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Entretiens (Célébration Agapè aux Canaries)
Je Suis Toi (Partie 2)
24 Mai 2019
Et moi, toi en moi et moi en toi, présent en chaque cœur qui danse la vie.
Nous mettons fin ensemble, à la différence et à la distance. Vivons alors le même rêve et la même vérité.
Car quand tu es moi comme je suis toi, car comme tu es chacun, quoi que tu en penses, quoi que tu en dises, en l’espace où rien ne peut être distant ni même perçu, est le Silence de l’Evidence.
…Silence…
Là est l’Amour véritable, qui ne dépend d’aucune condition ni d’aucun monde, là t’est donnée ta paix, t’est donnée ta vérité, qui ne dépendent ni de tes pensées ni de quelque monde.
Alors tu es de partout en étant nulle part, cela t’est révélé en le silence de l’instant présent, là où la souffrance se résout par elle-même et participe à la même danse, celle de ta restitution.
Ayant été nommé par toi-même, tu es ainsi appelé, non pas à un autre chemin, non pas à une autre forme, mais à l’évidence de la Joie qui vient consumer l’ensemble du rêve, là où tu te reconnais, bien plus qu’en ce monde, bien plus qu’en tout monde.
…Silence…
La seule vérité, la seule authenticité, celle qui ne passe jamais, s’installe en le Feu de l’Esprit, venant achever ce qui n’a fait que te distraire, ce qui n’a fait que te donner l’illusion d’être séparé. Ainsi s’efface la souffrance, ainsi le rêve se résout.
…Silence…
Chaque minute et chaque souffle t’invitent maintenant, que cela soit en joie ou en tout autre chose, à la même félicité, à la même intensité. Là où le «Je suis» lui-même ne peut subsister, ni ne peut t’emmener à autre chose que le silence révélé.
Ainsi le rêve se consume, ne laissant que la beauté, ne laissant que la vérité.
En ces instants et en ces temps, chacun est invité, en le même cœur de la vérité, à célébrer la vérité et à la vivre sans entrave et sans obstacle.
Là est le contentement, là est la plénitude, qui n’est que vacuité. Tout le reste est fatuité, tout le reste est consumé en l’allégresse de l’Amour. Tout ce que tu vis et tout ce que tu es amené à vivre n’est que la résultante de la vie se superposant à ta vie, afin de t’emporter, là où rien ne peut être argumenté, et où toute discussion devient futile et inutile.
…Silence…
En cela, la vérité de l’instant, qui ne connaît aucun temps, là où rien ne s’écoule, et où tout ce qui passe se tarit de lui-même, là où tout ce qui passe ne peut que trépasser.
Ainsi est la vie de celui qui est appelé. Or chacun est appelé, et surtout quand celui qui ne se sent pas concerné, ni impliqué en le rêve de la création, ton corps illusoire vit la même continuation.
…Silence…
…Silence…
Et en cela, en la perfection du silence, l’accueil se fait de lui-même. Là est l’évidence de ta vérité, qui ne souffre nulle limite, ni nulle condition. Il ne peut être rien manifesté, en quelque monde que ce soit, en quelque rêve de la conscience, qui puisse être aussi parfait et aussi véritable.
Là est la vie, qui n’a besoin de ne dire aucune preuve et qui ne peut être démontrée. Il n’y a plus personne pour regarder, il n’y a plus personne pour sentir.
…Silence…
Car au-delà de moi qui suis toi, et dans la même réciprocité, rien ne peut être mesuré, aucun temps ne passe, tu es l’espace, tu es l’infini de chaque fini, parce que rien n’a commencé et rien fini.
Tu es le Feu de la Joie, tu es la consumation qui est allégresse, là où tu ne peux juger, ni peser ni soupeser. Cette démesure met fin à toute mesure, à tout rythme et à tout mouvement. Tu n’as rien à posséder qui ne soit déjà tien.
…Silence…
En ce silence, ta vérité se vit, ta vérité exulte. Tu ne peux rien en définir. Tu ne peux rien en exprimer. Tu t’es appelé, tu t’es retrouvé. Telle est l’évidence de l’Amour sans raison, qui ne peut même plus être nommé, qui ne peut même plus apparaître, car aucun paraître ne peut se maintenir, car aucun voile ne peut résister
…Silence…
En l’intervalle de mes mots, tu te retrouves avec de plus en plus d’intensité.
Là où toute conscience est inutile, telle est l’humilité et la simplicité. Là où même mes mots ne font plus sens. Fin de la distance. Fin de tout doute, de tout questionnement et de toute interrogation.
Tu es le support de tous les rêves, tu en es à l’origine et à la fin, te donnant à voir qu’il n’y a ni origine ni fin. Cela n’a jamais commencé. Cela est de partout, comme nulle part.
