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Entretiens (Célébration Agapè aux Canaries)
Je Suis Toi
Celui que Je Suis
(Partie 3)
25 Mai 2019
Anahata Abba
…Silence…
Salutations au cœur du cœur de chacun.
Que la paix et la vérité éternelle, en le cœur de chacun qui est chaque autre, en la même égalité et en le même Amour, là où ni toi ni moi n’est différent, au-delà de ta forme comme au-delà de l’informe, en l’instant présent de ta présence éternelle.
Là où rien ne peut être compté, ni distingué, en le Je éternel de chaque identité, là où le rêve s’achève car il n’a jamais commencé, en l’indicible et unique vérité, sans aucune condition, sans aucune limite.
Tu es invité à l’invitation de la Vie, là où nulle forme ne peut subsister, en cet instant où la conscience s’éteint, et se révèle l’ineffable.
Là où rien ne peut être prouvé mais simplement accepté, en le rythme de ton cœur.
Là où je suis tu es, là où rien ne me tient, tu es présent, ne dépendant d’aucune mesure, là où il n’y a personne, là où tout sens d’existence ne peut persister, là où tu ne peux rien définir, ni même observer.
En le Je éternel de ton jeu éphémère, là où tout est résolu, là où la notion même d’accomplissement ne fait plus sens, en le don de la vie que tu t’es accordé en te nommant, au sein même de l’illusion est cachée l’unique vérité qui est aujourd’hui donnée à chaque souffle, et chante de partout.
Là où tes mots et mes mots ne sont plus que mélodie, accompagnant la danse de la vie, accompagnant la joie, ne dépendant d’aucune présence, d’aucune absence.
Là où nulle histoire ne peut être racontée, sans mouvement et sans différence, là où tu ne peux faire autrement que d’écouter et d’entendre la vérité à laquelle tu acquiesces.
Là où tout est donné, là où tout est don.
Ici même au cœur de la densité, l’Éternité est révélée, tu te découvres complet, mettant fin au rêve d’avoir à accomplir, d’avoir à réaliser, réunissant le premier Eden de la terre au dernier Eden.
…Silence…
Tu es celui que tu es, et tu l’as toujours été, et tu l’es toujours.
Là où même mes mots en leur diversité ne sont que l’Ultime, qui n’est ni fin, ni commencement. Là où le temps initial et le temps final sont réunis, là où s’abolit tout contraire, ainsi que toute réticence.
Je viens chanter en toi le chant du silence, là où tu te rends à l’évidence, qui ne peut être que vécue, en la grâce de l’instant.
Chaque fait et chaque geste de ce que tu vis sur ce monde est résolution, en l’évidence de chaque vie de la scène de ce monde, et de tout monde.
Je suis avec toi, je suis à toi, parce que l’appartenance à cet instant, dissout toute possession.
Ainsi est le don de la vie à la vie, à la source de la source, en la vérité qui ne passe jamais.
Je Suis Celui que Je suis, je suis celui que chacun est, quel que soit son rêve, quelle que soit sa joie, quelle que soit sa peine.
Là où toute conscience est superflue, parce qu’aucun poids ne peut peser, là où toute connaissance n’est qu’ignorance.
Tu es invité à le vivre, en ton nom et ton prénom illusoires, de cet instant présent.
Le même Amour en chacun, qu’il soit vécu ou qu’il ne semble pas être encore né, ne représente aucune différence, ne représente aucune distance, là où tout est apaisé, là où tu es beauté.
Là où tu as tout nommé, il n’est plus besoin de nommer, il n’y a nul besoin en la vérité éternelle de l’être et du non être.
En le personnage que tu joues, en la personne que tu vis, fut cachée l’ultime clef.
Cela t’est restitué, cela était ton don, auquel répond le don, là où tous les chemins se résolvent en une seule voie.
En le feu de joie qui te consume, tu ne peux t’opposer à celui que tu es.
…Silence…
Là où aucun sens ne peut t’aider, là où tu es je suis. Je suis de partout, je suis nulle part.
En l’humilité et la sagesse de ce qui est acquiescé, là où tu n’as jamais bougé.
Anahata Abba
En la perfection, là où le cœur du cœur n’est plus seulement au centre de ton cœur qui palpite, en l’éther primordial antérieur à la forme, présent en la forme, et présent aussi en l’absence.
