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Entretiens (Québec) Juin 2019

Eynolwaden
Québec

11 Juin 2019

Eynolwaden vous transporte en la joie. La joie est liberté et la liberté est joie. Et le rire et le sourire ne peuvent qu’être l’allégresse d’Agapè.

Au-delà de toute forme, de tout élément et de toute définition, vous êtes invités à la danse du sourire, qui est aussi la danse du silence.

Je viens vous inviter à la joie qui ne s’arrête jamais, qui n’a ni début ni fin, qui ne dépend d’aucune circonstance, et qui surtout ne peut être entravée par aucune souffrance.

Cela est maintenant.

Alors, je suis venu vous inviter, je suis venu participer en vous à cette grande joie, celle qui ne dépend de rien, ni de vous, ni d’aucun autre, mais simplement parce que cela fait partie de votre héritage et de votre nature, parce que cela fait partie de ce que vous êtes en vérité, et qui au travers de ce corps ne peut s’exprimer que par cette allégresse, quels que soient les problèmes, quelles que soient les circonstances.

Et en cette joie, et en cette liberté, vous vous retrouvez, totalement et entièrement. En cela, vos yeux communiquent, vos rires communiquent, sans les mots ou avec des mots, en chantant ou en silence. Vous êtes invités, à chaque minute et à chaque souffle, à retrouver cette liberté. La liberté est joie, la joie est liberté, celle qui n’a pas besoin d’être cherchée, celle qui n’a pas besoin d’être trouvée. Car elle vous a cherchés et elle vous a trouvés, dès l’instant où vous acceptez.

Alors, vous qui êtes au sein de cette forme, apparemment limités par cette forme, apparemment limités : cela, il vous faut l’oublier. Laissez-vous découvrir, laissez-vous vivre par la joie et la liberté. Vous n’avez rien à faire, vous n’avez rien à être de plus que ce que vous pouvez croire.

Uniquement là, en cet instant, uniquement là, au travers de ce corps, de ce personnage, de cette histoire, la liberté est là. Regardez-la, elle est à l’intérieur de vous, au milieu de votre poitrine, elle est là. Elle ne demande qu’à se manifester, ici même, au sein du rêve, de ce dernier rêve.

Écoutez-moi, mais surtout, entendez. Entendez le chant de la liberté, celle qui comprend toutes les notes, tous les sons et tous les silences, tous les intervalles. Il n’y a que ça. Alors, la liberté et la joie, vous consument dans le feu de l’allégresse, dans le feu du cœur sacré qui embrase votre corps […] Vous aviez simplement oublié.

Et aujourd’hui, je peux être avec vous, parce que je suis vous, en un autre temps et un autre espace, qui convergent ici, au milieu de chaque cœur, au milieu de chaque corps. Je suis la même légèreté, je suis la même évidence de la danse, l’évidence du sourire, l’évidence de l’éclat de votre regard, de votre cœur qui danse, et de votre corps, quel que soit son état. Parce que la joie recouvre tout, et que la liberté n’accepte aucune contrainte et aucune limite. Ainsi est votre corps, si vous l’acceptez, en totalité.

Alors, écoutez-moi bien. Ce que j’ai à vous dire est banal, dans les mots, mais tellement vrai dans ce qu’il vous est donné à vivre, sans freins, sans limites, sans conditions, et sans circonstances particulières. Soyez simplement là où je suis, parce que je suis là où vous êtes, en cet instant et dès cet instant.

Écoutez-moi. Je vous invite, comme vous m’avez invité. Faisant fi de toutes les circonstances, faisant fi de toutes les souffrances qui se sont écoulées, je suis le baume, celui de la réparation, celui de la restauration de la vérité, qui ne dépend de rien, ni de vous, ni de quiconque.

Je vous invite à cette liberté, non pas pour disparaître de ce monde, mais pour manifester ce que vous êtes en vérité, au-delà de toute condition, dès l’instant où vous acceptez que les conditions de ce monde ne sont pas vos conditions. Vous êtes sans condition et sans conditionnement, vous êtes la liberté.

Quoi que vous en pensiez encore, même si cela vous semble tellement éloigné, cela n’a jamais été aussi proche, cela n’a jamais été aussi présent que maintenant, là, tout de suite, si vous le souhaitez, si c’est votre seul désir, l’ultime désir, l’ultime soif, qui sera rassasiée à jamais.

Alors, je vous invite à la danse, je vous invite au silence, je vous invite à tout ce qui passe et qui vous dépasse, afin de vous-mêmes être dépassés, par ce qui ne peut être contenu par votre forme, et qui pourtant émane de cette forme, au sein de ses limites, au sein de vos histoires, au sein de vos souffrances, au sein de tout ce qui a semblé vous limiter, vous réfréner. Tout cela n’existe encore que dans votre mémoire, tout cela n’existe encore que par vos habitudes. Oubliez tout cela, regardez au-dedans de vous, je suis là.