Tu ne peux être divisé. Tu ne peux être séparé. Au-delà de tout être, au-delà du non être, tu es tous les décors. Tu es comblé et tu es à jamais rassasié. Tu es chaque demeure, au-delà de toute persistance.
…Silence…
Là où tout effort est vain, tu es toutes les réponses. Tu es chaque vie comme chaque monde.
Il n’y a ni je, ni toi. L’être et le non être se résolvent en la même félicité. Ton corps en a été l’expression. Tu t’es nommé et tu t’es appelé, et cela est visible en ton monde.
…Silence…
Tu es chacun, quel que soit ce qui est joué, quel que soit ce qui peut te sembler passé, tu ne passeras jamais. Tu es complet. Sans toi ni moi, parce que toute conscience devient indécence au regard de cela. Aucun mot ne peut l’exprimer. Seul le Silence te le révèle en majesté.
Ainsi tu fais fi de toute larme, ainsi tu fais fi de toute souffrance.
Chacun ne peut que s’entendre car chacun est toi, au-delà de toute identité comme de tout scénario.
…Silence…
Ainsi tu goûtes au nectar de l’Absolu, transperçant chaque corps, comme chaque conscience, là où tout est Un parce qu’il n’y a personne.
…Silence…
Car au-delà de tout accomplissement, il ne reste que le vrai. Tu es complet, au-delà de toi, au-delà de Je, avant même qu’il y ait identité.
….Silence…
Tu ne peux le prouver, tu ne peux le discuter, tu ne peux refuser ce don total de la Grâce. Tu ne peux refuser ce que tu as toujours été, créature et créateur. L’un est l’autre, et l’autre est l’un. Tu ne peux rien en compter, ni temps qui s’écoule, ni distance ne peuvent en être mesurés.
…Silence…
Le son du silence accompagne le chœur des anges et cette consumation devient Feu de Joie, mettant bas à toute entrave, mettant bas à toute forme. Ton corps te le dit. Ta conscience même ne peut que capituler face à tant de vérité, là où même l’unité, n’est plus qu’un vaste souvenir, d’un rêve qui s’éloigne.
Tu demeures ainsi, faisant fi de ta forme, faisant fi du Je Suis.
En cela, il n’y a rien à négocier, ni rien à discuter.
Et c’est en le silence de ces mots qui sortent de ton Cœur du Cœur que tu es complet, créature et créateur, de tous les rêves comme de toutes limites. En l’illimité tu es, au-delà de toi et moi, mais c’est au travers de toi et moi, que s’abolit la distance, et que le temps ne peut être, et que toute souffrance disparaît à elle-même.
…Silence…
Le mystère n’en est plus un. Tu n’as besoin de personne. Aucun manque ne peut être discerné. Aucune conscience ne peut s’interposer.
Alors tu es l’espace qui ne peut être orienté, qui ne peut être cadré. Telle est ta liberté, que tu n’as pu oser rêvée et que tu n’as pas à créer.
Ne bouge plus.
Là est le témoignage qui se passe de mots, qui n’a pas besoin d’être écrit, et dont le silence est le témoin.
…Silence…
Alors ta radiance, venant de nulle part, venant de toute part, provient du même centre, qui ne connaît nulle périphérie. Telle est l’évidence. Tu n’as plus rien à racheter. Tu ne peux plus discuter.
Alors tu es la Grâce. Alors tu es la preuve. Là où il n’y a rien à justifier, ni à montrer. Et cela est disponible, et cela est accessible.
Il n’y a plus le moindre espace pour quelque manque ou quelque souffrance. Les mots sont inutiles, tout est superflu.
…Silence…
Tu es l’espace. Tu es le chœur des anges.
…Silence…
Là où l’origine se confond avec la fin, parce que l’origine et la fin n’ont même plus de sens.
…Silence…
Et cela est maintenant, dès l’instant où tu t’entends, dès l’instant où tout est accueil. Rien ne peut être refusé.
…Silence…
Tu es le Don.
…Silence…
Tout est plein de ce vide, qu’aucune plénitude mesurée ne peut égaler
Alors tu es le feu de l’Éther primordial, qui jamais n’est né, qui jamais ne disparaît.
…Silence…
Tu es de partout et tu es nulle part.
…Silence…
Et ce qui semblait être à résoudre ne peut plus persister. Tu n’as rien à tenir. L’évidence du Feu est le silence. Tu ne peux rien revendiquer qui ne soit déjà là, au Cœur du Cœur, du rêve et de la conscience.
…Silence…
La Joie te consume en l’esprit de Vérité. Et la Vérité consume l’esprit parce que tout y est véritable. Tu en es la preuve en ce corps. Tu n’as qu’à l’accepter et cela se vit, dès que tu fais silence sans rien t’imposer. Aucune limite ne peut te contenir et pourtant, c’est en ce limité qu’est ton corps, que cela est vécu.