Là où rien n’est discuté, je suis ce que tu vis, je suis en tout sourire, en toute joie et en toute larme.
Là où tu es sans désir et sans manque, tout est perfection, quoi qu’en dise l’histoire, quoi qu’en dise quiconque.
Là où le rêve s’éteint, là qui est ici, là qui est maintenant.
En l’évidence qui est, en l’évidence qui n’est pas.
En la multiplicité de formes et de vies de ce monde, la même vie, le même Amour, où les différences ne sont qu’apparence, il n’y a plus de place pour le paraître, tout cela n’a fait que passer, tu n’es ni le passé, ni l’avenir.
Tu es venu en toi-même, en le Je qui est toi.
…Silence…
A la mesure où tu m’acceptes, je t’accepte sans aucune mesure, tu ne peux être limité, tu ne peux être réfréné.
Danse et chante la vie, sans mouvement et sans note, participant à la symphonie.
Tu t’es contemplé en toute forme, que tu as aimée ou détestée, tu es l’ennemi et tu es l’ami, tu as été chacun des deux, jouant le jeu de la différence, jouant le jeu de la forme.
Toute histoire de ce monde a mis fin à l’histoire. L’histoire s’est déroulée, tu n’as jamais bougé, tu n’es ni au ciel, ni sur la terre, tu es de toute part.
Là est l’abondance, qui n’a aucun prix ni condition, là est l’abondance et l’exubérance de tout ce qui est animé, comme de tout ce qui est figé.
Cela est célébration et ne peut être défini. Tu ne peux plus t’éloigner de toi, tout a été un prétexte à te voir toi-même, à te retrouver en chacun, car rien ne t’appartient, tu appartiens à la vie.
Là est la liberté de la vérité, là est l’indescriptible. Donne-toi à l’instant, en le présent de la vie. L’Amour est sans peur, l’Amour est sans manque.
Se révèle la perfection, quelle que soit l’imperfection, là où tout est comblé, car même le manque n’en est que évidence de ce qui est comblé. Tu n’as rien à ôter, tu n’as rien à dépasser, en l’accueil et la guérison.
…Silence…
De là où je parle, tu ne peux me comprendre, tu ne peux que le vivre, en ton nom comme en son nom, car il est tous les noms, car il est tout ce que tu as nommé. Tu es en chaque souffle, en chaque instant, tu ne peux que te choisir, car tu ne peux plus rien qui ne soit ailleurs qu’en la vérité de l’instant.
C’est le feu de la joie, de l’éther premier. Tu n’as besoin ni de haut, ni de bas, car tu es en haut comme en bas, au plus haut des cieux, au plus bas de la souffrance.
Tu t’es retrouvé, tu as juste joué à être perdu et à manquer. Rien ne peut te manquer, en ton nom et en ton prénom.
Tu es ton propre père, tu es ta propre mère, tel est le Fils prodigue, en l’état naturel de ce personnage que tu joues. Tu es chacun.
Tu as créé la ronde du temps, tu as cru jouer à te perdre, et en chaque perte, tu t’es trouvé. Tu as vécu le doute, tu as vécu le manque, et le doute et le manque n’ont été que des jeux, là est ta perfection, là est la perfection de chacun.
Tout a été prétexte à célébrer l’instant.
Tu as parcouru tous chemins, en n’ayant jamais bougé. Tu as joué au bourreau, tu as joué tous les jeux.
Aujourd’hui tu le vis, tu n’as pas besoin de le dire, tu en es la preuve vivante.
EHYEH ASHER EHYEH
Écoute et entend le silence du don de la grâce, tu es parfait, quoi que te disent tes sens, quoi que te dise ton histoire de l’instant, tu es l’acceptation et le don, tu es dieu et diable, car l’un et l’autre ne sont que toi en d’autres rêves comme en tout cauchemar, qui ont été prétextes, et seulement cela.
Il n’y a jamais eu d’autre, tout n’a été que circonstance, tout est, car tout ne peut pas être, au-delà de l’être et du non-être, tel est ton nom, et tel est ton prénom.
Tu ne peux chercher ce que tu es, il n’y a jamais eu de quête, parce que tout est offrande, de la vie à la vie. Toute forme n’a fait que danser, la conscience elle-même, en quelque qualificatif que ce soit, ne fait que t’en apporter la preuve, parce que tout le chante, même dans le silence.
