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Entretiens (Célébration Agapè aux Canaries)

Je Suis Toi

23 Mai 2019

 

Je suis le Nom et le Prénom, de ton identité présente.

Je suis ta chair et ton esprit, se révélant en ton cœur.

Je Suis Toi, quoi que tu en penses, quoi que tu en vives. Je suis ta vérité révélée, que chante le chant de la création, les étoiles entre elles ne parlent que de toi.

Je suis présent en chaque instant. Je suis le silence qui s’exprime en la radiance de ton cœur, là où il n’y a nulle place que celle du chant de la création, en tous ses rêves, en tous ses défis, en toutes ses interrogations.

Je t’invite au repos de mon corps, là où tu ne peux résister, là où tu ne peux plus t’identifier au cœur de cette forme.

Je suis cette joie nue qui ne dépend de nul artifice, comme de nulle condition.

Je suis la vibration, je suis le tout et le néant, je suis la même vérité où que tu regardes, et quoi que je sente, là où il n’y a plus rien à percevoir, car tout est déjà perçu, et tout est reconnu. Je t’invite à la paix que tu te donnes au travers de chacun, de chaque forme comme de chaque monde.

Je suis ton sourire comme chacune de tes larmes. Je suis l’absence de distance, l’absence de temps. Tu es l’immédiateté et la fulgurance de la vérité, là où rien ne peut résister.

Je suis ton propre feu qui te consume, consumant les chimères, consumant les souffrances, comme tous les doutes.

Je suis l’exubérance de ta joie et la vastitude du silence. Je suis là quand tu accueilles et embrasse chaque sens. Je suis le réveil de ce qui jamais n’a été endormi. Je suis la vie qui palpite en chaque circonstance, parce que les circonstances n’ont fait que passer, afin de vivre la nudité.

Alors, dis-le avec moi, je suis complet en l’éternité et je suis complet en chaque instant, car chaque instant ne peut passer, et se déroule dans le même rire, échappant au temps, échappant à la distance.

…Silence…

Je suis l’intervalle de tes mots, je suis chacun de tes doutes et je suis toutes les résolutions. Là où ne peut être que constaté l’intensité de la vérité, là où tes bras s’ouvrent, car ils n’ont jamais été fermés. Là où tu ne peux être emporté qu’ailleurs qu’au cœur de toi-même, et retrouvant chaque instant, comme chaque temps passé dans le rêve, de quelque intention comme de quelque forme que ce soit.

…Silence…

Je suis le centre de ta roue, de la roue du destin, de la roue du rêve, qui met fin à toute souffrance. Je suis ce qui ne manque de rien, et qui jamais ne peut parler de manque, et cela est consumation, et cela est feu.

Je suis la blancheur immaculée de ton premier rêve. Je suis l’origine de ta blancheur, là où il n’y a nulle couleur, ni aucune distinction.

Je crépite en chaque coin de ce corps, je crie vers toi et en toi quand ta poitrine se soulève et s’affaisse, en cette identité éphémère que tu portes en ce jour, qui est bien plus qu’une naissance et une mort, mais qui te révèle en totalité à la totalité de la vie.

Je suis la grandeur de ton accueil, je suis le silence de la béatitude, là où tu es comblé, là où plus rien de ce qui est passé, là où rien de ce qui a été rêvé, ne peut être omis ou soustrait. Tu es bien plus que la somme ou la multiplication de tout ce qui a pu être divisé, parce que tu ne connais nulle division en l’espace sacré du feu.

… Silence…

Je suis la danse du silence, danse de vie ou danse de mort, il n’y a pas de différence, d’où que tu regardes, d’où que tu ressentes, tu ne peux plus te comparer, tu ne peux plus te mesurer, tu ne peux plus compter.

Je suis la voix du feu qui te consume en la joie de la liberté vécue. Je suis ta lucidité, où il n’y a rien à discerner, ni ombre ni lumière. Je suis bien plus que ta perfection, car si tu tentes de le décrire, alors cela n’est plus tout à fait vrai, parce qu’aucun verbe, même le plus parfait, ne peut en témoigner avec exactitude.