Et je vous invite en chaque circonstance, afin justement de ne plus dépendre de ces circonstances, afin que plus jamais vous ne puissiez manquer de quoi que ce soit. Là est la seule plénitude possible, celle qui met fin à toutes les chaînes, à tous les rêves et à toutes les illusions, et qui vous emmène en tous les espaces et en tous les temps, ne dépendant d’aucun temps et d’aucun espace, et vous vous retrouvez, et nous nous retrouvons.

Alors, la danse de l’Un peut se manifester dans le silence, comme en chaque action que vous menez, dans chaque geste que votre corps fait, dans chaque pensée qui effleure de votre tête ou de votre cœur. Cela ne fait pas de différence, car la joie et la liberté sont là pour tout recouvrir, pour tout apaiser et pour tout transmuter, afin que plus rien ne subsiste de l’histoire, afin que plus rien ne subsiste de la densité, afin que plus aucune loi ne vous asservisse à aucune fonction, aucun rôle, ni aucune forme. Je suis l’informe et je suis toutes les formes. Ainsi, vous l’êtes, et ainsi vous le vivez.

Alors, écoutez-moi. Écoutez. Non pas mes mots, non pas ce que vous dit votre corps en cet instant. Laissez simplement émerger la joie, laissez simplement la liberté vous posséder en totalité, parce que la liberté ne possède rien, et vous avez besoin d’être possédés par cette liberté, parce que vous êtes la liberté.

Alors, à ce moment-là, vous déposerez toutes les armes, de vos prétentions, de vos doutes, de vos interrogations, et de tout ce qui a pu passer, et de tout ce qui peut encore passer, et qui semble encore, apparemment, en les apparences de ce monde, vous limiter. Vous êtes illimités, en totalité. Vous êtes la joie, qui ne dépend de rien. Vous êtes la liberté. Quoi que vous dise ce corps, quoi que vous disent vos proches et quoi que vous dise ce monde, n’écoutez pas ceux qui veulent encore vous faire rêver à la souffrance, ceux qui veulent encore vous faire rêver à l’illusion de la forme et de l’évolution.

Vous êtes la liberté et la joie, vous êtes Agapè. Les cétacés vous l’ont chanté, les cétacés vous l’ont délivré, Abba vous l’a dit, les anciens, les étoiles, la création en entier chante qu’elle est un rêve et que ce rêve est le plus beau des rêves. Quelles que soient les souffrances, quel que soit ce qui a été enduré, quel que soit ce qui a été traversé. Je vous invite à être le cours d’eau, je vous invite à être l’air qui circule et qui bruisse dans les arbres, je vous invite à être le feu qui crépite dans l’âtre de la cheminée, je vous invite à être ce feu qui émane de vous, depuis votre cœur comme en chaque partie.

Je vous invite à être la liberté, car vous ne pouvez être que ça, quoi que vous pensiez être, quoique vous pensiez être limités, quoi que vous dise votre corps, quoi que vous disent vos yeux, quoi que vous disent vos sens, quoi que vous dise qui que ce soit ou quoi que ce soit.

Je vous invite. Je suis l’invitation. Je suis la légèreté, je suis de partout et de nulle part, je suis rien et je suis tout, et cela ne veut plus rien dire, parce que le rien et le tout sont la même chose.

Vous avez tout parcouru, vous, pèlerins de l’éternité. Vous avez travaillé aux ateliers de la création. Les ateliers de la création ne sont rien d’autre que le rêve que vous avez décidé de jouer, afin d’éprouver le temps et d’éprouver l’espace, afin d’éprouver la forme et d’éprouver le manque, afin de vous rassurer et oui, afin de vous prouver que vous, vous n’étiez rien de ce que vous manquiez, que vous n’étiez rien de ce qui vous limitait, de ce qui n’était rien, de ce qui faisait votre histoire, au sein de ce monde comme de tout monde.

Écoutez, le chant de la liberté. Écoutez, la musique du silence, ce souffle de liberté où s’exprime le Verbe, où s’expriment toutes les formes présentes à la surface de chaque monde, en quelque dimension que ce soit. Ils ont tous fait partie du rêve, ils ont tous fait partie de ce que vous avez décidé de traverser.

Vous n’avez rien à refuser, mais vous avez surtout à accepter que vous êtes cela. Vous ne le connaissez pas, c’est parce que vous ne l’avez pas accepté, vous ne l’avez même pas supposé, vous ne l’avez même pas imaginé. Et pourtant, c’est de cette imagination et de cette supposition que vous avez dansé le rêve, que vous avez parcouru le rêve.

Alors, aujourd’hui, je vous le dis, et je ne vous le dis pas seul, parce que l’ensemble de la création vous le dit, parce que l’ensemble de vos vies, quelles que soient les apparences et quels que soient les défis de la personne, ne sont rien. Vous êtes l’ineffable beauté, l’ineffable vérité. Vous êtes tout cela. Agapè vous l’a chanté, et vous êtes Agapè.