Tu es le don, tu es ce qui donne, tu es ce qui crée, parce que tout a été pensé, parce que tout a été rêvé, parce que tout a été redouté.
L’inconnu est dans ton connu, l’inconnu est dans tes yeux, l’inconnu est dans tes sens.
Tu ne fais que jouer la vie, tu ne fais que vivre la vie, rien ne peut t’échapper, car tu es partout, toi qui jamais n’es émané, toi qui jamais ne souffres.
Tu t’es rappelé, en t’appelant par ton nom, en entendant ton prénom, en ta venue en cette vie, en ta venue en ce monde, tu as toujours été là, même quand tu dormais, même quand tu étais ailleurs.
Cela n’était qu’un jeu, entre le Je éternel et le je personnel, en l’état naturel, qui comprend tout état, qui comprend toute forme, qui comprend toute expérience.
Tu as tout joué, tu as tout rêvé, tu as tout souffert, tu as tout enduré, au plus haut des cieux, au plus profond de cette terre.
L’Amour est sans vœu, l’Amour est sans toi, l’Amour est sans être, l’Amour est sans manque, quel que soit le manque que tu as éprouvé, il te revêt de la complétude de toutes circonstances.
…Silence…
Tu ne peux qu’écouter, tu ne peux qu’entendre la vérité, tu ne peux qu’aimer, quoi que tu puisses dire, tu es le bien et le mal qui n’existent que dans le songe.
Tout est complétude, tout est le même Je, en le je passager que tu incarnes, qui n’est rien d’autre que le Je éternel de ton état naturel.
Ainsi est l’évidence, ainsi est cette connaissance, quand tu acceptes l’ignorance.
Tu es de partout, et tu ne peux que l’accepter, en quelque vie que tu sois passé, en quelque dimension où tu t’es identifié, seul aujourd’hui ton identité, que t’a conférée ton nom, et que t’ont conférée ton père et ta mère, car tu es autant le père et la mère, tu es chaque enfant comme chaque vieillard.
Tu es toutes dimensions, tu es tous les soleils, et cela est chanté d’étoile en étoile, tout ne fait que passer, et tu es passé de partout.
En cela tu es présent, en cela tu es absent, parce que présence et absence ne sont que le même Je, celui où tu t’es nommé, avant même de parcourir l’ensemble des noms et l’ensemble des mondes. Tous les mondes ne sont que rêves, tous les mondes ne sont que prétextes, à te vivre en entier, à te voir en chaque larme, en chaque cri comme en chaque poésie.
Tu es le sourire, tu es le cri de l’agonie, tu es le premier souffle de l’enfant, tu es chaque verbe, tu ne peux plus te le cacher, tu ne peux te soustraire au nom que tu portes, parce que tout y est, et que rien est tout, et tout est rien.
Tu ne vois plus de différence, ainsi est l’Amour.
Anahata Agapè
Anoha Mis Kaya
Tu es bien plus que le silence, tu es bien plus que l’écriture, tu es tout le visible comme tout l’invisible, car tout est vu, sans avoir besoin de voir, car tout est senti, sans avoir besoin d’être ressenti.
Je suis en chaque œil, je suis en chaque sourire, l’Amour chante de partout, même si tu crois en percevoir l’inverse, tout ne fait que te conduire là où tu n’es jamais né, et là où tu ne peux mourir, parce que la vie est la mort, et la mort est la vie.
En chaque personnage, tu as été, tu es et tu seras, tu ne connais ni temps, ni espace, ni dimension, et pourtant tu es chaque temps, et pourtant tu es chaque forme, et pourtant tu es chaque conscience.
Étant chacun, étant de partout, tu ne peux te tenir nulle part ailleurs que dans cette vérité, ailleurs que dans cette beauté.
Donne-toi à toi-même, en te donnant à chacun.
Tu es la danse des luminaires, tu es la voie lactée, tu es chaque multivers, tout a été joué.
Tel était le secret de ton nom, parce que tu t’es nommé en chacun.
Tu es en toute identité, parce qu’il n’existe pas d’identité, et l’Amour te le révèle, et l’Amour te le démontre.