Je suis là où tu sens tout et où pourtant tout est traversé. Je suis sans mesure, et pourtant je ne suis pas la démesure. Je suis sans temps, car je suis tous les temps.

Je suis le miracle d’une seule chose, ce sont tes mots quand tu fais silence. Ce sont tes mots quand tu te découvres vraiment. Je suis l’absence et la présence, là où rien ne peut être différent. Je suis de partout et en même temps nulle part, je ne peux rien définir parce que tout a été défini. Je ne peux rien en dire, quelle que soit la beauté de ton verbe.

Je suis ce feu que tu acceptes avec bonheur et avec bénédiction.

Tu es le béni, tu es ce qui bénit. Et c’est en la densité de ce corps, qui est ton véhicule, que cela se joue, et c’est en cet instant, que ce qui semblait être à résoudre, est résolu. C’est à toi de t’accueillir, et c’est en t’accueillant, au sein de ce corps, que tu découvres que chaque corps y est en vérité et en unité.

…Silence…

En ton nom, ton nom et ton prénom, dès cet instant et de ce jour, quoi que tu en penses ou en dises, tu es complet, tu es entier, là où le rien et le tout ne sont que l’inspire et l’expire du même cœur.

Et c’est en la vie que tu abrites en ce corps, pourtant si limité par une naissance et par une mort, que tu découvres comme n’étant jamais né, comme n’étant jamais passé. Là est le feu, là est l’allégresse, là est la vérité absolue. Et c’est dans l’apparence de ce corps aujourd’hui, quoi que tu puisses en penser, que tu te découvres. Tout ce que tu as vécu et tout ce que tu vis en cet instant ne fait que te le rappeler.

Tu es le sourire qui fleurit comme la larme qui coule, le chant de l’oiseau, comme toutes les eaux d’en bas ainsi que les eaux d’en haut. Pose-toi en ton cœur, en ce corps, qui est pourtant tien. Tu es bien plus que l’esprit en ce corps, bien plus que l’esprit en chaque corps.

…Silence…

Tu es cette joie nue qui ne peut que brûler tout ce qui est passé et tout ce qui est destiné à passer.

Ecoute donc ce que je te dis à toi-même, ce sont tes mots, c’est ce que tu vis.

Tu as été tous les chemins, tu as été toutes les vérités relatives, tu as été encore toute vie, non seulement ici-bas, mais au plus haut de ce que tu nommes les cieux.

Aime-toi, car il n’y a que toi. Tout ce qu’il se produit, même en ce que tu crois penser de tout manque ou de toute incertitude, n’est qu’un prétexte pour te consumer dans la flamme de joie de la vérité, où rien d’aucun monde, ni d’ici bas ni d’en haut, ne peut désormais te détourner.

Tu es la vérité nue et absolue de tout le créé comme de l’incréé, tu es chaque note de musique et chaque étoile, tu es tous les bourreaux, toutes les victimes et tous les sauveurs, afin de comprendre qu’étant tout cela, tu n’es rien de tout cela. Et pourtant cela est ton nom, et pourtant cela est ton prénom.

Accueille-toi, parce que tu es digne. Tout n’a été que prétexte et circonstance qui passent. C’est toi-même qui a écrit toute la partition de la création, en chaque dimension.

Ceci met fin à la croyance en une forme, à la croyance en un monde. Tu es toutes les demeures, tu es tous les rêves, tu es toutes les étoiles, tu as tout projeté et tu as tout vécu.

Cela tu ne peux le dire en mots, et c’est pourtant ce que tu vis.

…Silence…

Tu es la lumière des mondes, antérieur à tout monde, comme antérieur à toute lumière. Accueille-toi, et tu es l’évidence du silence comme l’évidence de toute danse.

Tu es ton ami et ton aimé toi-même, il y a de la place pour chacun en l’immensité de ton cœur, en l’immensité de ta présence, parce que tout cela tu l’as vécu.