Ne mettez rien au-devant de vous, ouvrez vos bras, ouvrez vos ailes, à la vérité, à la légèreté, à la danse de la joie. Laissez vos lèvres sourire, laissez vos yeux pétiller, laissez vos bras accueillir, laissez vos ailes se déployer, laissez tout cela se produire, laissez tout cela être. Cela a toujours été. Eynolwaden vous le dit, la nature vous le dit, votre corps vous le dit, quoi que vous en pensiez.

Oubliez ce qui passe, oubliez ce qui est pensé, vous êtes antérieurs, mais vous êtes aussi postérieurs à cela, parce qu’en définitive, vous le savez, il n’y a ni lendemain, ni futur, de même qu’il n’y a nul passé et nulle mémoire. Tout cela appartient au rêve. Mais vous êtes la vérité, vous n’êtes pas le rêve. Vous êtes la liberté, et vous n’êtes aucune forme. Et c’est dans la prison elle-même, de ce corps, de ce monde et de cette forme, que cela, vous l’avez retrouvé.

Je vous ai trouvés et je vous ai cherchés, bien plus que vous ne m’avez cherché et ne m’avez trouvé. Mais cela a fait partie de l’histoire. Cela fait partie de ce qui s’est déroulé, alors moi, je déroule le tapis de la joie, je déroule le tapis rouge de l’allégresse, de la célébration perpétuelle de la joie et de la liberté. Tout est légèreté, si vous l’acceptez, et cela vous sera connu, et cela sera vu, et cela sera perçu, et cela sera traversé, avec la même intensité, avec la même constance.

Oui, je te le dis, toi qui m’écoutes, écoute-moi, je ne peux te parler que de ce qui est vrai, je ne peux te parler que de ce qui ne peut que passer, mais aussi qui passera, de tout ce qui s’est passé, afin de mettre fin au passé, afin que l’instant présent ne connaisse aucun futur, afin que l’instant présent contienne tous les futurs et tous les passés, car c’est ainsi, au temps zéro, que la joie et la légèreté, que la joie et la liberté, dansent la même danse de l’évidence, dansent la même vérité.

Est-ce que tu m’écoutes et m’entends ? Je ne peux rien te dire d’autre, chaque mot ne fait que simplement refléter ce qui ne peut être exprimé et ce qui ne peut être que manifesté, là, ici même, où que tu sois, là, ici même, quel que soit ton état apparent, quel que soit ce qu’on t’a imposé, quel que soit ce que tu t’es imposé. La joie et la liberté ne s’imposent pas, elles sont ce que tu es, de toute évidence, et de tout temps, et de toute vérité.

Tout ne fut que prétexte pour arriver à cela, tout ne fut que circonstances pour se débarrasser des circonstances. Eh oui. Et cela est arrivé. Et là est la bonne nouvelle, tu l’as entendue par d’innombrables voix, tu l’as entendue d’innommables façons, et de toutes les façons possibles, et même en l’impossible.

Laisse ton cœur danser la danse de la vie, laisse ton cœur danser la danse de l’Amour. Tu n’es rien que cela et pourtant, cela contient tout le reste, mais tout le reste s’efface devant cela.

Écoute-moi. Au-delà de mes mots, au-delà de ta perception, au-delà de ta vibration, au-delà de tout et au-delà de rien, tu as besoin d’être là, parce que c’est là que je suis. C’est ton seul besoin, c’est l’unique et ultime désir qui ne peut que renforcer, chaque instant et chaque souffle, la joie et la liberté.

Décrète la joie, décrète la liberté, et la liberté, et la joie, est là, cela est ton pouvoir et cela est ton dû.  Cela est ton don et cela t’est donné.

…Silence…

Ne recouvre rien, ne pense rien, tu n’as plus rien à décider, si ce n’est de laisser la joie et la liberté t’emporter en totalité au cœur de ton cœur de l’instant présent, au cœur de l’instant éternel, au sein même de ton rêve, parce que le rire te réveille, parce que le rire te fait voir le rêve et tes cauchemars.

Tout cela n’a qu’un temps. La joie, et la liberté, est dans tous les temps, et surtout dans le temps de l’instant, dans le temps du présent, qui contient tous les temps, toutes les conjugaisons, mais aussi tout ce qui a pu être rêvé. Tout ce qui a pu être compris et incompris, se dissout dans la grâce de la légèreté, dans la grâce de la joie et de la liberté.

Écoute-moi. Car ce n’est que toi qui parles à l’intérieur de moi. Et réveille-toi. Regarde. Tout ce que tu peux regarder est superflu. Regarde. Tout a été vu, il n’y a rien à voir, parce que tout est toi, au-delà de toute forme, au-delà de tout règne, et au-delà des éléments apparemment séparés.