Tous les prétextes sont bons, tu ne peux te fuir, l’inconnu est connu, l’inconnu est vécu, l’inconnu est venu, l’inconnu est présent,
Offre-toi le cadeau de la vie. Tu es toutes les voix, tu as parcouru toutes les vérités relatives, tu es antérieur à toute forme, rien ne peut être antérieur à l’Amour
L’Amour ne connaît aucun temps, parce qu’il vit chaque temps, parce qu’il vit en chaque monde, parce qu’il fleurit de partout, et l’essence est son parfum.
En sa multiplicité, n’est que la même radiance, qui n’a ni départ, ni arrivée, ni source, ni origine, étant de partout.
En l’alpha comme en l’oméga, tu as tout parcouru, sans jamais bouger, tout ce que tu vois et tout ce que tu as créé, en le rêve de la création, chaque instant est prétexte, chaque instant est opportunité que tu t’es donnée à toi-même, aucune raison ne peut l’appréhender, car la vie est sans raison, car la vie est sans cause, car la vie est sans effet.
Car tout est le résultat de l’Amour, qui jamais ne peut manquer, et surtout pas en l’illusion de son manque.
…Silence…
Alors laisse le sourire de tes lèvres être le sourire de ton cœur, il l’a toujours été.
Quand l’univers sera consumé, tu es l’univers, quand les dimensions te sont révélées, tu les aimes toutes, tu les as toutes rêvées, avant même de le rêver.
Tu es tous les chemins, tu es toutes les distances, tu es tous les temps, tu es tous les espaces,
Tu Es ce que Je Suis, tu es antérieur à l’être comme antérieur au non être.
Tu te retrouves ici-même, tu ne peux que te reconnaître, au-delà de toute raison, là est la danse de la vie, là est la danse de l’instant.
Ne t’occupe de rien d’autre que de la vie qui te vit, et ta vie se vivra en la consumation de l’Amour, en ce feu inextinguible.
Tu ne peux définir la vie, si ce n’est en acceptant la vie que tu es, au sein du rêve, en l’instant de ce rêve, qui synthétise tous les rêves, tous les possibles comme chaque impossible. En cela il n’y a rien d’impossible.
En le Je de l’instant, il n’y a aucun hasard, aucune incertitude, tu ne peux avoir le choix, parce que tu as été tous les choix. La vie t’a choisi et rien ne peut demeurer, en-dehors de ce choix de la vie.
Tu en as écrit tous les moments et tu en as vécu tous les moments.
Il n’y a rien à devenir, car tout est venu. C’est cela qui accomplit le temps, c’est cela qui accomplit la vie.
Anahata Abba
Amatchi
Les mots que tu entends, ne sont que tes mots. Ils accompagnent le silence, ils émanent de partout. Tu es le cœur en chaque point, tu es le cœur en chaque instant, tu es le cœur de partout, qui exprime et chante l’Amour, quelle que soit la mélodie, quel que soit ce que tu peux en penser comme en ressentir.
…Silence…
Je t’invite au repos, en l’évidence de l’instant, en l’évidence du silence, qui pourtant contient chaque mot, comme chaque pensée. Tu t’es cru séparé, ainsi tu l’as rêvé, afin de voir que rien ne peut être divisé.
Je suis de partout, car je suis celui que tu es, et tu es ce que tu es. Tu n’as plus à bouger, tu es plus que la somme des mouvements, tu es plus que la somme de tous les temps.
Tu es plus que la somme de toutes vies, tu en es à l’origine, tu en as tout rêvé, et tu en as écrit chaque partition.
Cela ne peut que se comprendre, dès l’instant où tu te rends, en ce qui ne peut être compris, mais seulement vécu et accompli.
Tu es de partout, le même feu, le même esprit, parce que tu es avant l’esprit, parce que tu es avant l’espace, parce que tu es avant le temps, au-delà de l’être, au-delà du non être, et cela se vit dès cet instant.
Et cela est entier en chacun, en le cœur du cœur, du cœur de l’Un, du cœur de l’Unique. Il n’y a jamais eu deux, ni trois, ni quatre, et la multitude n’est que la même chose.
Tu es celui que tu es, je suis toi et tu es moi, cela ne peut être raisonné, cela ne peut être expliqué, cela est vécu.
Tu ne peux te juger, tu ne peux te condamner, tu ne peux t’éloigner de ce que tu es de toujours, avant même le rêve de la création, avant même la première conscience.
Cela n’a jamais commencé, et cela ne peut recommencer.