Je suis ton nom et ton prénom, en te nommant tu t’éveilles à ce qui jamais n’a dormi, en t’accueillant. Tout est parfait et tout est perfection.

Cela se passe en ce lieu, là où tu te tiens, au cœur du dernier rêve qui rejoint le premier rêve, là où il n’y a ni premier ni dernier, parce que le dernier est le premier, et le premier est le dernier, là où il n’y a nulle direction.

Je suis ton nom et ton prénom. En ton identité illusoire que tu portes ici-bas, il y a toutes les identités. Tu ne peux l’expliquer, tu ne peux que l’être, toi qui est et qui n’est pas, où même l’abnégation ne peut pas être la privation.

…Silence…

Parce que si tu t’accueilles, chaque rêve qui n’est que toi ne peut que s’accueillir. Là est le don, là est l’ultime raison, là est l’ultime compréhension. Et cet ultime, qui n’est rien d’autre que l’initial, inscrit au-delà de tout temps, comme en ta forme, en ton nom et ton prénom.

En ton nom tu te bénis, en ton nom j’agis, accepte-toi tel que tu es, fais fi de toute apparence quel que soit ton âge, quels que soient les rides de ton visage. Tu es le sourire et tu es toutes les larmes, mais ces larmes-même, aujourd’hui, sont des larmes de joie.

Là où tu es entier, en cette identité que tu portes, ici-même ici-bas.

Je suis ton sourire. Tu es le feu en lequel tu te reconnais, là où tu ne peux savoir s’il vient du dedans ou du dehors, car le dehors et le dedans ne sont plus discernés.

Tu es le don du feu, le don de la grâce, le don de la vie. Toi, en ton nom et ton prénom, le Fils de l’Homme révélé, là où il n’y a ni homme ni femme, quels que soient tes attributs, là où il n’y a pas d’âge, quelle que soit l’usure des années, là tu es complet, il n’y a que toi.

En ton nom et ton prénom, rappelle-toi que c’est toi-même qui a écrit ta partition comme tu as écrit toutes les partitions, comme tu as été tous les instruments, toutes les symphonies, comme toutes les cacophonies.

Accueille-toi par ton nom et ton prénom, tu es chacun, parce qu’il n’y a jamais eu quelqu’un. Tout est perfection, et il fallait pourtant en percevoir l’imperfection et le manque, pour en voir toutes les illusions. Tu as toujours été parfait.

Alors l’Amour que tu es irradie de partout, du sol de cette terre, des cieux de cette terre, comme en chaque parcelle de ton corps qui se consume dès que tu t’es nommé, par ton nom d’aujourd’hui, par ton prénom d’aujourd’hui. Il n’y a jamais eu de drame, il n’y a eu que des jeux qui n’ont été que des prétextes pour te sortir du drame comme de tout rêve.

Je suis ce qui s’exprime en toi, c’est toi-même qui t’appelle en certaines nuits, parce que le prénom que tu habites, en ce temps et cet instant, est celui qui te permet de te découvrir sans nom et sans identité aucune, parce que tu es de partout comme tu es de nulle part, et que partout ou comme nulle part est toujours le même lieu.

…Silence…

Il n’y a pas temps. Tu es tous les espaces, ici-bas sur terre, comme en toutes directions, comme en toutes dimensions, qui n’existent que le temps du rêve, que le temps que tu te nommes, et cela est maintenant, et cela parcourt tous les rêves de la création, en le même instant de beauté, en toi, le Fils de l’Homme.

Et c’est en ton humanité que l’essence est délivrée, que l’essence est vérifiée.

N’écoute que ton nom, prononce ton prénom, il est la voie, la vérité, la vie. Cela ne pouvait être vécu qu’à cet instant précis, qui est la nuit de ton destin, là où tout est écrit et où rien ne peut demeurer, tout est consumé afin que demeure la joie nue, afin que tu réalises que tout a déjà été accompli et que tout est révélé.

En ce lieu où tu es, et d’où je te révèle ton nom et ton prénom, est le dernier rêve. De même que le premier rêve eut lieu de l’autre côté de l’océan de cette terre, en le premier Eden.