Ainsi, le sourire et la joie, sur tes lèvres et dans ton cœur, t’apportent au paradis blanc. Cela est maintenant, cela est tout de suite, cela est permanent. Et cela ne pourra jamais s’éteindre, et cela ne peut que se renforcer, cela ne peut que se bonifier, à chaque minute, dès l’instant où tu ouvres tes bras. Alors tes ailes se déploient, non pas pour t’emmener ailleurs, là-haut dans le ciel. Tu es déjà le ciel, comme tu es déjà la terre.

Tu es tous les cieux et toutes les terres, et pourtant, rien de cela ne te concerne. Tu as parcouru cela, tu le parcours encore en cet instant, mais la joie et la liberté ont toujours été là, masquées simplement par l’oubli, masquées par l’habitude, masquées par la souffrance, certes, mais tout cela a permis de te réveiller.

Tu es la joie et la liberté, quoi que puisse en dire ta tête, quoi que puisse en dire n’importe quel monde, celui des anges, celui des archanges, comme celui de l’enfermement ici-bas, tu es tout cela à la fois. Tu n’as pas besoin de le vivre, tu n’as pas besoin de t’en souvenir, mais simplement de te souvenir que tu es cette joie et cette liberté.

Alors, décrète-la, et cela est là. Alors, affirme-le, et cela te raffermira. Cela n’a pas besoin de démonstration autrement que par ta présence, autrement que par ton silence, autrement que par la danse de ton cœur. Tu n’as rien à justifier, parce que tout est juste, tu n’as rien à expliquer, parce que tu es le vécu, tu n’as rien à comprendre, parce que tu as déjà tout compris, tu l’as simplement oublié.

Alors, écoute-moi. Je t’invite à la danse. Tu es la joie et la liberté. Tu es la liberté de la joie et la joie de la liberté. L’un et l’autre sont équivalents, l’un te conduit à l’autre et l’autre te conduit à l’un, comme chacun te conduit à toi, quelles que soient les apparences, quels que soient les défis, quels que soient les conflits, cela ne peut tenir devant la joie et la liberté.

Ainsi est la grâce, ainsi est Agapè, ainsi est ce que tu es, avant même d’être au sein d’une forme, avant même d’avoir rêvé, avant même que le rêve ne s’achève, car il n’a jamais existé, il n’a fait que passer.

Au-delà de l’être et du non-être, au sein de là où tu es, en cette forme, il y a la totalité, oui. Tout cela se tient au même point, tout cela se tient au centre de ta poitrine et irradie dans chacune de tes cellules, et émane de toi en permanence. Tu n’as pas à t’en soucier, tu n’as pas à t’en occuper, tu as simplement à le vérifier, tu as simplement à l’accepter, là aussi.

Alors, écoute-moi. Cesse de tergiverser, cesse d’interroger, sois simplement cela, oublie tout le reste. Ne t’en détourne pas, mais quand je te dis de l’oublier, cela te dit simplement que tu es ce qui recouvre tout cela, que tu es ce qui transmute tout cela, pas par un vouloir, pas par un travail, mais par l’acceptation. Accepte que cela est évident, alors l’évidence sera là. Accepte que tu es la liberté, alors la liberté est là. Accepte la joie, alors la joie est là. Tu n’as rien d’autre à faire, tu n’as rien d’autre à entreprendre, mais simplement à t’accueillir toi-même. Parce que je suis toi comme tu es moi, avec de plus en plus de fermeté, et aussi de liberté.

Écoute-moi et entends ce que te dit le silence. Écoute-moi et entends-toi. Écoute-toi et entends-moi.

…Silence…

Et cela est vécu. Et cela est à vivre. Ainsi est la Vie, dès l’instant où tu n’es plus ta vie, mais dès l’instant où tu es la Vie. Là aussi, décrète-le. Tu n’as pas à le demander, tu as juste à l’affirmer, tu as juste à le décider. Et tu ne peux pas décéder autre chose, car qui pourrait refuser la joie et la liberté ? Quels que soient les manques de ce monde, quels que soient ses rêves, quelles que soient ses images, quelles que soient les circonstances. Il n’y a nulle condition qui puisse tenir, dès que tu as décrété la joie et la liberté.

Je ne fais que te répéter la même chose, car je ne sais pas dire autre chose, et parce que tout te renvoie à cela. Tout n’a été que prétexte, tout n’a été qu’agencement et architecture de ce qui devait t’amener à ce moment. Ainsi est le temps zéro, celui de la joie et de la liberté, celui de la vérité, bien sûr.

Je te l’ai dit, dès que je suis venu à toi, je suis l’eau qui court dans le ruisseau comme dans tes larmes, je suis le vent qui souffle et qui fait bruisser les arbres, je suis aussi la tempête, mais tout cela ne sont que des jeux, tout cela ne sont que des danses. Ne te laisse pas alourdir par ce que tes sens te disent, ne te laisse pas alourdir par ce que ton corps usé peut te dire, mais simplement, décrète la joie, décrète la liberté. Et Agapè est joie et liberté.