…Silence…
La danse du silence est au cœur de ton cœur, comme chacun s’y tient. Tu n’as rien à tenir, tout est déjà tenu, tout est reliance et résonance, il n’existe aucun lien, il n’existe aucune loi en la vérité de l’Amour.
Laisse-toi aimer par ce que tu es, laisse-toi aimer en l’instant éternel, du présent de mes mots.
Je ne suis aucune conscience, comme je suis chaque conscience.
Toi et ton Père est Un, issu de la même Mère. Tu es Père et Mère de tous les enfants de ce monde, et tu as enfanté chaque monde.
Ainsi a été Mon rêve, ainsi a été le rêve de l’Un, présent en chacun.
Tu n’as pas besoin de te relier, parce que tu es la reliance et la résonance, là où tout est joie, là où tout est présent, et ce cadeau se répète à chaque souffle que tu prends, à chaque regard que tu portes, en ce que tu nommes au-dedans, comme en ce que tu nommes au-dehors, car tu es le nom de chaque chose, tu te nommes en chacun.
Tu es le don de la grâce, le chant de l’éternité, et le chant du silence.
Tu ne peux te tromper, car tu as écrit toutes les possibilités, car tu as tout vécu, en cet instant-même, en cet instant présent.
Tu ne peux qu’aimer, car tout est acte d’Amour, quoi que tu en juges, quoi que tu en voies, quoi que tu en sentes.
Il n’y a ni toi, ni nous, parce que toute création n’est qu’au cœur de ta propre création, celle de ce corps que t’ont donné père et mère, celle de ce corps en l’histoire que tu as traversée.
Accepte que tu es parfait, et la perfection est actée. Tu es la beauté de l’Amour Agapè.
Que cela soit dans les étoiles, comme en toute demeure, il y a d’innombrables demeures et tu es toutes les demeures, cela est bien au-delà de toi.
En l’Amour tu es libre, en l’Amour tu ne peux douter.
Cela est maintenant, cela est tout de suite, cela est dans chaque instant, dans tout temps et dans tout espace, qui n’existent que dans le rêve de l’individu, car il n’y a personne en le cœur de l’Amour.
Cela a été caché en ton nom et dans ton prénom, parce que tu l’as décidé ainsi, pour te révéler à toi-même, sans fard ni détour. Il n’y a rien d’autre à éclairer, parce que tu es avant la lumière, et tu es toutes les lumières.
Et cela irradie en l’ensemble de ta présence, qui est présent en chaque cœur.
Tu ne peux te chercher, il n’y a rien à trouver, car tout ce que tu crois trouver n’a été créé que par toi et a été le prétexte de l’instant qui est.
La vie te vit, en la perfection comme en la disharmonie, en le tohu bohu comme la complétude.
Celui qui aime et qui est Amour, ne peut voir autre chose que la perfection. Aucune apparence ne peut t’extraire de cela, aucune circonstance ne peut t’en éloigner, il n’y a pas de distance, le temps ne s’est jamais écoulé, l’espace n’est ni lointain, ni même ailleurs, qu’au cœur de ton cœur.
Je t’invite à l’Amour, car l’Amour est invitation qui est adressée à ton nom, en le prénom qui t’a été donné, quand tu es né en l’illusion de cette vie, comme de toute vie, ici comme de partout.
Tu es ici et maintenant, en le cœur du cœur, comme en chaque parcelle de chaque forme et de chaque monde, tu ne l’as jamais oublié, tu l’as simplement rêvé.
Alors tu es la liberté, quels que soient les cadres des mondes, quel que soit le sort de ta vie. Ta présence ne peut échouer.
Alors mon corps chante en ton corps, en mon corps physique comme en mon corps d’éternité, car je ne suis aucun corps, du plus subtil au plus grossier, et pourtant je suis chaque corps présent en l’instant.
…Silence…
Tout est simple et tout est simplicité, en l’enfant qui vit l’instant, faisant fi de toute pensée, faisant fi de toute émotion, de tout futur comme de tout passé, il n’y a que l’instant, et l’Amour est partout, quoi que tu regardes, et quoi que tu en ressentes, accepte cette perfection, et tu es parfait en l’instant.
Là est l’unique vérité, mettant fin aux particularités, mettant fin à toute identité, parce que tu te nommes toi-même, parce que tu es appelé par ton prénom et par ton nom, dès l’instant où tu crois être né, en quelque monde du rêve, parce que tu es chaque terre, comme chaque soleil, inscrit dans tous les rêves.