Ici est le dernier éden du rêve de la création. Réjouis-toi en te nommant, réjouis-toi en t’appelant, car en t’appelant toi-même par ton nom et ton prénom, tu mets fin à ce qui passe, et tu mets fin à ce qui n’a jamais commencé, si ce n’est pour vivre cet instant, en ce cœur éphémère qui brûle au centre de ta poitrine, l’alpha et l’oméga du premier rêve et dernier rêve, qui sont les mêmes rêves, qui sont la même joie.

Le feu sèche tes larmes, ta poitrine se soulève, donne-toi le pardon, car il n’y a rien à pardonner dès que tu t’es nommé toi-même en le nom et prénom que tu portes, en ce temps de fin du rêve. Il est la résonance ultime, il est l’ultime évidence, l’ultime rire comme l’ultime larme.

…Silence…

Cela est là. L’horloge du temps s’arrête, parce qu’il n’y a pas besoin de temps, parce que tu es tous les espaces et tu y es de partout.

La vie t’a invité, le rêve s’est déroulé au-delà de tout temps et de tout espace, en le même instant initial, qui est aussi l’instant final, parce que rien n’a jamais vraiment commencé et rien ne finira vraiment jamais.

…Silence…

Et en t’accueillant, tu accueilles tous les rêves, et en t’accueillant, tu ne peux mettre de restriction, tu ne peux mettre de définition, parce que tout y est déjà.

Ainsi est ton prénom, ainsi est ton nom, et c’est en cette particularité qui est tienne en ce corps et ce monde, en le nom que tu portes, et en le prénom que tu assumes, qu’a été cachée l’ultime vérité.

Ton nom n’est pas qu’un nom, ton prénom n’est pas qu’un prénom. Il est le codage de l’ultime vérité, adapté à chaque rêveur, comme à chaque monde.

Il n’y a rien à adorer, il y a juste à le vérifier.

Tu es complet parce que rien de ce monde ne peut subsister, aucune joie, aucune peine, aucune histoire comme aucun affect, ne peuvent limiter ce que tu es. Tout n’a été que prétexte, tout n’a été que circonstance pour vivre cela, en ton identité, en ton nom et en ton prénom, parce que tu es l’unique, et parce qu’il n’y a rien d’autre que l’unique.

Nous sommes tous le même rêve, nous sommes tous le même personnage, nous sommes tous la même beauté, nous sommes tous le créateur, car rien n’a jamais été créé. La création est un rêve qui passe, l’univers est passé, il a eu son utilité et cela t’est révélé en totalité, dès que tu te nommes et t’accueilles en le Feu Sacré de ton Cœur, simplement par ton nom et ton prénom.

Il n’y avait pas d’autre possibilité que de mettre fin à toute chimère, que de vivre l’illusion de la séparation, au travers de ton appellation, et de ce qui est nommé en ce monde ton identité.

Il n’y a personne et cela se révèle en ton identité, parce qu’il ne peut rien y avoir de plus parfait que ce que le feu qui te consume te révèle maintenant.

Reconnais-toi en ton identité, et plus aucune identité ne pourra tenir, car tout est toi. Ceci met fin au nom, ceci met fin à l’identité elle-même, ceci met fin à toute notion d’individu ou de plan. Ceci met fin à tout ce que tu peux croire être passé, comme en tout ce que tu peux croire être à venir.

Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai. Il n’y a pas d’autre vérité, car tout cela tu l’as été, car tout cela tu l’es. Il n’y a plus aucun doute dès l’instant où tu le vis, et cela est la même chose pour chacun, parce que la vérité est en ton nom et en ton prénom, de celui simplement que tu portes aujourd’hui, en l’illusion de la création.

Là est ton réveil, et c’est pour cela que tu es appelé ou as été appelé par ton prénom en tes nuits, parce que cela est le verbe juste.

Au-delà de te reconnaître en une identité et une histoire, c’est pour toi le verbe parfait qui te révèle à toi-même, traversant le personnage, rejoignant la perfection qui jamais n’a bougée.