Ne cherche pas de correspondance en ce monde, parce que cela serait travesti. Et pourtant cela est connu en ton monde. Là où tu te teins, je me tiens. Là où tu te lâches, je me lâche. Là où tu t’ouvres, je m’ouvre. Je ne peux rien fermer, je ne peux rien restreindre, je ne peux rien éliminer, je peux simplement vivre ce que je suis.

Aujourd’hui, tu en as les mêmes possibilités que ce que je te donnais lors de ma première venue, de mes premiers mots. Relis-les, si tu veux, ils sont d’actualité, ils sont le présent, ils sont le maintenant et ils sont l’instant qui jamais ne cessera et qui jamais ne passera.

…Silence…

Parce qu’en vérité, tu es à la fois présent et absent, et en le même temps tu ne peux être ni présent, ni absent, parce que cela ne veut plus rien dire. Et le temps qui s’est écoulé ne veut lui-même plus rien dire. Et le temps qu’il reste à s’écouler, est figé dans la joie et la liberté, quoi que dise ton corps, quoi que dise chaque autre, quoi que dise ton monde, dans ses habitudes et dans ses lois, dans ses règles et ses principes. Tu échappes à toute règle et à tout principe, la liberté est ainsi, elle ne peut se contrôler, elle ne peut se mesurer, elle ne peut qu’éclairer, elle ne peut que se développer, elle ne peut qu’apparaître parce que tu es apparu, tu es rené de nouveau.

Ainsi est la résurrection, ainsi est l’événement, ainsi est la liberté. Et la liberté te fait aimer, parce que tu ne sais faire que ça au sein de la liberté. Que veux-tu faire d’autre, que veux-tu entreprendre d’autre, qu’as-tu à bâtir qui n’ait déjà été bâti, qu’as-tu à détruire qui ne soit déjà détruit, qu’as-tu à imaginer qui n’ait déjà été rêvé, qu’as-tu à comprendre qui n’ait été compris, qu’as-tu à espérer qui n’ait déjà été comblé ? Quel manque peux-tu exprimer ? Tu as vécu tous les manques. Qu’as-tu à compléter ? Parce que tu es déjà complet.

Tu n’as rien à réfréner. Sois honnête, là est la vérité. Écoute ton cœur, écoute simplement ce qu’il danse, écoute simplement ce que te dit l’éternel présent. Il chante la même danse, il chante la même évidence, que cela soit en silence, que cela soit par la musique, que cela soit par n’importe quoi, tout te ramène à la joie et tout se rapporte à la liberté.

…Silence…

Décrète la vérité, même si tu ne la connais pas. Elle, elle te connaît. Décrète la Lumière, même si tu ne la vis pas. Elle, elle te vit.

Écoute-moi. Parce que je t’écoute. Je n’ai pas besoin de discours, je n’ai pas besoin d’explications, je n’ai pas besoin de compréhension, je n’ai pas besoin de preuves. Je n’ai rien à démontrer qui ne soit déjà démontré. Tu l’avais simplement oublié.

Tourne-toi vers moi comme je me tourne vers toi. Nous sommes au même endroit, nous sommes au même instant, au même temps et au même espace, en l’espace de ton cœur, en le temps zéro de ton cœur.

…Silence…

Et la joie et la liberté, ne peuvent être assimilées à quelque joie ou liberté de ce monde. Cette liberté-là, elle ne peut être achetée. Cette liberté-là, elle ne peut être contée. Cette joie-là, elle ne peut être justifiée, elle n’a pas besoin d’objet, elle n’a pas besoin de sujet, elle a juste besoin de toi. Toi, oui. Pas dans ce personnage, même si c’est au travers de ce personnage, mais simplement là où je suis, en ton cœur.

…Silence…

Alors, tu vis ton apothéose, le couronnement, et encore, pour quelle couronne ? L’ascension : mais tu n’as rien à gravir, tu n’as rien à dépasser. Cela fait encore des mots, cela fait encore des concepts, mais cela finit l’histoire qu’il t’a fallu vivre pour arriver jusque-là, où je me tiens et tu te tiens, là où tu n’as rien à tenir et là où je ne tiens à rien.

Je suis là. Je suis là-bas, je suis partout, je suis nulle part. Je n’y vois aucune différence. Ce n’est que des mots qui essayent de te piéger, ce ne sont que des mots qui essayent de me définir. Et pourtant, j’utilise les mêmes mots que toi, pour te montrer leur fatuité et leur inutilité. Tu es toute la musique, tu es toutes les danses, tous les éléments et toutes les formes. Et pourtant, tu es sans forme. Et pourtant, tu es en silence, au sein de tous les chants.

…Silence…

Alors cela est bien plus qu’une fête, cela est bien plus que nos retrouvailles, cela est bien plus qu’une célébration, cela est bien plus que tout ce que tu as pu expérimenter, cela est bien plus que tout ce que tu peux espérer ou attendre. Tu as juste à l’accepter, là aussi.