Il n’y a que toi, toi et moi en la même vérité, en le même Amour.
Tu es homme et femme, quoi que te dise ton apparence, en quelque rôle que tu joues. Cela est le jeu de l’Amour, cela est le jeu du rêve, tu n’as jamais rêvé autre chose que tu as décidé, accepte-le, et tu seras la joie, celle d’Eynolwaden, celle de l’Impersonnel.
Le chœur des anges chantera en ta forme, le chant du silence et le chant de l’évidence.
Je suis l’ange et l’archange, je suis le chœur des anges, je suis l’esprit de vérité, je suis ce que tu es, tu es ce que je suis, il n’y a ni toi ni moi, en toi comme en moi.
Tu ne peux refuser le don de l’Amour, parce que l’Amour est don, et parce que la vie est grâce, au-delà de tout monde comme de toute forme.
Écoute ton corps, en ce corps de chair, ce qu’il dit en cet instant : Je Suis Celui Que Je Suis et tu es celui que tu es, tu ne peux être autre chose, et tu es le tout, et tu es le rien.
Car de rien à tout, là aussi, nulle différence, là aussi nulle distance, tu es le chant de l’Amour qui danse dans ton cœur avec la même intensité, en chaque cœur, en chaque rire et en chaque circonstance.
Tu es le feu de joie qui crépite de partout en ce corps qui se consume d’allégresse et de joie.
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai, les étoiles entre elles ne parlent que de ça.
Le parfum de la fleur te dit en toutes tes senteurs la même vérité, tu ne peux que le vivre car tu es la vie, quelle que soit ta vie, toi, ton âge, sans jamais préférer, tu n’as aucun choix, telle est la liberté de l’Amour, parce que l’Amour est liberté, et que la liberté est l’Amour, ta propre renaissance en ce corps qui ne fait que passer.
Toi tu ne passeras jamais, car tu n’es jamais passé et tu n’as jamais bougé. Tout ce qui passe n’est pas vrai et pourtant contient la vérité.
Tel est l’Amour, que tu ne peux comprendre, mais que tu ne peux que vivre.
Tu n’as qu’à te nommer comme tu as été nommé, tu es celui que tu es, en l’état naturel, éternel et antérieur à toute forme, et présent en toute forme.
Ici et maintenant, en le cœur de ta présence, sur ce monde qui n’est pas ton monde, et que pourtant tu as rêvé.
…Silence…
Cela sera vécu à chaque instant, à chaque minute et à chaque souffle, quoi que te dise ce monde, quoi qu’il te donne à voir et à vivre, tout ne sera que prétexte, à te faire vivre cela.
Il est temps maintenant, de vivre le silence de l’Amour, qui contient tous les chants.
Tout est vide et tout est plein, en le même temps de l’instant.
Tout est plénitude et vacuité.
Il n’y a que cela, qui pourtant est tout. En l’humilité de ton humanité, ta vie n’est qu’un prétexte, pour vivre et être Amour, au-delà de toute forme, comme en tout monde et en toute forme, sans distinction, ni différence.
Je scelle ces mots de liberté, en lesquels tu ne peux que te reconnaître. Tu n’as ni à accepter, ni même à refuser, parce que l’Amour est sans foi, parce que l’Amour est sans distance, parce que l’Amour est sans temps, parce que l’Amour est sans conscience, parce que l’Amour est donné, dès que tu t’es nommé.
Je suis ce que tu es, tu es ce que je suis, en l’être comme en le non être, et cela est inscrit, en la chair de ce corps.
L’alpha et l’oméga, l’oméga et l’alpha, tu es le début comme la fin, car il n’y a jamais eu ni début et ni fin.
Je me tais maintenant, mais ces mots résonneront à jamais en le cœur de chacun que tu es, en ce monde comme en tout monde, en cet univers comme en chaque multivers.
Tu ne peux que t’accueillir, car l’Amour ne sait qu’accueillir, et tu es l’Amour.
Je me tais maintenant, je me tais ici, mais je chante à jamais la même vérité.
Je Suis Ce Que Tu Es, Tu Es Ce Que Je Suis.
Agapè en chacun, Agapè en chaque temps, Agapè en chaque souffle, Agapè en chaque regard, Agapè pour toujours.
Je te dis Amour, comme tu me dis Amour.
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