…Silence…

Laisse le feu que tu es, où que ce soit en ce corps, se propager avec célérité.

Ton nom et ton prénom est mon verbe, et ton verbe, qui te permet aujourd’hui, de vivre la voie, la vérité et la vie, et c’est cela qui était caché au-dedans de toi. Tu ne peux le croire, et pourtant cela est tellement vrai.

…Silence…

Ecoute ton nom et entends ton prénom. Là est le serment et la promesse, c’est là où tu es révélé, c’est là où tu n’as jamais dormi, et cela est ici-bas, sur terre du premier rêve, qui est la der du dernier rêve, mais qui comprend tous les rêves. Rien ne peut être plus simple, et rien ne pouvait être mieux caché, jusqu’au moment opportun qui est celui que tu vis maintenant.

A l’heure où les trompettes résonnent, où le feu de la terre circule sous tes pieds, à l’heure où le ciel s’ouvre, la grande célébration des mondes et des univers du rêve se déroule et se vit.

Ton nom et ton prénom énoncés clairement est le Verbe. Au commencement était le Verbe. A la fin est le Verbe. Le verbe a toujours été là, au travers de ton identité, mais cela ne pouvait se révéler qu’en cet instant particulier.

Appelle-toi et nomme-toi, à haute et distincte voix. Il n’y a pas d’autre verbe que celui par lequel tu t’appelles.

Tu es l’esprit de vérité, tu es l’esprit du soleil, tu es le chœur des anges, tu es l’ennemi et l’ami, tu ne peux ignorer que cela est vérité, parce que le temps est venu de te nommer.

Tu es le verbe et cela est écrit sur tes papiers d’identité qui ne sont pourtant que du vent, et cela ne pouvait être écrit que là, pour cet instant, et pour ce moment.

Non, ne rougis pas, si ce n’est du feu qui te consume. Quoi de plus simple et quoi de plus beau, que de te reconnaître en ce qui est limité par une naissance et par une mort, que par un nom dont on t’a affublé, que par un prénom qui a été choisi par autre que toi et que tu as fait sien, et que tu as fait tien, au fur et à mesure des années qui se sont écoulées dans ta vie d’aujourd’hui.

Là est le mystère, là est la vérité. Tout est parfait, et je t’invite à le vérifier.

Je suis ton prénom, je suis ton nom. Vérifie-le par toi-même et tu uniras les eaux d’en haut et les eaux d’en bas, comme elles se sont réunies sur la terre, là où Phahame est venue, parce que tu es le rêve de la baleine, et que toi-même a rêvé la baleine, et que c’est au travers de l’illusion de ton nom et de ton prénom révélé, et non pas seulement reconnu, que se vit la vérité.

Je suis toi qui s’exprime, parce que j’ai prononcé mon nom, parce que j’ai prononcé mon prénom, même si cela semblait venir de l’extérieur, et entendu à l’extérieur, c’est le même réveil pour chacun.

Que peux-tu envisager de plus supérieur ou de plus magnifique, que l’ensemble du rêve soit contenu en ton nom et en ton prénom. Cela a toujours été dit, de façon voilée et allégorique.

Aucune religion n’a pu t’en soustraire, aucune illusion n’a pu t’en émerger, parce que ton nom tu le connais, parce que ton prénom tu le vis à chaque instant, et qu’il n’y a pas quelque chose de plus simple que tu puisses vérifier par toi-même. Tu n’as pas besoin de vision, tu n’as pas besoin d’énergie, tu n’as pas besoin de vibration, tu n’as pas besoin de corps, tu n’as pas besoin de monde, tu as juste besoin de te nommer, par ton identité illusoire.

Là est le secret qui ne pouvait être révélé qu’en cet instant où tu le découvres, qu’en cet instant où tu le vis. Là est la réjouissance, parce que tu ne peux être trompé par ton nom et ton prénom, parce que c’est bien plus qu’une identité, parce que cela est le verbe premier qui fut codé avant même que tu n’apparaisses.