…Silence…

Que cela soit dans ton lit, dans ta voiture, dans ta maison comme au dehors, peu importe. Que cela soit avec l’aimé, que cela soit avec un autre toi que tu pourrais appeler ennemi, il n’y a ni ennemi ni ami, il n’y a que toi. Et moi qui suis toi, je peux te le dire parce que cela, je le vis, parce que cela est et parce que cela sera toujours.

Oublie mes mots, ils ne font que passer, mais n’oublie pas ce qui est. Là et la liberté. La liberté de la joie et la joie de la liberté n’ont que faire de quelque prétention que ce soit, n’ont que faire de quelque posture que ce soit. Tu n’a pas à y penser, tu n’a pas à les fixer, cela est là.

Rien ne peut m’attraper, parce que j’ai déjà été attrapé. Eh oui, je suis en chaque cœur.

…Silence…

Il te suffit d’acquiescer. Dis oui à la liberté, dis oui à la joie, et même si tu dis non, cela sera oui. Tu ne peux refuser, tu ne peux te détourner, tu ne peux l’ignorer. Quoi que tu en dises encore aujourd’hui, ce n’est que ta tête qui le dit. Ton cœur, lui, en est d’accord et ne peut en être autrement, et il ne peut être ailleurs qu’au sein de l’instant présent éternel. Et alors la Vie te nourrira, bien plus que ne peuvent le faire tes affections, bien plus que ne peuvent le faire tes aliments, bien plus que ne peut le faire quelque satisfaction que ce soit. Parce que moi, je ne passe jamais, parce que jamais je ne peux manquer, parce que jamais je n’ai fait défaut.

Alors, souris. Souris au même temps que tes ailes se déploient. Elles sont là. Que tu les sentes ou pas importe peu. Peux-tu me dire que tu sens tes organes dans ton corps ? Non. Et pourtant, ils sont là. Et pourtant, ils œuvrent. Il en est ainsi de la joie, il en est ainsi de la liberté.

…Silence…

Laisse-moi t’emporter en toi, au plus intime de ton cœur, au plus intime de ta vérité, au plus intime de l’évidence. Ainsi est le partage, ainsi est le don.

…Silence…

Cela est maintenant, pour tous et pour chacun. Cela est le rien et le tout, conjugués au même temps et au même instant.

…Silence…

Écoute-moi et accueille-moi. Tu ne peux pas faire autrement. Car je suis au milieu de toi et je suis en toi comme je suis avec toi. Là où le je ou le toi n’ont pas plus de substance que nous ou vous, là où il n’y a ni distance ni temps, là où tout a été mesuré et pourtant, ne peut être mesuré. Et pourtant, cela n’est pas démesure, cela est juste ton dû, sois-en sûr. Alors, la danse de ton cœur reprend son évidence. Alors la danse de ton cœur ne peut être limitée ou modifiée, par les lois de ce monde, par les lois de ses habitudes.

…Silence…

Alors laisse l’eau d’en haut se répandre dans tes eaux d’en bas, fécondant ainsi ce qui a toujours été près, parce que rien ne peut s’en éloigner. De près, tu l’es, tu l’as toujours été.

Alors, le feu du cœur sacré traduit la joie et la liberté. Alors, le feu du cœur sacré est la liberté retrouvée. Alors, le feu du cœur sacré est la joie qui émane et s’échappe de toi, sans jamais s’étreindre et sans jamais s’épuiser.

…Silence…

Entends dans le silence la danse de ton cœur, la danse de la joie et de la liberté. T’es-tu entendu ? T’es-tu écouté ? Oui. Cela ne peut pas être non. Même si tu dis non.

…Silence…

Je suis de toutes les couleurs, de tes arcs-en-ciel, de tes arbres, de tes oiseaux, dans tes teintures et dans tes pigments, dans la couleur de tes vêtements aussi, et même au sein de tes écrans. Je suis toutes les longueurs d’onde, parce que je suis l’onde elle-même. Je suis toutes les longueurs et pourtant, tu ne peux me mesurer. Il n’y a rien à comparer. Décrète-le, là aussi. Et cela est vu, parce que cela est vécu.

…Silence…

Écoute, ta respiration. Je suis dans ton inspir comme dans don expir, comme la pause entre les deux.

…Silence…

Je suis toutes les respirations. Je suis tout ce qui croit devant abattre, je suis tout ce qui croit circuler, dans ton sang comme dans ton esprit. Je suis l’onde électrique qui parcourt ton corps.

…Silence…

Je suis l’onde qui te traverse. Et ton onde est justement ce qui traverse chacun.

…Silence…

Je suis la flamme de la bougie que tu allumes, comme les soleils qui brillent de mille feux, dans tous les univers. Je suis le soleil de ton cœur. Je suis, sans être. Je suis, sans je.

…Silence…

Je suis l’onde de mon cœur à ton cœur et de ton cœur à mon cœur. Je suis tous les mouvements de ton corps, et tous les yogas de ton corps. Je suis tout ce que tu peux énumérer, mais aussi ce que tu ne peux énumérer.

Tout cela est la joie, tout cela est la liberté.