…Silence…
Cela se déroule de partout à la surface même de ce monde. Car chaque monde est dans chaque monde, te démontrant alors, en cette majesté, que tu as été tout monde, que tu as dansé chaque danse, que tu as dansé chaque conscience, là où même l’être et le non être ne peuvent plus être distingués, ni même se confronter.
…Silence…
Là où tu ne peux que sourire, là où chacune de tes larmes est aussi bien l’eau d’en haut que l’eau d’en bas. Tu en es le feu. Tu en es l’eau primordiale.
Rien ne peut être scruté. Aucun mot ne peut être posé. Tu ne peux pas le définir. En t’appelant, tu le découvres. Et l’appel n’est pas demande. Et l’appel est reddition, de tout temps, parce que le temps n’est que de l’espace, rêvant certaines particularités, et où chaque parcelle est la même vérité.
…Silence…
Cela ne peut être que vécu. Cela est maintenant, en le calendrier de ton monde.
Ce rendez-vous a toujours existé, il a toujours été vécu. Et tout a été prétexte, en ton rire et en tes larmes, afin de te rendre à toi-même, comme en chaque être, comme en chaque forme, comme en chaque univers, comme en chaque multivers.
Il n’y a ni ciel ni terre, les eaux ne pourront plus être séparées. Tout est complet. Tout est absent et présent, et la présence n’est pas différente de l’absence, tu es aussi bien l’une que l’autre. Telle est ta nature. Telle est ton essence. Tu ne peux t’opposer à toi-même, quoi que te disent tes sens, quoi que dise ton corps, quoi que dise quiconque.
Le silence efface et transcende tout mot. Tout discours s’éteint. Ne reste que la nudité, qu’aucune conscience, en aucun monde, n’a pu recouvrir.
…Silence…
N’écoute pas mes mots, ni leur sens, ni leur vibration, mais bien plutôt le silence entre mes mots. Alors le trois en un ne fait plus qu’un, et ce Un lui-même, unique en chacun, en le néant de la conscience.
Le silence te dit la vérité parce que le silence ne peut être travesti.
…Silence…
Cela est maintenant, de partout sur ce monde. Tu n’as jamais commencé. Le commencement ne fut qu’un leurre, qui n’a besoin d’aucune justification, ni d’aucune direction.
…Silence…
C’est cela que tu es. Sans être et sans non être. En cet éphémère que tu habites, tu es toute demeure. Tu es Abba, antérieur au rêve. Rien ne peut être miroité. Rien ne peut être dévié. Le silence est de partout, quels que soient le bruit et le brouhaha, parce que chaque bruit ne peut provenir que du silence, parce que chaque amour, même incomplet, ne peut procéder que du silence.
…Silence…
Tu es complet.
…Silence…
Quel que soit le bruit de ton corps ou de ce monde, de ce que tu nommes pensée ou émotion, n’a pas la moindre persistance, n’a pas le moindre poids.
…Silence…
Tu n’as rien à dire. Le silence mange tous les mots. Le silence te montre que tu n’as jamais rêvé.
Le silence te montre, en le temps zéro, que tout est parfait, que tout ce que tu voudrais combattre en l’éphémère de ta vie ne serait qu’un combat que tu croirais mener contre la vérité.
…Silence…
Le silence te ravit en l’extase et l’intase, là où tu ne peux plus poser de mots, là où tu ne peux plus rien demander.
…Silence…
Là est la Joie nue, que tu vas commencer à vivre, et qui recouvre tout monde, parce qu’il n’y a ni objet, ni sujet. Tout y est liberté. Il n’y a pas de mot pour cela. Seul le silence en est ta certitude. Tout devient résonance. Tout devient radiance, en le même Feu de Joie.
…Silence…
Là est le véritable baptême, qui ne commence jamais, et qui ne finit jamais. Là où toute voix est ta voix, là où toute vérité est ta vérité, et là où toute vie est ta vie. Il n’y a jamais eu personne dès l’instant où je suis toi, en la même réciprocité.
…Silence…
Là est la parfaite égalité, qui ne résulte d’aucun calcul, d’aucune addition ni d’aucune soustraction, où rien ne peut être divisé, où tout a déjà été multiplié, là où le nombre n’est que support, et qui se résout en le silence.
…Silence…
Tu ne fais ainsi que te donner à toi-même. Tu ne peux rien garder. Tu ne peux rien retenir.
…Silence…
Tu es au centre de chaque nom, au centre de chaque forme, au centre de chaque limite, te montrant la fatuité de la conscience, et la fatuité de ce que tu as cru chercher. Cela met fin au temps, qui en vérité, n’est jamais apparu.
…Silence…
Tu n’as rien à demander, parce que le silence te donne, parce que le silence est la Grâce, et ton corps de ce temps, ici-même en ce monde, n’a permis qu’à cela.