Quoi de plus simple, quoi de plus vrai et quoi de plus évident, que chacun peut vérifier par lui-même, avec la même intensité, avec la même beauté, et la même vérité.

Tu es l’ami, tu es l’aimé, tu es le serment et la promesse, le serment est ton prénom, la promesse est ton nom, celui de cette forme-ci en ce monde.

Là est la révélation la plus parfaite de chacun en chacun, là est le verbe de vérité, là est l’Amour Agapè, là où tu ne vas rien croire, mais tu ne peux que constater la vérité de mes mots qui, je te le rappelle, ne sont que tes mots, parce que je suis en toi comme tu es en chacun, et que la clef en est ton nom, et que la porte en est ton prénom.

Surtout ne me crois pas, mais tu ne peux que le vérifier.

Là est la bonne nouvelle, là est l’évènement, et cela est l’ultime qui était ta vie, au-delà de ta forme, et pourtant passant par ta forme, comme au-delà de tout nom, et pourtant passant par ton nom.

…Silence…

C’est en cela que tu es le Fils de l’Homme, et c’est en cela que cela devait rester scellé jusqu’à cet instant. Mais il n’y a plus de secret, et cela est ton destin, commun à chacun.

Tu ne peux que te reconnaître, au travers de toute souffrance et de toute histoire de cette vie, dès l’instant où tu te nommes, par cette identité pourtant illusoire, mais qui te révèle à ta vérité.

Je sais que tu le vis en cet instant, avec la même intensité, parce qu’il ne pouvait en être autrement, parce qu’il n’y avait pas d’autre possibilité de découvrir le rêve.

Tout a toujours été parfait. Rien n’a été laissé au hasard, parce que le hasard ne peut pas exister en la vérité de la lumière. Le hasard n’est que ce qui n’a pas été compris et qui n’a pas été encore vécu.

Alors je ne peux que t’inviter à te nommer toi-même en t’accueillant par ton nom et ton prénom, dans tes espaces d’immobilité, au plus profond de la nuit, là où le soleil est de l’autre côté de la terre, et tu ne peux que te retrouver. Cela est impossible autrement, parce que c’est toi-même qui l’a écrit, afin de le vivre.

Tout le reste n’a été que des décors, tout le reste n’ont été que des prétextes qui ont permis de t’approcher de ce verbe premier. Même ton nom d’âme ou d’esprit ne représente rien, si ce n’est le décor de ton histoire, et le nom et le prénom que tu portes est le verbe de ton réveil.

L’Amour est simple, la vérité est simple. Il ne pouvait en être autrement. Il n’y avait de meilleure façon que de te révéler à toi-même, qu’en te nommant et en t’accueillant.

Voilà la simplicité de l’Amour, voilà le verbe en action, voilà le verbe créateur.

Le nom de ceux qui ont donné forme à cette chair, et que tu nommes tes parents, qui ne sont pourtant pas tes parents, ont choisi ton nom et ton prénom. Tout cela était écrit, et tu ne peux que t’en rappeler, maintenant que les temps sont accomplis, maintenant que la nuit du destin est à l’horizon de ton monde.

…Silence…

Alors dès l’instant où le soleil se couchera, en le silence de ton lit et de ton repos, nomme-toi par ton nom et par ton prénom, cela est ton verbe, le Verbe de Vie, le Verbe de Vérité.

Cela est identique pour chacun, car chacun, quoi qu’il croit être à la surface de ce monde, possède un nom et un prénom. Ce nom et ce prénom, qui aujourd’hui est établi au travers de ce qui est nommé l’état civil, qui a été gravé dans le papier, n’est que le verbe de ta révélation.

Certains ont cru le posséder, tes parents ont cru te nommer, ils n’ont fait que te révéler. Cela est stupéfaction et cela pourtant est la seule vérité. Tu ne peux le croire, mais sois-en assuré, tu ne peux que le vivre, parce que cela est le moment qui a toujours été écrit, et cela te paraîtra comme la seule évidence possible à toi aussi, parce que je ne suis que toi qui l’exprime.