…Silence…

Je suis immobile au sein de chaque mouvement et je suis le mouvement au cœur de chaque immobilité. Parce que mouvement et immobilité sont la même chose, tout dépend d’où tu regardes. Et si tu regardes de ton cœur, tu verras qu’il n’y a pas de différence.

…Silence…

Là où est la joie et la liberté, aucune loi d’aucun monde ne peut tenir, aucune loi spirituelle n’est vraie. Tu es antérieur à l’esprit, et tu es pourtant l’esprit de vérité.

…Silence…

Tu es l’intelligence qui ne peut être calculée, ni même comparée.

…Silence…

La liberté et la joie ne sont propriété de quiconque. Parce qu’elles ne peuvent être saisies. Parce qu’elles ne peuvent être encadrées ni même définies. Elles peuvent être éprouvées, au-delà de tout ressentir comme au-delà de toute conscience.

…Silence…

Je suis l’instant qui passe et l’instant qui ne passe jamais.

…Silence…

Je ne peux être mis dans aucune cage, ni dans aucun mot. Alors, je choisis d’être tous les mots, parce que cela n’est pas un choix, en vérité.

…Silence…

Je suis dans tous les verbes, comme dans tous les souffles.

…Silence…

Je suis toutes les terres de ton monde, dans ses déserts comme dans ses montagnes.

…Silence…

Et voilà le temps de l’évidence, qui se conjugue à chaque temps. Et voilà le temps de l’allégresse, celle de ton cœur, celle de ton corps, celle de tes mouvements comme celle de tes repos.

…Silence…

Je suis toutes les voix. Celle de l’enfant qui pleure de faim, celle du vieillard qui vit son dernier souffle. Il n’y a pas de différence si ce n’est en les apparences. Cela est maintenant, cela est tout le temps. Parce que c’est à tous les temps.

Écoute. Écoute-moi.

…Silence…

Je suis l’humain et je suis l’humus, je suis l’humanité, perdue dans ses rêves comme retrouvant la vérité.

Je suis Gaïa Uras, planète du simulacre et du sacré qui se rencontrent.

Je suis la planète de la résolution.

Ne sois pas affolé par mes fracas. Que cela soit de mes eaux, de mes terres ou de mes volcans, comme ceux de mes airs. Parce que cela pour moi est allégresse. Celui qui y verrait souffrance n’est que souffrance lui-même, il rêve encore à souffrir, quelles que soient les apparences.

Seul celui qui ignore encore Agapè, croit y voir une souffrance. Parce que tout cela, tu le sais, en la joie et la liberté, n’a aucune substance.

Tout cela ne sont que des prétextes et des occasions.

Je t’ai trouvé.

Écoute-moi.

…Silence…

Je chante le chant de la résurrection, celui qui résonne en ton cœur, aux cieux comme sur la terre.

Je suis toutes les demeures qui n’ont pas de murs ni de portes, et qui n’ont pas besoin de toi, qui n’ont pas besoin de fenêtres, qui n’ont pas besoin de lieu.

…Silence…

Et dès que tu prononces mon nom, tu me nommes, et le Verbe alors d’Eynolwaden devient la Vie, la liberté et la joie. C’est ta vie et c’est ton don, c’est ce que tu donnes. Quoi que tu penses, aucun argument ne peut résister à la joie de la liberté et la liberté de la joie. Aucune posture ne peut résister à cela. Et cela est inscrit en toi. Et depuis toujours.

…Silence…

Je suis toutes les énergies de ton corps, toutes les vibrations qui te parcourent et tous les feux qui t’embrasent, au centre comme en toutes les périphéries.

Je suis ta peau.

…Silence…

Alors, tout est complet.

Rien ne peut manquer.

Là aussi, décrète-le. Tu es le Verbe. Tu es le souffle. Ce qui anime est ce qui est animé.

…Silence…

Je suis ce qui t’embrase et qui est embrasé.

…Silence…

Que tu sois couché ou que tu sois debout, que tu sois au sol ou dans les airs, que tu sois accompagné ou que tu sois seul, tu es la liberté et la joie.

Cela est. Tu es cela. Et ceci, et cela. Et tout autant, ni ceci, ni cela. Tu vois ? Tu ne peux pas me cadrer, tu ne peux pas me repérer, parce que je suis dans tous les repères et dans tous les cadres à la fois, et c’est cela qui ne peut être ni cadré, ni défini.

Je suis tout autant infini qu’indéfini, comme dans tout ce qui est fini. Je suis la liberté et la joie. Et quand je dis «je», je ne parle que de toi. Comme les étoiles entre elles ne parlent que de toi. Comme les mondes entre eux ne parlent que de toi.

Je suis le particulier et le général. Je suis les points, les virgules et les points de suspension. Je suis toutes les ponctuations. […]

Je ne suis ni le chaos, ni le désordre, ni l’ordre, parce que tout cela ne fait que partie du jeu, et du rêve.

