucier de quoi, de devoir payer tes impôts, de pouvoir payer ton loyer, de devoir payer tes assurances. On t’a mis des contraintes qui sont totalement anti-vie, qui nourrissent qui ? En plus, qu’une élite.

Donc on est asservi, à son patron, à son chef de service, à la société, et à toutes les circonstances de ce monde. Comme je l’ai dit, il n’y a aucun espace de liberté là-dedans. Comme je l’ai dit, il y en a qui arrivent à composer avec, mais sincèrement aujourd’hui, après tout ce que j’ai vécu, c’est impossible d’envisager ou d’imaginer que je puisse être sous la dépendance ou la coupe de quiconque, humain ou sociétal.

Donc oui, je préfère comme l’avait dit mon avocat, vous êtes un marginal. Ah oui, je suis complètement marginal, je ne revendique rien, si ce n’est ma liberté. Et elle, elle est acquise justement parce que je n’ai pas mis le doigt dans l’engrenage, ou j’en suis sorti.

Mais l’engrenage est terrible de la société, on ne le voit pas. Et on considère comme normal, aujourd’hui, effectivement, de gagner sa vie, de payer son loyer, et de pouvoir vivre. Mais c’est une hérésie.

Je ne dis pas qu’il faut changer et abandonner tout ça, pour ceux qui sont insérés dedans, puisque vous êtes à la bonne place.

Sœur : C’est même montré en modèle.

Oui, bien sûr.

Sœur : C’est comme ça qu’il faut faire pour être bien.

Et en fait, le véritable libre, ne peut être que libertaire et anarchiste.

Sœur : Par contre, là, tu viens de dire que, de toute façon, par exemple, moi je suis à la bonne place, on est tous à la bonne place.

Oui bien sûr, c’était le meilleur emplacement où tu devais être pour trouver la liberté. Pour d’autres, ça devait être de ne plus être dans la société, tout simplement.

(Discussion entre tous)

Tout d’un coup, c’est carrément … mais ils te gueulent dedans… Tu verras, tu dois t’extraire ou rester… C’est la vie, c’est la vie de toute façon … Ah oui, c’est la vie … Mais il y a une décision à prendre … Il n’y a pas de décision à prendre …

La société crée des obligations, crée des responsabilités, crée de la prédation. La société n’est qu’un système de prédation. D’ailleurs ils le disent, avec les Illuminatis, la pyramide Illuminati, l’œil qui voit tout, enfin c’est évident.

La déclaration universelle des droits de l’homme de la révolution française, c’est la pyramide illuminati. Liberté, égalité, fraternité, ça me fait bien rire.

Sœur : Choucroute, comme disait Coluche.

(Rires)

Surtout en France, c’est exactement l’inverse, surtout en France.

Alors bien sûr, au début on a besoin, quand on est jeune, de trouver sa place comme on dit, de s’auto-représenter sa place dans l’univers et dans la société …

Frère : C’est aussi simple que ça, c’est ce dont tu as besoin. Et puis ce n’est peut-être pas forcément différent de ce que vivent les autres … c’est juste un contexte, c’est un paradigme qui est différent.

On va peut-être arrêter là parce qu’il est deux heures, et si on veut manger et ne pas reprendre trop tard, Phahame cet après-midi.

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