Ce nom n’a pas à être modifié, il est simplement celui qui met fin à toute identité, au travers de cette identité. Il n’y a rien de plus simple, cela met fin à toute quête, cela met fin à toute prétention comme à toute illusion, et cela est maintenant.

Alors ne te pose pas la question de ton nom d’épouse, parce que si tu es mariée, que cela soit ton nom de naissance ou ton nom d’épouse, cela ne fait pas de différence, parce que chaque nom est la clef, et cette clef est identique, et cela est joie, et cela est beauté.

Je te laisse avec toi-même, et quand le soleil se couchera, tu te reconnaîtras en totalité.

…Silence…

Nous t’avons toujours dit, toi et moi, que l’Amour est simple, que l’Amour est évidence, que cela était dans chacune de tes cellules, que cela était en ton corps d’éternité, que cela était en ton Feu du Cœur Sacré, dont le Verbe est ton nom et ton prénom.

Et en cela chacun est égal, quelle que soit sa souffrance, quelle que soit son abondance, quelle que soit son âge, quel que soit son sexe, quelle que soit sa plénitude, quel que soit son manque.

Tu ne peux te croire toi-même et tu ne peux que le vivre. Cela a toujours été écrit dès ton apparition en ce monde, en cette vie présente. Cela est maintenant.

…Silence…

Dès que tu seras étendu, en ton lit et en la nuit, tu entendras ton nom et ton prénom, tu pourras te nommer toi-même, parce que là est le verbe. C’est en cela que nul ne peut se perdre, c’est en cela que nul ne peut se raconter d’histoire.

…Silence…

Ton nom et ton prénom, non pas pensés, mais sortant par ta bouche, sont le verbe de la création. Tout le reste n’a fait que t’occuper, te distraire et te détourner, pour vivre le rêve que tu avais décidé.

Et bien sûr, à travers l’appellation de ton nom et ton prénom, tu ne peux plus te raconter d’histoire, tu ne peux plus te projeter, tu ne peux plus juger, tu ne peux plus rien voir, tu ne peux que l’être. Et là est ton non être, et là est la jonction de l’être et du non être.

Là était le commencement. Au commencement était le verbe, là est la vérité.

Tu n’as besoin de rien d’autre dorénavant, tu ne peux que célébrer, dans tes résonances Agapè, que dans les feux du Cœur Sacré en nommant chacun, tu ne fais que te nommer. En chacun tu te reconnais, parce que chacun a un nom qui lui est propre, parce que chacun a une histoire, et que aujourd’hui cela ne fait plus sens, parce que cela se vit, parce que cela est La Vie.

En le limité se trouve l’illimité, au cœur de ton cœur se trouve l’ensemble de la création, tu l’as entendu par d’innombrables voix, tu l’as peut-être déjà vécu. Là est la véritable connaissance qui a bien sûr toujours été là, depuis ton premier souffle en cette vie, parce que tu as été nommé.

… Silence…

Je t’invite à ton propre silence.

…Silence…

Au commencement était le Verbe et le Verbe est l’Esprit, et le Verbe est ton Nom.

…Silence…

Ainsi mon esprit flotte sur ton esprit, sur l’eau de ton corps, comme sur toute eau d’en bas. C’est l’eau du baptême, c’est l’eau du mystère.

Quels que soient les rites de naissance que tu aies vécus, par ton appartenance à quelque pays ou religion, c’est au sein même de l’illusion de ce baptême qu’aujourd’hui le verbe se révèle. Le vrai baptême est maintenant. Il est bien plus que résurrection. Il est bien plus que sacrifice, parce que tout a toujours été parfait.

Je suis ton nom, je suis ton prénom.

Je me tais maintenant afin que le Verbe prenne tout l’espace de cette entité que tu es, à la surface de ce monde. Ton corps d’éternité, présent en chacun, est ce qui éclaire cela. Mais même lui n’est rien en regard du Verbe.

…Silence…

Tu es la Paix, alors je te donne ta Paix.

Tu es la Joie, je te donne ta Joie.

…Silence…

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