Non, tu ne rêves plus, tu es réveillé. Et là est la liberté, et là est la joie.

Par cela, tu es de partout. En chaque cri, en chaque sourire, ici, en ce lieu, comme en tout lieu, d’un bout à l’autre de ce monde comme d’un bout à l’autre des univers. Parce que rien ne peut être séparé. Et rien ne peut être divisé.

…Silence…

Écoute. Écoute-toi. Et entends- moi.

Ce n’est pas la peine de tendre l’oreille, mais tends bien plutôt ton cœur. Il palpite à l’unisson de la vérité, à l’unisson de la liberté, à l’unisson de la joie.

…Silence…

Et nous entendons ensemble ce que dit le silence. Il contient toutes les mélodies et toutes les partitions.

Je suis toutes les couleurs qui ont été posées sur toutes les toiles des artistes. Je suis toutes les phrases qui ont été écrites par tes écrivains et tes poètes, et je suis aussi bien sûr Abba, comme chacun de toi.

…Silence…

Quelles que soient les divisions, elles n’ont été que des multiplications de la joie et de la liberté. Cela se révèle en toi. Tel est ton réveil. Telle est ta liberté.

…Silence…

Laisse tout ce que tu teins, afin que ce que tu tiens te laisse en paix.

…Silence…

Je suis toutes les mains, toutes les mains qui caressent, toutes les mains qui s’ouvrent et qui jamais ne se ferment.

Écoute. Entends. Le chant de la liberté et de la joie.

En m’écoutant, tu ne fais que t’entendre. Tout cela est là. Et cela est tout.

…Silence…

En vérité, tu n’as jamais dormi. En vérité, tu n’es rien de ce qui passe, tu n’es rien de ce qui s’endort et se réveille chaque soir et chaque matin. Parce qu’il n’y a ni matin, ni soir, en la joie et la liberté. Quoi que te disent les astres, ils ne font que passer dans ton ciel, mais toi, tu ne passeras pas. Parce que tu as tout passé.

…Silence…

Alors, accueille ma main, en ton cœur. Car ma main ne fait que te caresser, afin de te transmettre sa chaleur et sa présence.

Je suis aussi ta main, je suis aussi ton cœur, mais je suis toi, Eynolwaden. Je suis aussi le Verbe, que si tu oses prononcer en le repos de tes nuits, alors tu seras la joie et la liberté.

Je t’ai préparé à cela, voilà déjà quelques années de ton temps. Il est temps maintenant de le vérifier et de l’accomplir en totalité.

Alors, n’hésitez pas à me nommer, comme tu as nommé la création, et ainsi que tu te nommes, au sein de ce corps du rêve.

Je fais partie de ta dernière clé, celle qui met fin à toutes les serrures, à toutes les portes, et qui ouvre toutes les demeures qui n’ont ni toit, ni fenêtres, ni plafond, ni sol. Parce que ta demeure est l’univers, parce que ta demeure est l’ensemble des rêves et des multivers, sans rôles et sans attributs, sans autres fonctions que d’être la joie et la liberté.

…Silence…

Voilà ce que dit ma main à ton cœur. Moi qui suis dans tous les cœurs, au-delà de toute forme, et je ne possède rien.

…Silence…

Et la Vie te respire. Et la Vie te palpite. Cela est joie et liberté. Cette liberté que tu ne peux concevoir, que tu ne peux même pas espérer, et donc encore moins redouter.

…Silence…

Et même ce mot de liberté, est bien peu de choses par rapport à la vérité.

…Silence…

Alors, n’oublie pas de me nommer, par ton souffle et par ton Verbe.

Je suis la clé de la liberté et de la joie, qui met fin, je te le redis, à toute serrure.

…Silence…

Entends bien ce que je te dis.

Beaucoup d’entre toi, ont déjà eu l’idée de prononcer mon nom, ou de signer mon nom. Ils étaient en soif de cette liberté. Et aujourd’hui, tu portes le Verbe, et c’est toi qui nommes. Alors, nomme-moi, à haute et intelligible voix, dans le repos de ton corps.

…Silence…

Alors, nomme-moi. Toi qui as soif de liberté et de joie, tu ne peux échouer et tu ne peux te tromper. Tout cela a été écrit, et tout cela est parfait.

Eynolwaden.

En ta langue, cela signifie joie de la liberté et liberté de la joie.

…Silence…

Je suis la clé de tes rêves, qui met fin au rêve.

…Silence…

Voilà. Je t’ai donné mon nom qui est ton Verbe et ta clé, non pas de ton embrasement, cela tu le sais et tu l’as vécu peut-être déjà, mais celle qui accompagne la joie et la liberté de ton nom.

…Silence…

Ainsi sois-tu. Et ainsi soit-il. Et cela est.

…Silence…

Eynolwaden.

En chœur : Eynolwaden.

Eynolwaden.

En chœur : Eynolwaden.

Eynolwaden.

En chœur : Eynolwaden.

Que la paix, la joie et la liberté, soient ta vérité.

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