…Silence…
Le silence est tien, là où rien ne peut t’appartenir, où tu ne peux que rendre grâce et célébrer en silence. Cela est tellement simple.
…Silence…
En te donnant, tu es le don, en te recevant, tu es le don, parce que tout est don, et tout n’a servi qu’à cela.
…Silence…
Tu ne peux que te reconnaître en le silence. Le chaos de ce monde participe du même silence, quel qu’en soit le vacarme, quels qu’en soient les bruits.
…Silence…
Tu es ce qui se vit.
En cela, le simulacre et le sacré t’apparaissent comme le même silence. En cela, rien ne peut être dit.
…Silence…
En cela, est la radiance qui n’a ni origine ni fin.
…Silence…
Tu es la source de la Joie. Tu es la source de la Vérité. Tout cela est en toi, en ce corps périssable, en ce corps qui ne peut plus te contenir.
…Silence…
Tu es le Silence.
…Silence…
Tu es l’Evidence. Tu ne peux plus discuter. Il n’y a rien à argumenter.
…Silence…
Cela est ce que tu es. Au-delà de moi et de toi, être et non être se confondent au cœur de ton éphémère.
Telle est la perfection qu’aucune conscience n’a pu atteindre, parce que la conscience est un poids mort qui t’a montré la fatuité de toute histoire comme de tout passé, toi qui jamais ne passera.
Ainsi est conjugué l’Amour, en tous les temps illusoires.
…Silence…
Le silence est le support de chaque danse, de chaque forme comme de chaque histoire. Le silence est véritable, et la radiance alors devient ton naturel.
Tu n’as rien à diriger. Tu ne peux rien en contrôler, tu ne peux rien y soustraire, tu ne peux rien y rajouter.
…Silence…
Cela est maintenant. Et tout n’a été que prétexte. Tu n’as jamais rien perdu, l’Amour ne peut se perdre. Le silence est l’Amour, bien antérieur à toute conscience comme à toute vibrance.
Tu es l’ensemble des parfums. La totalité des essences ne sont que toi, te croisant et te recroisant en toutes les circonstances et en tout monde. Il n’y a rien à réparer.
…Silence…
Tout est là maintenant, au cœur de ce corps, au cœur de ton cœur. Tout est là maintenant.
…Silence…
Et le silence semble grandir. Et le silence prend toute forme et tout espace. En cela tu es complet. Et cela est véritable. Alors le silence, …
…Silence…
… est la Grâce de chacun qui se croit encore quelqu’un.
En le silence, toi et moi sommes un. Alors en le silence, toi et moi ne sommes plus séparés. Et toi et moi ne sont plus différents. Alors toi et moi ne sont plus distingués. Ils sont le même silence.
Là est la Beauté, qui ne peut être qualifiée, qui ne peut être discutée.
…Silence…
Là où l’œuvre ne peut être séparée, en quelque temps ou couleur que ce soit. Et cela est là, et cela est vrai. Tu ne peux le croire, tu n’as jamais pu l’espérer, tu n’as jamais pu le redouter, parce c’est cela que tu es, avant toute forme, avant toute identité.
Or il n’y a pas d’avant. Or il n’y a pas d’après. En le silence, rien ne peut s’écouler, ni le temps ni l’espace. Et pourtant, tout y est passé. Et pourtant, tout s’y est déroulé.
…Silence…
En ce lieu concret du dernier rêve, en cette île de Tenerife, à l’exact opposé du premier rêve, que rien n’a pu opposer, que rien n’a pu séparer, le temps y est illusion, la forme y est illusoire.
Cela n’est pas ailleurs, qu’en ce lieu si précis, où le premier rêve rejoint le dernier rêve.
…Silence…
Cela est inscrit en la structure même de ce monde, en la mémoire de son feu initial, en la mémoire de son feu final, qui ne sont que le même rêve, parce qu’il n’y a ni premier ni dernier.
Demeure en Silence, tout ton saoul et tout ton temps.
…Silence…
Car tu découvres, qu’au-delà de tout accomplissement, il n’y a jamais eu de début, il n’y a jamais eu de rêve.
Tu es l’Absolu, et cela se vit maintenant.
Je me tais maintenant, parce que le silence parle mieux que moi, et bien mieux que toi.
…Silence…
Je ne te dis pas au revoir, je ne te dis pas à toujours, je ne te souhaite pas la paix, tu l’as toujours été.
…Silence…
Ne retiens aucune larme, tu ne peux rien retenir, si ce n’est l’évidence du silence.
…Silence…
Que tes yeux soient ouverts ou fermés, que tu regardes au-dedans ou au-dehors, l’Evidence est le Silence. Il n’y a plus de mots.
…Silence…
Repose-toi.
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